On ne peut même plus mettre son argent au chaud en Suisse !!

Citation :

« Que les évadés fiscaux se dénoncent ! »

Mitterrand en rêvait, Sarkozy le fait !



C'est l'invitation sous forme d'avertissement que lance le ministre français du Budget, dans le Journal du Dimanche.

Eric Woerth affirme avoir les noms de 3 000 Français qui ont des comptes en Suisse, pour un montant total de 3 milliards d'euros. Il leur demande de se déclarer auprès de l'administration fiscale.

«Les Français qui ont un compte en Suisse et qui ne l'ont pas déclaré ont jusqu'au 31 décembre pour le faire, sinon il y aura contrôle fiscal et saisie de la justice si besoin ». L'avertissement d'Eric Woerth dans Le Journal du Dimanche se veut ferme. Et le ministre du Budget ne s'arrête pas là. Les banques françaises seront aussi mises à contribution pour livrer le nom de leurs clients qui ont placé des avoirs dans des paradis fiscaux. Si elles refusent de coopérer, elles aussi seront sanctionnées financièrement.

On ne sait pas combien de contribuables sont concernés sur les 3 000 qui auraient des comptes en Suisse. Mais jusqu'ici, la chasse au fraudeur n'a pas été très fructueuse, puisqu'une cellule ad hoc a été mise en place en avril et que seulement 20 régularisations ont effectivement eu lieu.

Moralisation du capitalisme financier

Les déclarations d'Eric Woerth interviennent en tout cas après une série de communications gouvernementales sur la lutte contre les paradis fiscaux et l'encadrement des bonus des traders.

A trois semaines du G20, la France veut à tout prix faire savoir qu'elle est en pointe dans ce que Nicolas Sarkozy appelle « la moralisation du capitalisme financier ».

http://www.rfi.fr/actufr/articles/116/article_84166.asp

Ma pauvre petite tête grouille de contradictions, j'ai le tournis...

Il y a peu, les quotidiens annonçaient la fin du secret bancaire suisse.
48 heures après, le président de la Confédération Helvétique proclamait que rien n'avait changé, le secret bancaire restait aussi hermétique que toujours.

Dès lors je me demande qui a la langue qui fourche, qui manipule qui...

:

Biloulou a écrit:

Ma pauvre petite tête grouille de contradictions, j'ai le tournis...

Il y a peu, les quotidiens annonçaient la fin du secret bancaire suisse.
48 heures après, le président de la Confédération Helvétique proclamait que rien n'avait changé, le secret bancaire restait aussi hermétique que toujours.

Dès lors je me demande qui a la langue qui fourche, qui manipule qui...

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Biloulou a écrit:

Dès lors je me demande qui a la langue qui fourche, qui manipule qui...

C'est peut-être un coup des illuminés ?

C'est plutôt un coup de la frange Judéo-Maçonnique du Cercle

Ou des bilboquets ?

(Cela étant la Suisse nie et laisse supposer que ça sent la feinte à plein nez...)

Citation :

"Pas du bluff !"



"Ce n'est pas du bluff, c'est la vérité. On ne bluffe pas avec ce genre de choses, c'est sérieux. C'est la suite logique de tout ce qui s'est fait depuis le G20 (de Londres) sur la transparence financière", a déclaré le ministre du Budget, Eric Woerth, sur France 5 en réponse au scepticisme affiché par les milieux bancaires suisses sur l'existence de cette liste.

Eric Woerth a également réfuté les critiques du Parti socialiste qui accuse le gouvernement de proposer une "amnistie fiscale" à ces contribuables en leur permettant de régulariser leur situation.

"Ce n'est pas une amnistie. Une amnistie, c'est de ne rien payer ou de payer une somme ridicule", alors que la cellule mise en place par Bercy depuis avril permet le rapatriement des avoirs frauduleux à condition de s'acquitter de l'impôt, des intérêts de retard et de pénalités (entre 0 et 80% des intérêts selon les cas), a-t-il souligné.

Cette procédure, en vigueur jusqu'au 31 décembre, permet aussi d'échapper à d'éventuelles poursuites pénales.

Mais "il est assez rare de voir des dossiers (fiscaux) transmis" à la justice, a relevé le ministre, qui n'exclut pas des poursuites pénales en cas d'activités criminelles ou de blanchiment.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jf2VahVeuuIz4JZYwRrsNh9eFZpg

J'entendais ce matin un juriste suisse spécialisé en questions bancaires.

Il exprimait sa perpléxité : cette liste présumée n'aurait pu être obtenue que par des moyens illégaux. Cela voudrait dire que non seulement le ministre du Budget et son Admnistration se livreraient à des délits de chantage, mais encore, ils se seraient rendus coupables d'actes délictueux afin de s'emparer de pièces aux fins de ce chantage...
Cela en supposant ces pièces réelles. Sinon il y aurait en plus délit de fabrication de fausses pièces aux fins d'exercer le délit de chantage.

Une histoire abracadabrantesque, si vous me permettez l'expression.

Le Canard Enchaîné prétend détenir le listing des deux Suisses qui auraient des comptes bancaires en France.
Vantardise ? Réalité ?

Va savoir...

Evadés fiscaux : les banques suisses entament le «grand ménage»

Selon un courrier confidentiel d’UBS que nous révélons, les clients français des banques suisses sont sommés de se mettre en règle avec le fisc. Une révolution.

Séverine Cazes | Publié le 15.09.2013,

UBS a ouvert le bal. D’autres banques helvètes, comme le Crédit suisse, lui emboîtent le pas. Elles exigent de leurs clients français d’être en règle avec le fisc.


Tout fout le camp, même le secret bancaire ! Depuis qu’UBS s’est vu infliger une colossale amende de 600 M€ (en 2009) pour avoir aidé des citoyens américains à frauder le fisc, les banquiers suisses n’avaient plus que les mots de « conformité fiscale » à la bouche. Mais du discours aux actes, il y a parfois loin… Pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, les banques suisses ont bel et bien changé d’attitude.

Mieux : depuis quelques mois, les voilà qui organisent elles-mêmes la chasse aux évadés fiscaux, comme le montre un courrier confidentiel de la banque UBS que nous nous sommes procuré (voir l’extrait que nous reproduisons ). Objectif de cette lettre, adressée le 29 août par la branche genevoise d’UBS à ses milliers de clients résidant dans l’Hexagone ? Obtenir d’eux un « justificatif » attestant qu’ils sont bien en règle avec le fisc français.

Les particuliers recevant ce courrier — parmi lesquels aurait pu figurer Jérôme Cahuzac, l’ex-ministre du Budget, s’il n’avait pas transféré son compte suisse en 2009 vers un autre établissement — sont priés de bien vouloir retourner leur attestation de moralité « dans les meilleurs délais ».

Plus qu’une simple déclaration sur l’honneur, ce document doit en outre être « signé par un avocat, un notaire ou un expert-comptable autorisé à exercer en France ». Une manière pour UBS d’impliquer dans ce « grand ménage » des représentants français de ces trois professions réglementées.

La lettre précise que « si les avoirs détenus auprès d’UBS n’ont pas été déclarés aux autorités fiscales compétentes, nous vous prions […] d’envisager les mesures nécessaires à la régularisation ». Et « dès lors, nous serons en mesure de continuer à offrir à notre clientèle française notre gamme de produits et services adaptés à ses besoins ».

Un délai de seize mois pour régulariser la situation

Contacté par notre journal, le siège d’UBS à Zürich n’a pas souhaité s’étendre sur les modalités pratiques de cette nouvelle démarche. Impossible, donc, de connaître le nombre de Français contactés, ni le montant total de leurs avoirs chez UBS. Un porte-parole confirme néanmoins que « les clients français sont contactés par courriel, par lettre ou, pour plus de discrétion, par téléphone. Nous avons déjà un très bon taux de réponse. Nous leur donnons un délai similaire à celui accordé aux clients allemands, soit environ seize mois ».

Pour l’heure, seules deux grandes banques — UBS et Crédit suisse — confirment l’existence de ce type de mailings. Chez Julius Baer par exemple, on affirme simplement « recommander aux clients d’examiner leur statut […] et, si nécessaire, de prendre les mesures appropriées pour être en conformité avec leurs obligations ». Mais selon un banquier genevois, « la majorité des banques suisses devra faire la même chose ».

Le Parisien

Il va sans dire que les cabinets d'avocats Genevois ont deja bien travaille pour trouver une parade pour
leurs clients Francais.

En tout cas moi, pour le moment, je ne bouge pas, je fais le mort....

Citation :

On ne peut même plus mettre son argent au chaud en Suisse !!

Et moi qui pensais tout bêtement qu'il faisait plus froid dans les hautes alpes de Suisse qu'en France et qu'on pouvait garder son argent plus au chaud en France qu'en Suisse. On en apprend tous les jours, n'est-ce pas?

T  G

ToG a écrit:

Citation :

On ne peut même plus mettre son argent au chaud en Suisse !!

Et moi qui pensais tout bêtement qu'il faisait plus froid dans les hautes alpes de Suisse qu'en France et qu'on pouvait garder son argent plus au chaud en France qu'en Suisse. On en apprend tous les jours, n'est-ce pas?
T  G

Bonjour ToG !  

Dans l'absolu tu as raison, mais c'est que, dans la France d'aujourd'hui, "ton" argent ne reste pas le tien longtemps....
(Note que ce phénomène de téléportation n'est pas l'apanage que de la France...)

Pas de panique ! ... Les solutions alternatives sont nombreuses !