Le Monde selon Barack...

Rappel du premier message :




Avec le sénateur de l'Arizona, le Président Obama a déclaré qu'il trouvera ensemble les bonnes solutions pour "réparer le pays". Il a ajouté qu'il comptait remercier son ancien adversaire pour le "remarquable service" qu'il a déjà rendu. Alors qu'on lui demandait s'il comptait aider la future administration, John McCain a répondu: "évidemment".

Puis, Obama a énoncé les principales mesures qu'il comptait prendre dès sa prise de fonctions qui aura lieu le 20 janvier prochain.

D'abord, il compte bien respecter et poursuivre le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars en faveur des banques américaines.

Pour lui, la priorité c'est de mieux réguler le système financier mais sans étouffer "l'esprit d'entreprise et de prise de risques du capitalisme américain", seulement pour "rétablir un certain équilibre".

Il a également appelé à ne pas redouter l'aggravation du déficit public en ces temps de crise économique. "Nous ne devons pas nous inquiéter pour le déficit l'an prochain ou même l'année d'après. (...) Le plus important est d'éviter une récession plus grave."

La seconde priorité du Président Obama sera de tout faire pour aider les propriétaires en difficulté qui risquent de voir leur logement saisi. Ainsi, il mettra sur pied des négociations avec les banques et les emprunteurs pour que les gens puissent rester chez eux.

Concernant les questions de sécurité, Obama a assuré que dès sa prise de fonctions, il œuvrerait avec ses conseillers et l'armée à la réduction du contingent américain en Irak, à l'augmentation des troupes en Afghanistan et à "éradiquer al-Qaïda une fois pour toute".

Enfin, il a promis qu'il fermerait définitivement la prison de Guantanamo, à Cuba et qu'il restaurerait la stature morale de l'Amérique dans le monde.

Il a aussi assuré que la capture d'Oussama Ben Laden serait considérée comme un objectif prioritaire.

Guantanamo : la fermeture du centre de détention sera sans doute retardée



LE MONDE | 29.09.09 | 14h56 • Mis à jour le 29.09.09 | 15h10 Washington Correspondante



A quatre mois de l'échéance, il semble qu'une douloureuse révision soit en cours à la Maison Blanche : Guantanamo ne sera pas fermée dans les délais. "Cela va être difficile", a reconnu, dimanche 27 septembre, le ministre de la défense, Robert Gates. Le 22 janvier, le président Barack Obama avait signé un décret prévoyant la fermeture de la prison dans les douze mois. Interrogé en juin, son porte-parole, Robert Gibbs, affirmait encore que la date serait "absolument" respectée. Lundi, il était moins affirmatif. "Nous ne nous focalisons pas sur le fait de savoir si le délai sera ou non respecté un jour précis, a-t-il dit. Nous nous focalisons sur la fermeture et le moyen de faire le plus de progrès possible d'ici au 22 janvier."

Huit mois après l'entrée en fonctions de M. Obama, 223 détenus sont toujours à Guantanamo, soit 18 de moins seulement qu'en janvier. Les questions de base n'ont pas été résolues, ni sur la juridiction qui pourrait s'appliquer ni sur le sort de ceux qui ne peuvent être jugés ni libérés. Les commissions (tribunaux) militaires ont été suspendues pour la troisième fois.
Les débats semblent animés dans l'administration, à en juger par le nombre de fuites et de démentis. Vendredi, le Washington Post affirmait que Greg Craig, le chef des services juridiques de la Maison Blanche, avait été déchargé du dossier. Son erreur ? Avoir imposé le délai d'un an pour la fermeture. Aussitôt, M. Gates a affiché sa solidarité, affirmant que lui aussi avait été favorable à une date butoir, seul moyen de "remuer la bureaucratie" de Washington. Et M. Gibbs a fait savoir lundi que M. Craig était dans le bureau Ovale le matin même pour parler de Guantanamo.
Véritable guérilla
L'épisode est venu s'ajouter à une série de tergiversations. Le 21 mai, M. Obama annonçait qu'il étudiait la possibilité d'institutionnaliser la détention préventive, autrement dit l'internement sans jugement. La semaine dernière, le ministère de la justice a assuré que le projet était abandonné. Non que l'administration renonce à cette forme de détention, sans précédent dans le droit américain. Mais elle estime que l'autorisation de recours à la force votée par le Congrès en 2001 lui donne le droit d'enfermer préventivement les suspects.
Pour Sarah Mendelson, du Center for Strategic and International Studies (CSIS), l'administration a perdu du temps. "Dans notre rapport, "Closing Guantanamo", nous avions dit qu'il faudrait douze mois. Mais douze mois de travail intensif, explique-t-elle. Là, il y a eu un début sur les chapeaux de roue, mais plus beaucoup d'action après." Le président a préféré ne pas retenir la solution d'une commission bipartite, ce qui aurait pourtant eu l'avantage d'associer les républicains. "Il n'aimait pas le mot "commission", qui laisse la porte ouverte à une enquête sur les erreurs du passé", dit M^me Mendelson.
La Maison Blanche est aussi en butte à une véritable guérilla de la part du Congrès. Les deux sénateurs républicains du Kansas ont entrepris de bloquer les nominations de hauts fonctionnaires tant qu'ils n'auraient pas la garantie que les "terroristes" ne seront pas envoyés au pénitencier fédéral de Fort Leavenworth. A l'approche du vote du budget, républicains et démocrates ont multiplié les amendements visant à interdire l'accueil de détenus sur leurs terres.Corine Lesnes

l'après GUANTANAMO -
Après Guantanamo
Un reportage de Hugo Plagnard et Saïd Bakhtaoui

http://envoye-special.france2.fr/index-fr.php?page=reportage-bonus&id_article=1706

à la 18è minutes vous verrez les prisonniers "victimes de Guantanamo " arriver à Riyad et reçus en grandes pompes, accueil 5 étoiles !


et puis à la 35è minutes 10 vous entendrez "le tueur" ancien chef des gardes du corps d'Oussama Ben Laden

il dit que lorsqu'il a été arrêté par les américains, ceux ci lui ont demandé ce qu'il voulait pour son fils qui avait alors 2 ans, il a répondu :
"le jour de ses 18 ans je le mets dans une voiture et je le jette sur la maison blanche"

au moins le programme de dialogue qu'il a suivi a servi à quelque chose !

Citation :

La réforme de l'assurance-maladie en débat au Sénat



Le Sénat américain devait s'attaquer mardi au point le plus controversé de la réforme du système de santé voulue par le président américain Barack Obama: la création d'une assurance-maladie publique, à laquelle les républicains sont farouchement opposés.

L'instauration d'un tel régime public constitue une priorité pour les démocrates progressistes, mais les républicains y sont hostiles, et les démocrates centristes estiment que la mesure ne pourra jamais obtenir l'aval du Sénat.

Les Etats-Unis sont le seul pays développé au monde à ne pas s'être doté d'un système de santé public global, laissant ainsi quelque 50 millions d'Américains sans aucune couverture maladie. Le gouvernement américain fournit une assurance-santé publique uniquement aux familles pauvres via le programme Medicaid et aux personnes âgées via le Medicare. Mais la plupart des Américains se tournent vers des assureurs privés, habituellement par l'intermédiaire des employeurs, pour être couverts.

Le débat de mardi au Sénat devait voir les démocrates s'entre-déchirer entre les tenants de l'aile gauche du parti et les centristes. Si l'option publique ne devrait pas obtenir une majorité au sein de la commission des finances, ses partisans expliquent que la séance devrait au moins permettre de connaître les positions de chacun.

Deux groupes progressistes ont décidé de lancer une publicité percutante à la télévision et sur Internet montrant un jeune père du Montana. Face à la caméra, Bing Perrine, 26 ans, qui a besoin d'une opération du coeur, et est sans assurance santé et lourdement endetté, lance à l'intention de Max Baucus: "De quel côté êtes-vous?"

La publicité est parrainée par les groupes Démocratie pour l'Amérique et le Comité de campagne pour le changement progressiste, qui jugent Baucus trop proche des lobbies des assureurs et de la santé opposés à l'option publique.

http://fr.news.yahoo.com/3/20090929/twl-usa-sante-reforme-224d7fb.html

C'est le moment de vérité de la présidence d'Obama et il a tout mon soutien sur ce dossier...

Ce n'est pas le moment de flancher.

A lui de se battre pour faire entrer son nom dans l'histoire des USA non plus comme le premier métis à la Maison Blanche mais désormais comme le premier président qui aura donné aux Américains son premier système d'assurance-maladie universel.

Votre article oublie un peu de mentionner que seuls 41% des Americains soutiennent maintenant cette idee et 56% y sont opposes (et je parie que vous ne savez meme pas pourquoi).

Ombre, vous etes Francais, souhaiteriez etre Suisse et parlez a notre POTUS ici comme Carter parlait a dieu. Vous etes certain que ca va?

Une bonne nouvelle (en anglais)

Sylvette a écrit:

Ombre, vous etes Francais, souhaiteriez etre Suisse et parlez a notre POTUS ici comme Carter parlait a dieu. Vous etes certain que ca va?

Je suis Français et fier de l'être, j'aime la Suisse et j'apprécie Obama et sa pensée lumineuse.

Vous verrez, Sylvette, vous comprendre un jour cet homme.

C'est un Prophète !

Citation :

Barack Obama souhaite tout miser sur la recherche scientifique



Le président américain a dévoilé un plan de cinq milliards de dollars pour la recherche médicale et scientifique aux Etats-Unis ainsi que l'amélioration des équipements médicaux et des laboratoires.

"Ce type d'investissement peut aussi créer de nouveaux emplois: des dizaines de milliers d'emplois dans les domaines de la recherche, de la fabrication et de la distribution de matériel médical ainsi que la construction et la modernisation de laboratoires et d'installations de recherche", a déclaré Barack Obama dans un discours à l'Institut national de la Santé (NIH), près de Washington.

"Les plus de 12.000 bourses attribuées (...) entrent dans le cadre des investissements dans la science et la technologie (...) destinés à jeter les bases de l'économie d'innovation de l'avenir", peut-on lire dans un communiqué de la Maison blanche.

http://fr.news.yahoo.com/4/20090930/tsc-usa-sante-011ccfa.html

Il a raison.

La Science, c'est notre avenir. Et elle peut générer des emplois, aussi.

En misant tout sur la recherche, c'est l'humanité que l'on développe.

Aidons les Hommes à devenir meilleur, grâce à la Science.

606 -

Citation :

(...) En misant tout sur la recherche, c'est l'humanité que l'on développe (...)

Si dans le même bel élan on trouvait un truc scientifique infaillible et sans douleur pour réduire ladite humanité par 3 ce sera également une bonne mise pour la recherche.
Non aux chercheurs, oui aux trouveurs !

oui oui oui à quoi ça sert d'aller toujours plus vite toujours plus haut toujours plus fort si ensuite on nous dit que ça pollue la planète et qu'il faut retourner à la cabane au fond du jardin (entre autres)

voici pour Mr Obama (bien entendu qu'il vient sur LP non mais !!!)))

"en France, Le déficit de la sécurité sociale devrait s'établir à 30 milliards d'euros l'année prochaine, après 24 milliards cette année. "

et pourtant, les médicaments sont de moins en moins remboursés, les lunettes et les dents pratiquement pas .........allez comprendre ......

marieden a écrit:

voici pour Mr Obama (bien entendu qu'il vient sur LP non mais !!!)))

"en France, Le déficit de la sécurité sociale devrait s'établir à 30 milliards d'euros l'année prochaine, après 24 milliards cette année. "

et pourtant, les médicaments sont de moins en moins remboursés, les lunettes et les dents pratiquement pas .........allez comprendre ......

Je me suis laissé dire, mais faudrait vérifier Marieden , que le problème ne venait pas tant du remboursement des médicaments que des avantages dont jouissent à l'occasion les responsables de la secu...
J'avais eu vent, il y a quelques années de l'organisation d'un scandaleux séminaire de la sécu, dans un hotel prestigieux planté au milieu d'un décors de rêve, à quelques heures d'avion...
J'ignore si c'est vrai...
(ça venait d'un ami qui avait définitivement rompu avec ses activités de syndicaliste, écoeuré par les pratiques maffieuses du milieu)

Citation :

"Il y a 140 ans naissait Mohandas Gandhi, père de la nation indienne"



Le président américain a rendu hommage à Washington au père de la nation indienne Mohandas Gandhi, au moment où la plus grande démocratie du monde célèbre les 140 ans de sa naissance, le 2 octobre 1869.

Il a aussi témoigné de son attachement pour cet homme qui a consacré sa vie à l'obtention d'une justice plus juste, à la promotion de la tolérance au développement d'une résistance non-violente.

Selon Barack Obama, l'Amérique d'aujourd'hui a puisé ses racines dans l'Inde du "Mahatma" Gandhi, qui a partagé ses enseignements avec le révérend Martin Luther King (1929-1968), défenseur des droits civiques aux Etats-Unis.

http://fr.news.yahoo.com/3/20091002/twl-usa-gandhi-anniversaire-224d7fb.html

Les enseignements du Mahatma Gandhi doivent encore nous servir de balises, aujourd'hui.

Et il est bon de rappeler sa pensée fondamentale : tolérance, justice et non-violence... amour et paix... tel est le chemin qu'il faut suivre, dusse t-il être difficile et semée d'embûches.

Les hommes se grandiront en recherchant la paix, non en trouvant la guerre.

Je suis moi-même partisant de Gandhi, le dernier prophète
Ben ??? et Bob Marley ????

La secrétaire d'Etat aux sports dînera avec Barack Obama

Un dîner de gala avec Obama, parce que Rama Yade le vaut bien. Elle a en effet été conviée à festoyer à la table du président américain le 25 septembre prochain, et pourrait bien faire de nombreux jaloux.


Avant cela, la secrétaire d'Etat aux sports aura du pain sur la planche. Elle participera en effet à un débat sur la diversité, lors du Congressional Black Caucus, un congrès qui rassemble tous les parlementaires afro-américains.

Non seulement elle est l'une de celles qui représentent les «minorités visibles» au gouvernement, mais en plus, elle représente la diversité française à l'international.


Mais Rama Yade se défend régulièrement d’avoir été choisie pour sa couleur de peau et espère que le président américain a été élu pour ses compétences: «Son accession au pouvoir est certes un modèle de réussite, un exemple pour les minorités. Mais son élection ne s’explique pas par sa couleur de peau.» confie-t-elle à Afrik.com

La benjamine du gouvernement n'a jamais caché son admiration pour Barack Obama, qui, par son «style, ses idées, sa vision de la société» a su rassembler une nation entière derrière lui. Elle avait même déclaré dans les colonnes du Parisien que «l'aventure Obama rend l'Amérique magique.»
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Rama Yade était invitée à dîner à la Maison Blanche à l'issue d'un sommet rassemblant tous les parlementaires afro-américains, le 25 septembre

elle a été un petit pois dans la casserole au milieu de tous les autres invités, elle pensait faire des photos avec Obama, mais il s'est eclipsé et elle n'a même pas eu une poignée de main, les journalistes qu'elle avait embarqué avec elle, en ont été pour leurs frais !!

tous nos journaux écrivaient :

RAMA YADE va dîner avec Barak Obama
ou
RAMA YADE à la table de Barak Obama

Bonjours Marieden


Il est vrai que (que «l'aventure Obama rend l'Amérique magique.»)

Mais la magie ne règle rien, l'Amérique (avec le support important de l'Europe) doit combattre un ennemis invisible (une mafia)

Pourquoi elle doit?

Bahhhhhh, ils sont plus près de vous que de nous. Ouin! Ouin!


Habituellement, même avec la mafia il est possible de prendre entente, mais celle ci est en plus musulmane. Néanmoins je ne perd pas espoir (je crois fondamentalement en l'humain )

616 -
¥_zed_¥
Sujet: Re: Le Monde selon Barack... Dim 4 Oct 2009 à 6:24

Citation :

Moi je suis assez pour le libre-échange entre l'homme et la femme, mais je sais je suis hors sujet

Pourtant, paradoxalement à votre billet, la forme de libre échangisme que vous affectionnez n'a justement de sens que parce que les protagonistes sont dans le vif du sujet !

Alors la, je me marre un peu quand meme: la semaine derniere notre POTUS annoncait qu'il allait falloir augmenter le calendrier scolaire de nos enfants et cette semaine, les enseignants qui sont avec les media ses plus grands supporters demandent a ce que la semaine passe a 4 jours...

Ben si quand meme, c'est un peu marrant.

y en a marre, ce Obama nous copie trop elle a raison la poitou

Vous avez dit: liberte de la presse/des media?

David Axelrod, conseiller principal de notre POTUS, a rencontre le PDG de FOX News: Roger Ailes pendant la grande reunion des leaders et des dictateurs aux Nations Unies. La Maison Blanche n'apprecie pas beaucoup les critiques.

(en anglais)

Imaginez une seconde le meme scenario il y a 2 ans, mais entre Karl Rove et CNN ou MSNBC, ou CBS, etc... etc.... Les cris, les grincements de dents, alors!

OMBRE BLANCHE

Moi ce qui m'inquiete c'est que OBAMA ressemble de plus en plus a J. CARTER, et s'agenouille aussi souvent. Ce qui m'inquiete un peu est le fait qu'il attend, comme JIMMY, beau coup du grand patron

Amicalement

Obama le dieu de la dame du poitou !!!

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La présidente socialiste de la région Poitou-Charentes Ségolène Royal et le philosophe et écrivain Bernard-Henri Levy arrivent à une université populaire participative, où ils vont donner une conférence portant sur le thème 'Bilans et perspectives de Barack Obama', le 03 octobre 2009 à Paris.

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... université populaire participative ...

C'est de la nov-langue, ca aussi?

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ils vont donner une conférence portant sur le thème 'Bilans et perspectives de Barack Obama', le 03 octobre 2009 à Paris.

Alors au point de vue "bilan" il ne devrait pas y avoir beaucoup a dire car pour le moment, tant de choses sont ete commencees et si peu terminees.

Le POTUS n'a pas recu le Dalai Lama, la Chine n'aurait pas aime.