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"Découverte d'un "chaînon manquant" du VIH chez le chimpanzé"
Des chercheurs pensent avoir trouvé un "chaînon manquant" dans l'évolution du VIH, le virus du SIDA: il s'agit d'un germe infectieux très proche, qui entraîne une forte mortalité chez les chimpanzés contaminés vivant dans la nature, selon une étude publiée jeudi dans la revue "Nature".
Les chercheurs ont étudié pendant neuf ans des chimpanzés dans leur habitat naturel au parc national de Gombe, en Tanzanie. Ils ont découvert que les sujets infectés par le VIS avaient un taux de mortalité 10 à 16 fois plus élevé que ceux non infectés. Les singes infectés décédés présentaient des concentrations inhabituellement basses de protéines de lymphocytes T, comparables aux niveaux observés chez les humains atteints par le SIDA, a précisé Mme Hahn dans un entretien téléphonique.
Lorsque les chercheurs ont examiné le VIS, ils ont découvert qu'il présentait un lien de parenté proche avec le VIH. "Du point de vue de l'évolution et de l'épidémiologie, ces données peuvent être considérées comme un 'chaînon manquant' dans l'histoire de la pandémie de VIH", estime le Dr Daniel Douek, un expert de l'Institut national américain d'allergie et des maladies infectieuses, qui n'a pas participé à l'étude.
Les différentes espèces de singes, à l'exception des chimpanzés, semblent survivre au virus en raison d'une forme d'adaptation, probablement au niveau des récepteurs des cellules, précise le Dr Douek dans un courriel. L'infection des chimpanzés est plus récente, et ils n'auraient ainsi pas eu le temps de s'adapter.
Selon Mme Hahn, les chimpanzés et les humains ont probablement contracté le virus de la même manière, en mangeant des singes contaminés. Et ils l'ont propagé de la même manière, par les relations sexuelles.
De plus en plus de Belges atteints du cancer de la gorge à cause du sexe oral
Le sexe oral n’a pas que du bon et peut même être la cause de cancer de la gorge. Celui-ci viendrait du papillomavirus, causant le cancer du col de l’utérus chez la femme et qui se transmettrais donc par les rapports sexuels.
De morgen et Het Belang van Limburg rapportent que de plus en plus de jeunes belges sont touchés par le cancer de la gorge, causé par le sexe oral. « Nous voyons de plus en plus de jeunes trentenaires ou quarantenaires », affirme le chirurgien Carl Van Laer de l’UZ Anvers, peut-on lire sur le Knack. Ainsi, une personne sur trois touchée par ce cancer, le serait à cause de cette pratique sexuelle. Chaque année, cela représente une centaine de patients et ce nombre ne cesse d’augmenter.
La faute est au papillomavirus (VPH) qui engendre des cancers du col de l’utérus chez les femmes et qui fait aussi des victimes chez les hommes. Se faire vacciner est donc très important.
Le Knack affirme cependant que les cancers de la gorge causés par le sexe oral sont mieux traités que des cancers dus au tabagisme ou à l’alcool.
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
De plus en plus de Belges atteints du cancer de la gorge à cause du sexe oral
Le sexe oral n’a pas que du bon et peut même être la cause de cancer de la gorge. Celui-ci viendrait du papillomavirus, causant le cancer du col de l’utérus chez la femme et qui se transmettrais donc par les rapports sexuels. (...)
Le Knack affirme cependant que les cancers de la gorge causés par le sexe oral sont mieux traités que des cancers dus au tabagisme ou à l’alcool.
Il a été convenu d'appeler ce type particulier de cancer de la gorge une AMD (Adénopathie Michael Douglas), une affection de destruction massive qui fait rendre gorge à ceux qui en sont les victimes.
Maintenant je m'interroge de savoir si l'on risque un cancer mixte VPH-tabac en prenant langue avé les grandes lèvres d'une dame grosse consommatrice de cigarettes ? L'emploi d'un bout filtre sur la menteuse pourrait-il prévenir ?
Généralement ce n'est pas le pied de faire minette quand la dame a les ours...
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Quelle saloperie, cette maladie de l'excès et de la malbouffe !
Les diabétiques sont de plus en plus nombreux Outre-Manche. Le diabète devient une "urgence sanitaire nationale" au Royaume-Uni alors que 280.000 personnes par an se voient diagnostiquer la maladie, ce qui pourrait exercer une pression insoutenable sur les services de santé publique, a averti lundi l'ONG Diabetes UK.
L'ONG a souligné que 738 Britanniques apprenaient chaque jour être diabétiques du type 2, lié au surpoids.
De plus en plus de complications après un diabète
"Cela montre clairement l'échelle terrifiante de ce qui devient rapidement une urgence sanitaire nationale", a estimé la directrice de l'ONG Barbara Young, qui a ajouté: "A mesure que le nombre de diabétiques augmente, nous pourrions voir encore plus de gens souffrir de complications comme une amputation ou une insuffisance rénale, et plus de gens mourir tragiquement jeunes".
Plus d'un tiers de la population britannique flirte avec le diabète et près de quatre millions de Britanniques sont diabétiques, selon l'ONG.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Quelle saloperie, cette maladie de l'excès et de la malbouffe ! (...)
Le diabète, cette affection auto-immune, provoquée par la malbouffe, cette invention bien française : jambon-beurre, croissanteries, etc. ? Et que dire du régime alimentaire auquel Zora fait référence plus haut et dont Michael Douglas est victime ? Hein ?
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Quelle saloperie, cette maladie de l'excès et de la malbouffe !
Les diabétiques sont de plus en plus nombreux Outre-Manche. Le diabète devient une "urgence sanitaire nationale" au Royaume-Uni alors que 280.000 personnes par an se voient diagnostiquer la maladie, ce qui pourrait exercer une pression insoutenable sur les services de santé publique, a averti lundi l'ONG Diabetes UK.
L'ONG a souligné que 738 Britanniques apprenaient chaque jour être diabétiques du type 2, lié au surpoids.
De plus en plus de complications après un diabète
"Cela montre clairement l'échelle terrifiante de ce qui devient rapidement une urgence sanitaire nationale", a estimé la directrice de l'ONG Barbara Young, qui a ajouté: "A mesure que le nombre de diabétiques augmente, nous pourrions voir encore plus de gens souffrir de complications comme une amputation ou une insuffisance rénale, et plus de gens mourir tragiquement jeunes".
Plus d'un tiers de la population britannique flirte avec le diabète et près de quatre millions de Britanniques sont diabétiques, selon l'ONG.
Rassure-toi Cher Kalawasa même outre-manche tout va bien pour moi de ce côté là ... Pas de sucre ... en revanche, je suis plus inquiet par la pathologie mentionnée par notre ami Bilou ... car comme Michael, je suis effectivement un sujet à risque ...
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Ebola: «ZMapp», drogue expérimentale extraite du tabac, a été administrée aux deux malades américains (Science & santé 05.08.2014 - 18 h 00 mis à jour le 05.08.2014 à 18 h 00)
Le virus Ebola via Wikipedia
L’information vient d’être donnée par la BBC peu après CNN, l’International Business Times. Ou encore par Business Insider qui parle de «serum secret». Tous les projecteurs médiatiques grand public vont donc se tourner vers «ZMapp». Avec les conséquences économiques que l’on peut imaginer.
«ZMapp»? Il s’agit d’une molécule expérimentale propriété de Mapp Biopharmaceutical Inc., une société de San Diego. Elle a été développée dans le cadre d’un programme de recherche soutenu depuis dix ans par l’armée américaine. «ZMapp», traitement potentiel de l’infection par Ebola, n’avait encore jamais été testé sur l’homme. Ses concepteurs-développeurs sont Larry Zeitlin et Kevin Whaley.
«Zmapp»? Tout ou presque est déjà sur Wikipédia. A savoir un anticorps monoclonal «humanisé» doté de propriétés antivirales de nature à conférer une protection contre l’infection par le virus Ebola. Il n’avait jusqu’à présent été testé que sur des animaux de laboratoire (publication de 2011 et publication de 2012). Son principe actif est élaboré à partir d’un extrait du tabac (Nicotiana tabacum), une plante qui doit naturellement se défendre contre diverses infections virales.
Après des essais relativement concluants chez quelques singes, les autorités sanitaires ont, urgence aidant, décidé de traiter avec le ZMapp le Dr Kent Brantly, médecin américain contaminé par le virus Ebola au Libéria et qui a été rapatrié dans hôpital d’Atlanta.
L’administration de ZMapp par voie intraveineuse au Libéria aurait été suivie d’une amélioration spectaculaire de son état, et ce alors même qu’il commençait à souffrir d’une insuffisance respiratoire. Et c’est cette amélioration qui expliquerait son arrivée «sur ses deux pieds» à Atlanta. Il en irait de même pour Nancy Writebol, une aide-soignante américaine contaminée au même moment que le Dr Brantly et qui est attendue sous peu aux Etats-Unis.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Guéris, deux Américains atteints par Ebola ont quitté l'hôpital (Le Monde.fr avec AP et Reuters | 21.08.2014 à 13h24 • Mis à jour le 21.08.2014 à 19h12)
Conférence de presse de Kent Brantly, le 21 août.
Leur état de santé était observé de près par les scientifiques du monde entier. Les autorités sanitaires américaines ont annoncé jeudi 21 août que Kent Brantly et Nancy Writebol, un médecin et une missionnaire qui avaient été contaminés par le virus Ebola au Liberia, sont désormais guéris.
Les deux Américains avaient reçu un traitement expérimental, le ZMapp, un sérum qui n'avait auparavant été testé que sur le singe, et étaient depuis deux semaines traités à l'hôpital d'Atlanta. Nancy Writebol, 59 ans, a quitté l'hôpital mardi, tandis que Kent Bradly, 33 ans, est sorti dans la journée de jeudi. Leur sortie ne pose aucun problème de santé publique, ont assuré les médecins qui les ont suivi, lors d'une conférence de presse.
Lire les explications sur ce traitement et l'avancée des recherches : Ebola : la course contre la montre des chercheurs
Plusieurs autres patients ont bénéficié du ZMapp, dont trois médecins au Liberia dont l'état de santé est en nette amélioration, selon les autorités locales. En revanche, le prêtre espagnol Miguel Pajares, qui avait lui aussi reçu ce traitement après avoir été rapatrié à Madrid, n'a pas survécu à la maladie. Son décès a été annoncé le 12 août par les autorités espagnoles.
L'annonce de ces deux guérisons pourrait constituer une étape importante dans la lutte contre le virus Ebola. En plus de ce sérum ZMapp, un vaccin préventif contre le virus pourrait faire l'objet d'essais cliniques dès le mois prochain, selon le directeur du département vaccination, vaccins et produits biologiques de l'OMS. Si ces essais sont concluants, le vaccin pourrait être disponible dans le courant de 2015.
Dans son dernier bilan, diffusé mardi 19 août, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recense 2 240 personnes atteintes, dont 1 229 sont mortes. Entre les 14 et 16 août, il y a eu 113 nouveaux cas et 84 morts dans les quatre pays concernés – Guinée, Sierra Leone, Liberia et Nigeria.
Au Liberia, pays le plus touché par l'épidémie, la Croix-Rouge demande la création d'une « organisation internationale qui coordonne la riposte » à Ebola. Selon le secrétaire général de l'ONG sur place, le crématorium de la capitale, Monrovia, n'a pas la capacité suffisante pour incinérer les corps de tous ceux qui ont succombé au virus.
Les phages, des virus guérisseurs (Le Monde - SCIENCE ET TECHNO | 14.06.2012 à 15h21 • Mis à jour le 25.07.2012 à 10h20 - Par Raphaëlle Maruchitch et Anuliina Savolainen (à Tbilissi)
Bactériophages sur la bactérie "Escherichia Coli" 0104 : H4, souche 55989. Institut Pasteur/C. Le Bouguénec, L. Debarbieux, P. Bomme, J-M.Panaud
Une date d'opération était programmée pour l'amputation du pied droit de Caroline Lemaire. Sa jambe devait être coupée à 12 cm au-dessous du genou. "J'ai même eu la prothèse dans les mains", se souvient-elle. C'était en 2008. Pourtant, cette jolie femme de 43 ans a toujours son pied aujourd'hui. Elle a eu la chance de bénéficier d'une thérapie utilisée dans le passé : la phagothérapie.
Alors que l'âge d'or des antibiotiques semble être révolu, cette ancienne thérapie suscite de nouveaux espoirs. Elle consiste à utiliser les phages, virus naturels des bactéries, dans certains cas d'antibiorésistance. Ce traitement a connu ses premiers succès dans les années 1920. Mais les phages, plus précisément les bactériophages, ont sombré dans l'oubli avec l'avènement de l'antibiothérapie, au milieu des années 1940.
Seuls certains pays de l'Est, notamment la Géorgie, ont continué à les utiliser. C'est d'ailleurs à Tbilissi que les médecins se sont approvisionnés en bactériophages pour soigner Caroline Lemaire. Le docteur Dublanchet, microbiologiste, ancien chef de service au centre hospitalier de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), s'emploie aujourd'hui à promouvoir la phagothérapie. Il a entraîné dans son combat le professeur Olivier Patey, infectiologue, chef de service toujours en exercice à Villeneuve-Saint-Georges. C'est dans cet établissement que Caroline Lemaire a été prise en charge, en 2008, alors qu'elle s'apprêtait à se faire amputer.
Son calvaire débute en 1995, quand elle se luxe trois os du pied lors d'une grave chute. Au cours de son hospitalisation, elle contracte un staphylocoque doré. L'Augmentin, un antibiotique couramment utilisé, ne fonctionne pas et la plaie met plus d'une année à se refermer. Elle boite, souffre ; les complications s'enchaînent. "On a commencé à me parler d'amputation en 2003", se souvient-elle. Hors de question. Le calvaire continue, le pied ne cicatrise pas et, quatre ans plus tard, elle développe un DRESS (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse) dû aux antibiotiques, pendant que l'on tente une nouvelle fois de la traiter. Cette fois-ci, l'amputation n'est plus juste une option. C'est à ce moment qu'un ami la met en contact avec l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges. Le docteur Dublanchet et le professeur Patey vont identifier les bactéries responsables de son infection et trouver les phages, commercialisés dans les pays de l'Est, qui la soigneront.
IMAGE DE VIEILLE MÉDECINE
Car, actuellement, il n'existe plus de phages thérapeutiques officiels en Occident. La phagothérapie souffre d'une image de vieille médecine et se heurte à beaucoup de scepticisme. Pourtant, depuis 2006, la Food and Drug Administration (l'administration américaine des produits alimentaires et médicamenteux) a autorisé l'usage de produits basés sur les phages en agroalimentaire. Le Listex, par exemple, une préparation hollandaise de phages qui s'attaquent aux bactéries responsables de la listériose, a été approuvé aux Etats-Unis, au Canada, et est potentiellement utilisable en Europe. "La démarche actuelle est plutôt d'essayer de rechercher des nouveaux mécanismes d'action pour les antibiotiques plutôt que de s'orienter vers des thérapies nouvelles", estime un médecin qui travaille au sein d'un service de maladies infectieuses.
Christian Perronne, chef de service à l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches, président de la Fédération française d'infectiologie, a quant à lui redécouvert la phagothérapie grâce au professeur Patey. "Il m'a montré ce qu'il avait fait avec le docteur Dublanchet et j'ai été impressionné par les résultats." Il se dit "convaincu que, dans le cas de certaines infections osseuses difficiles à traiter, la phagothérapie pourrait jouer un rôle important".
Alain Dublanchet, Olivier Patey et Alain Asselineau, chef de service de chirurgie orthopédique et traumatologique à Villeneuve-Saint-Georges, se sont justement penchés sur le cas de plusieurs patients, atteints d'infections ostéo-articulaires, présentant des bactéries multirésistantes aux antibiotiques. Les résultats qu'ils décrivent sont épatants : tous les patients ont guéri. Le docteur Dublanchet compte personnellement "plusieurs dizaines de patients à [son] actif". "Mon objectif est de traiter les infections graves avec des phages, comme compléments aux antibiotiques, explique-t-il. Jusqu'ici, je n'ai pas déclaré l'importation des phages rapportés de Géorgie et de Russie, ni demandé d'autorisation. Je suis extrêmement prudent car on m'attend au tournant."
Les phages ont été employés en Occident et ont figuré dans le Vidal, dictionnaire des médicaments le plus connu, jusque dans les années 1970, mais aucune étude clinique n'a jamais été menée. Pourtant, à Tbilissi, l'Institut Eliava n'a jamais cessé son activité. Toute la production des phages de l'Union soviétique était concentrée ici. Aujourd'hui, l'Institut ne reste fonctionnel que grâce au soutien de structures occidentales et de l'Etat géorgien. Enfant, le président géorgien a lui-même été soigné avec succès par des phages, raconte Revaz Adamia, le directeur d'Eliava. "L'utilisation des phages est complètement sans danger. Nous ne faisons que prendre dans la nature quelque chose qui y existe déjà et le multiplier", souligne-t-il.
Les employés vont chercher des phages dans la rivière proche, vers l'évacuation des eaux usées. On l'aura compris : les phages se trouvent là où pullulent les bactéries. Les collections de phages de cet institut seraient les plus importantes du monde, et parmi les collections bactériennes qu'on utilise pour cultiver les phages se trouvent les redoutables Staphylococcus aureus (staphylocoques dorés) ou les Yersinia pestis, responsables de la peste...
BOUILLON DE BACTÉRIES
Ce n'est sûrement pas par hasard que les Américains s'y intéressent aujourd'hui. La Defense Threat Reduction Agency (DTRA), fondée dans le but de "protéger les Etats-Unis et ses intérêts des armes de destruction massive", a investi dans la rénovation du bâtiment principal d'Eliava et des laboratoires et finance plusieurs projets scientifiques, notamment sur les bactériophages contre le choléra. La partie rénovée brille, à l'image de la Maison Blanche, mais c'est dans l'autre partie que se trouve le laboratoire de la professeure Zemfira Alavidze, chercheur principal au sein de l'institut depuis quarante-cinq ans. Dans les couloirs sombres, les murs sont rayés par des traces de dégâts des eaux et la peinture verdâtre s'écaille. Zemfira Alavidze est spécialisée dans la sélection de phages spécifiques de bactéries de la famille des staphylocoques. Y compris les souches de Staphylococcus aureus, résistantes à la plupart des antibiotiques, qui avaient failli causer l'amputation du pied de Caroline Lemaire.
Zemfira Alavidze saisit une boîte de Petri dans laquelle est étalé un bouillon de bactéries. Elle y applique ensuite des gouttes contenant différentes souches de phages. Quelques heures plus tard, on peut déjà constater des trous clairs dans le tapis de bactéries : à ces endroits, les phages ont détruit les staphylocoques. "J'ai trois enfants et trois petits-enfants, et nous nous sommes toujours soignés avec les phages. En Géorgie, les antibiotiques n'ont pas été utilisés en masse, ce que je considère comme une bonne chose. Aujourd'hui, on peut voir à quel point les bactéries sont devenues résistantes en Occident", explique la scientifique. Des cocktails de phages sont vendus dans la pharmacie de la clinique où l'on fait des diagnostics. Les Géorgiens y font la queue tous les matins pour se faire prélever des échantillons et trouver les phages correspondant à leur infection, telles les otites ou les angines. Ici, la vieille cure n'a pas été oubliée !
Alain Dublanchet est lui aussi persuadé que la phagothérapie fonctionne. Mais il est également certain que cela ne peut se faire dans l'approximation et que la réintroduction doit être encadrée afin de ne pas reproduire les erreurs qui ont été faites avec le mésusage des antibiotiques. "Les phages connaissent récemment un effet de mode", analyse le microbiologiste. "J'ai tendance à tempérer tous ces élans. Il est tellement facile de préparer des phages ! Cela pourrait conduire à des ennuis supérieurs à ceux que nous avons connus avec les antibiotiques. C'est notamment pourquoi nous sommes en train de constituer le Centre français d'étude de la phagothérapie (Cefep), pour définir des protocoles, des procédures d'utilisation ; en bref, un bon usage des phages." La première réunion constituante du centre a eu lieu le 6 juin, avec entre autres des représentants d'associations de patients, des infectiologues et des microbiologistes...
Son objectif est d'obtenir une autorisation temporaire d'utilisation (ATU) nominative. Les ATU sont notamment utilisées lorsque l'efficacité et la sécurité d'emploi des médicaments en question sont présumées, en l'état des connaissances scientifiques. Car, pour le moment, le docteur Dublanchet et le professeur Patey ont cessé de traiter des patients. "Nous avons relancé la machine, mais nous ne voulons pas continuer à bidouiller comme ça", commente le professeur Patey.
Les phages ne peuvent plus se passer d'études cliniques et d'autorisations de mise sur le marché pour être commercialisés. Ils doivent emprunter le même chemin que s'ils étaient de toutes nouvelles molécules, jamais testées sur l'homme. Une question parlementaire avait d'ailleurs été émise à ce sujet, en 2011, demandant si le cadre réglementaire européen actuel pour les médicaments pouvait être modifié en vue de l'adoption en Europe de la phagothérapie. La Commission, dans sa réponse, a argué que "les bactériophages peuvent être réglementés au même titre que n'importe quel médicament" et que "si la substance active est une substance biologique qui est produite à partir d'une source biologique ou en est extraite, des exigences spécifiques sont requises dans le dossier d'autorisation de mise sur le marché".
RÉSULTATS EXCELLENTS
Or, les phages sont des virus, à la frontière du vivant, et ils n'entrent pas dans la définition de "substance biologique produite ou extraite d'une source biologique". La députée européenne Catherine Trautmann, à l'initiative de la question parlementaire, se dit déçue par la réponse. "Nous restons bizarrement bloqués par une vision clinique du médicament, alors qu'il faut penser processus thérapeutique." Mener des essais cliniques sur les phages, c'est justement ce à quoi s'emploie Laurent Debarbieux, chargé de recherche à l'Institut Pasteur de Paris. Il est l'un des seuls chercheurs en France à travailler sur leur utilisation dans un but thérapeutique. Il y a six ans, il est tombé sur un article intitulé "Stalin's forgotten cure" qui traitait de l'usage des phages fait en Europe de l'Est. Sa curiosité a été piquée, et les phages thérapeutiques sont devenus son sujet de recherche. "Mon objectif est de mettre en place des expériences rigoureuses", résume-t-il. Il travaille notamment sur l'utilisation des phages pour traiter les infections pulmonaires, comme celles dues à la mucoviscidose. Les poumons "présentent l'avantage d'un accès rapide au site infectieux par les voies respiratoires, au moyen d'un aérosol", détaille Laurent Debarbieux.
Les tests ont été effectués sur des souris sauvages, infectées par une dose létale de bactéries au niveau des poumons puis traitées avec des phages. Les résultats obtenus sont excellents - toutes les souris qui ont reçu des phages ont guéri, les autres sont mortes. L'étape suivante permettra de réaliser les tests chez des souris qui ont la mucoviscidose. Il est aussi prévu que des essais soient menés sur des crachats de patients atteints de mucoviscidose, en partenariat avec trois établissements hospitaliers. Le chercheur n'est pas le seul à trouver les résultats prometteurs. De son côté, le professeur Patey est en passe de commencer des essais précliniques sur des modèles animaux.
Pour avoir une chance de voir les phages commercialisés, il est nécessaire que les industriels investissent. Or, les phages, issus de la nature, ne sont pas brevetables. Pherecydes Pharma, start-up opérationnelle depuis 2007, s'est penchée sur le développement de cocktails de phages qui, eux, sont brevetables. Trois cocktails sont en préparation : le premier, destiné aux infections de la peau, est en essais précliniques. Le deuxième est voué à combattre les infections respiratoires provoquées par les bacilles pyocyaniques. Enfin, le troisième cible le staphylocoque doré, dans les cas d'infections osseuses et articulaires profondes.
Ce dernier cas est celui dans lequel était Caroline Lemaire au moment où elle a atterri entre les mains du docteur Dublanchet, du professeur Patey et du docteur Asselineau. "Ils voulaient m'opérer d'une certaine façon, qui impliquait six mois d'hospitalisation. Je ne pouvais pas psychologiquement... Je leur ai proposé d'enlever la vis que j'avais à ce moment-là à travers le pied et de mettre un drain afin de permettre d'y déposer les phages." C'est de cette façon que le docteur Asselineau va procéder. Caroline est opérée en avril 2009. Les phages sont administrés d'abord quotidiennement pendant un mois et demi, puis l'administration est espacée. En juillet, la plaie est refermée et les douleurs ont disparu. Aujourd'hui, le bouche-à-oreille a fait son effet et les demandes se multiplient. "Je reçois des appels toutes les semaines pour savoir si nous pouvons fournir des phages", explique le PDG de Pherecydes Pharma, Jérôme Gabard.
Même chose à l'hôpital de Villeneuve-Saint-Georges. Pourtant, Alain Dublanchet, Olivier Patey et Alain Asselineau restent prudents. Ils insistent sur le fait que la phagothérapie n'est pas une solution miracle. Caroline Lemaire, de son côté, n'a pas eu de rechute depuis le traitement. Et n'a plus de douleurs. "Je m'en suis quand même bien sortie", juge-t-elle aujourd'hui.
Chiffres Multirésistances De 5 % à 10 % des patients hospitalisés contractent une ou plusieurs infections lors de l'hospitalisation, selon l'Institut national de veille sanitaire (InVS, Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 26 avril 2011). En Europe, 25 000 décès environ par an seraient dus à des infections liées à des bactéries multirésistantes qui n'ont pas pu être traitées faute d'antibiotique efficace, indiquait en 2009 un rapport du Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies et de l'Agence européenne des médicaments.
Coût Pour la société européenne, la facture annuelle des infections dues aux bactéries multirésistantes, est estimé à 1,5 milliard d'euros, selon ce même rapport.
Antibiotiques De 1999 à 2009, le nombre de substances antibiotiques disponibles en France a diminué de 15 %, passant de 101 à 86. Au total, 25 substances ne sont plus commercialisées. Seules 10 nouvelles substances (ou associations de substances) ont été mises sur le marché pendant cette période, selon un rapport d'expertise de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé publié en juin 2011.
A lire aussi Des prédateurs naturels des bactéries Les militaires intéressés par les phages Dossier – Bactériophages (phages) : le futur des antibiotiques?
Les phages, des virus guérisseurs (...)Mais les phages, plus précisément les bactériophages, ont sombré dans l'oubli avec l'avènement de l'antibiothérapie, au milieu des années 1940...
J'avais il y a quelques années lu deux articles traitant de ce sujet dans les magazines Pour la Science et Science & Vie.
Je me demande s'il existe des Khônophages ?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
340 - J'avais il y a quelques années lu deux articles traitant de ce sujet dans les magazines Pour la Science et Science & Vie. Je me demande s'il existe des Khônophages ?
Fortune, prix Nobel et reconnaissance assurée de l'Humanité à celui qui le découvrirait ? Rien de moins certain, il pourrait être condamné pour génocide...
Cela mis à part, c'est fascinant de voir à quel point des groupes humains isolés peuvent diverger, devenir de véritables mondes et constructions intellectuelles à part, en quelques années seulement. C'est le cas des pays de l'est et des phages avec des conséquences peut-être heureuses, mais que dire du monde nazi (lire : socialisme-national) et de leur science nazie avec, par exemple, la cosmologie de Horbïger, désigné « le Copernic du XXè siècle » par les nazis, devenue quasiment partie intégrante de la science officielle allemande ?
Fascinant je vous le dis...
Humanisme : le Contrat social > Bergier/Pauwels > Le matin des magiciens 4
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Le pari fou de Google pour réinventer la médecine (LesEchos.fr - BENOIT GEORGES / CHEF DE SERVICE | LE 28/10 À 18:26, MIS À JOUR LE 29/10 À 08:02)
Larry Page, PDG Google, supervise notamment activitésde Google X Calico. Larry Page, PDG de Google, supervise notamment les activitésde Google X et de Calico. - SIPA1
Le groupe californien travaille sur une technologie de nanodiagnostic révolutionnaire. Il est à la recherche de partenaires pour la développer. Jusqu’où ira Google ? Après les télécoms, la voiture sans pilote, la gestion de l’énergie ou la robotique, le géant californien s’attaque à présent aux nanotechnologies pour la santé. Son laboratoire Google X, spécialisé dans les technologies de rupture vient d’annoncer la mise au point de nanoparticules destinées à la détection précoce de maladies.
Sur le papier, l’idée ressemble à de la science-fiction : faire circuler dans le sang des particules nanoscopiques (2.000 fois plus petites qu’une cellule sanguine), pour mesurer les changements biochimiques annonciateurs d’une tumeur, d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral. Ingérées dans un comprimé, ces particules seraient chargées de se fixer sur un type particulier de cellule (tumorale par exemple) et pourraient être détectées et comptées grâce à un objet connecté.
« Un stade très précoce » Google ne donne pas plus de détails sur cette technologie. « Nous en sommes encore à un stade très précoce », explique aux « Echos » Andrew Conrad, directeur de Google X Life Sciences et ancien chef scientifique de LabCorp, géant américain des analyses médicales. Seule certitude : le groupe de Mountain View ne compte pas développer cette technologie tout seul. « Nous recherchons des partenaires désireux d’explorer le potentiel de ces nanodiagnostics et d’aboutir à des essais cliniques », poursuit Andrew Conrad, tout en reconnaissant que cela pourrait prendre « une dizaine d’années ».
Cette annonce ne constitue pas la première incursion de Google X dans le domaine de la santé. Connu pour avoir fait naître les Google Glass ou la Google Car, cette entité spécialisée dans les défis technologiques les plus ambitieux – appelés « moon shots » en jargon interne – regroupe environ 150 spécialistes dans les sciences du vivant. Elle est déjà à l’origine du projet de lentille de contact connectée Lens, conçue pour s’attaquer à diverses pathologies oculaires. Bardée de composants électroniques miniaturisés, cette lentille va être développée sous licence par Novartis, à la suite d’un accord rendu public cet été.
Réorganisation à la tête du groupe Larry Page va avoir plus de temps à consacrer aux projets de son groupe dans la santé. En fin de semaine dernière, le PDG de Google a transféré la responsabilité des principaux produits de l’entreprise (moteur de recherche, Google+, publicité...) à Sundar Pichai. Entré chez Google en 2004, ce natif de Chennai (Inde) conserve également la direction d’Android, Chrome et Google Apps. Quant à Larry Page, il continuera de superviser directement plusieurs activités stratégiques, dont Nest, Google X et Calico.
« Diagnostic proactif » Google X Life Sciences a également lancé une étude scientifique appelée « Baseline Study », visant à déterminer ce qu’un individu « sain » signifie sur le plan moléculaire et cellulaire. « Dans tous les cas, l’idée est la même : transformer radicalement le diagnostic médical, indique Andrew Conrad. Nous voulons passer d’un diagnostic réactif, effectué une fois que la maladie s’est déclenchée, à un diagnostic proactif, qui se ferait tout au long de la vie. »
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Google et les transhumanistes (LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 18.04.2013 à 16h14 • Mis à jour le 24.04.2013 à 16h36 |- Par Laurent Alexandre (Chirurgien urologue, Président de DNAVision)
Malgré l'incitation du gouvernement, les administrations françaises restent réticentes à publier leurs données, surtout dans le domaine de la santé. Mais la mise à disposition totale de ces informations ne ferait-elle pas d'abord le jeu des géants américains ? | AP/VIRGINIA MAYO
Le transhumanisme est encore quasi inconnu en France. Le terme "transhumanisme" remonte aux années 1950, mais sa popularisation date des années 1990. C'est à cette période que les chercheurs commencent à cerner les promesses de la convergence NBIC. Les nanotechnologies (N), la biologie (B), l'informatique (I) et les sciences cognitives (intelligence artificielle et sciences du cerveau) (C) progressent et convergent, en ce sens que les découvertes dans un domaine servent aux recherches dans un autre. Cette synergie décuple la puissance de la recherche et permet des avancées spectaculaires.
Dans ce contexte, les transhumanistes soutiennent une vision radicale des droits de l'humain. Pour eux, un citoyen est un être autonome qui n'appartient à personne d'autre qu'à lui-même, et qui décide seul des modifications qu'il souhaite apporter à son cerveau, à son ADN ou à son corps au fil des avancées de la science. Ils considèrent que la maladie et le vieillissement ne sont pas une fatalité. La domestication de la vie pour augmenter nos capacités est l'objectif central des transhumanistes. Selon eux, l'humanité ne devrait avoir aucun scrupule à utiliser toutes les possibilités de transformation offertes par la science. Il s'agit de faire de l'homme un terrain d'expérimentation pour les technologies NBIC : un être en perpétuelle évolution, perfectible et modifiable jour après jour par lui-même.
L'homme du futur serait ainsi comme un site Web, à tout jamais une "version béta", c'est-à-dire un organisme-prototype voué à se perfectionner en continu. Cette vision pourrait sembler naïve. En réalité, un lobby transhumaniste est déjà à l'oeuvre, qui prône l'adoption enthousiaste des NBIC pour changer l'humanité. Ce lobby est particulièrement puissant sur les rives du Pacifique, de la Californie à la Chine et à la Corée du Sud, soit - et ce n'est pas un hasard - à proximité des industries NBIC, qui deviennent le coeur de l'économie mondiale. L'entrisme des transhumanistes est impressionnant : la NASA et Arpanet, ancêtre militaire américain d'Internet, ont été aux avant-gardes du combat transhumaniste.
Aujourd'hui, Google est devenu l'un des principaux architectes de la révolution NBIC et soutient activement le transhumanisme, notamment en parrainant la Singularity University qui forme les spécialistes des NBIC. Le terme Singularity désigne le moment où l'esprit humain sera dépassé par l'intelligence artificielle, censée croître exponentiellement dès les années 2045. Ray Kurzweil, le "pape" du transhumanisme, dirige en personne cette université. Ce spécialiste de l'intelligence artificielle est convaincu que les NBIC vont permettre de faire reculer la mort de façon spectaculaire dès le XXIe siècle. Il a été embauché par Google comme ingénieur en chef pour faire du moteur de recherche la première intelligence artificielle de l'histoire.
Google s'intéresse également au séquençage ADN au travers de sa filiale 23andMe, dirigée par la femme de Sergei Brin, le cofondateur de Google. Sergei Brin a appris qu'il avait de très fortes chances de développer la maladie de Parkinson - car il est porteur de la version mutée du gène LRRK2 - en faisant analyser son ADN par sa filiale. De quoi accentuer son intérêt pour les NBIC ! On aura compris que Google nous emmène vers une civilisation transhumaniste.
Laurent Alexandre (Chirurgien urologue, Président de DNAVision)
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Et vous, vous connaissiez le transhumanisme ? Moi pas.
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Il est indéniable que la volonté humaine est personnelle, que ce sont les petites choses qui construisent les grandes.
Le transhumanisme, je connais pas trop, mais je sais que le présent et l'avenir en est fait.
La volonté humaine sur la Terre est Suprême, selon la volonté Divine.
Depuis la nuit des temps, rien ne vient contredire cela.
Quand l'humanité se livre a des massacres, Dieu n'intervient que par son choix, la volonté humaine
Qui peut dire le contraire?
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Il est indéniable que la volonté humaine est personnelle, que ce sont les petites choses qui construisent les grandes. Le transhumanisme, je connais pas trop, mais je sais que le présent et l'avenir en est fait. La volonté humaine sur la Terre est Suprême, selon la volonté Divine. Depuis la nuit des temps, rien ne vient contredire cela. Quand l'humanité se livre a des massacres, Dieu n'intervient que par son choix, la volonté humaine Qui peut dire le contraire?
Bonjour Zed !
Certainement pas moi, je me demande cependant si la volonté humaine est Son seul moyen d'action ? Dès lors, tant qu'Il ne s'y oppose pas, peut-on considérer que le Transhumanisme (je ne connaissais pas non plus) fait partie du plan Divin ?
Vaste sujet....
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Nantes : première mondiale dans le traitement de la myopathie (leParisien.fr - 10 nov. 2014, 07h49 | MAJ : 09h12)
Des chercheurs ont pu redonner de la force musculaire à des chiens atteints de myopathie de Duchenne. Une première mondiale qui ouvre un espoir pour les personnes touchées par cette maladie d'origine génétique. LP/ Benjamin Jérôme
Maladie génétique la plus fréquente chez l'enfant, la myopathie de Duchenne est peut-être en passe d'être éradiquée selon une information de France Info. Une équipe de chercheurs de Nantes (Loire-Atlantique) vient de révéler avoir fait une avancée considérable dans ce sens.
Les tests effectués sur des chiens atteints de cette dégénérescence musculaire se sont révélés extrêmement positifs. Les chercheurs ont en effet pu leur redonner la force musculaire qu'ils avaient perdue: une première mondiale qui ouvre un réel espoir pour les personnes qui souffrent de cette myopathie. Déjà les premiers essais sur l'homme sont prévus d'ici un an.
Mais par quoi se caractérise la maladie de Duchenne? En fait, c'est l'absence d'une protéine indispensable au fonctionnement des muscles, la dystrophine, qui en est l'origine. Et la dystrophine est absente parce qu'une partie du gène qui la synthétise est déficiente et bloque sa fabrication. Pour pallier ce manque, les chercheurs ont donc utilisé la technique du saut d'exon, qui consiste à ignorer la partie déficiente du gène, et inventé un nouveau médicament grâce aux nouvelles thérapies géniques. Les chercheurs ont donc injecté la nouvelle dystrophine synthétisée dans les pattes antérieures de dix-huit chiens qui ont été suivis pendant trois mois et demi.
La dystrophine de synthèse très bien supportée
Ce fut un succès. Nos amis à quatre pattes n'ont montré aucune réponse immunitaire contre la protéine synthétisée mais surtout 80 % des fibres musculaires de ces chiens ont utilisé la nouvelle dystrophine ce qui est un excellent résultat quand on sait que 40 % suffisent pour améliorer la force musculaire. En plus, avec une seule injection, la protéine a continué d'être fabriquée pendant les trois mois et demi de l'étude.
Pour Caroline le Guiner, chercheuse au laboratoire Atlantic Génes Therapies de Nantes et responsable de ce projet, il s'agit d'«une première mondiale dans le traitement de cette maladie». Un essai clinique sur un petit nombre de patients atteints de cette maladie est envisagé d'ici un an . «Dans un premier temps, on injectera les patients dans le bras pour essayer de retrouver la force musculaire de ce bras-là.», a expliqué Caroline le Guiner.
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Si cette nouvelle se confirme, c'est un merveilleux espoir qui s'ouvre pour tous ceux qui souffrent de cette terrible maladie. Merci aux chercheurs du Atlantic Gènes Thérapies de Nantes, espérons seulement que les escrologistes de tout poil ne vont pas s'opposer à cette atteinte aux droits de la Nature...
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Vous ne les avez peut-être jamais vus, mais vous avez des télomères..., au bout de vos chromosomes,et plus ils sont longs, plus vous avez de chances de devenir vieux ! Qu'est-ce qui peut raccourcir ces télomères ? Les sodas, Coca et Pepsi en particulier, d'après le très sérieux "American Journal of Public Health", suite à une étude sur 5 300 adultes en pleine santé. Rappelons que ces breuvages ont encore d'autres avantages : diabète, cancer de l'œsophage à cause des remontées gastriques, perturbation de l'absorption du calcium à cause de l'acide phosphorique (surtout chez les femmes )
La chaine "Quick" a installé dans ses 400 restaus des "Drink Spot", fontaines à soda à volonté !L'état, qui veut taxer plus lourdement les sodas à cause de leur dangerosité, n'a pas réagi....Bizarre...
Bizarre...vous avez dit bizarre ? Mais non, l'explication est simple : l'état, via la Caisse des dépôts et de sa filiale d'investissement, est propriétaire de Quick ! Et son patron , Pierre-René Lemas était encore récemment secrétaire général de l'Elysée !Ça aide ...et les Caisses de Retraite lui sont reconnaissantes !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008