Bienvenu Invité, sur le forum Libres Propos
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter. Merci de votre compréhension.
-27%
Le deal à ne pas rater :
-27% sur la machine à café Expresso Delonghi La Specialista Arte
399.99 € 549.99 €
Voir le deal

 

 Le Coran et ses différentes interprétations présumées!

Aller en bas 
+3
EddieCochran
Zed
chat noir
7 participants
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty13/9/2009, 10:23

Rappel du premier message :

Le Coran : message d’un dieu criminel ou d’un « prophète » mal inspiré ?

Une étude coordonnée et rédigée par Cadi Chérif Choukrane, président de la Ligue Européenne Contre le Terrorisme REligieux (LECTRE)


Nous dédions cette étude

à Taslima Nasreen,
à Michel Houellebecq,
à Pierre Bénichou,
à Tenzin Gyatso, XIVe Dalaï-Lama, le seul chef religieux qui soit digne de notre estime et de notre respect,
et à tous ceux qui luttent contre la pensée unique, la sclérose intellectuelle, le terrorisme religieux et l’aveuglement politique.




Note préalable :




La présente étude comporte de nombreux mots tirés de la langue arabe. Ces mots sont le plus souvent mis entre parenthèses et en italique lorsqu’ils viennent en traduction d’un terme tiré de la langue française.

On notera cependant qu’un même mot peut être orthographié de plusieurs façons différentes lorsqu’il est écrit en caractères latins. C’est ainsi que le mot « Coran » pourra être orthographié qoran, qur’an, koran ou alcoran. De même, le mot « calife » pourra s’écrire khâlife, khalife ou kalif.

On ne devra donc pas s’étonner de rencontrer différentes orthographes d’un même mot dans les différents chapitres.

De même, la traduction d’un mot arabe peut varier légèrement d’un traducteur à un autre ou selon les sources. Le Coran lui-même est rédigé différemment selon les écoles de traduction. Une même idée peut donc être exprimée par des termes différents. C’est ainsi que le « calife » (successeur du prophète) peut aussi être appelé « émir des croyants » ou « guide ». Il peut même être désigné par le mot « imam » chez les musulmans chiites alors même que ce mot n’a pas du tout ce sens chez les musulmans sunnites.

Ces ambiguïtés de langage propres à la langue arabe sont de nature à perturber les lecteurs non avertis et nous avons tenté de les minimiser au maximum.


Le « Coran » (« récitation » en langue arabe) est un texte dont on parle beaucoup depuis quelques temps mais que très peu de gens, hormis les musulmans pratiquants, connaissent bien.

Et pourtant, il date du VIIe siècle de notre ère. D’abord enseigné oralement par les premiers partisans d’un certain Muhammad (1), il ne sera transcrit qu’après sa mort survenue en l’an 640.

C’est un livre dit « révélé » car il est présenté comme la « sainte parole de dieu » transmise au « prophète » par le « communicateur » habituel du « Tout Puissant », à savoir l’archange Gabriel. Dans cette affaire, Mahomet n’aurait été qu’un simple intermédiaire, une sorte de « récepteur » qui se serait borné à retransmettre les saintes paroles autour de lui. C’est sur la base de ce principe de la « religion révélée » que les mahométans instituèrent la loi coranique. Pour eux, le Coran est la parole de dieu. Les adeptes de l’islam (2) ne peuvent contester ce dogme. Ils doivent respecter le texte « à la lettre » sans chercher à y découvrir un « sens caché » (ésotérique) et sans jamais le modifier. Pour eux, le Coran est éternel et immuable. Et c’est bien là que le bât blesse !

On entend souvent des musulmans prétendre que le Coran ne peut être compris que par des musulmans. Certains vont encore plus loin en affirmant que seuls les « imams » peuvent le comprendre et le commenter.

De telles affirmations sont évidemment fallacieuses et ne résistent pas à une analyse sérieuse. Elles ne servent qu’à dénier le droit, à des non musulmans, d’étudier le Coran, de l’analyser et, à plus forte raison, de le critiquer. En effet, si le Coran a été retranscrit, c’est précisément pour pouvoir être lu par des individus qui, à priori, n’en connaissaient pas le sens. Il suffit donc de savoir lire pour comprendre le sens des sourates et des versets qui, selon la loi coranique, doivent être considérés tels qu’ils sont rédigés. Un chrétien, un bouddhiste ou un athée – s’il sait lire – pourra donc comprendre le Coran de la même manière qu’un homme né en terre islamique. Mais il sera beaucoup plus objectif vis-à-vis du texte. Il ne sera pas aveuglé par les « traditions » et le dogmatisme fanatique comme le sont les musulmans « de naissance ».




Le fait de dénier aux non musulmans le droit d’étudier le Coran est par ailleurs assez cocasse si l’on sait que ce livre contient un nombre considérable de versets qui ne sont rien d’autres que les commentaires des Arabes mahométans vis-à-vis de la Thora juive et de la Bible.

Nombreux sont d’ailleurs les versets qui constituent des attaques en règle vis-à-vis du judaïsme, religion qui constituait la base des croyances des peuples du Moyen-Orient à l’époque où Mahomet aurait eu ses « révélations ». En cela, le Coran est un ouvrage violemment « anti-juif » (3). Moins virulentes sont les attaques contre les chrétiens, second « peuple du livre » après les juifs (selon les musulmans). Ainsi donc, les musulmans auraient le droit de critiquer les « livres sacrés » des juifs et des chrétiens cependant qu’ils interdiraient que l’on critique le leur. Ben voyons !




L’islam est-elle une religion tolérante ou au contraire est-elle la plus intolérante de toutes les religions qui ont pu naître dans l’esprit fantasque des hommes ?


Existe-t-il des incohérences et des paradoxes dans les doctrines des « docteurs de la foi musulmane » dont-ils seraient néanmoins parfaitement conscients ?


Les versets du Coran qui interdisent aux musulmans de discuter de leur religion avec des non musulmans favorisent-ils ou handicapent-ils le dialogue ?


le Coran est-il un ouvrage totalement original ou n'est-il rien d’autre qu’une mauvaise adaptation de la Thora juive et du Nouveau testament ?


le Coran est-il un livre d'histoire mystique ou un fatras simpliste et brouillon dans lequel les anciens textes se mêlent à l’exposé de coutumes tribales qui avaient cours chez les bédouins de la péninsule arabique au VIIe siècle ?


Mahomet fut-il un prophète hautement tolérant et pacifique ou le plus parfait mafieux bédouin, chef d'une bande de voleurs et d'assassins ?


le Coran est-il un message de Dieu adressé à toute l'humanité ou est-ce la fantasmatique autobiographie fragmentaire et décousue de Mahomet, récit confus de sa vie sociale, politique et militaire, agrémenté de l'exposé de ses préoccupations conjugales ainsi que de ses décisions à diverses occasions ?


Certaines sourates, telle la sourate CXI dite d’« Abou-Lahab », ont-elles un aspect ésotérique ou ne sont-elles que le reflet direct des querelles intestines qui avaient cours entre tribus du désert à cette époque ?
Revenir en haut Aller en bas

AuteurMessage
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty13/9/2009, 21:23

Une succession tumultueuse



La religion qui découle des pseudo révélations de Mahomet n’a instauré aucune « autorité suprême » (papes, évêques, conciles,…)(28). A l’exception de sa branche chiite (29), l’islam n’a même pas de clergé structuré (30). Mais cela ne signifie pas, loin s’en faut, que nous ayons affaire à une religion inorganisée. Bien au contraire, l’islam – en s’identifiant avec l’omma (la communauté) a été à l’origine d’une révolution qui a très largement dépassé le cadre de la vie religieuse. Elle fut aussi sociale, littéraire et politique. Le monothéisme islamique a imposé à ses adeptes des attitudes qui étaient de nature à provoquer de véritables « réactions en chaîne » dans tous les domaines de la vie. Ce fut le résultat de l’application d’une idéologie religieuse par un peuple (les bédouins d’Arabie) dont le tempérament et les coutumes expliquent la démarche. Le tempérament chicanier et belliqueux des nomades du désert eut aussi pour effet de générer de nombreux schismes au sein de l’islam et ce, dès les premiers temps. Et ces dissidences tenaient bien plus à des considérations politiques qu’à des divergences religieuses. Elles débutèrent dès que la question de la succession de Mahomet vint à se poser, c’est-à-dire juste après sa mort .

Dans un premier temps, on désigna le vieil Abou Bakr pour être le premier khalife. Il était l’un des beaux-pères de Mahomet et l’on savait qu’il n’en avait plus pour longtemps à vivre. Il fut le seul, parmi les dix premiers khalifes, à mourir de mort naturelle. Il ne régna en effet sur l’islam que deux courtes années et le problème de la succession n’était toujours pas réglé. Le rusé Omar – l’homme de l’ombre qui avait si habilement manipulé Mahomet pendant de nombreuses années et qui avait présenté la candidature du faible Abou Bakr – fit alors valoir ses droits au khalîfat.

Encore plus paradoxal que Mahomet, l’ancien esclave qui avait jadis été chargé de tuer le prophète était un monument de contradictions. Très violent et imbu de sa personnalité, il avait la « folie des grandeurs » mais aimait à afficher des goûts simples et des manières frugales. On trouvait déjà chez lui la préfiguration des qualités et des défauts des grands princes musulmans qui règneront sur l’empire arabe. Ses colères étaient terribles et l’on affirme qu’il avait battu à mort son propre fils qu’il accusait d’ivrognerie et d’immoralité. Ce personnage ambigu fut assassiné par un esclave chrétien d’origine persane, en l’an 644. Il n’avait régné sur l’islam que pendant dix ans.

Pour lui succéder, le parti des Qoraïchites parvint à faire élire Othmân. Il était le neveu d’Abou Sofiân, le plus implacable ennemi de Mahomet. Ce fut le début de la réaction espérée par les « Mounafikîn » (faux musulmans) qui, après avoir vainement tenté de détruire les effets des « révélations » de Mahomet, s’efforcèrent d’en atténuer les effets subversifs.


Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Expans10
Carte de l’expansion arabo-musulmane, de l’hégire jusqu’à la chute des Ommayyades (622 à 750 de notre ère).



Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Expans11
Carte de l’expansion de l’islam du XIe siècle au XIIIe siècle.


Aujourd’hui, les dirigeants arabes se sont relancés dans une nouvelle guerre de conquêtes et ce, grâce aux revenus du pétrole. Ils veulent « islamiser » le monde et imposer la loi islamique à la terre entière. Il faut mettre un terme au projet insensé de ces fous furieux !
Le khalîfat d’Othmân se caractérisa donc par une véritable chasse à l’homme qui visait les plus fidèles partisans de Mahomet, ceux que l’on désignait sous le nom de « disciples du fils d’Abdallah » afin de ne pas prononcer « Mahomet », le nom détesté. Après les bains de sang ordonnés par le « prophète », vinrent les bains de sang ordonnés par ses successeurs. C’est sous le khâlifat d’Othmân que fut publiée la première édition du coran dit « officiel », une édition « épurée » et pour le moins curieuse (voir l'étude analytique) qui a subsisté jusqu’à nos jours. Ce khalîfe très peu « orthodoxe » fit adapter le coran à sa politique. C’est pour cette raison qu’il fit disparaître toutes les autres versions du « livre révélé ». Mais, curieusement, c’est l’édition supervisée par Othmân qui est devenue la version officielle et orthodoxe. Ce n’est pas là le moindre paradoxe de l’islam.

Les évènements se précipitèrent encore lorsqu’Ali, gendre de Mahomet, eut succédé à Othmân, ce dernier ayant été tué lors d’une révolte. C’était en l’an 656 et les « légitimistes » pavoisaient de nouveau. Le mari de Fatima allait assumer une fonction qui, selon eux, avait été usurpée jusque là. Mais Ali ne faisait pas l’unanimité chez les adeptes de la nouvelle religion. Déjà en 644, quand une « commission » de six sages avait été chargée de pourvoir au remplacement d’Omar, Ali avait été écarté au bénéfice d’Othmân. Selon ses adversaires, il représentait trop bien la tradition primitive de l’islam, laquelle était devenue incompatible avec la direction du nouvel empire arabe qui s’était constitué depuis la mort de Mahomet. Tout porte cependant à croire que cette opposition tenait bien plus à la volonté de préserver des privilèges acquis, des privilèges qu’Ali aurait pu compromettre. Car il était connu pour être proche des préoccupations des opprimés. Son principal rival fut Mo’âwiya, cousin d’Othmân et gouverneur de la Syrie .

Ce fut le début de l’affrontement des deux branches issues de la parenté de Mahomet, celle des Hachimites (branche dite « aînée ») et celle des Omayyades (branche cadette).

Les Ommayyades détenaient cependant la puissance effective dans le nouvel empire. C’est dans la province syrienne, dirigée par Mo’âwiyaj, qu’étaient concentrées les troupes musulmanes qui devaient s’élancer vers de nouvelles conquêtes et notamment vers les territoires sous contrôle byzantin. A Damas, un « esprit nouveau » commençait à s’affirmer chez les musulmans. Ils y avaient adopté les habitudes syriennes, notamment la consommation de vin et certains rites païens. Les anciens adversaires de l’islam avaient trouvé refuge dans ce pays et ils pouvaient y narguer les « docteurs de la foi » en toute impunité. Il n’était plus du tout au goût du jour de regarder les « compagnons du prophète » comme des être intouchables, presque sacrés.

Ali tenta dans un premier temps de sauver la face. Il triompha d’abord de Thalha et de Az-Zobaïr et ce, malgré qu’Aïcha, la jeune veuve de Mahomet (elle n'avait que six ans lors de son mariage avec le prophète...), se soit ralliée à leur cause. Quant à Mo’âwiya, il fut plus malin et proposa à Ali de se soumettre à l’arbitrage d’Odroh puis de renoncer lui-même à ses droits. Le khalife en titre, fut ainsi à l’origine de la défection du clan des « Khâridjites » (« sortants ») et de l’indignation de ses fidèles. Nombreux furent ceux qui refusèrent d’accepter sa démission : ils formeront le clan des Chiites et s’obstineront à voir en Ali le plus saint des hommes et le seul successeur légitime du prophète. Et lorsqu’il fut égorgé (par les Khâridjites si l’on en croit les Chiites), il sera élevé au rang de « martyr par excellence » du monde islamique.

Le guerre des clans était à son paroxysme. Les Qoraïchites firent assassiner les fils d’Ali, Hossein et Hassan, que Mahomet avait tenus sur ses genoux. On alla même jusqu’à faire égorger Ibn Zahir - le premier né des Mohâdjirin – et l’on assiégea les fidèles réfugiés dans le temple de la Ka’ba où ils persistaient à vivre selon les préceptes du coran originel. Des machines de guerre furent utilisées pour pratiquer une brèche dans le sanctuaire. Ce qui fera écrire à Renan que : « …ce fut un étrange scandale que ce dernier siège de la Mekke où l’on vit les musulmans de Syrie mettre le feu aux voiles de la Ka’ba et la faire crouler sous les pierres des balistes ».




L’islam primitif se termina donc par une guerre fratricide généralisée et par la mort du quatrième Khalife, le troisième a avoir été assassiné. L’islam dit « légaliste » venait de voir le jour avec la victoire de Mo’âwiya. Jamais une religion n’avait vu le jour dans un tel climat de haine, dans un tel bain de sang ! Où est donc cet « islam pacifique » dont on nous rabat les oreilles depuis quelques temps ? Où est le fameux « âge d’or » des musulmans ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty13/9/2009, 21:25

Pour les musulmans, la conquête du monde ou « djihad » (effort suprême de guerre) est partie intégrante du message de Mahomet, lequel avait - par coran interposé – promis un paradis doré sur tranche à tous ceux qui mourraient « pour la vraie foi ».

Pour les « vrais musulmans », la « guerre sainte » est un devoir incontournable puisque prescrit par le « livre inimitable ». L’islam, aujourd’hui comme hier, demeure une religion de conquête, une religion belliqueuse qui ne tolère aucune opposition.

La première tentative d’invasion de l’Europe par les troupes musulmanes eut lieu au début du VIIIe siècle de notre ère.

Venus d’Espagne, les arabo-musulmans avaient pris Narbonne (en 715) puis Carcassonne (en 725), cependant que Toulouse était assiégée en 720 (mais le comte Eudes, duc d’Aquitaine repousse les troupes d’al-Samah et la ville ne sera pas prise). En 724-725, les «Sarrazins » pillent la vallée du Rhône. En juin 732, Abd el-Rahman s’empare de Bordeaux et poursuit sa progression vers le Nord. Le 17 (ou le 25 octobre), il est tué au cours de la bataille qui sera livrée par les armées réunies de Charles Martel (31) et du duc Eudes. Pourchassés par l’armée du roi des Francs, leur chef ayant été tué, les mahométans furent obligés de repasser les Pyrénées. Le dernier épisode se déroula entre 732 et 739. Les musulmans qui occupaient la Narbonnaise firent mouvement vers la vallée du Rhône et la Provence. En 739, Pépin, fils de Charles Martel, s’allie à Liutprand, roi des Lombards. Devant Marseille, leurs forces réunies écrasent définitivement les musulmans, lesquels continueront cependant à harceler les villes du sud de la France par des raids maritimes (de 838 à 1197).

Par ailleurs, les pirates arabes (barbaresques) écumèrent la Méditerranée jusqu’au XVIIIe siècle. Ils tuaient leurs prisonniers ou les vendaient comme esclaves.

La bataille dite « de Poitiers » eut lieu dans la région qui avait déjà été le théâtre de la défaite d’Alaric par Clovis. Après quelques journées passées à lancer des escarmouches, Abdérame ( version francisée du nom arabe ) fit attaquer les Francs par sa cavalerie. Ceux-ci résistèrent aux charges des musulmans tandis que les Aquitains contournaient les forces ennemies et s’emparaient de leur camp. C’est ainsi qu’Abdérame – qui dirigeait la bataille de loin – fut tué en tentant de rejoindre ses troupes (ainsi que plusieurs autres chefs musulmans qui se trouvaient avec lui). Le lendemain, quand Charles voulut donner l’assaut final, il ne trouva plus personne. Les Arabes avaient pris la fuite au cours de la nuit. Parler de « bataille » est donc excessif car il n’y eut pas d’engagements de masse. La mort du chef sarrasin raviva les dissensions qui existaient parmi les chefs arabes d’Espagne et les incita à battre en retraite. On pense que c’est en souvenir de cette affaire de Poitiers que Charles aurait été surnommé « Martel », c'est à dire le « marteau ». Les Arabes, pour leur part, on donné un nom à la région où eut lieu la confrontation. Bien que leurs pertes aient été peu importantes, ils la nomment « pavé des martyrs ». Il est difficile de situer avec précision l’endroit (sans doute entre Poitiers et Tours) où eut lieu ce fait historique.



Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Edrisi10

Le principal moteur de la conquête arabe fut incontestablement l’islam. Mahomet avait soumis la péninsule arabique et, dès sa mort, ses successeurs avaient entrepris de poursuivre la « guerre sainte ». En 633, ils envahissaient la Palestine et en 636, ils remportaient la victoire de Yarmuk sur les byzantins, ce qui leur ouvrait les portes de la Syrie. En 638, ils entraient dans Jérusalem et en 645, l’Egypte était sous leur domination.

L’occupation de la Mésopotamie eut lieu entre 637 et 641, en même temps que celle de l’Arménie. Quant au plateau iranien, cœur de l’empire perse, il fut progressivement occupé entre 642 et 649.

La conquête fut un instant interrompue sous la khalifat d’Ali (656-661) mais redémarra dès qu’il eut été assassiné. Le Maghreb fut soumis malgré une très forte résistance des tribus berbères. L’Afrique du nord byzantine tombe en 670 et Carthage, dernier îlot de résistance, en 698. En 705, tout le Maghreb était soumis à l’Islam dont les troupes franchirent le détroit de Gibraltar en 711. Il faudra juste deux ans à Tariq ibn Ziyad (chef berbère passé dans les rangs musulmans) pour conquérir le royaume wisigoth d’Espagne. Vers l’Est, les Arabes atteignirent les rives de l’Indus en 713 après avoir soumis l’Afghanistan. Quant à Constantinople – capitale de l’empire byzantin – elle résista à trois sièges (668, 673 et 677) avant de céder en 717.


En 732 – un siècle après la mort de Mahomet – les Arabo-musulmans furent, pour la première fois, contraints de faire marche arrière. Mille deux cents cinquante ans plus tard, ils sont repartis à la conquête du monde. Avec la même agressivité et la même détermination que jadis.

Du VIIe siècle à nos jours, les conflits entre musulmans et chrétiens (mais aussi entre musulmans et juifs) furent nombreux et meurtriers. Les plus connus sont ceux que nous nommons « croisadess » du fait que les hommes qui y participèrent ornaient leurs habits d’une croix ( d’où leur nom de « croisés »). Nous ne referons pas ici l’histoire bien connue des huit croisades et nous nous contenterons de rappeler qu’il s’agissait de véritables « guerres saintes » ayant pour objectif de chasser les « infidèles » des « lieux saints » de Jérusalem et de Palestine, éternelle terre sanglante depuis que des hommes ont eu la très mauvaise idée d’en faire une « terre promise ».




Avant même la bataille de Poitiers, Jérusalem avait été occupée par les Perses. C’était en l’an 614 et les pèlerinages chrétiens avaient dû être interrompus jusqu’à ce que les troupes d’Héraclius reprennent la ville, en 628. A cette époque, l’islam n’en était encore qu’à ses premiers balbutiements.

En 746, les intrigues byzantines provoquèrent une révolte dans la ville et, en 797, l’empereur « Karl der grosse » (Karl magnus, Charles le Grand, que nous nommons Charlemagne) dépêcha le moine Zacharie auprès du khalife Haroun-al-Rachid pour tenter de trouver un arrangement à propos de ce qui commençait à devenir un objet de dissension entre Juifs, chrétiens et musulmans. Le khalife accepta les propositions de l’empereur d’occident et lui fit parvenir de nombreuses reliques ainsi que les clefs du Saint Sépulcre et des principaux lieux de culte ainsi que de la ville elle-même (selon les annales de Saint Bertin). C’est en 803 que reliques et cadeaux (dont l’éléphant nommé Aboulahag) parvinrent à Aix-la-Chapelle et l’on sait que la plupart des émissaires avaient trouvé la mort en cours de route.

Le monde chrétien d’Occident fascinait les Arabes. C’était, pour eux, une sorte d’Eldorado où l’eau, cet « or du désert », coulait en abondance (comme au paradis promis par Mahomet dans ses « révélations »). Dès le début du IXe siècle, ils avaient tenté de s’approcher de l’Italie par la Sardaigne et la Corse. Ils installèrent des têtes de pont à Centumcellae et à Nice. Et vers l’an 852, le pape Jean VIII (dont on a dit qu’il s’agissait d’une « papesse ») appela déjà les chrétiens à combattre les « infidèles » dans une « Bella Domini » (guerre du Seigneur). En 878, des escouades arabes atteignirent Rome et profanèrent l’église Saint Pierre. Si l’on en croit les annales de Bertiniani et le Liber Pontificatis, le pape fut même obligé de payer tribu aux assaillants.

Vers 880-881, les Turcs commencèrent à faire des prisonniers parmi les pèlerins en route pour Jérusalem. Ils n’avaient cependant rien à voir avec les Arabes installés en Palestine et se comportaient encore assez humainement avec leurs captifs. Ils se contentaient généralement de rançonner les voyageurs sans leur faire de mal. La situation était très différente lorsque les chrétiens étaient confrontés aux musulmans. Gênes fut saccagée par eux en 935 et en 1002, la Sardaigne fut envahie, Cagliari occupée. La Sicile était déjà en possession des arabo-musulmans depuis quelques temps. A la même époque, Pise fut attaquée et prise à deux reprises. A chaque fois, les Arabes crucifièrent ou emmurèrent les chrétiens capturés.

En 969, Jérusalem était passée sous le contrôle du sultan d’Egypte (que l’on nommait le « Soudan »), ses troupes remplaçant celles du calife de Bagdad. C’est alors que les empereurs chrétiens de Byzance tentèrent de reconquérir l’Asie mineure, mais sans succès. Considérant le patriarche de Jérusalem comme un ennemi, les « sarrasins »(32) l’assassinèrent et massacrèrent de nombreux chrétiens par la même occasion.

Ce fut le début de terribles persécutions contre les chrétiens. Et en 1010, l’édifice dit « Saint Sépulcre » fut détruit par les mahométans. Il faudra attendre l’an 1048 pour qu’une nouvelle trêve soit conclue entre le Soudan (Egypte) et l’empereur byzantin Michel IV. La messe chrétienne fut à nouveau célébrée dans l’église restaurée du Saint Sépulcre tandis que les pèlerins occidentaux étaient à nouveau autorisés à se rendre en Palestine, moyennant le paiement de diverses taxes. Quelques années plus tard, en 1054, le schisme séparait l’église de Rome (église catholique romaine) de celle de Byzance (église orthodoxe). Avec ce schisme, débuta la querelle des « iconoclastes » (briseurs d'icones : les iconoclastes professaient que toute image devait être détruite) mais ce fut aussi, et surtout, le début de l’affaiblissement des forces chrétiennes face à celles de l’islam.

En ce moyen âge qui fut l’époque de toutes les hérésies et de tous les fanatismes, il était de bon ton de remercier dieu pour un oui ou pour un non. Et la meilleure façon de le faire était de partir en pèlerinage sur les « lieux saints ». Raoul Glaber, un chroniqueur de l’époque, nous dit que : « A ce moment presque tous ceux qui voulaient aller de l’Italie et des Gaules au Sépulcre du Seigneur, à Jérusalem, commencèrent à abandonner la route habituelle par le détroit des mers, pour passer par la terre du roi de Hongrie qui devenait pour tous un passage très sûr…Par conséquent, une multitude innombrable de nobles et de gens du vulgaire partirent pour Jérusalem… ». Le comte d’Angoulême et le duc de Verdun firent le voyage en 997, le roi Olaf de Norvège en 1003, le duc Robert de Normandie en 1032, l’archevêque de Trèves en 1038, celui de Cambrai en 1054, etc…

Après 1054, les pèlerins eurent à affronter de plus en plus de difficultés. Sur la Morava, les brigands organisés les attendaient de pied ferme. Puis ils étaient assaillis par des Bédouins qui leur volaient le peu qui leur restait et, bien souvent, les tuaient s’ils osaient résister. Et en 1070, les Turcs s’emparèrent de Jérusalem.

En ce milieu du 11e siècle, les musulmans régnaient sur trois empires :

celui des Ommïades en Espagne

celui des Fatimides en Afrique

celui des Abbassides en Asie

A Jérusalem, le calife fatimide, puis le sultan Malek-Shah maltraitèrent les pèlerins chrétiens. Une véritable guerre de religion avait pris naissance tout autour de la Méditerranée. Face à la menace qui se précisait d’année en année, les Pisans et les Génois lancèrent les premières « croisades » contre les musulmans en se rassemblant sous la bannière de Saint Pierre. La Sicile fut reprise tandis que la lutte s’organisait en Espagne. Tolède fut reconquise en 1085, Valence en 1094. C’est alors que le pape Grégoire VII envisagea de mettre sur pied une armée de 50.000 hommes et de se mettre à leur tête pour reconquérir les territoires contrôlés par les Arabes et leurs alliés.

Outre les motifs religieux invoqués par Rome, les appels à la guerre sainte furent accueillis favorablement par une population européenne qui n’en finissait plus d’avoir faim. Entre 987 et 1032 – soit moins de 50 ans – la France avait connu 43 périodes de « disette », autrement dit de famine. D’aucuns tentèrent de subsister en mangeant de l’herbe, d’autres en s’adonnant au cannibalisme (voir la chronique de Raoul de Glabre).

Pour Mahomet et ses disciples, Josuah (Jésus) n’avait été qu’un simple prophète et son « calvaire » était pure invention des chrétiens. Pour ridiculiser ces chrétiens qui refusaient d’adhérer au message de leur « prophète » et à la « vraie foi », il leur arrivait très souvent de crucifier leurs prisonnier et de les exposer à la vue de leurs adversaires.

On pense d’ailleurs que le faussaire ayant réalisé le « Saint Suaire » conservé à Turin aurait pris pour modèle le corps d'un croisé crucifié par des musulmans (ce qui expliquerait certains stigmates physiologiques exacts, comme les pouces repliés dans les mains).

Pour beaucoup de pauvres bougres, il n’y avait que deux façons de mourir : de faim ou en allant combattre les « infidèles ». Et bien souvent, le petit peuple préféra mourir pour son dieu afin de jouir du Paradis qui lui était promis par les prêcheurs. La plupart des terroristes islamistes n’agissent pas autrement en ce début du XXIe siècle ! C’est ainsi qu’entre 1095 et 1096, on vit des milliers de gens simples, mal habillés et surtout mal armés, parcourir les difficiles chemins qui menaient vers la Palestine. Ces affamés espéraient trouver en chemin ce qui leur faisait si cruellement défaut dans leur pays. C’était sans nul doute leur principale motivation.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty13/9/2009, 21:28

C’est Urbain II (de son vrai nom Eudes de Lagny), pape depuis 1088 qui développa l’idée de Grégoire VII et lança la première opération militaire de grande envergure, la première croisade digne de ce nom.

Aujourd’hui, l’appel de ce pape du 11e siècle peut encore résonner à nos oreilles. En voici quelques extraits : « …Les Turcs et les Arabes les ont attaqués…Si vous les laissez à présent, sans résister, ils vont étendre leur vague plus largement…C’est pourquoi je vous prie et exhorte, et non pas moi mais le Seigneur, vous prie et exhorte comme hérauts du Christ, les pauvres comme les riches, de vous hâter de chasser cette vile engeance des régions habitées par nos frères…Que ceux qui étaient auparavant habitués à combattre méchamment en guerre privée, contre les Fidèles, se battent contre les Infidèles et mènent, à une fin victorieuse, la guerre qui aurait dû être commencée depuis longtemps déjà !
Que ceux qui jusqu’ici ont été brigands deviennent soldats ! Que ceux qui ont été autrefois mercenaires, pour des gages sordides, gagnent à présent les récompenses éternelles ! Que ceux qui se sont épuisés au détriment à la fois de leur corps et de leur âme s’efforcent, à présent, pour une noble récompense !… ».

Dans la guerre implacable que se livrent les religions monothéistes depuis plus de mille ans, les hommes ont su faire preuve de beaucoup d’imagination dans l’art d’exterminer leurs semblables. On voit, sur cette lithographie, comment les soldats de Richard Cœur de Lion répondirent aux atrocités des musulmans. Ils décapitèrent allègrement tous leurs prisonniers. Aujourd’hui, les islamistes les plus fanatiques tuent sans le moindre discernement. Hommes, femmes ou enfants, peu leur importe. Leur haine est à ce point aveuglante qu’il en sont arrivés à se comporter, non plus comme des hommes, mais comme des prédateurs de la pire espèce. Même les fauves les plus terribles sont moins dangereux que ces exaltés.

Parmi les épisodes peu connus des croisades, il faut citer l'expédition menée par Renaud de Châtillon car il s’en eut fallut de peu qu'il ne fasse flotter sa bannière sur la Ka’ba !

De ce que nous savons de cette affaire, il résulte qu’il ne participa pas lui-même à cette équipée. Il en fut l’instigateur, l’organisateur, mais pas le réalisateur. Car il est impensable qu’il ait pu échapper à ses poursuivants ou être épargné par eux.

Sa fin n’en fut toutefois pas moins tragique pour autant. Fait prisonnier lors de la désastreuse bataille de Hattin, il fut sommé par Saladin de se convertir à l’islam. Comme il refusait, le chef musulman le frappa lâchement de son sabre. Et comme il n’était que blessé à l’épaule, ses gardes l’achevèrent et, dans un climat d’ignoble boucherie, dépecèrent son cadavre.

On a parfois critiqué l’expédition dont Renaud de Châtillon avait été le maître d’œuvre et qui, pour d’aucuns, était vouée à l’échec. Pourtant, avec de faibles moyens, elle avait été sur le point de réussir. Si les francs avaient pu être mieux renseignés sur leur position géographique, ils ne se seraient pas attardés le long de la côte et n’auraient pas été surpris par la flotte égyptienne. Une fois entrés dans la Mekke, ils auraient pu tenir un long siège et infliger de lourdes pertes aux musulmans, sans parler de la honte qu’ils auraient eu à affronter. Si les hommes de Renaud étaient entrés dans la Mekke, le cours de l’histoire aurait pu changer. Pensez donc : la croix flottant sur la ville sainte ! (34) La colère et la révolte qui en eut été la conséquence aurait pu entraîner un revirement chez les musulmans, eux dont la religion est née sur le sabre et par le sabre !

La réalité fut différente (35) mais l’histoire nous prouve qu’aucun empire, aucun pouvoir, n’est à l’abri d’un coup de main audacieux. Les Occidentaux semblent avoir oublié cette leçon mais les musulmans, eux, s’en souviennent fort bien. Ils s’en souviennent tellement bien qu’aujourd’hui encore, la tactique du raid demeure à la base de leurs actions terroristes (comme lors des attentats kamikazes du 11 septembre 2001 avec l'attaque des deux tours du World Trade Center et du Pentagone). Ils agissent par petits groupes, jamais en force, et exploitent au maximum l’effet de surprise. C’est la stratégie du « ghazou » (razzia), chère aux bédouins.




Pour les musulmans, la guerre de conquète est indissociable de la religion, conquérir étant dans l'islam un acte religieux. Mahomet a donné l’exemple en menant lui-même dix-sept campagnes militaires au nom du « djihad ». Aujourd’hui encore, c’est au nom du djihad et au cri d’Allah akbar que les musulmans font la guerre à tous ceux qui refusent de se soumettre à leurs principes archaïques et théocratiques, donc anti-démocratiques, et à leur vision islamique du monde.




L’islamisation des nations non arabes s’est faite avec le concours des « chefs de guerre » qui avaient bien compris le parti qu’ils pouvaient tirer de cette religion qui imposait une soumission aveugle et absolue.
L’islam est ainsi devenue, avant toute chose, la religion des peuples guerriers. Elle n’a strictement rien d’attrayant pour des nations pacifiques et évoluées.

Le monde vivra dans la hantise de la guerre aussi longtemps que Jérusalem sera la pomme de discorde qui oppose les « religions du désert ». La meilleure chose qui puisse arriver à l’humanité serait qu’un tremblement de terre rase, une fois pour toutes, cette ville maudite. L’idéal serait que ce tremblement de terre rase aussi La Mekke et Médine. On peut toujours rêver, non ?

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Jerusa10
Sur ce plan de la vieille ville de Jérusalem, on peut situer les différents quartiers et les différents sites religieux qui se situent essentiellement dans le secteur de la « colline du Temple ». Notons que la mosquée d’Omar a été construite à l’emplacement présumé du temple de Salomon. Les musulmans ont aussi rasé l’ancienne église du Saint Sépulcre. Dans la pratique, ils ont toujours tenté de récupérer les « lieux saints » au seul profit de l’islam et d’effacer les traces des autres religions. C’est d'ailleurs ce que firent les talibans en Afghanistan avec les Boudha géants de Bamyan. L’intolérance n’est pas un vain mot chez les musulmans !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty13/9/2009, 21:32

Califats, dynasties
et pseudo-républiques



L’islam est une religion fondée sur le népotisme où le pouvoir se transmet par le biais des liens familiaux. Les deux premiers califes étaient deux des beaux-pères de Mahomet puis vinrent ses gendres Othman et Ali et son petit-fils Hassan. Par la suite, le califat a continué à se transmettre selon la loi des liens de parenté sauf lors des ruptures dues à des schismes ou à des renversements de situation. Mais lorsqu’un calife était évincé, son remplaçant instaurait une nouvelle dynastie familiale. Le califat n’a donc strictement rien de commun avec la papauté. Un califes n’est pas « une sorte de pape » à la manière islamique.

Les deux derniers califes furent Abdul-Medjid II, proclamé calife – mais sans aucun pouvoir politique – en 1922 et destitué en 1924 après le vote de l’Assemblée nationale turque mettant fin au khalifat ; et Hussein, roi du Hedjaz, qui s’était autoproclamé calife la même année mais fut aussitôt dépossédé de son pouvoir et de son royaume par Ibn Séoud.




Le calife Abdul Medjid II, sultan de Constantinople et dernier calife ottoman. Cette photo fut prise peu de temps avant sa destitution par le parlement d’Ankara, en 1924. Il avait 54 ans et pose ici avec sa fille Durri Chehvar (âgée de 12 ans). L’ex calife se réfugiera en Suisse. Quand ils sont « dans la m.... » les dirigeants musulmans se réfugient rarement à La Mecque. Ils préfèrent les bords du lac Léman ou la « douce France » (comme Khomeyni et quelques autres). Vous avez dit bizarre ?Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Abdul_10

Portrait du roi Hussein, grand-chérif et émir de La Mekke , aux environs de l'époque de son abdication à la suite de l’invasion de son royaume du Hedjaz par les troupes du clan Ibn Séoud (appuyées par des éléments britanniques).
Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Hussei10

Les premiers califes ou « califes orthodoxes » furent :


Abou Bekr-el-Siddik Calife en 632
Omar Ibn-el-Khattab 634
Othman Ibn-el-Affan 644
Ali, fils d’Abou Taleb 656
Hassan, fils d’Ali 661




Remarque : Othman avait épousé deux des filles de Mahomet (qui moururent avant leur père). Il était donc le gendre de Mahomet au même titre qu’Ali, le mari de Fatima. On sait qu’après la mort du pseudo prophète, il se démarqua des deux clans formés par les autres parents de Mahomet. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait cru utile de « tripoter » les « révélations divines » dans le sens de ses préoccupations personnelles. C’est ce qui explique pourquoi il a fait détruire tous les exemplaires du coran qui existaient à l’époque, pour ne conserver que « sa » version des faits. Othman fut le premier calife à avoir été assassiné par des musulmans, contrairement à son prédécesseur qui avait été assassiné par un non musulman (commandité par un musulman, ce qui revient sensiblement à la même chose).




L’histoire de l’islam n’est qu’une longue suite de conquêtes militaires, de luttes intestines, de guerre fratricides (bien plus meurtrières que celles qui opposèrent les catholiques aux protestants) et de crimes en tous genres.

Fondée par un « prophète » sur la base de soi-disant « révélations divines », l’islam est moins une religion qu'une authentique machine à conquérir, opprimer, détruire et tuer. Une machinerie qui sait se servir très habilement de la bêtise humaine, du fanatisme des uns et de la servilité des autres.




Depuis la fin du XXe siècle, on a vu ressurgir la volonté de restaurer le califat, essentiellement chez les musulmans sunnites manipulés par les oulémas wahhabites. Ussama ben Laden est l’un des leaders sunnites qui ambitionnaient de se faire élire calife par les factions les plus actives de l’islamisme dit «révolutionnaire », celles qui prônent la mondialisation du djihad et le remplacement des régimes démocratiques par des « républiques islamiques » qui nous semblent n'avoir de « républiques » que le nom.

Il n’est pas superflu de rappeler que le mot « république » (du latin res publica, chose publique) désigne simplement un régime politique dans lequel le pouvoir est partagé et où la fonction de chef de l'état n'est pas héréditaire. On a tendance à penser, à tort, qu'une république est forcément démocratique parce qu'en occident toutes les républiques sont démocratiques. Ainsi, le terme « république » appliqué à un régime théocratique islamique nous semble une aberration alors que, techniquement, ce n'est pas le cas.

L’Iran est le parfait exemple d’un pays qui était finalement plus proche de la démocratie sous le gouvernement pas du tout républicain du Shah qu'il ne l'est maintenant sous celui des ayatollahs d'une république islamique.

En fait, quels que soient leurs dirigeants, et le nom donné officiellement à leur forme de gouvernement, les Etats régis par l’islam sont des « royaumes théocratiques » dotés d’un souverain « virtuel » nommé « Allah ».

Les tableaux qui suivent sont extraits de l’Encyclopédie générale de l’islam de l’Université de Cambridge. Ils nous donnent une vision générale des principales branches de l’islam par les dynasties de califes. Ces tableaux ne concernent donc pas les branches secondaires nées de toute une série de schismes. C’est notamment le cas pour des sectes telles que les Ismaéliens (dont le calife porte le titre d’Agha khan et trouve sa légitimité dans Ismaël, fils du 6e imam)(*) ou les Zaïdites (chiites proches des sunnites qui se rattachent à la succession de Zaïd, fils cadet du 4e imam). Pour mémoire, les imams chiites descendaient d’Ali, gendre de Mahomet (voir tableau).

La dernière grande dynastie de califes fut celle des Seldjoukides ottomans.
Revenir en haut Aller en bas
EddieCochran
Admin
EddieCochran


Masculin Nombre de messages : 12768
Age : 64
Localisation : Countat da Nissa
Date d'inscription : 03/11/2008

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty13/9/2009, 23:20

23 -
BRANMAKMORN06
Sujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées! Dim 13 Sep à 18:28
Citation :
(...) Muhammad (ou Mohammed, le « loué » en Arabe (...)

Combien de riyal se loue-t-il ?
(Loué, comme le poulet ?)
Revenir en haut Aller en bas
Zed

Zed


Masculin Nombre de messages : 16907
Age : 59
Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée
Date d'inscription : 13/11/2008

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty13/9/2009, 23:24

EddieCochran a écrit:
23 -
BRANMAKMORN06
Sujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées! Dim 13 Sep à 18:28
Citation :
(...) Muhammad (ou Mohammed, le « loué » en Arabe (...)

Combien de riyal se loue-t-il ?
(Loué, comme le poulet ?)



Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 909307
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 15:15

Schismes et sectes



De leur côté, les musulmans chiites se mirent à prédire qu’un « sauveur » viendrait venger les vrais disciples de Mahomet, balayer l’ordre social établi par les renégats, détruire le mal et rétablir le bien. Il en est résulté que l’islam chiite est devenue la « religion des opprimés de l’islam » et que presque toutes les grandes révoltes du monde musulman se sont confondues avec celle du chiisme. Jusqu’à ce qu’un certain ayatollah Khomeyni ne vienne bouleverser les données du problème en faisant du chiisme iranien une religion opprimante, à l’instar des autres branches de l’islam.

Les rivalités qui préexistaient dans le monde arabe – et qui trouvèrent un exutoire dans l’islam – furent à l’origine des nombres sectes islamiques qui virent le jour dès le VIIe siècle. Le Chiisme fut lui-même sujet à des fractionnements et des dissidences qui reflétaient le caractère tribal de la société musulmane. Pas plus que le christianisme, l’islam n’a jamais été monolithique. C’est un conglomérat de communautés qui se réclament du coran mais qui en font des interprétations parfois très différentes les unes des autres.

En 683, après l’écrasement de la révolte de Mokhtar en faveur de Muhammad ibn al-Hanafiya – fils d’Ali – les chiites se divisèrent en plusieurs groupes sans avoir su se mettre d’accord sur la personnalité de leur khalife. Une faction prit pour chef Abou Hâchim – fils de Muhammad ibn al-Hanafiya – mais éclata en une infinité de groupuscules après la mort de cet arrière-petit-fils de Mahomet. L’une de ces sectes se structura autour d’un descendant d’Al-Abbâs qui était l’un des oncles du « prophète ». Elle sera au cœur de la révolte abbasside qui mettra fin à la suprématie des khalifes omayyades. Cependant, la révolution abbasside – après avoir rétabli un semblant d’égalité entre les musulmans – ne parvint pas à imposer aux croyants les principes qui avaient été à la base de la dissidence chiite. Les chefs Abbassides eurent tôt fait de retomber dans les mêmes errements que leurs prédécesseurs.

Les autres factions chiites se replièrent sur elles-mêmes pour s’ériger à nouveau en « parti des opprimés ». Il en résulta, de leur part, une vision pessimiste du monde avec, pour conséquence, l’élévation de la souffrance en tant que valeur libératrice. Le culte du martyr islamique allait se développer autour de ce concept. Les musulmans chiites se mirent à vénérer les tombes de leurs premiers martyrs, Ali et ses fils. Le gendre devint pour eux une sorte de christ cependant que son épouse Fatima – fille de Mahomet – se muait en une sorte de « sainte vierge » à la mode islamique. La mort d’Ali fut présentée aux fidèles comme une sorte de « passion » visant à libérer le monde (arabe).

Sous le règne des khalifes abbassides, le chiisme se divisa en différentes branches, les unes modérées, les autres carrément extrémistes. Les Duodécimains, qui acceptèrent l’autorité d’une douzaine imâms, finirent par disparaître vers l’an 850. Les Ismaïliens, pour leur part, s’arrêtèrent au septième imâm, à savoir Ismaïl (fils de Ja’far), qui fut écarté pour ses tendances par trop révolutionnaires. Quand aux Zaïdites, ils remplaçaient le cinquième imâm par Zaïd (mort en 743), petit-fils d’Al-Hossaïn. On notera que les Ismaïliens dénoncèrent, avec une virulence inconnue jusqu’alors, le mode de vie des classes dominantes. C’est ce qui leur permit de cristalliser le mécontentement des petites gens et des opprimés.

Considérée par certains historiens comme une « minorité idéologique créatrice », la secte des Ismaïliens s’appuyait sur une grande cohésion mais aussi sur les aspects indéniablement ésotériques de sa doctrine religieuse. C'est ainsi qu'ils adoptèrent le « principe de l’émanation du monde, produit par un intellect et une âme universels, eux-mêmes créés par dieu ». Pour eux, la « révélation » a suivi un processus ascensionnel avec sept « parleurs » (Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jésus, Mahomet et le madhî) et sept « silencieux » ou « interprètes des parleurs ». Il en résulte que pour ces musulmans, Mahomet – dont Ali fut le « silencieux » - n’est plus le « sceau des prophètes ».

C’est sous le khalîfat des Fatimides que l’on verra apparaître un régime politico-religieux découlant de la doctrine des Ismaïliens. A partir de cette époque, on verra apparaître toutes sortes de sectes musulmanes se rattachant à l’Ismaïlisme, comme les Druzes de Syrie et du Liban, les Nizaris ou « Haschîchiya » (amateurs de hachisch, nom qui, par déformation, donnera « Assassins » en français) également en Syrie et au Liban, ou encore les Mosta’liens d’Inde et d’Afrique orientale.

L’éclatement de l’islam en une multitude de sectes et sous-sectes joua, sans nul doute, un rôle dans l’affaiblissement du grand empire arabo-musulman qui s’était constitué dans la foulée des campagnes menées par Mahomet et ses successeurs immédiats. Mais ce rôle ne fut pas essentiel. En fait, l’islam était loin d’être la religion « universelle » que vantaient ses zélateurs.

L’empire musulman recouvrait une mosaïque de peuples qui étaient très différents les uns des autres, qu’il s’agisse de leurs origines ethniques, de leur culture ou de leur langue. Ce qui n’alla pas sans poser de nombreux problèmes pour la mise en application d’une shar’îa dont les principes fondamentaux, typiquement arabes, heurtaient les peuples conquis. En outre, ces principes demeuraient flous et incertains. Les classes dirigeantes musulmanes prirent très tôt l’habitude d’adapter la loi coranique selon leur bon vouloir ou les nécessités du moment cependant que la promiscuité qui existait - en vertu de l’omma - entre milieux religieux et politiques, ne pouvait que susciter des désordres résultant des « fermentations religieuses » et des inévitables ambitions personnelles et tribales.

Chez les musulmans sunnites, moins dogmatiques que les chiites, la grande diversité de la « sunna » - base de la loi non écrite (loi coutumière se transmettant de façon orale) – autorisait de nombreuses interprétations. Alliées à une structure interne relativement libérale et sans clergé, ces possibilités d’interprétation de la loi coranique permettaient aux communautés sunnites d’échapper aux dissidences qui secouaient le monde chiite. Il en résulta que chez les sunnites, religion et pouvoir politique devinrent rapidement indissociables. C’est la consécration du principe de l’omma qui fait que, aujourd’hui encore, la notion d’ « état laïque » est totalement étrangère à la mentalité musulmane. Pour un musulman, la religion s’impose à l’Etat et l’Etat protège la religion (36).

Les Arabes étaient peu versés dans l’art de la peinture (un bédouin ne s’encombre pas d’objets inutiles et fragiles) mais excellaient dans celui de la poésie. L’imagerie datant de l’époque mahométane est presque exclusivement composée de miniatures et d’enluminures. La culture arabe était purement orale, c’est une culture du « verbe », comme celle des Israélites. On ne connaît pas de portrait de Mahomet dont on disait qu’il n’était ni grand, ni petit, ni gros, ni mince. Ses cheveux n’étaient ni trop crépus, ni trop ondulés. Son visage n’était ni trop maigre, ni trop en chair, avec des yeux noirs et de longs cils. Il avait la peau blanche légèrement rosâtre. Ses mains et ses pieds étaient charnus. C’était donc un homme très quelconque, sans signes physiques particuliers. Cette description (selon son disciple Omar) ne fait aucune allusion au port de la barbe, laquelle était pourtant fréquente, à son époque, chez les hommes d’origine sémitique.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Mahome11
Un cavalier arabe de la « grande époque », celle des conquêtes arabo-musulmane. C’est le dessin qui orne la couverture de l’une des éditions du livre de René Kalisky : L’islam, origine et essor du monde arabe (1968 aux Ed. Gérard et 1987 aux Ed. Marabout). Cet excellent livre se fonde sur les travaux des spécialistes du monde arabe et de l’islam : Dominique Sourdel, henry Sérouya, Philip K. Hitti, Maxime Rodinson, René Grousset, Eric Rouleau, Raymond Charles, Jean-Pierre Alem, Jean et Simone Lacouture, Edouard Montet, Georges Marçais, Benoist Méchin, André Chouraqui, Robert Mantran, Pierre Bloch, Hassan Riad, Hélène Carrère d’Encausse et Vincent Monteil.


La généalogie des sectes musulmanes
d’après le livre de René Kalisky
(L’Islam : origine et essor du monde arabe – 1968).Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Sectes10
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 15:18

Parmi les schismes modernes, on peut citer le « mouridisme », une communauté fondée au Sénégal vers 1890 par le cheikh Amadou Bamba (1852-1927). Les Mourides considèrent le travail comme un moyen de sanctification, tout autant que la prière. En cela, ils se rapprochent des disciples de Saint Benoît. Ils ont créé des villages communautaires dont Tomba qu’ils considèrent comme leur « ville sainte ». Pour les Mourides, le djihad ne doit pas être violent et les femmes, chose unique en islam, jouent un rôle central dans la société. Pour la prière, les femmes forment un cercle autour de la « maîtresse », les hommes autour du « maître ». Cette branche schismatique de l’islam compte environ trois millions d’adhérents, essentiellement au Sénégal.

A l’opposé du mouridisme, on peut citer la secte soufie de Sanûsiya qui vit le jour en 1837 en Algérie. Fondée par Muhammad Ibn-Ali as-Sanûsi (1787-1859), elle était proche du wahhabisme arabe et militait pour le « retour à la vraie foi », autrement dit pour l’islam pur et dur. Réfugié en Lybie, Al-Sanûsi lutta militairement contre la pénétration italienne et s’allia avec l’ordre des Sénoussis. Le chérif Idris – petit-fils du fondateur de la secte – fut battu par les Italiens en 1931. Il monta sur le trône de Libye en 1951 mais fut renversé par le colonel Kadhafi en 1969.

Le « taçawwuf » - que les Occidentaux nomment « soufisme » - est l’expression du mysticisme islamique avec ce que cela comporte d’aspects divers (notamment ésotériques). Il se fonde sur le coran et la sunna et ses premières manifestations remontent au premier siècle de l’hégire. De façon générale, les « saints » dont les musulmans honorent la mémoires sont des soufis. Le soufisme entra en conflit ouvert avec les califes de Badgad (au Xe siècle, Hallâdj fut jugé hétérodoxe et mis à mort) puis se réconcilièrent avec les autorités officielles de l’islam. Aujourd’hui, le soufisme n’existe plus guère que sous des formes dégénérées comme le maraboutisme africain ou le fakirisme indien. Certaines sectes se réclamant du soufisme participent aussi à des complots politiques. Les soufis s’adonnent à des pratiques spéciales : invocations, litanies, danses,… qui entrent dans le rituel du « dhijr » (souvenir de dieu). On est là à la limite de la religion et de la superstition. C’est ainsi que les « marabouts » prétendent être les descendants de « saints » qui leur auraient transmis leurs pouvoirs spirituels (baraka). La plupart d’entre eux sont des charlatans qui exploitent des populations crédules et analphabètes. Les abus commis par les marabouts ont d’ailleurs été à l’origine d’une réaction réformiste qui n’a cependant pas réussi à faire assainir l’islam africain.

Notons cependant que les « courants réformistes » ne sont pas nécessairement, comme on pourrait le croire en Europe, des courants « libéraux ». Bien au contraire, ce sont des courants « rigoristes » qui prêchent le « retour à la vraie foi », c’est-à-dire l’intégrisme. On peut ainsi citer le courant « salafiya », apparu à la fin du XIXe siècle, qui se réclame des « pieux ancêtres » ( salaf ) tout en prônant un certain modernisme. Parmi les principales figures de ce courant, on peut citer l’Iranien Djamal al-Dîn al-Afghânî qui lança l’idée du « panislamisme » et l’Egyptien Muhammad Abduh (1848-1905), son disciple, qui tenta d’imposer un réformisme théologique et culturel fondé sur un « islam épuré » de ses « saints » et de ses superstitions. Tout en prêchant le retour à la foi originelle, il milita pour l’enseignement des sciences occidentales et de l’histoire. Son combat fut repris par Rachid Ridâ, fondateur de la revue « Al-Manâr » (Le phare) et leader des oulémas algériens. Proche de cette tendance, on trouve le mouvement indien « Ahl-il-Hadith » et le mouvement indonésien « Mahammadiya ». Tous veulent imposer le djihad par l’éducation. Ils sont à l’origine de plusieurs universités dites « islamiques ». Bien que « progressistes », ils n’en sont pas moins dangereux sur le plan religieux.

On sait aussi que le mouvement missionnaire « Tabligh » - qui compte de nombreux adeptes dans le monde – est en constante progression.

Le plus dangereux des courants « réformistes » demeure cependant le wahhabisme saoudien. Il dispose, en effet, de l’appui du régime instauré entre 1920 et 1930 et qui dispose, grâce aux ressources pétrolières, de moyens quasiment illimités pour propager cet islam particulièrement anachronique et antidémocratique qui dénonce les « innovations » (bid’a), la philosophie et les courants schismatiques (chiisme et soufisme en particulier). Le wahhabisme se fonde sur une interprétation littérale du coran et une application stricte de la charî’a.

Pour plus de détails, on se reportera à la lecture du chapitre 6 de la présente étude qui traite plus spécifiquement du wahhabisme et de l’Arabie Saoudite. Nous avons aussi évoqué par ailleurs le cas de certaines mouvances islamiques très dangereuses, tels les « Frères Musulmans ».


Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Dervic10

La plupart des sectes musulmanes contemporaines jouent un rôle dans la propagation de l’islam dans le monde, autrement dans l’« effort suprême de guerre » ou « djihâd » (ce terme est plus généralement traduit par « guerre sainte »). Leur politique se fonde sur un prosélytisme sans relâche et une incitation à la procréation (facilité par le maintient de la polygamie dans bon nombre de communautés musulmanes). Ils espèrent ainsi « islamiser le monde par le nombre ».

Selon les données statistiques de 1990, le taux de natalité moyen était de 43‰, contre 34‰ dans les pays du tiers monde non musulman et 12‰ dans les pays industrialisés. La stratégie des islamistes pourrait donc être payante d’ici seulement dix à vingt ans si nous ne prenons pas des mesures visant à endiguer la progression de l’islam et son infiltration dans les pays qui n’appartiennent pas au monde arabo-musulman (en particulier l’Europe occidentale).
De la secte des « Assassins » d'Hassan ben Sabbah…
…à l'organisation « Al Qaïda » d'Ussama ben Laden.

Nous venons de voir que, parmi les sectes musulmanes, il s’en trouvait une dont le nom arabe a été à l’origine du substantif français « assassin » et de ses dérivés (assassinat, assassiner,…).

Elle mérite que nous nous attardions quelque peu sur son histoire car, on retrouve ses motivations et ses méthodes chez les dirigeants du réseau « al Qaïda »(la solide base) et surtout chez le chef de ce réseau, Ussama ben Laden.

En se retranchant dans la citadelle afghane d’Alamut, il n’a pas agi autrement que Hassan ben Sabbah, premier grand maître de la secte des Assassins. Cette secte, comme nous l’avons vu, se rattachait à une branche de l’islam qui prétendait pouvoir interpréter le « sens caché » (batin) des écritures coraniques. D’où le nom de « batiniens » que l’on donne parfois aux « Haschîchiya ».

Ben Sabbah était le fils d’une puissante famille iranienne installée dans la ville de Qom, le centre de la propagande ismaélienne. Cette branche dissidente du schisme chiite qui allait au-delà des « révélations » coraniques en ajoutant aux six « prophètes du verbe » (Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mahomet), un septième « envoyé » : Ismaël. Comme tous les fils de bonne famille, Hassan avait été envoyé au Caire (en 1079) pour y parfaire ses études. Il y avait étudié le coran mais aussi l’ancien et le nouveau Testament et les textes védiques des Hindous (ramenés en Egypte par Alexandre le Grand). De toutes ces religions, il avait tenté de faire une synthèse en y mêlant un zeste de zoroastrisme, croyance à laquelle beaucoup d’Iraniens avaient adhéré dès le VIIe siècle de notre ère, c’est-à-dire, à l’époque où Mahomet concoctait son « islam ». Il y avait même incorporé une pincée de pensée néoplatonicienne.

Durant son séjour au Caire, ben Sabbah s’était aussi lié d’amitié avec Nizar, le fils du calife fatimide al-Mustansir. Manque de chance, Nazir est écarté de la succession au profit du premier ministre en poste, le vizir al-Afdal. Et c’est sans doute ce qui motivera la rancœur de ben Sabbah à l’encontre du pouvoir fatimide qui règne alors sur la région que les Occidentaux nomment « Perse » mais que les autochtones appellent déjà « Iran ». Il réunira autour de lui les amis de Nizar (qui finira assassiné) pour former le clan des « nizarites » et, de retour en Iran, il commence à diffuser sa « doctrine » à Ispahan. Ses prêches religieux - qui s’apparentent à des discours de chef politique – ne tarderont pas à inquiéter les autorités, d’autant qu’en Perse , les Turcs seldjoukides viennent de s’emparer du pouvoir. Pour ces sunnites orthodoxes, les iraniens chiites sont des hérétiques qui doivent être convertis ou persécutés. Mais comme ben Sabbah appartient à une famille puissante, les Turcs se contentent de lui infliger une peine d’exil. Suivi de ses « fidèles », il part pour la Syrie et finit par s’installer dans les montagnes situées au Sud de la mer Caspienne dont il fera son fief.

Proclamant - à l’instar de David - qu’il peut abattre Goliath, il décide de déclarer la guerre sainte à tous ceux qui ne sont pas d’accord avec ses idées et il adopte pour devise : « Tout oser ! ».
Petit à petit, il s’empare des places fortes de la région qu’il entend contrôler. Et c’est un 4 septembre qu’il s’empare de la citadelle d’Alamut. De là, il va rançonner les populations et piller les caravanes qui sont razziées par ses hommes de main. Il va faire régner la terreur dans toutes les régions comprises entre la mer Caspienne et la Méditerranée. Dans la foulée, il améliore le réseau de forteresses qui protège son fief et installe de nombreux postes avancés. S’emparant de Lamiassar et de Meimoundiz, le chef des batiniens étend peu à peu son influence vers la Syrie et l’Irak.

Ben Sabbah se retrouve assez vite à la tête d’une fortune imposante. Mais l’argent ne constitue pas sa motivation essentielle. Il ne l’intéresse que pour lui permettre de reconquérir la Perse, de restaurer la puissance Arabe et d’imposer sa conception de l’ismaélisme. Car il n’a accepté ni l’occupation par les Abbassides (Arabes se réclamant d’Abbas, oncle de Mahomet), ni le pouvoir Fatimide (instauré par les descendants de Fatima, fille de Mahomet), ni celui que les Turcs ont tenté de mettre en place. Il ne veut toutefois pas recruter des mercenaires car ils sont trop prompts à passer du côté de l’adversaire pour quelques pièces d’or ou d’argent. Il lui faut des hommes qui sont prêts à se sacrifier pour sa doctrine. Il lui faut de vrais fanatiques. Dans ses discours, il se présente comme le « houdschet », autrement dit comme la réincarnation du septième imam d’ismaël et les iraniens, séduits par son bagout, s’enrôlent massivement dans ses hordes de moines-soldats musulmans. Ils sont disposés à obéir aveuglément à leur chef, prêts à mourir pour leur « cause ». C’est à cette époque que l’on voit apparaître le terme « Assassins » (37) qui désigne ces guerriers qui étaient censés fumer du haschich (le terme arabe peut être traduit par « enivrés au haschich »).

On ne connaît rien de précis sur les rites et enseignements de la secte de ben Saddah car les textes authentiques ont disparu. Ses ennemis (chrétiens ou musulmans) prétendent cependant qu’avant de faire signer un pacte de fidélité absolue aux nouveaux adeptes, on leur faisait fumer du haschich (peut-être mêlé à d’autres drogues) afin de leur faire « voir » un jardin paradisiaque orné de fleurs aux senteurs admirables, arrosé par mille fontaines où l’eau fraîche coulait sans jamais se tarir et où de ravissantes jeunes filles dévoilaient leurs charmes pour leur prodiguer de savantes caresses.

C’est le fameux « paradis d’Allah » auquel les naïfs musulmans croient encore aujourd’hui. Dès que les drogues avaient cessé de produire leurs effets, les nouveaux recrutés étaient convaincus que le paradis qu’ils venaient d’entrevoir était celui qui leur était promis après leur mort. La vie sur terre leur apparaissait comme fade et dérisoire à côté d’une telle « éternité dorée » et pas mal d’entre eux devenaient empressés de mourir.

Mais encore fallait-il que la mort serve les intérêts du « grand maître » et de son « dieu ». Mourir en éliminant les ennemis - réels ou supposés - devint la meilleure façon d’accéder au « paradis » des Mahométans en général et des Assassins en particulier. Des camps d’entraînement furent créés pour entraîner les hommes au maniement des armes tandis que l’endoctrinement religieux constituait la base de l’enseignement.

On sait que tout en bas de la pyramide, les « lassek » (simples fidèles) étaient recrutés, de gré ou de force, parmi les populations pauvres. On y recrutait les « mujib » (novices) lesquels, en fonction de leurs aptitudes, devenaient des cadres de la secte ou des « fedayin » (ceux qui se sacrifient). Les « rafik » (cadres) étaient affectés au commandement des forteresses, à l’organisation des razzias ou à l’organisation des structures secrètes que la secte implantait dans les villes. Quant aux « daï », ils formaient la caste des propagandistes, des missionnaires et des prieurs. Et tout au sommet de cette pyramide, on trouvait bien évidemment le grand maître, celui qui sera ensuite surnommé « le vieux de la montagne ».

La secte se fonde donc sur une organisation « apparente » et sur une organisation « clandestine ». C’est à Hussein Qâ’ini, le principal propagandiste et agent d’infiltration, que va échoir la tâche qui consiste à structurer les activités clandestines. Outre les habituelles formations religieuses et militaires, les agents clandestins doivent apprendre la langue et les coutumes des peuples qu’ils devront infiltrer. Car ils doivent d’abord gagner la confiance de leurs futures victimes et ne pas se faire remarquer. Cette tactique sera confirmée par plusieurs Assassins qui furent capturés avant qu’ils ne commettent un meurtre (comme Abû Ibrâhim Asibâdâsi, capturé à Bagdad).

Le premier dignitaire à avoir été victime des séides de ben Sabbah fut, en 1092, Nizam al’Musk Tusi, vizir d’Ispahan. Mais avant lui, ils avaient déjà assassiné un simple muezzin qui avait refusé de dire les louanges du « maître ». Le vizir fut tué selon un plan minutieusement établi par ben Sabbah lui-même. C’est un fedayin nommé Bu Tâhin Arrani qui se proposa pour ce meurtre et qui en fut chargé. Déguisé en religieux chiite, il réussit à approcher le vizir et à le poignarder à mort.

En 1101, le mufti d’ispahan fut à son tour assassiné pour avoir osé témoigner contre ben Sabbah. Puis, en 1102, vint le tour du préfet de Bayhaq et, en 1103, celui du chah des Karrâmiyya. En 1108, les Assassins tuèrent le cadi d’Ispahan (qui avait jadis exilé ben Sabbah) et, en 1109, le cadi de Nichapour. En 1110, le « grand maître » alla même jusqu’à faire disparaître deux de ses fils qui avaient osé lui désobéir ! L’une des dernières victimes de ben Sabbah fut le général égyptien Al-Afdal.

Les meurtres politico-religieux ne s’arrêtèrent pas avec la mort de ben Sabbah. Ses successeurs continuèrent dans la voie tracée et firent assassiner de nombreuses personnalités aussi bien que d’obscurs citoyens. Le premier crime connu de Buzourg Umid fut perpétré en 1127 (assassinant du vizir Mu’ïn al-Dîn) et il fit disparaître un autre vizir, un émir, un calife, un préfet, un gouverneur et un mufti entre 1127 et 1136. Le grand maître Muhammad commença par l’assassinant du calife al-Rachid (en 1138) avant de faire tuer un prince, un sultan, un émir, trois cadi et le comte Raymond II de Tripoli (première victime non musulmane en 1150). Quant au grand-maître Qadal al-Dîn Hassan, il tenta à plusieurs reprises de faire assassiner le sultan Saladin (en 1174, 1175 et 1176) avant que la secte ne s’acharne sur les chefs croisés, tuant successivement Conrad de Montferrat (1192), Raymond fils de Bohémond IV d’Antioche (1213) et Philippe de Montfort (à Tyr en 1270). Une tentative visa aussi Edouard d’Angleterre (en 1272).
Le meurtre est la principale activité de cette secte musulmane dont la devise est : « On ne peut guérir la blessure du monde qu’avec la lame qui la fit ». Mais elle pratique aussi le racket, le chantage et même les « alliances de raison ». C’est ainsi qu’après sa défaite de Mansoura, Saint Louis reçoit les émissaires de la secte qui lui enjoignent de payer tribut comme ses prédécesseurs. Bien que battu, le roi franc refuse de céder à ce chantage, ce qui lui vaudra la considération du grand maître de l’époque. Quelques semaines plus tard, il fait apporter au chef croisé son anneau et sa chemise avec cette déclaration : « La chemise est plus près du corps que tout autre vêtement, ainsi leur maître veut être plus près du roi franc que tout autre ».

A cette déclaration étonnante étaient joints d’autres cadeaux de valeur. En retour, Saint Louis offre des joyaux au « vieux de la montagne » et laisse sur place un ambassadeur permanent, le moine dominicain Yves Le Breton. Ce sera le début d’une curieuse alliance entre les Assassins et les Croisés, une alliance visant à servir les intérêts de la secte au détriment des autorités musulmanes légitimes.

Par la suite, un autre prince osera défier les Assassins. C’est le Mongol Hûlagû qui s’empare de la citadelle d’Alamut en 1256 et décide de la faire raser pour en finir avec cette secte criminelle. Il met ainsi un terme à 166 années de terrorisme.

Pour plus de détails sur l'histoire de la secte des assassins, on peut se reporter à l'un des meilleurs livres écrits sur le sujet :
"L'ORDRE DES ASSASSINS", Editions CAL. Paris 1972
Collection "Histoire des Personnages Mystérieux et des Sociétés Secrètes" sous la direction de Louis Pauwels
(287 pages)


Chassés de Syrie en 1272 par les mamelouks, les ismaéliens se dispersèrent au Liban (communauté des Druzes), en Iran et en Inde (tribus des Khodjas). Le dernier descendant des « vieux de la montagne » (38) n’est autre que le prince Agha Khan, membre de la «jet set » internationale !

Ce qui est saisissant, ce sont les similitudes qui apparaissent lorsque l’on étudie le parcours d’Hassan ben Sabbah (et de ses successeurs) et qu’on le compare avec celui d’un personnage comme Ussama ben Laden. Ils sont tous deux issus d’une famille aisée et ils sont tous deux animés par un fanatisme religieux mêlé de rancoeurs nationalistes. Ben Sabbah veut « libérer » l’Iran et imposer sa vision de l’ismaélisme tandis que ben Laden veut chasser les « impies » du sol saoudien en imposant sa vision du wahhabisme.

Le « réseau » de ben Laden ressemble fort à la secte de ben Sabbah. Les méthodes sont à peu près les mêmes avec une sacralisation du crime que renforcent des promesses de paradis toutes aussi illusoires.

Ben Laden s’est construit un fief dans les montagnes de l’Afghanistan comme ben Saddah dans le massif de l’Elbourz. Il y est devenu une sorte de personnage mythique dont on ne sait pas très bien s’il est mort ou vivant, un peu comme le « vieux de la montagne ».

Ussama ben Laden a-t-il délibérément organisé son « réseau » sur le modèle de la secte de ben Saddah ou s’agit-il plutôt d’une analogie résultant d’un mode de fonctionnement qui découle de la nature de l’islam ?

Nous penchons pour la seconde solution. C’est très vraisemblablement la nature sectaire de l’islam qui aboutit à des comportements qui se reproduisent au fil du temps. Religion sans véritable clergé, l’islam permet à n’importe quel meneur d’hommes de s’ériger en « docteur de la foi » et en « commandeur des croyants ». De nombreux individus, avides de pouvoir, ont su se servir de cette caractéristique pour mener des guerres présumées « saintes » et commettre des crimes odieux au nom de leur dieu invisible.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 15:20

Outre la secte des « Assassins », on peut citer d’autres exemples et notamment celui de la secte des « Frères musulmans ». Dès les origines de l’islam, des groupes marginaux se sont constitués un peu partout dans le monde arabo-musulman. Issus des schismes ou de l’islam orthodoxe, ils prétendaient adopter des positions plus ou moins radicales en ce qui concerne le djihad. La plupart de ces groupes adoptèrent des positions extrémistes et prétendirent porter la « guerre sainte » au delà des frontières du monde islamique. Pour les plus radicaux, le djihad est un combat qui doit être mené au niveau mondial puisque, selon leur analyse du coran, l’islam est la seule et unique religion, la seule religion véritable, la seule qui ait droit de cité sur la terre. C’est la position qu’adoptent aujourd’hui les islamistes qui se veulent « purs et durs » et notamment les adeptes du wahhabisme saoudien.

Les « Frères musulmans » ne sont pas très éloignés de cette attitude agressive et intolérante. Comme les Wahhabites, ils prônent une fusion totale entre le spirituel et le temporel, entre le politique et le religieux. C’est d’ailleurs en réaction contre les conquêtes mongoles qu’un théologien nommé Ibn Taymiyya devint, au XIIIe siècle de notre ère, le leader du mouvement hanbalite, un mouvement qui donnera, par la suite, naissance au wahhabisme. C’est la plus « littérale » des écoles sunnites, celle qui prétend respecter la « lettre » du coran. C’est donc la plus intolérante, la plus anachronique et la plus dangereuse.

Né quelque part en Mésopotamie (sans doute en Irak) vers l’an 1263, Ibn Taymiyya avait dû fuir devant les envahisseurs mongols. Polémiste intransigeant, il avait été emprisonné à de nombreuses reprises et il finira d’ailleurs ses jours entre les murs de la citadelle de Damas. Pour lui, le djihad constituait le 6e pilier de l’islam et il ne devait pas se cantonner dans une position défensive. Il se mit à prôner le djihad offensif, la guerre sainte à outrance pour la propagation de la « vraie foi » et contre les « mauvais musulmans ». Il se dressa donc à la fois contre les « infidèles » (les non musulmans) et les branches de l’islam qu’il considérait comme « dégénérées » ou « impures » (dont les Ismaéliens, les Alaouites, les Druzes,etc…) et dont il accusait les fidèles d’être « pires que les Juifs et les chrétiens ». Mais il en voulait surtout aux Mongols, ces « faux musulmans » qu’il regardait comme des « convertis douteux », voire des suppôts de Satan. Il les assimilait aux « munafiqun » dont parle le coran, ces « faux frères » que ben Laden accuse aujourd’hui de trahir l’islam en devenant les alliés ou les complices des Etats-Unis et autres « infidèles » qui voudraient, selon lui, détruire la « vraie religion ».

Bien avant ben Laden, c’est à cette forme d’analyse coranique que les « Frères musulmans » se référèrent pour accuser Nasser – et d’autres dirigeants arabes (dont Saddam Hussein et le colonel Kadhafi) – d’être des faux musulmans et les « Mongols du XXe siècle ».


Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Freres10

L’emblème des « Frères musulmans ». On y retrouve le même symbolisme guerrier que dans le drapeau de la dynastie wahhabite des Saoud. C’est l’incitation au « djihad islamique » dans tout ce que cette notion a de criminelle. On est ici dans la même « logique » (si l’on peut dire ) que chez les « Assassins » de ben Sabbah.

En Egypte, l’école hanbalite refit surface après que le clan des Saoud soit parvenu à faire main basse sur une bonne partie de la péninsule arabique (fondation de l’Arabie Saoudite). Avant cela, on y enseignait essentiellement la doctrine d’Ibn Khaldoun, un théologien médiéval dont les thèses était aux antipodes de celles d’Ibn Taymiyya. Il avait, en effet, défendu une conception non religieuse de la fonction politique et même de la loi. C’était l’ouverture vers un système politique purement laïque et un système judiciaire indépendant du droit coranique, deux concepts auxquels adhérèrent les dirigeants de nombreuses nations arabo-musulmanes au XXe siècle.

En Egypte, le grand mufti Mohamed Abdou avait adhéré à cette vision pacifique et tolérante de l’islam. C’était un homme à l’esprit ouvert qui influença les dirigeants arabes de son temps, dont Nasser et les promoteurs du socialisme arabe. Abdou était favorable à une sorte de « despotisme éclairé » (dont le colonel Nasser serait un parfait exemple) ouvrant la voie à des réformes résolument démocratiques. Comme l’émir Abd el Kader au XIXe siècle, Abdou était franc-maçon et planchait au sein de la Grande Loge d’Orient.

C’est pourtant l’un de ses disciples qui sera tenté par la dérive intégriste, notamment en s’inspirant du wahhabisme saoudien. Il se nommait Rachid Rida et il sera l’un des promoteurs du mouvement improprement nommé « réformiste » (puisqu’il s’agit, en fait d’un intégrisme radical), celui qui prône la mondialisation du djihad et la restauration du califat (ce qui fut fait en Afghanistan par les talibans). C’est ce qu’enseignent les « oulémas » wahhabites. C’est le retour à l’islam primitif, celui du VIIe siècle, avec son système « intégré » où seule compte la loi coranique, où le système politique se doit d’obéir aux principes religieux les plus rigoureux.

Dans les années 70, les saoudiens rééditeront les innombrables fatwas d’Ibn Taymiyya. C’est un énorme recueil de décrets religieux totalement archaïques mais qui passent, aux yeux des intégristes musulmans, pour un monument du droit coranique, pour la véritable « jurisprudence islamique ». Et c’est sur ce fatras de bondieuseries périmées que repose le « takfir » des terroristes musulmans d’aujourd’hui, autrement dit l’anathème qu’ils s’autorisent à lancer contre tel ou tel dirigeant politique. Dès qu’un homme a été jugé « mauvais musulman », il est l’objet de l’anathème, il est déclaré apostat et, de ce fait, condamné à mort sans autre forme de jugement. Tout « bon musulman » est alors en droit de le tuer, certains diront même qu’il a le « devoir » d’appliquer la sentence s’il en a la possibilité. Et l’on revient au « droit de tuer » que s’arrogeaient les « Assassins » aux Xie et XIIe siècles.

C’est ainsi que les « Frères musulmans » (par le biais de l’une se ses branches : le « djihad islamique égyptien ») décrétèrent la mort de Nasser (qui échappa de justesse à leurs attentats) puis de Sadate (assassiné en 1981). C’est sur les mêmes bases que sera édictée la mise à mort de l’écrivain Salman Rushdie (fatwa de Khomeyni du 15 février1989), accusé d’avoir « blasphémé » Mahomet dans son livre consacré aux « Versets sataniques ». Et ce ne sont là que quelques exemples parmi bien d’autres.

C’est d’ailleurs au sein de ce « djihad islamique égyptien » que furent formés les deux principaux lieutenant d’Ussama ben Laden : Al-Zawahiri (l’idéologue d’al-Qaïda) et Atef (l’un des « stratèges » de ce réseau). Ils sont dans la droite ligne d’Hassan al-Banna, le fondateur des « Frères musulmans », cette «associa-tion religieuse » qui ne cessera de prêcher la haine, en Egypte d’abord, dans le monde ensuite. D’abord en lutte contre l’impérialisme britannique, cette organisation politico-religieuse va très vite militer en faveur de la restauration de l’islamisme « originel » donc d’un état régi par un parti unique : le parti d'Allah, le parti du sectarisme et de l’intolérance.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Hassan10

A droite, Hassan al-Banna qui fonda l’association des « Frères musulmans » en 1928 sur le modèle d’une confrérie religieuse. Devenue parti politique, elle se transformera rapidement en un foyer de terrorisme très actif.

Al-Banna demeure toutefois un personnage complexe qui, peut-être par pure tactique, se désolidarisera « officiellement » des assassinats politiques commis par des Frères musulmans. Il avait aussi créé une structure militaire secrète qui soutiendra la révolution socialiste de Nasser. Et en 1949, il sera assassiné (sans doute par la police royale). Ce n’est qu’après sa mort que l’organisation des Frères musulmans va se radicaliser définitivement et entrer en conflit ouvert avec le nouveau régime, celui de Nasser. Elle se trouve un nouveau chef en la personne de Sayyed Qotb, un homme qui a fait une partie de ses études aux Etats-Unis et en Europe. Il se déclare « horrifié » par le racisme des Américains (oubliant que les Arabes sont parfois encore plus racistes que les blancs d’Amérique du Nord !) et par la « permissivité » des Européens. Jeté en prison en 1954, il en profite pour écrire son « Mein Kampf », un livre intitulé « A l’ombre du coran ». C’est aujourd’hui un « grand classique » de la littérature islamique. Il est étudié dans les universités musulmanes aussi bien que dans les camps d’entraînement des terroristes.

Qotb, qui s’est érigé en moraliste et en théologien, y développe le concept selon lequel toute forme d’immoralité doit être assimilée à de l’« incroyance ». En cela, il oubliait que le comportement de son « prophète » fut foncièrement « immoral » tout au long de sa vie d’adulte et que, dès lors, Mahomet lui-même doit être regardé comme « incroyant » !

Mais il est vrai que les musulmans sont passés maîtres dans l’art subtil de la contradiction.

Nasser, qui n’est pas dupe de la manœuvre, considère que les thèses propagées par Qotb sont de nature subversive et il le fait exécuter. C’est une grave erreur car, du même coup, il transforme l’agitateur en martyr. Et il fournit des arguments à ceux qui prêchent le djihad à tout va. C’est ainsi que Farag – qui sera l’idéologue de l’assassinat du président Sadate (et exécuté pour ce crime) – en rajoute à propos du « devoir du djihad ». Selon lui, Allah châtiait jadis les peuples dépravés en les accablant de cataclysmes naturels (genre plaies d’Egypte). Mais, depuis les révélations de Mahomet et la naissance de l’islam, ce sont les musulmans que dieu charge de cette « mission divine ». Ils sont devenus des « fabricants de cataclysmes » ! ! !

C’est là une bien curieuse façon de concevoir les choses mais c’est une de ces entourloupes théologiques dont les islamistes ont le secret. C’est de cet étrange concept (où un dieu surpuissant et omniprésent s’en remet à de simples mortels pour faire son boulot !) que découlent les théories défendues par les terroristes musulmans d’aujourd’hui, ceux-là mêmes qui se posent en « bras armé de dieu » et en « rédempteurs universels ». Il a même ses adeptes chez des musulmans ayant fait des études scientifiques et pour qui il existerait deux types de vérité : la vérité scientifique et la vérité religieuse, aucun lien ne pouvant être établi entre les deux. En « bons musulmans », ils postulent que la « vérité religieuse » - la « Foi » - ne peut être discutée en aucune façon, même si elle est en totale contradiction avec la réalité scientifique. L’islam est synonyme de soumission totale et ils se soumettent envers et contre tout.

Le terrorisme musulman n’a donc rien de bien neuf. Il préexistait dans les habitudes guerrières des bédouins bien avant la naissance de Mahomet. Et il se manifesta déjà chez les extrémistes des premiers temps de l’islam, notamment au sein de la secte des kharidjites, une branche du mahométisme qui vit le jour peu après la mort du « prophète ».

Au XIe siècle, les Ismaéliens introduisirent la notion de « isti’rad » ou « assassinat suicidaire » que l’on retrouve chez les terroristes actuels. Il suffit de leur dire qu’en mourant en martyrs ils auront droit aux meilleurs places dans le paradis d’Allah… et ils se font sauter avec leur bombe ou leur avion ! Il n’est même plus nécessaire de les droguer préalablement et de leur faire « voir » un morceau de paradis pour les convaincre.

La religion chrétienne fut loin, très loin, d’être un modèle de sainteté. Aujourd’hui encore, elle sert de prétexte pour commettre des meurtres, notamment en Irlande du Nord. Mais, globalement, elle s’est amendée, elle s’est « civilisée ». Elle ne prétend plus être la « seule et unique religion », elle ne prétend plus détenir la « vérité » et ses chefs vont même jusqu’à demander pardon pour les crimes commis, au nom de dieu, par leurs prédécesseurs.

Chez les musulmans, rien de tout cela. La violence, le meurtre, l’intolérance et les discriminations de toutes sortes font partie intégrante de leur culture communautaire. Il suffit de lire le coran, sans en omettre une seule ligne, pour en être convaincu (voir l'étude analytique de ce texte). Leur religion leur impose une soumission totale à la prétendue « parole de dieu », autrement dit aux « révélations » de cet intrigant et fantasque personnage que fut Mahomet. S’ils ne respectent pas le coran à la lettre, ils sont de « mauvais musulmans » et des « faux frères » et s’ils le respectent ils deviennent des individus infréquentables et dangereux pour la société moderne.




Ce problème a été remis en évidence par les évènements récents mais il est inhérent à l’islam. Nier l’existence de ce problème fondamental, c’est nier l’essence de l’islam. Vouloir en discuter avec les musulmans, c’est perdre son temps puisque le coran stipule clairement qu'un musulman ne doit jamais entrer dans une discussion relative à l’islam lorsque des « non croyants » participent à cette discussion. C’est à peine si les musulmans osent en parler entre eux, du moins en public.

Confrontés à une pression communautaire qui relève de la tyrannie fasciste, ils ont bien trop peur que leurs propos soient captés par des « oreilles indiscrètes » et les compromettent au yeux d’une « omma » (communauté) qui les traiteraient en « hérétiques » et en « faux frères » (avec tous les risques que cela comporte). Il n’y a pas de « gestapo » dans les communautés musulmanes mais le système fonctionne comme au sein de l’Allemagne nazie ou de la Russie stalinienne. Les islamistes radicaux ne s’encombrent même pas de camps de concentration, ils éliminent physiquement ceux qui ne marchent pas au diapason du Coran. Quant aux « modérés », ils se contentent de pressions morales ou familiales !

En outre, l’islam radical s’est « mondialisé » en s’adaptant aux nouvelles technologies. Car si les musulmans sont traditionnellement passéistes et réactionnaires, ils savent parfaitement se servir du progrès quand ça les arrange. Aujourd’hui, ils usent volontiers de l’informatique, de la spéculation boursière et de la communication médiatique. C’est ainsi qu’en commettant les attentats de New-York à 9 heures (heure locale), les hommes du réseau al-Qaïda savaient que les images de leurs crimes seraient reçues « live » à des heures « pratiques » dans la plupart des pays musulmans. Le fait d’avoir ainsi humilié les Etats-Unis en direct a donc contribué à affirmer le prestige de ces criminels auprès des masses analphabètes qui constituent l’essentiel de la communauté islamique internationale.

Et comme le notait fort justement Josette Alia, dans un article du « Nouvel Observateur » (Musulmans : le choc du 11 septembre – 4 octobre 2001), les frustrations, les échecs politiques, le sentiment que les valeurs occidentales (réussite individuelle, droits de l’homme, égalité des sexes, progrès technique,…) ne leur ont rien apporté ou si peu, ont préparé – dans les pays islamisés – un terrain favorable au retour du messianisme armé et à la mythique « pureté originelle ».

En fait, les problèmes que rencontrent les pays musulmans ne sont pas dus aux valeurs occidentales ou, du moins, pas en totalité. Dans la plupart des cas, ils sont dus à l’islam et à l’enseignement coranique. Car, comme le fait aussi remarquer la journaliste du « Nouvel Obs », les musulmans continuent à faire le grand écart entre une religion - qui est à la fois un dogme et une législation – et la modernité dans laquelle ils baignent, qu’ils le veuillent ou non. Et elle ajoute fort à propos : « Vouloir appliquer au XXIe siècle la lettre et l’esprit d’une loi religieuse rédigée au VIIe siècle conduit tout droit à la schizophrénie » ! ! !

Mais, contrairement à son analyse optimiste d’octobre 2001, nous sommes portés à croire que l’islam n’est pas réformable et ce, même si certains musulmans prétendent qu’il pourrait être envisagé de revoir certains aspects de leur religion. Josette Alia indique d’ailleurs elle-même que chez les chiites iraniens, où l’ « ijtihad »(effort d’interprétation personnel d’interprétation des textes sacrés) est toléré, personne n’oserait contester le coran dans ce qu’il est supposé être (révélation divine). Et de préciser qu’en 1994, la rédaction du « Nouvel Obs » avait eu toutes les peines du monde pour rassembler neuf intellectuels musulmans pour prendre publiquement position contre l’intégrisme islamique. Certains d’entre eux avaient été menacés de mort et tous avaient eu « des problèmes » par la suite.

Après les attentats du 11 septembre, quelques voix s’étaient élevées dans le monde islamique pour condamner la criminalité religieuse inspirée par le coran. Ce fut notamment le cas pour l’écrivain indo-pakistanais Ibn Warraq qui avait eu le courage d’écrire : « C’est le moment, pour les musulmans modérés, de se lever et de se compter. A eux de questionner honnêtement les principes de leur foi. A eux d’admettre le rôle du coran dans la propagation de la violence. A eux, enfin, de considérer ce texte pour ce qu’il est : un texte humain, contenant de sérieuses erreurs morales, historiques, scientifiques. Un texte bâti sur des principes dépassés » (Marianne – 24 septembre 2001).

Ibn Warraq est sans doute issu d’un pays où la culture islamique prédomine mais son discours n’est pas celui d’un musulman. C’est celui d’un « incroyant » qui a parfaitement compris l’essence du problème. Il ne peut donc pas être regardé comme un « musulman modéré », notion n’ayant aucun sens puisque « islam » signifie « soumission ». Réformer l’islam obligerait, en premier lieu, à changer le nom de cette religion puis à renier le coran. Cela reviendrait à admettre que cette religion n’a plus de raison d’être depuis fort longtemps, ce qui est proprement impensable puisqu’elle sert de justification à toute une série de système politique féodaux ou dictatoriaux.

Il n’empêche qu’Ibn Warraq a dit, en quelques lignes, ce qu’il fallait dire. Il a eu l’insigne courage de dire tout haut ce que ses compatriotes n’osent même pas penser tout bas !

Nous pourrions aussi citer Tariq Ramadan, ce théologien sunnite qui, sans renier le coran, a quand même dit : « Ce qui m’importe aujourd’hui, c’est que les musulmans sortent de cette espèce de crainte qu’en étant autocritique on fasse le jeu de l’Occident ». Quant à Dariush Shayegan, l’un des rares philosophes iraniens, il dira : « On a sacralisé la charia. Mais la charia est encombrante dans le monde islamique ! Elle empêche cette société de bouger. Ce genre d’islam, c’est de l’islam sclérosé, pétrifié ! Le temps est venu pour nous de briser les tabous ».

Mais ne nous leurrons pas. Ce ne sont pas les propos courageux d’une toute petite poignée d’intellectuels lucides qui vont faire changer les choses radicalement et rapidement, d’autant qu’une grande partie de la communauté musulmane internationale est composée d’hommes et de femmes illettrés ou analphabètes, de pauvres bougres qui se laissent manipuler par un pouvoir politico-religieux n’ayant surtout pas intérêt à ce que les choses changent.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 15:21

Religion, communauté et politique

L’Européen qui ne parvient pas à comprendre les principes qui régissent l’oumma (ou « omma ») ne peut pas comprendre la mentalité musulmane et ne peut, de ce fait, en contrecarrer les effets.

En effet, si, dans les pays musulmans, l’islam se confond avec l’Etat (39), la société musulmane elle-même possède – du moins en apparence – les caractères d’une théocratie laïque. Le Khalife – qui peut être le roi d’un pays musulman, comme au Maroc – est le successeur du prophète et, en tant que tel, c’est lui – et personne d’autre – qui détient le pouvoir exécutif. Il le tient « de dieu » comme les anciens monarques « de droit divin » qui régnèrent sur l’Europe. Mais si les Européens sont parvenus à abolir cette forme de pouvoir dans le courant du XIXe siècle, le monde islamique y est demeuré profondément attaché. Le khalîfe est le délégué de dieu sur terre, il parle en son nom et dirige en son nom. Et il n’est pas question, pour un « croyant », de remettre ce dogme en question.

Entre l’Europe démocratique et laïque, d’une part, et le monde musulman imprégné de cette vision théocratique du monde, d’autre part, le fossé s’est agrandi d’années en années et il est quasiment impossible de le combler. L’Européen ne vit plus, depuis belle lurette, sous la férule d’une loi intangible et irrévocable qui aurait été dictée par un être suprême, invisible et inconnaissable. Une loi qui vaut tant pour le spirituel que pour le séculier. Le musulman, lui, accepte toujours cette façon de voir les choses. Et il n’est que très rarement disposé à se remettre en question. Pour qu’un musulman accepte de « discuter » ou de reconsidérer ses positions, il faut qu’il ait été coupé de sa communauté et de sa famille. Sinon, les contraintes exercées par son entourage l’empêchent de faire intervenir son libre-arbitre et de s’exprimer en tant qu’individu.

L’Européen vit et s’organise en fonction de lui-même et de ses proches. Le musulman vit et s’organise en fonction de l'ensemble de sa communauté. C’est un comportement social qui se rapproche de celui des Japonais, ceux-çi étant cependant tournés vers le futur et peu enclins à regarder hors de leurs frontières tandis que les musulmans sont tournés vers le passé et considèrent leur communauté mondialement, hors notion de frontières.

En terre d’islam, le devoir religieux des chefs constitue une fin en soi. Et elle renferme tout ce qui peut être accompli en faveur et au nom de l’islam, considéré à la fois comme religion et comme système socio-politique. Dans un tel contexte, le khalîfe conquiert, défend et administre au nom de l’islam et du coran. Ce système s’appuie cependant sur des généralités de principe, non sur des règles stables. C’est un système autoritaire et foncièrement anti-démocratique. Il n’y a personne entre le Khâlife et ses sujets, hormis des hommes à sa dévotion (policiers, militaires, juges,…) qui sont chargés d’appliquer la sharî’a en son nom et au nom d’Allah. En terre d’islam, tout homme qui est censé avoir une connaissance suffisante de la « Loi » peut remplir n’importe quelle fonction politique, administrative ou judiciaire. C’est la suprématie absolue de l’enseignement coranique sur toutes les autres formes d’éducation. Et c’est pour cela que, dans de nombreux pays musulmans, on ne dispense que l’enseignement coranique. C’est là une source supplémentaire de fracture entre le monde occidental – ouvert sur toutes les connaissances – et le monde musulman obstinément hostile à toute connaissance qui n’est pas conforme à la lettre du coran.

Rappelons cependant que dans l’islam originel, la communauté des croyants disposait d’un droit de regard vis-à-vis de la manière d’interpréter la loi coranique (40), même et surtout lorsque ces interprétations émanaient du khalîfe. Mais dès que la communauté commença à s’identifier à l’Etat – et vice-versa – le pouvoir du « commandeur des croyants » (amîr al-mominîn) échappa totalement au contrôle des fidèles. Aujourd’hui encore, le « chef » d’une communauté musulmane – autrement dit d’un Etat musulman – est d’abord celui qui dirige la prière mais aussi le chef religieux qui confère à ses armées la « baraka », le gage de la victoire.




Saddam Hussein et le colonel Kadhafi illustrent bien ce rôle. Et d’une certaine manière, Ussama ben Laden remplit exactement le même rôle vis-à-vis de sa « communauté ». Ce qui le différencie d’un Saddam Hussein ou d’un Kadhafi, c’est que sa communauté est dispersée un peu partout dans le monde au lieu d’être concentrée sur un territoire déterminée. C’est une communauté faite de mécontents, d’aigris, de déracinés et de fanatiques religieux. C’est une diaspora musulmane qui s’est cristallisée autour d’un homme en qui elle a cru se reconnaître. Ben Laden est le khâlife d’une communauté qui se nomme « al Qaïda » (la solide base) et il se comporte bel et bien comme tel.

Comme les khalîfes de l’ancien empire arabo-musulman, les khalîfes modernes délèguent leurs pouvoirs – en tout ou en partie – à des subordonnés. C’est ainsi que l’imâm est chargé de diriger la prière au nom du khalîfe, que l’amîr dirige les armées tandis que le vizir dirige le gouvernement, toujours au nom du khalîfe.

Cette délégation de pouvoirs a entraîné l’apparition d’une hiérarchie politique, militaire et sociale qui va à l’encontre des principes de l’islam originel. Elle a aussi été à l’origine de très nombreux coups d’Etat, notamment de la part des amîrs qui ne se contentaient pas toujours de mener la « djihad » (guerre sainte) au nom du khalîfe. Quand ils rentraient victorieux, il leur arrivait souvent d’exploiter leur prestige à des fins strictement personnelles. De ce fait, les régimes islamiques ont souvent été des régimes instables, secoués par des luttes intestines et des révolutions de palais.




Il résulte de tout cela que l’omma – qui constitue le fondement de la société musulmane – est un principe erroné aux effets pervers. Il induit inévitablement un type de gouvernement antidémocratique, rarement efficace et généralement instable. Pour avoir quelques chances de survie, un pouvoir politique inspiré par l’islam ne peut être que dictatorial et despotique. C’est le cas pour l’Arabie Saoudite et, dans une moindre mesure, pour le Maroc. L’exemple le plus caricatural que l’on puisse citer est celui du régime des talibans, en Aghanistan. Il avait réuni, en quelques années tous les défauts, toutes les tares qu’un régime islamique « pur et dur » pouvait engendrer. C’est pourtant ce genre de régime que les « fous d’Allah » (notamment ceux qui se sont ralliés à ben Laden) voudraient imposer au monde entier. C’est de la folie à l’état pur !

Comme le faisait remarquer l’auteur d’un excellent article paru dans « L’Express », il peut paraître étonnant de constater que bon nombre de recrues du réseau « al Qaïda » sont nés dans des pays d’Europe occidentale, donc relativement démocratiques. Ils ont fait des études et sont parfois détenteurs de diplômes délivrés par l’enseignement supérieur ou universitaire. Ils n’en sont pourtant pas moins de redoutables activistes et des fanatiques extrêmement dangereux. Cependant, l’analyste politique qui connaît bien le coran et l’islam ne s’étonnera nullement de cela. Déracinés, incapables de s’insérer dans un contexte socio-culturel (et socio-politique) qui est en totale contradiction avec les traditions que leur communauté leur a inculqué et persiste à entretenir hors des limites du monde musulman – ils finissent par s’en remettre à des orientations politico-religieuses qui ne sont pas sans rappeler celles des chiites des premiers temps. C’est une sorte de contestation globale de la société, une vision anarchique qui s’insère dans un schéma religieux à la fois irrationnel, anachronique et empreint de « don quichotisme ». C’est une sorte de « quête du graal » à la mode arabe, une fuite en avant teintée d’une sorte de « romantisme islamique » qui s’imprègne des « épopées » de la grande époque des conquêtes arabo-musulmanes.

C’est aussi stupide que de vouloir refaçonner l’Europe en s’inspirant du modèle napoléonien ou des principes énoncés par Charlemagne ou Charles-Quint !

C’est surtout la preuve d’une incapacité à s’adapter et à évoluer qui est propre aux adeptes de l'islam. Et s’il est vrai que la politique dite d’ « intégration » qui a été menée jusqu’à ce jour par les pays européens n’est pas un modèle du genre, il faut aussi reconnaître que nombreux, très nombreux, sont les musulmans qui refusent de s’intégrer, autrement dit de vivre en Europe selon les us et coutumes des Européens. Ils veulent vivre en Europe, ils veulent profiter de l’Europe mais ils ne veulent pas de nos lois et de nos coutumes. Ils s’enferment dans leurs ghettos et rêvent d’une Europe « islamisée » où la sharî’a remplacerait nos codes civils et pénaux, une Europe où l’Arabe serait devenu une langue officielle et où les minarets des mosquées domineraient les clochers des cathédrales.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 15:22

Le musulman, surtout s’il est Arabe, a toujours rêvé de conquérir le monde. C’est un guerrier, un conquérant, avant d’être un « homme de dieu ». Allah lui sert d’alibi lorsqu’il doit se justifier, expliquer son comportement. Et nous savons qu’à plusieurs reprises, les armées de l’islam ont tenté d’envahir l’Europe occidentale et centrale. L’Espagne fut le seul pays d’Europe qui eut à subir une longue domination musulmane mais il s’en fallut de peu que les armées ottomanes n’envahissent l’Autriche après avoir fait main basse sur l’Europe balkanique. Et nous savons ce qu’il est advenu de la domination musulmane dans les Balkans. Islamisées de force, les populations d’Albanie et de l’ex-Yougoslavie n’ont plus cessé de s’entre déchirer. Les guerres récentes de Serbie, de Bosnie et du Kosovo ne sont rien d’autre que la triste conséquence de l’islamisation forcée des peuples qui furent dominés par les armées de la « Sublime Porte ».


Il en va de même dans les régions de l’Afrique qui ont eu, elles aussi, à subir le joug des musulmans en même temps que leurs écoeurantes pratiques esclavagistes. Car, de tout temps, le trafic des esclaves fut une spécialité des Arabes et des peuples arabisés (comme les Berbères du Sahara). Si le trafic « triangulaire » -entre l’Europe, l’Afrique noire et le « nouveau monde » - a si bien fonctionné entre le XVIe et le XIXe siècle, c’est parce qu’il était organisé – à l’intérieur même de l’Afrique – par des chefs coutumiers convertis à l’islam. Le coran mentionne l’esclavage comme quelque chose de « normal » et, pour ces chefs, il était « normal » de faire ce que dieu approuvait ! Les navigateurs européens, s’ils ont honteusement profité de ce trafic triangulaire, n’en furent pas les instigateurs. Ce sont les marchands musulmans qui se chargèrent de mettre en place ce trafic qui priva de liberté des dizaines de millions d’hommes, de femmes et d’enfants et en fit mourir plusieurs centaines de milliers (sans doute plus de deux millions) par le fait des maltraitances et du transport.

Les navires partaient des ports d’Europe avec de la verroterie et des marchandises de peu de valeur (parfois des armes) qui étaient échangées dans les ports de la côte occidentale de l’ Afrique contre du « bois d’ébène » (surnom donné aux esclaves par les marchands européens). Les cargaisons humaines étaient ensuite acheminées en Amérique du Sud (surtout au Brésil), aux Antilles et en Amérique du Nord, les « déchets » (les cadavres des morts) étant jetés à la mer sans aucune considération. Les navires revenaient ensuite en Europe chargés des produits exotiques qui étaient produits à très bon marché grâce au travail des esclaves. Tel fut le « commerce triangulaire » qui fit la fortune de plusieurs grands ports d’Europe (comme Bordeaux et Nantes pour la France).

Les descendants des esclaves africains ont demandé et obtenu que les pays concernés présentent des excuses. Mais il ne semblent pas avoir compris que ce commerce n’aurait pas pu avoir lieu s’il n’avait été organisé par des musulmans avec la « garantie du coran ». Il faudrait donc que les autorités islamiques soient sommées, elles aussi, de s’excuser. Mais comme l’islam n’a pas de véritable « tête », cela tient de l’impossibilité, d’autant que plusieurs pays musulmans (comme la Mauritanie ou le Soudan) autorisent encore des formes plus ou moins larvées d’esclavage !

Le coran, tel qu’il nous est parvenu, est un ouvrage pervers qui autorise les interprétations les plus malsaines et les plus dangereuses qui soient. Avec l’omma – qui en est le prolongement socio-politique – il est le reflet d’un type de société qui aurait dû disparaître depuis très longtemps déjà. La société musulmane est une survivance du Moyen Age en plein XXIe siècle. En cela, elle diffère des sociétés dites « primitives » (indiens d’Amazonie, bochimans d’Australie,…) par le fait que son anachronisme est volontaire et ne résulte pas d’un isolement géographique. Les musulmans sont « passéistes » parce qu’ils sont nostalgiques du passé et ne veulent pas vivre dans le présent.

S’il avait pu être adapté, si les musulmans avaient accepté de reconnaître le caractère anachronique du coran et de la sunna (comme l’on fait la plupart des Chrétiens pour les textes bibliques), l’islam ne serait pas aujourd’hui une religion dangereusement obsolète. Il aurait notamment fallut admettre que les sourates dites « de Médine » n’ont rien de « sacré » mais constituent un simple code « de bonne conduite » et un recueil de coutumes qui n’a plus qu’une valeur historique.

Ramené à sa seule dimension théologique, épuré de ses appels à l’intolérance et à la guerre sainte, débarrassé de ses éléments anachroniques, le coran serait un livre acceptable (pour qui accepte la notion de monothéïsme), un livre « politiquement correct ». Mais pour les « bons musulmans », il ne serait plus le coran. Pour les Arabes conquérants et revanchards, le coran est un alibi bien commode pour justifier tous les mauvais coups (idem pour les Juifs de Palestine). Ils n’ont donc aucun intérêt à le modifier, à le « moderniser ». Une fois « épuré » de ses appels aux meurtre, le coran ne serait plus un alibi pour les terroristes !

Le problème paraît donc insoluble et, vu le caractère criminogène du coran, il ne reste qu’une solution : en interdire la vente, la diffusion et l’enseignement sur le territoire des pays appartenant à l’Union européenne. Il suffit pour cela de démontrer – et c'est ce qui est fait dans l'étude analytique – que le coran est dangereux pour la santé mentale. Dès lors, en vertu de l’article 130 R du Traité de l’Union européenne, il devient possible de déposer plainte auprès des instances juridiques de l’Union. C’est une application, parmi d’autres, du principe de précaution et du principe de la correction à la source.

L’Europe occidentale n’a pas à subir les effets pervers d’une religion qui refuse obstinément de faire amende honorable et de se réformer radicalement. Nous ne désirons pas remettre en question le droit, pour tout individu, de croire ou de ne pas croire en une quelconque divinité. Mais si les musulmans refusent de s’amender - ou de s’intégrer véritablement en renonçant à certaines pratiques – alors ils devront s’en aller ou accepter de subir les conséquences de leur comportement !

Une telle revendication implique, outre l’interdiction du coran dans sa version actuelle, de fermer les « écoles » coraniques car celles-çi ne sont que des centres de « lavage de cerveau » où l'on doit apprendre par coeur le coran dans sa version arabe. Ces mesures devront être maintenues jusqu'à parution d'une version civilisée du « livre inimitable » ayant abandonné ses versets criminogènes et archaïques car il ne peut y avoir un « islam de France » (et à fortiori un « islam d'europe ») que s'il y a d'abord un « coran de France », même si cela peut sembler à priori contradictoire et incompatible avec la nature même du coran et de l'islam. Une contradiction de plus ou de moins ne devrait pas être insurmontable pour une religion qui en accumule autant depuis si longtemps.


Ces mesures ne s’opposent aucunement à ce que les musulmans puissent s’intégrer valablement dans la communauté européenne, laïque et pluraliste. Libérés des incitations criminogènes et passéïstes du coran, les bénéfices que ces nouveaux musulmans tireront de leur intégration auront tôt fait de détourner les nouvelles générations du texte rétrograde, même si celui-çi subsiste encore un certain temps dans les mémoires des plus passéïstes.


A ce stade de notre analyse, nous devons nous intéresser à la notion de « musulman modéré » qui a la faveur de certains milieux « bien pensants », à gauche comme à droite. Cette notion est par trop ambiguë pour que nous ne nous y attardions pas quelques instants. Car il ne faut pas que nous nous laissions abuser par les artifices de langage, qu’il s’agisse de ceux des musulmans ou de ceux de certains Européens.

La notion même d’ « islam modéré » n’a aucun sens pour un musulman pratiquant pour qui le coran est le coran, l’islam est l’islam, un point c’est tout. Dès que l’on postule que le coran est la parole inaltérable et immuable de dieu, parler de « modération » est un non-sens. La profession de foi (chahâda) qui est exigée de tout « bon musulman » constitue une négation de la « modération » dans le sens où les Européens l’entendent habituellement. La chahâda implique, rappelons-le une fois encore, une totale soumission à un dieu supposé tout-puissant et à sa « parole révélée », le coran. On est là aux antipodes de la modération !

Un musulman peut être un honnête homme ou une vulgaire crapule. Mais il ne peut pas être « modéré ». S’il est modéré, au sens où nous l’entendons, c’est qu’il n’est pas un « bon musulman ». Il y a eu d'honnêtes membres du parti nazi (certains sont même reconnus « Justes parmi les nations » par l'Etat d'Israël) et d'autres furent de vulgaires crapules mais croire qu'il puisse exister un « nazisme modéré » sans référence à Hitler ni à l'antisémitisme est aussi absurdre que de croire qu'il puisse exister un « islam modéré ». Autant chercher la quadrature du cercle

Le verset 67 de la sourate VI est l’un de ceux qui impose aux musulmans de ne jamais discuter avec les « incrédules ». Il dit : « Lorsque tu vois les incrédules entamer la conversation sur nos enseignements, éloigne-toi d’eux jusqu’à ce qu’ils entament une autre matière… ». C’est un exemple, parmi d’autres de l’intolérance de la pensée mahométane et de l’impossibilité d’entamer un dialogue honnête et sincère avec un « bon musulman ».

En outre, le coran impose aux croyants de n’entretenir aucune forme d’amitié avec les « infidèles ». Voyez ce que dit, par exemple, le verset 56 de la sourate V : « O, croyants ! Ne prenez point pour amis les Juifs et les chrétiens. Ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour amis finira par leur ressembler et dieu ne sera point le guide des pervers » !

On nage là dans l’intolérance la plus totale. Mahomet était-il à ce point convaincu de la faiblesse de ses « révélations divines » qu’il avait ainsi cru utile d’éloigner ses « fidèles » de ceux qui auraient pu en faire la démonstration ? Car lorsque l’on est certain de la justesse de ses propos, on ne craint pas de les confronter aux critiques de ses adversaires. Le musulman qui se retire derrière le coran pour refuser, comme le voulait Mahomet, de discuter du bien fondé de ses convictions est un homme faible et pour tout dire un lâche. Mais, comme il a été dit plus haut, il n’est pas impossible du tout que certains versets – comme celui qui vient d’être évoqué – aient été introduits dans le coran par la volonté du khalîfe Othman.

Quoi qu’il en soit, Mahomet fut le « haut-parleur de dieu » et ses adeptes se comportent comme de simples « écouteurs ». Ils écoutent et n’ont pas droit à la parole.

Cela aussi, il faut le dire haut et fort bien que ce soit une évidence, est l’une des faiblesses majeures de l’islam. Un musulman qui serait véritablement « modéré » accepterait de s’asseoir à la même table que des juifs, des chrétiens et des athées. Il serait prêt à défendre ses convictions mais aussi à entendre les critiques, à les analyser et, le cas échéant, à les prendre en considération. Mais, une fois encore, il sera regardé par les « bons musulmans » comme un traître. Et comme tel, il sera exclu de sa communauté, si ce n’est pire.



Il ne peut donc pas y avoir de « musulmans modérés » ! CQFD
et encore moins d'« islamistes modérés » malgré ce qu'en dit la presse. (41)

Si l’on considère l’histoire du monde musulman, toutes les tentatives visant à « adoucir » les mœurs islamiques – autrement dit à les humaniser et à les moderniser – ont été vouées à l’échec. L’une des plus connues fut celle de l’empereur indien Akbar qui fit construire Djami Masdjid, grande mosquée (terminée en 1575). C’est dans cet immense édifice qu’il prononça son fameux « sermon sur la tolérance universelle » (en 1579). Ce souverain humaniste et cultivé avait tenté de faire la synthèse de l’islam et de l’hindouisme. Mais il ne tarda pas à être déclaré hérétique par les autorités islamiques. Cet exemple démontre que même un empereur musulman n’a pas la capacité de réformer cette religion archi conservatrice. Comment pourrait-on, dès lors, croire que les autorités laïques des pays de l’Union européenne pourraient influer, d’une manière ou d’une autre, sur le cours des choses ?

Soyons sérieux et regardons les choses en face !

Il nous faut, d’autre part, nous garder des artifices de langage auxquels les musulmans ont recours. Il en va ainsi des notions de « bon musulman » et de « bonne musulmane ».

Comme il vient d’être dit, en islam le « bon musulman » c’est celui qui est de stricte observance, celui qui vénère le coran (42) – le « livre inimitable » -, celui qui se soumet totalement aux ordres de ceux qui parlent au nom d’Allah. Mais il existe des tas de nuances très subtiles que les non musulmans ont parfois bien des difficultés à discerner. C’est ainsi que pour un Saoudien, le « bon musulman » est celui qui respecte à la lettre les lois coraniques inhumaines qu’impose le wahhabisme, l’une des interprétations parmi les plus anachroniques et les plus abusives du coran.

L’Européen naïf aurait tendance à penser, à prime abord, qu’un « bon musulman » est un « musulman bon », autrement dit un homme pieux qui fait le bien et qui désire la paix. En réalité, un tel homme serait, au regard de l’enseignement coranique, un « mauvais musulman ». En terre d’islam, l’ « homme pieu » est celui qui est toujours prêt à se battre pour « la gloire d’Allah » (43), autrement dit pour défendre et promouvoir la religion musulmane et ses principes surannés.
Revenir en haut Aller en bas
quantat

quantat


Masculin Nombre de messages : 5399
Date d'inscription : 17/11/2008

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 15:50

Ouf! Salut Bran !

Et bien voilà un texte riche et documenté: on ne peux t'accuser d'ignorance !

Quelques remarques: certaines critiques ou remarques formulées dans l'article sont contestables et, finalement n'apportent pas de grain au moulin de l'auteur; par exemple, je ne connais aucun musulman pour qui Jesus incarne le mal, bien au contraire.
La qualité littéraire du coran est mise en cause, et, franchement, pour ce que j'ai pu en lire dans le texte, cette critique est incorrecte (en revanche celle qui dénonce le fait que le coran ne puisse être lu qu'en arabe -stérilisant aisni d'emblée toute critique- est pleine de bon sens, même si elle m'avait pourtant échappée)

Il était malheureux de dire que Muhhamad est plus proche d'Hitler que de Martin Luther: ce dernier était également un effroyable antisémite (son propos pouvait être pire qu'ignoble) et on peux le tenir pour responsable de l'installation de certaines premisses de la pensée nazie en Allemagne- mais bon, ce point est secondaire...(Martin Luther avait commencé par être philosémite, avant de basculer : voir Serge André sur l'holocauste)


En tous cas on ne peux reprocher à l'auteur de s'en tenir aux clichés merdeux véhiculés dans nos médias, ce qui est une condition sine qua non de toute discussion sérieuse.

Reste un point, auquel tu sais que je tiens beaucoup Bran: tu dis qu'il ne peux y avoir plusieurs intéprétations du texte coranique: pourtant ton article dit exactement le contraire (j'aimerais bien que mes copains musulmans aient un autre choix que de devoir - soit renoncer à la religion de leur père,
- soit m'égorger pour en respecter ce qui en serait le sens univoque)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 16:19

Salut,Quantat,

Nous avons tous plutot tendance a juger par rapport a nos proches, a nos connaissances et a quelques temoignages.
Le fait qu'aucun des musulmans de "tes" connaissances ne considèrent Jesus comme le mal, ne signifie nullement que tous les musulmans en pensent de meme!
L'auteur ou plutot les auteurs citent leurs sources, celles ci sont issues d'ouvrages ecrits par des musulmans!

Pour ce qui est de la "qualité" litteraire ou plutot de la qualité du style litérraire utilisé pour compile le coran, cette vision est différentes pour chacun d'entre nous, mais il n'en reste pas moins qu'en comparant dans la mesure du possible, les styles utilisées par les redaction de la Torah et de la bible a celui utilisé pour celle du coran, la différence est plus que visible.
L'argutie érronnée qui consiste a prétendre que le coran ne peut etre lu et surtout "compris" qu'en arabe est une des plus grande stupidité qu'il m'est été donné d'entendre, je pense que tu sais parfaitement pourquoi!Historiquement et ethnoligiquement c'est bien plus qu'une annérie, mais plutot de la mauvaise foi!

Si Martin Luther King etait antisemité, comme d'ailleur une trés grande partie de la mouvance emmencipatrice de ces années, il ne pronait pas lui l'indexation, la mise au ban voir l'éradictation des juifs, comme Hitler l'a fait et comme les nazislamistes l'ont ennoncés ( ou fait).

Tes copains musulmans auront toujours le choix,Quantat, jusqu'a un certain point seulement, au dela de celui ci , ils se feront bourreau ou deviendrons les toutes premières brebis!!!

L'Islam parle de tlérance, mais ne tolére rien, meme pas l'apostatise ni la libre pensée!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 16:22

A PROPOS DE L’AFGHANISTAN…

L’exemple de l’Afghanistan illustre bien l’immobilisme socio-politique qui découle de l’osmose politico-religieuse imposée par la religion musulmane.

Bien que largement libérés des odieux talibans dont ils subissaient le joug, les Afghans se sont empressés de retourner à leurs « coutumes », autrement dit aux usages imposés par l’islam. Car il ne faut pas se leurrer, les timides « avancées démocratiques » cachent mal la volonté de maintenir la mainmise des « religieux » sur ce pays très en retard sur le plan de l’alphabétisation et du développement.

A ce propos, on lira l’article intitulé « Afghanistan : j’ai peur que l’histoire se répète » que Viviane Bourdon a rédigé pour le compte de l’hebdomadaire « Télépro » (février 2003). On y trouve notamment l’interview du vice-président de l’ association Afghanistan-Europe (44) qui admet le retour en force de l’obscurantisme islamique dans son pays. Un pays où le taux d’analphabètes est maximal (98 % des femmes) mais où la pratique religieuse est obligatoire (islamisation à 100%).

On peut ainsi apprendre que l’actuel gouvernement afghan n’est pas des plus compétents (à peine plus que celui des talibans) et que le président de la « Cour Suprême » afghane, le nommé Fazil Hadi Shinwari, est un homme qui s’y entend fort bien dans la lecture du coran mais qui n’a aucune formation politique, juridique ou administrative (au sens occidental que nous donnons à ces termes, s’entend). C’est cet individu qui vient de décréter que la nouvelle télévision afghane était « haram », autrement dit « pécheresse » (contraire aux « bonnes mœurs » islamiques). Car en Afghanistan, comme dans tous les pays islamiques, l’assassinat est admis par le coran mais pas la diffusion d'images montrant des femmes légèrement vêtues !

Pour les nouveaux dirigeants afghans - comme pour les anciens - les Occidentaux sont tout juste bon pour donner à manger à une population qu'ils sont incapables de nourrir. Mais ces Occidentaux ne doivent, en aucune façon, tenter de modifier les coutumes anachroniques et antidémocratiques qui sont la cause première du sous-développement de l’Afghanistan.

C’est là le genre de marché de dupes que nous devons refuser. Les pays musulmans – qui s’en tiennent strictement à la notion coranique de l’omma et refusent le principe de laïcité dans la vie publique – doivent assumer entièrement leurs responsabilités et cesser de pratiquer une politique qui consiste à solliciter l’aide occidentale tout en refusant de reconsidérer leur système. C’est éminemment regrettable pour les malheureuses populations qui subissent de tels systèmes mais la pratique nous enseigne qu’en aidant économiquement ces pays, nous ne faisons que renforcer le pouvoir des dirigeants. Sans parler des aides qui sont détournées au profit des chefs de bandes qui s’érigent en tyrans locaux.

La population afghane n’est pas victime du « mauvais sort », pas plus qu’elle n’est victime des Russes ou des Occidentaux qui ne sont qu'une parenthèse dans la longue histoire de ce pays. La population afghane est victime de l’islam et du coran !

Certains intellectuels originaires du monde islamique sont parfaitement conscients de ce qui vient d’être énoncés. Mais rares, très rares, sont ceux qui osent le dire. Car les musulmans, s’ils aiment jouer les machos et les fiers-à-bras, ne sont pas particulièrement courageux sur le plan intellectuel. Ils osent rarement braver les interdits religieux et le « qu’en-dira-t-on » communautaire. Soumis par habitude, ils se plient aux impératifs de la dictature politico-socio-religieuse qui est propre au monde musulman.

Dans un numéro du « Nouvel Observateur » (octobre 2001), Tariq Ramadan n’avait pas hésité à critiquer ouvertement l’islam, tout comme il l’avait fait dans son livre intitulé « L’islam en question ». Mais nous avons déjà dit que Tariq Ramadan ne doit pas être considéré comme un musulman, au sens strict du terme mais comme une sorte de contestataire issu du monde islamique. C’est un homme qui, de prime abord, semblerait vouloir faire preuve d’une certaine honnêteté intellectuelle [ Rectification : Tareq Ramadan est – en réalité – l’une des figures de proue du néofondamentalisme islamique. Son habileté à manier le double discours lui permet de se cacher derrière le masque d'un modéré tout en distillant subtilement un discours parfaitement fondamentaliste. Il ne faut pas, comme nous l'avions malheureusement fait ici, se baser sur des extraits de ses discours. ]
En octobre 2001, il déclarait notamment : « L’autocritique à laquelle j’appelle commence par une étude sur l’histoire. Car la violence n’est pas récente. Elle est présente très tôt avec le mouvement des kharidjites…Il nous faut ensuite nous pencher sur ce qui est une des grandes faiblesses dans le monde musulman : c’est l’absence de dialogue intracommunautaire. Il y a de nombreux courants mais on ne se parle pas. Je ne crois pas, contrairement à certains, qu’il y ait « des » islams. Nous avons une appartenance commune, définie par le rapport des textes que nous citons tous, le coran et la sunna, mais que nous lisons et interprétons différemment. Donc une multiplicité de tendances, de courants, liés à l’histoire, à l’intelligence des gens,…Je ne suis pas du genre à dire que le radicalisme naît uniquement dans les taudis… »


Dans le même article, Dariush Shayegan, ancien professeur d’études indiennes et de philosophie comparée de l’université de Téhéran, tenait des propos tout aussi accusateurs.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Shayeg10
Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Shayeg10

Dariush Shayegan, qui a publié un ouvrage intitulé « La lumière vient de l’Occident » (Ed. L’Aube), affirmait notamment que « …A la source, il y a l’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques…. ». C’est évident pour tous les analystes sérieux mais les musulmans l’admettent rarement. Tareq Ramadan abondait dans le même sens que Shayegan et définissait six grandes catégories de musulmans en fonction de la manière dont ils « lisaient » le coran, à savoir :

1°) La lecture selon le mode « traditionaliste », à la manière des « tablighi ». C’est une approche non politique, cultuelle et rituelle mais, quand se produit une fracture sociale dans son environnement communautaire, le traditionaliste peut devenir « réactif » sur le plan politique.

2°) La lecture « littéraliste » qui aboutit à revendiquer le retour à la présumée « pureté originelle ». Les adeptes de ce mode de lecture n’admettent pas que l’on puisse discuter le texte du coran, de quelque façon que ce soit. En apparence, il ne font pas de politique mais jamais on ne les entendra critiquer l’Arabie Saoudite et le wahhabisme car c’est par cette filière qu’ils reçoivent des subsides et des aides en tous genres. C’est aussi là-bas qu’ils vont se « former » et on leur dit : « En Occident, pas de politique, vous êtes dans le dar el-harb, l’espace de la guerre (46) ».

3°) La lecture « réformiste ». Pour les tenants de cette mouvance, ce qu’il s’agit de retrouver de la « première époque », ce n’est pas « la lettre » mais l’esprit et le dynamisme intellectuel avec lequel on interprétait le texte. C’est la lecture dite « du renouveau », autrement dit du renouveau de l’esprit en fonction du contexte.

4°) La lecture impliquant le radicalisme et l’extrémisme. C’est une lecture « littéraliste » mais politisée à l’extrême. Ici le but est affiché clairement : instaurer une dictature islamique soumise à une interprétation répressive de la charia. C’est ce que prône, par exemple, le « parti de la libération » (dont le siège est à Londres) qui a proclamé que : « Un jour, le drapeau de l’islam flottera sur le 10 Downing Street ». On retrouve cette tendance fasciste au seins de la LIM (Ligue Islamique Mondiale) et de ses nombreuses ramifications (dont la LAE). Pour ces dangereux fanatiques, la règle est simple : n’est pas musulman, « selon les normes », celui qui accepte que le pays dans lequel il vit ne respecte pas les règles de l’islam. Pour eux, l’Occident est « satanique » et constitue une expression de la « jâhiliya », de l’ « ignorance préislamique ». Pour Tariq Ramadan, ces fanatiques sont en posture de conflit et de conquête, leur objectif étant d’imposer le pouvoir islamique au niveau mondial. Ce discours est une incitation à la guerre sainte « intérieure » à mener contre les nations occidentales par les musulmans qui y sont installés. C’est une forme inadmissible de sédition qui devrait être réprimée avec un maximum de sévérité.

5°) La lecture dite « rationaliste » du coran dit : « Le texte est une référence, pas une prison ». Elle introduit la notion de « raison » dans la lecture du coran comme le firent jadis les grands philosophes arabo-musulmans (voir ce qui est dit à leur propos dans le chapitre 13). Elle n’a cependant jamais réussi à s’imposer puisqu’elle aboutit très vite à contester des passages entier du « livre inimitable » (si ce n’est sa totalité comme le fait si courageusement Taslima Nasreen).

6°) Le dernier mode de lecture s’inspire de la tradition soufie. C’est celle qui veut que le coran impose une analyse ésotérique et non exotérique. Il est considéré comme hérétique par la plupart des musulmans.




La classification analytique de Tariq Ramadan permet de situer les différents « courants » islamiques et leur importance. La plupart sont « piétistes » mais peuvent basculer du jour au lendemain dans la guerre sainte du fait d’évènements sociaux ou politiques et surtout du fait des manipulations qui s’opèrent à l’intérieur même des communautés musulmanes. Il suffit parfois qu’un individu s’érige en leader et se mette à clamer : « J’ai fais un rêve…le prophète m’a dit… etc… » pour que des jeunes désoeuvrés et toutes sortes de mécontents se mettent à le suivre dans ses élucubrations ou dans ses manœuvres de manipulation.

Concrètement, et comme le relevait Shayegan, les quatre premières « lectures » se ressemblent beaucoup et toutes résultent des échecs de l’islam, d’un islam qui s’est volontairement tenu à l’écart des grandes mutations historiques, d’un islam qui s’est condamné lui-même à l’anachronisme. Pour le philosophe iranien, « …au lieu de chercher ce qui n’allait pas à l’intérieur (de l’islam), on a cherché des boucs émissaires. Cela fait cent ans que le monde islamique se raconte les mêmes histoires, ressasse les mêmes thèmes. On n’avance pas. Pis, on régresse… Et voilà qu’à la fin du XXe siècle, on voit des barbus venir nous raconter des histoires et nous dire : Il faut lire le coran comme ça et pas autrement. Comme si avant eux il n’y avait rien… Dans ces quatre lectures dont vous parlez, Tariq Ramadan, ce que je vois, moi, c’est une résurgence des structures fortes du sacré. Qui sont aussi les structures fortes de la violence. Car le sacré est violent. Et cette violence existe dans le coran, que vous le vouliez ou non. Cette grande culture, qui s’est formée depuis 1400 ans, a essayé de sublimer cette violence qui était à l’origine de la religion pour en faire une culture d’amour : c’est ce qu’on trouve chez nos mystiques – finalement assez proches des mystiques chrétiens, d’une certaine façon. Lorsque vous faites sauter le vernis, vous revenez à un islam complètement utopique, qu’on appelle « islam de l’âge d’or » mais dont on sait qu’il n’a duré que trente ans et qu’il fut semé d’assassinats. L’islam n’est devenu une civilisation que plus tard, avec les Omeyyades et les Abbassides ! Les mouvements islamistes actuels, qui prétendent revenir aux sources, ne sont que des réactions, des rejets. Des pôles de ressentiment. C’est très dangereux de jouer avec la croyance des gens et d’en faire un instrument de combat. Dans le coran, on peut tout trouver. Il y a la violence, il y a la guerre sainte… ».

Tareq Ramadan reconnaît, pour sa part, que le prétendu « âge d’or de l’islam » n’est qu’une chimère. Il dit notamment : « …je suis critique à l’endroit de l’idéalisation que les musulmans font de leur histoire et même de l’idéalisation qu’il font de l’époque du prophète. « Ils étaient unis, c’était merveilleux, c’est l’âge d’or » : cela, il faut le déconstruire. Il faut dire : il y avait des divisions, des luttes, c’était difficile. Mais face à des gens qui sont dans cette posture-là, et souvent dans une attitude de rejet de l’Occident, je dois, si je veux être entendu, utiliser la même terminologie qu’eux, les mêmes références… ».




Finalement, il résulte de cet échange de vue Ramadan-Shayegan qu’il existe essentiellement deux formes de lecture du coran. Celle qui regroupe les quatre lectures impliquant une réelle soumission au texte pris dans son acceptation littérale et celle qui fait intervenir la raison ou une analyse ésotérique.




Dans le premier groupe, « réelle soumission au texte », on trouve les « traditionalistes-littéralistes » qui sont, soit politisés dès le départ, soit susceptibles de se politiser plus ou moins radicalement selon les circonstances. C’est là que se situe la toute grande majorité des musulmans, des hommes et des femmes qui acceptent de se soumettre sans discuter aux principes énoncés dans le coran. Ce sont les adeptes d’un islam despotique (dictature d’inspiration divine) et résolument antidémocratique, donc incompatible avec les principes fondamentaux du droit européen.

Le second groupe, « raison ou analyse ésotérique » est très minoritaire. Il ne représente même pas 5 % de l’ensemble des personnes issues du monde arabo-musulman. Il ne pèse rien dans la balance de l’opinion islamique.

Dans son dossier du 25 octobre 2001, le Nouvel Observateur publiait d’ailleurs l’avis émis par Nadia Yacine, une musulmane qui n’est autre que la fille du cheikh Yacine, leader du mouvement islamiste radical « Justice et Spiritualité » (Maroc) qui se prétend « modéré ». Elle dit notamment, à propos des attentats du 11 septembre : « …Lire le coran pour comprendre est, je pense, une mauvaise piste. Le coran est une réponse à une attente située dans l’absolu quand elle est spirituelle, mais soumise à des règles d’exégèse sophistiquées quand il s’agit de faits contingents. Pour comprendre vraiment, il faudrait plus qu’une lecture fiévreuse de versets souvent mal traduits, il faudrait une vocation, un sacerdoce. La seule issue à la crise structurelle actuelle qui touche le monde, en général, mais aussi le monde musulman, c’est que l’Occident laisse s’exprimer et se mouvoir librement les musulmans. Des équilibres constructifs et bénéfiques se dessineront alors très vite. La réélection de Khatami, en Iran, nous certifie que l’islam trouve vite la voie de la modération. En revanche, la volonté de puissance américaine ne connaît aucune modération et, tant qu’elle persiste dans ce sens, il se trouvera toujours des Brigades rouges ou vertes ou jaunes qui rêveront de la faire sauter, et le coran n’a rien à voir là-dedans. »

Ca, c’est « la voix de son maître », c’est la voix de la soumission, c’est la voix d’un islam qui se prétend modéré !

On en revient à la vieille tactique de la diabolisation des autres et aux vieux fantasmes de la victimisation. Cette tactique qui faisait dire à D. Shayegan : …Arrive un moment où il faut prendre du recul. Se demander : d’où viennent les blocages ? Pourquoi faisons-nous toujours les mêmes erreurs ? Et cesser de dire : c’est la faute des Américains, des Russes, des Anglais,… ». Mais voilà, les « traditionnalistes-littéralistes » sont incapables de se poser ces questions. Ils en sont incapables ou ils n’ont pas le courage de le faire !

Et ils essayent de faire croire que c’est l’Occident qui « opprime les pauvres musulmans », qui les empêche de s’exprimer et de se mouvoir librement !

C’est le monde à l’envers si l’on sait que les dits musulmans ont mille fois plus de possibilité d’expression et de mouvement dans les pays occidentaux que dans les pays régis par la loi islamique et qu’ils se comportent, dans ces pays occidentaux, comme jamais ils n’oseraient le faire en Arabie ou au Maghreb !

Quant à considérer l’Iran des ayatollahs comme un exemple d’islam qui « trouve vite la voie de la modération », c’est pour le moins surréaliste ! La révolution Iranienne a eu lieu en 1979, il y a plus de vint ans, et si Khatami est certes moins pervers que Khomeyni et quelques autres de son acabit, il est loin, très loin, d’être maître en son village. A peine est-il toléré par les chiites radicaux qui persistent à imposer la charia comme seule et unique forme de législation. Et s’il est vrai que la justice iranienne a condamné à mort (en octobre 2001) un triste individu qui avait assassiné 16 femmes « au nom de dieu » (voir chapitre sept), une partie non négligeable de la population - ainsi qu’une partie du clergé chiite – a manifesté sa sympathie envers ce « serial killer ». Pour pas mal de musulmans fanatiques, ce sadique est devenu une sorte de « chevalier de dieu » tandis que sa famille est fière d’ « honorer sa mémoire ». Est-ce cela un « islam en voie de modération » ?




Cette Nadia Yacine devrait avoir honte de ses propos et ne plus jamais mettre les pieds sur le sol européen. Son discours de valet servile démontre, en tous cas, que la notion d’ « islamisme modéré » n’est que pure foutaise et poudre aux yeux !

Les colons d’Amérique du Nord avaient jadis coutume de dire : « Un bon indien est un indien mort ». Nous n’irons pas jusqu’à extrapoler purement et simplement cette horrible boutade, d’autant que les Amérindiens étaient infiniment moins dangereux que les islamistes(47), mais nous dirons : « Un bon musulman, c’est un musulman qui a renié l’islam », c’est un musulman qui a compris qu’il a été berné par des religieux retords et par des dirigeants politiques qui ne peuvent se maintenir au pouvoir qu’en opprimant le peuple par coran interposé. Mais comme nous l’avons mentionné par ailleurs, un musulman qui accepte de reconsidérer honnêtement ses conceptions socio-religieuses sera immédiatement considéré comme un renégat par sa famille et sa communauté. Et sa vie sera menacée (voir les exemples de Taslima Nasreen, de Salman Rushdie, d'Isioma Daniel et de quelques autres victimes notoires de l’intolérance islamique). On ne doit donc pas s’attendre à ce que les musulmans renient massivement l’islam, même s’ils sont parfaitement conscients de la réalité des faits.

C'est pourquoi nous devons aussi dénoncer le discours fallacieux de ceux et de celles qui tentent de faire croire en la possibilité d’un « islam laïc, pacifique et respectueux des droits de l’homme ». Car un tel « islam »…ne serait plus l’islam ! L’islam sans l’oumma n’aurait plus aucun sens pour les musulmans puisque l’islam a précisément été inventé de toutes pièces pour donner une « conscience politique et religieuse » aux tribus arabes. Ceux et celles qui tentent de nous faire croire que l’on peut dissocier la religion musulmane de la politique sont des menteurs. Les preuves de ce mensonge grossiers sont d’ailleurs si nombreuses que l’on se demande comment il est encore possible de mentir de la sorte.

On trouvera évidemment les preuves « fondamentales » dans les prétendues « révélations » de Mahomet mais on les trouve également, bien plus près de nous, dans des livres et des revues qui émanent des milieux musulmans comme, par exemple, la revue « Arabies ». On pouvait notamment y lire, dans son numéro 3 de mars 1987, un article intitulé « OCI : le pouvoir de l’Oumma » avec, pour sous-titre : « 45 ans après l’abolition du califat, l’Organisation de la Conférence Islamique est née. Les pays membre y témoignent de leur solidarité politique et religieuse ». Et l’article commence par ces mots : « L’originalité des l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), c’est d’être une institution ayant à la fois un caractère politique et une dimension religieuse. Plus loin, on nous dit que : « …cette organisation est aussi religieuse puisque le lien qui unit ses membres n’est autre que leur foi en dieu, en la révélation coranique, et leur appartenance à la communauté musulmane. Dans les pays occidentaux, plus ou moins laïcisés, on a de la peine à concevoir – et parfois même à comprendre – ce double caractère d’une organisation internationale… » . Et encore : « …en cette fin du XXe siècle, l’Organisation de la Conférence Islamique constitue, de par sa dimension et son rôle sur la scène internationale, un cas assez exceptionnel, qui témoigne à la fois de la vitalité de l’islam et de sa spécificité dans le monde contemporain… ».

L’auteur de cet article « pro islamique » n’est pourtant pas un musulman mais un prêtre catholique, Michel Lelong. Un catholique qui s’est toujours comporté en parfait « collabo » et en chantre du fascisme islamique !

Ses articles ne sont toutefois pas sans intérêt car ce propagandiste occidental de l’islamisme a souvent dit bien haut ce que les arabo-musulmans tentaient de dissimuler. Il nous apprend notamment que c’est en août 1954 que le chef de la « bande à Saoud » (voir chapitre six) et le président égyptien Nasser élaborèrent un projet de pacte constitutif d’une organisation panislamique qui deviendra l’OCI. L’idée fut reprises dix ans plus tard lors d’une réunion qui se tint à Mogadiscio, sans trop de succès, et sera finalement relancée par Fayçal d’Arabie après l’incendie de la mosquée Al-Aqsa (Jérusalem).

C’est lors du 3e sommet des chefs d’Etat de l’OCI (Taef, Arabie Saoudite - janvier 1981) que fut élaboré la « Déclaration de La Mecque » où l’on peut notamment lire ce qui suit : « L’appartenance sincère des musulmans à l’islam et leur attachement indéfectible à ses principes et à ses valeurs – en tant que mode de vie – constituent pour eux un bouclier contre les dangers qui les entourent, un facteur de dignité et de prospérité, un instrument adéquat pour l’organisation de leur avenir et un garant de l’authenticité de l’Oumma, la préservant de l’emprise matérielle, la stimulant de manière à motiver ses dirigeants et à sensibiliser ses enfants, pour la libération des ses Lieux saints, la récupération de ses droits et de son rang, afin de contribuer, avec les autres nations du monde, à l’instauration de la paix et de la prospérité pour toute l’humanité ».

On se trouve ici en présence d’un exemple typique de « double langage », de « langue de bois » à la manière arabe. Le texte commence par faire l’apologie de l’islam (donc du coran) et de ses « principes » (la loi coranique) avant de parler de paix et de prospérité pour toute l’humanité. Or, compte tenu de la nature des « principes coraniques », il est évident que les arabo-musulmans n’ont jamais eu l’intention de vivre en paix avec les non musulmans. Car, si tel était réellement le cas, ils renieraient le coran et ses appels incessants à la « guerre sainte » contre les « Infidèles ». Et du coup, ils ne seraient plus musulmans !

D’ailleurs, si l’on continue la lecture de la fameuse « Déclaration de La Mecque », on retrouve le « ton coranique », celui des « donneurs de leçons » et des « redresseurs de torts » qui se croient investis d’une « mission divine » : imposer l’islam à la terre entière. Juges par vous-même : « …Nous relevons avec regret l’état actuel auquel l’humanité est réduite. En dépit de tous les signes de progrès matériel, et des acquis scientifiques et techniques, elle est restée caractérisée par un vide spirituel, le relâchement des croyances et des valeurs morales. Il en est résulté la généralisation d’injustice sociale, l’accentuation des crises économiques et l’instabilité politique (…) Nous considérons que notre Oumma dispose de ses propres moyens pour renforcer sa solidarité et promouvoir son progrès. Elle trouve dans le coran et la tradition du prophète des règles de vie parfaite qui la guident vers la justice, le bien et le salut ».

Le langage est clair. Cette déclaration est un appel à peine larvé à la relance du djihad, à la guerre contre l’Occident qui est ici dénoncé pour son « vide spirituel et le relâchement des croyances et des valeurs morales ». Et que dire de ce « monde musulman », grand donneur de leçons, qui parle de « généralisation de l’injustice sociale et d’instabilité politique », alors même que les pays islamisés n’ont jamais brillé par leurs aptitudes à instaurer une justice sociale digne de ce nom (les autocraties arabes étant parmi les plus inégalitaires au monde) pas plus que par leur stabilité politique, constamment menacée par des luttes intestines !

Quant au bla-bla relatif au coran et à la « la tradition du prophète » (sunna), nous savons à quoi nous en tenir !

Relevons encore que, par son appel de 1981, l’OCI apportait « son appui au peuple afghan dans sa lutte pour sa liberté et la préservation de ses valeurs islamiques ». C’était un appui sans réserve aux sinistres « talibans » et un nouvel appel à la « guerre sainte ». Et pourtant, les spécialistes du double langage qui avaient rédigé ce document inique concluront en exhortant « … tous les Etats et tous les peuples à instaurer dans le monde un climat de bonne volonté et de coopération propice à la paix et qui permette de mettre fin aux conflits et aux guerres, en réglant les différents par des voies pacifiques ». ! ! !

Notons, en passant, que l’auteur de l’article dont nous avons retenu les extraits qui viennent d’être commentés – et dont nous avons déjà dit qu’il se comportait en propagandiste de l’islam - a cru utile de citer les quelques versets du coran qui constituent des appels à la paix et à la concorde entre « croyants » mais en oubliant de rappeler que dans la bouche de Mahomet, et dans tout le coran, le terme « croyants » ne désigne que les seuls musulmans ! Les versets 9-10, tout comme le verset 11, de la sourate 49, ou le verset 98 de la sourate 3 ne concernent en rien la paix entre les religions et les peuples de confessions différentes.
Le fait d’avoir détourné ces versets de leur sens réel, prouve à quel point l'abbé Michel Lelong était intellectuellement malhonnête.

C’est ce genre d’individu qui contribue à fausser gravement l’image que certains Occidentaux peuvent avoir de la religion musulmane, notamment au sein des milieux chrétiens.


Tout le problème se trouve dans le blocage socioculturel et politique découlant de la nature profondément archaïque, conservatrice et antidémocratique de l’islam. Islam et démocratie sont des notions résolument incompatibles. Nous devons en être conscients une fois pour toutes et tirer, de ce constat, les leçons qui en découlent. Et l’une de ces leçons est claire et précise : l’islam ne peut pas et ne doit pas avoir voix au chapitre dans une Union Européenne qui a été fondée sur les principes de la démocratie et sur le respect des droits inaliénables des hommes, des femmes et des enfants (y compris le droit de ne croire en aucun dieu et de le dire haut et fort).
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 16:28

A PROPOS DE LA TURQUIE…

L’exemple de la Turquie illustre le réflexe rétrograde populaire qui découle de l'incitation à l'osmose politico-religieuse prônée par la religion musulmane.

Pour tous ceux et celles qui connaissent le monde arabo-musulman, l’attitude modérée et démocratique des ex-néo-islamistes turcs est une manœuvre grossière dictée par les impératifs politiques du moment. Recep Tayyip Erdogan, et ses complices, s’efforcent d’intégrer l’appareil étatique et d’y placer leurs pions en attendant « leur heure », celle de la grande offensive islamique contre l’Occident.

Comme tous les régimes fascistes, le nouveau pouvoir turc va, dans un premier temps, démontrer qu’il « lave plus blanc » que le précédent (le régime turc étant passablement corrompu). C’est une manœuvre populiste classique qui vise à attirer la sympathie des « petites gens ». Mais nous savons comment ces régimes évoluent par la suite : vers la dictature la plus implacable avec abolition des libertés fondamentales. C’est ce qui attend la Turquie si les « crypto islamistes » se maintiennent au pouvoir dans ce pays et c'est ce qui attend l'Europe si on laisse entrer la turquie et l'islam dans l'union européenne.

La Turquie avait pourtant été le seul grand pays musulman à s’être démarqué dans le sens d’une réelle modernisation. Les Turcs devaient ce mouvement d’émancipation à Mustapha « Kemal » (surnom signifiant « Parfait »), un brillant officier formé au sein de l’académie militaire de Constantinople. Son opposition au despotisme des sultans-califes l’avait amené à adhérer au mouvement « Jeune Turc » Union et Progrès (dirigé par le général Enver Pacha) qui renversa le calife Abdul Hamid II en 1909.

Le général Mustapha Kemal réunira une assemblée républicaine à Erzeroum et sera nommé président du nouvel état indépendant. Il forme alors un gouvernement révolutionnaire à Angora (qui devient Ankara). Il obtiendra de la France la rétrocession de le Cilicie et chassera les Grecs d’Asie mineure. Par le traité de Lausanne (23 août 1923), la république turque est instaurée officiellement.

Avec l’appui de son parti unique, le général Kemal transforme l’ancien empire ottoman en une nation moderne. Il rompt catégoriquement avec les traditions musulmanes et fait abolir le califat en 1924. Il se tourne vers l’Europe en faisant adopter le code civil suisse par son pays. En 1935, il fait promulguer une loi imposant le nom de famille (patronyme), se nommant lui-même « Ataturk » (père des Turcs). Le calendrier grégorien sera adopté ainsi que l’alphabet latin.

Ataturk émancipa les femmes turques en leur octroyant le droit de vote et ce, bien avant la France.

Il fut un « dictateur éclairé » et, par ailleurs, un « dictateur malgré lui ». A sa mort, en 1938, c’est le président du conseil – Ismet Inonu, son compagnon de lutte et son seul véritable ami – qui lui succède.

Ataturk avait montré l’exemple de ce que pouvait être une véritable tentative de modernisation et de laïcisation d’une société musulmane. Mais il n’a pas vécu assez longtemps pour mener son œuvre à terme. Mort à l’âge de 58 ans, il a laissé une œuvre politique inachevée que ses successeurs ne parviendront pas (ou ne voudront pas) à parachever. Petit à petit, le régime politique turc sera gangrené par la corruption et le travail de sape des autorités musulmanes. L’œuvre d’Ataturk est à présent sur le point de disparaître.

Cet exemple démontre par ailleurs qu’une société musulmane ne peut se débarrasser de ses tares ancestrales que par la volonté d’un régime « fort » capable de se maintenir longuement au pouvoir. Vouloir laïciser un régime musulman sans passer par une phase transitoire de dictature militaire relève de l’utopie. Les Américains commencent à s’en rendre compte dans les pays où ils prétendaient installer des systèmes « à l’Occidentale » (Afghanistan, ,Iraq,…) sans tenir compte de l’énorme inertie et de l’anachronisme qui est propre aux sociétés musulmanes, sociétés où la religion est beaucoup trop imbriquée dans les mécanismes socio-politiques.


Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Atatur10

L’un des portraits officiels du président Mustapha Kemal Ataturk, fondateur de la Turquie moderne (1880-1938). S’il avait vécu vingt années de plus, il aurait peut-être réussi à parachever son œuvre et à débarrasser définitivement son pays de l’influence délétère de l’islam.

D’une certaine manière, le despotisme islamique n’a fait que s’inscrire dans un contexte historique que les spécialistes désignent sous le nom de « despotisme oriental ». C’est le nom que l’on donne aux gouvernements autoritaires qui furent observés – et que l’on observe encore – dans les pays de l’ « Orient traditionnel », cette partie du monde qui va de l’Afrique du Nord jusqu’aux confins de la Chine.

Dans le despotisme oriental, l’Etat s’incarne dans un monarque ou dans un « chef » dont les pouvoirs sont justifiés par un support religieux. C’était le cas pour les Pharaons égyptiens, tout comme c’est encore le cas pour les roitelets du pétrole (entre autres exemples). Le monarque oriental est maître de la vie et des biens de ses sujets. Sauf en ce qui concerne la classe sacerdotale (celle des religieux), la notion de privilège est à peu près ignorée : tous les sujets sont soumis de façon à peu près égale à l’autorité du «chef suprême ». C’est le « service du prince » qui établit les distinctions sociales, non la naissance ou la richesse, et l’individu qui tient sa fortune et sa situation de la faveur du maître est toujours à la merci d’une disgrâce qui le renverra dans le néant (au propre ou au figuré).

Le fait que l’Etat se résume dans le « prince » a de grandes conséquences : la personnalité du despote en place est un élément majeur de l’évolution politique, laquelle se caractérise généralement par la succession de «grands règnes » séparés par des périodes d’instabilité. L’histoire de la Mésopotamie - des temps les plus lointains à nos jours – est une parfaite illustration de ce mécanisme politique. En Irak, le dernier « grand règne » fut celui de Saddam Hussein. L’Orient dit « traditionnel » est, par excellence, la terre des révolutions de palais, des querelles de clans et des crises dynastiques. La prochaine de ces crises devrait affecter l’Arabie Saoudite et les émirats arabes.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Kassem10 Le pouvoir royal irakien fut renversé en 1958, à l’issue d’une révolution sanglante. C’est alors le général Kassem qui s’installe à la tête de la nouvelle république.
Il sera assassiné lors d’un coup d’Etat militaire fomenté par le parti Baas, en 1963.
Malgré plusieurs tentatives de coups d’Etat, le parti de Saddam Hussein se maintiendra au pouvoir pendant 40 ans.

Le plus déroutant, pour un Occidental, c’est sans nul doute le fait que cette instabilité politique chronique est associée à un parfait immobilisme structurel. Les empires se font et se défont sans que la structure sociale en soit affectée. Cela est dû au fondement religieux qui empêche l’évolution des règles économiques et sociales. C’est particulièrement vrai dans les pays qui subissent une forte influence islamique.

Dans ces sociétés héréditairement figées, l’individu n’est qu’un rouage sans grande importance de la machine collective. Hérodote notait déjà, non sans étonnement, que : « Jamais un Perse ne prie pour lui mais pour toute la nation et pour le roi, il se regarde comme compris dans le vœu général ». Cette attitude de négation du « moi » se retrouve encore aujourd’hui chez les musulmans. Cette fusion de l’individu dans la collectivité – incarnée par un roi ou par une communauté religieuse – est caractéristique de la société orientale. Elle s’oppose radicalement à la vision « individualiste » des Occidentaux. Ce clivage remonte à l’antiquité. Chez les Grecs anciens, le « cordon ombilical de la communauté » avait déjà été rompu. Cette rupture fut transmise aux Romains puis au reste de l’Europe.

Le « despotisme oriental » est donc propre à certaines régions du monde. D’aucuns ont fait remarquer qu’il s’agissait d’une aire géographique où se pose en permanence le problème de l’eau. C’est ainsi que Wittfogel parle de « sociétés hydrauliques » où l’agriculture de subsistance, conditionnée par l’irrigation, suppose l’existence d’un régime autoritaire, organisateur et dirigiste. Pour Karl Marx, il s’agit de sociétés rurales à très faible niveau technique, vivant en vase clos et pour lesquelles la cellule de base est demeurée la communauté villageoise ou la « tribu ». Dans ces microcosmes sociaux, la division du travail n’existe guère qu’entre l’homme et la femme, ce qui empêche l’apparition de classes sociales telles qu’elles existent en Occident. On n’y rencontre guère que trois castes : celle des religieux, celle des hommes et, tout en bas, celle des femmes et des enfants.

Cette courte analyse permet de comprendre la relation qui existe entre les structures sociales traditionnelles – elles mêmes conditionnées par le contexte géographique – et certains systèmes socio-politiques. Dans un tel cadre, la religion constitue le ciment qui maintient l’édifice social debout, quels que soient les évènements.

Le Coran a été spécifiquement rédigé dans cette optique, comme l’avaient été auparavant les textes hébraïques qui avaient permis de rassembler des tribus disparates en une véritable « nation juive ». Sans le Coran, les tribus arabes – qui n’avaient de cesse de se faire la guerre – n’auraient jamais pu s’unir et partir à la conquête des territoires environnants puis du reste du monde. Le Coran est donc, bel et bien, un instrument de pouvoir.

Les notions de « pouvoir » et de « conquête » sont indissociables de l’islam. C’est une réalité qui est évidente pour tous les historiens sérieux. Par voie de conséquence, la notion de « despotisme » est également inhérente à la religion musulmane. Dans le cas de la Turquie, le « despotisme oriental » des sultans a fait place, pendant près d’un trois quart de siècle, au « despotisme éclairé » d’Ataturk et de ses disciples. Ce fut l’un des « grands règnes » de l’histoire ottomane et, selon la loi cyclique qui vient d’être évoquée, la Turquie devrait entrer à présent dans une période d’instabilité plus ou moins longue. C’est l’une des raisons qui s’oppose à son entrée dans l’Union européenne.









Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Shah_i10

C’est en 1921 que le général Riza s’installa au pouvoir à Téhéran après avoir renversé la dynastie qadjar qui régnait sur l’Iran depuis 1787. Riza prend alors le nom de Pahlavi et se proclame chah (empereur) en 1925. S’inspirant des réformes d’Ataturk, il travaille à faire sortir l’Iran de son anachronisme. Pour en faire un Etat moderne, il le dote d’une administration régulière. L’enseignement est laïcisé et les communications améliorées par une politique de grands travaux publics. S’étant rapproché de l’axe « Allemagne-Italie-Japon », il doit abdiquer en 1941 à la suite d’une intervention anglo-soviétique.

Son fils, Muhammad Riza Pahlavi, lui succède et obtient, en 1942, que soient garanties l’intégrité et la souveraineté iraniennes. Après la guerre, il devra lutter contre la sécession des Azéris (favorisée par l’URSS) et contre la subversion communiste interne du parti Tudeh.

A partir de 1953, après avoir mis fin aux tentatives de nationalisation des pétroles iraniens du premier ministre Mossadegh, le chah s’engage de plus en plus ouvertement aux côtés des Etats-Unis. En 1959, l’Iran se lie aux USA par un pacte de défense mutuelle. Mais l’Iran avance peu sur le plan du développement et les religieux chiites profitent du mécontentement populaire pour fomenter une « révolution islamique ». La France gaulienne, peu favorable aux Etats-Unis, donnera asile à l’ayatollah Khomeyni et favorisera ainsi le renversement du régime en place et l’ instauration d’un fascisme islamique.

Les Occidentaux, qui n’entendent pas grand chose aux réalités du monde arabo-musulman, sont en grande partie responsables de l’instabilité qui règne au Proche-Orient et de la montée en puissance de l’intégrisme musulman. Après la bourde française en Iran, les Anglo-américains viennent d’aggraver encore la situation par leur intervention hasardeuse en Iraq.

Le comble, c’est que, ni l’Iran des Pahlavi, ni l’Iraq de Saddam Hussein, ne constituaient une menace pour l’Occident. Bien au contraire, ces régimes autoritaires offraient des garanties de stabilité à défaut d’être des exemples de démocratie. La véritable menace, dans cette région du monde, vient de l’Arabie Saoudite et des émirats sous influence wahhabite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 16:32

Islam démocratique :
l'eau déshydratée ?

L’islam, étant donné sa nature, est-elle une religion résolument et définitivement compatible avec la notion de démocratie ?
Pour le savoir, cherchons plutôt la réponse à la question suivante : depuis la mort de Mahomet en 632, a-t-il existé une nation régie par l’islam et qui se soit dotée d’un système politique authentiquement démocratique ?
La réponse à cette question est, hélas : non. Ce qui implique une réponse identiquement négative à la première question : non, l'islam n'est pas compatible avec la notion de démocratie, l'islam démocratique n'est pas l'islam, c'est une notion abstraite qui ne peut correspondre à AUCUNE réalité, tout comme l'eau déshydratée n'est pas de l'eau et ne correspond qu'a... du rien, de l'inexistant. On pourra objecter que le catholicisme n'est pas non plus une démocratie. En effet, c'est une dictature puisque les catholiques n'élisent ni les prêtres, ni les cardinaux, et encore moins le pape, mais c'est une dictature SANS POUVOIR DIRECT, ni politique ni juridique, une « dictature inoffensive », qui n'a aucune force de loi.
Tout au contraire, comme nous le verrons au chapitre suivant, les régimes spécifiquement islamiques sont TOUS des dictatures, au sens strict du terme, qui font des lois et les appliquent par la violence.

Quelques pays d’Afrique du Nord ont bien tenté d’associer l’islam à une certaine forme de socialisme « non marxiste » (ou « socialisme arabe ») mais la plupart de ces tentatives ont été vouées à l’échec du fait de l’aversion que les autorités musulmanes affichent vis-à-vis des principes démocratiques. Et selon une « coutume » typiquement musulmane, les dirigeants politiques qui ont tenté de « socialiser » l’islam ont été assassinés ou ont été l’objet de tentatives d’assassinat. Ce fut le cas en Egypte, pour Nasser et ses successeurs (dont Anouar el-Sadate). Ce fut également le cas dans de nombreux autres pays islamisés (en Afrique et en Asie).

Les chefs religieux musulmans, bornés et fanatiques, sont incapables de se soumettre à la loi des urnes et aux décisions prises par des instances démocratiques. Ils ne connaissent que la loi du couteau et de la bombe !




Actuellement, les seuls nations « islamisantes » qui parviennent encore à échapper plus ou moins à la dictature des « religieux » sont la Libye du colonel Kadhafi et la Tunisie du général Ben Ali. Cependant, pour que la paix puisse y régner, il a été nécessaire d’y instaurer un régime « fort » et, de ce fait, non démocratique. On constate donc que l’islam s’oppose toujours à la démocratie, que les religieux soient ou ne soient pas au pouvoir. S’ils sont au pouvoir (ou s’ils tirent les ficelles du pouvoir, comme en Arabie Saoudite), ils instaurent une dictature religieuse. S’ils ne sont pas au pouvoir, ils pèsent – d’une manière ou d’une autre – sur l’exercice du pouvoir.

L’exemple de la Tunisie est édifiant car cet ancien protectorat français a toujours tenté de se comporter en nation démocratique et ce, malgré les pressions exercées par les autorités musulmanes. Lorsqu’il a accédé démocratiquement au pouvoir, le 2 octobre 1987, le général Zine el-Abidine Ben Ali était sans nul doute animé des meilleures intentions. Mais il savait aussi qu’il allait devoir maintenir un équilibre difficile dans son tout petit pays coincé entre la poudrière algérienne et le régime militaire libyen. Après la « période Bourguiba », il allait devoir sécuriser un pays vivant essentiellement du tourisme et qui ne pouvait pas se permettre, sous peine de graves déboires économiques, de se laisser contaminer par la peste islamique, déjà bien présente en Algérie.

On sait que le général Ben Ali, qui avait d’abord été nommé premier ministre, avait pris la décision de destituer « en douceur » le vieux leader Habib Bourguiba. En vertu de l’article 57 de la constitution tunisienne, et sur avis de sept médecins (nommés par le Procureur général de la république), l’état d’« empêchement absolu » avait été constaté chez ce vieux chef d’Etat dont la santé mentale était devenue défaillante.

Et dès 1987, le régime tunisien s’était courageusement engagé dans une épreuve de force contre les islamistes qui rêvaient de mettre le pays à feu et à sang. A ce jour, le « système Ben Ali » a parfaitement fonctionné et la petite Tunisie demeure l’un des très rares pays musulmans que l’on puisse encore visiter sans craindre pour sa vie (mis à part l’unique attentat meurtrier de Djerba).

Bien évidemment, l’instauration d’une « régime fort » ne va pas sans dérives et sans abus. Mais dans le cas de la Tunisie, ces inconvénients sont bien peu de choses à côté de ce qui se passerait dans ce pays si les intégristes musulmans parvenaient à infiltrer le pouvoir. C’est ce que les « droit-de-l’hommistes » ne peuvent ou ne veulent pas comprendre. Ils ne veulent pas admettre que la démocratie « à l’européenne » n’est pas concevable dans un pays où la religion musulmane est prépondérante et persistent à brandir des « droits de l’homme » que nous avons déjà bien du mal à faire respecter dans les pays du bloc occidental !

Le général Ben Ali n’a rien d’un ogre. C’est un homme volontiers jovial qui ne renie ni sa culture maghrébine ni sa volonté de maintenir une réelle ouverture vers l’Occident. A sa décharge, il faut aussi observer que la Tunisie n’était déjà pas strictement « démocratique » à l’époque où Bourguiba en était le président. Ben Ali a hérité d’une situation plus que délicate qu’il gère plutôt bien. Pour la Tunisie - compte tenu de la situation que l’on connaît et qui est imputable aux musulmans « réformistes » - Zine el-Abidine Ben Ali est un bon chef d’Etat. C’est en tous cas très certainement le moins mauvais de tous ceux qui dirigent une nation islamisée.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Maghre10
Sur cette carte du Maghreb, on peut juger de la situation inconfortable qui est celle de la Tunisie, petit pays sans grandes ressources qui jouxte la poudrière algérienne. Fort heureusement, la situation est stable en Libye grâce au régime « fort » du colonel Kadhafi. Au Maroc, la situation se dégrade lentement mais sûrement par le fait de la pression intégriste. Idem en Egypte. Le bloc Libye-Tunisie empêche, depuis plus de vingt ans, que la contamination intégriste se propage à l’ensemble de l’Afrique du Nord. Mais, fort curieusement, les pays occidentaux (USA, Grande Bretagne, France,…) n’ont pas cessé de manœuvrer en vue de déstabiliser les régimes libyens et tunisiens. Vous avez dit bizarre ?

Au sud du Maghreb, les pays de la zone saharienne sont très largement islamisés et fortement contaminés par l’islam « pur et dur ».




Dans le cas des anciennes possessions françaises d’Afrique du Nord (Algérie et protectorats du Maroc et de Tunisie), on ne peut que déplorer l’influence nocive que les milieux politiques français ont pu exercer (et exercent encore) dans ces pays. Elle résulte essentiellement d’une méconnaissance profonde de la réalité islamique. Comme tous les Occidentaux, les Français qui méconnaissent l’islam ont tendance à considérer les choses « à l’européenne » et non « à l’orientale ». D’où les graves erreurs politiques qui ont été commises jadis et que d’aucuns persistent à commettre actuellement. Au risque de nous répéter, nous réaffirmons haut et fort que la démocratie « à l’occidentale » sera inapplicable dans les pays islamisés aussi longtemps que le coran demeurera la base de l’enseignement et le fondement de la société.

L’enseignement coranique, insistons bien sur ce point, relève du lavage de cerveau et du bourrage de crâne. Ceux et celles qui ont été soumis à cet enseignement dès leur plus jeune âge deviennent incapables de juger par eux-mêmes, de se remettre en cause et de remettre en cause le système qui leur est imposé. Ils sont à la fois inaptes à la démocratie et prédisposés au fanatisme.

Un jour, un Tunisien résidant en France se plaignait du fait que, selon lui, la moitié des Tunisiens (de Tunisie) surveillait l’autre moitié. Mais il oubliait de dire que c’est ce qui se passe dans TOUTES les communautés musulmanes !

Les communautés musulmanes régies par l’oumma sont ainsi faites que chacun y surveille les faits et gestes des autres. La vie privée, au sens strict du terme, n’existe pas chez les musulmans car la « communauté des croyants» s’arroge le droit de juger le comportement de ceux et de celles qui en font partie ou qui sont supposés devoir en faire partie.

Ce qui fait la différence entre la Tunisie et d’autres pays islamisés, c’est qu’en Tunisie on va « cafarder » auprès de la police tandis qu’ailleurs on va « cafarder » chez les imams, chez les ayatollahs ou chez les talibans. En Tunisie, ce système de délation peut envoyer un homme (ou une femme) en prison mais ailleurs il est à l’origine de meurtres perpétrés au nom de la charia. A votre avis, quel est le moins mauvais des deux systèmes ? Car c'est bien en terme de "moins mauvais" qu'il faut raisonner, et non en terme de "meilleur" comme le font les occidentaux, chrétiens naïfs ou droits-de-l'hommistes utopistes, qui n'ont jamais ouvert un coran de leur vie.




Le régime libyen est finalement assez proche de celui qui a été instauré en Tunisie et ce, même si la personnalité du colonel Kadhafi est très différente de celle du général Ben Ali. Dans les deux cas, il s’agit d’un « socialisme à la mode islamique », d’un socialisme « non marxiste » qui n’a que peu de ressemblances avec les formes européennes de socialisme, du moins dans la forme extérieure. Car sur le fond, le principe « socio-économique » n’est pas très éloigné de ce qu’il pouvait être dans les pays de l’ancien bloc communiste. Le socialisme arabe a pour but de contrôler l’économie selon un mode « dirigiste » (capitalisme non libéral), de donner du travail au plus grand nombre, de résorber le paupérisme, de promouvoir une éducation indépendante et accessible à tous (et à toutes) mais aussi, bien évidemment, d’endiguer l’obscurantisme islamique. Le socialisme arabe est donc une véritable forme de socialisme mais adaptée au contexte dans lequel il est obligé d’évoluer.

Notons que les Etats-Unis, pays dont les dirigeants sont allergiques à toutes les formes de socialisme, ont toujours tenté de faire échec au socialisme arabe. Ils ont financé de nombreuses actions terroristes visant les dirigeants des Etats musulmans laïques et surtout de ceux qui avaient eu le courage de nationaliser des secteurs économiques autrefois contrôlés par le capitalisme occidental (comme le pétrole libyen). Les dirigeants américains persistent dans cette politique inconséquentes qui a contribué à affaiblir les régimes les plus stables (et les moins ignobles) au profit des régimes typiquement islamiques. On sait ce qu’il advient de leur intervention injustifiée (et injustifiable) en Iraq et de leur volonté de faire tomber le régime laïque de Syrie(de même inspiration que celui qui régnait en Iraq). Américains et Britanniques ont ouvert toute grande la boîte de Pandore. Ils ont libéré les démons qui s’y trouvaient enfermés et, à présent qu’ils sont se sont enlisés dans le bourbier mésopotamien, ils voudraient que le reste du monde vole à leur secours !




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Afriqu10

L’Afrique sahélienne, située juste au Sud du Maghreb, a subi très tôt les effets de la contamination musulmane. L’islam y a été importé par les esclavagistes musulmans et imposé aux populations autochtones selon les lois coraniques qui autorisent l’élimination physique des « idolâtres » et des « mécréants » qui refusent de se convertir. C’est à partir de cette région d’Afrique que l’islamisation s’est poursuivie peu à peu vers les pays d’Afrique noire. Le faible taux d’alphabétisation et la pauvreté des populations africaines facilite la pénétration d’une religion musulmane qui se présente comme « libératrice » et s’impose par une démagogie grossière. La méthode est la même dans d’autres parties du monde, notamment en Asie.




Il est à espérer que les pays de l’Union européenne refuseront de s’associer, de quelque façon que ce soit, aux actions de guerre menées par las anglo-américains au Moyen-Orient. Que Bush et Blair paient la facture. Nous, nous n’avons rien à voir dans ce merdier (voir ce qui est dit par ailleurs à ce propos) !

Nous devons aussi nous garder de nous poser en « donneurs de leçons » vis-à-vis de régimes politiques qui, sans être parfaits (les nôtres ne le sont pas non plus, loin s’en faut), demeurent des remparts contre la propagation du fascisme islamique. Nous devrions, au contraire, les assurer de notre appui et les aider au mieux dans leur difficile mission. C’est le cas pour la Tunisie du général Ben Ali mais c’est aussi le cas pour la Russie qui s’efforce d’endiguer la pénétration islamique qui se développe depuis sa base de Tchétchénie.

Balayons devant notre porte avant de prétendre faire le ménage chez nos voisins et partout dans le monde. C’est aussi et surtout ce que devraient faire les Anglo-américains : reconsidérer le fondement de leur politique étrangère et cesser de pratiquer une politique purement opportuniste et mercantile qui ne considère que les profits à très court terme en négligeant les considérations humaines et les constantes historiques et géopolitiques.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 16:43

La Belgique :
premier euro-vaccin anti-islamique ?
ou première « terre d’islam » d’Europe occidentale ?

En Belgique, lors d'élections législatives en 2003 puis européennes en juin 2004, l’extrême droite a continué sa percée dans des régions qui furent le berceau de la démocratie européenne. C’est ainsi que le FN a réussi a faire élire un député à Charleroi, région sinistrée sur le plan industriel et social où les arabo-musulmans s’imposent un peu plus chaque jour avec la complicité d’un parti socialiste corrompu jusqu’à la moelle. Aujourd’hui, dans les rues commerçantes du centre-ville, les « muslims » tiennent le haut du pavé et font comprendre aux « autochtones » qu’ils ne sont plus les bienvenus dans ce qu’ils considèrent à présent comme leur « territoire ». Même le salon de thé Van Hove de la rue Neuve, jadis fréquenté par une clientèle BCBG, est devenu un repaire de « muslims » qui y squattent les tables à longueur de journée.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Belgiq10

Dessin extrait d'un tract pour un parti d'extrème droite Belge qui, à défaut de proposer les bonnes solutions, sait poser les bonnes questions... sur lesquelles les autres partis pratiquent la politique de l'autruche en laissant pourrir la situation, quand ils ne pratiquent pas déjà la collaboration.

Tel est le résultat de la politique purement démagogique menée, depuis plus de 25 ans, par une bande de voyous en cols blancs, par des individus qui se prétendent « socialistes » mais qui ne sont que des opportunistes de bas étage et des prévaricateurs professionnels.




Une telle politique, à Charleroi comme ailleurs, fait l’affaire des maffieux en tous genres et notamment des maffieux musulmans. Les mosquées et les « centres islamiques » fleurissent dans les communes défavorisées. On y prêche la haine et l’on y organise des réseaux terroristes visant à déstabiliser les fragiles démocraties européennes (comme l'a montré le procès des réseaux islamistes de Bruxelles dont la « vedette » fut l’ancien footballeur tunisien Nizar Trabelsi ).

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Nizar_10

Si Nizar Trabelsi (à gauche) a une tête à faire peur, Tarek Maaroufi (à droite) pourrait, à priori, apparaître comme « inoffensif ». Ces deux Tunisiens implantés en Belgique étaient pourtant parmi les « têtes pensantes » du réseau al-Qaîda. Ils ont aussi été parmi les organisateurs de l’assassinat du commandant Massoud. C’est Maaroufi qui a recruté et envoyé en Afghanistan deux autres Tunisiens qui ont participé à l’assassinant du leader de la lutte contre les talibans. Maaroufi était aussi un spécialiste de la fabrication de faux documents et il avait déjà été condamné en 1995 (trois ans de prison avec sursis) pour sa participation dans un trafic d’armes au profit des islamistes algériens.
Pour sa part, Trabelsi est impliqué dans des projets d’attentats terroristes contre des bases de l’OTAN où sont entreposés des ogives nucléaires (notamment la base de Kleine Brogel en Belgique). Mais il est également accusé de fabrication de faux documents et de recrutement de mercenaires musulmans pour l’Afghanistan.
Ces deux crapules ne méritent qu’une seule chose : la détention (jusqu'a éradication de l'islam). Maaroufi – qui a acquis la nationalité belge – devrait, en outre, en être déchu. Il n’est pas admissible qu’un tel individu puisse continuer à être présenté comme « belge » ou comme citoyen européen !


On laisse faire dans les écoles, on laisse faire dans les mosquées, on laisse faire dans les cités. Trop occupés à se remplir les poches et à se battre pour des strapontins, les politiciens « de carrière » laissent pourrir la situation et persistent à flatter la communauté arabo-musulmane dans la perspective d’une modification des lois électorales qui accorderait le droit de vote à tous les ressortissants étrangers. C’est un calcul strictement opportuniste dont nous savons qu’il est stupide et extrêmement dangereux.

Stupide, il l’est par le fait que, si jamais le droit de vote était accordé aux arabo-musulmans, ceux-ci voteraient pour LEURS candidats. Ils n’hésiteraient même pas à présenter des listes entièrement contrôlées par les milieux islamistes (comme cela a été proposé par la Ligue Arabe Européenne et comme cela semble déjà se manifester à Bruxelles).
Les « partis traditionnels » seraient donc, in fine, les « dindons de la farce » et, par delà, le peuple lui-même.

Nous en tenons pour preuve les articles qui ont été publiés par la presse turque à l’occasion des élections législatives belges du 18 mai. Ils mettaient en évidence la présence de nombreux Turcs sur les listes (Turcs ayant acquis la nationalité belge) et incitaient leurs lecteurs a voter pour ces candidats, véritables « pions » disséminés sur l’échiquier politique belge. Mais, bien entendu, il est rare (très très rare) qu’un citoyen belge ait l’occasion (et la possibilité) de lire la presse turque ou arabe !

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Voter10

Dangereux, l'opportunisme des politiciens l’est aussi puisque nous savons que les musulmans - fourbes tout comme celui qui est pour eux le « beau modèle » : Mahomet - ne cessent de pousser leurs pions en profitant des faiblesses et des carences de nos systèmes dits « démocratiques ». Ils se font allouer des locaux gratuits pour leurs mosquées et leurs « écoles » coraniques (principaux foyers de contagion islamique) et ils obtiennent même que des bibliothèques communales (comme celle de Charleroi) disposent de sections en langues turques et arabes. Des sections où le coran sera en bonne place, parmi d’autres ouvrages faisant l’apologie de l’islam et de ses principes dangereusement antidémocratiques. Et tout cela avec l’argent des contribuables belges (la plupart des ressortissants arabo-musulmans étant non imposables) !

Il s’agit là d’un détournement de fonds publics caractérisé car les Turcs (pas plus que les collectivités parlant l’Arabe) n’ont pas à bénéficier d’avantages culturels de ce type, d’autant qu’ils savent parfaitement se payer des mosquées et des « écoles » coraniques. Ils peuvent donc, de la même façon, se payer des bibliothèques en langue turque qui ne soient pas à la charge d’une collectivité qui ne lit pas le Turc et qui ne s’intéresse en aucune manière à la littérature ottomane ou islamique. Il est en outre scandaleux que la section turque de la bibliothèque communale de Charleroi ait été installée dans une section dédiée à Marguerite Yourcenar car il est peu vraisemblable que Marguerite de Crayencour (dite Yourcenar) ait approuvé le fait qu’une bibliothèque portant son nom puisse servir de centre de propagande pour les thèses islamiques que propage la communauté turque de Belgique.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Shayeg11

Ne nous voilons pas la face (laissons ça aux musulmanes !), Nous sommes bel et bien confrontés à une invasion islamique de l’Europe, une invasion « en douceur » (comme, en fait, l'immense majorité des invasions historiques) mais bien réelle qui se fait avec la complicité active de ceux- là mêmes qui sont l’objet de l’invasion ! Nous allons jusqu’à payer les envahisseurs par le biais des allocations sociales que nous leurs allouons généreusement. C’est comme si les Indiens d’Amérique du Nord avaient accordé des RMI, des Minimex ou des allocations familiales aux colons européens venus les dépouiller de leurs terres et les assassiner ! Cette comparaison n’a rien d’excessive. Elle illustre bien la réalité des faits. Car c’est souvent avec l’argent des « aides sociales et culturelles » que les nouveaux envahisseurs parviennent à s’organiser au nez et à la barbe des « autorités ». ce n’est que dans un second temps, lorsqu’ils sont déjà organisés et implantés, que des aides « extérieures » (notamment celles qui émanent des mouvements islamistes saoudiens) leurs sont attribuées.

Ce n’est qu’en fermant définitivement le robinet des « aides » en tous genres que nous commencerons à endiguer la nouvelle invasion de l’Europe par les arabo-musulmans. C’est une mesure facile à adopter mais qui, bien entendu, exige un minimum de courage politique, un courage que n’ont pas les voyous qui continuent à exercer une sorte de « dictature politique » (larvée mais bien réelle) sur certaines régions de l’Union européenne (comme Bruxelles et la Wallonie).

Le cas de la Belgique - pays politiquement malade et en voie de décomposition – est emblématique de ce qu’est la nouvelle conquête arabo-musulmane. Les islamistes portent des coups là où l’adversaire est le plus faible, tout comme ils l'ont fait en s'attaquant à Byzance et aux autres états frontaliers de l'arabie au temps de Mahomet, états qui eux aussi étaient en voie de décomposition. Les Byzantins discouraient sur « le sexe des anges » quand les musulmans les ont envahis. Les Belges eux, discourent sur « l'islam modéré ». En Europe, la Belgique est indéniablement le « maillon faible » du système, exactement comme l'était Byzance pour le moyen-orient. Les islamistes ont bien compris que ce pays était une position idéale pour développer leurs réseaux d’influence et leurs organisations criminelles. Le pouvoir politique – dont nous avons déjà dit qu’il était gravement corrompu – est totalement inopérant face aux réseaux musulmans tandis que Bruxelles occupe une place stratégique sur l’échiquier européen et mondial.




Comprendre ce qui se trame en Belgique, c’est comprendre les axes majeurs de la stratégie arabo-musulmane. C’est comprendre comment ils comptent s’y prendre pour conquérir l’Europe, sans guerroyer ouvertement, avant que n’arrive l’an 2050.

Car tel est leur plan, leur objectif . Se rendre maîtres du territoire européen par une infiltration insidieuse et prendre le pouvoir « légalement » en infiltrant peu à peu les institutions. C’est ce que firent Adolf Hitler et ses « nazis » entre 1920 et 1933 !

Il est donc de notre devoir de combattre les arabo-musulmans (et leurs complices) comme nos pères et nos grands-pères combattirent le fascisme, le nazisme, le pétainisme, le rexisme, le franquisme et le stalinisme. C’est un devoir que nous devons à leur mémoire mais c’est aussi un devoir que nous avons vis-à-vis des générations futures.

Nous l’avons dit et nous ne cesserons de le redire : nous sommes des démocrates et des pacifistes. Mais nous ne voulons pas d’une « Europe pluriculturelle » où les musulmans viendraient nous imposer leurs prétendues « traditions » et leurs principes de vie dangereusement rétrogrades. Nous voulons une Europe laïque – authentiquement laïque -, démocratique – authentiquement démocratique -, une Europe ouverte au progrès et aux lumières de la science. L’islam n’a pas sa place dans une telle Europe et si les musulmans ne veulent pas le comprendre et l’admettre de plein gré, il faudra bien que nous leur fassions comprendre – par la force s’il le faut – qu’ils doivent se plier à « nos » principes ou … retourner appliquer leurs principes coraniques dans leurs déserts !

Il nous faut dénoncer, haut et fort, la stratégie du « cheval de Troie » qui est mise en œuvre par les musulmans au cœur même de l’ Europe occidentale. La Grande-Bretagne a fini par reconsidérer ses vieux principes de « liberté de parole » tandis que la France commence à réagir après près de vingt années de « laisser faire » (imputable à une gauche dite « plurielle » mais aux conceptions très « singulières » !).

La Belgique - qui se prétend « pays européen par excellence » - est en train de se décomposer pour laisser le champ libre à tout ce que la planète peut compter de maffieux et de voyous. De Charleroi à Anvers en passant par Bruxelles, on se trouve confronté aux mêmes problèmes, aux même drames, à la même détresse d’une population qui n’ose plus sortir dans la rue. Un illustre humoriste belge inconnu a produit, il a y déjà plusieurs années, un disque 45 tours dont l'une des faces comportait une chanson résumant bien la situation : la police est débordée !


Tel est le résultat, navrant s’il en est, du « pluriculturalisme à la belge ». C’ est le pire exemple que l’on puisse citer, c’est l’exemple à ne suivre sous aucun prétexte !

Le cheval de Troie des musulmans, nous devons le détruire une fois pour toutes puisque nous ne pouvons pas le reconduire à la frontière. Nous devons le détruire partout où il se trouve, partout où il s’est introduit, partout où il se cache. C’est la priorité des priorités car si nous ne réussissons pas à mettre un terme à cette manœuvre sournoise, ce sont nos enfants et nos petits-enfants qui auront à supporter les effets désastreux de notre défaite. Et Charles Martel n’en finira plus de se retourner dans sa tombe !

Le cheval de Troie des islamistes, nous devons le réduire en bois d’allumettes avant de le réduire en cendres, quitte à réduire identiquement en cendres ceux qui se sont cachés dans ses flancs ainsi que ceux et celles qui, par pur opportunisme, par carriérisme et par intérêt personnel, ont laissé faire impunément depuis plusieurs décennies. Le temps n’est plus aux palabres et aux mansuétudes. Le temps est à l’action et aux décisions courageuses. Le socialisme, le vrai, doit retrouver sa vitalité et sa cohésion dans le combat que les européens vont devoir mener contre les forces des ténèbres mahométanes. C’est le même combat que celui que nos grands pères menèrent contre l’obscurantisme clérical et nos pères et mères contre la barbarie nazie. C’est le combat éternel pour la liberté !

Le conflit qui se dessine entre le monde dit « occidental » et le monde islamique ne peut plus guère être évité. Il est beaucoup trop tard pour adopter les mesures « préventives » qui auraient dû être prises depuis fort longtemps par nos dirigeants politiques. Nous sommes donc contraints de n’envisager que des mesures « correctives », voire carrément des mesures de guerre. Car nous sommes d’ores et déjà en guerre.

Cette guerre nous ne l’avons pas voulue. Elle nous est imposée par les musulmans qui persistent, en vertu de la charia et du djihad (donc du coran), à vouloir imposer leur vision archaïque et antidémocratique du monde à la partie du monde non islamique (celle qu’ils nomment sans ambiguïté le « pays de la guerre » ou «där al-Harb »). C’est une guerre malsaine, une guerre qui n’ose pas dire son nom mais c’est une guerre qui sera sans merci et qui, comme le disait le juge Bruguière, risque de durer plusieurs décennies. Si nous la perdons, l’Europe deviendra d’abord une sorte d’ « annexe » du monde arabo-musulman avant d’y être incorporée purement et simplement. Car, contrairement aux Etats-Unis, aucune barrière naturelle ne nous protège de l’invasion.

Ce conflit résulte, en fait, de la profonde incompréhension qui existe entre les deux cultures qui régissent la majeure partie du monde depuis plus d’un millénaire : la culture occidentale et la culture orientale. Elles sont radicalement opposées et totalement incompatibles. Elles ne peuvent cohabiter sur un même territoire, hormis temporairement avant que n'éclate le conflit (comme ce fut le cas en Bosnie).

Cette incompréhension découle, non seulement de la trop grande différence de mentalité et de culture mais aussi du fait que les occidentaux, comme les musulmans, se prennent pour le nombril du monde, pour les seuls détenteurs de la « vérité suprême ». Sur ce plan-là, notre structure d’enseignement est à peine meilleure que celle des musulmans. Nous n’enseignons que ce qui nous concerne et nous ignorons superbement le reste. D’où notre totale méconnaissance du monde arabo-musulman. Le présent site Internet a d’ailleurs été conçu de manière à remédier, tant soit peu, à cette grave lacune. Il a pour but de fournir aux occidentaux les principales « clefs » qui devraient leur permettre d’appréhender l’islam, l’islamisme et la culture arabo-musulmane, domaines totalement hermétiques pour le commun des Européens.

Mais il ne s’agit pas seulement de connaître des clefs de décodage. Il faut encore que nous reconsidérions rapidement quelques-uns de nos concepts, notamment ceux qui nous amènent à relativiser, voire carrément ignorer, tout ce qui n’est pas « occidental ».

A titre d’exemple, nous citerons nos cartes de géographie, celles qui ornent les murs de nos écoles européennes. Elles demeurent établies sur le modèle dit « de Mercator », géographe flamand (de son vrai nom Gerhard Kremer) qui imagina, aux environs de l’an 1569 le système de projection portant son nom.


Or, la projection de Mercator fausse totalement notre conception du monde.
En effet, cette projection – conçue par un Européen pour des navigateurs européens – fausse les rapports de superficies entre pays et continents.
Cela a pour effet principal de laisser croire que l’Europe – qui occupe le centre de la carte – est nettement plus grande qu’elle ne l’est en réalité.
En outre, les deux tiers de la surface des cartes Mercator sont occupés par l’hémisphère Nord cependant que l’hémisphère Sud n’en occupe qu’un tiers. L'équateur de Mercator n'est pas au centre de la carte mais au deux tiers.
On en arrive ainsi à des aberrations géopolitiques laissant supposer que l’Europe est plus étendue que l’Amérique latine. Or, dans la réalité, l’Europe ne représente que 9,7 millions de km² pour 17,8 millions en ce qui concerne l’Amérique latine. De même, nos cartes nous montrent un Groenland immense, plus grand que l’Amérique latine. Et pourtant, le Groenland est neuf fois plus petit que la partie Sud du continent américain !

Le plus grave, c’est que nos enseignants ne mettent pas leurs élèves en garde contre ces anomalies. Le plus souvent, ils ne savent pas eux mêmes que les cartes Mercator sont fausses et archi-fausses !

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Mercat10

Et pourtant, depuis 1974 nous disposons d’une planisphère « corrigée » (une projection plane d’une sphère engendre inévitablement des déformations) respectant les rapports de superficies.

La planisphère la plus proche de la réalité, bien plus proche en tout cas que ne l'est la Mercator, c’est la projection de Peters, due à l’historien allemand Arno Peters (1916 - 2002). Elle se fonde sur un équateur remis à sa juste place (au milieu de la carte) et sur un réajustement des déformations qui respecte les rapports de superficies entre pays et continents.

La carte de Peters n’a cependant jamais réussi à remplacer celle de Mercator car elle « dérange » nos habitudes et notre vision « européo-centrique » du monde. Sur la carte de Peters, l’Europe a repris sa position très au Nord et ne représente plus grand-chose par rapport à l’immensité de l’Afrique ou des deux sous-continents américains.

La carte de Peters a pourtant le mérite de nous démontrer que le monde arabo-musulman, tel qu’il s’est développé jusqu’à nos jours, est bien plus important que nous le pensons généralement. Il suffit d’avoir une carte de Peters sous les yeux pour s’en rendre compte. L’Arabie Saoudite, à elle seule, a une superficie presque aussi importante que l’Europe occidentale. Le monde islamique - qui concerne la moitié de l’Afrique et le fameux « croissant » qui va de la Turquie à l’Indonésie – est un territoire sans commune mesure avec notre toute petite Europe. Et sur ce territoire immense, les populations ne cessent de s’accroître par le fait de la polygamie.

La carte de Peters çi-dessus indique le taux d'analphabétisme dans le monde. On s'aperçoit ainsi non seulement que c'est là où règne l'islam que se trouvent le plus d'analphabètes, mais aussi, et surtout, que la proportion d'analphabètes dans le monde, et particulièrement d'analphabètes musulmans, est gigantesque par rapport à la poignée, de Français, de Belges et autres européens « cultivés » qui nous croyons si « importants ».

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Peters10


Si l’Europe n’éradique pas l’islam sur tous les territoires soumis à sa compétence, si les dirigeants européens n’imposent pas le respect absolu de nos lois démocratiques à tous les résidents européens – quelle que soit leur religion – nous serons inévitablement débordés par les flux démographiques provenant du monde musulman. Et, par voie de conséquence, nous subirons l’influence croissante de l’islam jusqu’à ce que le droit coranique nous soit imposé.


Nous reproduisons, ci-dessous, une version de la carte d'Arno Peters qui date de février 1981 (C’est pour cette raison qu'y figure encore l'Union Soviétique.).

Regardez cette carte, regardez-la bien.
Elle est le reflet de la stricte réalité.
C’est le monde tel qu’il est, et non pas tel que nous aimerions qu’il soit.





Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Peters10
Cessons donc de nous bercer d’illusions. L’Europe est politiquement malade et, en outre, elle ne représente pas grand-chose dans notre monde en pleine évolution.
Face aux musulmans polygames, jeunes, bornés et agressifs, les Européens monogames, viellissants, tolérants et ayant perdu le sens du combat ne font pas le poids. Les nombreux quartiers pudiquement dénommés « zones de non-droit » en sont la preuve manifeste.
Pour faire court et imagé, l'Europe c'est le pape, l'islam ce sont tous les mollah, imams et autres ayatollah, la démocratie et la laïcité constituant le seul mur qui sépare l'Europe de l'islam. En cas de brèche dans le mur, selon vous, qui va se prendre la raclée ?!
Si nous ne nous érigeons pas en « réduit de la démocratie », en « place forte de la laïcité et des droits de l’homme et de la femme », nous allons – lentement mais sûrement – être éjectés de notre territoire. Et comme les Juifs sous le régime hitlérien, comme les français à l'indépendance de l'algérie, il ne nous restera plus qu’à faire notre choix : valise ou cercueil !
A moins de se convertir à la religion des nouveaux maîtres.

Vous riez ? Ceci n’est pourtant pas une plaisanterie de mauvais goût. Il n'y a pas que le coran qui se répète : il y a aussi l'histoire, notamment en ce qui concerne les processus d'érosion d'une civilisation par de lentes invasions.
Nous connaissons tous cette morale tirée d'une fable de Jean de Lafontaine (éhontément plagiée d'une fable d'Esope, mais bon... passons...) : "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage". De la patience, l'orient n'en manque pas, ni de rage. Ils semblent donc avoir tous les atouts de leur côté. Mais heureusement ils ne connaissent pas Jean de Lafontaine ni rien d'autre en dehors de leur maudit coran !
Nous devons donc nous aussi nous armer de patience pour nous battre, sans céder un seul pouce, si nous ne voulons pas que nos enfants soient contraints d’aller se réfugier aux Etats-Unis, pays qui n’est même plus, comme on le sait à présent, un « sanctuaire inviolable ».

Tous ceux et toutes celles qui veulent défendre les acquis de la démocratie et de la liberté de pensée doivent souscrire un pacte. Oubliant nos vieilles querelles, nous devons promouvoir une « union sacrée » qui regroupera ce qui reste de forces vives en Europe, avant qu'il ne nous reste comme dernier recours que l'extrème droite et ses nazillons car alors ce serait tomber de Charibde en Scylla. Athées, Chrétiens, Juifs, Maçons etc... (nous ne pouvons inviter les bouddhistes à nous rejoindre puisque, par principe, ils sont non violents et non interventionnistes) doivent s’unir contre l’islamisme et contre ceux qui font le jeu des islamistes. La gauche démocratique et institutionnelle (tout au moins les gens honnêtes qui se réclament de ladite gauche) devront aussi oublier leur rancoeurs vis-à-vis du capitalisme et du libéralisme, du moins provisoirement. A choisir entre deux maux, nous choisirons de nous allier avec la droite conservatrice contre l’islam plutôt que de baisser pavillon face aux zélateurs du coran.

Nous avons dit qu’il est trop tard pour éviter le conflit qui est en train de se préciser, de s’installer, entre mes musulmans et les Occidentaux. Et pourtant, la sonnette d’alarme a été tirée par d’aucun il y a de cela près de vingt ans.

Dans un article intitulé « L’islam : menace ou espoir », un prêtre chrétien nommé Michel LELONG a reproduit des extraits d’articles de presse parus, au début de 1984, dans la presse parisienne sous le titre « Marseille, l’empreinte des fous d’Allah ». Il citait notamment l’extrait suivant : « L’enquête sur les attentats de la Saint Sylvestre met en lumière la propagande de l’intégrisme islamique en France. Bien avant que l’ « organisation de la lutte armée arabe » ne revendique ces sanglantes actions, les policiers avaient la conviction que les terroristes gravitaient dans les milieux intégristes musulmans de Marseille (…). Depuis quelques années, en effet, l’intégrisme islamique développe dans cette ville un prosélytisme intense. Le terrain, il est vrai, s’y prête : la cité phocéenne compte quelques 200.000 musulmans et une centaine de mosquées (…). Depuis quelques mois, une sorte de terreur est en train de s’installer, chaque mosquée est une cellule de propagande, toutes les structures sociales des musulmans sont noyautées par les intégristes ».

Le prêtre catholique s’empresse toutefois de mentionner que l’auteur de cet article (il ne cite pas les références) a pris la précaution d’indiquer « Que cette agitation, que ce flot de fanatisme religieux, chaque jour déversé, débouche sur des actions terroristes, rien ne le prouve ». Et il ajoute : « D’ailleurs, ceux qui connaissent vraiment la communauté musulmane de France, savent que les mosquées sont, dans notre pays, non des centres de subversion mais des lieux de prière. »

En fait, l’abbé Lelong ne devait pas être un bien grand spécialiste de l’islam pour émettre de telles sornettes. Nous avons d’ailleurs questionné plusieurs prêtres chrétiens à propos de leur formation religieuse et TOUS ont avoué n’avoir reçu aucun enseignement particulier en ce qui concerne les religions « concurrentes » en général et l’islam en particulier. Sur ce plan-là, ils n’en savent guère plus que le commun des mortels et ils ont tendance à considérer l’islam comme une sorte de christianisme à la mode arabe. Il faut aussi considérer que pour les prêtres juifs ou chrétiens, le fait de s’attaquer à l’une des trois religions de la « triade monothéiste » est immédiatement perçu comme une « offense à dieu ». C’est une sorte de réflexe, de conditionnement, qui les met sur la défensive et leur interdit toute forme d’analyse logique et raisonnée. Ce fut sans doute le cas pour l’abbé Lelong, un homme dont les écrits sont le reflet d’un aveuglement absolu.

Tout au long de son article de 1986, l’abbé Lelong fustigeait une « presse inconsciente » qui attisait les rivalités religieuses et tirait à boulets rouges sur les « pauvres musulmans ». Nous avons pourtant ce qu’il est advenu de tout cela. La presse avait raison et l’abbé Lelong se trompait de A à Z !

Chose plus grave encore, cet enseignant catholique se faisait l’écho des mensonges grossiers relatifs au coran. N’a-t-il pas écrit : « Qu’à Téhéran, comme ailleurs, des individus et des groupes, se réclamant de dieu, se soient montrés intolérants, sectaires et cruels, c’est aussi – hélas - la vérité. Est-ce une raison pour accuser l’islam, alors que le message coranique appelle à la justice, à la miséricorde, à la paix, et que pour des centaines de millions de croyants, de Dakar à Djakarta, et de l’URSS au Niger, ce message est la source des plus hautes valeurs morales et spirituelles ? ».

l’abbé Lelong était-il un parfait imbécile ou un fieffé menteur ? Qu’un prêtre prêche la modération est une chose parfaitement normale. Mais qu’il se transforme en agent de désinformation, en menteur professionnel, ce n’est pas admissible. Ce l’est d’autant moins quand ledit prêtre est enseignant !

Si nous avons tenu à commenter cet article qui ne méritait que de finir dans une poubelle, c’est pour que l’on comprenne bien que – pour paraphraser Georges Clemenceau – « la religion est une chose trop sérieuse pour être abandonnée aux religieux ». Des religieux qui tentent de garder la haute main sur tout ce qui touche, de près ou de loin, à ce qu’ils considèrent comme leur « chasse gardée », notamment dans le domaine de l’enseignement.


L'article Le « fait religieux » à l'école, (magazine L’Express - 26 juin 2003) montre bien d’où vient le danger. On voit les « apparatchiks » des religions monothéistes monter au créneau pour tenter de préserver leur pré carré.

Car s’il est vrai que la plupart des Européens n’ont qu’un connaissance très sommaire (pour ne pas dire nulle) du « fait religieux », il ne faudrait surtout pas que ce « fait » soit présenté par des individus qui ne voient le problème que par le tout petit bout de leur lorgnette. Et l’exemple de l’abbé Lelong prouve, de façon éclatante, qu’un prêtre catholique parlant de l’islam sera encore parfois aussi tendancieux que les islamistes (et plus dangereux parce que considéré comme « neutre »).

Une approche « non partisane du fait religieux » ne peut donc pas être avancée par les religieux eux-mêmes, pas plus, d’ailleurs, que par des athées trop radicaux. Et s’il convient de remettre le « fait religieux » au goût du jour, il convient aussi d’enseigner l’athéisme de la même façon. Si nos enfants doivent savoir comment les hommes conçoivent l’entité divine, ils doivent aussi connaître les arguments historiques, sociaux et scientifiques qui démontrent l’inexistence de cette même entité. C’est cela le vrai « pluralisme », le vrai respect de TOUTES les opinions, y compris et surtout celle du plus grand nombre (celui des athées et des « sans religion ») !


l’abbé Lelong savait manier les « belles paroles » et utiliser les artifices de langage. C’est aussi ce que font la plupart des « arabophiles » non musulmans qui écrivent des articles pour les revues supposées « bien pensantes » et « dans la ligne ».

C’est encore dans la revue « Arabies » que l’on peut trouver des articles signés par un certain Alex Bennigsen, un professeur qui se trouve être le titulaire de la chaire d’histoire de l’islam non arabe à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Paris). Cet enseignant, qui fut formé aux Etats-Unis (il a été professeur à l’université de Chicago), il était de bon ton de prendre la défense des islamistes dans le cadre d’une politique antisoviétique pour le moins primaire. On lui doit notamment un article intitulé « L’URSS inquiète de ses musulmans » (revue « Arabies » – n°7/8 – Juillet-Août 1987) où il dénonce à grands cris la « reprise en mains » des républiques soviétiques dites « musulmanes » par Mikhaïl Gorbatchev, lequel est présenté comme un « partisan convaincu de la russification des allogènes » et un « athée intransigeant » (comme si c’était une tare !).

Le Pr Bennigsen, lui, n’est pas du genre intransigeant, surtout en matière de langage. C’est ainsi qu’il écrira notamment que « …des enquêtes sociologiques récentes indiquent que le pourcentage d’athées ne dépasse pas 20% chez les musulmans, alors que chez les Russes, il atteint 80%… ». On retrouve là la trace de l’habituelle malhonnêteté intellectuelle des « islamisants ». En effet, comment pourrai-il y avoir 29 % d’athées…chez les musulmans de l’URSS ? Car les citoyens qui se déclaraient athées ne pouvaient, EN AUCUNE FACON, être qualifiés de « musulmans » !

C’est le coup classique de l’amalgame qui plait tant aux islamistes et qui veut que quiconque est né dans une communauté régie par la religion musulmane soit considéré, sa vie durant, comme musulman. Et ce, même s’il déclare ne pas adhérer à cette religion ! Que les musulmans eux mêmes nous fassent le coup, passe encore, mais qu’un soi-disant « honorable professeur occidental » nous tende le même piège, c’est inadmissible !

Le même individu semble par ailleurs très fier d’annoncer que, démographie aidant, le nombre total des « musulmans » de l’URSS (ou ex-URSS pour actualiser le langage) dépasserait les 133 millions d’individus vers l’an 2080 (ils sont actuellement estimés à environ 75 millions de personnes) tandis que les « non musulmans » ne serait que 130 millions. Soit, 42% de « musulmans » contre 41% pour les trois groupes ethniques d’origine slave (donc « non musulmans »). Et de s’étonner que les autorités russo-soviétiques prennent des mesures pour tenter d’endiguer cette « invasion de l’intérieur » !

C’est ce que pressentaient les autorités de la république d’Ouzbékistan quand elles déclaraient – lors du 21e congrès de 1987 – que « La religion prépare la voie au nationalisme… » (déclaration d’Usman Khodjaev, premier secrétaire du CCPC d’Ouzbékistan, publiée dans « La Pravda Vostoka » -Tachkent, 31 janvier 1987). Le phénomène n’a fait que s’accélérer depuis la disparition de l’URSS avec, pour conséquence, le retour en force de notions purement islamiques telles que l’oumma et le « dar al-Islam ». Pour les musulmans de l’ex-URSS, revanchards à l’extrême, la disparition de l’URSS a été ressentie comme une sorte de « grand appel au djihad », une occasion idéale pour rouvrir la lutte contre les « incroyants » (athées) et les « mécréants » (chrétiens et juifs). Du bastion hyper-islamique d’Afghanistan en passant par le foyer de sédition que constitue la Tchétchènie (depuis plusieurs siècles), la contamination islamique s’est organisée en vue de déstabiliser le gouvernement central de la fédération de Russie tout en opérant une avancée en direction de l’Europe. Car l’un des buts de la manœuvre est d’étouffer progressivement l’Europe occidentale en opérant « par les bords », c’est à dire par l’Espagne (en cours de réislamisation) et l’Europe centrale (déjà en partie islamisée). C’est une sorte d’étau qui tend à se resserrer autour de la « vieille Europe » avec le concours des « forces de l’intérieur » (communautés immigrées et européens « islamisants »).

Mikhaïl Gorbatchev - homme connu pour sa pondération et sa grande lucidité – avait tenté de réagir contre la menace islamo-nationaliste en exigeant que l’administration des républiques les plus gravement « contaminées » soit épurées de tous ses éléments douteux. C’est ainsi qu’en 1986, plus de 500 dirigeants de la république du Kazakhstan avaient été exclus du parti communiste. En Ouzbékistan, à la même époque, un pourcentage très important des membres du Comité central avaient été démis de leurs fonctions (dont une quarantaine de secrétaires régionaux sur 65). Dans le même temps, des mesures de police étaient prises en vue d’endiguer l’ « économie parallèle » qui était florissante au sein des républiques dites « musulmanes » et servait à financer mosquées, « écoles » coraniques et organisations subversives en tous genres.

Enfin, le gouvernement central mit sur pied, dès 1980 (donc bien avant l’arrivée de Gorbatchev au pouvoir), une campagne d’information de grande envergure sur le thème des religions et des dangers qu’elles font courir à l’humanité. L’islam fut la cible centrale – et pour tout dire unique – des campagnes ainsi menées dans les républiques islamisées. De passage à Tachkent, Mikhaïl Gorbatchev insistera lui-même sur la nécessité d’une « lutte sans compromis contre la religion musulmane » (voir la « Pravda Vostoka » - 25 novembre 1986).

Mais il était trop tard, beaucoup trop tard. Corrompu et affaibli, le pouvoir soviétique avait laissé aller les choses beaucoup trop loin. Le quotidien « Turkmenskaïa Iskra » d’Ashhabad ne relatait-il pas (en février 1987) les détails de l’enterrement d’un dignitaire du PC turkmène au cours duquel on avait vu les représentants du PC faire tapisserie tandis qu’un mollah lisait le coran !




Le ver était déjà au cœur de la pomme et les mesures (ou renforcements de mesures) décidées par Gorbatchev ne produirent pas les résultats escomptés. L’exemple soviétique doit cependant nous inciter à la réflexion car nos structures politiques sont à peine plus solides que celles de l’ex empire soviétique. Et le ver islamique a déjà commencé à faire son trou dans notre pomme européenne.

Il est peut-être encore possible de l’en expulser mais il serait temps, grand temps, plus que temps de réagir !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 16:51

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Belgiq10

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Icon_geek

Meme le mannekenpis... Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Icon_scratch
Revenir en haut Aller en bas
quantat

quantat


Masculin Nombre de messages : 5399
Date d'inscription : 17/11/2008

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 17:06

BRANMAKMORN06 a écrit:
Salut,Quantat,

1) Nous avons tous plutot tendance a juger par rapport a nos proches, a nos connaissances et a quelques temoignages.
Le fait qu'aucun des musulmans de "tes" connaissances ne considèrent Jesus comme le mal, ne signifie nullement que tous les musulmans en pensent de meme!
L'auteur ou plutot les auteurs citent leurs sources, celles ci sont issues d'ouvrages ecrits par des musulmans!

2) Tes copains musulmans auront toujours le choix,Quantat, jusqu'a un certain point seulement, au dela de celui ci , ils se feront bourreau ou deviendrons les toutes premières brebis!!!

L'Islam parle de tlérance, mais ne tolére rien, meme pas l'apostatise ni la libre pensée!

Pour le premier point, il m'a semblé repérer la différence au niveau de nos "axiomes"
Ta vision repose, me semble t'il, sur d'une part une connaissance historique plutôt solide et d'autre part sur l'idée qu'en cohérence avec l'histoire connue il existe une lecture du texte coranique qui doit être comprise au regard de celle ci (et il est exacte qu'historiquement l'Islam a été une religion guerrière dès l'hegire)
Ma vision repose en effet sur "mon expérience" des musulmans qui ont été ou sont mes amis (je ne fréquente plus ceux qui ont basculé dans l'intégrisme); parmi ceux là les plus croyants prononcent une formule d'hommage dès que le nom de Jésus est mentionné

Encore une fois je suis satisfait de noter que tu indique l'absence de consensus chez les musulmans

2) Pour la plupart d'entre eux, je crois qu'ils ne sont pas près à renoncer à leur mode de vie très occidentalisé et tiennent les barbus dans le plus grand mépris (ce sont des arriérés disent ils). A vrai dire ce sont ces gens qui sont les premières cibles des salafistes, justement parce qu'ils véhiculent l'image d'un islam trop "mou"
Je connais également des musulmans soufis ou éduqués par des soufis; ceux là sont beaucoup plus respectueux des règles (pas d'alcool notamment) mais ils tiennent les salafistes pour les pires hérétiques et ils insistent sur le fait que la pureté morale passe avant la confession proclamée (mais selon eux trahie par les tueurs)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 18:49

Je répondrais, Quantat, que ton expérience des musulmans est comme la mienne du monde musulman, une vision partielle sinon partiale et ce n’est même pas une critique, ni dans un sens ni même dans l’autre, mais un simple constations.

Qu’il existe des musulmans épris de paix, je ne rechigne même pas à le croire, mais entendre leur silence assourdissant devant tous les actes innommables de leurs extrémistes, ca non plus je ne peux m’empêcher de le croire !

Le mal remporte la victoire par le silence des hommes bons !

Crois moi, je les ai vus, je les ai entendu, ces musulmans si modérés, ceux qui la veille encore me tendaient leur verre de thé, ceux qui le matin même nous remerciaient pour notre présence !
Je les ai vus hurler de joie devant nos morts, je les ai vus danser sur les corps des victimes de leurs barbus et je les ai vus cracher sur les corps de mes amis, et j’ai du rester l’arme au pied devant leurs rires ignobles, me cachant et forcé de mentir pour pouvoir rendre coup pour coup, alors dis toi bien que ce que « tes » amis disent devant toi ,n’est peut être que ce qu’ils veulent que tu entendent !!!!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 19:08

Merci Bran.

Quand Pirette fâche Schaerbeek










https://www.youtube.com/watch?v=AOOY8xN6zFY


Dernière édition par JACKLELOUP le 14/9/2009, 19:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 19:46

Wahhabisme et fanatisme

Le « wahhabisme », c’est la religion d’Etat sur laquelle les roitelets du pétrole – les fameux « princes saoudiens » - ont bâti leur pouvoir avec l’appui des Etats-Unis. C’est la féodalité à l’aube du IIIe millénaire avec son enseignement strictement limité au coran (pour le peuple, pas pour les « princes » qui fréquentent les écoles occidentales et les putains de madame Claude), ses jugements ignobles et ses peines de mort sans appel exécutées au sabre (décapitation) ou à coup de cailloux (lapidation). Le wahhabisme, c’est la religion qui a inspiré un certain Ussama ben Laden mais aussi les « talibans » de sinistre mémoire. Mais pour un saoudien, le « bon musulman », c’est celui qui se soumet à la dictature des chefs wahhabites. Or, le wahhabisme ne cesse de se répandre par le biais de prétendues « associations culturelles » qui sont financées par les Saoudiens. Ils paient aussi des « missionnaires » qui infiltrent les communautés musulmanes un peu partout dans le monde et notamment en Europe.
Ils financent des écoles coraniques (sous réserve que l’on y enseigne le wahhabisme) et des mosquées où leurs imâms viendront jeter le trouble dans les esprits et prêcher la guerre sainte. On retrouve les agents saoudiens aussi bien dans les prisons belges que dans les anciens pays balkaniques où ils se montrent très actifs.




Le wahhabisme est indissociable du régime saoudien. Il en est le support et la justification. Les « princes » saoudiens ne sont rien sans l’appui des chefs religieux wahhabites. Inversement, le wahhabisme ne peut se répandre qu’avec l’appui financier du clan des Saoud. Mais nous ne devons jamais perdre de vue que ce clan de bédouins ne doit sa richesse qu’au pétrole et à ceux qui le leur achètent : Européens, Nord-Américains et Asiatiques. Chaque fois que nous achetons un litre d’essence d’origine arabe, nous finançons indirectement les « fous d’Allah » et autres criminels du même acabit qui bénéficient de l’appui des Saoudiens. Si un consensus international venait à être adopté en vue de mettre le pétrole saoudien sous embargo, le pouvoir des « princes du désert » et des chefs wahhabites s’effondrerait en très peu de temps.

Le « wahhabisme » est une doctrine prônée par les adeptes d’une secte musulmane très dangereuse qui tire son nom de celui qui fut son fondateur, un certain Muhammad Abd al Wahhâb, un « rénovateur » (sic) de l’islam qui vécut au XVIIIe siècle. Elle a imposé ses principes archaïques dans la majeure partie de l’Arabie – de la Mekke à Oman – dès le début du XIXe siècle. Mais au début du XXe siècle, son influence s’est peu à peu restreinte à la petite république du Nedj dont la capitale est Riyad. C’est cette petite république qui deviendra, par la suite, le royaume d’Arabie saoudite (par fusion du Nedj et du Hedjaz). Chez les musulmans wahhabites, les « docteurs de la foi et de la doctrine » sont appelés « oulémas ». Ils correspondent aux « mollahs » des Iraniens. Ils sont consultés par les « cadi » (agents de l’autorité légale). On notera, à ce propos, que les avis émis par les « docteurs de la foi » n’avaient pas de valeur contraignante jusqu’au Xie siècle de notre ère. C’est à cette époque que les Turcs seljoukides s’emparent de Bagdad et contraignent le calife abbasside à leur attribuer le titre de sultan. Les « docteurs de la foi » en profitèrent pour réclamer (et obtenir) le droit d’être seuls dépositaires de la loi. Les Ottomans réorganisèrent l’ensemble des autorités religieuses sur cette base en établissant une hiérarchie de « muftis », juristes à qui l’on demandait des avis et qui promulguaient les « fatwa » après avoir consulté les « docteurs ». Cette structure juridico-religieuse fut abolie en 1924 mais subsiste dans de nombreux pays musulmans, officiellement (Arabie, Iran,…) ou officieusement (Pakistan, Maghreb,…).




Le fondateur de la dynastie des Saoud fut Mohammed ibn Saoud (né vers 1705, mort en 1785). Simple chef local (de la ville de Dariya), il fut influencé par Wahhâb dont il propagera la doctrine intégriste et belliqueuse. Il fut à la fois le gendre et le chef de guerre de Wahhâb. Après sa mort, le wahhabisme se replia sur lui-même et ne refera parler de lui qu’en 1902, lorsque el Wahhâb Abd-al-Aziz Inb Saoud décréta la lutte pour la protection du wahhabisme et contre l’influence turque. Ibn Saoud parvint alors à étendre son influence sur les autres régions de la péninsule arabique. Il s’empara de La Mecque en octobre 1924 et chassa le roi Hussein du royaume du Hedjaz (avec l’appui des Britanniques). Puis il obligea le roi Ali, successeur de Hussein à céder Djedda, la seule ville qu’il contrôlait encore. Abd-al-Aziz (Abdul Aziz) Ibn Saoud se fera couronner roi d’Arabie à La Mecque en 1926.


Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Ibn_se10

Prince de la dynastie wahhabite de Riyad, Abd-al-Aziz Ibn Séoud vécut sa jeunesse en exil à la cour de Koweit, sa famille ayant été chassée par une lignée vassale. Dès 1902, âgé seulement de 22 ans, le Jeune chef, qui avait pris les armes contre les usurpateurs, s'emparait de sa capitale de Riyad, puis se proclamait roi du Nejd et imam des Wahhabites (1904).
Avec ses guerriers, il continua la lutte et conquit un accès à la mer, dans la région de Bassorah, aux dépens des Turcs. Durant la Première Guerre mondiale, il se mit du côté des Anglais, qui financèrent ses expéditions. Vainqueur des Hachémites, il s'emparait de La Mecque en 1924 et en chassait le chérif Hussein.
Six ans plus tard, Abd-al-Aziz Ibn Séoud prenait le titre de roi d'Arabie saoudite. Il mit alors une borne à ses ambitions et conclut des alliances avec ses voisins. Grâce à l'exploitation des richesses de son sous-sol, le roi acquit une fabuleuse richesse et modernisa son pays. Il mourut en 1953.

Un « petit roi » si gentil !

Abdul Aziz Ibn Séoud, en parfait adepte de mahomet, aimait la guerre par-dessus tout. Un jour, alors qu’il montrait son sabre le plus précieux à l’un de ses visiteurs, il déclara : « Ce sabre a abattu l’un de mes plus redoutables rivaux. Je l’ai tout d’abord blessé à la jambe pour le mettre hors de combat. Puis je l’ai frappé au cou. Sa tête est tombée sur le côté et son sang s’est mis à jaillir comme d’une fontaine. Le troisième coup a été porté à la poitrine : j’ai vu son cœur coupé en deux, palpitant. Cela a été un moment étrange de félicité. J’ai embrassé mon sabre » ! ! !

Tel est le « lyrisme arabe » ! Tel fut le fondateur de la dynastie des Séoud !

Abdul Aziz était un assassin à la mode islamique, cruel et sans pitié, jouissant de la mort dans ce qu’elle peut avoir de plus horrible. Ses successeurs ne valent guère mieux que lui. Le premier roi d’Arabie saoudite était bien sûr un grand chasseur qui poursuivait sans relâche les gazelles mais aussi les pucelles. Toujours l’exemple du « prophète » !

C’est toutefois un Anglais - islamisant et aussi retors qu’un Arabe – qui sera à l’origine de la fortune des Séoud en servant d’entremetteur entre le nouveau royaume et des prospecteurs au service des compagnies pétrolières américaines. Il s’appelait Harry St John Philby et son fils se rendra tristement célèbre pour avoir, des années durant, trahi la Grande-Bretagne au profit de l’URSS. Bon sang ne peut mentir !

Au début de 1931, les premières rencontres furent organisées entre Abdul Aziz (ou ses fils ou ses ministres) et les représentants des compagnies américaines, parmi lesquels Karl Twitchell et l’avocat Lloyd Hamilton (de la Standard Oil of California ou Socal). C’est alors que l’ Irak Petroleum Company (société britannique malgré son nom) tentera de contrecarrer l’offensive US en Arabie. Mais c’était sans compter sur le double jeu de Philby et le poids financiers des Américains. Le 29 mai 1933, Abdullah Suleiman (ministre des finances d’Abdul Aziz) et Lloyd Hamilton signèrent l’acte de concession qui allait inonder le golfe persique de capitaux. La Socal obtint le droit exclusif de prospection en échange de 170.000 dollars, payés en or malgré la réglementation américaine de l’époque.

C’est la découverte d’immenses réserves de pétrole dans le sous-sol de l’Arabie qui permettra à la toute nouvelle dynastie des Saoud d’asseoir son pouvoir absolutiste et théocratique. Elle permit aussi aux Saoud de financer la propagande en faveur du wahhabisme, religion officielle du régime. Le but avoué des Saoud est, en effet, d’imposer le wahhabisme à l’ensemble des nations musulmanes et même au monde entier. Le régime saoudien doit donc être regardé comme extrêmement dangereux pour la paix dans le monde. Belliqueux et conquérant, le wahhabisme est une doctrine archi-conservatrice et résolument passéiste qui vise à maintenir les masses populaires dans l’ignorance des réalités scientifiques et philosophiques. C’est le wahhabisme qui a inspiré les méthodes mises en œuvre par les talibans. C’est la doctrine qu’enseignent les disciples d’Ussama ben Laden. On estime que les wahhabites sont au nombre de 8 à 10 millions, ce qui représente bien peu de chose par rapport à la masse des musulmans (moins de 1% du total). Mais ils disposent de ressources financières considérables, sans doute égales ou supérieures à celles dont disposent les autres mouvances islamiques.

Notons encore que le régime saoudien n’a pu se développer qu’avec l’appui des nations occidentales, essentiellement les Etats-Unis dont les présidents, depuis Franklin-Delano Roosevelt, se sont toujours posés en « protecteurs » des despotes de Ryad. John-Fitzgerald Kennedy n’avait-il pas déclaré un jour que l’Arabie saoudite était… le 51e état américain ? C’est d’ailleurs la présence des troupes américaines sur le sol saoudien qui a servi de prétexte à ben Laden pour appeler à la guerre sainte contre les Etats-Unis et leurs alliés. Pour les dirigeants wahhabites, la totalité du territoire saoudien doit être regardé comme une mosquée et ne peut, de ce fait (en vertu du coran), accueillir des « infidèles » et des « mécréants ».

Sur le plan historique, le clan des Saoud avait constitué un petit royaume théocratique dès 1792 dans son fief du Nedj. Mais, à la fin du XIXe siècle, ils sont destitués et doivent s’exiler au Koweit. C’est de là qu’Abd al-Aziz ibn Saoud va entreprendre de reconquérir le pouvoir. Il y parviendra par paliers, de 1904 à 1932, avec l’appui des chefs wahhabites et des occidentaux. Son fils Saoud lui a succédé en 1953 puis il confère ses pouvoirs à son frère Fayçal pour les lui retirer et le rappeler à nouveau au pouvoir en 1962, lorsque éclate la révolution yéménite. Saoud soutient d’abord les royalistes du Yémen, puis, toujours aussi versatile, se rallie aux républicains. C’est alors la rupture définitive avec Fayçal qui se fait proclamer roi le 1er novembre 1964. Ennemi irréductible du peuple Juif (donc d’Israël), Fayçal obtient de Nasser qu’il retire ses troupes du Yémen. Le 25 mars 1975, il est assassiné (Les vieilles traditions arabo-musulmanes ont la vie dure !) par un homme qui sera déclaré « dément ».

Khaled, frère de Fayçal, va accéder au pouvoir mais sous le contrôle de son demi-frère - l’émir Fadh ben Abd el-Aziz - l’ « homme fort du régime » qui ne tardera pas, « coutume » oblige, à renverser le souverain en titre. Aujourd’hui, c’ est Abdallah, fils de Fadh, qui détient le pouvoir effectif.

La subversion saoudienne, très bien organisée, est financée par les pétrodollars. Elle le sera aussi longtemps que les pays dits « démocratiques » achèteront du pétrole aux producteurs de ce pays. Il faut que nous soyons conscients du fait que chaque fois que nous achetons du carburant, essence ou fuel, en provenance de l’Arabie saoudite, nous finançons indirectement le terrorisme islamique.

Il faut donc que des mesures politiques et économiques soient prises de toute urgence. Nous devons mettre l’Arabie des Saoud au banc de la société internationale. Nous devons même aller plus loin encore et assigner les dirigeants saoudiens devant la Cour internationale de Justice. Ils sont en effet coupables de crimes contre l’humanité.

S’ils en avaient le courage, les Américains iraient raser Ryad et la Mekke plutôt que de s’en prendre au régime de Bagdad et au malheureux peuple irakien (l'idée de bombarder La Mecque fait toutefois son chemin aux USA).
Saddam Hussein est un « démocrate » lorsqu’on prend la peine de le comparer aux membres de la famille Saoud. Et de toute façon, attaquer une nation affaiblie - et quasiment désarmée – avec une armada de 350.000 hommes dotées de l’armement le plus moderne qui soit n’a rien d’une performance. C’est plutôt un scandale. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire !

Mais les Américains, beaucoup trop opportunistes, n’auront jamais le courage de s’en prendre directement et ouvertement aux véritables fauteurs de troubles. Nous verrons plus loin qu’ils ont élaboré un plan en deux ou trois phases dont l’invasion de l’Irak n’est que la première phase. S’ils étaient honnêtes, il leur faudrait aussi reconnaître qu’en Arabie, comme dans d’autres régions du monde, ils ont favorisé les intérêts de dictateurs infâmes dans le seul but de préserver leurs « business ». De Franklin-Delano Rossevelt à George-Walker Bush, ils n’ont jamais cessé de « cirer les pompes » des Saoud afin d’obtenir des livraisons de pétrole à bas prix. On a vu, le 11 septembre 2001, comment les Américains furent remerciés de leur appui ! C’est ben Laden, leur ancien « protégé » (48), l’ami des Saoud, qui leur a rappelé à quel point les Arabes pouvaient être fourbes !

C’est triste à dire quand on pense aux milliers de victimes innocentes, mais les Américains n’ont fait, ce jour-là, que récolter les fruits de leur politique opportuniste et de leur mercantilisme outrancier. Tant va la cruche à l’eau…. vous connaissez la suite : à la fin elle se casse. Mais, comme d’habitude, c’est le peuple qui a payé et qui continuera à payer, pas les dirigeants politiques qui furent à l’origine des faits. Pire encore, lesdits « dirigeants » se sont empressés de se poser en victimes. Auraient-ils pris des leçons chez les islamistes, ces experts en « victimisation » ?

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Carte_10
Les mouvements de fourniture de pétrole et de gaz naturel dans le monde. On constate que le pétrole arabe est surtout vendu à l’Asie et à l’Europe, le troisième acheteur (en volume) étant les USA. Le pétrole va d’Arabie en Europe par le nord (via la Méditerranée) ou en contournant l’Afrique par le sud. Les Américains ne sont donc plus les principaux acheteurs du pétrole arabe.

Il est paradoxal de constater que les Occidentaux – qui sont la principale cible des dirigeants wahhabites – continuent à acheter massivement le pétrole produit par les Saoudiens. Ils pourraient pourtant le remplacer par du pétrole extrait des réserves irakiennes ! Mais de cela, les Américains ne veulent pas entendre parler car ils soutiennent Israël dans sa lutte contre le régime de Saddam Hussein. On comprend, dès lors, pourquoi les USA veulent à tout prix faire la guerre à l’Irak. Ils veulent contrôler la production de pétrole irakien afin de réduire l’influence de leurs « alliés » saoudiens, lesquels ne sont plus en odeur de sainteté à Washington depuis le 11 septembre 2001. Une fois encore, c’est par la guerre qu’ils comptent corriger leurs erreurs et leur manque de discernement en matière de géopolitique.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Analph10

Sur cette carte extraite d’un atlas pour classes terminales, on remarque que les pays très islamisés se situent dans les régions du monde où le taux d’analphabétisme est très important (+ de 55%). En Afrique du Nord, les seuls pays qui échappent à cette triste règle sont la Libye du colonel Khadafi et la Tunisie du général Ben Ali, deux pays qui ont dû restreindre certaines libertés individuelles pour endiguer l’intégrisme et le fondamentalisme prôné par les Arabes. La quiétude de leurs habitants et des touristes est à ce prix. Même remarque pour l’Irak de Saddam Hussein. Les régimes politiques « dangereux » ne sont pas ceux que l’on pense !


On remarque, par ailleurs, que les pays de la péninsule arabique (dont l’Arabie saoudite) sont très peu alphabétisés malgré le niveau élevé des revenus (Yémen excepté). Les Saoudiens sont riches mais demeurent analphabètes ! Seuls les « princes » ont droit à une éducation correcte.


L’islam (comme l’hindouisme) ne peut guère s’implanter durablement que dans des pays à très faible niveau d’alphabétisation. Et nous savons que les islamistes radicaux (comme le furent les « talibin » ou « zélés croyants ») interdisent toute autre forme d’éducation que celle qui découle de l’enseignement du Qor’ân. Ils craignent la véritable connaissance qui ne peut que mettre en évidence les incohérences de leur « livre sacré » et des règles socio-politiques qui en découlent. C’est la raison pour laquelle le Qoran doit être lu dans sa version arabe, y compris par des peuples qui ne comprennent pas cette langue !


Pour les musulmans, la politique est indissociable de la religion. L’Etat ne peut donc se concevoir que dans le cadre de l’islam, ce qui interdit toute forme de laïcité. En islam, le devoir religieux des dirigeants est considéré comme une fin en soi, une fin qui renferme tout ce qui peut ou doit être accompli en faveur de l’islam pris comme religion ou comme système socio-politique. C’est ce qu’enseigne l’ « omma » (« communauté » en Arabe), notion sur laquelle se fonde le comportement des musulmans (avec la « sunna » ou « conduite »). C’est au nom de l’ « omma » qu’ils ont décrété le « djihhad » car l’islam se veut religion universelle et se donne pour objectif final de conquérir le monde entier afin d’en faire le « dar-al-salam » (« pays de la paix » ! ! !), le monde entièrement soumis aux lois (shari’a) rétrogrades et antidémocratiques de l’islam.

Notons encore que l’Arabie saoudite vient en tête de liste de l’ONU pour l’ « aide au développement ». Elle y consacre, en effet, plus de 3% de son PIB (contre 0,25% pour les USA et moins de 1 % pour la plupart des pays européens). Mais il faut savoir que cette aide consiste, de façon quasi exclusive, dans une forme particulièrement insidieuse de prosélytisme visant à promouvoir le wahhabisme. Curieuse façon de concevoir l’aide au développement !

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Religi10
Reproduction partielle d’une carte figurant dans l’atlas géopolitique et culturel édité par « Le Robert » en collaboration avec l’hebdomadaire français « L’Express » (édition de 2001). On voit très bien que la zone d’influence de l’Islam (en vert) tend à s’étendre dans toutes les directions (flèches vertes) et notamment vers l’Europe occidentale et l’ex-URSS. L’Islam est, en ce début du XXIe siècle, la seule religion qui affiche ostensiblement sa volonté de coloniser l’ensemble du monde. Et partout où cette hégémonie s’exprime librement, elle est source de conflits et de troubles sociaux.

La quasi-totalité des pays dits « musulmans » ou « islamiques » sont des états où la démocratie est inexistante ou bafouée. Dans un très grand nombre de cas, ces nations sont en guerre avec d’autres nations ou en état de guerre intérieure. Il ne peut donc être nié que l’Islam soit une religion extrêmement dangereuse pour la paix dans le monde. Agressive et belliqueuse par ses origines et sa nature, l’Islam veut profiter de l’affaiblissement des autres religions pour s’implanter partout où cela peut s’avérer possible grâce à l’immigration et aux mutations politiques (comme celles qui s’opèrent au sein de l’Union européenne).

Cette religion ne doit donc, en aucune façon, être « agréée » par les états européens. De même, l’Union européenne se doit impérativement de rejeter les demandes d’adhésion de pays où l’Islam possède le statut de religion « officielle » (comme la Turquie et certain états balkaniques). Il y va de la survie de l’Union, de la tranquillité de ses citoyens et de la paix dans le monde. Car les prétendus « réformateurs » de l’islam (dont les wahhabites) ont la prétention de « réformer » le monde entier, en commençant par l’Europe !

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Religi11
L’implantation des communautés religieuses en Asie, telle qu’elle était dans le courant des années 70. On distingue bien les zones géographiques où se situait traditionnellement l’influence des musulmans sunnites et des musulmans chiites.

Depuis l’effondrement de l’Union soviétique, la zone d’influence de l’islam s’est considérablement étendue dans la région des Balkans et dans les anciennes républiques soviétiques où la pratique de l’islam avait persisté. C’est un important facteur de déstabilisation et de conflits dans toutes ces régions qui sont à présent très infiltrées par les agitateurs islamistes financés par les Saoudiens.




Les Arabes - qui tentèrent jadis de coloniser l’Europe par l’Espagne et la France (où ils furent battus, devant Poitiers, par les troupes de Charles Martel) puis par les Balkans (où ils furent arrêtés par les Autrichiens en 1683, après avoir assiégé Vienne) – n’ont jamais renoncé définitivement à imposer l’islam au reste du monde. Leurs nombreuses tentatives d’invasion de l’Europe sont autant de témoignages historiques qui attestent de cette réalité. Aujourd’hui, ils se servent de l’extrême perméabilité des frontières et des facilités de transport pour infiltrer l’Europe (et les autres parties du monde) d’une manière plus « subtile ». Ils sont touristes, étudiants, hommes d’affaires, immigrants ou demandeurs d’asile. Cette tactique de pénétration, très efficace, est difficile à contrecarrer dans une Union européenne en pleine mutation et qui ne s’organise que par à-coups.

Les islamistes ont parfaitement perçu cette affaiblissement des structures européennes. Il savent qu’il durera aussi longtemps que l’Union n’aura pas fixé ses frontières de manière définitive et ils entendent bien en profiter. Il conviendrait donc de mettre en place une structure policière supranationale qui aurait pour mission particulière de surveiller les milieux islamistes et les communautés musulmanes implantés en Europe. Mais ne nous trompons pas d’objectifs. Le véritable ennemi n’est pas nécessairement le boutiquier arabe du coin de la rue ou l’ouvrier musulman de chez Renault (sauf s’il exerce des activités subversives en dehors de ses activités professionnelles ou familiales). Les vrais activistes se trouvent dans les ambassades, les « écoles » coraniques et les mosquées.

Ne renouvelons pas les erreurs d’hier en incitant les citoyens européens à faire « la chasse à l’Arabe » ou aux musulmans. Ne nous rendons pas coupables des mêmes errements que ceux qui appelèrent à la « chasse aux Juifs » et firent périr les pauvres bougres sous prétexte de débarrasser l’Europe de la « juiverie internationale ». Les vrais coupables (les banquiers juifs) eurent tout le temps de se réfugier à l’étranger (généralement aux Etats-Unis) et ce sont les « petits » qui payèrent la note !




Nos ennemis d’aujourd’hui, nos véritables ennemis, s’appellent Fadh ben Abd el-Aziz, roi d’Arabie saoudite ou Abdallah (son fils, chef du gouvernement saoudien). Ils sont princes, émirs, diplomates, banquiers et dirigeants d’entreprises. Ils sont aussi dangereux que le sinistre Ussama ben Laden. Ce sont aussi les très dangereux « oulémas » wahhabites – ennemis sans nom et sans visage – qui manipulent toute cette engeance et produisent des ben Laden en série. Enfin, ce sont nos propres politiciens, nos dirigeants européens - corrompus et lâches - qui refusent d’assumer leurs responsabilités face à la menace islamique. Car il ne faut pas toujours aller chercher le mal ailleurs. Il peut aussi se trouver très près et sous l’apparence d’un ministre, d’un sénateur ou d’un député apparemment « bon enfant ». La lâcheté, l’incompétence et l’opportunisme de certains politiciens occidentaux est, soyons-en bien conscients, aussi dangereuse que l’agressivité des musulmans radicaux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 19:48

Les islamistes n’ont jamais été à une contradiction près. En cela, ils sont le parfait reflet de leur « livre sacré », ce coran qui est lui-même bourré de contradictions.

Le coran est typique du double langage pratiqué par les Arabes. C’est ainsi que le verset 35 de la sourate 17 dit : « Ne tuez point l’homme, car dieu vous l’a défendu… » mais ajoute aussi sec : « …sauf pour une cause juste » ! Le même verset précise que l’héritier de celui qui a été tué injustement a le pouvoir d’exiger « une satisfaction » (sic) mais sans avoir le droit de tuer le meurtrier « car il est déjà assisté par la loi ». Les héritiers des innocentes victimes de l’islamisme sont donc, en vertu de la loi coranique, en droit d’exiger réparation mais à la condition de ne pas réclamer la mort des meurtriers. Le système islamique, qui lapide les femmes adultères et coupe les mains des (petits) voleurs sans la moindre hésitation, est curieusement clément avec les assassins et la voyoucratie royale !

C’est parce qu’il est farci d’inepties et de contradictions que les dirigeants islamistes ont décrété que le coran ne pouvait pas être discuté ou interprété. Nous avons analysé les 114 sourates et nous avons été effarés par la stupidité générale qui se dégage du texte. Si ce livre était vraiment « la parole de dieu », alors le monde aurait été créé par un sinistre imbécile !




Une chose est en tous cas certaine : il y a à présent près de 1000 ans que les Européens font les frais des querelles intestines qui opposent les « fidèles » des trois grandes religions monothéistes, la juive et ses deux dérivées (chrétiens et musulmans). Ces querelles de clochers et de minarets ont causé la mort de millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Elles ont engendré les Croisades aussi bien que la lutte fratricide que se livrent, depuis un demi-siècle, les Israéliens et les Arabes.




Pour nous, Européens, la farce a assez duré et nous disons : Basta !

Nous en avons marre de vos querelles à base de bondieuseries !

Nous en avons marre de vos fanatiques !

Nous en avons marre de vous !

Nous étions tolérants, trop tolérants sans nul doute. Mais nous allons cesser de l’être pour vous traiter dorénavant comme vous le méritez. Vous vous dites « élus de dieu » mais vous n’êtes que des immatures, des individus indignes d’entrer dans le troisième millénaire. D’ailleurs, les musulmans en sont encore loin, eux qui ont cru utile de faire redémarrer leur calendrier à zéro en l’an 622.

Puisque vous, juifs, chrétiens et musulmans, semblez n’avoir pas plus de discernement et de bon sens que des enfants de six ans, il va falloir vous traiter comme des irresponsables. Après tout, vous l’avez bien cherché, non ?

Sachez que nous n’en avons « rien à foutre » de vos vieilles rivalités et de vos bouts de déserts. Si vous voulez continuer à vous entretuer, si vous êtes incapables de vous comporter comme des êtres humains normaux, eh bien continuez à vous faire la guerre dans vos déserts d’Arabie, du Sahara ou d’ailleurs.

Mais foutez-nous la paix !


Depuis un bon demi siècle, les Européens sont enfin parvenus à faire la paix entre eux. Les seuls européens qui continuent à se faire la guerre sont des chrétiens qui s’entretuent au nom d’un même « dieu unique et miséricordieux ». Ceux-là ne valent pas mieux que vous et nous ne les plaindront pas. Ces quelques « exceptions » mises à part, nous avons retrouvé la paix grâce aux louables efforts des nations européennes. Et nous ne laisserons pas des « fouteurs de merde », juifs, musulmans ou autres, menacer cette œuvre de paix avec leurs conneries !

Battez-vous si vous ne savez rien faire d’autre, mais battez-vous chez vous. Il n’y a pas de place en Europe pour des gens de votre espèce.

C’est pour cette raison que de très nombreux Européens s’opposent, avec vigueur, à l’adhésion des pays qui accordent à certaines religions – et principalement à l’islam – un statut de « religion officielle ». Leur ouvrir les portes de l’Union européenne reviendrait à introduire le loup dans la bergerie. Et la guerre ne tarderait pas à réapparaître dans toute l’Europe.

L’admission au sein de l’Union européenne, d’un seul pays ayant accordé un statut officiel à l’islam, nous obligerait à accorder un statut identique à cette religion et ce, dans tous les pays de l’Union. Et c’est bien ce que les islamistes espèrent. Un tel statut leur permettrait d'accroître leurs pressions sur les communautés immigrées, de pratiquer le prosélytisme à ciel ouvert et de gangrener l’ensemble de l’Europe.

Ne renouvelons pas les erreurs des années 20 et 30 du siècle passé, celles qui permirent au fascisme et au nazisme de prospérer, de prendre le pouvoir et de mettre le monde à feu et à sang. Les islamistes, radicaux ou prétendument « modérés » ne valent pas mieux que les sbires d’Hitler, de Mussolini ou de Franco. Car il y eut aussi, dans les rangs fascistes et nazis, des hommes et des femmes qui n’étaient pas des tortionnaires. De simples « suiveurs modérés » comme le sont la plupart des musulmans d’Europe.

Il n’est pas trop tard mais il est temps, il est même grand temps, de réagir.

Envoyons paître les « bien pensants » et les naïfs. Laissons bêler les imbéciles avec le troupeau, qu’ils soient de gauche, de droite ou du centre. Prenons notre destin en mains et assumons nos responsabilités pendant que nous pouvons encore le faire. Ne nous laissons pas duper par les propos des bureaucrates européens qui veulent nous imposer leurs vues et celles des affairistes qui ne voient pas plus loin que leur compte en banque. Et s’il le faut (mais seulement s’il le faut !), débarrassons-nous, manu militari, des indésirables que nos sociétés assoupies ne savent pas (ou ne savent plus) éliminer. Nos parents et nos grands-parents ont agi de la sorte pour se débarrasser de la vermine nazie. Et nous les avons glorifiés comme il se doit. Serions-nous moins courageux qu’eux ?

Mais avant de devoir en arriver à de telles extrémités, nous devons jouer nos dernières cartes politiques. L’Union européenne peut, éventuellement, admettre trois ou quatre partenaires supplémentaires. Pas plus. Elle ne peut admettre que des nations strictement européennes et parfaitement laïques et, de toute façon, toute nouvelle candidature devrait être soumise au suffrage de l’ensemble des citoyens de l’Union, non point pays par pays mais dans le cadre d’un referendum unique. La candidature de la Turquie – pays qui n’est pas européen (49) et qui n’offre aucune garantie sur le plan politique (50) – doit être rejetée.

Ce sont là les conditions nécessaires à la survie de l’Union et au maintien de la paix en Europe.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Carte_11

L’islamisation, telle qu’elle se présente actuellement (d’après l’encyclopédie Larousse). Les régions coloriées en vert foncé sont celles où l’islamisation dépasse les 80%. En Europe occidentale, les pays coloriés en vert clair (France, Belgique, Allemagne et Pays-Bas affichent déjà un taux d’islamisation compris entre 2 et 5 % de la population. L’arrivée incessante de migrants issus des pays fortement islamisés contribue à faire monter le taux d’islamisation des pays de l’Union européenne. Si aucune mesure n’est adoptée rapidement, ce taux devrait osciller entre 5 et 10%, d’ici 2010, dans les pays les plus vulnérables.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Carte_12
Les islamistes comptent bien tirer profit de cette situation pour imposer la notion d’« islam européen » et revendiquer quantité d’avantages qui conforteraient peu à peu leurs positions. En France, ils jouent déjà – depuis pas mal d’années – sur la confusion qui existe entre les notions de « culture » et de « religion » (entre le « culturel » et le « cultuel »). C’est ainsi qu’ils font passer les mosquées et les « écoles » coraniques – locaux spécifiquement religieux (donc soumis à la loi de 1905 sur les cultes) – pour des structures « culturelles » (qui peuvent être gérées selon la loi de 1901 sur les associations). En outre, ils considèrent comme « musulmanes » toutes les personnes dont la famille est originaire d’un pays à tradition islamique, qu’elle soit ou non pratiquante. C’est une façon astucieuse de gonfler les statistiques. C’est comme si l’on affirmait que tous les Belges sont catholiques !

Pour les islamistes, l’Europe centrale et occidentale est la première étape de leur nouvelle guerre de conquête, de la djihad du XXIe siècle. Refoulés par Charles Martel, ils reviennent à la charge avec de nouvelles méthodes, plus sournoises mais plus efficaces.

Bien plus réel que le « péril jaune », le « péril vert » est d’ores et déjà une réalité. Jean Yanne aurait du tourner un remake de son film « Les Chinois à Paris » en le rebaptisant « Les imams à Paris » !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 19:54

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Confli10
Positionnement géographique des principaux conflits religieux qui agitent le monde en ce début du XXIe siècle de l’ère dite chrétienne. (carte extraite de l’atlas géopolitique et culturel édité par « Le Robert » et « L’Express »)


Si l’on excepte le conflit qui oppose les chrétiens irlandais les uns aux autres –ainsi qu’un petit nombre de conflits très localisés (comme l'occupation du Tibet par la Chine) TOUS les autres conflits recensés sont imputables à la volonté de propagation de l’islam, autrement à la djihad ou aux conflits entre factions musulmanes (Turquie, Irak,…).

Des guerres très meurtrières et sans fin sont ainsi menées contre les chrétiens ou les hindouistes par des mouvement islamiques armés. Le cas de la Tchétchénie est l’un des plus fragrants. Il ne s’agit pas, comme on pourrait le croire, d’une « guerre d’indépendance » mais bel et bien d’une guerre religieuse, d’une djihad menée contre la Russie par des terroristes armés par les pays arabes. On a vu, lors de la dramatique prise d’otage de Moscou, à quel point ces terroristes sont déterminés à faire périr des innocents pour la « gloire d’Allah ». Pour un « bon musulman », la vie terrestre est sans grande importance. Il méprise sa propre vie et donc aussi, hélas, celle des autres !

Le mépris de l’opinion et de la vie d’autrui est une constante de l’islam. Elle conditionne le comportement quotidien du musulman, conformément aux prescriptions du coran (voir l'étude analytique de ce texte). Le « bon musulman » doit être hermétique aux opinions d’autrui et à tout ce qui va à l’encontre de ses convictions religieuses. C’est ce refus systématique du dialogue qui rend illusoire les tentatives de « conciliation » et de « consensus » auxquels certains occidentaux veulent encore se raccrocher. En cela, ils démontrent qu’ils sont incapables de se mettre « à la place de l’autre », autrement dit de raisonner comme un musulman.

Il n’y a guère que la méthode trotskyste qui puisse s’opposer valablement à la pensée musulmane car elle impose, précisément, d’être en mesure de raisonner à la manière de l’adversaire et de le combattre avec ses propres armes.

Pour combattre efficacement l’islamisme, il faut donc connaître la mentalité musulmane, l’histoire de la conquête arabo-musulmane et, bien évidemment, le coran. Ce n’est qu’après avoir acquis les connaissances nécessaires que l’on peut s’attaquer, à armes égales, à ces redoutables adversaires que sont les musulmans.

Au moment même où les présentes lignes sont rédigées (début décembre 2002), l’affaire des « milices islamiques » ne cesse de remuer l’opinion publique belge. Elle est le révélateur du profond malaise que des autorités laxistes et inconscientes ont laissé se développer sans qu’aucune mesure sérieuse n’ait été prise, d’autant qu’à présent, la plupart des politiciens ont peur – au sens strict du terme – des communautés musulmanes qui se sont installées dans les pays de l’Union européenne. Ils ont peur des représailles, peur des attentats, peur d’être pris personnellement pour cible par les activistes de l’islam et autres « fous d’Allah ».

Il n’empêche que l’affaire d’Anvers a obligé les autorités à réagir.

Toujours à propos des Saoudiens, il convient de mettre en évidence les trafics d’armes en tous genres qui se font par l’intermédiaire, et sous le contrôle, de leur gouvernement. Ces armes vont à des pays en guerre mais aussi, depuis pas mal de temps, aux terroristes musulmans.

Ces trafics n’ont rien de récents et ils se sont faits avec la complicité des Occidentaux (Britanniques, Américains, Français, Belges, Suisses,…) et des pays appartenant à l’ancien bloc communiste. Pendant très longtemps, ils ont été très officiellement organisés par un ressortissant saoudien nommé Adnan Khassogi, un « homme d’affaires » qui a fait fortune en servant d’intermédiaire entre les vendeurs et les acheteurs.

C’est ainsi qu’en 1969, le saoudien a permis à la France de vendre à l’émir de Bahreïn une quantité impressionnant de matériel militaire : 1.000 camions Berliet, 300 transporteurs AMX, 300 véhicules amphibies, 20 hélicoptères SA330, 54 chars AMX13 dotés de canons de 105, 80.000 fusils automatiques, 100.000 grenades et 80.000 obus de mortier. Le tout pour la coquette somme de 148 millions de dollars (de l’époque) dont le versement a été effectué par le canal de la banque de l’Union européenne, place Gaillon à Paris.

Comment expliquer la vente d’un tel arsenal à un émirat qui n’est, en fait, qu’une île de 598 km² dont la population, en 1969, ne dépassait pas 220.000 habitants ?

Des masses colossales d’armes ont ainsi été vendues en Arabie ou dans les émirats voisins en passant par des personnages tels que Adnan Khassogi, Antoine Kamouth, Akram Ojjeh, Walid Koraytem ou les frères Mattossian. Bien souvent, ces armes ne voyaient même pas le sol arabe. Elles étaient déchargées en mer et transférées sur un bateau en partance pour une destination inconnue. C’est ainsi que les Occidentaux, par Arabes interposés, contournèrent la législation internationale qui interdit, pour un même fournisseur, d’approvisionner simultanément deux pays en guerre. Les armes étaient vendues directement (donc légalement) à l’un des belligérants et indirectement (donc illégalement) à l’autre. En Belgique, la FN de Herstal ou Mécar (Petit Roeulx lez Nivelles) ont eu fréquemment recours à ce stratagème.

Dans ce panier aux crabes, Adnan Khassogi fut sans nul doute l’un des plus importants trafiquants du monde arabe.

Pour memo, je peux personnellement attester de l'implication de Khassogi dans ce trafic!

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Missil10
ÉTATS-UNIS
Des missiles pour le réseau Al-Quaïda
Trois hommes, deux Pakistanais et un Américain, ont été inculpés en Californie pour avoir voulu vendre des missiles Stinger au réseau d'Oussama ben Laden. La justice les soupçonne.d'avoir voulu acheter cette arme qui s'apparente à un lance-roquettes antichar avec le produit de la vente de 600 kg d'héroïne et 5 tonnes de haschich.



Ce court article (7 novembre 2002) est révélateur d’une situation qui dégénère de plus en plus. Les réseaux islamistes, qui disposent de moyens financiers considérables, achètent tout ce qui peut se trouver dans le domaine des armes, du fusil à l’arme nucléaire (voir article de « L’Express » - 19 septembre 2002) en passant par les missiles sol-sol et sol-air (comme le « stinger », équivalent américain du SAM 7 soviétique). Quant aux armes bactériologiques que l’Iraq pourrait détenir, les Américains ont d’autant plus de raisons d’être inquiets qu’ils ont fourni, au régime de Saddam Hussein, les équipements permettant de les fabriquer (voir article qui suit). Quand donc inculpera-t-on les fabricants et trafiquants d’armes pour « crimes contre l’humanité » ?

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Armes_10

ÉTATS-UNIS ARMES BACTÉRIOLOGIQUES

C'est Washington qui a fourni Bagdad

Si les États-Unis craignent tant, aujourd'hui, l'armement de l'Irak, c'est parce qu'ils sont bien placés pour savoir ce qu'il y a dans l'arsenal de Saddam Hussein : c'est en effet Washington qui a livré de quoi fabriquer des armes bactériologiques à Bagdad, révèle l'hebdomadaire Newsweek qui sort aujourd'hui. L'affaire se passait dans les années 80, au plus fort de la guerre Iran-Irak : " Les États-Unis ont décidé d'aider l'Irak et ont commencé à fournir au dictateur Saddam Hussein des ressources et matériels militaires, y compris des cargaisons de "bactéries, champignons, protozoaires " à la commission irakienne à l'énergie atomique ", selon Newsweek. Ces produits pourraient permettre de produire des armes biologiques, notamment au bacille du charbon. Aujourd'hui, "la plus grande inquiétude" de l'administration Bush réside dans ce que Saddam pourrait faire de ses armes de destruction massive, selon un haut responsable américain actuelle ment en poste. "Saddam pourrait essayer le chantage, mena cer de répandre la variole ou un autre virus abominable dans une ville américaine en cas d'invasion des forces, américaines. Ou, comme un chien acculé, il pourrait déchaîner un dernier spasme de violence, asperger d'armes chimiques les forces américaines, remettre ses armes biologiques aux terroristes", écrit l'hebdomadaire en décrivant les scénarios les plus sombres étudiés parles responsables américains. En attendant la résolution de FONU, Washington multiplie les signes de sa détermination. Quelque 600 hommes et un QG mobile vont rejoindre le Qatar. dans le Golfe, pour des exercices militaires en novembre. Et selon un hebdomadaire portugais, les États-Unis ont déj à réservé vingt corridors aériens au-dessus de l'Océan Atlantique afin de transporter de grandes quantités de matériel léger et de personnel militaire.
Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Missil11
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 20:56

Si l’on excepte le conflit qui oppose les chrétiens irlandais les uns aux autres –ainsi qu’un petit nombre de conflits très localisés (comme l'occupation du Tibet par la Chine) TOUS les autres conflits recensés sont imputables à la volonté de propagation de l’islam, autrement à la djihad ou aux conflits entre factions musulmanes (Turquie, Irak,…).

Quantat Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 659552 a dit que djihad etait masculin alors il faudrait ecrire: .... autrement au djihad... Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 707951

Vous pouvez continuer. Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 294974
Revenir en haut Aller en bas
moussa abd al nour

moussa abd al nour


Masculin Nombre de messages : 2197
Date d'inscription : 04/12/2008

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 21:47

en passant...

Brice Hortefeux condamne la cathophobie




Mais non, ne vous emballez pas, le ministre de l'Intérieur a simplement condamné, comme d'habitude, l'islamophobie, tout en rompant le jeûne musulman. L'Allahicité à la française est sauve.



Michel Janva


http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/09/brice-hortefeux-condamne-la-cathophobie.html#comments
Revenir en haut Aller en bas
http://foicatholique.cultureforum.net/
Contenu sponsorisé





Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Le Coran et ses différentes interprétations présumées!
Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» Des differentes races des hommes .
» Les différentes opérations lombaires pour lombalgie
» les bienfaits du raid sur Gaza pour les palestiniens
» A contre Coran
» Bruler le coran ?!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Libres Propos :: GÉNÉRAL-
Sauter vers: