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Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Débats sur l'islam 17/2/2016, 18:28
Rappel du premier message :
Zora232 a écrit:
Biloulou a écrit:
Zora232 a écrit:
1- L'ADN de la France est le christianisme. ...Non , c'est le colonialisme , la folie des grandeurs , pour finir minables departement europeen dirrigé par des youpins laics affamés
Ah non, ne vient pas semer la brouille, c'est le Portugal qui a le colonialisme dans son ADN !
(...) ps , un chwia de vulgarité pour faire non sérieux
Pas besoin de te forcer, voyons !
Auteur
Message
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Débats sur l'islam 30/9/2016, 20:36
Citation :
Maïmonide, le grand réformateur du judaïsme rabbinique au xiie siècle, reprend les mêmes bases, en enseignant « que Dieu n’est point un corps
Objection, Votre Honneur ! Je me rappelle d'une couverture de Hara-Kiri représentant un vieux barbu chevelu en train de fumer, et le titre du Professeur Choron : "Dieu existe :je l'ai vu, il fume des Pall Mall" !
PS : Choron fumait 3 paquets de Pall Mall/jour !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Débats sur l'islam 30/9/2016, 21:36
Younes bis a écrit:
Honnêtement un peu trop ibérique pour mon gout! On dirait un peu un chanteur arabe mais qui se serait coincé les doigts dans la porte...Trop emphatique et trop doloroso pour mon gout....Maistu sais ce que l'on dit : les coups et les douleurs .
Forcément, au XVIème siècle les Espagnols avaient encore de douloureux souvenirs de l'occupation arabe.
Younes bis a écrit:
Biloulou à propos de l'apophatisme a écrit:
Et merci pour m'avoir enseigné des mots et notions nouvelles, même SJC ne savait pas ce qu'il était, il a fallut que des siècles d'érudits lui succèdent...
Les érudits on s'en moquent mais les mystiques qui l'on précédé sur cette voie depuis des siècles , et même des millénaires ...L'apophatisme est universelle...si tu avais suivi le lien sur Dialogue Abraham tu aurais vu que dans la discussion ,très calmement, chrétiens orthodoxe et catholique , musulman sunnite et chiites et même un juif messianique ont échangé sur ce sujet ...
D'abord je ne me mêle pas des discussions d'Abraham avec sa famille ; ensuite, peu importe quand et par qui ce mot a été inventé, c'est toi qui me l'a appris. Point barre.
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: Débats sur l'islam 1/10/2016, 18:26
Biloulou a écrit:
Forcément, au XVIème siècle les Espagnols avaient encore de douloureux souvenirs de l'occupation arabe.
Oui j'y ai pensé et je me doutais bien que tu saisirais la perche à deux mains ... mon message étais assez nul je dois l'avouer ...
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: Débats sur l'islam 1/10/2016, 18:39
Adrien Candiard l'auteur de "Comprendre l’islam - ou plutôt : pourquoi on n’y comprend rien" a écrit:
Il ne suffit pas non plus de proposer, comme on le demande souvent, un islam « modéré » face aux extrémistes. J’espère n’être pas un chrétien modéré, et je crois que la demande sous-entendue qui est faite par là n’est pas qu’on ait des musulmans modérés, mais des gens modérément musulmans. L’expression suppose que les salafistes sont davantage musulmans que les autres. Quelle efficacité peut avoir, en ce cas, un tel discours de la modération pour des jeunes précisément attirés par la radicalité du discours salafiste. Seul un discours radical peut, en retour, les en détourner. Mais une radicalité plus profonde, plus authentique, qui peut être, comme le proposent certaines voies musulmanes, une radicalité spirituelle : la recherche de Dieu en soi, la rencontre de Dieu dans la prière personnelle plutôt que dans l’attentat-suicide me paraissent une aventure nettement plus radicale, si on la poursuit sérieusement.
Je souscris , c'est ma voie.
Adrien Candiard est frère dominicain il vit au Caire depuis 4 ans où il poursuit un thèse de doctorat dans l’excellent institut catholique IDEO .
Le texte : https://www.facebook.com/notes/adrien-candiard/comprendre-lislam-ou-plut%C3%B4t-pourquoi-on-ny-comprend-rien/10156260954685603
Mais comme lire demande trop d'efforts un extrait d’arrêt sur image qui permet de se faire une idée du propos
L'institution catholique , IDEO en particulier, offre un cadre qui forme des personnes remarquables...J'en suis admiratif et reconnaissant . A ma connaissance il n' y a pas d'équivalent dans l'islam contemporain et je le regrette.
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: Débats sur l'islam 1/10/2016, 18:52
kalawasa citant Choron a écrit:
"Dieu existe :je l'ai vu, il fume des Pall Mall" !
Bonjours Kalawasa Si tu es attentif tu constateras que sous les deux lions et le blason des paquets de pall mall il est écrit :
In hoc signo vinces
In hoc signo vinces est une locution latine traduite du grec ancien « ἐν τούτῳ νίκα », qui peut se traduire ainsi :
« Par ce signe, tu vaincras ».
Selon une légende, Constantin Ier a choisi la phrase grecque « ἐν τούτῳ νίκα » comme devise après avoir eu une vision du chrisme (☧) dans le ciel peu avant la bataille du pont Milvius, qui s'est déroulée en 312. Selon l'idée généralement reçue, le monogramme du Christ comporterait les deux premières lettres du nom du Christ en grec : « Χριστός » nous dit wikipédia
Ceci explique peut-être cela .....
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Débats sur l'islam 1/10/2016, 20:03
Bonsoir Younes,
Je constate que j'ai affaire à un grand fumeur expérimenté , et que la religion se niche vraiment partout !
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: Débats sur l'islam 1/10/2016, 23:06
kalawasa a écrit:
Bonsoir Younes,
Je constate que j'ai affaire à un grand fumeur expérimenté , et que la religion se niche vraiment partout !
La vérité est beaucoup plus prosaïque . Ado j'étais branché spiritisme , médium etc . Avec un ami d'enfance un soir on a voulu entrer en contacte avec un esprit . L'ami en question ,était un enfant issu d'un famille très modeste de communistes complétement athée . En échec scolaire , il n'avait aucune culture ni religieuse , ni latine . Bref je l' a fait courte , on se met autour d'une table , esprit es-tu là ...etc et là mon copain a une sorte de trans , il me dit j'ai vu quelque chose , un mur blanc et sur ce mur une croix , il y avait quelque chose d'écrit mais cela ne voulais rien dire , puis une deuxième croix est venu dessus elle c'est mise à tourner ...Et là il me dit qu'il a vu écrit : In hoc signo vinces ...j'avais pas fait latin a l'école mais j'ai pensé que cela pouvais en être , alors je suis allé voir mon père qui lui a fait latin grec qui me l' a traduit sans reconnaitre la référence historique . Il n' y avait pas internet à l'époque ! Quelque temps plus tard j'en parle a une connaissance de la famille connue pour être médium...elle était la veuve d'un ambassadeur , elle avait vécu en Afrique, elle hypnotisait son vieux chat pour lui faire prendre ses médicaments et d'autre truc comme çà .. Elle elle me dit qu'elle a déjà lu cela quelque part . Elle nous sort un livre de l'abbé Julio : Le Livre secret des grands exorcismes et bénédictions une édition de ancienne comme celle là:
Abbé Julio:
En plein milieu il y a un pentacle de protection avec In hoc signo vinces Et notre vielle médium de nous dire que mon copain avait reçu une protection ...Quelque temps plus tard mon copain c'est concentré sur la photo de son père décédé , et il c'est senti partir , comme une grande accélération ...et a du faire un effort violent pour reprendre ses esprits.
Il a parlé de cette expérience a cette amie médium , qui lui a dit texto : " Tu t'es senti partir comme si tu mourais ?oui il lui a dit , alors elle lui a dit tu mourrais , mais tu es jeune , tu avais quelques chances de t'en sortir . Cela a considérablement refroidi mon copain et cela a été la fin de notre période spiritisme ...Mon copain n'est pas un mytho , ni un simulateur , il ne c'est jamais vanté de cette histoire que l'on a partagé avec peu de personnes à l'époque .
Enfin bref , un an après je vois une pub pour les cigarettes Pall Mall dans un revue , et le paquet était très agrandi et quelle n' a pas été ma surprise de voir écrit la fameuse devise . Bref mon copain n' a pas fait de latin , mais il a pu voir l'inscription sur un paquet de Pall Mall et l'enregistrer inconsciemment ...Après pourquoi il est allé puiser dans cet inconscient là ce jour là ? Quoi qu'il en soit cela ne prouve rien , ni dans un sens ni dans l'autre . Un phénomène qu'il soit surnaturel ou simplement inexpliqué reste un phénomène et c'est tout . On ne peut tirer aucunes conclusion ... C'est comme la décorporation ( ce voir de l'extérieur alors que l'on est allongé les yeux fermé et conscient de l'être) , c'est impressionnant à vivre , mais la science c'est penché sur le sujet et propose une explication rationnelle ... Avec le recule cela fait des souvenirs et c'est le genre d'expérience qui ouvre l'esprit si on prend garde à ne pas y accorder plus d'importance que cela en a . Là est sans doute la plus grande difficulté. J'en connait qui ce sont brulé....
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Débats sur l'islam 2/10/2016, 08:57
Ah la la , mon cher Younes . Que penser de cette expérience ? Tu as en face de toi un grand sceptique dans ce genre de "phénomènes" . Peut-être aurons-nous un jour une explication physique, et je compte beaucoup sur la physique quantique pour amener un éclaircissement , par le biais de "l'intrication quantique" (mon dada)
Souvent utilisée pour justifier des phénomènes de voyance, l’interconnexion que nous défendons dans nos disciplines (notamment grace au fameux « Tout est énergie ») n’a jamais été démontrée scientifiquement. Les détournements idéologiques s’appuient souvent sur deux phénomènes : le fait que deux particules liées l’une à l’autre peuvent s’attirer davantage à mesure qu’on les éloigne (ce qui est contre-intuitif) et ce que l’on appelle le phénomène d’ « Intrication Quantique », qui fait que deux particules dans un état dit d’intrication, se comportent de la même manière quelle que soit la distance qui les sépare. -> En gros, si une particule A1 et une particule A2 sont séparées de 20km, en agissant sur A1 il sera possible d’observer au même instant le même effet sur A2.
N’oubliez pas que la physique quantique est bien souvent contre-intuitive et donc illogique en apparence pour nos sens et notre raison, sans qu’elle le soit nécessairement en réalité. C’est clairement un phénomène incroyable, qui ouvre la porte à bien des extrapolations. Mais ce ne sont que des extrapolations et pas des certitudes ou des preuves scientifiques. Prétendre l’inverse est de la malhonnêteté.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Débats sur l'islam 2/10/2016, 09:22
kalawasa a écrit:
(...) Les détournements idéologiques s’appuient souvent sur deux phénomènes : le fait que deux particules liées l’une à l’autre peuvent s’attirer davantage à mesure qu’on les éloigne (ce qui est contre-intuitif) et ce que l’on appelle le phénomène d’ « Intrication Quantique », qui fait que deux particules dans un état dit d’intrication, se comportent de la même manière quelle que soit la distance qui les sépare. -> En gros, si une particule A1 et une particule A2 sont séparées de 20km, en agissant sur A1 il sera possible d’observer au même instant le même effet sur A2. (...)
Ça alors ! On en parlai il y a trois ou quatre jours, Quantat le bien-nommé et moi, à l'ombre de l'action fantomatique avec laquelle Einstein raillait légèrement Neils Bohr... et de ces domaines où physique, poésie, cosmologie, spiritualité, rêve, maths, et finalement toutes les sciences se fondent et se confondent...
Tiens, pour jeter le trouble.
L'histoire ne dit pas s'il s'agit de riz OGM...
En tout cas bravo et merci à Younes pour sa franchise, confiance, et spontanéité.
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Débats sur l'islam 2/10/2016, 10:08
Cette nana a un grain, et pas bio !
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: Débats sur l'islam 2/10/2016, 15:00
kalawasa a écrit:
t je compte beaucoup sur la physique quantique pour amener un éclaircissement , par le biais de "l'intrication quantique" (mon dada)[/b]
Nous sortons un peu du sujet , mais pas plus que les moutons , et là cela me semble plus constructif:
Sur le forum d' à coté nous ( musulman , catholique ou agnostiques en l'occurrence ) , nous avons beaucoup apprécié cette conférence de Basarab Nicolescu que vous connaissez certainement ... Elle nous a fait pas mal cogité...
Citation :
Toujours des problèmes de définition: le réel n'est pas la réalité!
Citation :
"Qu'est-ce que la Réalité? Unité du monde physique, biologique et psychique" est le titre de l'intervention de Basarab Nicolescu , qui a lieu dans le cadre du Colloque « Les nouvelles logiques du vivant », organisée par l'Université Interdisciplinaire de Paris et la Fondation Denis Guichard le 12 avril 2014 à l'Espace Bellechasse à Paris.
Basarab Nicolescu mérite notre attention je crois ! D'une certaine manière il fait des connexions entre Roque Jeby Gad ou votre serviteur!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basarab_Nicolescu
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: Débats sur l'islam 3/10/2016, 18:47
Adrien Candiard est un dominicain français, né à Paris en 1982, vivant au couvent du Caire et membre de l'Institut dominicain d'études orientales (Idéo).
Adrien Candiard a écrit:
Parce qu'assez d'internautes ont voté pour la faire reconnaître d'"utilité publique", la vidéo de mon passage à Arrêt sur images est gratuite pour 24h. Pour ceux que ça intéresse, ça se passe ici : http://www.arretsurimages.net/emissions/2016-09-30/Sur-l-islam-les-medias-choisissent-l-angle-pour-ou-contre-id9125
Ce contenu est accessible gratuitement 24 heures. Partagez-le !
Le texte d'Adrien Candiard:
[quote="Adrien Candiard"](...) Comme islamologue, membre d’un centre de recherche, l’Idéo, spécialisé sur l’islam, je me sens en ces jours une certaine responsabilité. Je n’ai pas la naïveté de penser que l’islam est une clef universelle qui ouvre la serrure de tous nos questionnements angoissés ; mais enfin, il faut que chacun s’y mette dans son domaine : la géopolitique, l’histoire, la sociologie, la psychiatrie mais aussi la théologie musulmane. Car mon domaine, l’islam, n’est sans doute pas le moins opaque.
On ne peut pas dire qu’on n’en parlait pas. Avant l’attentat contre Charlie hebdo et l’hyper-casher en janvier, déjà, il n’était question que d’islam. Depuis des années, nous sommes abreuvés d’informations et d’opinions sur l’islam. L’actualité tragique du monde comme les mutations profondes de la société française, tout ne cesse de pointer vers cet islam auquel journaux, sites Internet et émissions de télévisions consacrent tant de décryptages. Il sortait tous les mois trois essais sur l’islam, et je pense que la concurrence va s’intensifier. Déjà, il ne s’agissait pas de comprendre l’islam parce que le sujet est intéressant, mais parce qu’il inquiète (...)
Je comprends cette envie d’aller vite, de frapper fort, de ne pas faire nécessairement dans la dentelle. Mais je crois aussi que si nous ne voulons pas ressembler à Daech, alors, passée l’émotion légitime, il faut réfléchir, prendre le temps de comprendre (...) Et c’est là tout le problème : plus on explique, moins on comprend (...) Tous ces gens ont l’air bien informés, et ils ne parviennent pas à se mettre d’accord. Les uns disent que l’islam est une religion de paix, et que les barbares qui s’en réclament la pervertissent évidemment (...) D’autres, avec le même aplomb, nous disent que l’islam est évidemment une religion violente, et ils nous citent des versets insupportables tirés du même Coran (...) J’aimerais, pour faciliter nos efforts de compréhension, essayer de voir pourquoi il est si difficile de se faire une idée simple sur l’islam. Si nous comprenons pourquoi nous n’y comprenons rien, ce sera déjà une première étape.
Je crois d’abord que deux erreurs courantes empêchent d’y comprendre quoi que ce soit. La première, c’est de croire que l’islam existe ; la seconde, de croire qu’il n’existe pas (...)
La première erreur, croire que l’islam existe, c’est croire d’abord que les musulmans ne sont que des musulmans ; que leur identité religieuse recouvre tout le reste : opinions politiques, solidarités nationales ou ethniques, culture, fantaisie… Un ingénieur musulman pense-t-il comme un ingénieur ou comme un musulman ? Tout cela est évidemment plus complexe. J’ai fait profession de suivre le Christ, d’y consacrer ma vie, mais je ne suis pas dupe : mon christianisme est loin de tout expliquer de mes réactions, de mes idées, de mon attitude, parce que je suis quelqu’un de compliqué. Pourquoi les musulmans seraient-ils plus simples ? Quand bien même, comme certains l’affirment, l’islam serait une religion totale, englobant tous les aspects de la vie, quand bien même l’islam aurait cette ambition, elle serait à peu près irréalisable dans la pratique. Milieu familial, déterminisme social, vie sexuelle, disposition nerveuse, les facteurs sont innombrables, et les convictions théologiques n’en sont qu’un parmi d’autres. Même pour les musulmans, même pour les fanatiques – qu’ils le veuillent ou non. Ce serait leur faire trop d’honneur, il me semble, que de les croire sur parole quand ils se disent mus par de simples préoccupations religieuses.
Renoncer à croire que l’islam existe, c’est aussi ouvrir les yeux sur l’extrême diversité des manières de vivre l’islam. La diversité est culturelle, de l’Indonésie au Sénégal, même si l’islam arabe, celui dont nous sommes le plus familier, garde une autorité morale importante. Mais la diversité est aussi théologique. Il y a bien sûr la grande division, qui est aujourd’hui la principale source de violence, entre sunnites et chiites : la séparation est ancienne, mais ce n’est que récemment qu’elle semble atteindre un point de non-retour qui déstabilise tout le monde arabe. Mais cela va plus loin. Les points d’accord entre tous les musulmans du monde sont au fond très peu nombreux : croire qu’il n’y a qu’un Dieu, que Mahomet est son Prophète, que le Coran témoigne d’une manière ou d’une autre de la volonté de Dieu pour les hommes, qu’un Jugement divin nous attend au dernier jour. C’est à peu près tout. Dès qu’on essaie d’entrer dans davantage de détail, d’expliciter un peu une de ces formulations sommaires, la diversité saute aux yeux. Prenez une question comme celle, brûlante, du jihād, la fameuse guerre sainte, incontestablement mentionnée dans les sources islamiques. Un salafiste de Daech vous dira que c’est une obligation individuelle et que chacun doit aller tuer au plus vite tous les mécréants, les non-musulmans comme les faux musulmans (ceux qui ne sont pas de leur groupe), par des attentats au besoin. Un juriste classique vous dira qu’il s’agit d’une obligation collective, et non individuelle, et qu’elle ne peut être accomplie que par l’autorité politique légitime, certainement pas par le premier venu se croyant investi d’une mission ; et il ajoutera le plus souvent que le jihād est défensif, qu’il vise à défendre les territoires musulmans contre les agressions, et non à agresser. Enfin, un soufi vous expliquera que le véritable jihād, c’est la guerre contre le péché, contre nos passions mauvaises, et qu’il s’agit donc d’ascèse et de travail sur soi. Et entre ces trois positions bien distinctes, que de nuances il faudrait présenter (le terroriste ne fait pas l’unanimité, loin de là, chez les salafistes, et certains soufis sont favorables à la lutte armée) ! Qui a raison ? Qui est plus musulman que les autres ? Bien malin qui peut le dire. Notre choix serait dicté par nos préférences (on favorisera le soufi parce que cela nous paraît plus gentil, et nous permet donc de « sauver » l’islam) ou nos angoisses (le salafiste aurait raison, parce qu’ainsi au moins, nous serions fixés). Il faut commencer par ne pas choisir et accepter que cette diversité existe, irréductible.
Vous allez me dire que j’exagère et qu’il y a, tout de même, un islam un peu objectif : celui du Coran. Les musulmans peuvent bien dire ce qu’ils veulent, mais pour découvrir le « vrai visage » de l’islam, pour en capturer l’essence et juger sur pièces du danger qu’il nous fait ou non courir, il suffirait d’aller à la source et de lire les textes fondateurs. Le procédé semble très simple, mais il va vite tourner court. Tout d’abord, le Coran est un texte à peu près incompréhensible. Certains de ses versets sont très clairs, mais le livre lui-même est extrêmement difficile. Le sens même des mots arabes dans ce texte très ancien est, dans beaucoup de cas, absolument conjecturel. Et même lu en traduction, c’est-à-dire après un choix d’interprétation, il reste mystérieux. Ceux qui vous disent que le Coran est très clair ne l’ont manifestement jamais ouvert (...)
Cela ne signifie pas, bien sûr, qu’on puisse absolument tout lui faire dire : impossible de fonder un polythéisme sur le Coran, ou un athéisme ; on n’y trouvera pas la Trinité chrétienne, on n’y trouvera pas non plus la philosophie de Spinoza. On ne peut pas tout lui faire dire, mais reste qu’il a le dos large. Et surtout, il ne parle pas tout seul. Croire qu’un texte, et spécialement un texte considéré comme saint, parle de lui-même et qu’il suffit de l’ouvrir pour le comprendre est une illusion. Tout texte appelle nécessairement une interprétation, et ceux-là même qui en nient la nécessité, qui prétendent pratiquer le littéralisme le plus rigoureux, proposent en fait eux aussi une méthode de lecture et d’interprétation (...) Ce qui fera l’unité de la lecture, ce qui donnera le sens du texte, et pas d’un verset par-ci par-là, c’est l’interprétation. Et force est de constater que l’islam a proposé historiquement et propose toujours des interprétations très différentes. Impossible de définir laquelle est la plus juste.
Il ne faut pas forcer le trait, évidemment : le Coran fourni un cadre à ces interprétations, mais aussi un imaginaire, et cet imaginaire n’est pas un imaginaire non-violent. Cela interdit-il toute lecture radicalement non-violente du Coran ? Non. Mais à l’inverse, le Coran n’oblige pas à une lecture violente. Pour tenter d’aller un peu plus loin, je dirais que le Coran n’est pas un texte violent, mais qu’il offre une certaine disponibilité à un usage violent. Une comparaison peut être éclairante, si on en ôte l’effet « point Godwin » tout à fait fâcheux : Wagner n’était pas nazi, Nietzsche n’était pas nazi, mais ils ont pu être récupérés par le nazisme ; ce que le nazisme n’aurait jamais pu faire avec la philosophie de Kant ou la musique de Haydn. Faut-il condamner Wagner et Nietzsche pour cette disponibilité ? Je ne le crois nullement. Ils méritent qu’on les connaisse pour eux-mêmes, pas qu’on les condamne par l’usage que des criminels en ont fait.
D’autant qu’il n’y a pas, en matière de texte sacré, que le Coran. L’islam, c’est aussi des dizaines de milliers de ḥadīṯs (...) On dit que l’islam, c’est le Coran, et c’est effectivement la théorie ; mais dans la pratique, l’islam, c’est bien plutôt le ḥadīṯ (...) Là encore, il y a des écoles, qui ne partagent pas le même corpus. Et quand, aux différentes écoles sur le Coran, vous ajoutez les différentes traditions sur le ḥadīṯ, vous arrivez à une infinité de nuances.
Il n’y a pas, sur ce point comme sur tant d’autre, de « vrai visage » à découvrir : il nous faut admettre qu’il y en a plusieurs. Une essence de l’islam, l’islam réduit à un concept manipulable, ce serait tout à fait commode, mais cela n’existe pas. On a le droit de le regretter, mais pas de l’ignorer (...)
On a raison de souligner, bien sûr, que l’islam est divers, qu’il faut toujours parler des islams, que l’essence de l’islam n’existe pas. Mais cela ne suffit pas : si la première erreur était de croire que l’islam existe, la seconde est bien de croire qu’il n’existe pas.
Certains nous l’assurent encore ces jours-ci. Tout ce à quoi nous assistons ne serait que l’effet de la misère sociale, des politiques néo-impérialistes de l’Occident, du passé colonial, de tout ce qu’on voudra, mais c’est évidemment sans lien avec l’islam. C’est aussi absurde que de vouloir tout expliquer par l’islam (...)
Autre façon de croire que l’islam n’existe pas : le réduire à sa diversité, comme s’il n’avait aucune forme d’unité. Sa diversité est réelle, mais au moins dans la conscience des musulmans, l’islam, c’est quelque chose, pas un patchwork d’interprétations. Le sentiment est au contraire celui d’appartenir à un mouvement commencé par la révélation prophétique à Mahomet ; les contours de ce mouvement sont mouvants, l’accord ne se fait pas sur les limites, mais précisément : ce désaccord même prouve qu’il y a une aspiration à l’unité, et l’idée que certaines formes d’islam sont plus légitimes que d’autres. C’est ce qui explique qu’un mouvement arabe comme le califat de Daech puisse trouver un écho aux quatre coins de la planète. C’est aussi ce qui provoque la crise actuelle qui déchire l’islam et nous saute au visage. Car à mon sens, la crise de l’islam est d’abord une crise interne, et même une double crise interne : l’opposition sunnites-chiites est chauffée à blanc ; et se fait jour, au sein même du sunnisme, une guerre très dure pour la définition de l’orthodoxie.
Je vous propose d’ailleurs, à présent que nous avons admis que rien n’est simple, de ne pas nous arrêter à ce constat et d’entrer un peu dans cette complexité. L’islam sunnite explose parce qu’il se déchire entre au moins deux définitions concurrentes de ce que signifie être musulman.
Ce conflit nous est souvent largement opaque, non seulement parce qu’il touche à des points parfois très techniques, mais parce que nous n’avons pas nécessairement le bon cadre. Nous sommes marqués par un schéma d’explication très européen, celui des Lumières, selon lequel nous assisterions à une opposition au sein de l’islam entre des traditionnalistes rétrogrades, voulant conserver des pratiques totalement médiévales, et des modernisateurs qu’il conviendrait d’épauler dans leur tâche d’avant-garde éclairée. Nous avons en tête, parce que c’est notre arrière-plan culturel, que la tradition est rétrograde et que la modernité est ouverte et rationnelle. Les méchants ne seraient donc qu’une queue de comète menant un combat désespéré, et sans doute d’autant plus violent qu’il est désespéré, contre le progrès. Le problème, c’est que cela n’a rien à voir avec la situation
Pour résumer les acteurs en présence, et simplifier évidemment, deux forces se disputent la définition de l’orthodoxie musulmane sunnite et s’opposent.
La première, c’est l’islam sunnite traditionnel, l’islam impérial – c’est-à-dire celui qui s’est élaboré dans le cadre des empires arabes et ottoman et qui a servi de cadre religieux, législatif et spirituel à ces empires du passé. Cette longue expérience du pouvoir, et du pouvoir sur des populations très diverses, l’a obligé à élaborer des outils de gestion de la diversité. Pour quiconque travaille sur cet islam classique, la diversité est un élément essentiel, à rebours de ce qu’on imagine souvent sur un islam qui serait obsédé par l’unité et l’uniformité. L’islam impérial ne se contente pas de donner un cadre, évidemment tout à fait dépassé aujourd’hui mais relativement généreux au moyen-âge, pour organiser la diversité confessionnelle dans l’empire, en permettant aux juifs et aux chrétiens de pratiquer leur culte, en trouvant des astuces pour intégrer dans ce cadre d’autres traditions religieuses comme l’hindouisme ; il organise également la diversité en son sein : diversité théologique, diversité juridique (ce n’est pas rien : l’islam classique accepte au moins quatre écoles de droit, qui se reconnaissent entre elles comme légitimes. Quatre manières de comprendre la volonté de Dieu, distinctes mais pouvant cohabiter en bonne intelligence ! Quatre versions de la sharīʿa, dont il est dès lors difficile de faire un absolu), diversité spirituelle aussi.
Cet islam-là a élaboré au fil des siècles une tradition de sagesse pratique. Il est notable par exemple que la fameuse lapidation prévue par les sources musulmanes pour punir les femmes adultères n’ait été, semble-t-il, au cours des quatre siècles qu’a duré l’empire ottoman, mise en pratique qu’une seule fois, à Istanbul ; et les chroniqueurs qui rapportent le fait en sont absolument horrifiés. Les savants musulmans classiques n’avaient en général guère plus d’appétit que nous pour un châtiment aussi barbare qu’ils cherchent à tout prix à éviter et qui, d’ailleurs, ne vient même pas du Coran (...)
Cet islam classique est aussi un islam culturel. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas religieux, mais qu’il s’inscrivait dans un cadre culturel, dans une société, dont il n’était pas facilement dissociable. C’est-à-dire qu’il était possible, dans cet univers, d’être authentiquement musulman sans être constamment mobilisé sur des questions religieuses : le religieux fait partie de la vie, il ne vient pas constamment la bouleverser pour tout le monde. L’islam, à la période classique, ne se prétend pas une doctrine pour une élite de militants sur-engagés. C’est une maison large, ouverte à la société dans son ensemble.
Vous vous en doutez, quand on essaie de démontrer que l’islam est pacifique et tolérant, c’est en général à cet islam-là qu’on va se référer, d’autant plus facilement que ce cadre, l’islam classique et impérial, est celui qui fait référence, ou du moins qui faisait référence jusqu’à récemment.
Car cet islam impérial a connu quelques soucis. Au XIXe siècle, quand la supériorité technique et scientifique de l’Occident est devenue évidente en se doublant d’une supériorité militaire qui a permis la colonisation d’immenses territoires musulmans, on l’a accusé, chez les musulmans eux-mêmes, d’être la cause de la décadence de la civilisation arabo-musulmane, d’avoir trahi, de s’être sclérosé, d’avoir perdu la vigueur de l’islam des origines à force de subtilité juridique et théologique. Des mouvements de réforme sont apparus, qui ont voulu moderniser l’islam ; certains en le laïcisant, en l’occidentalisant, et d’autres en revenant à l’origine.
C’est dans ce dernier mouvement que va apparaître le salafisme. Les « salaf », ce sont les pieux anciens, les premières générations musulmanes, considérées comme un modèle indépassable, encore préservé de la dégradation progressive de la tradition. Cette préoccupation pour l’origine comme source d’un possible renouveau apparaît chez des penseurs qui veulent moderniser l’islam à la fin du XIXe siècle ; et cette volonté modernisatrice va rencontrer sur sa route un mouvement théologique totalement marginal, le wahhabisme, né à la fin du XVIIIe siècle dans une oasis des déserts d’Arabie, qui promeut un islam bédouin à la fois très simple et très rigoriste, loin de la décadence de l’islam des villes. Ces deux mouvements assez différents vont faire, au début du XXe siècle, une forme de jonction inattendue. L’argent du pétrole de la monarchie séoudienne, salafiste par excellence, et la mobilisation du jihād contre les Soviétiques en Afghanistan, qui a rassemblé des musulmans du monde entier, ont permis à cette idéologie de se répandre, au point de devenir, d’une hérésie condamnée et prise de très haut par les autorités musulmanes à ses débuts, un candidat sérieux à la nouvelle orthodoxie.
Le salafisme n’est pas un mouvement traditionnel. C’est même exactement le contraire : il refuse l’islam traditionnel, il refuse la tradition, ce qui se passe de générations en générations, au nom d’un rapport direct à l’origine. Ils jouent leurs arrière-arrière-arrière-arrière-grands-parents contre leurs parents et grands-parents. Ils refusent l’islam qu’ils ont reçu, qui est l’islam traditionnel, classique, impérial, au nom d’un autre islam, jugé plus authentique. Ce n’est pas un mouvement conservateur : au contraire, il cherche à dynamiter le passé, l’héritage, au nom d’un passé nettement plus lointain et donc nécessairement fantasmé (...)
Cet islam-là ne s’embarrasse pas de culture : il est religieux, et rêve que toute la vie des individus soit réglée par des préceptes religieux. Il rêve de musulmans chimiquement purs, qui ne seraient que musulmans et pas en même temps égyptiens, pharmaciens, fans de football, sensibles à la poésie classique et allergiques au poil de chat. Cela atteint des niveaux absurdes (...)
Cet islam total a un problème, on s’en doute, avec la diversité. Que l’islam classique ait pu admettre quatre écoles de droit, quatre interprétations différentes de la Loi divine (comme il y a quatre évangiles pour un seul Jésus), leur est insupportable. La Loi divine doit être univoque, identique, claire. Elle repose sur un présupposé littéraliste : il suffit d’ouvrir le Coran pour le comprendre. Les plus rigoristes, les plus littéralistes de l’islam classique n’allaient pas jusque-là (...) Ce littéralisme est une illusion grave, qui laisse croire qu’un texte du VIIe siècle écrit en Arabie est immédiatement compréhensible par un musulman français du XXIe, sans place pour le raisonnement, la hiérarchisation, l’élaboration intellectuelle (...)
Guerrier ou non, le salafisme crée les conditions intellectuelles et spirituelles de la violence.
Cet islam-là est-il conforme à l’islam des origines ? Certainement pas. Tout d’abord parce que l’imitation du passé n’est pas le passé (...) De plus, nous connaissons mal l’islam des origines : les sources sont tardives, et laissent donc tout l’espace à une reconstruction imaginaire digne des remparts de Carcassonne.
Le salafisme n’est pas l’islam des origines, mais est-il la vérité de l’islam ? Certainement pas. Ceux qui le répètent aujourd’hui, en nous disant que l’islam est nécessairement littéraliste, hostile à toute diversité, brutal, etc., ne font que reprendre les thèses salafistes. Ils se laissent convaincre par les salafistes. Notre devoir devrait être, au contraire, de résister à ces thèses. Nous n’avons pas à choisir quel est le « vrai visage » de l’islam, mais continuer à tenir qu’il en a plusieurs – pas parce que cela nous fait plaisir, mais parce que c’est vrai.
La crise de l’islam à laquelle nous assistons, c’est donc une crise de modèle, sur fond de concurrence entre ces deux manières bien différentes de vivre l’islam. Longtemps en position écrasante de force, l’islam classique, traditionnel, a d’abord considéré le salafisme naissant comme une hérésie ridicule, un simplisme de Bédouins illettrés. La condamnation du salafisme était alors sans appel. Aujourd’hui, la concurrence est rude entre ces deux conceptions radicalement différentes, et le salafisme parvient à contester au premier son monopole séculaire de définition de l’orthodoxie. L’hérésie semble même en passe, dans beaucoup d’esprit, d’être devenue l’orthodoxie elle-même. Car la frontière, si elle est claire au plan doctrinal, ne l’est pas tant que cela dans les appartenances. Les musulmans ne sont pas, pour la plupart, dans un camp ou un autre ; mais ils en subissent plus ou moins l’influence, et force est de reconnaître que l’influence du salafisme est grandissante, dans le monde arabe comme en Europe.
Ce succès du salafisme profite de la faiblesse déjà ancienne des institutions de l’islam classique. Le discours de ces dernières manque de prises sur le réel depuis des décennies et reste prisonnier, sans créativité, des schémas anciens élaborés patiemment au moyen-âge, avec sagesse et mesure. Depuis trop longtemps, cet islam-là, qui nous est bien plus sympathique que le salafisme, est incapable de répondre avec netteté aux questions posées par la modernité (...) Car le salafisme, mouvement moderne, né en réaction à la modernité, a quant à lui des réponses claires à proposer dans tous ces domaines (...) Il est remarquablement plus adapté pour dire, aujourd’hui, ce qu’il faut penser. La réponse qu’il donne aux questions du temps ne nous plaît pas, mais il a au moins le mérite d’en donner. C’est d’ailleurs pour cela que je ne suis pas à l’aise avec le discours fréquent qui nous répète que l’islam doit procéder à son aggiornamento. Il l’a déjà fait, et cet aggiornamento, c’est le salafisme. L’urgence n’est pas, pour l’islam, de rompre avec sa tradition, mais au contraire de retrouver un rapport apaisé, constructif, avec sa tradition.
Ces constats trop schématiques, et pourtant déjà bien longs, nous indiquent également que demander aux autorités musulmanes de se démarquer des terroristes à coup de pancartes « Not in my name ! » et de condamner les attentats est tout à fait insuffisant. Il ne suffit pas non plus de proposer, comme on le demande souvent, un islam « modéré » face aux extrémistes. J’espère n’être pas un chrétien modéré, et je crois que la demande sous-entendue qui est faite par là n’est pas qu’on ait des musulmans modérés, mais des gens modérément musulmans. L’expression suppose que les salafistes sont davantage musulmans que les autres. Quelle efficacité peut avoir, en ce cas, un tel discours de la modération pour des jeunes précisément attirés par la radicalité du discours salafiste. Seul un discours radical peut, en retour, les en détourner. Mais une radicalité plus profonde, plus authentique, qui peut être, comme le proposent certaines voies musulmanes, une radicalité spirituelle : la recherche de Dieu en soi, la rencontre de Dieu dans la prière personnelle plutôt que dans l’attentat-suicide me paraissent une aventure nettement plus radicale, si on la poursuit sérieusement. Dans cette voie, la tradition islamique aurait bien des richesses, aujourd’hui largement inexploitées, à faire valoir. Saura-t-elle le faire dans les années qui viennent ? Ce serait, il me semble, une des rares façons de sortir par le haut de ces luttes sanglantes ; mais la réponse appartient évidemment aux musulmans eux-mêmes.
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: Débats sur l'islam 3/10/2016, 19:09
Extrait:
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Débats sur l'islam 3/10/2016, 20:10
Bonjour Younes !
Dans ta première introduction à cette vidéo, tu indiquais que c'était hilarant, ou quelque chose comme ça, et c'est dans cette attente que je l'ai regardé.
L'hilarité est en général provoquée par le contraste entre un dénouement attendu et celui , inattendu, qui arrive réellement. Dans mon cas, ne connaissant pas grand chose au sujet (et je constate la difficulté vu la multiplicité des islam ) je n'ai pas observé de contrastes et, forcément, l'hilarité n'a pas fusé.
Ne me laisse pas sur cette déception, dis-moi pourquoi j'aurais pu me marrer, oui ?
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: Débats sur l'islam 3/10/2016, 21:45
Biloulou a écrit:
Bonjour Younes ! Dans ta première introduction à cette vidéo, tu indiquais que c'était hilarant, ou quelque chose comme ça, et c'est dans cette attente que je l'ai regardé.
Tu as du basculé quelques instant dans une autre dimension , un monde parallèle au notre, ou mon double indiquait que la vidéo était hilarante , et peut-être l'était-elle, dans cette autre dimension. Mais contrairement à toi , je n'y ai pas accès.
Dans cette dimension , ce monde ci , enfin l'unique monde où je post des vidéo sur un forum nommé libres propos je n'ai pas fait d'autre introduction que celle qui est présentement affiché à l'écran ... Mais si tu as regardé l'émission c'est le principal ...La publicité mensongére venu d’au-delà pour une fois auras servi une noble cause .
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: Débats sur l'islam 3/10/2016, 21:57
Adrien Candiard a écrit:
le Coran fourni un cadre à ces interprétations, mais aussi un imaginaire, et cet imaginaire n’est pas un imaginaire non-violent. Cela interdit-il toute lecture radicalement non-violente du Coran ? Non. Mais à l’inverse, le Coran n’oblige pas à une lecture violente. Pour tenter d’aller un peu plus loin, je dirais que le Coran n’est pas un texte violent, mais qu’il offre une certaine disponibilité à un usage violent. Une comparaison peut être éclairante, si on en ôte l’effet « point Godwin » tout à fait fâcheux : Wagner n’était pas nazi, Nietzsche n’était pas nazi, mais ils ont pu être récupérés par le nazisme ; ce que le nazisme n’aurait jamais pu faire avec la philosophie de Kant ou la musique de Haydn. Faut-il condamner Wagner et Nietzsche pour cette disponibilité ? Je ne le crois nullement. Ils méritent qu’on les connaisse pour eux-mêmes, pas qu’on les condamne par l’usage que des criminels en ont fait.
Et çà Bil , cela ne te fait pas sourire?
Remarque que cela marche aussi avec l'ancien testament et même le nouveau ....
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Débats sur l'islam 4/10/2016, 08:02
Younes bis a écrit:
Et çà Bil , cela ne te fait pas sourire? (...)
Si, c'est poilant, je me marre comme ce n'est pas permis. Merci !
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Débats sur l'islam 3/11/2016, 15:03
Montignies-sur-Sambre: il tente d'immoler sa femme en pleine rue... parce qu'elle refusait de se radicaliser!
Ce mardi 1 er novembre au matin, une tentative d’assassinat a eu lieu à Montignies-sur-Sambre, dans la rue de l’Espérance. Une jeune femme et sa sœur circulaient à pied lorsqu’un individu, qui n’est autre que le mari de la victime, a tenté de l’immoler. Il a aspergé sa femme d’ammoniaque et a tenté de mettre le feu à l’aide d’un allume gaz.
Heureusement pour la victime, sa sœur est parvenue à repousser l’homme avant que le pire n’arrive. Les deux jeunes femmes sont parvenues à se réfugier chez un riverain. La victime avait quitté son mari. Ce dernier, musulman, tentait de radicaliser son épouse, elle aussi musulmane et qui portait le voile. Il lui interdisait de sortir en rue, de passer son permis de conduire, etc. Ne supportant plus la situation, elle a donc décidé de le quitter.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Débats sur l'islam 3/11/2016, 16:22
Charly a écrit:
(...) Ce mardi 1 er novembre au matin, une tentative d’assassinat a eu lieu à Montignies-sur-Sambre, dans la rue de l’Espérance. Une jeune femme et sa sœur circulaient à pied lorsqu’un individu, qui n’est autre que le mari de la victime, a tenté de l’immoler. Il a aspergé sa femme d’ammoniaque et a tenté de mettre le feu à l’aide d’un allume gaz. (...)
C'est probablement par souci de protection de la planète qu'il n'a pas utilisé de l'essence, comme tout le monde...
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: Débats sur l'islam 4/11/2016, 18:29
La Sadaqa
La Sadaqa : Dans le Coran le terme apparaît très fréquemment au pluriel
« Sadaqat » : signifiant « oeuvres généreuses ».
En effet l’Islam recommande aux musulmans d’agir en permanence en faisant le bien non seulement par le don de soi mais aussi par le don de leurs biens.
1 - Générosité
Etre disposé à donner avec largesse est une qualité qui nécessite une attention certaine aux désespoirs des autres ainsi qu’un intérêt modéré pour les biens de ce bas monde.
« L’homme généreux est proche de Dieu, proche des gens, proche du Paradis, éloigné de l’Enfer. Et l’avare est éloigné de Dieu, éloigné des gens, éloigné du Paradis, proche de l’Enfer. D’ailleurs, un homme ignorant mais généreux est plus agréable à Dieu, (qu’Il soit Exalté) qu’un dévot avare. ». (Tirmidhi)
2 - Sincérité
Le musulman doit constamment surveiller ses intentions et les conserver dans un état pur. Tous les engagements qu’il prend ne seront acceptés par Dieu Glorifié soit-Il que si leur mobile principale est de Lui plaire.
« …Ce que vous avez dépensé en aumônes est à votre avantage. Ne donnez que poussés par le désir de la Face de Dieu. ». (2:272)
L’ aumône doit être volontaire et sincère sachant que son étymologie exprime la droiture, la vérité, la sincérité.
Le Prophète (p&s) a dit : « Allah ne vous regarde pas par votre visage ou par vos richesses, mais Il vous regarde par la sincérité de votre cœur et la nature de vos actes. ». (Muslim)
3 - Epreuve
Richesse et pauvreté sont des épreuves de ce bas monde, le prophète (p&s) invoquait Dieu Exalté dit :
« O Dieu, je cherche Ta protection contre le mal lié au problème de la richesse et contre le mal lié au problème de la pauvreté. ». (Al-Bukhârî et Muslim)
L’individu est de par nature avare.
Dieu Glorifié dit :
« Si vous étiez maîtres des trésors de la Miséricorde de mon Seigneur, vous les conserveriez de peur de les dépenser, l’homme est très avare. ». (17:100)
La sadaqa exige un effort de détachement sur ses biens matériels, un travail sur soi est nécessaire afin que les biens soient plus dans les mains que dans le cœur.
4 - « ...dépense et je dépenserai pour toi. »
L’homme est incapable de subsister par lui-même, il est foncièrement pauvre, totalement dépendant de sa source divine.
Tout ce que nous possédons nous vient de Dieu Exalté soit-Il.
Il est Celui qui donne, Celui qui enlève, Celui qui augmente et Celui qui diminue les bienfaits
« Ô hommes, vous êtes les indigents à l’égard de Dieu alors qu’Il se suffit, Lui, Le Loué. ». (35:15)
Notre reconnaissance passe donc par le remerciement mais aussi par le partage.
« Ils croient au Mystère [ghayb], accomplissent la prière, font dépensent sur Notre attribution. ». (2:3)
Le prophète (p&s) a dit dans un hadith qodsi :
« Dieu Très Haut et Béni m’a dit : « Oh ! Fils d’Adam, dépense et je dépenserai pour toi. » Puis Il ajouta : « La main de Dieu est pleine et aucune dépense durerait-elle nuit et jour ne saurait l’épuiser. Depuis qu’Il a crée les cieux et la terre, toutes ces dépenses n’ont pas épuisé ce qu’Il a dans sa main. Son Trône est sur l’eau. Il tient la balance dans sa main et Il fait élever et abaisser. »». (Al Bukhari)
5 - « Toute bonne action est une aumône ».
Une sadaqa peut être d’ordre matériel, comportemental, spirituel.
Le prophète (p&s) a dit:
« Le fait de sourire à ton frère est une sadaqa, d’ordonner le bien, d’empêcher le mal, de guider quelqu’un sur une terre où il se trouve égaré, d’enlever tout ce qui peut faire du mal aux passants sur une route… ». (Bukhari)
Celui qui ne possède rien, matériellement n’est donc pas lésé puisqu’il peut donner le meilleur de lui-même.
suite:
6 - Les bienfaits de la sadaqa
► Multiplie vos biens
L’excès de générosité, elle est la cause même de la croissance de vos biens.
Le Prophète (p&s) a dit :
« Aucun jour ne se lève sur les serviteurs de Dieu sans que deux anges ne descendent (du ciel). Le premier dit : « Grand Dieu ! Accorde une compensation à celui qui dépense.», tandis que l’autre dit : « Grand Dieu ! Inflige une perte à celui qui refuse de dépenser. ». (Bukhari)
► Purifie
La Sadaqa est un moyen d’expiation des pêchés et des fautes.
Dieu Exalté dit : « ... Elles effacent en partie vos mauvaises actions. Dieu est bien informé de ce que vous faites. ». (2:271)
► Eloigne du malheur
Le Prophète (p&s) a dit :
« La sadaqa écarte le malheur; elle est le plus efficace des remèdes; elle repousse le Décret [Divin] après son arrêt, et rien ne chasse les maux comme la supplication (du'a) et la sadaqa. ».
► Guérit
Le Prophète (saw) dit :
« Soignez vos malades par la sadaqa. ».
7 - « Allah n’agrée que ce qui est bon. »
Dieu n’accepte de son serviteur qu’une aumône licitement acquise. Le Prophète (p&s) a dit : « Il ne faut pas qu’un serviteur acquière un bien illicite, fasse dessus des dons de charité et que ces dons soient agréés…Allah, le Très Haut, n’efface pas la mauvaise action par la mauvaise action, mais efface la mauvaise action par la bonne action ; la turpitude n’efface pas la turpitude. ». (Ahmad)
8 - Qualités d’une sadaqa
► Discrète
La meilleure aumône est celle qui est faite discrètement.
Allah Louange à Lui dit :
« Si vous laissez voir les aumônes en les donnant, c'est bien, et si vous les cachez pour donner aux pauvres, c'est encore mieux pour vous...». (2:271)
Parmi les sept personnes qui seront couvertes par l’ombre d’Allah le jour où il n’y aura d’autres ombres que celle de Dieu Exalté, il y a l’homme qui fait une aumône dans une discrétion telle que sa main gauche ignore l’acte de sa main droite.
► Désintéressée
L’aumône la plus pure est celle qui est désintéressée, puisqu’elle est donnée sans attendre rien en retour, elle est donnée au Nom de Dieu, pour Dieu.
« C’est pour le visage d’Allah que nous vous nourrissons: nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. ». (76:9)
► De qualité
« Vous n'atteindrez la (vraie) piété que si vous faites largesse de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesse, Allah le sait certainement bien. ». (3:2)
« Ô les croyants! N’annulez pas vos aumônes par un rappel ou un tort, comme celui qui dépense son bien par ostentation devant les gens sans croire en Allah et au Jour dernier… ». (2:264)
► Accomplie dans les périodes fastes de la vie
A la meilleure des sadaqa, le Prophète, paix et salut sur lui répondit :
« C’est celle que tu effectues alors que tu es en bonne santé, espérant vivre et craignant la pauvreté ; ne tardes pas jusqu’au moment où pris à la gorge, tu diras : « ceci est pour untel et cela pour untel. »».
► Illimitée dans le temps
« Quand un homme meurt, toutes ses actions deviennent sans effet à l’exception de trois d’entre elles : Une aumône continue (ex : puits dont bénéficient continuellement les humains et les animaux après sa mort), une connaissance utile à la postérité et un fils vertueux invoquant pour lui. ». (Muslim)
9 - Dédier une sadaqa
Il est permis d’offrir la récompense d’une sadaqa à une personne chère vivante ou décédée. La validité de cet acte nécessite l’intention (niyya) de celui qui l’ accomplit. Un homme vint voir le Prophète et lui dit :
« Mon père est décédé en laissant des biens mais sans avoir fait de testament ; si je fais l'aumône de sa part, cela effacera-t-il ses péchés ? – Oui", répondit-il. ». (Muslim)
Soyons des êtres animés par la reconnaissance des bienfaits de Dieu Glorifié soit-Il, animé par la compassion des souffrances d’autrui.
Le don procure tant de faveurs à son donateur qu’il serait bien dommage de laisser le grand trompeur (satan)semer le doute dans notre détermination à faire des actes de bienfaisance. Le prophète (p&s) a dit:
source: http://brochureelihsan.overblog.com/-9 « l’homme ne fait une quelconque aumône si ce n’est que celle-ci défait les insufflations de 70 démons. ». (Ahmed)
Donné c’est se détacher des biens de ce monde, c’est offrir la richesse du cœur.
Dieu Exalté dit:
« Craignez Allah, donc autant que vous pouvez, écoutez, obéissez et faites largesse. Ce sera un bien pour vous.Et quiconque a été protégé contre sa propre avidité... ceux-là sont ceux qui réussissent. ». (64:16)
« Dépensez (en aumône) ce que Nous vous avons attribué, avant que la mort ne vienne à chacun de vous.». (63 :10)
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Débats sur l'islam 4/11/2016, 19:54
194 -
Younes bis qui nous fait don de son amitié a écrit:
La Sadaqa
La Sadaqa : Dans le Coran le terme apparaît très fréquemment au pluriel
(...) 5 - « Toute bonne action est une aumône ».
Une sadaqa peut être d’ordre matériel, comportemental, spirituel.
Le prophète (p&s) a dit:
[color=#ff0033][b]« Le fait de sourire à ton frère est une sadaqa,(...=
Je suis en train de faire une immense sadaqa car je souris à l'endroit de mes frères en Humanité qui se laissent aliéner par ces ridicules bondieuseries élucubrées il y a 1500 ans !!!!
Bonjour le progrès de l'autoproclamée intelligence humaine.
Il n'y a pas que Dilleux qui est exalté !
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: Débats sur l'islam 5/11/2016, 11:46
A éviter mais comment ?
Mara-des-bois
Nombre de messages : 2572 Date d'inscription : 11/06/2015
Sujet: Re: Débats sur l'islam 5/11/2016, 12:00
Lawrence a écrit:
A éviter mais comment ?
On a un grand malade, là... Il ne prend plus ses cachets depuis longtemps ?
Mab
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: Débats sur l'islam 5/11/2016, 12:10
Mara-des-bois a écrit:
Lawrence a écrit:
A éviter mais comment ?
On a un grand malade, là... Il ne prend plus ses cachets depuis longtemps ?
Mab
Mab, tu préfères celle là ?
Mara-des-bois
Nombre de messages : 2572 Date d'inscription : 11/06/2015
Sujet: Re: Débats sur l'islam 5/11/2016, 12:32
Lawrence a écrit:
Mab, tu préfères celle là ?
Je ne sais pas, je suis incapable de la reconnaitre...
Mab
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Débats sur l'islam 5/11/2016, 12:33
Mab a écrit:
On a un grand malade, là... Il ne prend plus ses cachets depuis longtemps ?
Tiens , bonjour Mab . vous étiez en vacances ou c'est Raphaël qui occupe vos journées ?
Pour revenir à notre sujet : qui est censé être malade ? Il est vrai que la remarque de Lawrence est sibylline ,car nous avons tout pour éviter cette islamisation , sauf des ....