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| Elections présidentielles américaines 2016 : let's go ! | |
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+7kalawasa Zora232 Sylvette Biloulou Marieden EddieCochran OmbreBlanche 11 participants | |
Auteur | Message |
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OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Elections présidentielles américaines 2016 : let's go ! 2/2/2016, 07:52 | |
| Rappel du premier message :Primaires de l'Iowa : Trump battu par Cruz, Sanders accroche ClintonSurprises dans les camps républicain et démocrate : le socialiste Bernie Sanders talonne la favorite Hillary Clinton. Ted Cruz a gagné contre Donald Trump. Le candidat à la présidentielle Bernie Sanders a assuré lundi soir qu'il était à « quasi-égalité » avec sa rivale Hillary Clinton dans les primaires démocrates de l'Iowa en vue de l'élection présidentielle. « Nous n'avions pas d'organisation politique, pas d'argent, pas de nom, on ne nous connaissait pas. (...) Et ce soir, alors que les résultats ne sont pas encore connus, on dirait que nous sommes à quasi-égalité » avec Mme Clinton, a lancé le sénateur du Vermont, qui se dit socialiste et promet une « révolution politique ». « Les habitants de l'Iowa ont envoyé un message au monde politique, au monde économique et aux médias », a-t-il ajouté. Cependant, aucune télévision américaine ne s'aventurait à désigner un vainqueur entre les deux candidats séparés par quelques dixièmes de point seulement. Dans un discours au ton rassembleur, son mari Bill à ses côtés, l'ancienne First Lady a martelé que le Parti démocrate représentait « ce qu'il y a de mieux pour l'Amérique » face à des candidats républicains qui cherchent à « diviser ». Hillary Clinton garde un mauvais souvenir de l'Iowa puisqu'elle avait été battue en 2008 par Barack Obama, cassant sa dynamique. « C'est très important qu'une femme accède à la Maison-Blanche de mon vivant », expliquait Molly Schott, retraitée de 77 ans, venue écouter la candidate sur le campus de Drake University. « Ce soir, c'était la première étape. Le combat sera long. » Remise en question pour TrumpSurprise aussi du côté républicain : le sénateur du Texas Ted Cruz a gagné en Iowa, avec 28 %, devant un Donald Trump (24 %) qui avait pourtant dominé les sondages. Le milliardaire a-t-il payé son refus de participer au dernier débat républicain en fin de semaine dernière ? Les facéties de Trump ne l'ont pas porté – cette fois. Ted Cruz, lui, ne bredouille jamais, son regard est fixe, sa diction cadencée, ses phrases précises, des talents d'orateur qui lui ont permis de devenir un champion de la droite religieuse et de remporter les « caucus » républicains de lundi. Il y a quelques mois, il n'était qu'un candidat républicain parmi d'autres, et était d'ailleurs loué par son principal adversaire, Donald Trump, pour ses positions fermes contre le gouvernement fédéral de Barack Obama, contre l'impôt, contre l'avortement ou pour le droit à s'armer. >> Lire la suite sur lepoint.fr | |
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Auteur | Message |
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Marieden
Nombre de messages : 5695 Date d'inscription : 03/12/2014
| Sujet: Re: Elections présidentielles américaines 2016 : let's go ! 27/4/2016, 11:14 | |
| Biloulou, Sylvette est toujours une garde malade très très occupée pour la rééducation, même si le malade se porte mieux de jour en jour, il n'est pas encore prêt pour le marathon, loin de là | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Elections présidentielles américaines 2016 : let's go ! 30/10/2016, 14:48 | |
| Etats-Unis : l'analyste qui ne s'est jamais trompé prédit la victoire de Donald Trump(Atlantico - Publié le 29 Octobre 2016)Voilà 30 ans que le professeur américain Alan Lichtman annonce les victoires des élections présidentielles américaines. Il en est sûr : Donald Trump sera le prochain vainqueur.Depuis plusieurs semaines, l'élection américaine semble pliée : les dernières allégations sur le comportement sexiste de Donald Trump ont coupé le candidat de son parti tandis que les sondages s'annoncent sous les meilleurs auspices pour Hillary Clinton. Un homme continue de croire en la victoire de Donald Trump. Il n'est pas encarté chez les Républicains mais peut se targuer de taper juste, depuis 30 ans, dans ses prédictions. Professeur d'histoire à l'American University, Alan Lichtman réduit la victoire à la présidentielle à 13 facteurs "vrai ou faux." Si 6 de ces facteurs sont "faux", le candidat du parti en place rate le coche. "Une réponse favorable à chacune de ces questions favorise toujours la réélection du parti en place" explique-t-il au Washington Post. Depuis 1984, son analyse a fait ses preuves aux Etats-Unis. Voici ces affirmations: 1 - Après les élections de mi-mandat, le parti en place tient plus de sièges à la Chambre des représentants qu'auparavant 2 - Il n'y a pas de lutte serrée pour la nomination du candidat du parti en place 3 - Le candidat du parti en place est l'actuel président 4 - Il n'y a pas de troisième candidat important 5 - L'économie n'est pas en récession pendant la campagne 6 - La croissance économique réelle par habitant pendant la durée du mandat est égale ou supérieure à la croissance moyenne au cours des deux mandats précédents 7 - L'administration en place a effectué des changements majeurs dans la politique nationale 8 - Il n'y a pas de troubles sociaux soutenus pendant la durée du mandat 9 - Le pouvoir en place est visé par le scandale majeur 10 - Le gouvernement sortant ne souffre pas de défaillance majeure dans le domaine des affaires étrangères ou militaires 11 - L'administration en place a réalisé un bon bilan dans le domaine des affaires étrangères ou militaires 12 - Le candidat du parti au pouvoir est charismatique ou un héros national 13 - Le candidat du parti d'opposition n'est pas charismatique ni un héros national En septembre, Alan Lichtman estimait que 5 de ces affirmations étaient "fausses" : 1,3,7,11,12. Restait donc un facteur pour que le vote bascule, selon lui. "Ce sixième point, c'est l'émergence d'un troisième candidat" affirme-t-il désormais au Washington Post. Le candidat libertarian Greg Johnson vise effectivement 5% des votes ou plus. Et les scandales sexuels autour de Donald Trump "ne vont changer le fond de l'élection" assure l'historien, puisque les scandales n'ont d'impact, si on en croit sa théorie, que s'ils concernent le pouvoir en place. A LIRE AUSSI - Nouvelles révélations Wikileaks sur les millions donnés par les grandes entreprises américaines à Bill Clinton pour obtenir les faveurs d’Hillary Mais Alan Lichtman prévient que cela peut encore changer. "Il faut 6 facteurs pour que le parti en place perde l'élection et ils en sont exactement à 6. Un des facteurs peut encore bouger." Si Greg Johnson s'effondre dans la dernière ligne droite, avantage à Clinton. Une autre raison de se méfier des statistiques : "Donald Trump lui-même" affirme le professeur rappelant l'impulsivité et la versatilité du candidat. Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/etats-unis-analyste-qui-ne-est-jamais-trompe-predit-victoire-donald-trump-2865851.html#q3x0XwrRUJGPeJP4.99 +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Pas à dire, j'ai une certaine affection pour ceux qui professent des opinions contraires à la plupart des médias... | |
| | | kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
| Sujet: Re: Elections présidentielles américaines 2016 : let's go ! 30/10/2016, 19:03 | |
| Trump avait un boulevard devant lui s'il avait été un peu moins agressif, moins excessif, plus diplomate,plus psychologue....Mais il n'a pas réussi à se maitriser, c'était plus fort que lui ! | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Elections présidentielles américaines 2016 : let's go ! 30/10/2016, 19:32 | |
| - kalawasa a écrit:
- Trump avait un boulevard devant lui s'il avait été un peu moins agressif, moins excessif, plus diplomate,plus psychologue....Mais il n'a pas réussi à se maitriser, c'était plus fort que lui !
Sans doute, mais c'est peut-être ça qui a séduit les Américains ? Et aussi si, en plus, les médias n'y avaient pas ajouté des défauts et faits imaginaires totalement faux. | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Elections présidentielles américaines 2016 : let's go ! 2/11/2016, 08:24 | |
| Surpris par la remontée de Trump dans les sondages ? Peut-être le moment de se préoccuper des électeurs américains plutôt que des mille et un défauts du candidat(Atlantico - Publié le 2 Novembre 2016)Le candidat Téflon sur les talons d'Hillary - Les idées prônées par Donald Trump sont les idées d’une grande partie de l’Amérique. Crédit CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP RSSAprès des semaines très compliquées, Donald Trump remonte dans les sondages et rattrape la candidate démocrate, à nouveau malmenée par l'affaire des e-mails. Cette course-poursuite est révélatrice des deux campagnes très différentes menées par les candidats. Donald Trump a su se faire le porte parole d'un peuple oublié par ses élites.
Atlantico : Donald Trump dépasse de nouveau Hillary Clinton dans la course à la Maison Blanche, selon une étude réalisée par ABC News et le Washington Post. Après plusieurs scandales dont il est ressorti presque intouché, c'est Hillary Clinton qui chute à la suite de la réouverture de l'affaire des e-mails. Comment expliquer la résilience de Donald Trump et la fragilité d'Hillary Clinton ?Jean-Eric Branaa : Le phénomène Trump ne cesse de nous poser des problèmes depuis maintenant plus de seize mois. Son discours a reposé, dans un premier temps, sur une dénonciation de la classe politique, les fameux "losers", qu’il fallait balayer. C’est par des attaques personnelles directes qu’il est entré en campagne, rompant ainsi d’emblée avec tous les codes qui permettent au système de survivre : si la politique est l’art du compromis et de la capacité à travailler les uns avec les autres pour le bien commun, cela implique donc de ménager les gens avec qui on va finir par travailler. Trump n’a rien eu à faire de cette règle et n’a pas hésité à attaquer frontalement : "Ben Carson est un illuminé, Jeb Bush est un mou, Rubio un incapable, Christie est gros, Cruz est fou, Perry est dépassé, Walker est un roquet et Forina –seule femme candidate chez les Républicains– est moche." Alors que personne n’aurait survécu politiquement à une telle entrée dans la campagne des primaires républicaines, Trump est sorti de cette saison des sélections en devenant le nominé du parti. Il ne s’est pas contenté de balayer ses adversaires et a également attaqué les thèmes classiques de la politique, le "politiquement correct" : on se souvient pêle-mêle des propos désobligeants sur Megyn Kelly, la présentatrice de Fox News, qui furent largement interprétés comme portant sur sa menstruation, il a également apporté son soutien à l’idée d’une base de données recensant les musulmans, s’est "moqué" d’un journaliste handicapé, a évoqué le retour à la torture comme "une bonne chose", a promis de déporter les immigrants clandestins, principalement les Mexicains, mais aussi les Syriens, de fermer les frontières, de s’en prendre aux Chinois, aux Russes, et a assuré que les musulmans avaient sauté de joie en voyant les tours du World Trade Center s’effondrer le 11 septembre 2001. Rien à voir, donc, avec Hillary Clinton, qui reste coincée dans les codes traditionnels de la politique et dans le haut niveau d’exigence que l’on peut avoir pour un candidat à une telle fonction. Chaque faux-pas est pour elle une épreuve et il lui faut expliquer, justifier et clarifier sans cesse, là où Donald Trump écrase tout et ne s’embarrasse d’aucune excuse. Ils ne jouent pas le même match ou, du moins, pas avec les mêmes règles. Toute la réussite de Donald Trump a été possible car il s’est positionné comme l’ennemi des politiciens, de ceux qui parlent mais ne font rien. La virulence de ses propos l’a fait apparaître comme un homme courageux, qui n’a pas froid aux yeux et comme quelqu’un de différent qui, effectivement, n’était pas un politicien. Il n’y a pas eu de période d’observation et l’adhésion a été subite et totale : il a agrégé alors tous les déçus de la politique et tous les laissés pour compte. Très vite se sont ajoutés ceux qui ont pensé trouver dans son discours des revendications plus personnelles ou particulières : l’amour des armes, défendu avec force par ce candidat, la promesse de protéger les emplois liés aux énergies fossiles dans les Appalaches, ou de protéger les valeurs traditionnelles américaines, pour les plus conservateurs. Il a ainsi ringardisé tous les discours, qu’ils proviennent des politiciens, des journalistes, des universitaires ou autres commentateurs. Les attaques contre lui n’ont plus fonctionné, ses outrances ont été excusées par ses nouveaux supporters et ont même fini par constituer le socle d’un folklore Trumpien, qui a fini par devenir sa marque de fabrique. On a effectivement trouvé parmi ceux-là des gens à bout, exaspérés et aveuglés, mais ils ne sont pas les seuls. En persistant à l’ignorer, on a laissé Trump prospérer. Aujourd’hui, 45% des électeurs américains le choisissent : il n’y a pas que la colère qui guide ce choix. Ou alors l’Amérique irait vraiment très mal. Qu'est-ce que ce choix fait sciemment par des Américains qui préfèrent Trump à Clinton traduit du "mal politique" qu'elle représente ? Peut-elle s'arracher à cette image très ancrée dans l'opinion ?On va très certainement longtemps écrire pour trouver la réponse à cette question. On remarque que les idées de Donald Trump sont les idées d’une grande partie de l’Amérique. On constate aussi que les Etats-Unis sont extrêmement divisés à la veille de cette élection historique. Une des craintes n’est-elle d’ailleurs pas que l’insurrection succède à l’hystérie de cette campagne ? Beaucoup ont glissé vers un extrémisme qui ne s’est pas vu à un tel point depuis bien longtemps dans ce pays. Même les excès de la campagne de 2008, marquée par les attaques racistes contre celui qui allait devenir le premier président noir, sont bien en deçà de ce que l’on peut voir aujourd’hui dans certains endroits, en Amérique. La représentation politique est très certainement en crise : les politiciens, les journalistes, les élites n’ont pas perçu l’attente d’une population beaucoup plus éduquée aujourd’hui qu’elle ne l’était il y a 30 ans, qui revendique le droit de participer à tous les niveaux des décisions, qui s’exprime au travers des réseaux sociaux et s’informe par ce même biais. La réflexion doit être réorientée par les décideurs pour permettre une prise en compte de cette nouvelle demande et aboutir à un nouveau contrat entre le peuple et ses représentants. Pour être complet, on observe quelques balbutiements et tentatives pour aller dans ce sens. Mais la route semble encore longue pour satisfaire tous ceux qui sont désabusés et veulent donner un grand coup dans la fourmilière d’un pouvoir qu’ils jugent sclérosé. Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/surpris-remontee-trump-dans-sondages-peut-etre-moment-se-preoccuper-electeurs-americains-plutot-que-mille-et-defauts-candidat-2868291.html#TxQ43t0FjCdd4qIm.99 Jean-Eric Branaa est spécialiste des Etats-Unis et maître de conférences à l’université Assas-Paris II. Il est notamment l'auteur de Hillary, une présidente des Etats-Unis (Eyrolles, 2015) et de Qui veut la peau du Parti républicain ? L’incroyable Donald Trump (Passy, 2016). Son prochain romain à paraître en août 2016 s'intitule : American Touch (Parlez-moi de vous), édition de Passy, 2016, 250 pp | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Elections présidentielles américaines 2016 : let's go ! 2/11/2016, 10:46 | |
| 80 - - Biloulou a écrit:
Surpris par la remontée de Trump dans les sondages ? Peut-être le moment de se préoccuper des électeurs américains plutôt que des mille et un défauts du candidat (Atlantico - Publié le 2 Novembre 2016) (...) Intéressant. Ce Naldo Atout aborde la politique en professionnel de la mercatique et agit en commercial. Il a étudié son marché pour y déceler les tendances les plus marquantes puis il a conçu son approche en conséquence. C'est la différence entre un entrepreneur du privé et un fonctionnaire ou "grand serviteur de l'Etat". L'entrepreneur prend en compte l'aspiration de ses prospects bien ciblés, l'inféodé du système veut imposer ses vues à la masse indifférenciée. Tant que l'intérêt commun est le but recherché, les deux démarches sont éthiquement acceptables. | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Elections présidentielles américaines 2016 : let's go ! 3/11/2016, 08:56 | |
| La civilisation occidentale en danger de mort (Les 4V - 2 novembre 2016 par Milliere Guy)
J’aimerais croire encore en une victoire de Donald Trump qui ferait mentir les sondages, sauverait l’État de droit aux États-Unis, et vaincrait l’immense coalition anti-Trump qui s’est mise en place, mais je préfère analyser les choses froidement.
Sauf un improbable retournement de dernière minute, les États-Unis vont sans doute bientôt entrer dans une présidence Hillary Clinton. Le parti républicain et le mouvement conservateur aux États-Unis vont se déchirer et sont déjà en lambeaux. La transformation des États-Unis en une société socialiste à l’européenne, multiculturelle, graduellement soumise à l’islam, profondément corrompue, va se poursuivre.
Les conséquences pour l’Europe seront lourdes, puisque l’économie américaine restera asthénique et ne pourra toujours pas tirer la croissance mondiale, et puisque les effets du chaos islamique qui s’est emparé du Proche-Orient continueront à se faire sentir sur le continent européen, sous forme de menace terroriste et d’afflux d’immigrants musulmans. J’aimerais aussi penser que les choses vont s’arranger en Europe, mais je ne peux m’empêcher de voir que des tendances lourdes sont à l’œuvre qu’il sera très difficile d’inverser.
Le Brexit au Royaume Uni a permis au pays de retrouver un peu de la souveraineté qu’il avait perdue, mais n’a rien changé dans les mutations démographiques et culturelles qui sont à l’œuvre en lui. Angela Merkel se trouve de plus en plus désavouée en Allemagne et semble regretter sa politique d’ouverture aux « migrants », mais il lui est impossible de pleinement défaire ce qu’elle a fait. Par ailleurs, dans un pays où la natalité est très basse et a des allures de suicide collectif, le changement de population se poursuit : un million de « migrants » musulmans se sont installés en Allemagne l’an dernier, cent trente-huit mille Allemands, eux, sont partis.
En France, la présidence Hollande va s’achever dans une atmosphère de déliquescence généralisée. Le gigantesque bidonville qui s’est créé aux portes de Calais, surnommé pudiquement la « jungle » (sans doute, parce que s’y rencontrait de la sauvagerie), et qui a condamné la population de la ville à l’insécurité et à la ruine vient d’être démantelé et de petites « jungles » sont disséminées sur tout le territoire du pays, ce qui va permettre de disséminer aussi l’insécurité et la ruine. Aux cinq cent soixante-douze zones de non-droit officiellement répertoriées, s’ajoutent les émanations issues des zones de non-droit, sous forme d’agressions multiples.
La police, visiblement, n’en peut plus de subir, et des mouvements de protestation se dessinent en elle. Comme dans d’autres pays du continent, des votes de protestation se cristallisent et conduisent à la montée d’une force politique, le Front national. Celui-ci se trouve porté par la volonté désespérée de millions de gens de défendre leur identité et de voir s’opérer un retour à l’ordre. Comme les autres partis européens du même type, le FN n’a, pour autant, pas les réponses au problème.
Je crains, en réalité, qu’il n’y ait pas de réponse au problème, ou que les réponses, s’il y en a, impliquent ce que Winston Churchill promettait à ses concitoyens au début de la Deuxième Guerre mondiale, « du sang, de la sueur et des larmes ». Le problème, en Europe comme aux États-Unis, est fondamentalement identique. Je l’ai souligné déjà : c’est la disparition des repères qui ont permis à la civilisation occidentale de fonctionner. Un État de droit ne peut exister que si le droit se trouve encore défini. La définition du droit partout en Occident se dissout dans le relativisme.
La liberté ne peut exister sans sécurité. La sécurité, partout en Occident, s’effondre. Une société ne peut être viable sans que ses membres soient souverains sur leur territoire, et à même d’accepter ou non de nouveaux membres et de demander à ceux-ci de respecter les règles de la société dans laquelle ils sont admis. Les sociétés occidentales perdent leur souveraineté. La gauche a mené un travail de sape depuis des décennies, partout en Occident.
Les effets du travail de sape sont visibles et flagrants. La civilisation occidentale perd ses défenses immunitaires. Elle est aujourd’hui en danger de mort. Y aura-t-il un sursaut ? | |
| | | kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
| Sujet: Re: Elections présidentielles américaines 2016 : let's go ! 3/11/2016, 09:18 | |
| - Guy Biloulou a écrit:
- Angela Merkel se trouve de plus en plus désavouée en Allemagne et semble regretter sa politique d’ouverture aux « migrants », mais il lui est impossible de pleinement défaire ce qu’elle a fait. Par ailleurs, dans un pays où la natalité est très basse et a des allures de suicide collectif, le changement de population se poursuit
Donnez aux gens des perspectives d'avenir serein, et la courbe de la natalité va s'inverser... | |
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