Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
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L'utilisation de "signes exterieurs" de patriotisme par NP ne semble pas avoir eu autant de d'impact positir que ses agents d'Hollywood auraient sans doute souhaite, mais attendons demain ou mercredi.
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Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: 526- 13/7/2009, 08:27
Le choix d’Obama désavoué par la Cour suprême (Hamiche Daniel - mardi 07 juillet 2009)
Nonobstant son préjugé pro-avortement désormais avéré, la « catholique » Sonia Sotomayor, choisie par Obama pour le siège qui s’est libéré à la Cour suprême des États-Unis, vient de se voir désavouée par… la Cour suprême !
L’instance judiciaire suprême des États-Unis a, en effet, rendu hier (par 5 voix contre 4) son arrêt Ricci vs. DiStefano cassant un jugement de Sotomayor.
Retour sur l’histoire. La ville de New Haven (Connecticut) organisa un concours destiné à tous ses sapeurs-pompiers en vue d’une promotion. Sur les dix-huit qualifiés, 17 étaient des Blancs et un Hispanique. Aucun sapeur-pompier afro-américain ne se qualifia. Craignant d’être poursuivies pour discrimination raciale, les autorités municipales décidèrent d’annuler le concours. S’estimant victimes d’une discrimination à rebours, les qualifiés du concours portèrent plainte en 2004 devant une Cour fédérale de première instance, mais furent déboutés au motif que la municipalité de New Haven avait eu raison d’annuler le concours, puisque les lois de non-discrimation fédérales présument [sic] la discrimination lorsqu’un concours donne des résultats si contrastés au détriment de minorités…
Les déboutés firent appel de la décision de la première instance. Cet appel fut entendu par la Cour d’appel du ressort, tribunal auquel appartenait le juge Sotomayor qui jugea, avec deux autres juges de cette instance, l’irrecevabilité de l’appel, confirmant ainsi le jugement de première instance. Les déboutés se pourvurent donc à la Cour suprême qui a donc rendu, le 29 juin dernier, un arrêt cassant le jugement d’appel et de première instance au motif qu’il n’y avait aucune discrimination dans l’énoncé des questions du concours et qu’il n’y avait aucune bonne raison d’annuler un concours au seul motif de ses résultats.
Ce n’est pas la première fois que la juge Sotomayor est confondue pour ses préjugés de « discrimination positive ». Cela s’ajoute à son préjugé désormais établi en faveur de l’arrêt Roe vs. Wade, permettant l’avortement aux États-Unis, qui devrait, en toute logique, la disqualifier pour la Cour suprême. Puisque, nous dit-on, souhaiter, pour des raisons de droit, le renversement de Roe vs. Wade suffit à disqualifier pour la fonction de juge à la Cour suprême, la réciproque devrait aussi s’appliquer…
C’est sans doute à partir du 13 juillet que Sonia Sotomayor devrait être « auditionnée » par la commission judiciaire du Sénat. Nous verrons bien si le Sénat actuel est aussi « objectif » qu’il prétend l’être ou si, lui aussi, obéit à des mobiles purement idéologiques…
http://americatho.over-blog.com/
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: 526 - Pas catholiques les Honourable Justices 14/7/2009, 00:35
Citation :
le juge Sotomayor qui jugea, avec deux autres juges de cette instance, l’irrecevabilité de l’appel
Il faudrait lire les considérants de l'arrêt d'appel pour établir si la clause d'irrecevabilité retenue par les conseillers portait sur le droit de la procédure très pointilleux en droit étatsunien ou au contraire sur une question de fond.
La Cour Suprême (de l'Etat ou fédérale ?) sanctionne sur un motif de fond, dont on ne sait s'il est tiré de la décision de première instance ou du mémoire des parties pourvues en cassation plutôt que de l'arrêt d'appel.
L'article n'est pas suffisamment documenté sur l'argumentaire juridique pour que la portée de la cassation puisse être correctement analysée - et c'est normal, d'abord parce que c'est du fait divers grand public qui se fout bien des arguties des juristes et ensuite parce que ça permet au journaliste, si telle était son intention, de passer un message subversif à l'endroit de la candidate de El Mundial Presidente que cette histoire doit mettre à l'envers.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Souvenirs, souvenirs... 14/7/2009, 09:56
Extrait de l'album de mariage d'un couple franco-américain honorablement connu dans ce forum et dont je tais le nom par souci de discrétion, quelques moments inoubliables...
Souvenirs, souvenirs...
Invité Invité
Sujet: Re: Des Etats Unis 14/7/2009, 13:03
Presque, presque
Invité Invité
Sujet: Re: Des Etats Unis 14/7/2009, 13:15
RÉPÉTITION CÉRÉMONIE DE MARIAGE DE BILOULOU !!!!!!
Invité Invité
Sujet: Re: Des Etats Unis 18/7/2009, 01:23
530-
D'Al Capone à Madoff.
Les gens les plus méchants, les plus cruels se disent toujours que, au fond de leur coeur, ils sont bons. Al Capone et Bernie Madoff, deux grands gangsters américains, se voulaient des êtres exemplaires, des modèles d'intégration sociale, des fils respectueux et des maris attentionnés. Des patriotes, des croyants, des hommes normaux, déterminés, pleins d'ardeur, travailleurs, imaginatifs. Dans leurs villes respectives, Chicago et New York, ils étaient respectés et admirés. À quatre-vingts ans de distance, bien des choses rapprochent ces deux hommes. Certes,Madoff est moins archaïque que Capone. En 2009, les gangsters paient leurs impôts. Ils ne mitraillent plus leurs concurrents. Mais, au fond des choses, les principes de leurs escroqueries sont les mêmes. Ils répondent aux lois de l'offre et de la demande.
À New York, c'est le comportement des Américains vis-à-vis de l'argent qui m'intéresse. Après tout, je suis dans la ville qui a précipité le monde dans la crise économique. Madoff en est le symbole. Après lui, personne ne fera plus jamais aveuglément confiance à son banquier.
Bernie et Al ont un même profil. Ce qui les rapproche d'abord, c'est leur férocité. Dans leurs tanières l'hôtel Metropole à Chicago pour Capone ; le 17e étage du Lipstick Building, au 885 de la 3e Avenue à New York pour Madoff , ils préparent leurs crimes en toute discrétion, avant de faire les paons en public. En novembre 1924 à Chicago, le gangster O'Banion est abattu par les hommes de main de Capone. Celui-ci organise des funérailles grandioses pour son ennemi, comme aucun président des États-Unis n'en a jamais eues : cercueil en argent massif,50 000 dollars de fleurs, 40 000 citoyens mobilisés. «Sur le bloc de marbre où repose le cercueil, on peut lire,en lettres d'or : “Laissez venir à moi les petits enfants”», rapporte The Chicago Tribune, le journal local.
Capitale du désastre, New York fait profil bas Madoff, qui semble tout droit sorti de Casino, le film de Scorsese,n'est pas en reste. Il ne tue pas directement les gens, mais il ruine méthodiquement les existences de ceux qui lui ont fait une entière confiance. «Mes affaires reposent sur ma réputation», dit-il. Il n'a pas la moindre pitié pour ses «amis» les plus intimes, les organisations caritatives ou les veuves modestes qui lui ont confié des fonds. Il vole et trompe dans le monde entier. Il berne jusqu'à ses proches.Dans un récit fascinant publié par Vanity Fair en juin dernier, Eleanor Squillari, qui fut pendant vingt ans la secrétaire particulière du bandit, raconte sa désillusion : «Bernie nous a volé notre confiance. La plupart d'entre nous étaient des gens honnêtes, des travailleurs acharnés, en charge de familles. Nous pensions vivre un rêve américain, et nous sentions privilégiés de travailler pour un homme aussi merveilleux, brillant, généreux,qui avait fait tant de choses bonnes et charitables. Aujourd'hui, nous avons l'air de fous.» Eleanor n'est pas la seule. Des centaines de millions de personnes de par le monde ont perdu près de la moitié de leurs économies à cause de la cupidité démente des banquiers de Wall Street et des Européens qui les ont imités.
NewYork, capitale de ce désastre, fait profil bas en ce moment. Elle flotte sur un océan d'obligations spéculatives pourries. Personne encore n'en mesure la profondeur. Felix Rohatyn, un expert, explique : «Je suis aujourd'hui incapable de déchiffrer un bilan de banque.» Les golden boys, les héros d'hier qui faisaient flamber l'immobilier de l'Upper East Side, sont toujours là, mais ils se terrent. Ils vous renvoient sur les «RP», les «relations publiques» de leurs banques, pour ne pas s'exprimer. Si l'on est introduit par un ami d'ami, ils posent leurs conditions. Les conversations devront se dérouler en catimini, dans les bars sombres de grands hôtels.
«La crise ? C'est la faute de la classe moyenne» Les voilà donc, mes golden boys. Ils viennent en bande, pour se donner du courage. Ils «pèsent» chacun entre 100 et 300 millions de dollars. Ils sont jeunes, beaux, brillants et arrogants. «Non, remarquent-ils, notre milieu n'est pour rien dans la crise actuelle. Tout est de la faute de Bush. Il a coulé tout ce qu'il a touché. Faire élire BarackObama est la seule chose qu'il ait réussi à faire. Cet Obama d'ailleurs n'aime pas l'entreprise, il ne la connaît pas. Il s'est entouré uniquement d'universitaires. Pas de gens d'affaires. Il est un homme dangereux, car avec ses mesures sociales, il va freiner la compétitivité des États-Unis. Nous, c'est bien simple, si l'on nous empêche de travailler comme on le faisait avant cette crise, nos fortunes, nous les déplacerons ailleurs. Aux Bahamas. La crise ? C'est la faute de la classe moyenne, qui a vécu au dessus de ses moyens.» La faute de la classe moyenne ! Je suis choqué, j'annule cavalièrement le dîner qui devait suivre avec ces garçons. Je juge leur discours obscène. Au nom de la compassion pour ceux qui se retrouvent à la rue, ne pourraient-ils pas avoir la décence de ne pas se défausser sur les pauvres ? Mon état d'âme n'a aucun sens ici.
Pour les Américains, les golden boys sont des hommes remarquables. Aux États-Unis, la réussite n'a qu'une seule mesure. L'argent. Les Européens ont toujours du mal à comprendre cette passion américaine pour les jouissances matérielles. «Nous sommes un pays bâti sur le commerce ; l'Amérique, c'est l'argent. Et l'argent, c'est l'indépendance, la liberté. Voila ce que nous sommes, nous autres les Américains»,me déclare Alison Silver, une journaliste. Maureen Henegan, une chef d'entreprise de Manhattan, ajoute : «Nous aimons l'argent, car le rêve américain est très réel. Nous pensons que quelles que soient nos origines, en travaillant beaucoup, nous rencontrerons le succès. Et le succès, c'est l'argent.» Stanislas Vilgrain, un industriel français installé depuis un quart de siècle aux États-Unis, le constate justement : «En France, c'est le fait d'avoir, de posséder qui démontre l'appartenance à la société. Ici, c'est donner qui importe. Pour les protestants, réussir, c'est montrer que l'on est un élu de Dieu. On s'élève dans la société en redistribuant ensuite cet argent.» L'homme honorable aux États-Unis se distingue donc en rétrocédant à la société une large partie de ce qu'elle lui a permis d'amasser. Bill Gates et Warren Buffett, les deux hommes les plus riches du pays, en sont les exemples. Ils vivent discrètement, se consacrant aux fondations qu'ilsont créées.
«Je suis un homme d'affaires, rien de plus» Les criminels comme Al Capone ou Bernard Madoff ressentaient, eux aussi, l'impérieuse nécessité d'avoir leurs oeuvres. Ils font des dons aux entreprises charitables. Ils rendent service à leurs prochains, les soutiennent. Ils sont des bienfaiteurs. En 1929, en plein centre de Chicago, dix mille boy-scouts acclament Al Capone, l'un des hommes les plus populaires des États-Unis. Madoff protège ses employés : «Si vous êtes bons pour nous, nous prendrons soin de vous», leur dit-il. Chaque année, à Noël, il s'adresse à la «grande famille» de ses collaborateurs. Il se montre généreux, distribuant les primes à ceux qui sont dans le besoin. Al Capone, lui, finance des restaurants populaires pour les chômeurs indigents, pendant la dépression de 1929.
Il déclare : «Je suis un homme d'affaires, rien de plus. J'ai gagné de l'argent en répondant aux demandes de la population. Si ce faisant, j'ai commis une infraction aux lois,mes clients sont aussi coupables que moi. Le pays tout entier voulait de l'alcool et j'ai organisé l'alcool. Je voudrais bien savoir pourquoi l'on m'appelle un ennemi public. Je satisfais à un désir général. Je le fais de mon mieux, et m'efforce de minimiser le plus possible les pertes. Je ne puis pas changer les circonstances. Je m'efforce d'y parer, c'est tout.» Un président directeur général modèle, en quelque sorte.
Al et Bernie s'attirent ainsi la sympathie du public, celle des «gens bien» auxquels ils s'adressent, en exploitant jusqu'à l'extrême de la canaillerie les attentes de leurs concitoyens.Al Capone est le produit d'un excès de puritanisme, de lois stupides interdisant la vente d'alcool à des populations d'immigrés polonais ou irlandais. Madoff exploite trente années de dérégulations financières, des lois concédées par les hommes politiques à de puissants lobbies financiers. Madoff s'est glissé dans la brèche. Il offrait à ses clients, qui se battaient pour accéder jusqu'à ce «génie», des rendements garantis entre 13 %et 20 %. Il exploitait la cupidité.
Je m'embarque pour Chicago Il est l'aboutissement crapuleux de la situation dans laquelle se retrouve aujourd'hui l'Amérique. Cette histoire a débuté dans les années 1980, lorsque le capitalisme n'a plus rien eu à prouver, moralement, face au communisme qui s'était effondré. Ronald Reagan, dans l'ivresse de sa victoire, a alors imaginé que les lois du marché feraient mieux que toutes les régulations mises en place par la société. Celles-ci, classiquement, faisaient que les impôts payés par les riches permettaient d'assister les moins fortunés.
L'idéologie nouvelle était basée sur beaucoup d'optimisme, sur l'hypothèse que les États-Unis, étant le pays le plus dynamique du monde, finiraient nécessairement par remporter la bataille économique de la globalisation. Les règles de cette mondialisation sont simples : les travailleurs les mieux formés sont de plus en plus demandés, de mieux en mieux payés. Les autres voient leurs salaires sombrer, concurrencés par les ouvriers du tiers-monde.
Las, cette partie de poker s'est terminée par un désastre pour l'Amérique. J'en trouve l'explication sur le site Internet officiel de la CIA. On y lit : «Le jaillissement de la technologie explique largement le développement graduel d'un marché du travail déséquilibré (aux États-Unis, NDLR), dans lequel ceux qui manquent d'éducation et de capacités professionnelles ne parviennent plus à obtenir d'augmentations salariales ou de couverture sociale. Depuis 1975, pratiquement tous les gains de revenus sont allés aux 20 % de ménages ayant les revenus les plus élevés.»
Cet extraordinaire afflux de richesses pour quelques-uns va créer l'euphorie des places financières, et donner un poids formidable aux banquiers, au détriment des entrepreneurs, qui constituent la véritable richesse de l'Amérique. Les financiers imposent des dérégulations, toujours plus de dérégulations, aux hommes politiques à Washington, qui se laissent faire, en particulier sous l'Administration de BillClinton. Ces libertés permettent aux banques d'inventer des outils mathématiques déments, de prêter à n'importe qui, de faire enfler une bulle spéculative qui va naturellement crever. La crise révélera l'escroquerie colossale d'un Bernie Madoff. Elle va surtout ruiner les classes moyennes américaines. C'est ainsi que s'effondre la consommation mondiale. Barack Obama n'est pas Roosevelt, ce patricien qui méprisait les gens d'argent. Face aux banquiers, ses premières décisions sont d'une timidité alarmante. Qui a formé cet homme en politique ? De qui dépend-il ? Je m'embarque pour Chicago. C'est Chicago qui a fait de Barack un roi. Hauter.
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Des Etats Unis 18/7/2009, 01:52
531 -
Citation :
Après lui, personne ne fera plus jamais aveuglément confiance à son banquier.
Parce qu'il y a des bénêts qui le faisaient ?!
Citation :
Les financiers imposent des dérégulations, toujours plus de dérégulations, aux hommes politiques à Washington, qui se laissent faire, en particulier sous l'Administration de Bill Clinton
Sur ce coup-là, Mon Cher Lawrence, vous allez être dans les meilleurs papiers de notre excellente nénette Sylvette, une femme de tête.
Avouez que vous l'avez fait exprès.
Invité Invité
Sujet: Re: Des Etats Unis 18/7/2009, 13:00
EddieCochran a écrit:
531 -
Citation :
Après lui, personne ne fera plus jamais aveuglément confiance à son banquier.
Parce qu'il y a des bénêts qui le faisaient ?!
Citation :
Les financiers imposent des dérégulations, toujours plus de dérégulations, aux hommes politiques à Washington, qui se laissent faire, en particulier sous l'Administration de Bill Clinton
Sur ce coup-là, Mon Cher Lawrence, vous allez être dans les meilleurs papiers de notre excellente nénette Sylvette, une femme de tête.
Avouez que vous l'avez fait exprès.
Invité Invité
Sujet: 533 - 18/7/2009, 21:42
REPORTAGES - François Hauter, grand reporter au Figaro, est parti 75 jours à la rencontre des Américains. Il nous livre ses carnets de route.
WOW! 75 jours = 2 mois 1/2, des grandes vacances pour un grand reporter!
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La crise des subprimes
Qui est à l'origine de la crise ?
Deux organismes de refinancement du crédit hypothécaire : Freddie Mac (FHLMC) et Fannie Mae (FNMA) sont à l'origine de la crise des subprimes. Il convient donc de mieux les connaître.
La Federal National Mortgage Association, dont l'acronyme se prononce Fannie Mae, fut créée en 1938 à l'initiative des promoteurs du New Deal. Il s'agissait de garantir les prêts immobiliers assurés par les banques, mais aussi de les financer en rachetant leurs hypothèques. Ces hypothèques sont ensuite revendues à des investisseurs avec à la clé la garantie de l'État.
Fannie Mae est privatisée en 1968, mais en 1970 un nouvel établissement est créé : Freddie Mac (Federal Home Loan Mortgage Corporation), son objet social est le même.
Bien que ces deux établissements soient privés, ils ont, comme on dirait en France, de lourdes obligations de service public compensées par des avantages fiscaux importants. De fait, ils pouvaient s'exposer à des risques financiers importants et en tirer des bénéfices plus faiblement imposés que les autres banques, en cas de difficultés ils bénéficiaient d'une garantie implicite de l'État.
D'ailleurs avec l'arrivée au pouvoir des démocrates, ces deux organismes vont passer sous la tutelle du ministère du logement.
Le rôle de la discrimination positive
En 1992, Clinton veut lancer une politique d'accession à la propriété immobilière en faveur des minorités : une étude prouve que les ménages hispaniques et noirs se voient plus souvent refuser un prêt que les autres ménages.
Ceci s'explique pour des raisons financières et non pas pour des raisons racistes, cependant le Community Reinvestment Act de 1977 impose une prise en compte de critères ethniques en matière de crédits. Cette réglementation est d'abord appliquée avec mollesse, mais à partir de 1995 les banques refusant de prêter aux ménages issus de minorités défavorisées sont désormais passibles de sanctions. En effet les opérations de fusions, l'ouverture de nouvelles agences font l'objet d'autorisation qui leur seraient alors refusées par les organismes réglementant le secteur bancaire.
Ces mesures de rétorsions dans la ligne du respect du Community Reinvestment Act ont été obtenues par des groupes de pression issus des minorités, comme par exemple l'ACORN où l'on retrouve un certain Barack Obama.
On n'est pas loin de ce que préconise notre très française HALDE et comme on va le voir les aberrations idéologiques conduisent toujours à des catastrophes économiques.
Que sont les subprimes ?
Les prêts à risque consentis à des ménages issus le plus souvent des minorités et dont les garanties de remboursement sont hypothétiques et hypothécaires, s'appellent des crédits subprimes..
Ces crédits subprimes n'auraient probablement pas été accordés sans l'intervention du ministère du logement. Celui-ci en garantit le refinancement par l'intermédiaire de Fannie Mae et de Freddie Mac et exige une progression de la part des crédits subprimes attribués par les banques.
Celles-ci vont d'ailleurs jouer le jeu, tranquillisées par la garantie de refinancement, elles se sont mises à prêter à taux variables jusqu'à 110 % du montant des maisons à acheter, contribuant ainsi à un boom de l'immobilier.
Les ménages pauvres n'étaient pas dissuadés d'acquérir alors que les prix montaient en flèche, au contraire en cas de revente ils pensaient même pouvoir réaliser une plus-value.
Les taux variables n'étaient donc même pas dissuasifs, et le fait que les crédits aient été accordés à taux variables prouve bien que les banques se méfiaient de ces crédits subprimes et prévoyaient de se les faire refinancer sachant que les taux sur le marché du refinancement varient.
Face à l'augmentation des crédits subprime refinancés, Fannie Mae et Freddie Mac obtiennent du gouvernement le droit de cacher le taux de subprimes refinancés qui atteindra d'ailleurs 56 % des refinancements en 2004.
Rappelons que selon les chroniqueurs du Wall Street Journal, les liens délictueux entre les représentants de l'État et les dirigeants de Fannie Mac et de Freddie Mac vont plus loin.
Complètement inféodés à la gauche américaine, le parti démocrate, ils ont été impliqués dans des affaires de corruption et le sénateur Christofer Dodd, un des membre de la Commission des appropriations, une institution supervisant ces deux établissement, est accusé d'avoir bénéficié de leurs largesses sous formes de prêts à des taux très faibles.
Cette opacité de leurs comptes leur permet de revendre une partie de leurs créances hypothécaires dans des paquets composés de créances moins risquées (mortgage backed securities). De telles opérations permettent de lever sur les marchés obligataires 5 000 milliards de dollars en transmettant des risques que les souscripteurs de leurs obligations ignorent.
Évidemment comme ce refinancement couvre des prêts immobiliers dont plus de la moitié sont des crédits subprimes, et que les deux établissements de crédits ne disposent pas des fonds propres correspondant, il suffirait que les ménages endettés se retrouvent en grande majorité insolvables pour qu'une crise financière éclate.
Au début tout se passe bien, le marché de l'immobilier est euphorique, la valeur hypothécaire des maisons achetées augmente. Ces hypothèques sont effectivement cédées à Fannie Mae et Freddie Mac contre refinancement des prêts.
Pourtant dès 2003, Greg Mankiw, économiste en chef de la Maison Blanche, s'inquiétait des risques que prenaient ces organismes de refinancement des crédits hypothécaires et parlait déjà d'un risque de contagion de tout le système financier. L'affaire était devenu un casus belli politique dans la mesure où les démocrates, en la personne de Barney Frank, sénateur et président du comité des services financiers, refusait toute réforme en déclarant : "Fannie Mae and Freddie Mac n'exposent à aucune sorte de crise financière", ou encore mieux, "la position de l'administration Bush n'est dictée que par le souci de la sécurité financière et la santé des sociétés, elle ne se préoccupe pas des problèmes du logement".
Les déclarations de Barney Frank vont changer radicalement quand la situation se dégradera, il est de ceux qui accusent le libéralisme économique de la crise !
La crise éclate
Les taux sur le marché du refinancement augmentent face à la hausse de la demande, simultanément la Fed met fin à sa politique inflationniste des taux faibles. En conséquence le coût du prêt augmente et certains ménages ne peuvent déjà plus y faire face.
Des maisons hypothéquées commencent à être revendues, elles contribuent fortement à l'inversion de la tendance du marché de l'immobilier.
L'offre sur la marché immobilier devenant plus forte que la demande, les crédits subprimes rachetées par Fannie Mae et Freddie Mac perdent de leur valeur même si les ménages emprunteurs continuent à rembourser.
En effet, il se trouve qu'un crédit refinancé assorti d'une hypothèque sur une maison achetée pour une valeur de 140 000 dollars a une valeur 40 % supérieure à un crédit refinancé avec garantie hypothécaire estimée à 100 000 dollars. Or justement la valeur hypothécaire des maisons achetées s'effondre.
Les deux établissements se retrouvent donc avec à leur actif des créances qui ont perdu une partie de leur valeur.
Face à la baisse de la valeur de leurs actifs elles n'ont donc plus les moyens de payer les intérêts des obligations émises. Or ces obligations avaient été présentées comme sûres, et donc souscrites par les investisseurs institutionnels dont les fonds de pension.
L'État fédéral intervient alors en accordant plusieurs centaines de milliards de dollars à Freddie Mac et Fannie Mae afin de leur permettre de payer les intérêts obligataires.
Les contribuables américains paient ainsi une première fois la politique de discrimination positive en matière d'accès à la propriété foncière. Et ils n'ont pas fini de payer.
La crise se diffuse
Eh oui, comme nous l'avions vu au début, les créances hypothécaires restaient pour partie dans le bilan des Fannie Mae et Freddie Mac. Mais une autre partie est diluée dans des titres cédés sur les marchés obligataires.
Donc lorsque l'on achète un paquet d'obligations on peut trouver dans ce paquet des obligations émises par des sociétés saines et par d'autres moins saines, c'est un peu comme lorsqu'on l'on passe par notre banque pour acheter une SICAV, celle-ci peut être constituée d'actions, d'obligations dont les risques et les rendements sont différents. Ici les crédits subprimes sont mis dans des paquets d'obligations et se mettent à circuler. Chacun en se rendant compte qu'il en possède cherche à s'en débarrasser avant que ces créances ne soient dévaluées.
La banque Suisse UBS osera reconnaître qu'elle détenait des crédits subprimes, elle va les dévaluer en dépréciant ses actifs de 40 milliards de francs suisses.
>Elle sera recapitalisée, mais à partir de ce moment les banques prennent peur : si une banque aussi importante qu'UBS avait fait faillite d'autres banques se seraient retrouvées en grande difficulté car UBS a de nombreux créanciers qu'elle n'aurait pu rembourser.
De peur de prêter à un établissement qui ne pourrait les rembourser, les banques se mettent à refuser de se prêter des liquidités. Puisque les banques ne peuvent plus se refinancer auprès d'autres banques, elles arrêtent tout simplement de prêter.
Les entreprises sont alors touchées, elles ne peuvent plus obtenir de prêt à court terme pour faire face à leurs besoins en fonds de roulement, elles ne peuvent non plus obtenir de prêt à long terme pour investir. La crise financière se propage donc et met en danger les capacités de production des entreprises. C'est le début d'une récession qui menace.
Le Plan Paulson
Afin d'enrayer la crise de liquidité, le plan Paulson vise à faire disparaître les obligations composées de crédits subprimes en les rachetant pour la somme de 700 milliards de dollars.
C'est un peu une prime aux banques les plus négligentes qui n'auront pas pris la peine de dévaluer les créances pourries. De plus, nul ne sait vraiment dans quels paquets de valeurs mobilières se cachent ces subprimes, la confiance ne peut donc revenir entre les banques tant qu'ils penseront qu'il en circule encore.
Mais ce qui circule aussi ce sont les créances sur des organismes financiers proches de la faillite. Ces créances là le plan Paulson ne les rachètera sûrement pas.
Une crise financière inéluctable ?
L'affaire des subprimes est une des conséquences d'une politique d'ouverture des vannes du crédit décidée par la Fed et qui n'a cessé depuis la récession de 1992.
Les Américains vivent de plus en plus à crédit tant et si bien que l'augmentation de la masse monétaire nourrie par les crédits bancaires à des taux réels très faibles a cru à un rythme de 10 % par an. En conséquence le marché immobilier s'est envolé et les marchés financiers ont connu une bulle ascendante.
L'inflation n'a heureusement pas frappé les services et les biens de consommation dans la mesure où l'augmentation de la productivité et la mondialisation permet et oblige les fabricants à modérer leurs tarifs..
Non, ce qui pose problème c'est que le taux d'épargne des ménages américains est très faible et qu'une croissance saine ne se finance pas à crédit.
Les crédits ont permis de créer du pouvoir d'achat pour les industriels, les promoteurs, mais ce surcroît d'activité n'était pas dû à une hausse du pouvoir d'achat mais à une augmentation forte de la masse monétaire. Cette croissance artificielle ne devait pas durer. Des investissements considérés comme rentables dans le cadre de taux faibles n'auraient jamais été mis en chantier sans une politique monétaire expansionniste. Ces investissements vont sur le plus long terme se révéler non rentables. Un mouvement de récession va s'étendre.
Nous y assistons actuellement dans la mesure où l'épargne constituée ne permettra pas de rembourser les emprunts et donc de régler les investisseurs.
Continuer la baisse des taux n'est qu'un pis-aller, on ne peut pas toujours emprunter pour rembourser des emprunts précédents.
Il faut purger l'économie de ses canards boiteux et liquider les investissements non rentables pour que l'économie reparte ses des bases saines c'est-à-dire en employant de façon efficace les facteurs de production. Pour cela faudrait-il encore déréglementer suffisamment pour que ces facteurs s'orientent bien dans les secteurs les plus productifs, c'est-à-dire ceux pour lesquels les besoins sont les plus forts.
Et la spéculation ?
Les banques d'investissements américaines sont accusées.
Sous la tutelle de la SEC, elles peuvent désormais spéculer avec un levier qui est passé de 10 à 40, c'est-à-dire s'engager à acheter ou à vendre des montants de valeurs mobilières pour lesquelles elles ne possèdent qu'un quarantième du montant.
Évidemment si ces banques spéculent dans le sens de l'évolution du marché leur résultat va s'envoler, par contre si elles se trompent alors les conséquences néfastes sont terribles. Mais c'est aussi ce que fonds les hedges funds, les fonds spéculatifs.
Ce qui importe c'est la transparence, des agences de notation indépendantes peuvent révéler l'exposition aux risques des banques et des fonds, sachant que ceux qui prennent le plus grand risque proposent la meilleure rémunération des placements, mais qu'elles peuvent aussi perdre intégralement des sommes qui leur sont confiés.
chacun de placer alors en prenant ses responsabilités, mais alors ne pas demander aux contribuables d'intervenir par l'intermédiaire de l'État.
Un organisme de placement collectif en valeurs mobilières peut prendre des parts de fonds spéculatifs pour doper ses résultats, cependant il doit en informer ses souscripteurs, idem pour des fonds de pension mais raisonnablement et dans une moindre mesure. Quant aux autres établissements financiers, ils doivent connaître l'exposition au risque de leurs débiteurs aussi bien lorsqu'il s'agit de personnes physiques que de banques et de fonds d'investissement.
Invité Invité
Sujet: Re: Des Etats Unis 24/7/2009, 09:32
-[b] Une quarantaine d'élus locaux et cinq rabbins ont été arrêtés jeudi dans la banlieue de New York lors du démantèlement d'un réseau de corruption ayant des ramifications jusqu'en Israël et en Suisse.[/b]
Les maires des villes d'Hoboken(pas en Belgique), Secaucus et Ridgefield, dans l'Etat du New Jersey, figurent parmi les personnes arrêtées dans le cadre de ce coup de filet qui a commencé à l'aube. Les autorités soupçonnent les prévenus de corruption, extorsion de fonds, blanchiment d'argent et trafic d'organes.
Les télévisions ont montré les images des dirigeants locaux placés menottes au poignet à bord d'un autocar qui devait les diriger vers leur lieu de détention, aux côtés de rabbins en tenue traditionnelle. Plusieurs synagogues ont été perquisitionnées et un total de 44 personnes arrêtées.
"Ces personnalités politiques se sont vendues", a résumé le procureur Ralph Marra lors d'une conférence de presse, tout en accusant les religieux juifs d'avoir "dissimulé leurs vastes activités criminelles derrière une façade de respectabilité".
Le coup de filet semblait l'un des plus vastes jamais lancés dans l'Etat du New Jersey (nord-est) connu pour ses relations malsaines entre la politique et le crime organisé. L'Etat a servi de cadre à la série télévisée "Les Sopranos" consacrée à la mafia.
Les autorités ont indiqué avoir enquêté pendant dix ans sur ce réseau de corruption organisée. Les élus faisaient passer leurs pots-de-vin pour des contributions électorales, selon la justice.
Quant au rabbin Levy Izhak Rosenbaum, il est accusé de trafic d'organes pour avoir persuadé des "donneurs" de lui vendre pour 10.000 dollars des reins qu'il revendait seize fois plus cher.
Le gouverneur démocrate du New Jersey, Jon Corzine, a dénoncé "un degré de corruption scandaleux et intolérable". "La corruption est inacceptable, partout en tout temps et par qui que ce soit", a-t-il estimé dans une déclaration écrite.
M. Corzine risque d'avoir une réélection difficile en novembre face au républicain Chris Christie, un ancien procureur qui a à son actif plusieurs années de combat contre la corruption au New Jersey.
La police a démenti tout motif politique derrière les arrestations, qui touchent plus largement des responsables démocrates que républicains.
"Il ne s'agit pas de politique ni de religion. Il s'agit de criminels qui se servent de la politique et de la religion", a commenté un responsable du FBI, Weysan Dun.
Les suspects risquent jusqu'à 20 ans de prison pour abus de pouvoir et blanchiment d'argent, 10 ans pour prévarication et cinq ans pour trafic d'organes. AFP
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Des Etats Unis 25/7/2009, 00:36
535 -
Citation :
Quant au rabbin Levy Izhak Rosenbaum, il est accusé de trafic d'organes pour avoir persuadé des "donneurs" de lui vendre pour 10.000 dollars des reins qu'il revendait seize fois plus cher.
Pour sa défense il a déclaré aux organes de presse : "Je n'ai fait de "Torah" personne".
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Sujet: Re: Des Etats Unis 27/7/2009, 14:04
... Les suspects risquent jusqu'à 20 ans de prison pour abus de pouvoir et blanchiment d'argent, 10 ans pour prévarication et cinq ans pour trafic d'organes. ...
Ca fait 35 ans? c'est bien, plus n'aurait pas ete mal non plus.
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Sujet: 537 - 27/7/2009, 14:23
Selon Rasmussen, NP est passe depuis vendredi sous la barre des 50 avec 49 en sa faveur, 51 contre, pareil pour samedi, legere remontee dimanche: 49 pour lui, 50 contre.
Les "elus" sont rentres chez eux sans avoir vote sur le projet de loi concernant l'assurance sociale. Esperons qu'ils entendront bien la voix de leurs electeurs.
Hier, j'avais confirmation que le gouvernement federal, ne remboursait les medecins (la personne concernee est en fait ophtalmologue) que 80% des frais qu'il prenait en charge avant que NP ne s'installe a la Maison Blanche pour les personnes agees de plus de 65 ans. (Assurance Medicare).
Comme je l'ai deja dit, si la loi passe telle que proposee, le gouvernement federal laissera aux gouvernement des etats le soin de payer les frais medicaux des seniors, comme la pluspart est soit deja en faillite soit en passe de l'etre... Mais bon, Il nous repete que tout le monde sera assure; c'est vrai que si les Etats ne paient pas, ce ne sera pas sa fote a lui! Hein?
Les media sont etrangement silencieux a ce sujet.
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Sujet: Re: Des Etats Unis 28/7/2009, 00:01
Prison à vie pour un Américain pour avoir voulu tuer Bush au nom d'Al-Qaïda
Monde - International 22:57 Un Américain, Ahmad Omar Abou Ali, a été condamné lundi par un juge fédéral à la prison à vie pour avoir participé à un complot d'Al-Qaïda en vue d'assassiner l'ancien président américain George W. Bush, a-t-on appris auprès du bureau du procureur. Cette peine, prononcée par le juge Gerald Bruce Lee du tribunal fédéral d'Alexandria (Virginie, est) est plus sévère que celle de 30 ans reçue du même juge, en première instance, en 2006, qui avait été cassée par une cour d'appel fédérale entre-temps car jugée trop "indulgente". Un des avocats de M. Abou Ali, Ashraf Nubani, a assuré que son client "allait faire appel, en espérant que la justice l'emporte". Le jeune homme, âgé de 28 ans né et éduqué aux Etats-Unis, a été déclaré coupable fin 2005 de multiples chefs d'inculpation, parmi lesquels "soutien matériel à des terroristes" et "soutien matériel à Al-Qaïda". "Il maintient son innocence et lui et ceux qui le soutiennent sont convaincus qu'un jour justice lui sera rendue", a expliqué M. Nubani. (LEC)
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Sujet: Re: Des Etats Unis 28/7/2009, 00:03
Professeur noir arrêté aux USA: pas de racisme sur la bande-son de la police
Les enregistrements des échanges verbaux entre un policier et ses collègues lors de l'arrestation d'un professeur noir de Harvard (Massachusetts, nord-est) qui a déclenché une vive polémique aux Etats-Unis, laissent penser à un banal fait divers sans connotation raciale.
Monde - Internationallun 27 juil, 22:12
Les enregistrements ont été rendus publics lundi par la police de Cambridge, commune dans laquelle a eu lieu l'arrestation de Henry Louis Gates Jr., une sommité en matière d'études afro-américaines, le 16 juillet. Lundi, la Maison Blanche a dit espérer réunir autour d'une bière M. Gates, le sergent Crowley et le président Obama qui avait qualifié le comportement de la police de Cambridge de "stupide". Sur les enregistrements, le policier indique à ses collègues que M. Gates ne "veut pas coopérer" et il ajoute: "envoyez des renforts". La voix du professeur est inaudible. A aucun moment toutefois, les échanges ne portent sur la couleur de peau du suspect. Selon le premier rapport de police, M. Gates se serait exclamé: "Voilà comment on traite les Noirs aux Etats Unis", au moment de son arrestation. Les enregistrements contiennent, par ailleurs, la conversation téléphonique entre les services d'urgence de la police et la femme qui les avait appelés pour signaler deux hommes au comportement inhabituel. La femme, dont l'identité n'a pas été révélée, précise aux enquêteurs ne pas être certaine qu'il s'agit d'un cambriolage. Elle ajoute que, selon elle, les deux hommes, qu'elle voit tenter d'ouvrir la porte de la maison à coup d'épaule, pourraient bien en être les locataires. Cette version a été confirmée par M. Gates qui, après l'incident, a expliqué avoir dû forcer sa porte d'entrée parce qu'il avait perdu ses clefs. Il était accompagné d'un chauffeur de taxi. A aucun moment toutefois la femme ne mentionne la couleur de peau des deux personnes qu'elle décrit aux policiers par téléphone. "Je vois deux hommes qui tentent de s'introduire dans une maison", dit la femme, avant d'ajouter: "Je ne sais pas s'ils habitent ici ou s'ils ont juste un problème de clefs, mais j'ai vu que l'un d'eux a ouvert la porte à coups d'épaule." La police lui demande alors: "Sont-ils blancs, noirs, ou hispaniques?". Ce à quoi la femme répond: "L'un d'eux a l'air plutôt hispanique, mais je ne peux pas l'affirmer, et je n'ai pas vu celui qui est entré."
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Sujet: 540 - Jack 28/7/2009, 06:39
C'est pas extra, ca?
Bien evidemment les Etats Unis sont racistes, c'est pour ca que NP a ete elu!!!
-----------
En parlant de NP, il part en vacances et, en ces temps difficiles pendant lesquels tant perdent leur travail, beaucoup d'Americains seront heureux de savoir que NP a loue une maison de vacances valant entre $ 35 et 50,000 de la semaine (l'equivalent ou meme bien plus qu'une annee de revenus pour certains. Peanuts! )
Boston Herald The first family is renting a scenic farm house on Martha's Vineyard for their vacation in August, where comparable rentals typically go for between $35G and $50G per week
OmbreBlanche
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Sujet: Re: Des Etats Unis 28/7/2009, 06:46
Citation :
"Hawaï confirme la naissance d'Obama en terre américaine"
Le Dr Chiyome Fukino, directeur de la Santé dans l'Etat, a de nouveau confirmé que le président Barack Obama est bien né à Hawaï, ce qui atteste de la naissance en terre américaine du président américain.
Et pourtant, malgré ces déclarations, certains critiques continuent à mettre en doute l'origine du premier président noir des Etats-Unis, en affirmant qu'il n'est pas né dans le pays, comme la Constitution le requiert.
L'affaire a d'aileurs été portée devant la justice...
La "complotite aigüe"... voilà une maladie bien plus redoutable encore que la Grippe A...
Malheureusement, il n'existe pas de vaccin contre la connerie humaine. Hélas...
Invité Invité
Sujet: 542 - 28/7/2009, 07:55
C'est bien vrai mais bon s'il n'existe pas de vaccin, il y avait une excellent prophylaxie: La presentation de la copie officielle de l'acte de naissance De NP au lieu d'avoir poste sur internet une copie d'un certificat de naissance. La question est pourquoi ne pas l'avoir fait? Il existe plusieurs reponses.
Aussi importante que la declaration du medecin soit, je suppose que devant un jury, une preuve ecrite sera sans doute demandee.
Cette histoire est une distraction qu'il serait si facile de reduire a neant.
Dernière édition par Sylvette le 28/7/2009, 08:07, édité 1 fois
Charly
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Sujet: Re: Des Etats Unis 28/7/2009, 08:01
Nous comptons sur Watson pour élucider ce mystère. Bonjour Sylvette Si chez nous,on devait virer les politiques qui ne sont pas nés sur notre sol,il n'en resterait plus beaucoup. Mais un président,çà vaut plus!!!
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Sujet: Re: Des Etats Unis 28/7/2009, 08:19
Oui Charly en effet, l'article II de la Constitution ne s'applique qu'aux candidats a la presidence.
OmbreBlanche
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Sujet: Re: Des Etats Unis 28/7/2009, 18:12
Sylvette a écrit:
C'est bien vrai mais bon s'il n'existe pas de vaccin, il y avait une excellent prophylaxie: La presentation de la copie officielle de l'acte de naissance De NP au lieu d'avoir poste sur internet une copie d'un certificat de naissance. La question est pourquoi ne pas l'avoir fait?
Le plus simple, Sylvette, vous vous rendez à Hawaï et vous demandez à voir la copie du certificat de naissance de vos yeux et qui doit se trouver à la clinique...
Franchement, vous osez supposer que la très rigoureuse administration américaine aurait laissé se présenter un candidat à la présidentielle qui n'est pas né en terre américaine ?
Vous plaisantez ou quoi ?
Invité Invité
Sujet: Re: Des Etats Unis 28/7/2009, 21:13
OmbreBlanche a écrit:
Sylvette a écrit:
C'est bien vrai mais bon s'il n'existe pas de vaccin, il y avait une excellent prophylaxie: La presentation de la copie officielle de l'acte de naissance De NP au lieu d'avoir poste sur internet une copie d'un certificat de naissance. La question est pourquoi ne pas l'avoir fait?
Le plus simple, Sylvette, vous vous rendez à Hawaï et vous demandez à voir la copie du certificat de naissance de vos yeux et qui doit se trouver à la clinique...
C'est bien vrai mais bon s'il n'existe pas de vaccin, il y avait une excellent prophylaxie: La presentation de la copie officielle de l'acte de naissance De NP au lieu d'avoir poste sur internet une copie d'un certificat de naissance. La question est pourquoi ne pas l'avoir fait?
C'est bien vrai mais bon s'il n'existe pas de vaccin, il y avait une excellent prophylaxie: La presentation de la copie officielle de l'acte de naissance De NP au lieu d'avoir poste sur internet une copie d'un certificat de naissance. La question est pourquoi ne pas l'avoir fait? Vous plaisantez ou quoi ?
OmbreBlanche
D'abord, je ne vois reellement pas pourquoi j'irais a Hawai. Ce n'est pas a moi de prouver quoi que ce soit.
Ensuite, la "tres rigoureuse administration americaine" (au fait et en passant: l'Etat Civil tel que Napoleon l'a concu n'existe pas aux Etats Unis - Seul etat qui utilise encore le Code Napoleon: la Louisiane) pas plus que quiconque ne peut demander le certificat de naissance des candidats a la presidence (un elu Republicain a propose un projet de loi afin d'eviter a l'avenir le probleme qui semble en preocuper plus d'un)
Enfin, j'attends sagement que tout se decante. Un juge federal doit entendre l'affaire (a moins d'un changement).
et non, je ne plaisante pas du tout, pourquoi?
==========
Pour corrrser le tout, Obama aurait plusieurs AKA (Also Known As - Alias) ce qui n'est pas illegal aux Etats Unis.
.....
The case, which also includes Wiley S. Drake and Markham Robinson as plaintiffs, names as defendant "Barack H Obama also known as Barack Hussein Obama II also known as Barack H Obama II also known as Barry Obama also known as Barry Soetoro."
Dernière édition par Sylvette le 28/7/2009, 21:41, édité 1 fois
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Des Etats Unis 28/7/2009, 21:39
Je suppose que ceux qui avancent cette hypothèse ont eu au moins un an pour prouver leurs dires et qu'ils n'y sont pas parvenus. La rumeur pourrait courrir aussi qu'il est pédophile,etc....
Disons que s'il avait été blanc tout celà ne serait pas.
Invité Invité
Sujet: Re: Des Etats Unis 28/7/2009, 21:52
Bonsoir Charly
ah bon?
Peut-etre pour certains, pour d'autres il doit leur faire tellement peur avec ses CHANGEments qu'ils veulent au moins la preuve qu'il ait le droit de se trouver la ou il est et de faire ce qu'il fait. Vu que le doute existe....
N'oublions pas que:
1) Le fait que le pere de NP ait ete Kenyan et que NP ait vecu une partie de son enfance en Asie a ete utilise pendant la campagne pour prouver que lui, avait l'esprit ouvert vers d'autres cultures.
2) La Consitution demande a ce qu'un president soit ne sur le territoire americain aux US meme, ou dans une ambassade ou sur une base militaire americaine. (Je repete que Sen. McCain ne hors US mais sur une base militaire a fait officiellement confirmer son droit de poser sa candidature a la presidence) et il est BLANC! si si, meme les cheveux!
Au lieu de poster un certificat delivre en 2007 ,sauf erreur, pourquoi ne pas scanner ou photocopier ou photographier l'original. Il doit bien exister, pour pouvoir delivrer un certificat (Short Version). Alors pourquoi ne pas le faire? C'est stupide. C'est du temps de perdu.
A moins, a moins, que ca ne serve a montrer que la droite est faite d'excites qui disent n'importe quoi et que finalement dans 1 mois ou 2, la preuve irrefutable sera apportee. C'est juste une autre hypothese, hein.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: Des Etats Unis 29/7/2009, 00:31
Sylvette a écrit:
Ensuite, la "tres rigoureuse administration americaine" (au fait et en passant: l'Etat Civil tel que Napoleon l'a concu n'existe pas aux Etats Unis -
Curieux dans un pays où la police a été fondée par un membre de la famille Bonaparte...
Ne saviez-vous pas que c'est Charles Bonaparte qui a inventé le FBI ?