Des Etats Unis

toutes les portes des prisons.

Les veritables victimes existent et elles sont trop souvent oubliees au nom de la defense du criminel et des grandes idees intellectuelles.

Lorsque le doute n'existe pas et qu'il s'agit d'un bourreau, comment une societe peut-etre trouver normal de remettre dans la rue quelqu'un qui a de grandes chances de recommencer? (question rhetorique).

les victimes nous ne voyons jamais, par contre les assassins écrivent des bouquins

Chimp. La classe

le 19 février 2009 8h44 | par
Philippe Coste



Pour vous donner le contexte, la police de Stamford, dans le Connecticut, a abattu un chimpanzé domestique qui dévorait la meilleure amie de sa propriétaire.

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Le texte de la caricature du très droitier New York Post dit " Ils vont devoir trouver quelqu'un d'autre pour écrire le plan de relance." SI ce n'est pas raciste, comme le pense l'activiste AL Sharpton, c'est insultant à un point grotesque. L'auteur du plan de relance est un dénommé Barack Obama. C'était pour la rubrique des beaux gestes bipartites

les bons d'achat (nourriture aucun alcool n'ait permis encore heureux) les aides pour payer l'EDF, les bons pour la rentrée scolaire, en campagne, les taxis pour emmener et ramener les gamins de chez l'orthophoniste oui oui ça existe depuis longtemps


Vivement la mise en place du plan de relance... Déjà, plus d'un Américain sur dix reçoit des coupons d'alimentation.

Même la misère se modernise. Les fameux food stamps, les coupons d'alimentation attribués aux Américains les plus démunis, perdront cet été leur forme de tickets de papier pour prendre l'apparence d'une carte de débit en plastique. La rançon de l'efficacité administrative, et d'un amer succès. En 2008, quelque 31 millions de citoyens - plus de 1 sur 10 - recouraient déjà à l'aide publique pour se nourrir. Depuis trois mois, leur nombre ne cesse de croître, au rythme de 20 000 suppressions quotidiennes d'emplois.
Quant aux augures... Selon les chiffres du Center on Budget and Policy Priorities (Centre d'étude des priorités budgétaires et politiques, un organisme de recherche indépendant de Washington), l'augmentation du taux de chômage de 7,2 %, son niveau actuel, à 9 %, provoquerait l'apparition de 6 millions de "pauvres" supplémentaires. Une catégorie qui recouvre, selon la nomenclature officielle, ceux dont les revenus annuels sont inférieurs à 21 000 dollars, pour une famille de quatre personnes.
Si dramatique soit-elle, cette paupérisation simplifie la stratégie du gouvernement Obama. Attaqué par les républicains en raison de la trop faible part des réductions d'impôts dans son plan de relance de près de 800 milliards, le président fait valoir que l'augmentation du budget des food stamps et de l'assurance-chômage contribueront à doper l'économie. "Une réduction d'impôt profiterait d'abord à ceux qui ont la chance d'être imposables, et qui épargneront ces sommes, approuve Chad Stone, analyste au Center on Budget and Policy Priorities. L'aide aux plus pauvres, elle, entraîne immédiatement un surcroît de consommation. Ce qui permet de créer des emplois.

Si la caricature est du plus mauvais gout, sinon pire, il faut egalement arreter les... betises:

C'était pour la rubrique des beaux gestes bipartites

Comme l'avait souhaite Pres. Bush avant lui, Obama avait promis (et nous avons vu comment il a applique ce qu'il prechait avec le stimulus), un bipartisme (dans le sens de travail en commun des elus des deux partis politiques les plus importants americains pour le bien du pays - l'abandon du "non" pour le "non" a Washington). Pres. Bush, qui avait reussi dans cet effort lorsqu'il etait Governeur de Texas, n'y etait pas parvenu en tant que President. C'est pour le moins mal parti avec NNP a la Maison Blanche.

Mais, quel est le rapport avec ce dessin. Pour faire plaisir a NNP et a la gauche tous les Americains devraient se mettre au garde-a-vous? Pour autant que je sache les individus n'ont jamais promis le bipartisme et ont "encore" le droit de s'exprimer.

vont avoir les mêmes droits que celles d'aujourd'hui ???

J'en doute et puis bon, certains diront que ce n'est qu'un juste retour des choses.

États-Unis
Le dessin d'un chimpanzé abattu par la police suscite l'indignation
Associated Press (AP) Par Karen Matthews
19/02/2009 08h26




Pour Eric Adams, sénateur de l'État de New York, cette image renvoie l'Amérique à l'époque où les noirs étaient lynchés.

AP/Craig Ruttle





Un dessin publié par le New York Post, que certains ont interprété comme une comparaison de Barack Obama avec un chimpanzé violent abattu par la police, a provoqué une vague de vives indignations de la part de responsables politiques et d'associations de défense des droits civiques, qui ont fustigé des relents de racisme renvoyant au stéréotype de l'Afro-Américain vu comme un singe.



Le dessin est signé par Sean Delonas, connu pour ses croquis provocateurs, et publié dans l'édition de mercredi du Post. Il montre deux policiers, dont un porte une arme encore fumante se tenant au-dessus du corps criblé de balles d'un chimpanzé, avec pour légende: «Ils vont devoir trouver quelqu'un d'autre pour écrire la prochaine loi de relance.»

Le dessin fait référence à Travis, chimpanzé domestique de 90kg abattu par les policiers lundi à Stamford (Connecticut) après avoir violemment attaqué une femme qui rendait visite à ses maîtres.

Les avis divergent sur l'interprétation de ce dessin, certains y voyant du racisme, d'autres la minimisation d'une tragédie dans laquelle une femme a été défigurée et un chimpanzé tué. Beaucoup estiment toutefois que ce dessin suggère l'assassinat de Barack Obama et appellent au boycott du Post et des firmes qui font de la publicité dans ses pages.

«Comment le Post a-t-il pu laisser passer ça pour de la satire?», s'est insurgée Barbara Ciara, présidente de l'Association nationale des journalistes noires. «Comparer le premier commandant-en-chef noir de la nation à un chimpanzé mort n'est rien moins qu'une bavure raciste.»

Pour Eric Adams, sénateur de l'État de New York, cette image renvoie l'Amérique à l'époque où les noirs étaient lynchés.

Le révérend Al Sharpton, leader influent de la défense des droits civiques, va plus loin et considère ce dessin comme «à tout le moins troublant, compte tenu des attaques racistes d'Afro-Américains comparés à des singes dans l'histoire».

Le dessin a déclenché une vague d'appels de lecteurs furieux et des manifestants ont même défilé devant le siège du tabloïd à Manhattan, demandant des excuses et appelant à son boycott.

Col Allan, le rédacteur en chef du Post, défend le travail de Sean Delonas: «Ce dessin est une parodie claire d'un événement de l'actualité», assure Allan dans un communiqué, ajoutant: «Ce dessin brocarde les efforts de Washington pour relancer l'économie. Une fois de plus, Al Sharpton démontre qu'il n'est rien d'autre qu'un opportuniste.»

Le dessin de Delonas a suscité des centaines de commentaires sur le Net, dont celui de l'éditorialiste du quotidien libéral Huffington Post Sam Stein: «Au mieux, le dessin donne à penser que le plan de relance est si nul que même des singes auraient pu le concevoir. Mais le comble de la provocation, c'est de comparer le président à un chimpanzé enragé.»

Le chef du service de presse de la Maison Blanche, Robert Gibbs, s'est lui refusé à tout commentaire. «Je n'ai pas vu le dessin», a-t-il dit aux journalistes à bord d'Air Force One. Le président Obama rentrait à Washington depuis l'Arizona, où il venait d'annoncer un plan de sauvegarde de l'immobilier. «De toute façon, je ne vois aucun intérêt de lire le New York Post», a asséné Gibbs.

le racisme du dessin est discutable puisque c'est un singe qui symbolise le politicien,
donc si le président était blanc ça marcherait aussi
associer un politicien qu'on n'aime pas à un primate sans grande intelligence... c'est pas de très bon gout, d'accord
mais de là à en faire une histoire de racisme, c'est un peu couillon
parce que du coup, c'est ceux qui le disent qui le sont
hé hé
euh non, plutôt
ah ah !

par contre, vu que le singe est abattu le message est discutable
et je rejoindrait le type qui dit qu'il n'y a aucun intérêt à lire le new york post en ajoutant qu'il n'y a aucun intérêt à lire n'importe quel autre journal ou regarder les actualités à la télé aussi bien

ZED

Ce qui m'amuse dans cette caricature, est que tous ces bien pensantS offusques par la lese-majeste envers OBAMA, jouent les pucelles effarouche devant la monstruosite du dessin. Ils l'etaient bien moins et ce tapaient meme sur le ventre, lors des dessins sur BUSH, pas moins irreverencieux et mechants pour le president des USA. Un jour on peut se railler du chef de l'etat, un autre c'est tres deplace. Cela me rappelle une histoire de caricatures sur le prophete qui faillit mettre a feu et a sang l'EUROPE.

Amicalement

Microsoft veut « élever le niveau de compétences de l'Amérique »
(Sandrine Chicaud, 01net., le 24/02/2009 à 11h15)

L'éditeur lance un programme de formation baptisé « Elevate America ».

Un mois après l'annonce officielle des 5 000 suppressions de postes prévues dans les dix-huit mois à venir, Microsoft veut sûrement, en ces temps de turbulences économiques, faire un geste fort. Il a ainsi mis en place un vaste programme au nom pompeux « Elevate America » , destiné à « aider, dans les trois prochaines années, jusqu'à deux millions de professionnels à se doter des compétences informatiques utiles pour réussir au XXIe siècle ». Rien que ça !

L'un des grands piliers de cette initiative repose sur la création du portail Microsoft Elevate America, déjà opérationnel. Il propose au visiteur d'accéder à de nombreux programmes de formations en ligne - gratuites ou payantes (à des prix plutôt abordables) - délivrées par Microsoft. Malheureusement, il faut s'armer de patience pour s'y retrouver sur ce site un peu fourre-tout.

Boîtes à outils
Pour accéder à ces ressources dès la page d'accueil, quatre grandes entrées : acquérir les fondamentaux de l'informatique, utiles tout le long de sa carrière, développer ses compétences techniques, construire sa carrière dans l'informatique et créer sa future carrière. A titre d'exemple, il est possible de se former (gratuitement) en français aux fondamentaux de l'informatique : de l'identification des composants matériels de base d'un ordinateur, à l'utilisation des outils bureautiques. Concrètement, on peut choisir d'avoir une vue d'ensemble sur les différents cours ou opter pour un module bien précis. Les cours sont alors directement consultables en ligne ou téléchargeables.

Sur ce portail, on trouve aussi des informations sur les différentes certifications de l'éditeur, portant notamment sur sa suite bureautique Office, avec la possibilité de payer en ligne pour passer les examens. Autre exemple : en choisissant un pays - la France par exemple, les candidats sont redirigés vers le site de recrutement des professionnels des technologies Microsoft qui s'adresse à tous les informaticiens compétents sur les logiciels Microsoft - ou souhaitant le devenir - et aux entreprises qui recrutent ces profils.

Dans un second temps, Microsoft veut travailler main dans la main avec les états américains comme la Floride, New York et Washington, pour que leurs habitants puissent à leur tour bénéficier de ces ressources. L'éditeur a déclaré vouloir offrir un million de bons pour permettre à des gens d'accéder gratuitement à ses formations en ligne ou à certaines de ses certifications, mais n'a pas communiqué, en revanche, sur le coût de cette vaste opération de formation et de communication.

La nouvelle campagne de propagande de l'ACLU pour la defense des illegaux.


Vos Droits face a un agent de la patrouille des frontieres a bord de ce bus

1) Si vous etes un citoyen americain, vous n'avez pas besoin de le prouver
2) Si vous n'etes pas un citoyen americain, vous devez produire vos documents d'immigration aux agent federaux
3) Tout le monde a le droit de se taire (de ne pas repondre aux questions)

J'ai l'impression qu'en cas de montee a bord d'un bus d'agents federaux, il y aura un grand nombre de citoyens americains muets et peu d'immigres repondant aux questions *

(nous pouvons d'ailleurs remarquer que le terme n'est pas employe. Selon L'ACLU on est citoyen americain ou on ne l'est pas. Point Barre)

Ce ne sont jamais que des Américains sans scrupules qui déblatèrent contre une véritable héroïne française, digne héritière de Jeanne d'Arc et de Bernadette Soubirous...

c'est bien ce que je me disais aussi!

THE NEW YORK TIMES - Quand Barack Obama traite en secret avec Dmitri Medvedev
(Courrier International - 03/03/2009)

Le président américain aurait écrit une lettre à son homologue russe pour lui proposer un accord : les Etats-Unis renonceraient à leur projet de bouclier antimissile en Europe si la Russie empêche l'Iran de développer des armes de longue portée. Selon le quotidien new-yorkais, cette lettre aurait été remise en main propre à Medvedev, il y a trois semaines, par des membres haut placés de l'administration Obama.

Le Kremlin n'aurait encore apporté aucune réponse à cette missive.

Absolument, mais il nous a promit la transparence.

Merci pour cet article, Biloulou

Je pense que cette proposition/decision va de pair avec les diminutions excessives de la Defense dont il est question dans le message en langue anglaise (mess. 526 et 532.) En plus, il est en train de montrer sa faiblesse qui devient ipso facto celle des Etats Unis, a tous. Poutine doivent bien s'amuser.

Je pense que ca fait partie de sa strategie politique envers la population americaine. Il "approche" les leaders avec lesquels il a promis de negocier, si ca marche, on le dit aux media si non, on evite d'en parler. Evidemment, il y a toujours ces fameuses fuites a Washington.

Enfin, bon, pour le moment, ce n'est pas tres concluant, ce CHANGEment. La Coree du Nord, la Syrie, l'Iran, la Russie, le Venezuela...

L'engouement europeen semble s'etre egalement quelque peu calme, je me trompe?

Première réaction de Moscou : il n'est pas "constructif" de lier nucléaire iranien et bouclier antimissile, selon le président russe Dmitri Medvedev.

Moscou voit dans l'installation de ce bouclier une menace à sa sécurité. Dimanche, le président Medvedev avait dit attendre "des propositions concrètes" de Washington en vue de résoudre le différend qui les oppose. "Nous avons déjà reçu des signaux positifs de nos collègues américains. J'attends que ces signaux positifs se transforment en propositions concrètes", avait déclaré le président russe cité par le Kremlin. Pour Washington, l'offre faite à la Russie "revient presque à leur dire (aux Russes), agissez ou bouclez-là", a affirmé un haut responsable américain cité par le New York Times sous couvert de l'anonymat. "Ce n'est pas comme si les Russes pouvaient répondre : on va essayer, donc suspendez (le déploiement du bouclier). Cela revient à leur dire: faites en sorte que la menace disparaisse", a ajouté le responsable.

Début février, à Munich (Allemagne), le vice-président américain Joe Biden avait assuré que les Etats-Unis allaient continuer à développer la défense antimissile contre la menace iranienne, mais en concertation avec la Russie. Le président russe a dit espérer que ce thème soit discuté lors de son premier tête à tête avec M. Obama, attendu en marge du sommet des pays du G20 à Londres le 2 avril.


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Courrier international - n° 957 - 5 mars 2009 : La CIA appelée à la rescousse

Pour garder la main, les autorités américaines font appel à l’agence de renseignements afin d’évaluer les conséquences politiques de la crise mondiale.

Jusqu’à présent, la récession qui frappe la planète n’est pas aussi dévastatrice que la crise de 1929, loin de là. Mais la CIA et d’autres agences de renseignements américaines – avec l’aval du président Obama – examinent très sérieusement les implications politiques d’une crise mondiale de plus en plus comparée à celle des années 1930. En janvier, quand l’amiral à la retraite Dennis Blair a été nommé à la tête de la CIA par Obama, il a dit à son équipe qu’il voulait voir figurer les enjeux de la récession en toute première place dans l’“évaluation des menaces mondiales” [qu’il devait présenter le 12 février devant le Congrès]. La Russie va-t-elle être déstabilisée ? Qu’en sera-t-il de la Chine et de l’Inde ? L’Afrique va-t-elle connaître une nouvelle crise humanitaire de grande ampleur ? Tels étaient quelques-uns des thèmes à envisager. Initialement, ces mises en garde économiques devaient être mélangées aux sujets plus couramment abordés, comme le terrorisme. Mais Dennis Blair a déclaré à sa nouvelle équipe qu’il ne voulait pas se contenter de dresser la liste des menaces que représente à ses yeux la crise économique. Il voulait en parler dès le début de son discours.

Aujourd’hui, dans le milieu du renseignement américain, la réflexion est axée sur la crise et les soulèvements qu’elle pourrait entraîner dans certains pays, ce qui risquerait d’avoir un impact sur la politique étrangère américaine. Si Washington perd le contrôle de cette crise, d’autres pays pourraient faire des Etats-Unis un bouc émissaire, ce qui entraînerait une poussée de protectionnisme et, à terme, une désintégration du système économique mondial. Pour l’instant, la CIA n’a pas à envisager une telle éventualité. Les spécialistes du renseignement étudient seulement les conséquences de la crise en Europe centrale et orientale, y compris dans les Etats baltes, où l’effondrement des marchés financiers se traduit déjà par une instabilité politique, comme on l’a vu récemment avec la démission du Premier ministre de Lettonie.

La question est de savoir si la Russie, affaiblie elle aussi par la chute des prix de l’énergie, va tenter une nouvelle fois d’avancer ses pions dans cette région qui faisait partie de sa sphère d’influence pendant la guerre froide. Moscou s’efforce par ailleurs de réaffirmer sa puissance en Asie centrale au détriment des Etats-Unis. En janvier 2009, Moscou a convaincu le Kirghizistan de chasser l’aviation américaine de la base aérienne de Manas [aéroport de Bichkek], une installation clé pour l’approvisionnement des forces en Afghanistan. Dans le même temps, les Russes ont proposé d’assurer le ravitaillement en train via l’Ouzbékistan, pays qui a lui aussi une frontière commune avec l’Afghanistan. Apparemment, le message de Moscou à Washington est le suivant : nous vous aiderons à réussir en Afghanistan, mais dégagez de notre zone d’influence.

Certains font valoir que le milieu du renseignement américain n’est pas en mesure de mener un travail d’analyse d’une telle ampleur – alors même qu’il tente encore d’endiguer le djihadisme. Melvin Goodman, ancien spécialiste de l’Union soviétique auprès de la CIA, volontiers critique aujourd’hui envers l’agence, rappelle que la réputation de la CIA en matière d’analyse économique a jadis été entachée par une série de prévisions erronées sur les tendances en URSS. Philip Zelikow, conseiller de l’ancienne secrétaire d’Etat Condoleezza Rice et auteur de l’une des premières études sur les capacités de la CIA dans le domaine de l’analyse économique, défend les évaluations réalisées individuellement par des analystes du service de renseignements pendant la guerre froide. Il pense qu’il est bon que l’agence se réintéresse à ces questions. A l’en croire, le gouvernement “innove dans ce domaine”. Mais il ajoute que la seule manière pour que cette nouvelle approche fonctionne, c’est de travailler en coordination avec d’autres institutions très compétentes en matière économique, comme le ministère des Finances ou la Réserve fédérale américaine (Fed).

Et, dans la mesure où la crise ac­tuelle a démarré aux Etats-Unis, l’échange d’informations entre toutes les administrations revêt une importance capitale. “Ce qui est difficile, c’est de prévoir l’évolution économique. La CIA n’aime pas analyser l’économie américaine”, note Philip Zelikow. Car l’agence a pour mission, rappelle-t-il, de se limiter aux menaces étrangères. “C’est pourquoi la CIA ne peut pas réaliser seule ce travail. Ce ne sera possible que si elle collabore étroitement avec d’autres institutions.” Il reste à es­pérer que, cette fois, elle soit en mesure de le faire.

(Mark Hosenball et Michael Hirsh - Newsweek)

Dans le même temps, les Russes ont proposé d’assurer le ravitaillement en train via l’Ouzbékistan, pays qui a lui aussi une frontière commune avec l’Afghanistan. Apparemment, le message de Moscou à Washington est le suivant : nous vous aiderons à réussir en Afghanistan, mais dégagez de notre zone d’influence.

Ce n'est pas le gouvernement americain qui mene la danse (si vous nous aidez (Iran) on ne deploie pas le parapluie), c'est le gouvernement russe qui dit: on veut bien vous aider en Afghanistan mais degagez de notre URSS reconstituee.

Apres tout ce qui a ete reproche a Bush 43, je continue a preferer une politique arrogante mais en charge qu'affable mais faible et dependante.

c'estpas plus grand que ça ??

Citation :

WASHINGTON - Le président américain Barack Obama a mis sur les rails son projet de réforme de l'assurance maladie, avec une réunion d'experts et de professionnels de la santé à la Maison blanche.

"La réforme du secteur de la santé n'est plus simplement un impératif moral, c'est devenu un impératif fiscal", a estimé Obama. "Si nous voulons créer des emplois et rebâtir notre économie, nous devons nous attaquer aux colossales dépenses de santé cette année, au sein de cette administration".

"Je suis ici aujourd'hui parce que je crois que l'époque est différente. Aujourd'hui, l'appel en faveur des réformes vient de la base, et de l'ensemble du spectre (social) - des médecins, des infirmières et des patients; des syndicats et des entreprises; des hôpitaux, des fournisseurs de soins de santé et des organisations communautaires".

"Aujourd'hui, la question n'est pas de savoir si tous les Américains doivent recevoir des soins médicaux de qualité et d'un coût abordable. La seule question est comment y parvenir".

http://www.lexpress.fr/actualites/2/barack-obama-lance-son-projet-de-reforme-de-la-sante_744971.html

46 millions d'Américains ne bénéficient pas d'assurance de santé aux États-Unis, il est donc urgent d'intervenir à ce niveau là.