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Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Le Monde selon Barack... 18/11/2008, 07:54
Rappel du premier message :
Pour sa première interview de tout nouveau président élu sur CBS, Barack Obama a tenu à rassurer les Américains inquiets de l'aggravation du déficit public et des pertes d'emplois dans l'industrie automobiles.
Il leur a promis qu'il trouverait les solutions les plus urgentes à restaurer la confiance dans le pays et travaillerait avec tout le monde, même son rival malheureux de la dernière élection, le sénateur républicain, John McCain.
Avec le sénateur de l'Arizona, le Président Obama a déclaré qu'il trouvera ensemble les bonnes solutions pour "réparer le pays". Il a ajouté qu'il comptait remercier son ancien adversaire pour le "remarquable service" qu'il a déjà rendu. Alors qu'on lui demandait s'il comptait aider la future administration, John McCain a répondu: "évidemment".
Puis, Obama a énoncé les principales mesures qu'il comptait prendre dès sa prise de fonctions qui aura lieu le 20 janvier prochain.
D'abord, il compte bien respecter et poursuivre le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars en faveur des banques américaines.
Pour lui, la priorité c'est de mieux réguler le système financier mais sans étouffer "l'esprit d'entreprise et de prise de risques du capitalisme américain", seulement pour "rétablir un certain équilibre".
Il a également appelé à ne pas redouter l'aggravation du déficit public en ces temps de crise économique. "Nous ne devons pas nous inquiéter pour le déficit l'an prochain ou même l'année d'après. (...) Le plus important est d'éviter une récession plus grave."
La seconde priorité du Président Obama sera de tout faire pour aider les propriétaires en difficulté qui risquent de voir leur logement saisi. Ainsi, il mettra sur pied des négociations avec les banques et les emprunteurs pour que les gens puissent rester chez eux.
Concernant les questions de sécurité, Obama a assuré que dès sa prise de fonctions, il œuvrerait avec ses conseillers et l'armée à la réduction du contingent américain en Irak, à l'augmentation des troupes en Afghanistan et à "éradiquer al-Qaïda une fois pour toute".
Enfin, il a promis qu'il fermerait définitivement la prison de Guantanamo, à Cuba et qu'il restaurerait la stature morale de l'Amérique dans le monde.
Il a aussi assuré que la capture d'Oussama Ben Laden serait considérée comme un objectif prioritaire.
Auteur
Message
jam
Nombre de messages : 1404 Date d'inscription : 02/11/2008
Sujet: Re: Le Monde selon Barack... 17/5/2009, 11:21
Bertrand a écrit:
Citation :
c'est la cigogne qui apporte les enfants
Ce n'est pas le cas ?
ben non voyons les garçons naissent dans des choux et les filles dans des roses c'est connu!
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Manifestations anti-Obama à l''université catholique de l''Indiana 17/5/2009, 11:55
Citation :
A la veille de la visite de Barack Obama à l'Université catholique de Notre Dame, dans l'Indiana, pour la remise des diplômes annuelle, quelques dizaines de personnes ont de nouveau protesté contre sa venue samedi, 19 ont été arrêtées, selon le porte-parole de la police locale.
D'autres manifestations sont prévues dimanche pour protester contre les positions prises par le président américain concernant le droit à l'avortement et la recherche sur les cellules souches embryonnaires.
Barack Obama avait été invité par John Jenkins. Le révérend Hugh Cleary, également le fondateur de cette Congrégation de Notre Dame, une communauté soeur de Sainte-Croix, avait écrit une lettre au président américain le 22 mars, lui demandant de repenser ses positions "en luttant par la prière", en son âme et conscience.
Certains catholiques, dont de nombreux évêques, dénoncent les positions du président américain qui vont selon eux, à l'encontre des enseignements de l'Eglise.
Sujet: Re: Le Monde selon Barack... 17/5/2009, 12:47
jam
Nombre de messages : 1404 Age : 69 Localisation : saint-nectaire land Date d'inscription : 02/11/2008
Sujet: petite rectification 17/5/2009, 21:44
jam a écrit:
Bertrand a écrit:
Citation :
c'est la cigogne qui apporte les enfants
Ce n'est pas le cas ?
ben non voyons les garçons naissent dans des choux et les filles dans des roses c'est connu!
Invité Invité
Sujet: Re: Le Monde selon Barack... 18/5/2009, 08:04
Invité Invité
Sujet: Re: Le Monde selon Barack... 18/5/2009, 08:05
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Ecology: a new revolution ! 19/5/2009, 18:09
Citation :
"Obama veut s'attaquer à la pollution automobile"
Le président américain entend fixer des normes plus strictes en matière d'émissions de gaz carbonique pour les automobiles et la consommation de carburant.
Pour la première fois, ces règles seraient communes à tous les Etats-Unis.
Moins 30% d’émissions de gaz d’échappement dans tous les Etats-Unis.
C’est l’un des objectifs de Barack Obama d’ici 2012, a annoncé mardi la Maison Blanche. Plus précisément, sur la période 2012-2016, l’ambition du président des Etats-Unis serait de parvenir à une consommation d’un gallon (3.78 litres) pour une distance de 35.5 miles ( 56 km) pour tous les véhicules neufs. Actuellement, le parc américain affiche une consommation de 25 miles au galon.
Le plan permettrait ainsi de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 900 millions de tonnes et d'économiser 1,8 milliards de barils de pétrole jusqu'en 2016.
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 356- Comme le temps passe ! 19/5/2009, 18:44
Si mes souvenirs son bons, le premier pays au monde a avoir imposé des normes évolutives (dans le sens de la restriction) de la consommation des voitures ce fut les États-Unis, il y a 32 ans.
Dans le respect de l'homme et du bon sens, ces normes visaient le facteur le plus important, l'économie - la diminution de la pollution en fut un corollaire évident mais pas l'objectif premier.
La disparition du célèbre nuage de pollution au-dessus de Los Angeles date de ces mesures, nullement des campagnes actuelles en l'honneur de l'écologisme militant et sectaire.
(hi hi hi )
Invité Invité
Sujet: 357 - Bravo, Biloulou! 20/5/2009, 04:04
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: La Stratégie des Deux Guerres 22/5/2009, 22:09
Citation :
Lorsqu'il parle de la période particulièrement difficile que l'Amérique traverse actuellement, le président Obama cite toujours les «deux guerres» dans lesquelles elle est engagée.
Ces deux guerres ont beau se ressembler, elles appellent désormais deux réponses stratégiques radicalement différentes. En Irak, il n'est pas question de revenir sur la décision présidentielle d'un retrait complet des forces américaines en deux ans.
Devant les élèves de l'École navale d'Annapolis, le Président Barack Obama a promis qu'il n'enverrait de jeunes Américains à la guerre qu'en cas d'«absolue nécessité», et seulement avec une mission claire, précise et réaliste.
Sur l'Afghanistan, la ligne stratégique est radicalement différente.
Les Américains ont compris que le gouvernement de Kaboul était beaucoup trop faible pour envisager, même à moyen terme, l'hypothèse d'un désengagement militaire. L'Administration Obama a décidé de rester le temps qu'il faudrait en Afghanistan pour parvenir à son objectif d'une défaite totale d'al-Qaida.
Pour obtenir la fin des sanctuaires pakistanais utilisés par al-Qaida et les talibans, l'Administration Obama, suivie par le Congrès, a accru considérablement son aide militaire au gouvernement d'Islamabad.
Le Président se félicite du changement d'attitude de l'armée pakistanaise, tout en étant conscient que le million de réfugiés provoqué par l'attaque sur la vallée de Swat représenterait tôt ou tard une nouvelle menace pour la stabilité de l'«homme malade de l'Asie» qu'est devenu le Pakistan.
Obama sait qu'il s'engage dans une guerre très longue, mais il estime qu'aucune autre option raisonnable ne se présente à l'Amérique.
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 359- Une analyse plus contrasté 24/5/2009, 14:16
Les cent jours de Sa Sainteté Barack Ier (Milliere Guy - mardi 05 mai 2009)
Quel que soit le degré d’adulation extatique de la quasi-totalité des journalistes envers Barack Obama, il existe sur la terre un homme qui adule Barack Obama bien davantage qu’eux tous réunis : c’est Barack Obama lui-même.
S’il était simplement acteur, il serait d’un cabotinage insupportable. Comme c’est un acteur transformé en gourou planétaire, son cabotinage passe pour de la prestance. Et on écarte du regard des foules les images gênantes. Si George Bush avait utilisé un téléprompteur pour chacune de ses prises de parole en public et avait lu ce qu’il disait à la virgule près, on aurait pu dire qu’il n’était pas très intelligent. Mais dès lors qu’il s’agit de Barack, cela signifie simplement qu’il veut être précis.
Si le prompteur s’arrête et qu’Obama s’arrête au même instant, cela signifie qu’il prend son temps pour réfléchir et s’écouter penser. Pendant la campagne électorale, il lui est arrivé d’éternuer, et la foule a applaudi. Il ne s’est pas encore épongé le front avec un mouchoir avant de jeter celui-ci à des adolescentes en transes, mais cela viendra peut-être.
Pour l’heure, Sa Sainteté Barack Ier vient de fêter ses cent jours à la Maison Blanche. Depuis l’épopée napoléonienne, les Cent jours constituent une date symbolique. C’est à croire qu’on oublie que les Cent jours de Napoléon se sont achevés à Waterloo – à moins qu’on ne considère, comme c’est mon cas, que la bataille de Waterloo a été une victoire pour la liberté et une défaite pour un tyran mégalomane.
Qu’importe : cent jours se sont effectivement écoulés depuis que Sa Sainteté s’est installée à la Maison Blanche et, si les idolâtres se pâment, ceux qui gardent une once de lucidité observent d’un œil plus distant ce qui a été enclenché.
Sur un plan intérieur américain, outre la croissance de la dette public et un recours effréné à la planche à billets, qui se termineront par de l’inflation et d’inévitables hausses d’impôts (qui rendront ceux qui siègent à Washington plus riches, mais l’essentiel du peuple américain plus pauvre), on relève des mesures ayant pour objectif de rapprocher les États-Unis des social-démocraties européennes agonisantes : nationalisations hypocrites d’entreprises industrielles, prises de participation dirigistes dans un secteur bancaire qu’Obama et Geithner souhaitent mettre sous tutelle, projet de socialisation de la santé qui, à terme, pourrait permettre aux Américains de connaître les joies du rationnement des soins.
La classification du gaz carbonique comme polluant par l’Agence de protection de l’environnement annonce sans doute des mesures qui feront la joie des adeptes du vélo et le désespoir de ceux qui préfèrent des moyens de déplacement plus efficaces. Je ne me suis pas rendu chez les gauchistes de San Francisco depuis six mois, mais voir Obama accuser les services de renseignement américain d’avoir eu recours à la « torture » a dû les remplir d’aise. Pour ces gens, avoir privé de sommeil des criminels responsables de milliers de morts est scandaleux, et le fait – avéré – que cela ait permis d’éviter des attentats majeurs dans d’autres grandes villes américaines au cours des sept dernières années est sans importance. D’autant plus que Los Angeles était visée et qu’à San Francisco, on déteste Los Angeles…
En Europe, avoir entendu Obama s’excuser auprès de tous les ennemis des États-Unis pour l’« arrogance » américaine passée a été perçu comme le comble du raffinement. Le message a été reçu planétairement et on en voit d’ores et déjà quelques effets : l’Iran redouble d’ardeur dans sa course au nucléaire, les talibans progressent au Pakistan, les attentats reprennent en Irak. Les dirigeants palestiniens attendent le chèque qui leur permettra de préparer de prochains attentats. Les tyrans peuvent fourbir leurs armes, ils n’ont rien à craindre : les électeurs américains ont trouvé pire que Carter.
Il reste à souhaiter que cette sinistre plaisanterie s’achève sans dégâts majeurs. Il reste à penser à tous ceux dont la liberté est menacée ou foulée aux pieds sur terre en cette heure, et qui se sentent bien seuls, à commencer par Roxana Saberi, journaliste américaine abandonnée dans les geôles de l’antisémite Ahmadinejad. Il reste à penser à tous les Américains qui aiment leur pays et souffrent en voyant l’orage qui vient.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Mise à part la libération de Roxana Saberi intervenue depuis et qu'il faut saluer, quelque chose à rectifier dans les propos de Guy Millière ? Non, hélas...
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 360- Du même, mais actualisé 24/5/2009, 14:41
Le pire président de l’histoire des Etats-Unis est à la Maison Blanche (Par Guy Millière, dimanche 24 mai 2009)
Obama est le premier président des Etats-Unis essentiellement et fondamentalement hostile à Israël
Il est très difficile d’être premier ministre d’Israël. Particulièrement après les années où Ehoud Olmert a occupé ce poste et mené une politique erratique qui a laissé des traces. C’est tout spécialement difficile maintenant que Barack Obama est à la Maison Blanche.
J’avais, suivant en cela l’avis de plusieurs commentateurs américains, considéré jusque là que Jimmy Carter avait été le pire président de l’histoire des Etats-Unis. C’était exact jusqu’à une date récente : Obama a, en quatre mois, montré qu’on pouvait faire pire encore que Jimmy Carter.
En ce court laps, Obama a permis au régime des mollahs de réaliser qu’il lui était possible de poursuivre son avancée vers l’arme nucléaire sans le moindre risque ; poussé le gouvernement pakistanais à abandonner une région du pays aux talibans, avant de lui demander de faire machine arrière ; distendu les liens de partenariat avec l’Inde, noués sous George Bush ; montré au Japon que les Etats-Unis n’étaient pas prêts à le défendre face à la menace nord-coréenne ; fait savoir aux dirigeants de Pékin que l’administration américaine ne prêtait plus aucune attention à la situation des droits de l’homme en Chine, et déclaré, à plusieurs reprises, que les Américains avaient, humblement, beaucoup à apprendre de l’islam et du monde musulman.
Je pourrais ajouter à la liste la promotion, en partenariat avec Hugo Chavez, d’un livre marxiste inepte d’Eduardo Galeano sur l’Amérique latine, un ensemble de décisions économiques engageant les Etats-Unis sur la voie d’un socialisme à l’européenne, ou l’invitation, comme oratrice au dîner annuel de la presse, d’une comédienne gauchiste, militante de la cause lesbienne, Wanda Sykes.
Cette dernière a beaucoup fait rire Barack et Michelle en souhaitant, en direct, la mort du commentateur conservateur Rush Limbaugh.
Mais je ne veux pas faire un catalogue exhaustif des facéties dangereuses du nouveau président. En ce qui concerne Israël, Obama procède à des glissements progressifs vers la trahison, et, si des présidents ont, auparavant, eu des attitudes assez nettement anti-israéliennes, Obama est le premier président des Etats-Unis essentiellement et fondamentalement hostile à Israël.
Si l’on prend les propos tenus lors de la brève conférence de presse qui a suivi sa rencontre avec Benyamin Netanyahu, on peut noter, outre le ton général paternaliste utilisé par Obama, et au-delà de l’hypocrisie évidente de ce dernier, plusieurs messages nets, constitutifs d’une « doctrine Obama » en gestation.
Parmi ceux-ci, le refus de fixer des dates limites aux pourparlers avec la République Islamique d’Iran, le refus de dire que l’option militaire reste sur la table (les seules menaces évoquées par Obama sont des sanctions supplémentaires, ce qui a dû faire beaucoup rire Ahmedinejad).
La condamnation des mesures de surveillance étroite et de sanctions mises en œuvre par Israël (accusé de ne laisser « aucun espoir aux Gazaouis ») ; les pressions pour que Netanyahu saisisse l’ « opportunité historique » présente et fasse des « gestes sérieux », non pas vers l’avancée du processus de paix, mais vers « la paix » tout court, donc vers la création rapide d’un Etat palestinien.
Dès lors qu’Obama a fait savoir, de manière redondante, qu’il était favorable au plan de paix arabe proposé par l’Arabie Saoudite, il n’est pas du tout difficile de savoir ce que la « paix » en question signifierait.
Abba Eban avait parlé autrefois des frontières de 1967 comme des « frontières d’Auschwitz » : Obama est favorable aux frontières d’Auschwitz. Les Etats-Unis, par ailleurs, viennent de réintégrer le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies : oui, celui qui vient d’organiser la si remarquable conférence de Durban II à Genève (*).
Ils entendent participer, dans le cadre de l’Onu, comme l’a confirmé récemment Susan Rice, dans la lignée de Rose Goettenmoeller, à un désarmement nucléaire et à une mise en œuvre stricte de la non prolifération, dans le cadre de laquelle Israël se verrait demander des comptes, ce qui rompt avec quarante années d’accords entre Israël et les Etats-Unis sur ce point.
Très significativement, lors de son voyage vers l’Europe et l’Egypte, où il va lire, au Caire, sur son téléprompteur, début juin, un discours que je n’ose imaginer à l’avance, Obama ne passera pas par Israël.
Lors de sa récente visite à Washington, Shimon Peres n’a, contrairement aux usages en vigueur et au minimum protocolaire, pas été invité à donner une conférence de presse en compagnie de son hôte, ce qui n’a pas été du tout une marque d’amitié : lui demandera-t-on passer par la porte de service la prochaine fois ?
Lors des entretiens que Peres a eu avec Obama, Hillary Clinton a, semble-t-il, été invitée à ne pas venir (parce qu’elle serait trop « pro-israélienne », dit-on à Washington : c’est dire ce que sont les positions des autres). Les discours tenus à Peres sur les implantations israéliennes ont été si durs et si blessants, qu’il s’est, lui, le modéré d’entre les modérés, légitimement mis en colère.
Ce qui rassure un peu est que le projet de deux Etats ne peut, au delà des formules verbales, avancer. En dehors des hurluberlus qui ont participé aux « accords de Genève » il y a quelques années, nul ne peut voir sérieusement comment Jérusalem pourrait être divisée : un immeuble pour le Hamas, celui d’à côté pour Israël, bien sûr…
(*) - Juste por détendre l'atmosphère : la présidence a été confiée à la Libye, la vice-présidence à l’Iran, la position de rapporteur à Cuba. Imaginez la déclaration finale lue par Mouammar Kadhafi et Mahmoud Ahmadinejad, avec l’assistance de Raoul Castro : trois humanistes réunis pour parler d’une même voix, ce serait seyant !
Invité Invité
Sujet: Re: Le Monde selon Barack... 24/5/2009, 14:50
361-
Encore et encore des lamentations.......
Biloulou a écrit:
Le pire président de l’histoire des Etats-Unis est à la Maison Blanche (Par Guy Millière, dimanche 24 mai 2009)
Obama est le premier président des Etats-Unis essentiellement et fondamentalement hostile à Israël
Il est très difficile d’être premier ministre d’Israël. Particulièrement après les années où Ehoud Olmert a occupé ce poste et mené une politique erratique qui a laissé des traces. C’est tout spécialement difficile maintenant que Barack Obama est à la Maison Blanche.
J’avais, suivant en cela l’avis de plusieurs commentateurs américains, considéré jusque là que Jimmy Carter avait été le pire président de l’histoire des Etats-Unis. C’était exact jusqu’à une date récente : Obama a, en quatre mois, montré qu’on pouvait faire pire encore que Jimmy Carter.
En ce court laps, Obama a permis au régime des mollahs de réaliser qu’il lui était possible de poursuivre son avancée vers l’arme nucléaire sans le moindre risque ; poussé le gouvernement pakistanais à abandonner une région du pays aux talibans, avant de lui demander de faire machine arrière ; distendu les liens de partenariat avec l’Inde, noués sous George Bush ; montré au Japon que les Etats-Unis n’étaient pas prêts à le défendre face à la menace nord-coréenne ; fait savoir aux dirigeants de Pékin que l’administration américaine ne prêtait plus aucune attention à la situation des droits de l’homme en Chine, et déclaré, à plusieurs reprises, que les Américains avaient, humblement, beaucoup à apprendre de l’islam et du monde musulman.
Je pourrais ajouter à la liste la promotion, en partenariat avec Hugo Chavez, d’un livre marxiste inepte d’Eduardo Galeano sur l’Amérique latine, un ensemble de décisions économiques engageant les Etats-Unis sur la voie d’un socialisme à l’européenne, ou l’invitation, comme oratrice au dîner annuel de la presse, d’une comédienne gauchiste, militante de la cause lesbienne, Wanda Sykes.
Cette dernière a beaucoup fait rire Barack et Michelle en souhaitant, en direct, la mort du commentateur conservateur Rush Limbaugh.
Mais je ne veux pas faire un catalogue exhaustif des facéties dangereuses du nouveau président. En ce qui concerne Israël, Obama procède à des glissements progressifs vers la trahison, et, si des présidents ont, auparavant, eu des attitudes assez nettement anti-israéliennes, Obama est le premier président des Etats-Unis essentiellement et fondamentalement hostile à Israël.
Si l’on prend les propos tenus lors de la brève conférence de presse qui a suivi sa rencontre avec Benyamin Netanyahu, on peut noter, outre le ton général paternaliste utilisé par Obama, et au-delà de l’hypocrisie évidente de ce dernier, plusieurs messages nets, constitutifs d’une « doctrine Obama » en gestation.
Parmi ceux-ci, le refus de fixer des dates limites aux pourparlers avec la République Islamique d’Iran, le refus de dire que l’option militaire reste sur la table (les seules menaces évoquées par Obama sont des sanctions supplémentaires, ce qui a dû faire beaucoup rire Ahmedinejad).
La condamnation des mesures de surveillance étroite et de sanctions mises en œuvre par Israël (accusé de ne laisser « aucun espoir aux Gazaouis ») ; les pressions pour que Netanyahu saisisse l’ « opportunité historique » présente et fasse des « gestes sérieux », non pas vers l’avancée du processus de paix, mais vers « la paix » tout court, donc vers la création rapide d’un Etat palestinien.
Dès lors qu’Obama a fait savoir, de manière redondante, qu’il était favorable au plan de paix arabe proposé par l’Arabie Saoudite, il n’est pas du tout difficile de savoir ce que la « paix » en question signifierait.
Abba Eban avait parlé autrefois des frontières de 1967 comme des « frontières d’Auschwitz » : Obama est favorable aux frontières d’Auschwitz. Les Etats-Unis, par ailleurs, viennent de réintégrer le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies : oui, celui qui vient d’organiser la si remarquable conférence de Durban II à Genève (*).
Ils entendent participer, dans le cadre de l’Onu, comme l’a confirmé récemment Susan Rice, dans la lignée de Rose Goettenmoeller, à un désarmement nucléaire et à une mise en œuvre stricte de la non prolifération, dans le cadre de laquelle Israël se verrait demander des comptes, ce qui rompt avec quarante années d’accords entre Israël et les Etats-Unis sur ce point.
Très significativement, lors de son voyage vers l’Europe et l’Egypte, où il va lire, au Caire, sur son téléprompteur, début juin, un discours que je n’ose imaginer à l’avance, Obama ne passera pas par Israël.
Lors de sa récente visite à Washington, Shimon Peres n’a, contrairement aux usages en vigueur et au minimum protocolaire, pas été invité à donner une conférence de presse en compagnie de son hôte, ce qui n’a pas été du tout une marque d’amitié : lui demandera-t-on passer par la porte de service la prochaine fois ?
Lors des entretiens que Peres a eu avec Obama, Hillary Clinton a, semble-t-il, été invitée à ne pas venir (parce qu’elle serait trop « pro-israélienne », dit-on à Washington : c’est dire ce que sont les positions des autres). Les discours tenus à Peres sur les implantations israéliennes ont été si durs et si blessants, qu’il s’est, lui, le modéré d’entre les modérés, légitimement mis en colère.
Ce qui rassure un peu est que le projet de deux Etats ne peut, au delà des formules verbales, avancer. En dehors des hurluberlus qui ont participé aux « accords de Genève » il y a quelques années, nul ne peut voir sérieusement comment Jérusalem pourrait être divisée : un immeuble pour le Hamas, celui d’à côté pour Israël, bien sûr…
(*) - Juste por détendre l'atmosphère : la présidence a été confiée à la Libye, la vice-présidence à l’Iran, la position de rapporteur à Cuba. Imaginez la déclaration finale lue par Mouammar Kadhafi et Mahmoud Ahmadinejad, avec l’assistance de Raoul Castro : trois humanistes réunis pour parler d’une même voix, ce serait seyant !
jam
Nombre de messages : 1404 Age : 69 Localisation : saint-nectaire land Date d'inscription : 02/11/2008
Sujet: Re: Le Monde selon Barack... 24/5/2009, 17:33
guy millière est grand et biloulou est son prophète
juste, tu n'est pas obligé de le croire mais tout ce que millière reproche à obama a été mis en place par son prédécesseur et s'il existe un changement de politique ... c'est pas obligatoirement moins bon
je trouve tout de même un peu fort de reprocher à obama de vouloir changer des choses dans la mesure où la politique de bush a mené à des graves attentats sur le territoire américain, deux guerres, une crise économique, une crise financière résultant en un pays avec une image de marque désastreuse, considéré pour beaucoup comme la cause première de tous les malheurs du monde (que ça soit vrai ou faux par ailleurs)
et si on reproche la politique obama vis à vis d'israel, sous le "soutient" de bush il y a eu aussi deux guerres une contre le liban (pour libérer deux otages), plus ou moins perdue (les otages sont pas libres) avec un maximum de victimes civiles et une destruction d'infrastructures civiles et une contre le hamas (pour venger une quarantaine de tués) plus ou moins gagnée avec elle aussi un maximum de victimes civiles et d'infrastructures détruites résultant aussi par des conséquences négatives sur l'image de marque du pays
sans parler que toute cette politique anti islamique (ou islamiste) a pour conséquence de favoriser le développement de jihadistes lesquels ne sont pas difficiles à con-vaincre vu la quantité d'arguments que bush a mis à la disposition des ayatolas en herbe
et pour ce qui est de la corée du nord, je me permet de me marrer, vu comment bush s'est "écrasé" lamentablement devant les prétentions de ce pays, le laissant faire exactement ce qu'il veut sans jamais rien proposer contre
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 363- ? 24/5/2009, 19:02
Jam, tu vas faire gonfler le cou de Guy Millière, mais bon, tu dois savoir ce que tu fais...
Pour le reste, je pense que tu te bases sur un scénario que Lawrence a imaginé en vitesse cette nuit pour un film de fiction à la gloire de l'Amérique. Une véritable prouesse.
Enfin, du moins à en juger par les attentats, guerres et autres malheurs économiques que tu vois provoqués par l'Administration Bush.
Quant à la riposte contre le Hezbollah au Liban qui a détruit quelques 70 % de leur capacité de nuire et contre le Hezbollah Junior qu'est le Hamas, qui a éliminé près de 90% de sa puissance de destruction, je devine ta pensée, qui est aussi la mienne : Israël n'aurait pas dû s'arrêter sur un aussi bon chemin. Mais bon, il y des détails et des éléments invisibles de décision que nous ne connaissons pas...
Du moins moi.
(Tu as gros sur le coeur contre la Corée du Nord ? Tu voudrais que les États-Unis lui déclarent la guerre ? Et à la Chine aussi, tant qu'on y est ? )
jam
Nombre de messages : 1404 Age : 69 Localisation : saint-nectaire land Date d'inscription : 02/11/2008
Sujet: Re: Le Monde selon Barack... 24/5/2009, 23:56
Biloulou a écrit:
Enfin, du moins à en juger par les attentats, guerres et autres malheurs économiques que tu vois provoqués par l'Administration Bush.
j'ai pas dit "par" je dis que c'est "sous" cette administration que ça s'est produit et le "simplisme" pourrait conduire à croire qu'elle en est responsable cela dit, s'il s'agit d'une administration irresponsable, dans ce cas, on peut effectivement envisager le doute sur l'emploi du mot "par"
Citation :
Quant à la riposte contre le Hezbollah au Liban qui a détruit quelques 70 % de leur capacité de nuire et contre le Hezbollah Junior qu'est le Hamas, qui a éliminé près de 90% de sa puissance de destruction, je devine ta pensée, qui est aussi la mienne : Israël n'aurait pas dû s'arrêter sur un aussi bon chemin. Mais bon, il y des détails et des éléments invisibles de décision que nous ne connaissons pas...
Du moins moi.
je sais pas trop comment expliquer simplement (on y revient) à supposer que ça soit vrai (cette histoire de 70%) et à supposer qu'on ait cherché à détruire ces partis l'histoire du monde montre qu'une guerre ne se gagne que de 2 manières possibles: extermination ou compromission comme il n'y a eu ni l'un ni l'autre, on peut donc en déduire qu'elle est effectivement perdue et que les 30% restant deviennent donc les actuels 100% et n'ont qu'un objectif possible: prospérer
pour imager, c'est comme une maladie, on ne la guérit pas à 70%, ça n'existe pas 70% par ailleurs, les partis politiques ou religieux ne sont pas des êtres vivants, on ne peut pas les tuer les membres se reproduisent par contagion et comme on ne peut pas éliminer la "souche", le combat est perdu d'avance (ce que je répète régulièrement sur ce forum) la guerre contre "le" terrorisme est une aberration intellectuelle (comme toutes les guerres d'ailleurs mais c'est un autre débat)
étant donné que dans le cas d'un conflit il y a une alternative aux 100% (l'extermination) qui est la compromission il faut donc négocier et il est inutile de faire des guerres et de passer pour un état criminel aux yeux d'une partie de l'opinion puisque ça ne fait qu'aggraver la situation (dans la mesure où ça favorise le recrutement d'ennemis)
(c'est le problème que la "juste cause" est un point de vue relatif)
Citation :
(Tu as gros sur le coeur contre la Corée du Nord ? Tu voudrais que les États-Unis lui déclarent la guerre ? Et à la Chine aussi, tant qu'on y est ? )
non, simplement je me marre actuellement "on" se polarise sur l'iran qui fait même pas le millième de ce que fait la corée du nord et on veut donner des leçons mais en fait, je sais bien que l'explication est simple on peut se permettre de faire la grande gueule quand on est 10 ou 20 fois plus gros que l'autre
cela dit, sur l'iran toute cette campagne est totalement bidon comme je le disais dans d'autres fils, si l'iran veut une tête nucléaire il passe une petite annonce et s'il a l'argent il peut en avoir une rapidement suffit juste qu'une porte reste ouverte pendant qu'on regarde pas (négociable), n'importe où dans un dépot quelconque de l'ex urss (à prix imbattable)
jam,
Dernière édition par jam le 24/5/2009, 23:58, édité 1 fois (Raison : j'ai pas encore les citations mutiples au point)
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 365- 25/5/2009, 07:53
jam en 364 a écrit:
Biloulou a écrit:
Enfin, du moins à en juger par les attentats, guerres et autres malheurs économiques que tu vois provoqués par l'Administration Bush.
j'ai pas dit "par" je dis que c'est "sous" cette administration que ça s'est produit et le "simplisme" pourrait conduire à croire qu'elle en est responsable cela dit, s'il s'agit d'une administration irresponsable, dans ce cas, on peut effectivement envisager le doute sur l'emploi du mot "par"
Bonjour Jam !
Donc, si ton hypothèse de "administration irresponsable" se vérifie, nous revenons à "par", qui est l'hypothèse de départ, et la boucle est bouclée
jam a écrit:
Biloulou a écrit:
Quant à la riposte contre le Hezbollah au Liban qui a détruit quelques 70 % de leur capacité de nuire et contre le Hezbollah Junior qu'est le Hamas, qui a éliminé près de 90% de sa puissance de destruction, je devine ta pensée, qui est aussi la mienne : Israël n'aurait pas dû s'arrêter sur un aussi bon chemin. Mais bon, il y des détails et des éléments invisibles de décision que nous ne connaissons pas...
Du moins moi.
je sais pas trop comment expliquer simplement (on y revient) à supposer que ça soit vrai (cette histoire de 70%) et à supposer qu'on ait cherché à détruire ces partis l'histoire du monde montre qu'une guerre ne se gagne que de 2 manières possibles: extermination ou compromission comme il n'y a eu ni l'un ni l'autre, on peut donc en déduire qu'elle est effectivement perdue et que les 30% restant deviennent donc les actuels 100% et n'ont qu'un objectif possible: prospérer
pour imager, c'est comme une maladie, on ne la guérit pas à 70%, ça n'existe pas 70% par ailleurs, les partis politiques ou religieux ne sont pas des êtres vivants, on ne peut pas les tuer les membres se reproduisent par contagion et comme on ne peut pas éliminer la "souche", le combat est perdu d'avance (ce que je répète régulièrement sur ce forum) la guerre contre "le" terrorisme est une aberration intellectuelle (comme toutes les guerres d'ailleurs mais c'est un autre débat)
étant donné que dans le cas d'un conflit il y a une alternative aux 100% (l'extermination) qui est la compromission il faut donc négocier et il est inutile de faire des guerres et de passer pour un état criminel aux yeux d'une partie de l'opinion puisque ça ne fait qu'aggraver la situation (dans la mesure où ça favorise le recrutement d'ennemis)
(c'est le problème que la "juste cause" est un point de vue relatif)
Dans la mesure où une guerre doit être menée pour être gagnée le plus rapidement possible et totalement, sans la :moindre discussion, condition nécéssaire, selon moi, pour qu'une guerre ait un minimum de moralité, ces deux guerres ont été mal menées. Mais... Mais, et je reprends mes propos plus haut, la situation internationale et la condition d'Israël ne lui auraient pas permis de faire main basse sur Gaza et le Liban, donc les objectifs étaient forcément limités, même si nous en connaissons pas la totalité des tenants et aboutissants de ces conflits.
Et puisque ces objectifs étaient, à ma connaissance, une diminution drastique du potentiel de nuisance du Hezbollah et du Hamas, et que les attaques du Hezbollah ont cessé ainsi que ceux du Hamas, exception faite de quelques "exploits" épars de terroristes nostalgiques isolés, il est légitime de conclure qu'effectivement, les objectifs de ces guerres bancales et incomplètes ont été atteints.[/quote]
jam a écrit:
Biloilou a écrit:
(Tu as gros sur le coeur contre la Corée du Nord ? Tu voudrais que les États-Unis lui déclarent la guerre ? Et à la Chine aussi, tant qu'on y est ? )
non, simplement je me marre actuellement "on" se polarise sur l'iran qui fait même pas le millième de ce que fait la corée du nord et on veut donner des leçons mais en fait, je sais bien que l'explication est simple on peut se permettre de faire la grande gueule quand on est 10 ou 20 fois plus gros que l'autre
cela dit, sur l'iran toute cette campagne est totalement bidon comme je le disais dans d'autres fils, si l'iran veut une tête nucléaire il passe une petite annonce et s'il a l'argent il peut en avoir une rapidement suffit juste qu'une porte reste ouverte pendant qu'on regarde pas (négociable), n'importe où dans un dépot quelconque de l'ex urss (à prix imbattable)
jam,
Oui, Jam, mais tu oublies un détail fondamental (comme tous les détails, quoi que la presse et une certaine justice en pensent) : l'Iran a signé le traité de non-prolifération du nucléaire militaire, la Corée du Nord non.
Ce qui a permis à l'Iran d'obtenir notamment de l'aide technologique au nucléaire civil qu'il a détourné vers le militaire en foulant aux pieds le droit international. C'est là la source du contentieux actuel et de ton envie de te marrer.
Mais cela est aussi un détail.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Dans un entretien accordé au Washington Post, Timothy Geithner défend Barack Obama suite aux attaques du parti républicain l'accusant de mener une politique socialiste.
Socialisme reste un gros mot aux Etats-Unis.
Considérer que Barack Obama mène une politique socialiste « est une accusation ridicule » explique le secrétaire d'Etat américain au Trésor Timothy Geithner au Washington Post.
Dans cet entretien à paraître mardi, mais dont des extraits sont déjà disponibles sur le site internet du journal, l'homme politique fait de son mieux pour repousser toute accusation d'interventionnisme à outrance. Pour le secrétaire au Trésor, l'intervention de l'Etat dans l'économie du pays est « la voie nécessaire pour aider à réduire le risque de plus gros dégâts pour les affaires et pour la structure de base de l'économie américaine» mais n'est mise en place qu'avec «une extrême réticence ».
Dans un pays encore marqué par la chasse aux sorcières des années 60, il ne fait pas bon être étiqueté « socialiste ».
Présentant les mesures responsables du grincement de dents du parti républicain comme « uniquement temporaire » et visant exclusivement à « nous sortir de ce désordre », Timothy Geithner souhaite rendre«dès que possible» leur indépendance aux entreprises dans lesquelles le gouvernement américain avait pris une participation. Il a par ailleurs précisé que le programme de partenariat public/privé serait probablement mis en place d'ici la fin juillet.
Visant à solliciter les fonds d'investisseurs privés pour racheter certains actifs douteux, cette initiative devrait permettre au gouvernement américain de prendre encore un peu plus de distance avec le secteur économique privé.
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Barack Obama salue le courage du Président Sarkozy 2/6/2009, 21:19
Citation :
"J'ai une excellente relation avec le président Sarkozy" (Obama)
C'est ce qu'a déclaré le président américain Barack Obama dans un entretien accordé à Canal+ et i>télé, diffusé mardi. "Je garde un excellent souvenir de notre dernière rencontre, à Strasbourg", a-t-il encore précisé.
"Je suis persuadé que nous aurons des entretiens bilatéraux extrêmement productifs lors de cette prochaine rencontre -la France est, après tout, l'un des pays les plus importants de la planète; sa parole est décisive, elle contribue à définir la façon d'aborder les problèmes les plus divers à l'échelle mondiale, du réchauffement climatique à la récession économique; et le président Sarkozy a fait preuve de grand courage dans certaines des décisions qu'il a été amené à prendre", a affirmé le chef d'Etat américain.
Nicolas Sarkozy "a su rester très ferme quant à la nécessité de faire face au problème en Afghanistan; il nous a appuyés dans notre ouverture diplomatique directe mais sans concession envers l'Iran. (...) Du reste, les Américains aiment tout ce qui est français", a-t-il poursuivi.
Et d'ajouter qu'il aime beaucoup "la cuisine, Paris, le sud de la France, la Provence, le vin", se rappelant avoir "voyagé dans le sud de la France" lorsqu'il était étudiant.
"Il faut que j'y retourne", a t-il poursuivi.
"Hélas, mon français est déplorable", a reconnu M. Obama. "J'ai fait du français au lycée, mais j'ai tout oublié. Mais je crois que Michelle parle un peu le français". La première dame des Etats-Unis sera présente en Normandie, a-t-il confirmé, précisant qu'elle "passera ensuite quelques jours à Paris".
Sujet: Re: Le Monde selon Barack... 2/6/2009, 21:28
Citation :
"J'ai fait du français au lycée, mais j'ai tout oublié.
Ne t'inquiète pas Barack ... Sarko a aussi beaucoup oublié dans ce domaine et s'agissant de l'anglais, il le parle comme une vache texane ...
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Un Républicain nommé à la tête de l'Armée de Terre 2/6/2009, 22:09
Citation :
L'ouverture se pratique aussi outre-Atlantique.
C'est désormais un parlementaire républicain, John McHugh, qui est nommé par le Président Obama au poste de secrétaire d'Etat à l'Armée de Terre.
Il rejoindra ainsi le secrétaire d'Etat à la Défense Robert Gates, (un autre républicain), au Pentagone.
Le Président américain a déclaré que John McHugh allait se consacrer à "maintenir l'armée américaine comme la mieux entraînée, la mieux équipée, la meilleure armée terrestre que le monde ait jamais connu".
McHugh, parlementaire depuis 1993, représentant New York, est le républicain le plus important de la commission de la Défense à la Chambre des représentants. "L'armée de terre a toujours eu une place spéciale dans mon cœur", a-t-il dit.
Sujet: Re: Le Monde selon Barack... 2/6/2009, 22:12
Citation :
C'est désormais un parlementaire républicain, John McHugh, qui est nommé par le Président Obama au poste de secrétaire d'Etat à l'Armée de Terre.
Il rejoindra ainsi le secrétaire d'Etat à la Défense Robert Gates, (un autre républicain), au Pentagone.
Mieux vaut laisser cela à des pro ... ... Ce ne sont pas des jobs de pédé ... !
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Enjoy your sex in the Army ! 2/6/2009, 23:02
Bertrand a écrit:
Mieux vaut laisser cela à des pro ... ... Ce ne sont pas des jobs de pédé ... !
Ca, c'est moins sur...
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: La Liberté religieuse, c'est ce qui permet de vivre ensemble 4/6/2009, 22:52
Citation :
"La liberté de religion est cruciale pour permettre aux gens de vivre ensemble", a estimé le président américain Barack Obama dans son discours à l'Université du Caire.
"Les gens dans tous les pays devraient être libres de choisir et de vivre leur foi", a-t-il plaidé.
"Parmi certains musulmans, il y a une tendance à mesurer sa foi à l'aune du rejet de la foi des autres", a observé le président américain.
Et de s'inquiéter de la situation des coptes en Egypte, des maronites au Liban ou encore des tensions entre chiites et sunnites, notamment.
Mais sur cette planète, peu sont capables de faire preuve de bon sens.
La religion, cela devrait être personnel. Quelque chose d'intime. Et non plus une question identitaire.
Dans le ciel, que chacun voit ce qu'il a envie d'y voir. Si certains y perçoit la présence du divin quelconque comme d'autres n'y verront que des nuages, il ne devrait pas avoir de problème à cela.
Apprenons tous à nous respecter sans nous haïr.
Qui peut prétendre affirmer détenir la vérité, finalement ?
The answer, my friend, is blowin' in the wind, The answer is blowin' in the wind...
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: 373 - Co(o)ptons les musulmans d'Egypte et retirons les maronites du feu 5/6/2009, 01:04
Citation :
[Qui peut prétendre affirmer détenir la vérité, finalement ?
A bien observer cette conjecture, il se pourrait bien que sa formulation soit la Vérité...
Invité Invité
Sujet: Re: Le Monde selon Barack... 5/6/2009, 01:24
374-
Obama tend la main aux musulmans, plus ou moins séduits.
Barack Obama a lancé du Caire son discours très attendu en faveur d'un "nouveau départ" entre l'Amérique et le monde musulman, lequel a été plus ou moins convaincu par ses propos empreints de bonne volonté mais assez généraux et sans grande surprise.
L'objectif affiché du nouveau président américain, qui avait peaufiné son intervention la veille à Ryad avec le roi Abdallah d'Arabie, était de resserrer les liens avec une communauté de plus d'un milliard d'individus que l'aventure irakienne, l'enlisement afghan et l'antagonisme avec l'Iran hérités de la présidence de George Bush ont braqués contre son pays.
"Je suis venu ici pour rechercher un nouveau départ entre les Etats-Unis et les musulmans du monde entier, fondé sur l'intérêt commun et le respect mutuel. L'Amérique et l'islam ne doivent pas s'exclure. Le cycle du soupçon et de la discorde doit prendre fin", a-t-il dit dans son allocution d'environ une heure à l'université du Caire.
Pour brouiller visiblement ce message très attendu de bonne volonté, la mouvance djihadiste sunnite d'Al Qaïda a diffusé simultanément sur internet un message d'Oussama ben Laden appelant les musulmans à une longue croisade contre "les infidèles du monde entier et leurs agents".
"Si un musulman devient l'allié des infidèles et soutient ceux-ci contre les musulmans, il perd sa foi et devient un apostat infidèle", y affirme à propos du Pakistan Ben Laden, dont le bras droit égyptien Aymane al Zaouahri avait qualifié l'avant-veille Obama de "criminel.
"UN PAS IMPORTANT"
Dans le camp musulman adverse chiite, l'ayatollah Ali Khamenei avait également anticipé dans la matinée les gestes d'ouverture du nouveau chef de la Maison blanche en rappelant que les Etats-Unis font l'objet d'une "haine profonde" au Moyen-Orient, que quelques "slogans" ne sauraient effacer. "Il faut des actes", a-t-il ajouté.
Barack Obama n'a pas annoncé de nouvelle initiative pour régler le conflit entre les Palestiniens et Israël, que le guide de la révolution islamique a qualifié de "tumeur cancéreuse au coeur" du monde musulman et que le président iranien sortant Mahmoud Ahmadinejad avait qualifié la veille de "plus grand régime criminel de l'histoire de l'humanité".
Evoquant la situation en Cisjordanie, Barack Obama a réaffirmé avec vigueur son opposition aux colonies juives et son engagement en faveur de la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël, tout en demandant à tout les Palestiniens, donc au Hamas, de renoncer à la violence et de reconnaître le droit à l'existence de l'Etat juif.
La solution à deux Etats, que le nouveau Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, répugne à reprendre à son compte, tout comme il refuse de geler la colonisation, "est dans l'intérêt d'Israël, dans l'intérêt de la Palestine, dans l'intérêt de l'Amérique, dans l'intérêt du monde entier", a dit Barack Obama
"C'est pourquoi je compte poursuivre personnellement cet objectif, avec toute la patience que cette tâche exige", un engagement qui a été salué par le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, Nabil Abou Rdaïnah. "Le discours du président Obama est un bon début et un pas important vers une nouvelle politique américaine."
"LAISSER L'IRAK AUX IRAKIENS"
Israël a publié un communiqué disant partager "l'espoir d'Obama de voir les efforts américains ouvrir une ère nouvelle qui mette fin au conflit et conduise à une reconnaissance arabe d'Israël en tant que nation du peuple juif vivant en paix au Proche-Orient", dit un communiqué officiel.
"Israël est déterminé à faire la paix et fera tout pour élargir le cercle de la paix tout en préservant ses intérêts nationaux, au premier rang desquels figure la sécurité", a toutefois ajouté le gouvernement Netanyahu, dominé par la droite et en froid avec la nouvelle administration américaine.
Pour ce qui est de l'Irak et de l'Afghanistan, a dit le chef de la Maison blanche, l'objectif n'est pas d'y maintenir indéfiniment des troupes américaines. Il a notamment promis de "laisser l'Irak aux Irakiens".
"Le gouvernement irakien est satisfait que le président s'engage sans équivoque à respecter ses engagements envers l'Irak", a dit son porte-parole, Ali Al Dabbagh, parlant de "discours historique et important (qui) illustre l'approche positive de la nouvelle administration et marque un nouveau départ".
Sur l'Iran, le président américain a estimé qu'une course aux armements nucléaires au Proche-Orient entraînerait la région sur "une voie extrêmement dangereuse", tout en reconnaissant le droit de Téhéran à se doter du nucléaire civil "s'il assume ses responsabilités dans le cadre du traité de non-prolifération nucléaire".
"TRES INSPIRE"
Sur la question des droits de l'homme et de la démocratie dans le monde arabe, que de nombreux militants arabes voulaient voir abordée dans ce discours prononcé dans un pays arabe où la question est particulièrement sensible, Barack Obama ne s'est guère étendu.
"Il aurait dû parler haut et fort sur la démocratie et les principes universels des droits de l'homme", a déploré à Damas l'avocat syrien Mohannad al Hassani. Au Liban, un des chefs du Hezbollah, Hassan Fadlallah, a estimé au contraire que les musulmans n'avaient "pas besoin de leçon de morale et de sermon politique.
"Le monde musulman a besoin d'un changement fondamental de la politique américaine, à commencer par l'arrêt complet du soutien à l'agression israélienne dans la région, le retrait américain d'Irak et d'Afghanistan et la fin de son ingérence dans les affaires des pays musulmans", a dit le cheikh Fadlallah."
Mais l'analyste égyptien Khalil al Anani a conclu : "Ce discours était très inspiré et beaucoup de gens l'auront bien accueilli, car Obama s'est efforcé d'être neutre, honnête et objectif". Reuters.