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 Le Coran et ses différentes interprétations présumées!

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EddieCochran
Zed
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MessageSujet: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty13/9/2009, 10:23

Rappel du premier message :

Le Coran : message d’un dieu criminel ou d’un « prophète » mal inspiré ?

Une étude coordonnée et rédigée par Cadi Chérif Choukrane, président de la Ligue Européenne Contre le Terrorisme REligieux (LECTRE)


Nous dédions cette étude

à Taslima Nasreen,
à Michel Houellebecq,
à Pierre Bénichou,
à Tenzin Gyatso, XIVe Dalaï-Lama, le seul chef religieux qui soit digne de notre estime et de notre respect,
et à tous ceux qui luttent contre la pensée unique, la sclérose intellectuelle, le terrorisme religieux et l’aveuglement politique.




Note préalable :




La présente étude comporte de nombreux mots tirés de la langue arabe. Ces mots sont le plus souvent mis entre parenthèses et en italique lorsqu’ils viennent en traduction d’un terme tiré de la langue française.

On notera cependant qu’un même mot peut être orthographié de plusieurs façons différentes lorsqu’il est écrit en caractères latins. C’est ainsi que le mot « Coran » pourra être orthographié qoran, qur’an, koran ou alcoran. De même, le mot « calife » pourra s’écrire khâlife, khalife ou kalif.

On ne devra donc pas s’étonner de rencontrer différentes orthographes d’un même mot dans les différents chapitres.

De même, la traduction d’un mot arabe peut varier légèrement d’un traducteur à un autre ou selon les sources. Le Coran lui-même est rédigé différemment selon les écoles de traduction. Une même idée peut donc être exprimée par des termes différents. C’est ainsi que le « calife » (successeur du prophète) peut aussi être appelé « émir des croyants » ou « guide ». Il peut même être désigné par le mot « imam » chez les musulmans chiites alors même que ce mot n’a pas du tout ce sens chez les musulmans sunnites.

Ces ambiguïtés de langage propres à la langue arabe sont de nature à perturber les lecteurs non avertis et nous avons tenté de les minimiser au maximum.


Le « Coran » (« récitation » en langue arabe) est un texte dont on parle beaucoup depuis quelques temps mais que très peu de gens, hormis les musulmans pratiquants, connaissent bien.

Et pourtant, il date du VIIe siècle de notre ère. D’abord enseigné oralement par les premiers partisans d’un certain Muhammad (1), il ne sera transcrit qu’après sa mort survenue en l’an 640.

C’est un livre dit « révélé » car il est présenté comme la « sainte parole de dieu » transmise au « prophète » par le « communicateur » habituel du « Tout Puissant », à savoir l’archange Gabriel. Dans cette affaire, Mahomet n’aurait été qu’un simple intermédiaire, une sorte de « récepteur » qui se serait borné à retransmettre les saintes paroles autour de lui. C’est sur la base de ce principe de la « religion révélée » que les mahométans instituèrent la loi coranique. Pour eux, le Coran est la parole de dieu. Les adeptes de l’islam (2) ne peuvent contester ce dogme. Ils doivent respecter le texte « à la lettre » sans chercher à y découvrir un « sens caché » (ésotérique) et sans jamais le modifier. Pour eux, le Coran est éternel et immuable. Et c’est bien là que le bât blesse !

On entend souvent des musulmans prétendre que le Coran ne peut être compris que par des musulmans. Certains vont encore plus loin en affirmant que seuls les « imams » peuvent le comprendre et le commenter.

De telles affirmations sont évidemment fallacieuses et ne résistent pas à une analyse sérieuse. Elles ne servent qu’à dénier le droit, à des non musulmans, d’étudier le Coran, de l’analyser et, à plus forte raison, de le critiquer. En effet, si le Coran a été retranscrit, c’est précisément pour pouvoir être lu par des individus qui, à priori, n’en connaissaient pas le sens. Il suffit donc de savoir lire pour comprendre le sens des sourates et des versets qui, selon la loi coranique, doivent être considérés tels qu’ils sont rédigés. Un chrétien, un bouddhiste ou un athée – s’il sait lire – pourra donc comprendre le Coran de la même manière qu’un homme né en terre islamique. Mais il sera beaucoup plus objectif vis-à-vis du texte. Il ne sera pas aveuglé par les « traditions » et le dogmatisme fanatique comme le sont les musulmans « de naissance ».




Le fait de dénier aux non musulmans le droit d’étudier le Coran est par ailleurs assez cocasse si l’on sait que ce livre contient un nombre considérable de versets qui ne sont rien d’autres que les commentaires des Arabes mahométans vis-à-vis de la Thora juive et de la Bible.

Nombreux sont d’ailleurs les versets qui constituent des attaques en règle vis-à-vis du judaïsme, religion qui constituait la base des croyances des peuples du Moyen-Orient à l’époque où Mahomet aurait eu ses « révélations ». En cela, le Coran est un ouvrage violemment « anti-juif » (3). Moins virulentes sont les attaques contre les chrétiens, second « peuple du livre » après les juifs (selon les musulmans). Ainsi donc, les musulmans auraient le droit de critiquer les « livres sacrés » des juifs et des chrétiens cependant qu’ils interdiraient que l’on critique le leur. Ben voyons !




L’islam est-elle une religion tolérante ou au contraire est-elle la plus intolérante de toutes les religions qui ont pu naître dans l’esprit fantasque des hommes ?


Existe-t-il des incohérences et des paradoxes dans les doctrines des « docteurs de la foi musulmane » dont-ils seraient néanmoins parfaitement conscients ?


Les versets du Coran qui interdisent aux musulmans de discuter de leur religion avec des non musulmans favorisent-ils ou handicapent-ils le dialogue ?


le Coran est-il un ouvrage totalement original ou n'est-il rien d’autre qu’une mauvaise adaptation de la Thora juive et du Nouveau testament ?


le Coran est-il un livre d'histoire mystique ou un fatras simpliste et brouillon dans lequel les anciens textes se mêlent à l’exposé de coutumes tribales qui avaient cours chez les bédouins de la péninsule arabique au VIIe siècle ?


Mahomet fut-il un prophète hautement tolérant et pacifique ou le plus parfait mafieux bédouin, chef d'une bande de voleurs et d'assassins ?


le Coran est-il un message de Dieu adressé à toute l'humanité ou est-ce la fantasmatique autobiographie fragmentaire et décousue de Mahomet, récit confus de sa vie sociale, politique et militaire, agrémenté de l'exposé de ses préoccupations conjugales ainsi que de ses décisions à diverses occasions ?


Certaines sourates, telle la sourate CXI dite d’« Abou-Lahab », ont-elles un aspect ésotérique ou ne sont-elles que le reflet direct des querelles intestines qui avaient cours entre tribus du désert à cette époque ?
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Zed




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Date d'inscription : 13/11/2008

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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty13/9/2009, 23:24

EddieCochran a écrit:
23 -
BRANMAKMORN06
Sujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées! Dim 13 Sep à 18:28
Citation :
(...) Muhammad (ou Mohammed, le « loué » en Arabe (...)

Combien de riyal se loue-t-il ?
(Loué, comme le poulet ?)



Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 909307
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 15:15

Schismes et sectes



De leur côté, les musulmans chiites se mirent à prédire qu’un « sauveur » viendrait venger les vrais disciples de Mahomet, balayer l’ordre social établi par les renégats, détruire le mal et rétablir le bien. Il en est résulté que l’islam chiite est devenue la « religion des opprimés de l’islam » et que presque toutes les grandes révoltes du monde musulman se sont confondues avec celle du chiisme. Jusqu’à ce qu’un certain ayatollah Khomeyni ne vienne bouleverser les données du problème en faisant du chiisme iranien une religion opprimante, à l’instar des autres branches de l’islam.

Les rivalités qui préexistaient dans le monde arabe – et qui trouvèrent un exutoire dans l’islam – furent à l’origine des nombres sectes islamiques qui virent le jour dès le VIIe siècle. Le Chiisme fut lui-même sujet à des fractionnements et des dissidences qui reflétaient le caractère tribal de la société musulmane. Pas plus que le christianisme, l’islam n’a jamais été monolithique. C’est un conglomérat de communautés qui se réclament du coran mais qui en font des interprétations parfois très différentes les unes des autres.

En 683, après l’écrasement de la révolte de Mokhtar en faveur de Muhammad ibn al-Hanafiya – fils d’Ali – les chiites se divisèrent en plusieurs groupes sans avoir su se mettre d’accord sur la personnalité de leur khalife. Une faction prit pour chef Abou Hâchim – fils de Muhammad ibn al-Hanafiya – mais éclata en une infinité de groupuscules après la mort de cet arrière-petit-fils de Mahomet. L’une de ces sectes se structura autour d’un descendant d’Al-Abbâs qui était l’un des oncles du « prophète ». Elle sera au cœur de la révolte abbasside qui mettra fin à la suprématie des khalifes omayyades. Cependant, la révolution abbasside – après avoir rétabli un semblant d’égalité entre les musulmans – ne parvint pas à imposer aux croyants les principes qui avaient été à la base de la dissidence chiite. Les chefs Abbassides eurent tôt fait de retomber dans les mêmes errements que leurs prédécesseurs.

Les autres factions chiites se replièrent sur elles-mêmes pour s’ériger à nouveau en « parti des opprimés ». Il en résulta, de leur part, une vision pessimiste du monde avec, pour conséquence, l’élévation de la souffrance en tant que valeur libératrice. Le culte du martyr islamique allait se développer autour de ce concept. Les musulmans chiites se mirent à vénérer les tombes de leurs premiers martyrs, Ali et ses fils. Le gendre devint pour eux une sorte de christ cependant que son épouse Fatima – fille de Mahomet – se muait en une sorte de « sainte vierge » à la mode islamique. La mort d’Ali fut présentée aux fidèles comme une sorte de « passion » visant à libérer le monde (arabe).

Sous le règne des khalifes abbassides, le chiisme se divisa en différentes branches, les unes modérées, les autres carrément extrémistes. Les Duodécimains, qui acceptèrent l’autorité d’une douzaine imâms, finirent par disparaître vers l’an 850. Les Ismaïliens, pour leur part, s’arrêtèrent au septième imâm, à savoir Ismaïl (fils de Ja’far), qui fut écarté pour ses tendances par trop révolutionnaires. Quand aux Zaïdites, ils remplaçaient le cinquième imâm par Zaïd (mort en 743), petit-fils d’Al-Hossaïn. On notera que les Ismaïliens dénoncèrent, avec une virulence inconnue jusqu’alors, le mode de vie des classes dominantes. C’est ce qui leur permit de cristalliser le mécontentement des petites gens et des opprimés.

Considérée par certains historiens comme une « minorité idéologique créatrice », la secte des Ismaïliens s’appuyait sur une grande cohésion mais aussi sur les aspects indéniablement ésotériques de sa doctrine religieuse. C'est ainsi qu'ils adoptèrent le « principe de l’émanation du monde, produit par un intellect et une âme universels, eux-mêmes créés par dieu ». Pour eux, la « révélation » a suivi un processus ascensionnel avec sept « parleurs » (Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jésus, Mahomet et le madhî) et sept « silencieux » ou « interprètes des parleurs ». Il en résulte que pour ces musulmans, Mahomet – dont Ali fut le « silencieux » - n’est plus le « sceau des prophètes ».

C’est sous le khalîfat des Fatimides que l’on verra apparaître un régime politico-religieux découlant de la doctrine des Ismaïliens. A partir de cette époque, on verra apparaître toutes sortes de sectes musulmanes se rattachant à l’Ismaïlisme, comme les Druzes de Syrie et du Liban, les Nizaris ou « Haschîchiya » (amateurs de hachisch, nom qui, par déformation, donnera « Assassins » en français) également en Syrie et au Liban, ou encore les Mosta’liens d’Inde et d’Afrique orientale.

L’éclatement de l’islam en une multitude de sectes et sous-sectes joua, sans nul doute, un rôle dans l’affaiblissement du grand empire arabo-musulman qui s’était constitué dans la foulée des campagnes menées par Mahomet et ses successeurs immédiats. Mais ce rôle ne fut pas essentiel. En fait, l’islam était loin d’être la religion « universelle » que vantaient ses zélateurs.

L’empire musulman recouvrait une mosaïque de peuples qui étaient très différents les uns des autres, qu’il s’agisse de leurs origines ethniques, de leur culture ou de leur langue. Ce qui n’alla pas sans poser de nombreux problèmes pour la mise en application d’une shar’îa dont les principes fondamentaux, typiquement arabes, heurtaient les peuples conquis. En outre, ces principes demeuraient flous et incertains. Les classes dirigeantes musulmanes prirent très tôt l’habitude d’adapter la loi coranique selon leur bon vouloir ou les nécessités du moment cependant que la promiscuité qui existait - en vertu de l’omma - entre milieux religieux et politiques, ne pouvait que susciter des désordres résultant des « fermentations religieuses » et des inévitables ambitions personnelles et tribales.

Chez les musulmans sunnites, moins dogmatiques que les chiites, la grande diversité de la « sunna » - base de la loi non écrite (loi coutumière se transmettant de façon orale) – autorisait de nombreuses interprétations. Alliées à une structure interne relativement libérale et sans clergé, ces possibilités d’interprétation de la loi coranique permettaient aux communautés sunnites d’échapper aux dissidences qui secouaient le monde chiite. Il en résulta que chez les sunnites, religion et pouvoir politique devinrent rapidement indissociables. C’est la consécration du principe de l’omma qui fait que, aujourd’hui encore, la notion d’ « état laïque » est totalement étrangère à la mentalité musulmane. Pour un musulman, la religion s’impose à l’Etat et l’Etat protège la religion (36).

Les Arabes étaient peu versés dans l’art de la peinture (un bédouin ne s’encombre pas d’objets inutiles et fragiles) mais excellaient dans celui de la poésie. L’imagerie datant de l’époque mahométane est presque exclusivement composée de miniatures et d’enluminures. La culture arabe était purement orale, c’est une culture du « verbe », comme celle des Israélites. On ne connaît pas de portrait de Mahomet dont on disait qu’il n’était ni grand, ni petit, ni gros, ni mince. Ses cheveux n’étaient ni trop crépus, ni trop ondulés. Son visage n’était ni trop maigre, ni trop en chair, avec des yeux noirs et de longs cils. Il avait la peau blanche légèrement rosâtre. Ses mains et ses pieds étaient charnus. C’était donc un homme très quelconque, sans signes physiques particuliers. Cette description (selon son disciple Omar) ne fait aucune allusion au port de la barbe, laquelle était pourtant fréquente, à son époque, chez les hommes d’origine sémitique.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Mahome11
Un cavalier arabe de la « grande époque », celle des conquêtes arabo-musulmane. C’est le dessin qui orne la couverture de l’une des éditions du livre de René Kalisky : L’islam, origine et essor du monde arabe (1968 aux Ed. Gérard et 1987 aux Ed. Marabout). Cet excellent livre se fonde sur les travaux des spécialistes du monde arabe et de l’islam : Dominique Sourdel, henry Sérouya, Philip K. Hitti, Maxime Rodinson, René Grousset, Eric Rouleau, Raymond Charles, Jean-Pierre Alem, Jean et Simone Lacouture, Edouard Montet, Georges Marçais, Benoist Méchin, André Chouraqui, Robert Mantran, Pierre Bloch, Hassan Riad, Hélène Carrère d’Encausse et Vincent Monteil.


La généalogie des sectes musulmanes
d’après le livre de René Kalisky
(L’Islam : origine et essor du monde arabe – 1968).Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Sectes10
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 15:18

Parmi les schismes modernes, on peut citer le « mouridisme », une communauté fondée au Sénégal vers 1890 par le cheikh Amadou Bamba (1852-1927). Les Mourides considèrent le travail comme un moyen de sanctification, tout autant que la prière. En cela, ils se rapprochent des disciples de Saint Benoît. Ils ont créé des villages communautaires dont Tomba qu’ils considèrent comme leur « ville sainte ». Pour les Mourides, le djihad ne doit pas être violent et les femmes, chose unique en islam, jouent un rôle central dans la société. Pour la prière, les femmes forment un cercle autour de la « maîtresse », les hommes autour du « maître ». Cette branche schismatique de l’islam compte environ trois millions d’adhérents, essentiellement au Sénégal.

A l’opposé du mouridisme, on peut citer la secte soufie de Sanûsiya qui vit le jour en 1837 en Algérie. Fondée par Muhammad Ibn-Ali as-Sanûsi (1787-1859), elle était proche du wahhabisme arabe et militait pour le « retour à la vraie foi », autrement dit pour l’islam pur et dur. Réfugié en Lybie, Al-Sanûsi lutta militairement contre la pénétration italienne et s’allia avec l’ordre des Sénoussis. Le chérif Idris – petit-fils du fondateur de la secte – fut battu par les Italiens en 1931. Il monta sur le trône de Libye en 1951 mais fut renversé par le colonel Kadhafi en 1969.

Le « taçawwuf » - que les Occidentaux nomment « soufisme » - est l’expression du mysticisme islamique avec ce que cela comporte d’aspects divers (notamment ésotériques). Il se fonde sur le coran et la sunna et ses premières manifestations remontent au premier siècle de l’hégire. De façon générale, les « saints » dont les musulmans honorent la mémoires sont des soufis. Le soufisme entra en conflit ouvert avec les califes de Badgad (au Xe siècle, Hallâdj fut jugé hétérodoxe et mis à mort) puis se réconcilièrent avec les autorités officielles de l’islam. Aujourd’hui, le soufisme n’existe plus guère que sous des formes dégénérées comme le maraboutisme africain ou le fakirisme indien. Certaines sectes se réclamant du soufisme participent aussi à des complots politiques. Les soufis s’adonnent à des pratiques spéciales : invocations, litanies, danses,… qui entrent dans le rituel du « dhijr » (souvenir de dieu). On est là à la limite de la religion et de la superstition. C’est ainsi que les « marabouts » prétendent être les descendants de « saints » qui leur auraient transmis leurs pouvoirs spirituels (baraka). La plupart d’entre eux sont des charlatans qui exploitent des populations crédules et analphabètes. Les abus commis par les marabouts ont d’ailleurs été à l’origine d’une réaction réformiste qui n’a cependant pas réussi à faire assainir l’islam africain.

Notons cependant que les « courants réformistes » ne sont pas nécessairement, comme on pourrait le croire en Europe, des courants « libéraux ». Bien au contraire, ce sont des courants « rigoristes » qui prêchent le « retour à la vraie foi », c’est-à-dire l’intégrisme. On peut ainsi citer le courant « salafiya », apparu à la fin du XIXe siècle, qui se réclame des « pieux ancêtres » ( salaf ) tout en prônant un certain modernisme. Parmi les principales figures de ce courant, on peut citer l’Iranien Djamal al-Dîn al-Afghânî qui lança l’idée du « panislamisme » et l’Egyptien Muhammad Abduh (1848-1905), son disciple, qui tenta d’imposer un réformisme théologique et culturel fondé sur un « islam épuré » de ses « saints » et de ses superstitions. Tout en prêchant le retour à la foi originelle, il milita pour l’enseignement des sciences occidentales et de l’histoire. Son combat fut repris par Rachid Ridâ, fondateur de la revue « Al-Manâr » (Le phare) et leader des oulémas algériens. Proche de cette tendance, on trouve le mouvement indien « Ahl-il-Hadith » et le mouvement indonésien « Mahammadiya ». Tous veulent imposer le djihad par l’éducation. Ils sont à l’origine de plusieurs universités dites « islamiques ». Bien que « progressistes », ils n’en sont pas moins dangereux sur le plan religieux.

On sait aussi que le mouvement missionnaire « Tabligh » - qui compte de nombreux adeptes dans le monde – est en constante progression.

Le plus dangereux des courants « réformistes » demeure cependant le wahhabisme saoudien. Il dispose, en effet, de l’appui du régime instauré entre 1920 et 1930 et qui dispose, grâce aux ressources pétrolières, de moyens quasiment illimités pour propager cet islam particulièrement anachronique et antidémocratique qui dénonce les « innovations » (bid’a), la philosophie et les courants schismatiques (chiisme et soufisme en particulier). Le wahhabisme se fonde sur une interprétation littérale du coran et une application stricte de la charî’a.

Pour plus de détails, on se reportera à la lecture du chapitre 6 de la présente étude qui traite plus spécifiquement du wahhabisme et de l’Arabie Saoudite. Nous avons aussi évoqué par ailleurs le cas de certaines mouvances islamiques très dangereuses, tels les « Frères Musulmans ».


Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Dervic10

La plupart des sectes musulmanes contemporaines jouent un rôle dans la propagation de l’islam dans le monde, autrement dans l’« effort suprême de guerre » ou « djihâd » (ce terme est plus généralement traduit par « guerre sainte »). Leur politique se fonde sur un prosélytisme sans relâche et une incitation à la procréation (facilité par le maintient de la polygamie dans bon nombre de communautés musulmanes). Ils espèrent ainsi « islamiser le monde par le nombre ».

Selon les données statistiques de 1990, le taux de natalité moyen était de 43‰, contre 34‰ dans les pays du tiers monde non musulman et 12‰ dans les pays industrialisés. La stratégie des islamistes pourrait donc être payante d’ici seulement dix à vingt ans si nous ne prenons pas des mesures visant à endiguer la progression de l’islam et son infiltration dans les pays qui n’appartiennent pas au monde arabo-musulman (en particulier l’Europe occidentale).
De la secte des « Assassins » d'Hassan ben Sabbah…
…à l'organisation « Al Qaïda » d'Ussama ben Laden.

Nous venons de voir que, parmi les sectes musulmanes, il s’en trouvait une dont le nom arabe a été à l’origine du substantif français « assassin » et de ses dérivés (assassinat, assassiner,…).

Elle mérite que nous nous attardions quelque peu sur son histoire car, on retrouve ses motivations et ses méthodes chez les dirigeants du réseau « al Qaïda »(la solide base) et surtout chez le chef de ce réseau, Ussama ben Laden.

En se retranchant dans la citadelle afghane d’Alamut, il n’a pas agi autrement que Hassan ben Sabbah, premier grand maître de la secte des Assassins. Cette secte, comme nous l’avons vu, se rattachait à une branche de l’islam qui prétendait pouvoir interpréter le « sens caché » (batin) des écritures coraniques. D’où le nom de « batiniens » que l’on donne parfois aux « Haschîchiya ».

Ben Sabbah était le fils d’une puissante famille iranienne installée dans la ville de Qom, le centre de la propagande ismaélienne. Cette branche dissidente du schisme chiite qui allait au-delà des « révélations » coraniques en ajoutant aux six « prophètes du verbe » (Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mahomet), un septième « envoyé » : Ismaël. Comme tous les fils de bonne famille, Hassan avait été envoyé au Caire (en 1079) pour y parfaire ses études. Il y avait étudié le coran mais aussi l’ancien et le nouveau Testament et les textes védiques des Hindous (ramenés en Egypte par Alexandre le Grand). De toutes ces religions, il avait tenté de faire une synthèse en y mêlant un zeste de zoroastrisme, croyance à laquelle beaucoup d’Iraniens avaient adhéré dès le VIIe siècle de notre ère, c’est-à-dire, à l’époque où Mahomet concoctait son « islam ». Il y avait même incorporé une pincée de pensée néoplatonicienne.

Durant son séjour au Caire, ben Sabbah s’était aussi lié d’amitié avec Nizar, le fils du calife fatimide al-Mustansir. Manque de chance, Nazir est écarté de la succession au profit du premier ministre en poste, le vizir al-Afdal. Et c’est sans doute ce qui motivera la rancœur de ben Sabbah à l’encontre du pouvoir fatimide qui règne alors sur la région que les Occidentaux nomment « Perse » mais que les autochtones appellent déjà « Iran ». Il réunira autour de lui les amis de Nizar (qui finira assassiné) pour former le clan des « nizarites » et, de retour en Iran, il commence à diffuser sa « doctrine » à Ispahan. Ses prêches religieux - qui s’apparentent à des discours de chef politique – ne tarderont pas à inquiéter les autorités, d’autant qu’en Perse , les Turcs seldjoukides viennent de s’emparer du pouvoir. Pour ces sunnites orthodoxes, les iraniens chiites sont des hérétiques qui doivent être convertis ou persécutés. Mais comme ben Sabbah appartient à une famille puissante, les Turcs se contentent de lui infliger une peine d’exil. Suivi de ses « fidèles », il part pour la Syrie et finit par s’installer dans les montagnes situées au Sud de la mer Caspienne dont il fera son fief.

Proclamant - à l’instar de David - qu’il peut abattre Goliath, il décide de déclarer la guerre sainte à tous ceux qui ne sont pas d’accord avec ses idées et il adopte pour devise : « Tout oser ! ».
Petit à petit, il s’empare des places fortes de la région qu’il entend contrôler. Et c’est un 4 septembre qu’il s’empare de la citadelle d’Alamut. De là, il va rançonner les populations et piller les caravanes qui sont razziées par ses hommes de main. Il va faire régner la terreur dans toutes les régions comprises entre la mer Caspienne et la Méditerranée. Dans la foulée, il améliore le réseau de forteresses qui protège son fief et installe de nombreux postes avancés. S’emparant de Lamiassar et de Meimoundiz, le chef des batiniens étend peu à peu son influence vers la Syrie et l’Irak.

Ben Sabbah se retrouve assez vite à la tête d’une fortune imposante. Mais l’argent ne constitue pas sa motivation essentielle. Il ne l’intéresse que pour lui permettre de reconquérir la Perse, de restaurer la puissance Arabe et d’imposer sa conception de l’ismaélisme. Car il n’a accepté ni l’occupation par les Abbassides (Arabes se réclamant d’Abbas, oncle de Mahomet), ni le pouvoir Fatimide (instauré par les descendants de Fatima, fille de Mahomet), ni celui que les Turcs ont tenté de mettre en place. Il ne veut toutefois pas recruter des mercenaires car ils sont trop prompts à passer du côté de l’adversaire pour quelques pièces d’or ou d’argent. Il lui faut des hommes qui sont prêts à se sacrifier pour sa doctrine. Il lui faut de vrais fanatiques. Dans ses discours, il se présente comme le « houdschet », autrement dit comme la réincarnation du septième imam d’ismaël et les iraniens, séduits par son bagout, s’enrôlent massivement dans ses hordes de moines-soldats musulmans. Ils sont disposés à obéir aveuglément à leur chef, prêts à mourir pour leur « cause ». C’est à cette époque que l’on voit apparaître le terme « Assassins » (37) qui désigne ces guerriers qui étaient censés fumer du haschich (le terme arabe peut être traduit par « enivrés au haschich »).

On ne connaît rien de précis sur les rites et enseignements de la secte de ben Saddah car les textes authentiques ont disparu. Ses ennemis (chrétiens ou musulmans) prétendent cependant qu’avant de faire signer un pacte de fidélité absolue aux nouveaux adeptes, on leur faisait fumer du haschich (peut-être mêlé à d’autres drogues) afin de leur faire « voir » un jardin paradisiaque orné de fleurs aux senteurs admirables, arrosé par mille fontaines où l’eau fraîche coulait sans jamais se tarir et où de ravissantes jeunes filles dévoilaient leurs charmes pour leur prodiguer de savantes caresses.

C’est le fameux « paradis d’Allah » auquel les naïfs musulmans croient encore aujourd’hui. Dès que les drogues avaient cessé de produire leurs effets, les nouveaux recrutés étaient convaincus que le paradis qu’ils venaient d’entrevoir était celui qui leur était promis après leur mort. La vie sur terre leur apparaissait comme fade et dérisoire à côté d’une telle « éternité dorée » et pas mal d’entre eux devenaient empressés de mourir.

Mais encore fallait-il que la mort serve les intérêts du « grand maître » et de son « dieu ». Mourir en éliminant les ennemis - réels ou supposés - devint la meilleure façon d’accéder au « paradis » des Mahométans en général et des Assassins en particulier. Des camps d’entraînement furent créés pour entraîner les hommes au maniement des armes tandis que l’endoctrinement religieux constituait la base de l’enseignement.

On sait que tout en bas de la pyramide, les « lassek » (simples fidèles) étaient recrutés, de gré ou de force, parmi les populations pauvres. On y recrutait les « mujib » (novices) lesquels, en fonction de leurs aptitudes, devenaient des cadres de la secte ou des « fedayin » (ceux qui se sacrifient). Les « rafik » (cadres) étaient affectés au commandement des forteresses, à l’organisation des razzias ou à l’organisation des structures secrètes que la secte implantait dans les villes. Quant aux « daï », ils formaient la caste des propagandistes, des missionnaires et des prieurs. Et tout au sommet de cette pyramide, on trouvait bien évidemment le grand maître, celui qui sera ensuite surnommé « le vieux de la montagne ».

La secte se fonde donc sur une organisation « apparente » et sur une organisation « clandestine ». C’est à Hussein Qâ’ini, le principal propagandiste et agent d’infiltration, que va échoir la tâche qui consiste à structurer les activités clandestines. Outre les habituelles formations religieuses et militaires, les agents clandestins doivent apprendre la langue et les coutumes des peuples qu’ils devront infiltrer. Car ils doivent d’abord gagner la confiance de leurs futures victimes et ne pas se faire remarquer. Cette tactique sera confirmée par plusieurs Assassins qui furent capturés avant qu’ils ne commettent un meurtre (comme Abû Ibrâhim Asibâdâsi, capturé à Bagdad).

Le premier dignitaire à avoir été victime des séides de ben Sabbah fut, en 1092, Nizam al’Musk Tusi, vizir d’Ispahan. Mais avant lui, ils avaient déjà assassiné un simple muezzin qui avait refusé de dire les louanges du « maître ». Le vizir fut tué selon un plan minutieusement établi par ben Sabbah lui-même. C’est un fedayin nommé Bu Tâhin Arrani qui se proposa pour ce meurtre et qui en fut chargé. Déguisé en religieux chiite, il réussit à approcher le vizir et à le poignarder à mort.

En 1101, le mufti d’ispahan fut à son tour assassiné pour avoir osé témoigner contre ben Sabbah. Puis, en 1102, vint le tour du préfet de Bayhaq et, en 1103, celui du chah des Karrâmiyya. En 1108, les Assassins tuèrent le cadi d’Ispahan (qui avait jadis exilé ben Sabbah) et, en 1109, le cadi de Nichapour. En 1110, le « grand maître » alla même jusqu’à faire disparaître deux de ses fils qui avaient osé lui désobéir ! L’une des dernières victimes de ben Sabbah fut le général égyptien Al-Afdal.

Les meurtres politico-religieux ne s’arrêtèrent pas avec la mort de ben Sabbah. Ses successeurs continuèrent dans la voie tracée et firent assassiner de nombreuses personnalités aussi bien que d’obscurs citoyens. Le premier crime connu de Buzourg Umid fut perpétré en 1127 (assassinant du vizir Mu’ïn al-Dîn) et il fit disparaître un autre vizir, un émir, un calife, un préfet, un gouverneur et un mufti entre 1127 et 1136. Le grand maître Muhammad commença par l’assassinant du calife al-Rachid (en 1138) avant de faire tuer un prince, un sultan, un émir, trois cadi et le comte Raymond II de Tripoli (première victime non musulmane en 1150). Quant au grand-maître Qadal al-Dîn Hassan, il tenta à plusieurs reprises de faire assassiner le sultan Saladin (en 1174, 1175 et 1176) avant que la secte ne s’acharne sur les chefs croisés, tuant successivement Conrad de Montferrat (1192), Raymond fils de Bohémond IV d’Antioche (1213) et Philippe de Montfort (à Tyr en 1270). Une tentative visa aussi Edouard d’Angleterre (en 1272).
Le meurtre est la principale activité de cette secte musulmane dont la devise est : « On ne peut guérir la blessure du monde qu’avec la lame qui la fit ». Mais elle pratique aussi le racket, le chantage et même les « alliances de raison ». C’est ainsi qu’après sa défaite de Mansoura, Saint Louis reçoit les émissaires de la secte qui lui enjoignent de payer tribut comme ses prédécesseurs. Bien que battu, le roi franc refuse de céder à ce chantage, ce qui lui vaudra la considération du grand maître de l’époque. Quelques semaines plus tard, il fait apporter au chef croisé son anneau et sa chemise avec cette déclaration : « La chemise est plus près du corps que tout autre vêtement, ainsi leur maître veut être plus près du roi franc que tout autre ».

A cette déclaration étonnante étaient joints d’autres cadeaux de valeur. En retour, Saint Louis offre des joyaux au « vieux de la montagne » et laisse sur place un ambassadeur permanent, le moine dominicain Yves Le Breton. Ce sera le début d’une curieuse alliance entre les Assassins et les Croisés, une alliance visant à servir les intérêts de la secte au détriment des autorités musulmanes légitimes.

Par la suite, un autre prince osera défier les Assassins. C’est le Mongol Hûlagû qui s’empare de la citadelle d’Alamut en 1256 et décide de la faire raser pour en finir avec cette secte criminelle. Il met ainsi un terme à 166 années de terrorisme.

Pour plus de détails sur l'histoire de la secte des assassins, on peut se reporter à l'un des meilleurs livres écrits sur le sujet :
"L'ORDRE DES ASSASSINS", Editions CAL. Paris 1972
Collection "Histoire des Personnages Mystérieux et des Sociétés Secrètes" sous la direction de Louis Pauwels
(287 pages)


Chassés de Syrie en 1272 par les mamelouks, les ismaéliens se dispersèrent au Liban (communauté des Druzes), en Iran et en Inde (tribus des Khodjas). Le dernier descendant des « vieux de la montagne » (38) n’est autre que le prince Agha Khan, membre de la «jet set » internationale !

Ce qui est saisissant, ce sont les similitudes qui apparaissent lorsque l’on étudie le parcours d’Hassan ben Sabbah (et de ses successeurs) et qu’on le compare avec celui d’un personnage comme Ussama ben Laden. Ils sont tous deux issus d’une famille aisée et ils sont tous deux animés par un fanatisme religieux mêlé de rancoeurs nationalistes. Ben Sabbah veut « libérer » l’Iran et imposer sa vision de l’ismaélisme tandis que ben Laden veut chasser les « impies » du sol saoudien en imposant sa vision du wahhabisme.

Le « réseau » de ben Laden ressemble fort à la secte de ben Sabbah. Les méthodes sont à peu près les mêmes avec une sacralisation du crime que renforcent des promesses de paradis toutes aussi illusoires.

Ben Laden s’est construit un fief dans les montagnes de l’Afghanistan comme ben Saddah dans le massif de l’Elbourz. Il y est devenu une sorte de personnage mythique dont on ne sait pas très bien s’il est mort ou vivant, un peu comme le « vieux de la montagne ».

Ussama ben Laden a-t-il délibérément organisé son « réseau » sur le modèle de la secte de ben Saddah ou s’agit-il plutôt d’une analogie résultant d’un mode de fonctionnement qui découle de la nature de l’islam ?

Nous penchons pour la seconde solution. C’est très vraisemblablement la nature sectaire de l’islam qui aboutit à des comportements qui se reproduisent au fil du temps. Religion sans véritable clergé, l’islam permet à n’importe quel meneur d’hommes de s’ériger en « docteur de la foi » et en « commandeur des croyants ». De nombreux individus, avides de pouvoir, ont su se servir de cette caractéristique pour mener des guerres présumées « saintes » et commettre des crimes odieux au nom de leur dieu invisible.
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 15:20

Outre la secte des « Assassins », on peut citer d’autres exemples et notamment celui de la secte des « Frères musulmans ». Dès les origines de l’islam, des groupes marginaux se sont constitués un peu partout dans le monde arabo-musulman. Issus des schismes ou de l’islam orthodoxe, ils prétendaient adopter des positions plus ou moins radicales en ce qui concerne le djihad. La plupart de ces groupes adoptèrent des positions extrémistes et prétendirent porter la « guerre sainte » au delà des frontières du monde islamique. Pour les plus radicaux, le djihad est un combat qui doit être mené au niveau mondial puisque, selon leur analyse du coran, l’islam est la seule et unique religion, la seule religion véritable, la seule qui ait droit de cité sur la terre. C’est la position qu’adoptent aujourd’hui les islamistes qui se veulent « purs et durs » et notamment les adeptes du wahhabisme saoudien.

Les « Frères musulmans » ne sont pas très éloignés de cette attitude agressive et intolérante. Comme les Wahhabites, ils prônent une fusion totale entre le spirituel et le temporel, entre le politique et le religieux. C’est d’ailleurs en réaction contre les conquêtes mongoles qu’un théologien nommé Ibn Taymiyya devint, au XIIIe siècle de notre ère, le leader du mouvement hanbalite, un mouvement qui donnera, par la suite, naissance au wahhabisme. C’est la plus « littérale » des écoles sunnites, celle qui prétend respecter la « lettre » du coran. C’est donc la plus intolérante, la plus anachronique et la plus dangereuse.

Né quelque part en Mésopotamie (sans doute en Irak) vers l’an 1263, Ibn Taymiyya avait dû fuir devant les envahisseurs mongols. Polémiste intransigeant, il avait été emprisonné à de nombreuses reprises et il finira d’ailleurs ses jours entre les murs de la citadelle de Damas. Pour lui, le djihad constituait le 6e pilier de l’islam et il ne devait pas se cantonner dans une position défensive. Il se mit à prôner le djihad offensif, la guerre sainte à outrance pour la propagation de la « vraie foi » et contre les « mauvais musulmans ». Il se dressa donc à la fois contre les « infidèles » (les non musulmans) et les branches de l’islam qu’il considérait comme « dégénérées » ou « impures » (dont les Ismaéliens, les Alaouites, les Druzes,etc…) et dont il accusait les fidèles d’être « pires que les Juifs et les chrétiens ». Mais il en voulait surtout aux Mongols, ces « faux musulmans » qu’il regardait comme des « convertis douteux », voire des suppôts de Satan. Il les assimilait aux « munafiqun » dont parle le coran, ces « faux frères » que ben Laden accuse aujourd’hui de trahir l’islam en devenant les alliés ou les complices des Etats-Unis et autres « infidèles » qui voudraient, selon lui, détruire la « vraie religion ».

Bien avant ben Laden, c’est à cette forme d’analyse coranique que les « Frères musulmans » se référèrent pour accuser Nasser – et d’autres dirigeants arabes (dont Saddam Hussein et le colonel Kadhafi) – d’être des faux musulmans et les « Mongols du XXe siècle ».


Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Freres10

L’emblème des « Frères musulmans ». On y retrouve le même symbolisme guerrier que dans le drapeau de la dynastie wahhabite des Saoud. C’est l’incitation au « djihad islamique » dans tout ce que cette notion a de criminelle. On est ici dans la même « logique » (si l’on peut dire ) que chez les « Assassins » de ben Sabbah.

En Egypte, l’école hanbalite refit surface après que le clan des Saoud soit parvenu à faire main basse sur une bonne partie de la péninsule arabique (fondation de l’Arabie Saoudite). Avant cela, on y enseignait essentiellement la doctrine d’Ibn Khaldoun, un théologien médiéval dont les thèses était aux antipodes de celles d’Ibn Taymiyya. Il avait, en effet, défendu une conception non religieuse de la fonction politique et même de la loi. C’était l’ouverture vers un système politique purement laïque et un système judiciaire indépendant du droit coranique, deux concepts auxquels adhérèrent les dirigeants de nombreuses nations arabo-musulmanes au XXe siècle.

En Egypte, le grand mufti Mohamed Abdou avait adhéré à cette vision pacifique et tolérante de l’islam. C’était un homme à l’esprit ouvert qui influença les dirigeants arabes de son temps, dont Nasser et les promoteurs du socialisme arabe. Abdou était favorable à une sorte de « despotisme éclairé » (dont le colonel Nasser serait un parfait exemple) ouvrant la voie à des réformes résolument démocratiques. Comme l’émir Abd el Kader au XIXe siècle, Abdou était franc-maçon et planchait au sein de la Grande Loge d’Orient.

C’est pourtant l’un de ses disciples qui sera tenté par la dérive intégriste, notamment en s’inspirant du wahhabisme saoudien. Il se nommait Rachid Rida et il sera l’un des promoteurs du mouvement improprement nommé « réformiste » (puisqu’il s’agit, en fait d’un intégrisme radical), celui qui prône la mondialisation du djihad et la restauration du califat (ce qui fut fait en Afghanistan par les talibans). C’est ce qu’enseignent les « oulémas » wahhabites. C’est le retour à l’islam primitif, celui du VIIe siècle, avec son système « intégré » où seule compte la loi coranique, où le système politique se doit d’obéir aux principes religieux les plus rigoureux.

Dans les années 70, les saoudiens rééditeront les innombrables fatwas d’Ibn Taymiyya. C’est un énorme recueil de décrets religieux totalement archaïques mais qui passent, aux yeux des intégristes musulmans, pour un monument du droit coranique, pour la véritable « jurisprudence islamique ». Et c’est sur ce fatras de bondieuseries périmées que repose le « takfir » des terroristes musulmans d’aujourd’hui, autrement dit l’anathème qu’ils s’autorisent à lancer contre tel ou tel dirigeant politique. Dès qu’un homme a été jugé « mauvais musulman », il est l’objet de l’anathème, il est déclaré apostat et, de ce fait, condamné à mort sans autre forme de jugement. Tout « bon musulman » est alors en droit de le tuer, certains diront même qu’il a le « devoir » d’appliquer la sentence s’il en a la possibilité. Et l’on revient au « droit de tuer » que s’arrogeaient les « Assassins » aux Xie et XIIe siècles.

C’est ainsi que les « Frères musulmans » (par le biais de l’une se ses branches : le « djihad islamique égyptien ») décrétèrent la mort de Nasser (qui échappa de justesse à leurs attentats) puis de Sadate (assassiné en 1981). C’est sur les mêmes bases que sera édictée la mise à mort de l’écrivain Salman Rushdie (fatwa de Khomeyni du 15 février1989), accusé d’avoir « blasphémé » Mahomet dans son livre consacré aux « Versets sataniques ». Et ce ne sont là que quelques exemples parmi bien d’autres.

C’est d’ailleurs au sein de ce « djihad islamique égyptien » que furent formés les deux principaux lieutenant d’Ussama ben Laden : Al-Zawahiri (l’idéologue d’al-Qaïda) et Atef (l’un des « stratèges » de ce réseau). Ils sont dans la droite ligne d’Hassan al-Banna, le fondateur des « Frères musulmans », cette «associa-tion religieuse » qui ne cessera de prêcher la haine, en Egypte d’abord, dans le monde ensuite. D’abord en lutte contre l’impérialisme britannique, cette organisation politico-religieuse va très vite militer en faveur de la restauration de l’islamisme « originel » donc d’un état régi par un parti unique : le parti d'Allah, le parti du sectarisme et de l’intolérance.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Hassan10

A droite, Hassan al-Banna qui fonda l’association des « Frères musulmans » en 1928 sur le modèle d’une confrérie religieuse. Devenue parti politique, elle se transformera rapidement en un foyer de terrorisme très actif.

Al-Banna demeure toutefois un personnage complexe qui, peut-être par pure tactique, se désolidarisera « officiellement » des assassinats politiques commis par des Frères musulmans. Il avait aussi créé une structure militaire secrète qui soutiendra la révolution socialiste de Nasser. Et en 1949, il sera assassiné (sans doute par la police royale). Ce n’est qu’après sa mort que l’organisation des Frères musulmans va se radicaliser définitivement et entrer en conflit ouvert avec le nouveau régime, celui de Nasser. Elle se trouve un nouveau chef en la personne de Sayyed Qotb, un homme qui a fait une partie de ses études aux Etats-Unis et en Europe. Il se déclare « horrifié » par le racisme des Américains (oubliant que les Arabes sont parfois encore plus racistes que les blancs d’Amérique du Nord !) et par la « permissivité » des Européens. Jeté en prison en 1954, il en profite pour écrire son « Mein Kampf », un livre intitulé « A l’ombre du coran ». C’est aujourd’hui un « grand classique » de la littérature islamique. Il est étudié dans les universités musulmanes aussi bien que dans les camps d’entraînement des terroristes.

Qotb, qui s’est érigé en moraliste et en théologien, y développe le concept selon lequel toute forme d’immoralité doit être assimilée à de l’« incroyance ». En cela, il oubliait que le comportement de son « prophète » fut foncièrement « immoral » tout au long de sa vie d’adulte et que, dès lors, Mahomet lui-même doit être regardé comme « incroyant » !

Mais il est vrai que les musulmans sont passés maîtres dans l’art subtil de la contradiction.

Nasser, qui n’est pas dupe de la manœuvre, considère que les thèses propagées par Qotb sont de nature subversive et il le fait exécuter. C’est une grave erreur car, du même coup, il transforme l’agitateur en martyr. Et il fournit des arguments à ceux qui prêchent le djihad à tout va. C’est ainsi que Farag – qui sera l’idéologue de l’assassinat du président Sadate (et exécuté pour ce crime) – en rajoute à propos du « devoir du djihad ». Selon lui, Allah châtiait jadis les peuples dépravés en les accablant de cataclysmes naturels (genre plaies d’Egypte). Mais, depuis les révélations de Mahomet et la naissance de l’islam, ce sont les musulmans que dieu charge de cette « mission divine ». Ils sont devenus des « fabricants de cataclysmes » ! ! !

C’est là une bien curieuse façon de concevoir les choses mais c’est une de ces entourloupes théologiques dont les islamistes ont le secret. C’est de cet étrange concept (où un dieu surpuissant et omniprésent s’en remet à de simples mortels pour faire son boulot !) que découlent les théories défendues par les terroristes musulmans d’aujourd’hui, ceux-là mêmes qui se posent en « bras armé de dieu » et en « rédempteurs universels ». Il a même ses adeptes chez des musulmans ayant fait des études scientifiques et pour qui il existerait deux types de vérité : la vérité scientifique et la vérité religieuse, aucun lien ne pouvant être établi entre les deux. En « bons musulmans », ils postulent que la « vérité religieuse » - la « Foi » - ne peut être discutée en aucune façon, même si elle est en totale contradiction avec la réalité scientifique. L’islam est synonyme de soumission totale et ils se soumettent envers et contre tout.

Le terrorisme musulman n’a donc rien de bien neuf. Il préexistait dans les habitudes guerrières des bédouins bien avant la naissance de Mahomet. Et il se manifesta déjà chez les extrémistes des premiers temps de l’islam, notamment au sein de la secte des kharidjites, une branche du mahométisme qui vit le jour peu après la mort du « prophète ».

Au XIe siècle, les Ismaéliens introduisirent la notion de « isti’rad » ou « assassinat suicidaire » que l’on retrouve chez les terroristes actuels. Il suffit de leur dire qu’en mourant en martyrs ils auront droit aux meilleurs places dans le paradis d’Allah… et ils se font sauter avec leur bombe ou leur avion ! Il n’est même plus nécessaire de les droguer préalablement et de leur faire « voir » un morceau de paradis pour les convaincre.

La religion chrétienne fut loin, très loin, d’être un modèle de sainteté. Aujourd’hui encore, elle sert de prétexte pour commettre des meurtres, notamment en Irlande du Nord. Mais, globalement, elle s’est amendée, elle s’est « civilisée ». Elle ne prétend plus être la « seule et unique religion », elle ne prétend plus détenir la « vérité » et ses chefs vont même jusqu’à demander pardon pour les crimes commis, au nom de dieu, par leurs prédécesseurs.

Chez les musulmans, rien de tout cela. La violence, le meurtre, l’intolérance et les discriminations de toutes sortes font partie intégrante de leur culture communautaire. Il suffit de lire le coran, sans en omettre une seule ligne, pour en être convaincu (voir l'étude analytique de ce texte). Leur religion leur impose une soumission totale à la prétendue « parole de dieu », autrement dit aux « révélations » de cet intrigant et fantasque personnage que fut Mahomet. S’ils ne respectent pas le coran à la lettre, ils sont de « mauvais musulmans » et des « faux frères » et s’ils le respectent ils deviennent des individus infréquentables et dangereux pour la société moderne.




Ce problème a été remis en évidence par les évènements récents mais il est inhérent à l’islam. Nier l’existence de ce problème fondamental, c’est nier l’essence de l’islam. Vouloir en discuter avec les musulmans, c’est perdre son temps puisque le coran stipule clairement qu'un musulman ne doit jamais entrer dans une discussion relative à l’islam lorsque des « non croyants » participent à cette discussion. C’est à peine si les musulmans osent en parler entre eux, du moins en public.

Confrontés à une pression communautaire qui relève de la tyrannie fasciste, ils ont bien trop peur que leurs propos soient captés par des « oreilles indiscrètes » et les compromettent au yeux d’une « omma » (communauté) qui les traiteraient en « hérétiques » et en « faux frères » (avec tous les risques que cela comporte). Il n’y a pas de « gestapo » dans les communautés musulmanes mais le système fonctionne comme au sein de l’Allemagne nazie ou de la Russie stalinienne. Les islamistes radicaux ne s’encombrent même pas de camps de concentration, ils éliminent physiquement ceux qui ne marchent pas au diapason du Coran. Quant aux « modérés », ils se contentent de pressions morales ou familiales !

En outre, l’islam radical s’est « mondialisé » en s’adaptant aux nouvelles technologies. Car si les musulmans sont traditionnellement passéistes et réactionnaires, ils savent parfaitement se servir du progrès quand ça les arrange. Aujourd’hui, ils usent volontiers de l’informatique, de la spéculation boursière et de la communication médiatique. C’est ainsi qu’en commettant les attentats de New-York à 9 heures (heure locale), les hommes du réseau al-Qaïda savaient que les images de leurs crimes seraient reçues « live » à des heures « pratiques » dans la plupart des pays musulmans. Le fait d’avoir ainsi humilié les Etats-Unis en direct a donc contribué à affirmer le prestige de ces criminels auprès des masses analphabètes qui constituent l’essentiel de la communauté islamique internationale.

Et comme le notait fort justement Josette Alia, dans un article du « Nouvel Observateur » (Musulmans : le choc du 11 septembre – 4 octobre 2001), les frustrations, les échecs politiques, le sentiment que les valeurs occidentales (réussite individuelle, droits de l’homme, égalité des sexes, progrès technique,…) ne leur ont rien apporté ou si peu, ont préparé – dans les pays islamisés – un terrain favorable au retour du messianisme armé et à la mythique « pureté originelle ».

En fait, les problèmes que rencontrent les pays musulmans ne sont pas dus aux valeurs occidentales ou, du moins, pas en totalité. Dans la plupart des cas, ils sont dus à l’islam et à l’enseignement coranique. Car, comme le fait aussi remarquer la journaliste du « Nouvel Obs », les musulmans continuent à faire le grand écart entre une religion - qui est à la fois un dogme et une législation – et la modernité dans laquelle ils baignent, qu’ils le veuillent ou non. Et elle ajoute fort à propos : « Vouloir appliquer au XXIe siècle la lettre et l’esprit d’une loi religieuse rédigée au VIIe siècle conduit tout droit à la schizophrénie » ! ! !

Mais, contrairement à son analyse optimiste d’octobre 2001, nous sommes portés à croire que l’islam n’est pas réformable et ce, même si certains musulmans prétendent qu’il pourrait être envisagé de revoir certains aspects de leur religion. Josette Alia indique d’ailleurs elle-même que chez les chiites iraniens, où l’ « ijtihad »(effort d’interprétation personnel d’interprétation des textes sacrés) est toléré, personne n’oserait contester le coran dans ce qu’il est supposé être (révélation divine). Et de préciser qu’en 1994, la rédaction du « Nouvel Obs » avait eu toutes les peines du monde pour rassembler neuf intellectuels musulmans pour prendre publiquement position contre l’intégrisme islamique. Certains d’entre eux avaient été menacés de mort et tous avaient eu « des problèmes » par la suite.

Après les attentats du 11 septembre, quelques voix s’étaient élevées dans le monde islamique pour condamner la criminalité religieuse inspirée par le coran. Ce fut notamment le cas pour l’écrivain indo-pakistanais Ibn Warraq qui avait eu le courage d’écrire : « C’est le moment, pour les musulmans modérés, de se lever et de se compter. A eux de questionner honnêtement les principes de leur foi. A eux d’admettre le rôle du coran dans la propagation de la violence. A eux, enfin, de considérer ce texte pour ce qu’il est : un texte humain, contenant de sérieuses erreurs morales, historiques, scientifiques. Un texte bâti sur des principes dépassés » (Marianne – 24 septembre 2001).

Ibn Warraq est sans doute issu d’un pays où la culture islamique prédomine mais son discours n’est pas celui d’un musulman. C’est celui d’un « incroyant » qui a parfaitement compris l’essence du problème. Il ne peut donc pas être regardé comme un « musulman modéré », notion n’ayant aucun sens puisque « islam » signifie « soumission ». Réformer l’islam obligerait, en premier lieu, à changer le nom de cette religion puis à renier le coran. Cela reviendrait à admettre que cette religion n’a plus de raison d’être depuis fort longtemps, ce qui est proprement impensable puisqu’elle sert de justification à toute une série de système politique féodaux ou dictatoriaux.

Il n’empêche qu’Ibn Warraq a dit, en quelques lignes, ce qu’il fallait dire. Il a eu l’insigne courage de dire tout haut ce que ses compatriotes n’osent même pas penser tout bas !

Nous pourrions aussi citer Tariq Ramadan, ce théologien sunnite qui, sans renier le coran, a quand même dit : « Ce qui m’importe aujourd’hui, c’est que les musulmans sortent de cette espèce de crainte qu’en étant autocritique on fasse le jeu de l’Occident ». Quant à Dariush Shayegan, l’un des rares philosophes iraniens, il dira : « On a sacralisé la charia. Mais la charia est encombrante dans le monde islamique ! Elle empêche cette société de bouger. Ce genre d’islam, c’est de l’islam sclérosé, pétrifié ! Le temps est venu pour nous de briser les tabous ».

Mais ne nous leurrons pas. Ce ne sont pas les propos courageux d’une toute petite poignée d’intellectuels lucides qui vont faire changer les choses radicalement et rapidement, d’autant qu’une grande partie de la communauté musulmane internationale est composée d’hommes et de femmes illettrés ou analphabètes, de pauvres bougres qui se laissent manipuler par un pouvoir politico-religieux n’ayant surtout pas intérêt à ce que les choses changent.
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 15:21

Religion, communauté et politique

L’Européen qui ne parvient pas à comprendre les principes qui régissent l’oumma (ou « omma ») ne peut pas comprendre la mentalité musulmane et ne peut, de ce fait, en contrecarrer les effets.

En effet, si, dans les pays musulmans, l’islam se confond avec l’Etat (39), la société musulmane elle-même possède – du moins en apparence – les caractères d’une théocratie laïque. Le Khalife – qui peut être le roi d’un pays musulman, comme au Maroc – est le successeur du prophète et, en tant que tel, c’est lui – et personne d’autre – qui détient le pouvoir exécutif. Il le tient « de dieu » comme les anciens monarques « de droit divin » qui régnèrent sur l’Europe. Mais si les Européens sont parvenus à abolir cette forme de pouvoir dans le courant du XIXe siècle, le monde islamique y est demeuré profondément attaché. Le khalîfe est le délégué de dieu sur terre, il parle en son nom et dirige en son nom. Et il n’est pas question, pour un « croyant », de remettre ce dogme en question.

Entre l’Europe démocratique et laïque, d’une part, et le monde musulman imprégné de cette vision théocratique du monde, d’autre part, le fossé s’est agrandi d’années en années et il est quasiment impossible de le combler. L’Européen ne vit plus, depuis belle lurette, sous la férule d’une loi intangible et irrévocable qui aurait été dictée par un être suprême, invisible et inconnaissable. Une loi qui vaut tant pour le spirituel que pour le séculier. Le musulman, lui, accepte toujours cette façon de voir les choses. Et il n’est que très rarement disposé à se remettre en question. Pour qu’un musulman accepte de « discuter » ou de reconsidérer ses positions, il faut qu’il ait été coupé de sa communauté et de sa famille. Sinon, les contraintes exercées par son entourage l’empêchent de faire intervenir son libre-arbitre et de s’exprimer en tant qu’individu.

L’Européen vit et s’organise en fonction de lui-même et de ses proches. Le musulman vit et s’organise en fonction de l'ensemble de sa communauté. C’est un comportement social qui se rapproche de celui des Japonais, ceux-çi étant cependant tournés vers le futur et peu enclins à regarder hors de leurs frontières tandis que les musulmans sont tournés vers le passé et considèrent leur communauté mondialement, hors notion de frontières.

En terre d’islam, le devoir religieux des chefs constitue une fin en soi. Et elle renferme tout ce qui peut être accompli en faveur et au nom de l’islam, considéré à la fois comme religion et comme système socio-politique. Dans un tel contexte, le khalîfe conquiert, défend et administre au nom de l’islam et du coran. Ce système s’appuie cependant sur des généralités de principe, non sur des règles stables. C’est un système autoritaire et foncièrement anti-démocratique. Il n’y a personne entre le Khâlife et ses sujets, hormis des hommes à sa dévotion (policiers, militaires, juges,…) qui sont chargés d’appliquer la sharî’a en son nom et au nom d’Allah. En terre d’islam, tout homme qui est censé avoir une connaissance suffisante de la « Loi » peut remplir n’importe quelle fonction politique, administrative ou judiciaire. C’est la suprématie absolue de l’enseignement coranique sur toutes les autres formes d’éducation. Et c’est pour cela que, dans de nombreux pays musulmans, on ne dispense que l’enseignement coranique. C’est là une source supplémentaire de fracture entre le monde occidental – ouvert sur toutes les connaissances – et le monde musulman obstinément hostile à toute connaissance qui n’est pas conforme à la lettre du coran.

Rappelons cependant que dans l’islam originel, la communauté des croyants disposait d’un droit de regard vis-à-vis de la manière d’interpréter la loi coranique (40), même et surtout lorsque ces interprétations émanaient du khalîfe. Mais dès que la communauté commença à s’identifier à l’Etat – et vice-versa – le pouvoir du « commandeur des croyants » (amîr al-mominîn) échappa totalement au contrôle des fidèles. Aujourd’hui encore, le « chef » d’une communauté musulmane – autrement dit d’un Etat musulman – est d’abord celui qui dirige la prière mais aussi le chef religieux qui confère à ses armées la « baraka », le gage de la victoire.




Saddam Hussein et le colonel Kadhafi illustrent bien ce rôle. Et d’une certaine manière, Ussama ben Laden remplit exactement le même rôle vis-à-vis de sa « communauté ». Ce qui le différencie d’un Saddam Hussein ou d’un Kadhafi, c’est que sa communauté est dispersée un peu partout dans le monde au lieu d’être concentrée sur un territoire déterminée. C’est une communauté faite de mécontents, d’aigris, de déracinés et de fanatiques religieux. C’est une diaspora musulmane qui s’est cristallisée autour d’un homme en qui elle a cru se reconnaître. Ben Laden est le khâlife d’une communauté qui se nomme « al Qaïda » (la solide base) et il se comporte bel et bien comme tel.

Comme les khalîfes de l’ancien empire arabo-musulman, les khalîfes modernes délèguent leurs pouvoirs – en tout ou en partie – à des subordonnés. C’est ainsi que l’imâm est chargé de diriger la prière au nom du khalîfe, que l’amîr dirige les armées tandis que le vizir dirige le gouvernement, toujours au nom du khalîfe.

Cette délégation de pouvoirs a entraîné l’apparition d’une hiérarchie politique, militaire et sociale qui va à l’encontre des principes de l’islam originel. Elle a aussi été à l’origine de très nombreux coups d’Etat, notamment de la part des amîrs qui ne se contentaient pas toujours de mener la « djihad » (guerre sainte) au nom du khalîfe. Quand ils rentraient victorieux, il leur arrivait souvent d’exploiter leur prestige à des fins strictement personnelles. De ce fait, les régimes islamiques ont souvent été des régimes instables, secoués par des luttes intestines et des révolutions de palais.




Il résulte de tout cela que l’omma – qui constitue le fondement de la société musulmane – est un principe erroné aux effets pervers. Il induit inévitablement un type de gouvernement antidémocratique, rarement efficace et généralement instable. Pour avoir quelques chances de survie, un pouvoir politique inspiré par l’islam ne peut être que dictatorial et despotique. C’est le cas pour l’Arabie Saoudite et, dans une moindre mesure, pour le Maroc. L’exemple le plus caricatural que l’on puisse citer est celui du régime des talibans, en Aghanistan. Il avait réuni, en quelques années tous les défauts, toutes les tares qu’un régime islamique « pur et dur » pouvait engendrer. C’est pourtant ce genre de régime que les « fous d’Allah » (notamment ceux qui se sont ralliés à ben Laden) voudraient imposer au monde entier. C’est de la folie à l’état pur !

Comme le faisait remarquer l’auteur d’un excellent article paru dans « L’Express », il peut paraître étonnant de constater que bon nombre de recrues du réseau « al Qaïda » sont nés dans des pays d’Europe occidentale, donc relativement démocratiques. Ils ont fait des études et sont parfois détenteurs de diplômes délivrés par l’enseignement supérieur ou universitaire. Ils n’en sont pourtant pas moins de redoutables activistes et des fanatiques extrêmement dangereux. Cependant, l’analyste politique qui connaît bien le coran et l’islam ne s’étonnera nullement de cela. Déracinés, incapables de s’insérer dans un contexte socio-culturel (et socio-politique) qui est en totale contradiction avec les traditions que leur communauté leur a inculqué et persiste à entretenir hors des limites du monde musulman – ils finissent par s’en remettre à des orientations politico-religieuses qui ne sont pas sans rappeler celles des chiites des premiers temps. C’est une sorte de contestation globale de la société, une vision anarchique qui s’insère dans un schéma religieux à la fois irrationnel, anachronique et empreint de « don quichotisme ». C’est une sorte de « quête du graal » à la mode arabe, une fuite en avant teintée d’une sorte de « romantisme islamique » qui s’imprègne des « épopées » de la grande époque des conquêtes arabo-musulmanes.

C’est aussi stupide que de vouloir refaçonner l’Europe en s’inspirant du modèle napoléonien ou des principes énoncés par Charlemagne ou Charles-Quint !

C’est surtout la preuve d’une incapacité à s’adapter et à évoluer qui est propre aux adeptes de l'islam. Et s’il est vrai que la politique dite d’ « intégration » qui a été menée jusqu’à ce jour par les pays européens n’est pas un modèle du genre, il faut aussi reconnaître que nombreux, très nombreux, sont les musulmans qui refusent de s’intégrer, autrement dit de vivre en Europe selon les us et coutumes des Européens. Ils veulent vivre en Europe, ils veulent profiter de l’Europe mais ils ne veulent pas de nos lois et de nos coutumes. Ils s’enferment dans leurs ghettos et rêvent d’une Europe « islamisée » où la sharî’a remplacerait nos codes civils et pénaux, une Europe où l’Arabe serait devenu une langue officielle et où les minarets des mosquées domineraient les clochers des cathédrales.
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 15:22

Le musulman, surtout s’il est Arabe, a toujours rêvé de conquérir le monde. C’est un guerrier, un conquérant, avant d’être un « homme de dieu ». Allah lui sert d’alibi lorsqu’il doit se justifier, expliquer son comportement. Et nous savons qu’à plusieurs reprises, les armées de l’islam ont tenté d’envahir l’Europe occidentale et centrale. L’Espagne fut le seul pays d’Europe qui eut à subir une longue domination musulmane mais il s’en fallut de peu que les armées ottomanes n’envahissent l’Autriche après avoir fait main basse sur l’Europe balkanique. Et nous savons ce qu’il est advenu de la domination musulmane dans les Balkans. Islamisées de force, les populations d’Albanie et de l’ex-Yougoslavie n’ont plus cessé de s’entre déchirer. Les guerres récentes de Serbie, de Bosnie et du Kosovo ne sont rien d’autre que la triste conséquence de l’islamisation forcée des peuples qui furent dominés par les armées de la « Sublime Porte ».


Il en va de même dans les régions de l’Afrique qui ont eu, elles aussi, à subir le joug des musulmans en même temps que leurs écoeurantes pratiques esclavagistes. Car, de tout temps, le trafic des esclaves fut une spécialité des Arabes et des peuples arabisés (comme les Berbères du Sahara). Si le trafic « triangulaire » -entre l’Europe, l’Afrique noire et le « nouveau monde » - a si bien fonctionné entre le XVIe et le XIXe siècle, c’est parce qu’il était organisé – à l’intérieur même de l’Afrique – par des chefs coutumiers convertis à l’islam. Le coran mentionne l’esclavage comme quelque chose de « normal » et, pour ces chefs, il était « normal » de faire ce que dieu approuvait ! Les navigateurs européens, s’ils ont honteusement profité de ce trafic triangulaire, n’en furent pas les instigateurs. Ce sont les marchands musulmans qui se chargèrent de mettre en place ce trafic qui priva de liberté des dizaines de millions d’hommes, de femmes et d’enfants et en fit mourir plusieurs centaines de milliers (sans doute plus de deux millions) par le fait des maltraitances et du transport.

Les navires partaient des ports d’Europe avec de la verroterie et des marchandises de peu de valeur (parfois des armes) qui étaient échangées dans les ports de la côte occidentale de l’ Afrique contre du « bois d’ébène » (surnom donné aux esclaves par les marchands européens). Les cargaisons humaines étaient ensuite acheminées en Amérique du Sud (surtout au Brésil), aux Antilles et en Amérique du Nord, les « déchets » (les cadavres des morts) étant jetés à la mer sans aucune considération. Les navires revenaient ensuite en Europe chargés des produits exotiques qui étaient produits à très bon marché grâce au travail des esclaves. Tel fut le « commerce triangulaire » qui fit la fortune de plusieurs grands ports d’Europe (comme Bordeaux et Nantes pour la France).

Les descendants des esclaves africains ont demandé et obtenu que les pays concernés présentent des excuses. Mais il ne semblent pas avoir compris que ce commerce n’aurait pas pu avoir lieu s’il n’avait été organisé par des musulmans avec la « garantie du coran ». Il faudrait donc que les autorités islamiques soient sommées, elles aussi, de s’excuser. Mais comme l’islam n’a pas de véritable « tête », cela tient de l’impossibilité, d’autant que plusieurs pays musulmans (comme la Mauritanie ou le Soudan) autorisent encore des formes plus ou moins larvées d’esclavage !

Le coran, tel qu’il nous est parvenu, est un ouvrage pervers qui autorise les interprétations les plus malsaines et les plus dangereuses qui soient. Avec l’omma – qui en est le prolongement socio-politique – il est le reflet d’un type de société qui aurait dû disparaître depuis très longtemps déjà. La société musulmane est une survivance du Moyen Age en plein XXIe siècle. En cela, elle diffère des sociétés dites « primitives » (indiens d’Amazonie, bochimans d’Australie,…) par le fait que son anachronisme est volontaire et ne résulte pas d’un isolement géographique. Les musulmans sont « passéistes » parce qu’ils sont nostalgiques du passé et ne veulent pas vivre dans le présent.

S’il avait pu être adapté, si les musulmans avaient accepté de reconnaître le caractère anachronique du coran et de la sunna (comme l’on fait la plupart des Chrétiens pour les textes bibliques), l’islam ne serait pas aujourd’hui une religion dangereusement obsolète. Il aurait notamment fallut admettre que les sourates dites « de Médine » n’ont rien de « sacré » mais constituent un simple code « de bonne conduite » et un recueil de coutumes qui n’a plus qu’une valeur historique.

Ramené à sa seule dimension théologique, épuré de ses appels à l’intolérance et à la guerre sainte, débarrassé de ses éléments anachroniques, le coran serait un livre acceptable (pour qui accepte la notion de monothéïsme), un livre « politiquement correct ». Mais pour les « bons musulmans », il ne serait plus le coran. Pour les Arabes conquérants et revanchards, le coran est un alibi bien commode pour justifier tous les mauvais coups (idem pour les Juifs de Palestine). Ils n’ont donc aucun intérêt à le modifier, à le « moderniser ». Une fois « épuré » de ses appels aux meurtre, le coran ne serait plus un alibi pour les terroristes !

Le problème paraît donc insoluble et, vu le caractère criminogène du coran, il ne reste qu’une solution : en interdire la vente, la diffusion et l’enseignement sur le territoire des pays appartenant à l’Union européenne. Il suffit pour cela de démontrer – et c'est ce qui est fait dans l'étude analytique – que le coran est dangereux pour la santé mentale. Dès lors, en vertu de l’article 130 R du Traité de l’Union européenne, il devient possible de déposer plainte auprès des instances juridiques de l’Union. C’est une application, parmi d’autres, du principe de précaution et du principe de la correction à la source.

L’Europe occidentale n’a pas à subir les effets pervers d’une religion qui refuse obstinément de faire amende honorable et de se réformer radicalement. Nous ne désirons pas remettre en question le droit, pour tout individu, de croire ou de ne pas croire en une quelconque divinité. Mais si les musulmans refusent de s’amender - ou de s’intégrer véritablement en renonçant à certaines pratiques – alors ils devront s’en aller ou accepter de subir les conséquences de leur comportement !

Une telle revendication implique, outre l’interdiction du coran dans sa version actuelle, de fermer les « écoles » coraniques car celles-çi ne sont que des centres de « lavage de cerveau » où l'on doit apprendre par coeur le coran dans sa version arabe. Ces mesures devront être maintenues jusqu'à parution d'une version civilisée du « livre inimitable » ayant abandonné ses versets criminogènes et archaïques car il ne peut y avoir un « islam de France » (et à fortiori un « islam d'europe ») que s'il y a d'abord un « coran de France », même si cela peut sembler à priori contradictoire et incompatible avec la nature même du coran et de l'islam. Une contradiction de plus ou de moins ne devrait pas être insurmontable pour une religion qui en accumule autant depuis si longtemps.


Ces mesures ne s’opposent aucunement à ce que les musulmans puissent s’intégrer valablement dans la communauté européenne, laïque et pluraliste. Libérés des incitations criminogènes et passéïstes du coran, les bénéfices que ces nouveaux musulmans tireront de leur intégration auront tôt fait de détourner les nouvelles générations du texte rétrograde, même si celui-çi subsiste encore un certain temps dans les mémoires des plus passéïstes.


A ce stade de notre analyse, nous devons nous intéresser à la notion de « musulman modéré » qui a la faveur de certains milieux « bien pensants », à gauche comme à droite. Cette notion est par trop ambiguë pour que nous ne nous y attardions pas quelques instants. Car il ne faut pas que nous nous laissions abuser par les artifices de langage, qu’il s’agisse de ceux des musulmans ou de ceux de certains Européens.

La notion même d’ « islam modéré » n’a aucun sens pour un musulman pratiquant pour qui le coran est le coran, l’islam est l’islam, un point c’est tout. Dès que l’on postule que le coran est la parole inaltérable et immuable de dieu, parler de « modération » est un non-sens. La profession de foi (chahâda) qui est exigée de tout « bon musulman » constitue une négation de la « modération » dans le sens où les Européens l’entendent habituellement. La chahâda implique, rappelons-le une fois encore, une totale soumission à un dieu supposé tout-puissant et à sa « parole révélée », le coran. On est là aux antipodes de la modération !

Un musulman peut être un honnête homme ou une vulgaire crapule. Mais il ne peut pas être « modéré ». S’il est modéré, au sens où nous l’entendons, c’est qu’il n’est pas un « bon musulman ». Il y a eu d'honnêtes membres du parti nazi (certains sont même reconnus « Justes parmi les nations » par l'Etat d'Israël) et d'autres furent de vulgaires crapules mais croire qu'il puisse exister un « nazisme modéré » sans référence à Hitler ni à l'antisémitisme est aussi absurdre que de croire qu'il puisse exister un « islam modéré ». Autant chercher la quadrature du cercle

Le verset 67 de la sourate VI est l’un de ceux qui impose aux musulmans de ne jamais discuter avec les « incrédules ». Il dit : « Lorsque tu vois les incrédules entamer la conversation sur nos enseignements, éloigne-toi d’eux jusqu’à ce qu’ils entament une autre matière… ». C’est un exemple, parmi d’autres de l’intolérance de la pensée mahométane et de l’impossibilité d’entamer un dialogue honnête et sincère avec un « bon musulman ».

En outre, le coran impose aux croyants de n’entretenir aucune forme d’amitié avec les « infidèles ». Voyez ce que dit, par exemple, le verset 56 de la sourate V : « O, croyants ! Ne prenez point pour amis les Juifs et les chrétiens. Ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour amis finira par leur ressembler et dieu ne sera point le guide des pervers » !

On nage là dans l’intolérance la plus totale. Mahomet était-il à ce point convaincu de la faiblesse de ses « révélations divines » qu’il avait ainsi cru utile d’éloigner ses « fidèles » de ceux qui auraient pu en faire la démonstration ? Car lorsque l’on est certain de la justesse de ses propos, on ne craint pas de les confronter aux critiques de ses adversaires. Le musulman qui se retire derrière le coran pour refuser, comme le voulait Mahomet, de discuter du bien fondé de ses convictions est un homme faible et pour tout dire un lâche. Mais, comme il a été dit plus haut, il n’est pas impossible du tout que certains versets – comme celui qui vient d’être évoqué – aient été introduits dans le coran par la volonté du khalîfe Othman.

Quoi qu’il en soit, Mahomet fut le « haut-parleur de dieu » et ses adeptes se comportent comme de simples « écouteurs ». Ils écoutent et n’ont pas droit à la parole.

Cela aussi, il faut le dire haut et fort bien que ce soit une évidence, est l’une des faiblesses majeures de l’islam. Un musulman qui serait véritablement « modéré » accepterait de s’asseoir à la même table que des juifs, des chrétiens et des athées. Il serait prêt à défendre ses convictions mais aussi à entendre les critiques, à les analyser et, le cas échéant, à les prendre en considération. Mais, une fois encore, il sera regardé par les « bons musulmans » comme un traître. Et comme tel, il sera exclu de sa communauté, si ce n’est pire.



Il ne peut donc pas y avoir de « musulmans modérés » ! CQFD
et encore moins d'« islamistes modérés » malgré ce qu'en dit la presse. (41)

Si l’on considère l’histoire du monde musulman, toutes les tentatives visant à « adoucir » les mœurs islamiques – autrement dit à les humaniser et à les moderniser – ont été vouées à l’échec. L’une des plus connues fut celle de l’empereur indien Akbar qui fit construire Djami Masdjid, grande mosquée (terminée en 1575). C’est dans cet immense édifice qu’il prononça son fameux « sermon sur la tolérance universelle » (en 1579). Ce souverain humaniste et cultivé avait tenté de faire la synthèse de l’islam et de l’hindouisme. Mais il ne tarda pas à être déclaré hérétique par les autorités islamiques. Cet exemple démontre que même un empereur musulman n’a pas la capacité de réformer cette religion archi conservatrice. Comment pourrait-on, dès lors, croire que les autorités laïques des pays de l’Union européenne pourraient influer, d’une manière ou d’une autre, sur le cours des choses ?

Soyons sérieux et regardons les choses en face !

Il nous faut, d’autre part, nous garder des artifices de langage auxquels les musulmans ont recours. Il en va ainsi des notions de « bon musulman » et de « bonne musulmane ».

Comme il vient d’être dit, en islam le « bon musulman » c’est celui qui est de stricte observance, celui qui vénère le coran (42) – le « livre inimitable » -, celui qui se soumet totalement aux ordres de ceux qui parlent au nom d’Allah. Mais il existe des tas de nuances très subtiles que les non musulmans ont parfois bien des difficultés à discerner. C’est ainsi que pour un Saoudien, le « bon musulman » est celui qui respecte à la lettre les lois coraniques inhumaines qu’impose le wahhabisme, l’une des interprétations parmi les plus anachroniques et les plus abusives du coran.

L’Européen naïf aurait tendance à penser, à prime abord, qu’un « bon musulman » est un « musulman bon », autrement dit un homme pieux qui fait le bien et qui désire la paix. En réalité, un tel homme serait, au regard de l’enseignement coranique, un « mauvais musulman ». En terre d’islam, l’ « homme pieu » est celui qui est toujours prêt à se battre pour « la gloire d’Allah » (43), autrement dit pour défendre et promouvoir la religion musulmane et ses principes surannés.
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quantat

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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 15:50

Ouf! Salut Bran !

Et bien voilà un texte riche et documenté: on ne peux t'accuser d'ignorance !

Quelques remarques: certaines critiques ou remarques formulées dans l'article sont contestables et, finalement n'apportent pas de grain au moulin de l'auteur; par exemple, je ne connais aucun musulman pour qui Jesus incarne le mal, bien au contraire.
La qualité littéraire du coran est mise en cause, et, franchement, pour ce que j'ai pu en lire dans le texte, cette critique est incorrecte (en revanche celle qui dénonce le fait que le coran ne puisse être lu qu'en arabe -stérilisant aisni d'emblée toute critique- est pleine de bon sens, même si elle m'avait pourtant échappée)

Il était malheureux de dire que Muhhamad est plus proche d'Hitler que de Martin Luther: ce dernier était également un effroyable antisémite (son propos pouvait être pire qu'ignoble) et on peux le tenir pour responsable de l'installation de certaines premisses de la pensée nazie en Allemagne- mais bon, ce point est secondaire...(Martin Luther avait commencé par être philosémite, avant de basculer : voir Serge André sur l'holocauste)


En tous cas on ne peux reprocher à l'auteur de s'en tenir aux clichés merdeux véhiculés dans nos médias, ce qui est une condition sine qua non de toute discussion sérieuse.

Reste un point, auquel tu sais que je tiens beaucoup Bran: tu dis qu'il ne peux y avoir plusieurs intéprétations du texte coranique: pourtant ton article dit exactement le contraire (j'aimerais bien que mes copains musulmans aient un autre choix que de devoir - soit renoncer à la religion de leur père,
- soit m'égorger pour en respecter ce qui en serait le sens univoque)
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 16:19

Salut,Quantat,

Nous avons tous plutot tendance a juger par rapport a nos proches, a nos connaissances et a quelques temoignages.
Le fait qu'aucun des musulmans de "tes" connaissances ne considèrent Jesus comme le mal, ne signifie nullement que tous les musulmans en pensent de meme!
L'auteur ou plutot les auteurs citent leurs sources, celles ci sont issues d'ouvrages ecrits par des musulmans!

Pour ce qui est de la "qualité" litteraire ou plutot de la qualité du style litérraire utilisé pour compile le coran, cette vision est différentes pour chacun d'entre nous, mais il n'en reste pas moins qu'en comparant dans la mesure du possible, les styles utilisées par les redaction de la Torah et de la bible a celui utilisé pour celle du coran, la différence est plus que visible.
L'argutie érronnée qui consiste a prétendre que le coran ne peut etre lu et surtout "compris" qu'en arabe est une des plus grande stupidité qu'il m'est été donné d'entendre, je pense que tu sais parfaitement pourquoi!Historiquement et ethnoligiquement c'est bien plus qu'une annérie, mais plutot de la mauvaise foi!

Si Martin Luther King etait antisemité, comme d'ailleur une trés grande partie de la mouvance emmencipatrice de ces années, il ne pronait pas lui l'indexation, la mise au ban voir l'éradictation des juifs, comme Hitler l'a fait et comme les nazislamistes l'ont ennoncés ( ou fait).

Tes copains musulmans auront toujours le choix,Quantat, jusqu'a un certain point seulement, au dela de celui ci , ils se feront bourreau ou deviendrons les toutes premières brebis!!!

L'Islam parle de tlérance, mais ne tolére rien, meme pas l'apostatise ni la libre pensée!
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 16:22

A PROPOS DE L’AFGHANISTAN…

L’exemple de l’Afghanistan illustre bien l’immobilisme socio-politique qui découle de l’osmose politico-religieuse imposée par la religion musulmane.

Bien que largement libérés des odieux talibans dont ils subissaient le joug, les Afghans se sont empressés de retourner à leurs « coutumes », autrement dit aux usages imposés par l’islam. Car il ne faut pas se leurrer, les timides « avancées démocratiques » cachent mal la volonté de maintenir la mainmise des « religieux » sur ce pays très en retard sur le plan de l’alphabétisation et du développement.

A ce propos, on lira l’article intitulé « Afghanistan : j’ai peur que l’histoire se répète » que Viviane Bourdon a rédigé pour le compte de l’hebdomadaire « Télépro » (février 2003). On y trouve notamment l’interview du vice-président de l’ association Afghanistan-Europe (44) qui admet le retour en force de l’obscurantisme islamique dans son pays. Un pays où le taux d’analphabètes est maximal (98 % des femmes) mais où la pratique religieuse est obligatoire (islamisation à 100%).

On peut ainsi apprendre que l’actuel gouvernement afghan n’est pas des plus compétents (à peine plus que celui des talibans) et que le président de la « Cour Suprême » afghane, le nommé Fazil Hadi Shinwari, est un homme qui s’y entend fort bien dans la lecture du coran mais qui n’a aucune formation politique, juridique ou administrative (au sens occidental que nous donnons à ces termes, s’entend). C’est cet individu qui vient de décréter que la nouvelle télévision afghane était « haram », autrement dit « pécheresse » (contraire aux « bonnes mœurs » islamiques). Car en Afghanistan, comme dans tous les pays islamiques, l’assassinat est admis par le coran mais pas la diffusion d'images montrant des femmes légèrement vêtues !

Pour les nouveaux dirigeants afghans - comme pour les anciens - les Occidentaux sont tout juste bon pour donner à manger à une population qu'ils sont incapables de nourrir. Mais ces Occidentaux ne doivent, en aucune façon, tenter de modifier les coutumes anachroniques et antidémocratiques qui sont la cause première du sous-développement de l’Afghanistan.

C’est là le genre de marché de dupes que nous devons refuser. Les pays musulmans – qui s’en tiennent strictement à la notion coranique de l’omma et refusent le principe de laïcité dans la vie publique – doivent assumer entièrement leurs responsabilités et cesser de pratiquer une politique qui consiste à solliciter l’aide occidentale tout en refusant de reconsidérer leur système. C’est éminemment regrettable pour les malheureuses populations qui subissent de tels systèmes mais la pratique nous enseigne qu’en aidant économiquement ces pays, nous ne faisons que renforcer le pouvoir des dirigeants. Sans parler des aides qui sont détournées au profit des chefs de bandes qui s’érigent en tyrans locaux.

La population afghane n’est pas victime du « mauvais sort », pas plus qu’elle n’est victime des Russes ou des Occidentaux qui ne sont qu'une parenthèse dans la longue histoire de ce pays. La population afghane est victime de l’islam et du coran !

Certains intellectuels originaires du monde islamique sont parfaitement conscients de ce qui vient d’être énoncés. Mais rares, très rares, sont ceux qui osent le dire. Car les musulmans, s’ils aiment jouer les machos et les fiers-à-bras, ne sont pas particulièrement courageux sur le plan intellectuel. Ils osent rarement braver les interdits religieux et le « qu’en-dira-t-on » communautaire. Soumis par habitude, ils se plient aux impératifs de la dictature politico-socio-religieuse qui est propre au monde musulman.

Dans un numéro du « Nouvel Observateur » (octobre 2001), Tariq Ramadan n’avait pas hésité à critiquer ouvertement l’islam, tout comme il l’avait fait dans son livre intitulé « L’islam en question ». Mais nous avons déjà dit que Tariq Ramadan ne doit pas être considéré comme un musulman, au sens strict du terme mais comme une sorte de contestataire issu du monde islamique. C’est un homme qui, de prime abord, semblerait vouloir faire preuve d’une certaine honnêteté intellectuelle [ Rectification : Tareq Ramadan est – en réalité – l’une des figures de proue du néofondamentalisme islamique. Son habileté à manier le double discours lui permet de se cacher derrière le masque d'un modéré tout en distillant subtilement un discours parfaitement fondamentaliste. Il ne faut pas, comme nous l'avions malheureusement fait ici, se baser sur des extraits de ses discours. ]
En octobre 2001, il déclarait notamment : « L’autocritique à laquelle j’appelle commence par une étude sur l’histoire. Car la violence n’est pas récente. Elle est présente très tôt avec le mouvement des kharidjites…Il nous faut ensuite nous pencher sur ce qui est une des grandes faiblesses dans le monde musulman : c’est l’absence de dialogue intracommunautaire. Il y a de nombreux courants mais on ne se parle pas. Je ne crois pas, contrairement à certains, qu’il y ait « des » islams. Nous avons une appartenance commune, définie par le rapport des textes que nous citons tous, le coran et la sunna, mais que nous lisons et interprétons différemment. Donc une multiplicité de tendances, de courants, liés à l’histoire, à l’intelligence des gens,…Je ne suis pas du genre à dire que le radicalisme naît uniquement dans les taudis… »


Dans le même article, Dariush Shayegan, ancien professeur d’études indiennes et de philosophie comparée de l’université de Téhéran, tenait des propos tout aussi accusateurs.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Shayeg10
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Dariush Shayegan, qui a publié un ouvrage intitulé « La lumière vient de l’Occident » (Ed. L’Aube), affirmait notamment que « …A la source, il y a l’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques…. ». C’est évident pour tous les analystes sérieux mais les musulmans l’admettent rarement. Tareq Ramadan abondait dans le même sens que Shayegan et définissait six grandes catégories de musulmans en fonction de la manière dont ils « lisaient » le coran, à savoir :

1°) La lecture selon le mode « traditionaliste », à la manière des « tablighi ». C’est une approche non politique, cultuelle et rituelle mais, quand se produit une fracture sociale dans son environnement communautaire, le traditionaliste peut devenir « réactif » sur le plan politique.

2°) La lecture « littéraliste » qui aboutit à revendiquer le retour à la présumée « pureté originelle ». Les adeptes de ce mode de lecture n’admettent pas que l’on puisse discuter le texte du coran, de quelque façon que ce soit. En apparence, il ne font pas de politique mais jamais on ne les entendra critiquer l’Arabie Saoudite et le wahhabisme car c’est par cette filière qu’ils reçoivent des subsides et des aides en tous genres. C’est aussi là-bas qu’ils vont se « former » et on leur dit : « En Occident, pas de politique, vous êtes dans le dar el-harb, l’espace de la guerre (46) ».

3°) La lecture « réformiste ». Pour les tenants de cette mouvance, ce qu’il s’agit de retrouver de la « première époque », ce n’est pas « la lettre » mais l’esprit et le dynamisme intellectuel avec lequel on interprétait le texte. C’est la lecture dite « du renouveau », autrement dit du renouveau de l’esprit en fonction du contexte.

4°) La lecture impliquant le radicalisme et l’extrémisme. C’est une lecture « littéraliste » mais politisée à l’extrême. Ici le but est affiché clairement : instaurer une dictature islamique soumise à une interprétation répressive de la charia. C’est ce que prône, par exemple, le « parti de la libération » (dont le siège est à Londres) qui a proclamé que : « Un jour, le drapeau de l’islam flottera sur le 10 Downing Street ». On retrouve cette tendance fasciste au seins de la LIM (Ligue Islamique Mondiale) et de ses nombreuses ramifications (dont la LAE). Pour ces dangereux fanatiques, la règle est simple : n’est pas musulman, « selon les normes », celui qui accepte que le pays dans lequel il vit ne respecte pas les règles de l’islam. Pour eux, l’Occident est « satanique » et constitue une expression de la « jâhiliya », de l’ « ignorance préislamique ». Pour Tariq Ramadan, ces fanatiques sont en posture de conflit et de conquête, leur objectif étant d’imposer le pouvoir islamique au niveau mondial. Ce discours est une incitation à la guerre sainte « intérieure » à mener contre les nations occidentales par les musulmans qui y sont installés. C’est une forme inadmissible de sédition qui devrait être réprimée avec un maximum de sévérité.

5°) La lecture dite « rationaliste » du coran dit : « Le texte est une référence, pas une prison ». Elle introduit la notion de « raison » dans la lecture du coran comme le firent jadis les grands philosophes arabo-musulmans (voir ce qui est dit à leur propos dans le chapitre 13). Elle n’a cependant jamais réussi à s’imposer puisqu’elle aboutit très vite à contester des passages entier du « livre inimitable » (si ce n’est sa totalité comme le fait si courageusement Taslima Nasreen).

6°) Le dernier mode de lecture s’inspire de la tradition soufie. C’est celle qui veut que le coran impose une analyse ésotérique et non exotérique. Il est considéré comme hérétique par la plupart des musulmans.




La classification analytique de Tariq Ramadan permet de situer les différents « courants » islamiques et leur importance. La plupart sont « piétistes » mais peuvent basculer du jour au lendemain dans la guerre sainte du fait d’évènements sociaux ou politiques et surtout du fait des manipulations qui s’opèrent à l’intérieur même des communautés musulmanes. Il suffit parfois qu’un individu s’érige en leader et se mette à clamer : « J’ai fais un rêve…le prophète m’a dit… etc… » pour que des jeunes désoeuvrés et toutes sortes de mécontents se mettent à le suivre dans ses élucubrations ou dans ses manœuvres de manipulation.

Concrètement, et comme le relevait Shayegan, les quatre premières « lectures » se ressemblent beaucoup et toutes résultent des échecs de l’islam, d’un islam qui s’est volontairement tenu à l’écart des grandes mutations historiques, d’un islam qui s’est condamné lui-même à l’anachronisme. Pour le philosophe iranien, « …au lieu de chercher ce qui n’allait pas à l’intérieur (de l’islam), on a cherché des boucs émissaires. Cela fait cent ans que le monde islamique se raconte les mêmes histoires, ressasse les mêmes thèmes. On n’avance pas. Pis, on régresse… Et voilà qu’à la fin du XXe siècle, on voit des barbus venir nous raconter des histoires et nous dire : Il faut lire le coran comme ça et pas autrement. Comme si avant eux il n’y avait rien… Dans ces quatre lectures dont vous parlez, Tariq Ramadan, ce que je vois, moi, c’est une résurgence des structures fortes du sacré. Qui sont aussi les structures fortes de la violence. Car le sacré est violent. Et cette violence existe dans le coran, que vous le vouliez ou non. Cette grande culture, qui s’est formée depuis 1400 ans, a essayé de sublimer cette violence qui était à l’origine de la religion pour en faire une culture d’amour : c’est ce qu’on trouve chez nos mystiques – finalement assez proches des mystiques chrétiens, d’une certaine façon. Lorsque vous faites sauter le vernis, vous revenez à un islam complètement utopique, qu’on appelle « islam de l’âge d’or » mais dont on sait qu’il n’a duré que trente ans et qu’il fut semé d’assassinats. L’islam n’est devenu une civilisation que plus tard, avec les Omeyyades et les Abbassides ! Les mouvements islamistes actuels, qui prétendent revenir aux sources, ne sont que des réactions, des rejets. Des pôles de ressentiment. C’est très dangereux de jouer avec la croyance des gens et d’en faire un instrument de combat. Dans le coran, on peut tout trouver. Il y a la violence, il y a la guerre sainte… ».

Tareq Ramadan reconnaît, pour sa part, que le prétendu « âge d’or de l’islam » n’est qu’une chimère. Il dit notamment : « …je suis critique à l’endroit de l’idéalisation que les musulmans font de leur histoire et même de l’idéalisation qu’il font de l’époque du prophète. « Ils étaient unis, c’était merveilleux, c’est l’âge d’or » : cela, il faut le déconstruire. Il faut dire : il y avait des divisions, des luttes, c’était difficile. Mais face à des gens qui sont dans cette posture-là, et souvent dans une attitude de rejet de l’Occident, je dois, si je veux être entendu, utiliser la même terminologie qu’eux, les mêmes références… ».




Finalement, il résulte de cet échange de vue Ramadan-Shayegan qu’il existe essentiellement deux formes de lecture du coran. Celle qui regroupe les quatre lectures impliquant une réelle soumission au texte pris dans son acceptation littérale et celle qui fait intervenir la raison ou une analyse ésotérique.




Dans le premier groupe, « réelle soumission au texte », on trouve les « traditionalistes-littéralistes » qui sont, soit politisés dès le départ, soit susceptibles de se politiser plus ou moins radicalement selon les circonstances. C’est là que se situe la toute grande majorité des musulmans, des hommes et des femmes qui acceptent de se soumettre sans discuter aux principes énoncés dans le coran. Ce sont les adeptes d’un islam despotique (dictature d’inspiration divine) et résolument antidémocratique, donc incompatible avec les principes fondamentaux du droit européen.

Le second groupe, « raison ou analyse ésotérique » est très minoritaire. Il ne représente même pas 5 % de l’ensemble des personnes issues du monde arabo-musulman. Il ne pèse rien dans la balance de l’opinion islamique.

Dans son dossier du 25 octobre 2001, le Nouvel Observateur publiait d’ailleurs l’avis émis par Nadia Yacine, une musulmane qui n’est autre que la fille du cheikh Yacine, leader du mouvement islamiste radical « Justice et Spiritualité » (Maroc) qui se prétend « modéré ». Elle dit notamment, à propos des attentats du 11 septembre : « …Lire le coran pour comprendre est, je pense, une mauvaise piste. Le coran est une réponse à une attente située dans l’absolu quand elle est spirituelle, mais soumise à des règles d’exégèse sophistiquées quand il s’agit de faits contingents. Pour comprendre vraiment, il faudrait plus qu’une lecture fiévreuse de versets souvent mal traduits, il faudrait une vocation, un sacerdoce. La seule issue à la crise structurelle actuelle qui touche le monde, en général, mais aussi le monde musulman, c’est que l’Occident laisse s’exprimer et se mouvoir librement les musulmans. Des équilibres constructifs et bénéfiques se dessineront alors très vite. La réélection de Khatami, en Iran, nous certifie que l’islam trouve vite la voie de la modération. En revanche, la volonté de puissance américaine ne connaît aucune modération et, tant qu’elle persiste dans ce sens, il se trouvera toujours des Brigades rouges ou vertes ou jaunes qui rêveront de la faire sauter, et le coran n’a rien à voir là-dedans. »

Ca, c’est « la voix de son maître », c’est la voix de la soumission, c’est la voix d’un islam qui se prétend modéré !

On en revient à la vieille tactique de la diabolisation des autres et aux vieux fantasmes de la victimisation. Cette tactique qui faisait dire à D. Shayegan : …Arrive un moment où il faut prendre du recul. Se demander : d’où viennent les blocages ? Pourquoi faisons-nous toujours les mêmes erreurs ? Et cesser de dire : c’est la faute des Américains, des Russes, des Anglais,… ». Mais voilà, les « traditionnalistes-littéralistes » sont incapables de se poser ces questions. Ils en sont incapables ou ils n’ont pas le courage de le faire !

Et ils essayent de faire croire que c’est l’Occident qui « opprime les pauvres musulmans », qui les empêche de s’exprimer et de se mouvoir librement !

C’est le monde à l’envers si l’on sait que les dits musulmans ont mille fois plus de possibilité d’expression et de mouvement dans les pays occidentaux que dans les pays régis par la loi islamique et qu’ils se comportent, dans ces pays occidentaux, comme jamais ils n’oseraient le faire en Arabie ou au Maghreb !

Quant à considérer l’Iran des ayatollahs comme un exemple d’islam qui « trouve vite la voie de la modération », c’est pour le moins surréaliste ! La révolution Iranienne a eu lieu en 1979, il y a plus de vint ans, et si Khatami est certes moins pervers que Khomeyni et quelques autres de son acabit, il est loin, très loin, d’être maître en son village. A peine est-il toléré par les chiites radicaux qui persistent à imposer la charia comme seule et unique forme de législation. Et s’il est vrai que la justice iranienne a condamné à mort (en octobre 2001) un triste individu qui avait assassiné 16 femmes « au nom de dieu » (voir chapitre sept), une partie non négligeable de la population - ainsi qu’une partie du clergé chiite – a manifesté sa sympathie envers ce « serial killer ». Pour pas mal de musulmans fanatiques, ce sadique est devenu une sorte de « chevalier de dieu » tandis que sa famille est fière d’ « honorer sa mémoire ». Est-ce cela un « islam en voie de modération » ?




Cette Nadia Yacine devrait avoir honte de ses propos et ne plus jamais mettre les pieds sur le sol européen. Son discours de valet servile démontre, en tous cas, que la notion d’ « islamisme modéré » n’est que pure foutaise et poudre aux yeux !

Les colons d’Amérique du Nord avaient jadis coutume de dire : « Un bon indien est un indien mort ». Nous n’irons pas jusqu’à extrapoler purement et simplement cette horrible boutade, d’autant que les Amérindiens étaient infiniment moins dangereux que les islamistes(47), mais nous dirons : « Un bon musulman, c’est un musulman qui a renié l’islam », c’est un musulman qui a compris qu’il a été berné par des religieux retords et par des dirigeants politiques qui ne peuvent se maintenir au pouvoir qu’en opprimant le peuple par coran interposé. Mais comme nous l’avons mentionné par ailleurs, un musulman qui accepte de reconsidérer honnêtement ses conceptions socio-religieuses sera immédiatement considéré comme un renégat par sa famille et sa communauté. Et sa vie sera menacée (voir les exemples de Taslima Nasreen, de Salman Rushdie, d'Isioma Daniel et de quelques autres victimes notoires de l’intolérance islamique). On ne doit donc pas s’attendre à ce que les musulmans renient massivement l’islam, même s’ils sont parfaitement conscients de la réalité des faits.

C'est pourquoi nous devons aussi dénoncer le discours fallacieux de ceux et de celles qui tentent de faire croire en la possibilité d’un « islam laïc, pacifique et respectueux des droits de l’homme ». Car un tel « islam »…ne serait plus l’islam ! L’islam sans l’oumma n’aurait plus aucun sens pour les musulmans puisque l’islam a précisément été inventé de toutes pièces pour donner une « conscience politique et religieuse » aux tribus arabes. Ceux et celles qui tentent de nous faire croire que l’on peut dissocier la religion musulmane de la politique sont des menteurs. Les preuves de ce mensonge grossiers sont d’ailleurs si nombreuses que l’on se demande comment il est encore possible de mentir de la sorte.

On trouvera évidemment les preuves « fondamentales » dans les prétendues « révélations » de Mahomet mais on les trouve également, bien plus près de nous, dans des livres et des revues qui émanent des milieux musulmans comme, par exemple, la revue « Arabies ». On pouvait notamment y lire, dans son numéro 3 de mars 1987, un article intitulé « OCI : le pouvoir de l’Oumma » avec, pour sous-titre : « 45 ans après l’abolition du califat, l’Organisation de la Conférence Islamique est née. Les pays membre y témoignent de leur solidarité politique et religieuse ». Et l’article commence par ces mots : « L’originalité des l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), c’est d’être une institution ayant à la fois un caractère politique et une dimension religieuse. Plus loin, on nous dit que : « …cette organisation est aussi religieuse puisque le lien qui unit ses membres n’est autre que leur foi en dieu, en la révélation coranique, et leur appartenance à la communauté musulmane. Dans les pays occidentaux, plus ou moins laïcisés, on a de la peine à concevoir – et parfois même à comprendre – ce double caractère d’une organisation internationale… » . Et encore : « …en cette fin du XXe siècle, l’Organisation de la Conférence Islamique constitue, de par sa dimension et son rôle sur la scène internationale, un cas assez exceptionnel, qui témoigne à la fois de la vitalité de l’islam et de sa spécificité dans le monde contemporain… ».

L’auteur de cet article « pro islamique » n’est pourtant pas un musulman mais un prêtre catholique, Michel Lelong. Un catholique qui s’est toujours comporté en parfait « collabo » et en chantre du fascisme islamique !

Ses articles ne sont toutefois pas sans intérêt car ce propagandiste occidental de l’islamisme a souvent dit bien haut ce que les arabo-musulmans tentaient de dissimuler. Il nous apprend notamment que c’est en août 1954 que le chef de la « bande à Saoud » (voir chapitre six) et le président égyptien Nasser élaborèrent un projet de pacte constitutif d’une organisation panislamique qui deviendra l’OCI. L’idée fut reprises dix ans plus tard lors d’une réunion qui se tint à Mogadiscio, sans trop de succès, et sera finalement relancée par Fayçal d’Arabie après l’incendie de la mosquée Al-Aqsa (Jérusalem).

C’est lors du 3e sommet des chefs d’Etat de l’OCI (Taef, Arabie Saoudite - janvier 1981) que fut élaboré la « Déclaration de La Mecque » où l’on peut notamment lire ce qui suit : « L’appartenance sincère des musulmans à l’islam et leur attachement indéfectible à ses principes et à ses valeurs – en tant que mode de vie – constituent pour eux un bouclier contre les dangers qui les entourent, un facteur de dignité et de prospérité, un instrument adéquat pour l’organisation de leur avenir et un garant de l’authenticité de l’Oumma, la préservant de l’emprise matérielle, la stimulant de manière à motiver ses dirigeants et à sensibiliser ses enfants, pour la libération des ses Lieux saints, la récupération de ses droits et de son rang, afin de contribuer, avec les autres nations du monde, à l’instauration de la paix et de la prospérité pour toute l’humanité ».

On se trouve ici en présence d’un exemple typique de « double langage », de « langue de bois » à la manière arabe. Le texte commence par faire l’apologie de l’islam (donc du coran) et de ses « principes » (la loi coranique) avant de parler de paix et de prospérité pour toute l’humanité. Or, compte tenu de la nature des « principes coraniques », il est évident que les arabo-musulmans n’ont jamais eu l’intention de vivre en paix avec les non musulmans. Car, si tel était réellement le cas, ils renieraient le coran et ses appels incessants à la « guerre sainte » contre les « Infidèles ». Et du coup, ils ne seraient plus musulmans !

D’ailleurs, si l’on continue la lecture de la fameuse « Déclaration de La Mecque », on retrouve le « ton coranique », celui des « donneurs de leçons » et des « redresseurs de torts » qui se croient investis d’une « mission divine » : imposer l’islam à la terre entière. Juges par vous-même : « …Nous relevons avec regret l’état actuel auquel l’humanité est réduite. En dépit de tous les signes de progrès matériel, et des acquis scientifiques et techniques, elle est restée caractérisée par un vide spirituel, le relâchement des croyances et des valeurs morales. Il en est résulté la généralisation d’injustice sociale, l’accentuation des crises économiques et l’instabilité politique (…) Nous considérons que notre Oumma dispose de ses propres moyens pour renforcer sa solidarité et promouvoir son progrès. Elle trouve dans le coran et la tradition du prophète des règles de vie parfaite qui la guident vers la justice, le bien et le salut ».

Le langage est clair. Cette déclaration est un appel à peine larvé à la relance du djihad, à la guerre contre l’Occident qui est ici dénoncé pour son « vide spirituel et le relâchement des croyances et des valeurs morales ». Et que dire de ce « monde musulman », grand donneur de leçons, qui parle de « généralisation de l’injustice sociale et d’instabilité politique », alors même que les pays islamisés n’ont jamais brillé par leurs aptitudes à instaurer une justice sociale digne de ce nom (les autocraties arabes étant parmi les plus inégalitaires au monde) pas plus que par leur stabilité politique, constamment menacée par des luttes intestines !

Quant au bla-bla relatif au coran et à la « la tradition du prophète » (sunna), nous savons à quoi nous en tenir !

Relevons encore que, par son appel de 1981, l’OCI apportait « son appui au peuple afghan dans sa lutte pour sa liberté et la préservation de ses valeurs islamiques ». C’était un appui sans réserve aux sinistres « talibans » et un nouvel appel à la « guerre sainte ». Et pourtant, les spécialistes du double langage qui avaient rédigé ce document inique concluront en exhortant « … tous les Etats et tous les peuples à instaurer dans le monde un climat de bonne volonté et de coopération propice à la paix et qui permette de mettre fin aux conflits et aux guerres, en réglant les différents par des voies pacifiques ». ! ! !

Notons, en passant, que l’auteur de l’article dont nous avons retenu les extraits qui viennent d’être commentés – et dont nous avons déjà dit qu’il se comportait en propagandiste de l’islam - a cru utile de citer les quelques versets du coran qui constituent des appels à la paix et à la concorde entre « croyants » mais en oubliant de rappeler que dans la bouche de Mahomet, et dans tout le coran, le terme « croyants » ne désigne que les seuls musulmans ! Les versets 9-10, tout comme le verset 11, de la sourate 49, ou le verset 98 de la sourate 3 ne concernent en rien la paix entre les religions et les peuples de confessions différentes.
Le fait d’avoir détourné ces versets de leur sens réel, prouve à quel point l'abbé Michel Lelong était intellectuellement malhonnête.

C’est ce genre d’individu qui contribue à fausser gravement l’image que certains Occidentaux peuvent avoir de la religion musulmane, notamment au sein des milieux chrétiens.


Tout le problème se trouve dans le blocage socioculturel et politique découlant de la nature profondément archaïque, conservatrice et antidémocratique de l’islam. Islam et démocratie sont des notions résolument incompatibles. Nous devons en être conscients une fois pour toutes et tirer, de ce constat, les leçons qui en découlent. Et l’une de ces leçons est claire et précise : l’islam ne peut pas et ne doit pas avoir voix au chapitre dans une Union Européenne qui a été fondée sur les principes de la démocratie et sur le respect des droits inaliénables des hommes, des femmes et des enfants (y compris le droit de ne croire en aucun dieu et de le dire haut et fort).
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 16:28

A PROPOS DE LA TURQUIE…

L’exemple de la Turquie illustre le réflexe rétrograde populaire qui découle de l'incitation à l'osmose politico-religieuse prônée par la religion musulmane.

Pour tous ceux et celles qui connaissent le monde arabo-musulman, l’attitude modérée et démocratique des ex-néo-islamistes turcs est une manœuvre grossière dictée par les impératifs politiques du moment. Recep Tayyip Erdogan, et ses complices, s’efforcent d’intégrer l’appareil étatique et d’y placer leurs pions en attendant « leur heure », celle de la grande offensive islamique contre l’Occident.

Comme tous les régimes fascistes, le nouveau pouvoir turc va, dans un premier temps, démontrer qu’il « lave plus blanc » que le précédent (le régime turc étant passablement corrompu). C’est une manœuvre populiste classique qui vise à attirer la sympathie des « petites gens ». Mais nous savons comment ces régimes évoluent par la suite : vers la dictature la plus implacable avec abolition des libertés fondamentales. C’est ce qui attend la Turquie si les « crypto islamistes » se maintiennent au pouvoir dans ce pays et c'est ce qui attend l'Europe si on laisse entrer la turquie et l'islam dans l'union européenne.

La Turquie avait pourtant été le seul grand pays musulman à s’être démarqué dans le sens d’une réelle modernisation. Les Turcs devaient ce mouvement d’émancipation à Mustapha « Kemal » (surnom signifiant « Parfait »), un brillant officier formé au sein de l’académie militaire de Constantinople. Son opposition au despotisme des sultans-califes l’avait amené à adhérer au mouvement « Jeune Turc » Union et Progrès (dirigé par le général Enver Pacha) qui renversa le calife Abdul Hamid II en 1909.

Le général Mustapha Kemal réunira une assemblée républicaine à Erzeroum et sera nommé président du nouvel état indépendant. Il forme alors un gouvernement révolutionnaire à Angora (qui devient Ankara). Il obtiendra de la France la rétrocession de le Cilicie et chassera les Grecs d’Asie mineure. Par le traité de Lausanne (23 août 1923), la république turque est instaurée officiellement.

Avec l’appui de son parti unique, le général Kemal transforme l’ancien empire ottoman en une nation moderne. Il rompt catégoriquement avec les traditions musulmanes et fait abolir le califat en 1924. Il se tourne vers l’Europe en faisant adopter le code civil suisse par son pays. En 1935, il fait promulguer une loi imposant le nom de famille (patronyme), se nommant lui-même « Ataturk » (père des Turcs). Le calendrier grégorien sera adopté ainsi que l’alphabet latin.

Ataturk émancipa les femmes turques en leur octroyant le droit de vote et ce, bien avant la France.

Il fut un « dictateur éclairé » et, par ailleurs, un « dictateur malgré lui ». A sa mort, en 1938, c’est le président du conseil – Ismet Inonu, son compagnon de lutte et son seul véritable ami – qui lui succède.

Ataturk avait montré l’exemple de ce que pouvait être une véritable tentative de modernisation et de laïcisation d’une société musulmane. Mais il n’a pas vécu assez longtemps pour mener son œuvre à terme. Mort à l’âge de 58 ans, il a laissé une œuvre politique inachevée que ses successeurs ne parviendront pas (ou ne voudront pas) à parachever. Petit à petit, le régime politique turc sera gangrené par la corruption et le travail de sape des autorités musulmanes. L’œuvre d’Ataturk est à présent sur le point de disparaître.

Cet exemple démontre par ailleurs qu’une société musulmane ne peut se débarrasser de ses tares ancestrales que par la volonté d’un régime « fort » capable de se maintenir longuement au pouvoir. Vouloir laïciser un régime musulman sans passer par une phase transitoire de dictature militaire relève de l’utopie. Les Américains commencent à s’en rendre compte dans les pays où ils prétendaient installer des systèmes « à l’Occidentale » (Afghanistan, ,Iraq,…) sans tenir compte de l’énorme inertie et de l’anachronisme qui est propre aux sociétés musulmanes, sociétés où la religion est beaucoup trop imbriquée dans les mécanismes socio-politiques.


Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Atatur10

L’un des portraits officiels du président Mustapha Kemal Ataturk, fondateur de la Turquie moderne (1880-1938). S’il avait vécu vingt années de plus, il aurait peut-être réussi à parachever son œuvre et à débarrasser définitivement son pays de l’influence délétère de l’islam.

D’une certaine manière, le despotisme islamique n’a fait que s’inscrire dans un contexte historique que les spécialistes désignent sous le nom de « despotisme oriental ». C’est le nom que l’on donne aux gouvernements autoritaires qui furent observés – et que l’on observe encore – dans les pays de l’ « Orient traditionnel », cette partie du monde qui va de l’Afrique du Nord jusqu’aux confins de la Chine.

Dans le despotisme oriental, l’Etat s’incarne dans un monarque ou dans un « chef » dont les pouvoirs sont justifiés par un support religieux. C’était le cas pour les Pharaons égyptiens, tout comme c’est encore le cas pour les roitelets du pétrole (entre autres exemples). Le monarque oriental est maître de la vie et des biens de ses sujets. Sauf en ce qui concerne la classe sacerdotale (celle des religieux), la notion de privilège est à peu près ignorée : tous les sujets sont soumis de façon à peu près égale à l’autorité du «chef suprême ». C’est le « service du prince » qui établit les distinctions sociales, non la naissance ou la richesse, et l’individu qui tient sa fortune et sa situation de la faveur du maître est toujours à la merci d’une disgrâce qui le renverra dans le néant (au propre ou au figuré).

Le fait que l’Etat se résume dans le « prince » a de grandes conséquences : la personnalité du despote en place est un élément majeur de l’évolution politique, laquelle se caractérise généralement par la succession de «grands règnes » séparés par des périodes d’instabilité. L’histoire de la Mésopotamie - des temps les plus lointains à nos jours – est une parfaite illustration de ce mécanisme politique. En Irak, le dernier « grand règne » fut celui de Saddam Hussein. L’Orient dit « traditionnel » est, par excellence, la terre des révolutions de palais, des querelles de clans et des crises dynastiques. La prochaine de ces crises devrait affecter l’Arabie Saoudite et les émirats arabes.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Kassem10 Le pouvoir royal irakien fut renversé en 1958, à l’issue d’une révolution sanglante. C’est alors le général Kassem qui s’installe à la tête de la nouvelle république.
Il sera assassiné lors d’un coup d’Etat militaire fomenté par le parti Baas, en 1963.
Malgré plusieurs tentatives de coups d’Etat, le parti de Saddam Hussein se maintiendra au pouvoir pendant 40 ans.

Le plus déroutant, pour un Occidental, c’est sans nul doute le fait que cette instabilité politique chronique est associée à un parfait immobilisme structurel. Les empires se font et se défont sans que la structure sociale en soit affectée. Cela est dû au fondement religieux qui empêche l’évolution des règles économiques et sociales. C’est particulièrement vrai dans les pays qui subissent une forte influence islamique.

Dans ces sociétés héréditairement figées, l’individu n’est qu’un rouage sans grande importance de la machine collective. Hérodote notait déjà, non sans étonnement, que : « Jamais un Perse ne prie pour lui mais pour toute la nation et pour le roi, il se regarde comme compris dans le vœu général ». Cette attitude de négation du « moi » se retrouve encore aujourd’hui chez les musulmans. Cette fusion de l’individu dans la collectivité – incarnée par un roi ou par une communauté religieuse – est caractéristique de la société orientale. Elle s’oppose radicalement à la vision « individualiste » des Occidentaux. Ce clivage remonte à l’antiquité. Chez les Grecs anciens, le « cordon ombilical de la communauté » avait déjà été rompu. Cette rupture fut transmise aux Romains puis au reste de l’Europe.

Le « despotisme oriental » est donc propre à certaines régions du monde. D’aucuns ont fait remarquer qu’il s’agissait d’une aire géographique où se pose en permanence le problème de l’eau. C’est ainsi que Wittfogel parle de « sociétés hydrauliques » où l’agriculture de subsistance, conditionnée par l’irrigation, suppose l’existence d’un régime autoritaire, organisateur et dirigiste. Pour Karl Marx, il s’agit de sociétés rurales à très faible niveau technique, vivant en vase clos et pour lesquelles la cellule de base est demeurée la communauté villageoise ou la « tribu ». Dans ces microcosmes sociaux, la division du travail n’existe guère qu’entre l’homme et la femme, ce qui empêche l’apparition de classes sociales telles qu’elles existent en Occident. On n’y rencontre guère que trois castes : celle des religieux, celle des hommes et, tout en bas, celle des femmes et des enfants.

Cette courte analyse permet de comprendre la relation qui existe entre les structures sociales traditionnelles – elles mêmes conditionnées par le contexte géographique – et certains systèmes socio-politiques. Dans un tel cadre, la religion constitue le ciment qui maintient l’édifice social debout, quels que soient les évènements.

Le Coran a été spécifiquement rédigé dans cette optique, comme l’avaient été auparavant les textes hébraïques qui avaient permis de rassembler des tribus disparates en une véritable « nation juive ». Sans le Coran, les tribus arabes – qui n’avaient de cesse de se faire la guerre – n’auraient jamais pu s’unir et partir à la conquête des territoires environnants puis du reste du monde. Le Coran est donc, bel et bien, un instrument de pouvoir.

Les notions de « pouvoir » et de « conquête » sont indissociables de l’islam. C’est une réalité qui est évidente pour tous les historiens sérieux. Par voie de conséquence, la notion de « despotisme » est également inhérente à la religion musulmane. Dans le cas de la Turquie, le « despotisme oriental » des sultans a fait place, pendant près d’un trois quart de siècle, au « despotisme éclairé » d’Ataturk et de ses disciples. Ce fut l’un des « grands règnes » de l’histoire ottomane et, selon la loi cyclique qui vient d’être évoquée, la Turquie devrait entrer à présent dans une période d’instabilité plus ou moins longue. C’est l’une des raisons qui s’oppose à son entrée dans l’Union européenne.









Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Shah_i10

C’est en 1921 que le général Riza s’installa au pouvoir à Téhéran après avoir renversé la dynastie qadjar qui régnait sur l’Iran depuis 1787. Riza prend alors le nom de Pahlavi et se proclame chah (empereur) en 1925. S’inspirant des réformes d’Ataturk, il travaille à faire sortir l’Iran de son anachronisme. Pour en faire un Etat moderne, il le dote d’une administration régulière. L’enseignement est laïcisé et les communications améliorées par une politique de grands travaux publics. S’étant rapproché de l’axe « Allemagne-Italie-Japon », il doit abdiquer en 1941 à la suite d’une intervention anglo-soviétique.

Son fils, Muhammad Riza Pahlavi, lui succède et obtient, en 1942, que soient garanties l’intégrité et la souveraineté iraniennes. Après la guerre, il devra lutter contre la sécession des Azéris (favorisée par l’URSS) et contre la subversion communiste interne du parti Tudeh.

A partir de 1953, après avoir mis fin aux tentatives de nationalisation des pétroles iraniens du premier ministre Mossadegh, le chah s’engage de plus en plus ouvertement aux côtés des Etats-Unis. En 1959, l’Iran se lie aux USA par un pacte de défense mutuelle. Mais l’Iran avance peu sur le plan du développement et les religieux chiites profitent du mécontentement populaire pour fomenter une « révolution islamique ». La France gaulienne, peu favorable aux Etats-Unis, donnera asile à l’ayatollah Khomeyni et favorisera ainsi le renversement du régime en place et l’ instauration d’un fascisme islamique.

Les Occidentaux, qui n’entendent pas grand chose aux réalités du monde arabo-musulman, sont en grande partie responsables de l’instabilité qui règne au Proche-Orient et de la montée en puissance de l’intégrisme musulman. Après la bourde française en Iran, les Anglo-américains viennent d’aggraver encore la situation par leur intervention hasardeuse en Iraq.

Le comble, c’est que, ni l’Iran des Pahlavi, ni l’Iraq de Saddam Hussein, ne constituaient une menace pour l’Occident. Bien au contraire, ces régimes autoritaires offraient des garanties de stabilité à défaut d’être des exemples de démocratie. La véritable menace, dans cette région du monde, vient de l’Arabie Saoudite et des émirats sous influence wahhabite.
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 16:32

Islam démocratique :
l'eau déshydratée ?

L’islam, étant donné sa nature, est-elle une religion résolument et définitivement compatible avec la notion de démocratie ?
Pour le savoir, cherchons plutôt la réponse à la question suivante : depuis la mort de Mahomet en 632, a-t-il existé une nation régie par l’islam et qui se soit dotée d’un système politique authentiquement démocratique ?
La réponse à cette question est, hélas : non. Ce qui implique une réponse identiquement négative à la première question : non, l'islam n'est pas compatible avec la notion de démocratie, l'islam démocratique n'est pas l'islam, c'est une notion abstraite qui ne peut correspondre à AUCUNE réalité, tout comme l'eau déshydratée n'est pas de l'eau et ne correspond qu'a... du rien, de l'inexistant. On pourra objecter que le catholicisme n'est pas non plus une démocratie. En effet, c'est une dictature puisque les catholiques n'élisent ni les prêtres, ni les cardinaux, et encore moins le pape, mais c'est une dictature SANS POUVOIR DIRECT, ni politique ni juridique, une « dictature inoffensive », qui n'a aucune force de loi.
Tout au contraire, comme nous le verrons au chapitre suivant, les régimes spécifiquement islamiques sont TOUS des dictatures, au sens strict du terme, qui font des lois et les appliquent par la violence.

Quelques pays d’Afrique du Nord ont bien tenté d’associer l’islam à une certaine forme de socialisme « non marxiste » (ou « socialisme arabe ») mais la plupart de ces tentatives ont été vouées à l’échec du fait de l’aversion que les autorités musulmanes affichent vis-à-vis des principes démocratiques. Et selon une « coutume » typiquement musulmane, les dirigeants politiques qui ont tenté de « socialiser » l’islam ont été assassinés ou ont été l’objet de tentatives d’assassinat. Ce fut le cas en Egypte, pour Nasser et ses successeurs (dont Anouar el-Sadate). Ce fut également le cas dans de nombreux autres pays islamisés (en Afrique et en Asie).

Les chefs religieux musulmans, bornés et fanatiques, sont incapables de se soumettre à la loi des urnes et aux décisions prises par des instances démocratiques. Ils ne connaissent que la loi du couteau et de la bombe !




Actuellement, les seuls nations « islamisantes » qui parviennent encore à échapper plus ou moins à la dictature des « religieux » sont la Libye du colonel Kadhafi et la Tunisie du général Ben Ali. Cependant, pour que la paix puisse y régner, il a été nécessaire d’y instaurer un régime « fort » et, de ce fait, non démocratique. On constate donc que l’islam s’oppose toujours à la démocratie, que les religieux soient ou ne soient pas au pouvoir. S’ils sont au pouvoir (ou s’ils tirent les ficelles du pouvoir, comme en Arabie Saoudite), ils instaurent une dictature religieuse. S’ils ne sont pas au pouvoir, ils pèsent – d’une manière ou d’une autre – sur l’exercice du pouvoir.

L’exemple de la Tunisie est édifiant car cet ancien protectorat français a toujours tenté de se comporter en nation démocratique et ce, malgré les pressions exercées par les autorités musulmanes. Lorsqu’il a accédé démocratiquement au pouvoir, le 2 octobre 1987, le général Zine el-Abidine Ben Ali était sans nul doute animé des meilleures intentions. Mais il savait aussi qu’il allait devoir maintenir un équilibre difficile dans son tout petit pays coincé entre la poudrière algérienne et le régime militaire libyen. Après la « période Bourguiba », il allait devoir sécuriser un pays vivant essentiellement du tourisme et qui ne pouvait pas se permettre, sous peine de graves déboires économiques, de se laisser contaminer par la peste islamique, déjà bien présente en Algérie.

On sait que le général Ben Ali, qui avait d’abord été nommé premier ministre, avait pris la décision de destituer « en douceur » le vieux leader Habib Bourguiba. En vertu de l’article 57 de la constitution tunisienne, et sur avis de sept médecins (nommés par le Procureur général de la république), l’état d’« empêchement absolu » avait été constaté chez ce vieux chef d’Etat dont la santé mentale était devenue défaillante.

Et dès 1987, le régime tunisien s’était courageusement engagé dans une épreuve de force contre les islamistes qui rêvaient de mettre le pays à feu et à sang. A ce jour, le « système Ben Ali » a parfaitement fonctionné et la petite Tunisie demeure l’un des très rares pays musulmans que l’on puisse encore visiter sans craindre pour sa vie (mis à part l’unique attentat meurtrier de Djerba).

Bien évidemment, l’instauration d’une « régime fort » ne va pas sans dérives et sans abus. Mais dans le cas de la Tunisie, ces inconvénients sont bien peu de choses à côté de ce qui se passerait dans ce pays si les intégristes musulmans parvenaient à infiltrer le pouvoir. C’est ce que les « droit-de-l’hommistes » ne peuvent ou ne veulent pas comprendre. Ils ne veulent pas admettre que la démocratie « à l’européenne » n’est pas concevable dans un pays où la religion musulmane est prépondérante et persistent à brandir des « droits de l’homme » que nous avons déjà bien du mal à faire respecter dans les pays du bloc occidental !

Le général Ben Ali n’a rien d’un ogre. C’est un homme volontiers jovial qui ne renie ni sa culture maghrébine ni sa volonté de maintenir une réelle ouverture vers l’Occident. A sa décharge, il faut aussi observer que la Tunisie n’était déjà pas strictement « démocratique » à l’époque où Bourguiba en était le président. Ben Ali a hérité d’une situation plus que délicate qu’il gère plutôt bien. Pour la Tunisie - compte tenu de la situation que l’on connaît et qui est imputable aux musulmans « réformistes » - Zine el-Abidine Ben Ali est un bon chef d’Etat. C’est en tous cas très certainement le moins mauvais de tous ceux qui dirigent une nation islamisée.

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Sur cette carte du Maghreb, on peut juger de la situation inconfortable qui est celle de la Tunisie, petit pays sans grandes ressources qui jouxte la poudrière algérienne. Fort heureusement, la situation est stable en Libye grâce au régime « fort » du colonel Kadhafi. Au Maroc, la situation se dégrade lentement mais sûrement par le fait de la pression intégriste. Idem en Egypte. Le bloc Libye-Tunisie empêche, depuis plus de vingt ans, que la contamination intégriste se propage à l’ensemble de l’Afrique du Nord. Mais, fort curieusement, les pays occidentaux (USA, Grande Bretagne, France,…) n’ont pas cessé de manœuvrer en vue de déstabiliser les régimes libyens et tunisiens. Vous avez dit bizarre ?

Au sud du Maghreb, les pays de la zone saharienne sont très largement islamisés et fortement contaminés par l’islam « pur et dur ».




Dans le cas des anciennes possessions françaises d’Afrique du Nord (Algérie et protectorats du Maroc et de Tunisie), on ne peut que déplorer l’influence nocive que les milieux politiques français ont pu exercer (et exercent encore) dans ces pays. Elle résulte essentiellement d’une méconnaissance profonde de la réalité islamique. Comme tous les Occidentaux, les Français qui méconnaissent l’islam ont tendance à considérer les choses « à l’européenne » et non « à l’orientale ». D’où les graves erreurs politiques qui ont été commises jadis et que d’aucuns persistent à commettre actuellement. Au risque de nous répéter, nous réaffirmons haut et fort que la démocratie « à l’occidentale » sera inapplicable dans les pays islamisés aussi longtemps que le coran demeurera la base de l’enseignement et le fondement de la société.

L’enseignement coranique, insistons bien sur ce point, relève du lavage de cerveau et du bourrage de crâne. Ceux et celles qui ont été soumis à cet enseignement dès leur plus jeune âge deviennent incapables de juger par eux-mêmes, de se remettre en cause et de remettre en cause le système qui leur est imposé. Ils sont à la fois inaptes à la démocratie et prédisposés au fanatisme.

Un jour, un Tunisien résidant en France se plaignait du fait que, selon lui, la moitié des Tunisiens (de Tunisie) surveillait l’autre moitié. Mais il oubliait de dire que c’est ce qui se passe dans TOUTES les communautés musulmanes !

Les communautés musulmanes régies par l’oumma sont ainsi faites que chacun y surveille les faits et gestes des autres. La vie privée, au sens strict du terme, n’existe pas chez les musulmans car la « communauté des croyants» s’arroge le droit de juger le comportement de ceux et de celles qui en font partie ou qui sont supposés devoir en faire partie.

Ce qui fait la différence entre la Tunisie et d’autres pays islamisés, c’est qu’en Tunisie on va « cafarder » auprès de la police tandis qu’ailleurs on va « cafarder » chez les imams, chez les ayatollahs ou chez les talibans. En Tunisie, ce système de délation peut envoyer un homme (ou une femme) en prison mais ailleurs il est à l’origine de meurtres perpétrés au nom de la charia. A votre avis, quel est le moins mauvais des deux systèmes ? Car c'est bien en terme de "moins mauvais" qu'il faut raisonner, et non en terme de "meilleur" comme le font les occidentaux, chrétiens naïfs ou droits-de-l'hommistes utopistes, qui n'ont jamais ouvert un coran de leur vie.




Le régime libyen est finalement assez proche de celui qui a été instauré en Tunisie et ce, même si la personnalité du colonel Kadhafi est très différente de celle du général Ben Ali. Dans les deux cas, il s’agit d’un « socialisme à la mode islamique », d’un socialisme « non marxiste » qui n’a que peu de ressemblances avec les formes européennes de socialisme, du moins dans la forme extérieure. Car sur le fond, le principe « socio-économique » n’est pas très éloigné de ce qu’il pouvait être dans les pays de l’ancien bloc communiste. Le socialisme arabe a pour but de contrôler l’économie selon un mode « dirigiste » (capitalisme non libéral), de donner du travail au plus grand nombre, de résorber le paupérisme, de promouvoir une éducation indépendante et accessible à tous (et à toutes) mais aussi, bien évidemment, d’endiguer l’obscurantisme islamique. Le socialisme arabe est donc une véritable forme de socialisme mais adaptée au contexte dans lequel il est obligé d’évoluer.

Notons que les Etats-Unis, pays dont les dirigeants sont allergiques à toutes les formes de socialisme, ont toujours tenté de faire échec au socialisme arabe. Ils ont financé de nombreuses actions terroristes visant les dirigeants des Etats musulmans laïques et surtout de ceux qui avaient eu le courage de nationaliser des secteurs économiques autrefois contrôlés par le capitalisme occidental (comme le pétrole libyen). Les dirigeants américains persistent dans cette politique inconséquentes qui a contribué à affaiblir les régimes les plus stables (et les moins ignobles) au profit des régimes typiquement islamiques. On sait ce qu’il advient de leur intervention injustifiée (et injustifiable) en Iraq et de leur volonté de faire tomber le régime laïque de Syrie(de même inspiration que celui qui régnait en Iraq). Américains et Britanniques ont ouvert toute grande la boîte de Pandore. Ils ont libéré les démons qui s’y trouvaient enfermés et, à présent qu’ils sont se sont enlisés dans le bourbier mésopotamien, ils voudraient que le reste du monde vole à leur secours !




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L’Afrique sahélienne, située juste au Sud du Maghreb, a subi très tôt les effets de la contamination musulmane. L’islam y a été importé par les esclavagistes musulmans et imposé aux populations autochtones selon les lois coraniques qui autorisent l’élimination physique des « idolâtres » et des « mécréants » qui refusent de se convertir. C’est à partir de cette région d’Afrique que l’islamisation s’est poursuivie peu à peu vers les pays d’Afrique noire. Le faible taux d’alphabétisation et la pauvreté des populations africaines facilite la pénétration d’une religion musulmane qui se présente comme « libératrice » et s’impose par une démagogie grossière. La méthode est la même dans d’autres parties du monde, notamment en Asie.




Il est à espérer que les pays de l’Union européenne refuseront de s’associer, de quelque façon que ce soit, aux actions de guerre menées par las anglo-américains au Moyen-Orient. Que Bush et Blair paient la facture. Nous, nous n’avons rien à voir dans ce merdier (voir ce qui est dit par ailleurs à ce propos) !

Nous devons aussi nous garder de nous poser en « donneurs de leçons » vis-à-vis de régimes politiques qui, sans être parfaits (les nôtres ne le sont pas non plus, loin s’en faut), demeurent des remparts contre la propagation du fascisme islamique. Nous devrions, au contraire, les assurer de notre appui et les aider au mieux dans leur difficile mission. C’est le cas pour la Tunisie du général Ben Ali mais c’est aussi le cas pour la Russie qui s’efforce d’endiguer la pénétration islamique qui se développe depuis sa base de Tchétchénie.

Balayons devant notre porte avant de prétendre faire le ménage chez nos voisins et partout dans le monde. C’est aussi et surtout ce que devraient faire les Anglo-américains : reconsidérer le fondement de leur politique étrangère et cesser de pratiquer une politique purement opportuniste et mercantile qui ne considère que les profits à très court terme en négligeant les considérations humaines et les constantes historiques et géopolitiques.
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 16:43

La Belgique :
premier euro-vaccin anti-islamique ?
ou première « terre d’islam » d’Europe occidentale ?

En Belgique, lors d'élections législatives en 2003 puis européennes en juin 2004, l’extrême droite a continué sa percée dans des régions qui furent le berceau de la démocratie européenne. C’est ainsi que le FN a réussi a faire élire un député à Charleroi, région sinistrée sur le plan industriel et social où les arabo-musulmans s’imposent un peu plus chaque jour avec la complicité d’un parti socialiste corrompu jusqu’à la moelle. Aujourd’hui, dans les rues commerçantes du centre-ville, les « muslims » tiennent le haut du pavé et font comprendre aux « autochtones » qu’ils ne sont plus les bienvenus dans ce qu’ils considèrent à présent comme leur « territoire ». Même le salon de thé Van Hove de la rue Neuve, jadis fréquenté par une clientèle BCBG, est devenu un repaire de « muslims » qui y squattent les tables à longueur de journée.

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Dessin extrait d'un tract pour un parti d'extrème droite Belge qui, à défaut de proposer les bonnes solutions, sait poser les bonnes questions... sur lesquelles les autres partis pratiquent la politique de l'autruche en laissant pourrir la situation, quand ils ne pratiquent pas déjà la collaboration.

Tel est le résultat de la politique purement démagogique menée, depuis plus de 25 ans, par une bande de voyous en cols blancs, par des individus qui se prétendent « socialistes » mais qui ne sont que des opportunistes de bas étage et des prévaricateurs professionnels.




Une telle politique, à Charleroi comme ailleurs, fait l’affaire des maffieux en tous genres et notamment des maffieux musulmans. Les mosquées et les « centres islamiques » fleurissent dans les communes défavorisées. On y prêche la haine et l’on y organise des réseaux terroristes visant à déstabiliser les fragiles démocraties européennes (comme l'a montré le procès des réseaux islamistes de Bruxelles dont la « vedette » fut l’ancien footballeur tunisien Nizar Trabelsi ).

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Si Nizar Trabelsi (à gauche) a une tête à faire peur, Tarek Maaroufi (à droite) pourrait, à priori, apparaître comme « inoffensif ». Ces deux Tunisiens implantés en Belgique étaient pourtant parmi les « têtes pensantes » du réseau al-Qaîda. Ils ont aussi été parmi les organisateurs de l’assassinat du commandant Massoud. C’est Maaroufi qui a recruté et envoyé en Afghanistan deux autres Tunisiens qui ont participé à l’assassinant du leader de la lutte contre les talibans. Maaroufi était aussi un spécialiste de la fabrication de faux documents et il avait déjà été condamné en 1995 (trois ans de prison avec sursis) pour sa participation dans un trafic d’armes au profit des islamistes algériens.
Pour sa part, Trabelsi est impliqué dans des projets d’attentats terroristes contre des bases de l’OTAN où sont entreposés des ogives nucléaires (notamment la base de Kleine Brogel en Belgique). Mais il est également accusé de fabrication de faux documents et de recrutement de mercenaires musulmans pour l’Afghanistan.
Ces deux crapules ne méritent qu’une seule chose : la détention (jusqu'a éradication de l'islam). Maaroufi – qui a acquis la nationalité belge – devrait, en outre, en être déchu. Il n’est pas admissible qu’un tel individu puisse continuer à être présenté comme « belge » ou comme citoyen européen !


On laisse faire dans les écoles, on laisse faire dans les mosquées, on laisse faire dans les cités. Trop occupés à se remplir les poches et à se battre pour des strapontins, les politiciens « de carrière » laissent pourrir la situation et persistent à flatter la communauté arabo-musulmane dans la perspective d’une modification des lois électorales qui accorderait le droit de vote à tous les ressortissants étrangers. C’est un calcul strictement opportuniste dont nous savons qu’il est stupide et extrêmement dangereux.

Stupide, il l’est par le fait que, si jamais le droit de vote était accordé aux arabo-musulmans, ceux-ci voteraient pour LEURS candidats. Ils n’hésiteraient même pas à présenter des listes entièrement contrôlées par les milieux islamistes (comme cela a été proposé par la Ligue Arabe Européenne et comme cela semble déjà se manifester à Bruxelles).
Les « partis traditionnels » seraient donc, in fine, les « dindons de la farce » et, par delà, le peuple lui-même.

Nous en tenons pour preuve les articles qui ont été publiés par la presse turque à l’occasion des élections législatives belges du 18 mai. Ils mettaient en évidence la présence de nombreux Turcs sur les listes (Turcs ayant acquis la nationalité belge) et incitaient leurs lecteurs a voter pour ces candidats, véritables « pions » disséminés sur l’échiquier politique belge. Mais, bien entendu, il est rare (très très rare) qu’un citoyen belge ait l’occasion (et la possibilité) de lire la presse turque ou arabe !

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Dangereux, l'opportunisme des politiciens l’est aussi puisque nous savons que les musulmans - fourbes tout comme celui qui est pour eux le « beau modèle » : Mahomet - ne cessent de pousser leurs pions en profitant des faiblesses et des carences de nos systèmes dits « démocratiques ». Ils se font allouer des locaux gratuits pour leurs mosquées et leurs « écoles » coraniques (principaux foyers de contagion islamique) et ils obtiennent même que des bibliothèques communales (comme celle de Charleroi) disposent de sections en langues turques et arabes. Des sections où le coran sera en bonne place, parmi d’autres ouvrages faisant l’apologie de l’islam et de ses principes dangereusement antidémocratiques. Et tout cela avec l’argent des contribuables belges (la plupart des ressortissants arabo-musulmans étant non imposables) !

Il s’agit là d’un détournement de fonds publics caractérisé car les Turcs (pas plus que les collectivités parlant l’Arabe) n’ont pas à bénéficier d’avantages culturels de ce type, d’autant qu’ils savent parfaitement se payer des mosquées et des « écoles » coraniques. Ils peuvent donc, de la même façon, se payer des bibliothèques en langue turque qui ne soient pas à la charge d’une collectivité qui ne lit pas le Turc et qui ne s’intéresse en aucune manière à la littérature ottomane ou islamique. Il est en outre scandaleux que la section turque de la bibliothèque communale de Charleroi ait été installée dans une section dédiée à Marguerite Yourcenar car il est peu vraisemblable que Marguerite de Crayencour (dite Yourcenar) ait approuvé le fait qu’une bibliothèque portant son nom puisse servir de centre de propagande pour les thèses islamiques que propage la communauté turque de Belgique.

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Ne nous voilons pas la face (laissons ça aux musulmanes !), Nous sommes bel et bien confrontés à une invasion islamique de l’Europe, une invasion « en douceur » (comme, en fait, l'immense majorité des invasions historiques) mais bien réelle qui se fait avec la complicité active de ceux- là mêmes qui sont l’objet de l’invasion ! Nous allons jusqu’à payer les envahisseurs par le biais des allocations sociales que nous leurs allouons généreusement. C’est comme si les Indiens d’Amérique du Nord avaient accordé des RMI, des Minimex ou des allocations familiales aux colons européens venus les dépouiller de leurs terres et les assassiner ! Cette comparaison n’a rien d’excessive. Elle illustre bien la réalité des faits. Car c’est souvent avec l’argent des « aides sociales et culturelles » que les nouveaux envahisseurs parviennent à s’organiser au nez et à la barbe des « autorités ». ce n’est que dans un second temps, lorsqu’ils sont déjà organisés et implantés, que des aides « extérieures » (notamment celles qui émanent des mouvements islamistes saoudiens) leurs sont attribuées.

Ce n’est qu’en fermant définitivement le robinet des « aides » en tous genres que nous commencerons à endiguer la nouvelle invasion de l’Europe par les arabo-musulmans. C’est une mesure facile à adopter mais qui, bien entendu, exige un minimum de courage politique, un courage que n’ont pas les voyous qui continuent à exercer une sorte de « dictature politique » (larvée mais bien réelle) sur certaines régions de l’Union européenne (comme Bruxelles et la Wallonie).

Le cas de la Belgique - pays politiquement malade et en voie de décomposition – est emblématique de ce qu’est la nouvelle conquête arabo-musulmane. Les islamistes portent des coups là où l’adversaire est le plus faible, tout comme ils l'ont fait en s'attaquant à Byzance et aux autres états frontaliers de l'arabie au temps de Mahomet, états qui eux aussi étaient en voie de décomposition. Les Byzantins discouraient sur « le sexe des anges » quand les musulmans les ont envahis. Les Belges eux, discourent sur « l'islam modéré ». En Europe, la Belgique est indéniablement le « maillon faible » du système, exactement comme l'était Byzance pour le moyen-orient. Les islamistes ont bien compris que ce pays était une position idéale pour développer leurs réseaux d’influence et leurs organisations criminelles. Le pouvoir politique – dont nous avons déjà dit qu’il était gravement corrompu – est totalement inopérant face aux réseaux musulmans tandis que Bruxelles occupe une place stratégique sur l’échiquier européen et mondial.




Comprendre ce qui se trame en Belgique, c’est comprendre les axes majeurs de la stratégie arabo-musulmane. C’est comprendre comment ils comptent s’y prendre pour conquérir l’Europe, sans guerroyer ouvertement, avant que n’arrive l’an 2050.

Car tel est leur plan, leur objectif . Se rendre maîtres du territoire européen par une infiltration insidieuse et prendre le pouvoir « légalement » en infiltrant peu à peu les institutions. C’est ce que firent Adolf Hitler et ses « nazis » entre 1920 et 1933 !

Il est donc de notre devoir de combattre les arabo-musulmans (et leurs complices) comme nos pères et nos grands-pères combattirent le fascisme, le nazisme, le pétainisme, le rexisme, le franquisme et le stalinisme. C’est un devoir que nous devons à leur mémoire mais c’est aussi un devoir que nous avons vis-à-vis des générations futures.

Nous l’avons dit et nous ne cesserons de le redire : nous sommes des démocrates et des pacifistes. Mais nous ne voulons pas d’une « Europe pluriculturelle » où les musulmans viendraient nous imposer leurs prétendues « traditions » et leurs principes de vie dangereusement rétrogrades. Nous voulons une Europe laïque – authentiquement laïque -, démocratique – authentiquement démocratique -, une Europe ouverte au progrès et aux lumières de la science. L’islam n’a pas sa place dans une telle Europe et si les musulmans ne veulent pas le comprendre et l’admettre de plein gré, il faudra bien que nous leur fassions comprendre – par la force s’il le faut – qu’ils doivent se plier à « nos » principes ou … retourner appliquer leurs principes coraniques dans leurs déserts !

Il nous faut dénoncer, haut et fort, la stratégie du « cheval de Troie » qui est mise en œuvre par les musulmans au cœur même de l’ Europe occidentale. La Grande-Bretagne a fini par reconsidérer ses vieux principes de « liberté de parole » tandis que la France commence à réagir après près de vingt années de « laisser faire » (imputable à une gauche dite « plurielle » mais aux conceptions très « singulières » !).

La Belgique - qui se prétend « pays européen par excellence » - est en train de se décomposer pour laisser le champ libre à tout ce que la planète peut compter de maffieux et de voyous. De Charleroi à Anvers en passant par Bruxelles, on se trouve confronté aux mêmes problèmes, aux même drames, à la même détresse d’une population qui n’ose plus sortir dans la rue. Un illustre humoriste belge inconnu a produit, il a y déjà plusieurs années, un disque 45 tours dont l'une des faces comportait une chanson résumant bien la situation : la police est débordée !


Tel est le résultat, navrant s’il en est, du « pluriculturalisme à la belge ». C’ est le pire exemple que l’on puisse citer, c’est l’exemple à ne suivre sous aucun prétexte !

Le cheval de Troie des musulmans, nous devons le détruire une fois pour toutes puisque nous ne pouvons pas le reconduire à la frontière. Nous devons le détruire partout où il se trouve, partout où il s’est introduit, partout où il se cache. C’est la priorité des priorités car si nous ne réussissons pas à mettre un terme à cette manœuvre sournoise, ce sont nos enfants et nos petits-enfants qui auront à supporter les effets désastreux de notre défaite. Et Charles Martel n’en finira plus de se retourner dans sa tombe !

Le cheval de Troie des islamistes, nous devons le réduire en bois d’allumettes avant de le réduire en cendres, quitte à réduire identiquement en cendres ceux qui se sont cachés dans ses flancs ainsi que ceux et celles qui, par pur opportunisme, par carriérisme et par intérêt personnel, ont laissé faire impunément depuis plusieurs décennies. Le temps n’est plus aux palabres et aux mansuétudes. Le temps est à l’action et aux décisions courageuses. Le socialisme, le vrai, doit retrouver sa vitalité et sa cohésion dans le combat que les européens vont devoir mener contre les forces des ténèbres mahométanes. C’est le même combat que celui que nos grands pères menèrent contre l’obscurantisme clérical et nos pères et mères contre la barbarie nazie. C’est le combat éternel pour la liberté !

Le conflit qui se dessine entre le monde dit « occidental » et le monde islamique ne peut plus guère être évité. Il est beaucoup trop tard pour adopter les mesures « préventives » qui auraient dû être prises depuis fort longtemps par nos dirigeants politiques. Nous sommes donc contraints de n’envisager que des mesures « correctives », voire carrément des mesures de guerre. Car nous sommes d’ores et déjà en guerre.

Cette guerre nous ne l’avons pas voulue. Elle nous est imposée par les musulmans qui persistent, en vertu de la charia et du djihad (donc du coran), à vouloir imposer leur vision archaïque et antidémocratique du monde à la partie du monde non islamique (celle qu’ils nomment sans ambiguïté le « pays de la guerre » ou «där al-Harb »). C’est une guerre malsaine, une guerre qui n’ose pas dire son nom mais c’est une guerre qui sera sans merci et qui, comme le disait le juge Bruguière, risque de durer plusieurs décennies. Si nous la perdons, l’Europe deviendra d’abord une sorte d’ « annexe » du monde arabo-musulman avant d’y être incorporée purement et simplement. Car, contrairement aux Etats-Unis, aucune barrière naturelle ne nous protège de l’invasion.

Ce conflit résulte, en fait, de la profonde incompréhension qui existe entre les deux cultures qui régissent la majeure partie du monde depuis plus d’un millénaire : la culture occidentale et la culture orientale. Elles sont radicalement opposées et totalement incompatibles. Elles ne peuvent cohabiter sur un même territoire, hormis temporairement avant que n'éclate le conflit (comme ce fut le cas en Bosnie).

Cette incompréhension découle, non seulement de la trop grande différence de mentalité et de culture mais aussi du fait que les occidentaux, comme les musulmans, se prennent pour le nombril du monde, pour les seuls détenteurs de la « vérité suprême ». Sur ce plan-là, notre structure d’enseignement est à peine meilleure que celle des musulmans. Nous n’enseignons que ce qui nous concerne et nous ignorons superbement le reste. D’où notre totale méconnaissance du monde arabo-musulman. Le présent site Internet a d’ailleurs été conçu de manière à remédier, tant soit peu, à cette grave lacune. Il a pour but de fournir aux occidentaux les principales « clefs » qui devraient leur permettre d’appréhender l’islam, l’islamisme et la culture arabo-musulmane, domaines totalement hermétiques pour le commun des Européens.

Mais il ne s’agit pas seulement de connaître des clefs de décodage. Il faut encore que nous reconsidérions rapidement quelques-uns de nos concepts, notamment ceux qui nous amènent à relativiser, voire carrément ignorer, tout ce qui n’est pas « occidental ».

A titre d’exemple, nous citerons nos cartes de géographie, celles qui ornent les murs de nos écoles européennes. Elles demeurent établies sur le modèle dit « de Mercator », géographe flamand (de son vrai nom Gerhard Kremer) qui imagina, aux environs de l’an 1569 le système de projection portant son nom.


Or, la projection de Mercator fausse totalement notre conception du monde.
En effet, cette projection – conçue par un Européen pour des navigateurs européens – fausse les rapports de superficies entre pays et continents.
Cela a pour effet principal de laisser croire que l’Europe – qui occupe le centre de la carte – est nettement plus grande qu’elle ne l’est en réalité.
En outre, les deux tiers de la surface des cartes Mercator sont occupés par l’hémisphère Nord cependant que l’hémisphère Sud n’en occupe qu’un tiers. L'équateur de Mercator n'est pas au centre de la carte mais au deux tiers.
On en arrive ainsi à des aberrations géopolitiques laissant supposer que l’Europe est plus étendue que l’Amérique latine. Or, dans la réalité, l’Europe ne représente que 9,7 millions de km² pour 17,8 millions en ce qui concerne l’Amérique latine. De même, nos cartes nous montrent un Groenland immense, plus grand que l’Amérique latine. Et pourtant, le Groenland est neuf fois plus petit que la partie Sud du continent américain !

Le plus grave, c’est que nos enseignants ne mettent pas leurs élèves en garde contre ces anomalies. Le plus souvent, ils ne savent pas eux mêmes que les cartes Mercator sont fausses et archi-fausses !

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Mercat10

Et pourtant, depuis 1974 nous disposons d’une planisphère « corrigée » (une projection plane d’une sphère engendre inévitablement des déformations) respectant les rapports de superficies.

La planisphère la plus proche de la réalité, bien plus proche en tout cas que ne l'est la Mercator, c’est la projection de Peters, due à l’historien allemand Arno Peters (1916 - 2002). Elle se fonde sur un équateur remis à sa juste place (au milieu de la carte) et sur un réajustement des déformations qui respecte les rapports de superficies entre pays et continents.

La carte de Peters n’a cependant jamais réussi à remplacer celle de Mercator car elle « dérange » nos habitudes et notre vision « européo-centrique » du monde. Sur la carte de Peters, l’Europe a repris sa position très au Nord et ne représente plus grand-chose par rapport à l’immensité de l’Afrique ou des deux sous-continents américains.

La carte de Peters a pourtant le mérite de nous démontrer que le monde arabo-musulman, tel qu’il s’est développé jusqu’à nos jours, est bien plus important que nous le pensons généralement. Il suffit d’avoir une carte de Peters sous les yeux pour s’en rendre compte. L’Arabie Saoudite, à elle seule, a une superficie presque aussi importante que l’Europe occidentale. Le monde islamique - qui concerne la moitié de l’Afrique et le fameux « croissant » qui va de la Turquie à l’Indonésie – est un territoire sans commune mesure avec notre toute petite Europe. Et sur ce territoire immense, les populations ne cessent de s’accroître par le fait de la polygamie.

La carte de Peters çi-dessus indique le taux d'analphabétisme dans le monde. On s'aperçoit ainsi non seulement que c'est là où règne l'islam que se trouvent le plus d'analphabètes, mais aussi, et surtout, que la proportion d'analphabètes dans le monde, et particulièrement d'analphabètes musulmans, est gigantesque par rapport à la poignée, de Français, de Belges et autres européens « cultivés » qui nous croyons si « importants ».

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Peters10


Si l’Europe n’éradique pas l’islam sur tous les territoires soumis à sa compétence, si les dirigeants européens n’imposent pas le respect absolu de nos lois démocratiques à tous les résidents européens – quelle que soit leur religion – nous serons inévitablement débordés par les flux démographiques provenant du monde musulman. Et, par voie de conséquence, nous subirons l’influence croissante de l’islam jusqu’à ce que le droit coranique nous soit imposé.


Nous reproduisons, ci-dessous, une version de la carte d'Arno Peters qui date de février 1981 (C’est pour cette raison qu'y figure encore l'Union Soviétique.).

Regardez cette carte, regardez-la bien.
Elle est le reflet de la stricte réalité.
C’est le monde tel qu’il est, et non pas tel que nous aimerions qu’il soit.





Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Peters10
Cessons donc de nous bercer d’illusions. L’Europe est politiquement malade et, en outre, elle ne représente pas grand-chose dans notre monde en pleine évolution.
Face aux musulmans polygames, jeunes, bornés et agressifs, les Européens monogames, viellissants, tolérants et ayant perdu le sens du combat ne font pas le poids. Les nombreux quartiers pudiquement dénommés « zones de non-droit » en sont la preuve manifeste.
Pour faire court et imagé, l'Europe c'est le pape, l'islam ce sont tous les mollah, imams et autres ayatollah, la démocratie et la laïcité constituant le seul mur qui sépare l'Europe de l'islam. En cas de brèche dans le mur, selon vous, qui va se prendre la raclée ?!
Si nous ne nous érigeons pas en « réduit de la démocratie », en « place forte de la laïcité et des droits de l’homme et de la femme », nous allons – lentement mais sûrement – être éjectés de notre territoire. Et comme les Juifs sous le régime hitlérien, comme les français à l'indépendance de l'algérie, il ne nous restera plus qu’à faire notre choix : valise ou cercueil !
A moins de se convertir à la religion des nouveaux maîtres.

Vous riez ? Ceci n’est pourtant pas une plaisanterie de mauvais goût. Il n'y a pas que le coran qui se répète : il y a aussi l'histoire, notamment en ce qui concerne les processus d'érosion d'une civilisation par de lentes invasions.
Nous connaissons tous cette morale tirée d'une fable de Jean de Lafontaine (éhontément plagiée d'une fable d'Esope, mais bon... passons...) : "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage". De la patience, l'orient n'en manque pas, ni de rage. Ils semblent donc avoir tous les atouts de leur côté. Mais heureusement ils ne connaissent pas Jean de Lafontaine ni rien d'autre en dehors de leur maudit coran !
Nous devons donc nous aussi nous armer de patience pour nous battre, sans céder un seul pouce, si nous ne voulons pas que nos enfants soient contraints d’aller se réfugier aux Etats-Unis, pays qui n’est même plus, comme on le sait à présent, un « sanctuaire inviolable ».

Tous ceux et toutes celles qui veulent défendre les acquis de la démocratie et de la liberté de pensée doivent souscrire un pacte. Oubliant nos vieilles querelles, nous devons promouvoir une « union sacrée » qui regroupera ce qui reste de forces vives en Europe, avant qu'il ne nous reste comme dernier recours que l'extrème droite et ses nazillons car alors ce serait tomber de Charibde en Scylla. Athées, Chrétiens, Juifs, Maçons etc... (nous ne pouvons inviter les bouddhistes à nous rejoindre puisque, par principe, ils sont non violents et non interventionnistes) doivent s’unir contre l’islamisme et contre ceux qui font le jeu des islamistes. La gauche démocratique et institutionnelle (tout au moins les gens honnêtes qui se réclament de ladite gauche) devront aussi oublier leur rancoeurs vis-à-vis du capitalisme et du libéralisme, du moins provisoirement. A choisir entre deux maux, nous choisirons de nous allier avec la droite conservatrice contre l’islam plutôt que de baisser pavillon face aux zélateurs du coran.

Nous avons dit qu’il est trop tard pour éviter le conflit qui est en train de se préciser, de s’installer, entre mes musulmans et les Occidentaux. Et pourtant, la sonnette d’alarme a été tirée par d’aucun il y a de cela près de vingt ans.

Dans un article intitulé « L’islam : menace ou espoir », un prêtre chrétien nommé Michel LELONG a reproduit des extraits d’articles de presse parus, au début de 1984, dans la presse parisienne sous le titre « Marseille, l’empreinte des fous d’Allah ». Il citait notamment l’extrait suivant : « L’enquête sur les attentats de la Saint Sylvestre met en lumière la propagande de l’intégrisme islamique en France. Bien avant que l’ « organisation de la lutte armée arabe » ne revendique ces sanglantes actions, les policiers avaient la conviction que les terroristes gravitaient dans les milieux intégristes musulmans de Marseille (…). Depuis quelques années, en effet, l’intégrisme islamique développe dans cette ville un prosélytisme intense. Le terrain, il est vrai, s’y prête : la cité phocéenne compte quelques 200.000 musulmans et une centaine de mosquées (…). Depuis quelques mois, une sorte de terreur est en train de s’installer, chaque mosquée est une cellule de propagande, toutes les structures sociales des musulmans sont noyautées par les intégristes ».

Le prêtre catholique s’empresse toutefois de mentionner que l’auteur de cet article (il ne cite pas les références) a pris la précaution d’indiquer « Que cette agitation, que ce flot de fanatisme religieux, chaque jour déversé, débouche sur des actions terroristes, rien ne le prouve ». Et il ajoute : « D’ailleurs, ceux qui connaissent vraiment la communauté musulmane de France, savent que les mosquées sont, dans notre pays, non des centres de subversion mais des lieux de prière. »

En fait, l’abbé Lelong ne devait pas être un bien grand spécialiste de l’islam pour émettre de telles sornettes. Nous avons d’ailleurs questionné plusieurs prêtres chrétiens à propos de leur formation religieuse et TOUS ont avoué n’avoir reçu aucun enseignement particulier en ce qui concerne les religions « concurrentes » en général et l’islam en particulier. Sur ce plan-là, ils n’en savent guère plus que le commun des mortels et ils ont tendance à considérer l’islam comme une sorte de christianisme à la mode arabe. Il faut aussi considérer que pour les prêtres juifs ou chrétiens, le fait de s’attaquer à l’une des trois religions de la « triade monothéiste » est immédiatement perçu comme une « offense à dieu ». C’est une sorte de réflexe, de conditionnement, qui les met sur la défensive et leur interdit toute forme d’analyse logique et raisonnée. Ce fut sans doute le cas pour l’abbé Lelong, un homme dont les écrits sont le reflet d’un aveuglement absolu.

Tout au long de son article de 1986, l’abbé Lelong fustigeait une « presse inconsciente » qui attisait les rivalités religieuses et tirait à boulets rouges sur les « pauvres musulmans ». Nous avons pourtant ce qu’il est advenu de tout cela. La presse avait raison et l’abbé Lelong se trompait de A à Z !

Chose plus grave encore, cet enseignant catholique se faisait l’écho des mensonges grossiers relatifs au coran. N’a-t-il pas écrit : « Qu’à Téhéran, comme ailleurs, des individus et des groupes, se réclamant de dieu, se soient montrés intolérants, sectaires et cruels, c’est aussi – hélas - la vérité. Est-ce une raison pour accuser l’islam, alors que le message coranique appelle à la justice, à la miséricorde, à la paix, et que pour des centaines de millions de croyants, de Dakar à Djakarta, et de l’URSS au Niger, ce message est la source des plus hautes valeurs morales et spirituelles ? ».

l’abbé Lelong était-il un parfait imbécile ou un fieffé menteur ? Qu’un prêtre prêche la modération est une chose parfaitement normale. Mais qu’il se transforme en agent de désinformation, en menteur professionnel, ce n’est pas admissible. Ce l’est d’autant moins quand ledit prêtre est enseignant !

Si nous avons tenu à commenter cet article qui ne méritait que de finir dans une poubelle, c’est pour que l’on comprenne bien que – pour paraphraser Georges Clemenceau – « la religion est une chose trop sérieuse pour être abandonnée aux religieux ». Des religieux qui tentent de garder la haute main sur tout ce qui touche, de près ou de loin, à ce qu’ils considèrent comme leur « chasse gardée », notamment dans le domaine de l’enseignement.


L'article Le « fait religieux » à l'école, (magazine L’Express - 26 juin 2003) montre bien d’où vient le danger. On voit les « apparatchiks » des religions monothéistes monter au créneau pour tenter de préserver leur pré carré.

Car s’il est vrai que la plupart des Européens n’ont qu’un connaissance très sommaire (pour ne pas dire nulle) du « fait religieux », il ne faudrait surtout pas que ce « fait » soit présenté par des individus qui ne voient le problème que par le tout petit bout de leur lorgnette. Et l’exemple de l’abbé Lelong prouve, de façon éclatante, qu’un prêtre catholique parlant de l’islam sera encore parfois aussi tendancieux que les islamistes (et plus dangereux parce que considéré comme « neutre »).

Une approche « non partisane du fait religieux » ne peut donc pas être avancée par les religieux eux-mêmes, pas plus, d’ailleurs, que par des athées trop radicaux. Et s’il convient de remettre le « fait religieux » au goût du jour, il convient aussi d’enseigner l’athéisme de la même façon. Si nos enfants doivent savoir comment les hommes conçoivent l’entité divine, ils doivent aussi connaître les arguments historiques, sociaux et scientifiques qui démontrent l’inexistence de cette même entité. C’est cela le vrai « pluralisme », le vrai respect de TOUTES les opinions, y compris et surtout celle du plus grand nombre (celui des athées et des « sans religion ») !


l’abbé Lelong savait manier les « belles paroles » et utiliser les artifices de langage. C’est aussi ce que font la plupart des « arabophiles » non musulmans qui écrivent des articles pour les revues supposées « bien pensantes » et « dans la ligne ».

C’est encore dans la revue « Arabies » que l’on peut trouver des articles signés par un certain Alex Bennigsen, un professeur qui se trouve être le titulaire de la chaire d’histoire de l’islam non arabe à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Paris). Cet enseignant, qui fut formé aux Etats-Unis (il a été professeur à l’université de Chicago), il était de bon ton de prendre la défense des islamistes dans le cadre d’une politique antisoviétique pour le moins primaire. On lui doit notamment un article intitulé « L’URSS inquiète de ses musulmans » (revue « Arabies » – n°7/8 – Juillet-Août 1987) où il dénonce à grands cris la « reprise en mains » des républiques soviétiques dites « musulmanes » par Mikhaïl Gorbatchev, lequel est présenté comme un « partisan convaincu de la russification des allogènes » et un « athée intransigeant » (comme si c’était une tare !).

Le Pr Bennigsen, lui, n’est pas du genre intransigeant, surtout en matière de langage. C’est ainsi qu’il écrira notamment que « …des enquêtes sociologiques récentes indiquent que le pourcentage d’athées ne dépasse pas 20% chez les musulmans, alors que chez les Russes, il atteint 80%… ». On retrouve là la trace de l’habituelle malhonnêteté intellectuelle des « islamisants ». En effet, comment pourrai-il y avoir 29 % d’athées…chez les musulmans de l’URSS ? Car les citoyens qui se déclaraient athées ne pouvaient, EN AUCUNE FACON, être qualifiés de « musulmans » !

C’est le coup classique de l’amalgame qui plait tant aux islamistes et qui veut que quiconque est né dans une communauté régie par la religion musulmane soit considéré, sa vie durant, comme musulman. Et ce, même s’il déclare ne pas adhérer à cette religion ! Que les musulmans eux mêmes nous fassent le coup, passe encore, mais qu’un soi-disant « honorable professeur occidental » nous tende le même piège, c’est inadmissible !

Le même individu semble par ailleurs très fier d’annoncer que, démographie aidant, le nombre total des « musulmans » de l’URSS (ou ex-URSS pour actualiser le langage) dépasserait les 133 millions d’individus vers l’an 2080 (ils sont actuellement estimés à environ 75 millions de personnes) tandis que les « non musulmans » ne serait que 130 millions. Soit, 42% de « musulmans » contre 41% pour les trois groupes ethniques d’origine slave (donc « non musulmans »). Et de s’étonner que les autorités russo-soviétiques prennent des mesures pour tenter d’endiguer cette « invasion de l’intérieur » !

C’est ce que pressentaient les autorités de la république d’Ouzbékistan quand elles déclaraient – lors du 21e congrès de 1987 – que « La religion prépare la voie au nationalisme… » (déclaration d’Usman Khodjaev, premier secrétaire du CCPC d’Ouzbékistan, publiée dans « La Pravda Vostoka » -Tachkent, 31 janvier 1987). Le phénomène n’a fait que s’accélérer depuis la disparition de l’URSS avec, pour conséquence, le retour en force de notions purement islamiques telles que l’oumma et le « dar al-Islam ». Pour les musulmans de l’ex-URSS, revanchards à l’extrême, la disparition de l’URSS a été ressentie comme une sorte de « grand appel au djihad », une occasion idéale pour rouvrir la lutte contre les « incroyants » (athées) et les « mécréants » (chrétiens et juifs). Du bastion hyper-islamique d’Afghanistan en passant par le foyer de sédition que constitue la Tchétchènie (depuis plusieurs siècles), la contamination islamique s’est organisée en vue de déstabiliser le gouvernement central de la fédération de Russie tout en opérant une avancée en direction de l’Europe. Car l’un des buts de la manœuvre est d’étouffer progressivement l’Europe occidentale en opérant « par les bords », c’est à dire par l’Espagne (en cours de réislamisation) et l’Europe centrale (déjà en partie islamisée). C’est une sorte d’étau qui tend à se resserrer autour de la « vieille Europe » avec le concours des « forces de l’intérieur » (communautés immigrées et européens « islamisants »).

Mikhaïl Gorbatchev - homme connu pour sa pondération et sa grande lucidité – avait tenté de réagir contre la menace islamo-nationaliste en exigeant que l’administration des républiques les plus gravement « contaminées » soit épurées de tous ses éléments douteux. C’est ainsi qu’en 1986, plus de 500 dirigeants de la république du Kazakhstan avaient été exclus du parti communiste. En Ouzbékistan, à la même époque, un pourcentage très important des membres du Comité central avaient été démis de leurs fonctions (dont une quarantaine de secrétaires régionaux sur 65). Dans le même temps, des mesures de police étaient prises en vue d’endiguer l’ « économie parallèle » qui était florissante au sein des républiques dites « musulmanes » et servait à financer mosquées, « écoles » coraniques et organisations subversives en tous genres.

Enfin, le gouvernement central mit sur pied, dès 1980 (donc bien avant l’arrivée de Gorbatchev au pouvoir), une campagne d’information de grande envergure sur le thème des religions et des dangers qu’elles font courir à l’humanité. L’islam fut la cible centrale – et pour tout dire unique – des campagnes ainsi menées dans les républiques islamisées. De passage à Tachkent, Mikhaïl Gorbatchev insistera lui-même sur la nécessité d’une « lutte sans compromis contre la religion musulmane » (voir la « Pravda Vostoka » - 25 novembre 1986).

Mais il était trop tard, beaucoup trop tard. Corrompu et affaibli, le pouvoir soviétique avait laissé aller les choses beaucoup trop loin. Le quotidien « Turkmenskaïa Iskra » d’Ashhabad ne relatait-il pas (en février 1987) les détails de l’enterrement d’un dignitaire du PC turkmène au cours duquel on avait vu les représentants du PC faire tapisserie tandis qu’un mollah lisait le coran !




Le ver était déjà au cœur de la pomme et les mesures (ou renforcements de mesures) décidées par Gorbatchev ne produirent pas les résultats escomptés. L’exemple soviétique doit cependant nous inciter à la réflexion car nos structures politiques sont à peine plus solides que celles de l’ex empire soviétique. Et le ver islamique a déjà commencé à faire son trou dans notre pomme européenne.

Il est peut-être encore possible de l’en expulser mais il serait temps, grand temps, plus que temps de réagir !
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 16:51

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quantat

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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 17:06

BRANMAKMORN06 a écrit:
Salut,Quantat,

1) Nous avons tous plutot tendance a juger par rapport a nos proches, a nos connaissances et a quelques temoignages.
Le fait qu'aucun des musulmans de "tes" connaissances ne considèrent Jesus comme le mal, ne signifie nullement que tous les musulmans en pensent de meme!
L'auteur ou plutot les auteurs citent leurs sources, celles ci sont issues d'ouvrages ecrits par des musulmans!

2) Tes copains musulmans auront toujours le choix,Quantat, jusqu'a un certain point seulement, au dela de celui ci , ils se feront bourreau ou deviendrons les toutes premières brebis!!!

L'Islam parle de tlérance, mais ne tolére rien, meme pas l'apostatise ni la libre pensée!

Pour le premier point, il m'a semblé repérer la différence au niveau de nos "axiomes"
Ta vision repose, me semble t'il, sur d'une part une connaissance historique plutôt solide et d'autre part sur l'idée qu'en cohérence avec l'histoire connue il existe une lecture du texte coranique qui doit être comprise au regard de celle ci (et il est exacte qu'historiquement l'Islam a été une religion guerrière dès l'hegire)
Ma vision repose en effet sur "mon expérience" des musulmans qui ont été ou sont mes amis (je ne fréquente plus ceux qui ont basculé dans l'intégrisme); parmi ceux là les plus croyants prononcent une formule d'hommage dès que le nom de Jésus est mentionné

Encore une fois je suis satisfait de noter que tu indique l'absence de consensus chez les musulmans

2) Pour la plupart d'entre eux, je crois qu'ils ne sont pas près à renoncer à leur mode de vie très occidentalisé et tiennent les barbus dans le plus grand mépris (ce sont des arriérés disent ils). A vrai dire ce sont ces gens qui sont les premières cibles des salafistes, justement parce qu'ils véhiculent l'image d'un islam trop "mou"
Je connais également des musulmans soufis ou éduqués par des soufis; ceux là sont beaucoup plus respectueux des règles (pas d'alcool notamment) mais ils tiennent les salafistes pour les pires hérétiques et ils insistent sur le fait que la pureté morale passe avant la confession proclamée (mais selon eux trahie par les tueurs)
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 18:49

Je répondrais, Quantat, que ton expérience des musulmans est comme la mienne du monde musulman, une vision partielle sinon partiale et ce n’est même pas une critique, ni dans un sens ni même dans l’autre, mais un simple constations.

Qu’il existe des musulmans épris de paix, je ne rechigne même pas à le croire, mais entendre leur silence assourdissant devant tous les actes innommables de leurs extrémistes, ca non plus je ne peux m’empêcher de le croire !

Le mal remporte la victoire par le silence des hommes bons !

Crois moi, je les ai vus, je les ai entendu, ces musulmans si modérés, ceux qui la veille encore me tendaient leur verre de thé, ceux qui le matin même nous remerciaient pour notre présence !
Je les ai vus hurler de joie devant nos morts, je les ai vus danser sur les corps des victimes de leurs barbus et je les ai vus cracher sur les corps de mes amis, et j’ai du rester l’arme au pied devant leurs rires ignobles, me cachant et forcé de mentir pour pouvoir rendre coup pour coup, alors dis toi bien que ce que « tes » amis disent devant toi ,n’est peut être que ce qu’ils veulent que tu entendent !!!!
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 19:08

Merci Bran.

Quand Pirette fâche Schaerbeek










https://www.youtube.com/watch?v=AOOY8xN6zFY


Dernière édition par JACKLELOUP le 14/9/2009, 19:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 19:46

Wahhabisme et fanatisme

Le « wahhabisme », c’est la religion d’Etat sur laquelle les roitelets du pétrole – les fameux « princes saoudiens » - ont bâti leur pouvoir avec l’appui des Etats-Unis. C’est la féodalité à l’aube du IIIe millénaire avec son enseignement strictement limité au coran (pour le peuple, pas pour les « princes » qui fréquentent les écoles occidentales et les putains de madame Claude), ses jugements ignobles et ses peines de mort sans appel exécutées au sabre (décapitation) ou à coup de cailloux (lapidation). Le wahhabisme, c’est la religion qui a inspiré un certain Ussama ben Laden mais aussi les « talibans » de sinistre mémoire. Mais pour un saoudien, le « bon musulman », c’est celui qui se soumet à la dictature des chefs wahhabites. Or, le wahhabisme ne cesse de se répandre par le biais de prétendues « associations culturelles » qui sont financées par les Saoudiens. Ils paient aussi des « missionnaires » qui infiltrent les communautés musulmanes un peu partout dans le monde et notamment en Europe.
Ils financent des écoles coraniques (sous réserve que l’on y enseigne le wahhabisme) et des mosquées où leurs imâms viendront jeter le trouble dans les esprits et prêcher la guerre sainte. On retrouve les agents saoudiens aussi bien dans les prisons belges que dans les anciens pays balkaniques où ils se montrent très actifs.




Le wahhabisme est indissociable du régime saoudien. Il en est le support et la justification. Les « princes » saoudiens ne sont rien sans l’appui des chefs religieux wahhabites. Inversement, le wahhabisme ne peut se répandre qu’avec l’appui financier du clan des Saoud. Mais nous ne devons jamais perdre de vue que ce clan de bédouins ne doit sa richesse qu’au pétrole et à ceux qui le leur achètent : Européens, Nord-Américains et Asiatiques. Chaque fois que nous achetons un litre d’essence d’origine arabe, nous finançons indirectement les « fous d’Allah » et autres criminels du même acabit qui bénéficient de l’appui des Saoudiens. Si un consensus international venait à être adopté en vue de mettre le pétrole saoudien sous embargo, le pouvoir des « princes du désert » et des chefs wahhabites s’effondrerait en très peu de temps.

Le « wahhabisme » est une doctrine prônée par les adeptes d’une secte musulmane très dangereuse qui tire son nom de celui qui fut son fondateur, un certain Muhammad Abd al Wahhâb, un « rénovateur » (sic) de l’islam qui vécut au XVIIIe siècle. Elle a imposé ses principes archaïques dans la majeure partie de l’Arabie – de la Mekke à Oman – dès le début du XIXe siècle. Mais au début du XXe siècle, son influence s’est peu à peu restreinte à la petite république du Nedj dont la capitale est Riyad. C’est cette petite république qui deviendra, par la suite, le royaume d’Arabie saoudite (par fusion du Nedj et du Hedjaz). Chez les musulmans wahhabites, les « docteurs de la foi et de la doctrine » sont appelés « oulémas ». Ils correspondent aux « mollahs » des Iraniens. Ils sont consultés par les « cadi » (agents de l’autorité légale). On notera, à ce propos, que les avis émis par les « docteurs de la foi » n’avaient pas de valeur contraignante jusqu’au Xie siècle de notre ère. C’est à cette époque que les Turcs seljoukides s’emparent de Bagdad et contraignent le calife abbasside à leur attribuer le titre de sultan. Les « docteurs de la foi » en profitèrent pour réclamer (et obtenir) le droit d’être seuls dépositaires de la loi. Les Ottomans réorganisèrent l’ensemble des autorités religieuses sur cette base en établissant une hiérarchie de « muftis », juristes à qui l’on demandait des avis et qui promulguaient les « fatwa » après avoir consulté les « docteurs ». Cette structure juridico-religieuse fut abolie en 1924 mais subsiste dans de nombreux pays musulmans, officiellement (Arabie, Iran,…) ou officieusement (Pakistan, Maghreb,…).




Le fondateur de la dynastie des Saoud fut Mohammed ibn Saoud (né vers 1705, mort en 1785). Simple chef local (de la ville de Dariya), il fut influencé par Wahhâb dont il propagera la doctrine intégriste et belliqueuse. Il fut à la fois le gendre et le chef de guerre de Wahhâb. Après sa mort, le wahhabisme se replia sur lui-même et ne refera parler de lui qu’en 1902, lorsque el Wahhâb Abd-al-Aziz Inb Saoud décréta la lutte pour la protection du wahhabisme et contre l’influence turque. Ibn Saoud parvint alors à étendre son influence sur les autres régions de la péninsule arabique. Il s’empara de La Mecque en octobre 1924 et chassa le roi Hussein du royaume du Hedjaz (avec l’appui des Britanniques). Puis il obligea le roi Ali, successeur de Hussein à céder Djedda, la seule ville qu’il contrôlait encore. Abd-al-Aziz (Abdul Aziz) Ibn Saoud se fera couronner roi d’Arabie à La Mecque en 1926.


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Prince de la dynastie wahhabite de Riyad, Abd-al-Aziz Ibn Séoud vécut sa jeunesse en exil à la cour de Koweit, sa famille ayant été chassée par une lignée vassale. Dès 1902, âgé seulement de 22 ans, le Jeune chef, qui avait pris les armes contre les usurpateurs, s'emparait de sa capitale de Riyad, puis se proclamait roi du Nejd et imam des Wahhabites (1904).
Avec ses guerriers, il continua la lutte et conquit un accès à la mer, dans la région de Bassorah, aux dépens des Turcs. Durant la Première Guerre mondiale, il se mit du côté des Anglais, qui financèrent ses expéditions. Vainqueur des Hachémites, il s'emparait de La Mecque en 1924 et en chassait le chérif Hussein.
Six ans plus tard, Abd-al-Aziz Ibn Séoud prenait le titre de roi d'Arabie saoudite. Il mit alors une borne à ses ambitions et conclut des alliances avec ses voisins. Grâce à l'exploitation des richesses de son sous-sol, le roi acquit une fabuleuse richesse et modernisa son pays. Il mourut en 1953.

Un « petit roi » si gentil !

Abdul Aziz Ibn Séoud, en parfait adepte de mahomet, aimait la guerre par-dessus tout. Un jour, alors qu’il montrait son sabre le plus précieux à l’un de ses visiteurs, il déclara : « Ce sabre a abattu l’un de mes plus redoutables rivaux. Je l’ai tout d’abord blessé à la jambe pour le mettre hors de combat. Puis je l’ai frappé au cou. Sa tête est tombée sur le côté et son sang s’est mis à jaillir comme d’une fontaine. Le troisième coup a été porté à la poitrine : j’ai vu son cœur coupé en deux, palpitant. Cela a été un moment étrange de félicité. J’ai embrassé mon sabre » ! ! !

Tel est le « lyrisme arabe » ! Tel fut le fondateur de la dynastie des Séoud !

Abdul Aziz était un assassin à la mode islamique, cruel et sans pitié, jouissant de la mort dans ce qu’elle peut avoir de plus horrible. Ses successeurs ne valent guère mieux que lui. Le premier roi d’Arabie saoudite était bien sûr un grand chasseur qui poursuivait sans relâche les gazelles mais aussi les pucelles. Toujours l’exemple du « prophète » !

C’est toutefois un Anglais - islamisant et aussi retors qu’un Arabe – qui sera à l’origine de la fortune des Séoud en servant d’entremetteur entre le nouveau royaume et des prospecteurs au service des compagnies pétrolières américaines. Il s’appelait Harry St John Philby et son fils se rendra tristement célèbre pour avoir, des années durant, trahi la Grande-Bretagne au profit de l’URSS. Bon sang ne peut mentir !

Au début de 1931, les premières rencontres furent organisées entre Abdul Aziz (ou ses fils ou ses ministres) et les représentants des compagnies américaines, parmi lesquels Karl Twitchell et l’avocat Lloyd Hamilton (de la Standard Oil of California ou Socal). C’est alors que l’ Irak Petroleum Company (société britannique malgré son nom) tentera de contrecarrer l’offensive US en Arabie. Mais c’était sans compter sur le double jeu de Philby et le poids financiers des Américains. Le 29 mai 1933, Abdullah Suleiman (ministre des finances d’Abdul Aziz) et Lloyd Hamilton signèrent l’acte de concession qui allait inonder le golfe persique de capitaux. La Socal obtint le droit exclusif de prospection en échange de 170.000 dollars, payés en or malgré la réglementation américaine de l’époque.

C’est la découverte d’immenses réserves de pétrole dans le sous-sol de l’Arabie qui permettra à la toute nouvelle dynastie des Saoud d’asseoir son pouvoir absolutiste et théocratique. Elle permit aussi aux Saoud de financer la propagande en faveur du wahhabisme, religion officielle du régime. Le but avoué des Saoud est, en effet, d’imposer le wahhabisme à l’ensemble des nations musulmanes et même au monde entier. Le régime saoudien doit donc être regardé comme extrêmement dangereux pour la paix dans le monde. Belliqueux et conquérant, le wahhabisme est une doctrine archi-conservatrice et résolument passéiste qui vise à maintenir les masses populaires dans l’ignorance des réalités scientifiques et philosophiques. C’est le wahhabisme qui a inspiré les méthodes mises en œuvre par les talibans. C’est la doctrine qu’enseignent les disciples d’Ussama ben Laden. On estime que les wahhabites sont au nombre de 8 à 10 millions, ce qui représente bien peu de chose par rapport à la masse des musulmans (moins de 1% du total). Mais ils disposent de ressources financières considérables, sans doute égales ou supérieures à celles dont disposent les autres mouvances islamiques.

Notons encore que le régime saoudien n’a pu se développer qu’avec l’appui des nations occidentales, essentiellement les Etats-Unis dont les présidents, depuis Franklin-Delano Roosevelt, se sont toujours posés en « protecteurs » des despotes de Ryad. John-Fitzgerald Kennedy n’avait-il pas déclaré un jour que l’Arabie saoudite était… le 51e état américain ? C’est d’ailleurs la présence des troupes américaines sur le sol saoudien qui a servi de prétexte à ben Laden pour appeler à la guerre sainte contre les Etats-Unis et leurs alliés. Pour les dirigeants wahhabites, la totalité du territoire saoudien doit être regardé comme une mosquée et ne peut, de ce fait (en vertu du coran), accueillir des « infidèles » et des « mécréants ».

Sur le plan historique, le clan des Saoud avait constitué un petit royaume théocratique dès 1792 dans son fief du Nedj. Mais, à la fin du XIXe siècle, ils sont destitués et doivent s’exiler au Koweit. C’est de là qu’Abd al-Aziz ibn Saoud va entreprendre de reconquérir le pouvoir. Il y parviendra par paliers, de 1904 à 1932, avec l’appui des chefs wahhabites et des occidentaux. Son fils Saoud lui a succédé en 1953 puis il confère ses pouvoirs à son frère Fayçal pour les lui retirer et le rappeler à nouveau au pouvoir en 1962, lorsque éclate la révolution yéménite. Saoud soutient d’abord les royalistes du Yémen, puis, toujours aussi versatile, se rallie aux républicains. C’est alors la rupture définitive avec Fayçal qui se fait proclamer roi le 1er novembre 1964. Ennemi irréductible du peuple Juif (donc d’Israël), Fayçal obtient de Nasser qu’il retire ses troupes du Yémen. Le 25 mars 1975, il est assassiné (Les vieilles traditions arabo-musulmanes ont la vie dure !) par un homme qui sera déclaré « dément ».

Khaled, frère de Fayçal, va accéder au pouvoir mais sous le contrôle de son demi-frère - l’émir Fadh ben Abd el-Aziz - l’ « homme fort du régime » qui ne tardera pas, « coutume » oblige, à renverser le souverain en titre. Aujourd’hui, c’ est Abdallah, fils de Fadh, qui détient le pouvoir effectif.

La subversion saoudienne, très bien organisée, est financée par les pétrodollars. Elle le sera aussi longtemps que les pays dits « démocratiques » achèteront du pétrole aux producteurs de ce pays. Il faut que nous soyons conscients du fait que chaque fois que nous achetons du carburant, essence ou fuel, en provenance de l’Arabie saoudite, nous finançons indirectement le terrorisme islamique.

Il faut donc que des mesures politiques et économiques soient prises de toute urgence. Nous devons mettre l’Arabie des Saoud au banc de la société internationale. Nous devons même aller plus loin encore et assigner les dirigeants saoudiens devant la Cour internationale de Justice. Ils sont en effet coupables de crimes contre l’humanité.

S’ils en avaient le courage, les Américains iraient raser Ryad et la Mekke plutôt que de s’en prendre au régime de Bagdad et au malheureux peuple irakien (l'idée de bombarder La Mecque fait toutefois son chemin aux USA).
Saddam Hussein est un « démocrate » lorsqu’on prend la peine de le comparer aux membres de la famille Saoud. Et de toute façon, attaquer une nation affaiblie - et quasiment désarmée – avec une armada de 350.000 hommes dotées de l’armement le plus moderne qui soit n’a rien d’une performance. C’est plutôt un scandale. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire !

Mais les Américains, beaucoup trop opportunistes, n’auront jamais le courage de s’en prendre directement et ouvertement aux véritables fauteurs de troubles. Nous verrons plus loin qu’ils ont élaboré un plan en deux ou trois phases dont l’invasion de l’Irak n’est que la première phase. S’ils étaient honnêtes, il leur faudrait aussi reconnaître qu’en Arabie, comme dans d’autres régions du monde, ils ont favorisé les intérêts de dictateurs infâmes dans le seul but de préserver leurs « business ». De Franklin-Delano Rossevelt à George-Walker Bush, ils n’ont jamais cessé de « cirer les pompes » des Saoud afin d’obtenir des livraisons de pétrole à bas prix. On a vu, le 11 septembre 2001, comment les Américains furent remerciés de leur appui ! C’est ben Laden, leur ancien « protégé » (48), l’ami des Saoud, qui leur a rappelé à quel point les Arabes pouvaient être fourbes !

C’est triste à dire quand on pense aux milliers de victimes innocentes, mais les Américains n’ont fait, ce jour-là, que récolter les fruits de leur politique opportuniste et de leur mercantilisme outrancier. Tant va la cruche à l’eau…. vous connaissez la suite : à la fin elle se casse. Mais, comme d’habitude, c’est le peuple qui a payé et qui continuera à payer, pas les dirigeants politiques qui furent à l’origine des faits. Pire encore, lesdits « dirigeants » se sont empressés de se poser en victimes. Auraient-ils pris des leçons chez les islamistes, ces experts en « victimisation » ?

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Les mouvements de fourniture de pétrole et de gaz naturel dans le monde. On constate que le pétrole arabe est surtout vendu à l’Asie et à l’Europe, le troisième acheteur (en volume) étant les USA. Le pétrole va d’Arabie en Europe par le nord (via la Méditerranée) ou en contournant l’Afrique par le sud. Les Américains ne sont donc plus les principaux acheteurs du pétrole arabe.

Il est paradoxal de constater que les Occidentaux – qui sont la principale cible des dirigeants wahhabites – continuent à acheter massivement le pétrole produit par les Saoudiens. Ils pourraient pourtant le remplacer par du pétrole extrait des réserves irakiennes ! Mais de cela, les Américains ne veulent pas entendre parler car ils soutiennent Israël dans sa lutte contre le régime de Saddam Hussein. On comprend, dès lors, pourquoi les USA veulent à tout prix faire la guerre à l’Irak. Ils veulent contrôler la production de pétrole irakien afin de réduire l’influence de leurs « alliés » saoudiens, lesquels ne sont plus en odeur de sainteté à Washington depuis le 11 septembre 2001. Une fois encore, c’est par la guerre qu’ils comptent corriger leurs erreurs et leur manque de discernement en matière de géopolitique.

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Sur cette carte extraite d’un atlas pour classes terminales, on remarque que les pays très islamisés se situent dans les régions du monde où le taux d’analphabétisme est très important (+ de 55%). En Afrique du Nord, les seuls pays qui échappent à cette triste règle sont la Libye du colonel Khadafi et la Tunisie du général Ben Ali, deux pays qui ont dû restreindre certaines libertés individuelles pour endiguer l’intégrisme et le fondamentalisme prôné par les Arabes. La quiétude de leurs habitants et des touristes est à ce prix. Même remarque pour l’Irak de Saddam Hussein. Les régimes politiques « dangereux » ne sont pas ceux que l’on pense !


On remarque, par ailleurs, que les pays de la péninsule arabique (dont l’Arabie saoudite) sont très peu alphabétisés malgré le niveau élevé des revenus (Yémen excepté). Les Saoudiens sont riches mais demeurent analphabètes ! Seuls les « princes » ont droit à une éducation correcte.


L’islam (comme l’hindouisme) ne peut guère s’implanter durablement que dans des pays à très faible niveau d’alphabétisation. Et nous savons que les islamistes radicaux (comme le furent les « talibin » ou « zélés croyants ») interdisent toute autre forme d’éducation que celle qui découle de l’enseignement du Qor’ân. Ils craignent la véritable connaissance qui ne peut que mettre en évidence les incohérences de leur « livre sacré » et des règles socio-politiques qui en découlent. C’est la raison pour laquelle le Qoran doit être lu dans sa version arabe, y compris par des peuples qui ne comprennent pas cette langue !


Pour les musulmans, la politique est indissociable de la religion. L’Etat ne peut donc se concevoir que dans le cadre de l’islam, ce qui interdit toute forme de laïcité. En islam, le devoir religieux des dirigeants est considéré comme une fin en soi, une fin qui renferme tout ce qui peut ou doit être accompli en faveur de l’islam pris comme religion ou comme système socio-politique. C’est ce qu’enseigne l’ « omma » (« communauté » en Arabe), notion sur laquelle se fonde le comportement des musulmans (avec la « sunna » ou « conduite »). C’est au nom de l’ « omma » qu’ils ont décrété le « djihhad » car l’islam se veut religion universelle et se donne pour objectif final de conquérir le monde entier afin d’en faire le « dar-al-salam » (« pays de la paix » ! ! !), le monde entièrement soumis aux lois (shari’a) rétrogrades et antidémocratiques de l’islam.

Notons encore que l’Arabie saoudite vient en tête de liste de l’ONU pour l’ « aide au développement ». Elle y consacre, en effet, plus de 3% de son PIB (contre 0,25% pour les USA et moins de 1 % pour la plupart des pays européens). Mais il faut savoir que cette aide consiste, de façon quasi exclusive, dans une forme particulièrement insidieuse de prosélytisme visant à promouvoir le wahhabisme. Curieuse façon de concevoir l’aide au développement !

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Reproduction partielle d’une carte figurant dans l’atlas géopolitique et culturel édité par « Le Robert » en collaboration avec l’hebdomadaire français « L’Express » (édition de 2001). On voit très bien que la zone d’influence de l’Islam (en vert) tend à s’étendre dans toutes les directions (flèches vertes) et notamment vers l’Europe occidentale et l’ex-URSS. L’Islam est, en ce début du XXIe siècle, la seule religion qui affiche ostensiblement sa volonté de coloniser l’ensemble du monde. Et partout où cette hégémonie s’exprime librement, elle est source de conflits et de troubles sociaux.

La quasi-totalité des pays dits « musulmans » ou « islamiques » sont des états où la démocratie est inexistante ou bafouée. Dans un très grand nombre de cas, ces nations sont en guerre avec d’autres nations ou en état de guerre intérieure. Il ne peut donc être nié que l’Islam soit une religion extrêmement dangereuse pour la paix dans le monde. Agressive et belliqueuse par ses origines et sa nature, l’Islam veut profiter de l’affaiblissement des autres religions pour s’implanter partout où cela peut s’avérer possible grâce à l’immigration et aux mutations politiques (comme celles qui s’opèrent au sein de l’Union européenne).

Cette religion ne doit donc, en aucune façon, être « agréée » par les états européens. De même, l’Union européenne se doit impérativement de rejeter les demandes d’adhésion de pays où l’Islam possède le statut de religion « officielle » (comme la Turquie et certain états balkaniques). Il y va de la survie de l’Union, de la tranquillité de ses citoyens et de la paix dans le monde. Car les prétendus « réformateurs » de l’islam (dont les wahhabites) ont la prétention de « réformer » le monde entier, en commençant par l’Europe !

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L’implantation des communautés religieuses en Asie, telle qu’elle était dans le courant des années 70. On distingue bien les zones géographiques où se situait traditionnellement l’influence des musulmans sunnites et des musulmans chiites.

Depuis l’effondrement de l’Union soviétique, la zone d’influence de l’islam s’est considérablement étendue dans la région des Balkans et dans les anciennes républiques soviétiques où la pratique de l’islam avait persisté. C’est un important facteur de déstabilisation et de conflits dans toutes ces régions qui sont à présent très infiltrées par les agitateurs islamistes financés par les Saoudiens.




Les Arabes - qui tentèrent jadis de coloniser l’Europe par l’Espagne et la France (où ils furent battus, devant Poitiers, par les troupes de Charles Martel) puis par les Balkans (où ils furent arrêtés par les Autrichiens en 1683, après avoir assiégé Vienne) – n’ont jamais renoncé définitivement à imposer l’islam au reste du monde. Leurs nombreuses tentatives d’invasion de l’Europe sont autant de témoignages historiques qui attestent de cette réalité. Aujourd’hui, ils se servent de l’extrême perméabilité des frontières et des facilités de transport pour infiltrer l’Europe (et les autres parties du monde) d’une manière plus « subtile ». Ils sont touristes, étudiants, hommes d’affaires, immigrants ou demandeurs d’asile. Cette tactique de pénétration, très efficace, est difficile à contrecarrer dans une Union européenne en pleine mutation et qui ne s’organise que par à-coups.

Les islamistes ont parfaitement perçu cette affaiblissement des structures européennes. Il savent qu’il durera aussi longtemps que l’Union n’aura pas fixé ses frontières de manière définitive et ils entendent bien en profiter. Il conviendrait donc de mettre en place une structure policière supranationale qui aurait pour mission particulière de surveiller les milieux islamistes et les communautés musulmanes implantés en Europe. Mais ne nous trompons pas d’objectifs. Le véritable ennemi n’est pas nécessairement le boutiquier arabe du coin de la rue ou l’ouvrier musulman de chez Renault (sauf s’il exerce des activités subversives en dehors de ses activités professionnelles ou familiales). Les vrais activistes se trouvent dans les ambassades, les « écoles » coraniques et les mosquées.

Ne renouvelons pas les erreurs d’hier en incitant les citoyens européens à faire « la chasse à l’Arabe » ou aux musulmans. Ne nous rendons pas coupables des mêmes errements que ceux qui appelèrent à la « chasse aux Juifs » et firent périr les pauvres bougres sous prétexte de débarrasser l’Europe de la « juiverie internationale ». Les vrais coupables (les banquiers juifs) eurent tout le temps de se réfugier à l’étranger (généralement aux Etats-Unis) et ce sont les « petits » qui payèrent la note !




Nos ennemis d’aujourd’hui, nos véritables ennemis, s’appellent Fadh ben Abd el-Aziz, roi d’Arabie saoudite ou Abdallah (son fils, chef du gouvernement saoudien). Ils sont princes, émirs, diplomates, banquiers et dirigeants d’entreprises. Ils sont aussi dangereux que le sinistre Ussama ben Laden. Ce sont aussi les très dangereux « oulémas » wahhabites – ennemis sans nom et sans visage – qui manipulent toute cette engeance et produisent des ben Laden en série. Enfin, ce sont nos propres politiciens, nos dirigeants européens - corrompus et lâches - qui refusent d’assumer leurs responsabilités face à la menace islamique. Car il ne faut pas toujours aller chercher le mal ailleurs. Il peut aussi se trouver très près et sous l’apparence d’un ministre, d’un sénateur ou d’un député apparemment « bon enfant ». La lâcheté, l’incompétence et l’opportunisme de certains politiciens occidentaux est, soyons-en bien conscients, aussi dangereuse que l’agressivité des musulmans radicaux.
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 19:48

Les islamistes n’ont jamais été à une contradiction près. En cela, ils sont le parfait reflet de leur « livre sacré », ce coran qui est lui-même bourré de contradictions.

Le coran est typique du double langage pratiqué par les Arabes. C’est ainsi que le verset 35 de la sourate 17 dit : « Ne tuez point l’homme, car dieu vous l’a défendu… » mais ajoute aussi sec : « …sauf pour une cause juste » ! Le même verset précise que l’héritier de celui qui a été tué injustement a le pouvoir d’exiger « une satisfaction » (sic) mais sans avoir le droit de tuer le meurtrier « car il est déjà assisté par la loi ». Les héritiers des innocentes victimes de l’islamisme sont donc, en vertu de la loi coranique, en droit d’exiger réparation mais à la condition de ne pas réclamer la mort des meurtriers. Le système islamique, qui lapide les femmes adultères et coupe les mains des (petits) voleurs sans la moindre hésitation, est curieusement clément avec les assassins et la voyoucratie royale !

C’est parce qu’il est farci d’inepties et de contradictions que les dirigeants islamistes ont décrété que le coran ne pouvait pas être discuté ou interprété. Nous avons analysé les 114 sourates et nous avons été effarés par la stupidité générale qui se dégage du texte. Si ce livre était vraiment « la parole de dieu », alors le monde aurait été créé par un sinistre imbécile !




Une chose est en tous cas certaine : il y a à présent près de 1000 ans que les Européens font les frais des querelles intestines qui opposent les « fidèles » des trois grandes religions monothéistes, la juive et ses deux dérivées (chrétiens et musulmans). Ces querelles de clochers et de minarets ont causé la mort de millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Elles ont engendré les Croisades aussi bien que la lutte fratricide que se livrent, depuis un demi-siècle, les Israéliens et les Arabes.




Pour nous, Européens, la farce a assez duré et nous disons : Basta !

Nous en avons marre de vos querelles à base de bondieuseries !

Nous en avons marre de vos fanatiques !

Nous en avons marre de vous !

Nous étions tolérants, trop tolérants sans nul doute. Mais nous allons cesser de l’être pour vous traiter dorénavant comme vous le méritez. Vous vous dites « élus de dieu » mais vous n’êtes que des immatures, des individus indignes d’entrer dans le troisième millénaire. D’ailleurs, les musulmans en sont encore loin, eux qui ont cru utile de faire redémarrer leur calendrier à zéro en l’an 622.

Puisque vous, juifs, chrétiens et musulmans, semblez n’avoir pas plus de discernement et de bon sens que des enfants de six ans, il va falloir vous traiter comme des irresponsables. Après tout, vous l’avez bien cherché, non ?

Sachez que nous n’en avons « rien à foutre » de vos vieilles rivalités et de vos bouts de déserts. Si vous voulez continuer à vous entretuer, si vous êtes incapables de vous comporter comme des êtres humains normaux, eh bien continuez à vous faire la guerre dans vos déserts d’Arabie, du Sahara ou d’ailleurs.

Mais foutez-nous la paix !


Depuis un bon demi siècle, les Européens sont enfin parvenus à faire la paix entre eux. Les seuls européens qui continuent à se faire la guerre sont des chrétiens qui s’entretuent au nom d’un même « dieu unique et miséricordieux ». Ceux-là ne valent pas mieux que vous et nous ne les plaindront pas. Ces quelques « exceptions » mises à part, nous avons retrouvé la paix grâce aux louables efforts des nations européennes. Et nous ne laisserons pas des « fouteurs de merde », juifs, musulmans ou autres, menacer cette œuvre de paix avec leurs conneries !

Battez-vous si vous ne savez rien faire d’autre, mais battez-vous chez vous. Il n’y a pas de place en Europe pour des gens de votre espèce.

C’est pour cette raison que de très nombreux Européens s’opposent, avec vigueur, à l’adhésion des pays qui accordent à certaines religions – et principalement à l’islam – un statut de « religion officielle ». Leur ouvrir les portes de l’Union européenne reviendrait à introduire le loup dans la bergerie. Et la guerre ne tarderait pas à réapparaître dans toute l’Europe.

L’admission au sein de l’Union européenne, d’un seul pays ayant accordé un statut officiel à l’islam, nous obligerait à accorder un statut identique à cette religion et ce, dans tous les pays de l’Union. Et c’est bien ce que les islamistes espèrent. Un tel statut leur permettrait d'accroître leurs pressions sur les communautés immigrées, de pratiquer le prosélytisme à ciel ouvert et de gangrener l’ensemble de l’Europe.

Ne renouvelons pas les erreurs des années 20 et 30 du siècle passé, celles qui permirent au fascisme et au nazisme de prospérer, de prendre le pouvoir et de mettre le monde à feu et à sang. Les islamistes, radicaux ou prétendument « modérés » ne valent pas mieux que les sbires d’Hitler, de Mussolini ou de Franco. Car il y eut aussi, dans les rangs fascistes et nazis, des hommes et des femmes qui n’étaient pas des tortionnaires. De simples « suiveurs modérés » comme le sont la plupart des musulmans d’Europe.

Il n’est pas trop tard mais il est temps, il est même grand temps, de réagir.

Envoyons paître les « bien pensants » et les naïfs. Laissons bêler les imbéciles avec le troupeau, qu’ils soient de gauche, de droite ou du centre. Prenons notre destin en mains et assumons nos responsabilités pendant que nous pouvons encore le faire. Ne nous laissons pas duper par les propos des bureaucrates européens qui veulent nous imposer leurs vues et celles des affairistes qui ne voient pas plus loin que leur compte en banque. Et s’il le faut (mais seulement s’il le faut !), débarrassons-nous, manu militari, des indésirables que nos sociétés assoupies ne savent pas (ou ne savent plus) éliminer. Nos parents et nos grands-parents ont agi de la sorte pour se débarrasser de la vermine nazie. Et nous les avons glorifiés comme il se doit. Serions-nous moins courageux qu’eux ?

Mais avant de devoir en arriver à de telles extrémités, nous devons jouer nos dernières cartes politiques. L’Union européenne peut, éventuellement, admettre trois ou quatre partenaires supplémentaires. Pas plus. Elle ne peut admettre que des nations strictement européennes et parfaitement laïques et, de toute façon, toute nouvelle candidature devrait être soumise au suffrage de l’ensemble des citoyens de l’Union, non point pays par pays mais dans le cadre d’un referendum unique. La candidature de la Turquie – pays qui n’est pas européen (49) et qui n’offre aucune garantie sur le plan politique (50) – doit être rejetée.

Ce sont là les conditions nécessaires à la survie de l’Union et au maintien de la paix en Europe.

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L’islamisation, telle qu’elle se présente actuellement (d’après l’encyclopédie Larousse). Les régions coloriées en vert foncé sont celles où l’islamisation dépasse les 80%. En Europe occidentale, les pays coloriés en vert clair (France, Belgique, Allemagne et Pays-Bas affichent déjà un taux d’islamisation compris entre 2 et 5 % de la population. L’arrivée incessante de migrants issus des pays fortement islamisés contribue à faire monter le taux d’islamisation des pays de l’Union européenne. Si aucune mesure n’est adoptée rapidement, ce taux devrait osciller entre 5 et 10%, d’ici 2010, dans les pays les plus vulnérables.

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Les islamistes comptent bien tirer profit de cette situation pour imposer la notion d’« islam européen » et revendiquer quantité d’avantages qui conforteraient peu à peu leurs positions. En France, ils jouent déjà – depuis pas mal d’années – sur la confusion qui existe entre les notions de « culture » et de « religion » (entre le « culturel » et le « cultuel »). C’est ainsi qu’ils font passer les mosquées et les « écoles » coraniques – locaux spécifiquement religieux (donc soumis à la loi de 1905 sur les cultes) – pour des structures « culturelles » (qui peuvent être gérées selon la loi de 1901 sur les associations). En outre, ils considèrent comme « musulmanes » toutes les personnes dont la famille est originaire d’un pays à tradition islamique, qu’elle soit ou non pratiquante. C’est une façon astucieuse de gonfler les statistiques. C’est comme si l’on affirmait que tous les Belges sont catholiques !

Pour les islamistes, l’Europe centrale et occidentale est la première étape de leur nouvelle guerre de conquête, de la djihad du XXIe siècle. Refoulés par Charles Martel, ils reviennent à la charge avec de nouvelles méthodes, plus sournoises mais plus efficaces.

Bien plus réel que le « péril jaune », le « péril vert » est d’ores et déjà une réalité. Jean Yanne aurait du tourner un remake de son film « Les Chinois à Paris » en le rebaptisant « Les imams à Paris » !
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Positionnement géographique des principaux conflits religieux qui agitent le monde en ce début du XXIe siècle de l’ère dite chrétienne. (carte extraite de l’atlas géopolitique et culturel édité par « Le Robert » et « L’Express »)


Si l’on excepte le conflit qui oppose les chrétiens irlandais les uns aux autres –ainsi qu’un petit nombre de conflits très localisés (comme l'occupation du Tibet par la Chine) TOUS les autres conflits recensés sont imputables à la volonté de propagation de l’islam, autrement à la djihad ou aux conflits entre factions musulmanes (Turquie, Irak,…).

Des guerres très meurtrières et sans fin sont ainsi menées contre les chrétiens ou les hindouistes par des mouvement islamiques armés. Le cas de la Tchétchénie est l’un des plus fragrants. Il ne s’agit pas, comme on pourrait le croire, d’une « guerre d’indépendance » mais bel et bien d’une guerre religieuse, d’une djihad menée contre la Russie par des terroristes armés par les pays arabes. On a vu, lors de la dramatique prise d’otage de Moscou, à quel point ces terroristes sont déterminés à faire périr des innocents pour la « gloire d’Allah ». Pour un « bon musulman », la vie terrestre est sans grande importance. Il méprise sa propre vie et donc aussi, hélas, celle des autres !

Le mépris de l’opinion et de la vie d’autrui est une constante de l’islam. Elle conditionne le comportement quotidien du musulman, conformément aux prescriptions du coran (voir l'étude analytique de ce texte). Le « bon musulman » doit être hermétique aux opinions d’autrui et à tout ce qui va à l’encontre de ses convictions religieuses. C’est ce refus systématique du dialogue qui rend illusoire les tentatives de « conciliation » et de « consensus » auxquels certains occidentaux veulent encore se raccrocher. En cela, ils démontrent qu’ils sont incapables de se mettre « à la place de l’autre », autrement dit de raisonner comme un musulman.

Il n’y a guère que la méthode trotskyste qui puisse s’opposer valablement à la pensée musulmane car elle impose, précisément, d’être en mesure de raisonner à la manière de l’adversaire et de le combattre avec ses propres armes.

Pour combattre efficacement l’islamisme, il faut donc connaître la mentalité musulmane, l’histoire de la conquête arabo-musulmane et, bien évidemment, le coran. Ce n’est qu’après avoir acquis les connaissances nécessaires que l’on peut s’attaquer, à armes égales, à ces redoutables adversaires que sont les musulmans.

Au moment même où les présentes lignes sont rédigées (début décembre 2002), l’affaire des « milices islamiques » ne cesse de remuer l’opinion publique belge. Elle est le révélateur du profond malaise que des autorités laxistes et inconscientes ont laissé se développer sans qu’aucune mesure sérieuse n’ait été prise, d’autant qu’à présent, la plupart des politiciens ont peur – au sens strict du terme – des communautés musulmanes qui se sont installées dans les pays de l’Union européenne. Ils ont peur des représailles, peur des attentats, peur d’être pris personnellement pour cible par les activistes de l’islam et autres « fous d’Allah ».

Il n’empêche que l’affaire d’Anvers a obligé les autorités à réagir.

Toujours à propos des Saoudiens, il convient de mettre en évidence les trafics d’armes en tous genres qui se font par l’intermédiaire, et sous le contrôle, de leur gouvernement. Ces armes vont à des pays en guerre mais aussi, depuis pas mal de temps, aux terroristes musulmans.

Ces trafics n’ont rien de récents et ils se sont faits avec la complicité des Occidentaux (Britanniques, Américains, Français, Belges, Suisses,…) et des pays appartenant à l’ancien bloc communiste. Pendant très longtemps, ils ont été très officiellement organisés par un ressortissant saoudien nommé Adnan Khassogi, un « homme d’affaires » qui a fait fortune en servant d’intermédiaire entre les vendeurs et les acheteurs.

C’est ainsi qu’en 1969, le saoudien a permis à la France de vendre à l’émir de Bahreïn une quantité impressionnant de matériel militaire : 1.000 camions Berliet, 300 transporteurs AMX, 300 véhicules amphibies, 20 hélicoptères SA330, 54 chars AMX13 dotés de canons de 105, 80.000 fusils automatiques, 100.000 grenades et 80.000 obus de mortier. Le tout pour la coquette somme de 148 millions de dollars (de l’époque) dont le versement a été effectué par le canal de la banque de l’Union européenne, place Gaillon à Paris.

Comment expliquer la vente d’un tel arsenal à un émirat qui n’est, en fait, qu’une île de 598 km² dont la population, en 1969, ne dépassait pas 220.000 habitants ?

Des masses colossales d’armes ont ainsi été vendues en Arabie ou dans les émirats voisins en passant par des personnages tels que Adnan Khassogi, Antoine Kamouth, Akram Ojjeh, Walid Koraytem ou les frères Mattossian. Bien souvent, ces armes ne voyaient même pas le sol arabe. Elles étaient déchargées en mer et transférées sur un bateau en partance pour une destination inconnue. C’est ainsi que les Occidentaux, par Arabes interposés, contournèrent la législation internationale qui interdit, pour un même fournisseur, d’approvisionner simultanément deux pays en guerre. Les armes étaient vendues directement (donc légalement) à l’un des belligérants et indirectement (donc illégalement) à l’autre. En Belgique, la FN de Herstal ou Mécar (Petit Roeulx lez Nivelles) ont eu fréquemment recours à ce stratagème.

Dans ce panier aux crabes, Adnan Khassogi fut sans nul doute l’un des plus importants trafiquants du monde arabe.

Pour memo, je peux personnellement attester de l'implication de Khassogi dans ce trafic!

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ÉTATS-UNIS
Des missiles pour le réseau Al-Quaïda
Trois hommes, deux Pakistanais et un Américain, ont été inculpés en Californie pour avoir voulu vendre des missiles Stinger au réseau d'Oussama ben Laden. La justice les soupçonne.d'avoir voulu acheter cette arme qui s'apparente à un lance-roquettes antichar avec le produit de la vente de 600 kg d'héroïne et 5 tonnes de haschich.



Ce court article (7 novembre 2002) est révélateur d’une situation qui dégénère de plus en plus. Les réseaux islamistes, qui disposent de moyens financiers considérables, achètent tout ce qui peut se trouver dans le domaine des armes, du fusil à l’arme nucléaire (voir article de « L’Express » - 19 septembre 2002) en passant par les missiles sol-sol et sol-air (comme le « stinger », équivalent américain du SAM 7 soviétique). Quant aux armes bactériologiques que l’Iraq pourrait détenir, les Américains ont d’autant plus de raisons d’être inquiets qu’ils ont fourni, au régime de Saddam Hussein, les équipements permettant de les fabriquer (voir article qui suit). Quand donc inculpera-t-on les fabricants et trafiquants d’armes pour « crimes contre l’humanité » ?

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ÉTATS-UNIS ARMES BACTÉRIOLOGIQUES

C'est Washington qui a fourni Bagdad

Si les États-Unis craignent tant, aujourd'hui, l'armement de l'Irak, c'est parce qu'ils sont bien placés pour savoir ce qu'il y a dans l'arsenal de Saddam Hussein : c'est en effet Washington qui a livré de quoi fabriquer des armes bactériologiques à Bagdad, révèle l'hebdomadaire Newsweek qui sort aujourd'hui. L'affaire se passait dans les années 80, au plus fort de la guerre Iran-Irak : " Les États-Unis ont décidé d'aider l'Irak et ont commencé à fournir au dictateur Saddam Hussein des ressources et matériels militaires, y compris des cargaisons de "bactéries, champignons, protozoaires " à la commission irakienne à l'énergie atomique ", selon Newsweek. Ces produits pourraient permettre de produire des armes biologiques, notamment au bacille du charbon. Aujourd'hui, "la plus grande inquiétude" de l'administration Bush réside dans ce que Saddam pourrait faire de ses armes de destruction massive, selon un haut responsable américain actuelle ment en poste. "Saddam pourrait essayer le chantage, mena cer de répandre la variole ou un autre virus abominable dans une ville américaine en cas d'invasion des forces, américaines. Ou, comme un chien acculé, il pourrait déchaîner un dernier spasme de violence, asperger d'armes chimiques les forces américaines, remettre ses armes biologiques aux terroristes", écrit l'hebdomadaire en décrivant les scénarios les plus sombres étudiés parles responsables américains. En attendant la résolution de FONU, Washington multiplie les signes de sa détermination. Quelque 600 hommes et un QG mobile vont rejoindre le Qatar. dans le Golfe, pour des exercices militaires en novembre. Et selon un hebdomadaire portugais, les États-Unis ont déj à réservé vingt corridors aériens au-dessus de l'Océan Atlantique afin de transporter de grandes quantités de matériel léger et de personnel militaire.
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 20:56

Si l’on excepte le conflit qui oppose les chrétiens irlandais les uns aux autres –ainsi qu’un petit nombre de conflits très localisés (comme l'occupation du Tibet par la Chine) TOUS les autres conflits recensés sont imputables à la volonté de propagation de l’islam, autrement à la djihad ou aux conflits entre factions musulmanes (Turquie, Irak,…).

Quantat Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 659552 a dit que djihad etait masculin alors il faudrait ecrire: .... autrement au djihad... Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 707951

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moussa abd al nour

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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty14/9/2009, 21:47

en passant...

Brice Hortefeux condamne la cathophobie




Mais non, ne vous emballez pas, le ministre de l'Intérieur a simplement condamné, comme d'habitude, l'islamophobie, tout en rompant le jeûne musulman. L'Allahicité à la française est sauve.



Michel Janva


http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/09/brice-hortefeux-condamne-la-cathophobie.html#comments
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty15/9/2009, 19:07

Dans son tout récent ouvrage intitulé « L’improbable équilibre » (éditions Luc Pire), l’ancien président du Parti socialiste belge (PSB) rejoint notre analyse en désignant clairement l’Arabie saoudite comme le véritable adversaire du monde libre. Dans l’article reproduit ci-dessus (groupe Sud Presse – 23 janvier 2003), on peut lire, en substance : « …Difficile d’imaginer que l’oncle Sam se trompe de cible s’il s’agit de frapper un allié d’Al Qaïda. C’est davantage l’Arabie saoudite qui devrait être la cible, si l’on veut s’en prendre aux auteurs des attentats et au financement des terroristes. Les Américains font donc fausse route quand ils prétendent que la guerre contre le terrorisme passe par Bagdad… ».

L’analyse de Guy Spitaels est parfaitement correcte puisque tous les spécialistes du monde arabe savent que l’Iraq est l’un des rares pays arabo-musulmans (avec la Libye) qui demeure imperméable à l’islamisme radical tel qu’il est prôné par les wahhabites. Ce qu’il n’a pas compris, c’est que les dirigeants américains veulent s’emparer de l’Iraq tant pour y installer une « base d’influence » que pour y faire main basse sur les réserves de pétrole. Il est certain que le régime de Saddam Hussein n’a sans doute jamais eu de véritables relations avec le réseau Al-Qaïda mais cette excuse permet à l’administration Bush de mobiliser en sa faveur une partie de l’opinion publique américaine traumatisée par les attentats du 11 septembre. L’Américain moyen est à l’image de son président, « rustique » et peu versé dans le domaine de la politique étrangère. On peut aisément lui faire avaler n’importe quelle couleuvre.




En prenant le contrôle du territoire iraquien, l’administration d’Etat US entend redistribuer les cartes de façon durable au Moyen-Orient. C’est un plan déjà ancien, qui avait été élaboré sous Bush senior. Une fois bien implantés en Iraq, ils pourraient plus facilement défendre Israël et contrôler l’Arabie saoudite. Il existe d’ailleurs, dans les cartons américains, un plan visant à destituer les Saoud. Ils constitueraient ainsi, en une dizaine d’années, une sorte de « zone tampon sécurisée » entre l’islam de l’Ouest (celui d’Afrique) et l’islam de l’Est (celui d’Asie). Le but ultime de l’opération consiste à enrayer durablement le processus de propagation de l’islam dans le monde.

Vers une faillite de l’Arabie saoudite ?

Si l’on en croit un article qui a été publié en février 2003 par le mensuel français « L’Expansion », l’Arabie saoudite serait confrontée à des difficultés économiques qui risquent de devenir insurmontables d’ici fort peu de temps.

Publié au moment même où des centaines de milliers de pèlerins étaient attendus à La Mekke pour le « hadj » ( le pèlerinage rituel des musulmans), cet article dévoilait que la télévision saoudienne diffusait en boucle des messages extrêmement belliqueux et notamment un clip montrant des soldats israéliens assoiffés de sang en train de massacrer des femmes et des enfants en Palestine. Il s’agit là, bien entendu, d’une tentative de manipulation des pèlerins qui verrons ces images sur les téléviseurs de leurs hôtels. Mais fallait-il s’attendre à autre chose de la part du régime politique le plus infect qui puisse se concevoir à notre époque ?

Et comme le dit le journaliste de l’Expansion : « C’est justement cette culture banalisée de la haine - véhiculée par le clergé wahhabite, aussi intégriste qu’influent - qui fait peser de lourds soupçons sur le pays… », en ce qui concerne les attentats du 11 septembre 2001 (Outre Ussama ben Laden lui-même, 15 des 19 terroristes du 11 septembre étaient des Saoudiens. Et plus de 250 autres ressortissants d’Arabie saoudite, soupçonnés d’appar-tenance au réseau al-QaÎda, sont détenus par l’armée américaine à Guantanamo). Car si, historiquement, les Arabes ont toujours été les ennemis jurés de leurs cousins juifs, ils sont devenus aujourd’hui les ennemis déclarés du « Grand Satan », autrement dit des Etats-Unis d’Amérique. Pour ces musulmans plus que sectaires que sont les wahhabites, le gouvernement US est responsable de tous les maux de la terre et, en prime, il se rend coupable de complicité active avec Israël. Leur analyse n’est pas totalement erronée mais, comme toutes les analyses sectaires, elle est à sens unique. Les wahhabites se gardent bien de dire qu’ils sont, pour leur part, parmi les principaux responsables des maux qui accablent les nations où l’islam impose ses lois iniques, son intolérance et son anachronisme !

L’article de l’Expansion va dans le même sens que notre propre analyse de la crise moyen-orientale qui se précise en cette années 2003. En attaquant l’Irak, le gouvernement américain n’a pas pour seul objectif de se débarrasser de Saddam Hussein et de son régime. L’administration Bush voit bien plus loin. Elle veut récupérer et contrôler le potentiel de production pétrolière de l’Irak (seconde réserve de pétrole dans le monde après l’Arabie saoudite) afin de mettre fin à la prédominance des Saoudiens sur le marche des hydrocarbures (et produits dérivés). En affaiblissant la position saoudienne, les Américains pourront, dans un second temps, se retourner contre leurs anciens alliés, les Saoud. D’autant que le régime dictatorial de ce clan de bédouins prétentieux risque fort de rencontrer de grandes difficultés dans les années à venir.

En effet, l’Arabie saoudite est confrontée à une croissance démographique galopante qui découle essentiellement de la pratique islamique de la polygamie. Aujourd’hui, environ 50 % de la population saoudienne a moins de 15 ans. A cela s’ajoute l’apparition d’un chômage de masse associé à un surendettement de l’Etat. Car ce pays supposé « immensément riche » est un pays qui croule sous les dettes ! C’est ainsi que la dette publique saoudienne représente 100 % du PIB national (180 milliards d’euros), ce qui limite de plus en plus la marge de manœuvre de la « bande à Saoud ».

Car c’est dans les poches de cette clique que les recettes pétrolières se sont « évaporées ». Et si le revenu moyen du « citoyen saoudien de base » n’est que de 8.500 euros (il est inférieur à celui de la Hongrie et a diminué de moitié au cours des 20 dernières années), le « smic princier » est de 350.000 ryals par an (près de 100.000 euros). Mais il ne s’agit là que d’un « salaire de base » qui est consenti aux membres les plus insignifiants de la « famille royale » saoudienne et ce, indépendamment de leurs autres revenus. Le salaire du roi Fadh – qui n’assume plus aucun pouvoir réel depuis pas mal d’années vu son état de santé – est inconnu mais on sait qu’il dispose de quarante palais en Arabie (sans parler de ses possessions à l’étranger) disposant chacun d’un hôpital privé disposant des équipements les plus modernes.

Les fils du roi recevraient, pour leur part, 100 millions de ryals par an (environ 28 millions d’euros) tandis que les princes de « second rang » (filiation moins directe) seraient dotés d’un peu moins d’un million d’euros, toujours par an et toujours indépendamment de leurs autres sources de revenus (dont un « salaire mensuel » variant selon le rang et qui est payé par l’Etat dès la naissance !).

Le « clan Saoud » est une véritable pépinière de parasites dont on ne connaît même pas le nombre exact. Les meilleurs spécialistes de l’Arabie sont incapables de s’accorder sur les chiffres et l’on estime que les seuls « membres mâles » de cette famille seraient de 4.400 au minimum et de près de 10.000 au maximum. Une seule chose est certaine, tous puisent allègrement dans les caisses !

Les rois et les princes d’Arabie ne sont rien d’autre que des voleurs de haut vol, des voyous de première catégorie !

Tous sont susceptibles d’être traduits en justice devant la Cour Internationale des Droits de l’Homme, ne serait-ce que pour avoir instauré un système économique qui relève de l’esclavage. car ce sont bel et de bien des esclaves qui exécutent les basses besognes que les Saoudiens considèrent comme indignes ou insignifiantes. Confiées à des travailleurs étrangers qui sont privés de leur passeport en entrant en Arabie, ces tâches ne relèvent pas du travail mais de l’exploitation de l’homme par l’homme. Ils sont ainsi 6 millions d’hommes et de femmes corvéables à merci dont le salaire mensuel dépasse très rarement les 500 euros. Cela ne pose aucun problème de conscience aux Saoudiens puisque le coran ne condamne pas la pratique de l’esclavage. Et dire que pas mal de musulmans osent se plaindre de nos systèmes de protection sociale !

Cependant, le système saoudien est arrivé au bout de ses limites. L’accroissement spectaculaire de la population génère un chômage inquiétant que le gouvernement tente d’endiguer par une politique de « saoudisation » de l’emploi. C’est un programme de « préférence nationale » qui n’est pas sans rappeler celui du Front National de Jean-Marie Le Pen. Il implique que les Saoudiens – qui étaient surtout employés dans la fonction publique – constituent au moins 30 % du personnel des entreprises de plus de 20 salariés. Et ce quota devrait théoriquement augmenter de 5 % par année. Ce qui ne va pas sans inquiéter les chefs d’entreprises qui savent que la main-d’œuvre saoudienne n’est pas « compétitive » par rapport aux travailleurs étrangers. Elle n’est pas, non plus d’une très grande compétence.

Autre exemple : les autorités ont aussi décidé que tous les chauffeurs de taxi devaient être de nationalité saoudienne. Le délai d’application de cette décision avait initialement été fixé à six mois mais il a dû être porté à deux ans et sera sans nul doute prolongé. Car aucun saoudien ne veut travailler dans les mêmes conditions que les immigrés qui conduisent les voitures, quatorze heures par jour et six jours par semaine, pour un salaire de misère (moins de 1000 riyals par mois soit moins de 300 euros).

La « saoudisation » se heurte aussi à la problématique de l’enseignement, lequel demeure une « chasse gardée » des religieux. Totalement inadapté à une économie moderne, le système saoudien d’enseignement repose essentiellement sur les « écoles » coraniques où l’on enseigne la « doctrine de la haine », le wahhabisme. Même au niveau universitaire, le poids de l’islam est un frein considérable. C’est ainsi que quatre universités sur huit se consacrent uniquement à l’enseignement littéraire et religieux. Et l’étude de l’anglais n’est obligatoire que dans une seule faculté.

Du côté des « élites », on commence à s’inquiéter. Princes et grands bourgeois ont été formés dans des universités américaines ou européennes et ils sont conscients du fait que l’Arabie est au bord du précipice. Quant aux rares « opposants », ils sont très amers. C’est le cas pour Mohammed Said Tayeb, un sexagénaire ouvertement « nassérien » qui a fait plusieurs séjours en prison pour s’être opposé au népotisme des Saoud. Il n’hésite pas à déclarer : « Si rien ne bouge, j’ai très peur pour l’avenir » !




Pour l’instant, la crise du régime saoudien est encore assez peu perceptible mais, dès que la rente pétrolière ne sera plus capable d’assurer un minimum de paix sociale (et d’« arroser » généreusement l’administration et les religieux), la situation risque de devenir explosive et de dégénérer selon un modèle iranien, à savoir l’arrivée au pouvoir d’un clan de religieux sectaires et démagogues. Or, dans le cas de l’Arabie, ce clan est constitué par les « oulémas » wahhabites, des individus infiniment plus dangereux que les ayatollahs iraniens. Voilà qui n’augure rien de bon pour les années et les décennies à venir. Et l’on peut penser que les Américains veulent tenter une manœuvre préventive qui leur permettrait d’avoir une base solide (« al-Qaïda » en Arabe !) à proximité immédiate de l’Arabie saoudite. De cette manière, ils contrôleraient à la fois le marché du pétrole et seraient prêts à intervenir en Arabie pour mater une tentative de prise du pouvoir par les religieux wahhabites.

Si telle est leur intention (et nous pensons que c’est le cas), la manœuvre pourrait, à priori, paraître subtile. Mais elle s’avérerait extrêmement délicate puisque toute intervention de grande envergure sur la « terre sacrée » de l’Arabie pourrait déclencher une « guerre sainte » de première importance au niveau mondial. C’est d’ailleurs ce que redoutent les analystes politiques et les spécialistes de l’islam et des conflits religieux.

Les Américains prétendent avoir tenu compte de cet aspect du problème. C’est ainsi qu’un plan « top secret » du Pentagone prévoit de faire occuper l’Arabie par des troupes musulmanes de l’OTAN, autrement dit par les Turcs. Mais ce serait relancer la vieille rivalité entre Arabes et Turcs, une rivalité pour le leadership musulman qui dure depuis près d’un millénaire. Faire occuper la Mekke et Médine par les Turcs peut apparaître comme une « bonne idée » vu de Washington mais le résultat pourrait s’avérer catastrophique sur le terrain du fait de la rivalité qui existe entre les Arabes et les Turcs (53). On comprend, en tous cas, les raisons cachées qui poussent le gouvernement américain à se montrer aussi bienveillant vis-à-vis des dirigeants pro-islamistes d’Ankara. Une fois de plus, les hommes de Washington sont prêts à s’associer avec le diable pour mener à bien leurs manœuvres politiques. Les leçons de l’histoire sont sans intérêt outre-atlantique. Et dans la foulée, ils font pression sur les gouvernements européens pour que la Turquie soit admise au sein de l’Union européenne. Cela ne les inquiète nullement de voir le loup aux portes de la bergerie puisque ce n’est pas « leur » bergerie !

Nous ne devons pas nous laisser abuser par les explications embrouillées et irrecevables des Américains. Surtout pas par celle qui prétend lier le régime politique irakien aux terroristes d’al-Qaïda. L’Irak est soumis à la dictature du clan de Saddam Hussein, certes, mais c’est un état laïque. Plusieurs personnalités en vue de ce régime ne sont pas de confession musulmane (c’est notamment les cas pour le vice-premier ministre Tarek Aziz, qui est chrétien). Le pouvoir irakien est aux antipodes de l’intégrisme wahhabite et il est absurde de prétendre, comme le font les dirigeants US, que Saddam Hussein pourrait s’associer avec les terroristes d’al-Qaïda.




L’apparente prospérité des villes saoudiennes ne doit pas, non plus, faire illusion. La dynastie des Saoud est en sursis, le pays aussi. Tout au plus, la situation pourra-t-elle être stabilisée pendant 5 à 10 ans, guère plus. Et il y a fort peu de chance pour que les Occidentaux puissent contrôler la montée en puissance de l’islamisme radical en aussi peu de temps. On a laissé faire, on a tardé à réagir et maintenant on se trouve en présence d’un situation explosive et incontrôlable.

Les Occidentaux ont sous-estimé la capacité de l’islam à renaître de ses cendres, tel l’oiseau Phénix. Ils ont sous-estimé l’influence que la religion exerce sur des peuples et des communautés qui, dès le plus jeune âge, sont soumis à un lavage de cerveau au coran.

Les Occidentaux ont pensé et agit de manière Occidentale face à des gens qui pensent et agissent de manière coranique, c'est à dire de manière irrationnelle, arbitraire et contradictoire parce qu’ils sont « conditionnés », parce qu’ils subissent les effets pervers de ce « bourrage de crâne » qu'ils nomment « islam ».
Si nous ne cassons pas les réseaux d’influence qui ont pour but d’entretenir le conditionnement et la soumission au sein des communautés musulmanes (dans les pays arabo-musulmans ou ailleurs), nous ne parviendrons jamais à enrayer le processus abêtissant de l'islamisation.

N’étant pas musulmans, nous ne serons à même de mettre en évidence toutes les incohérences, toutes les contradictions, tous les aspects malsains de cette religion anachronique que si nous nous mettons dans la peau de l’adversaire, si nous raisonnons comme l’adversaire et le combattons avec ses propres armes. Cette stratégie, c'est celle qu’enseignaient les pères du trotskysme (dont Lev Bronstein lui-même) : connaître l'adversaire pour le comprendre et mieux le combattre. Nous devons donc connaître le coran et l’histoire de l’islam aussi bien, sinon mieux, que les musulmans eux-mêmes. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons les démasquer, les fustiger et les bouter hors de la sphère politique, exactement comme nos pères et nos grands-pères le firent pour le christianisme.

Tel est notre travail, notre œuvre laïque, notre combat pour la justice et la démocratie dans le monde.

C’est un combat qui doit être mené préalablement à toute forme d’action « sur le terrain » et notamment avant de recourir à la contrainte par les armes. Car pas mal de citoyens, dans les pays occidentaux, perçoivent mal les réalités profondes de la menace islamique. Ils n’entendent rien à la religion musulmane et aux liens qui la relient à des concepts socio-politiques. Il faut donc, avant toute chose, dissiper les malentendus, expliquer les choses le plus clairement possible et situer les dangers là où ils se trouvent exactement. Alors, et alors seulement, les citoyens seront en mesure de juger, en leur âme et conscience, des moyens à mettre en œuvre pour résoudre le problème.

La présente étude est une contribution à cet effort d’information, sans doute tardif mais cependant susceptible de corriger le cours de choses pour autant que la diffusion en soit la plus large possible.

Les musulmans, en tant qu’hommes et femmes, ne sont pas nos ennemis. Ils sont nos frères en humanité. C’est l’islam qui est notre ennemi, c’est lui que nous devons combattre avec acharnement et sans répit.

Dans un chapitre consacré à l’Arabie saoudite et au wahhabisme, nous ne pouvions manquer de mentionner un homme qui est sans doute parmi les rares occidentaux qui ont réussi à percer les mystères de l’Arabie et des Arabes. Il se nommait Thomas-Edward Lawrence mais tout le monde le connaît sous son surnom : Lawrence d'Arabie.
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty15/9/2009, 19:10

Dans son livre intitulé « Les sept piliers de la sagesse », Lawrence d'Arabie a longuement décrit les mœurs des Arabes, nomades Bédouins ou sédentaires des villes. On en trouvera quelques extraits représentatifs dans un numéro du magazine non conformiste français « Le Crapouillot » consacré au « défi arabe : vers la dictature du pétrolariat » – Mars-avril 1975).


Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Lawren10
Tout est dit en peu de lignes, non par nous mais par quelqu’un qui avait la réputation d’être l’un des plus grands spécialistes du monde arabe, par un homme qui, sa vie durant, fut « fasciné » par l’Arabie (mais jamais au point de devenir aveugle !)

Un autre personnage, plus contemporain, est lui-aussi associé à l'Arabie saoudite, mais pour des raisons bien différentes de celles de Lawrence d'Arabie : Idi Amin Dada

Idi Amin Dada, l’islam et les Arabes

Le samedi 16 août 2003, on annonçait la mort, dans une clinique de Djeddah, de l’une des pires ordures que le monde moderne ait eut à connaître. Il s’agissait du dénommé Idi Amin Dada, ancien soldat britannique et ancien champion de boxe qui s’était converti à l’islam après être devenu officier dans l’armée de son pays, l’Ouganda.

Né en 1926, Amin Dada était parvenu, à force d’intrigues, à se hisser au rang de général et, le 25 janvier 1971, profitant de l’absence du président Milton Obote, il prenait le pouvoir avec l’appui d’une partie de l’armée ougandaise. En « bon musulman » qu’il est, le général Amin Dada fait immédiatement suspendre la constitution, fait dissoudre le parlement légalement élu et interdit les partis politiques. Selon lui, sa politique est pleinement en accord avec l’enseignement coranique. Sur ce point-là, et celui-là seulement, nous sommes d’accord avec lui. On ne s’étonnera pas du fait que ses « modèles » aient été Mahomet et Adolf Hitler !


Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Amin_d10

Dès le mois d’août 1971, il expulse 80.000 ressortissants asiatiques non musulmans (essentiellement des indo-pakistanais) et, en juillet 1972, il rompt les relations diplomatiques avec Israël. Dans la foulée, il fait expulser 1.600 sujets israéliens, dont 70 conseillers militaires. Il réprimera dans le sang plusieurs révoltes et coups d’Etat dirigés contre lui. En avril 1975, il fait arrêter et condamner à mort un coopérant britannique (Dennis Hills) qu’il accuse d’espionnage (il sera cependant libéré et expulsé en juillet). En novembre de la même année, il rompt les relations diplomatiques avec l’URSS. Ayant pris fait et cause pour ses « frères » de Palestine, il donne asile au commando palestinien qui a pris en otages les passagers d’un avion d’Air France parti d’Israël. Le 4 juillet, les forces spéciales de l’armée israélienne se posent à Entebbe et délivrent les otages, infligeant un camouflet à Amin Dada. Le 28 juillet, la Grande-Bretagne rompt officiellement ses relations diplomatiques avec l’Ouganda.
En février 1977, les persécutions se poursuivent. Plusieurs tribus (Langis et Acholis) sont décimées, deux ministres sont tués et l’archevêque anglican d’Ouganda est « éliminé ». L’Ouganda est rayé des pays invités à la conférence du Commonwealth. Le 1er novembre 1978, l’armée ougandaise envahit la Tanzanie jusqu’au lac Kagera car Amin Dada reproche au gouvernement tanzanien d’abriter les activités du Fronasa (Front pour le Salut national de l’Ouganda), parti d’opposition au régime fascisto-islamique de ce fou furieux. Amin Dada se ridiculise au yeux de l’opinion mondiale en invitant le président Julius Nyerere à régler le conflit…sur un ring de boxe. Le 28 novembre, la Tanzanie lance une contre-offensive de grande ampleur et son armée pénètre en Ouganda. Le 14 avril 1979, les soldats tanzaniens et les unités de l’UNLF (Uganda National Liberation Front) libèrent Kampala. Malgré une timide assistance libyenne de dernière minute (2.000 soldats), le « président à vie » et « maréchal » Idi Amin Dada est renversé par les forces démocratiques.

Le « Boucher de l’Afrique » ne trouvera qu’un seul pays pour lui donner asile : l’Arabie saoudite !
Entre « bons musulmans », il faut s’aider, non ?

Ce criminel de haut vol sera ainsi hébergé et protégé pendant plus de vingt ans par ses « frères » wahhabites. Et pourtant le bilan de son « règne » est effrayant. De février 1971 jusqu’en avril 1979, il a fait périr entre 500.000 et 800.000 personnes. Ce personnage odieux aura cependant le toupet d’enregistrer, en Arabie saoudite, un disque de rap intitulé « Le crime paie » (mai1998). Tout un programme pour un « bon musulman » protégé par les roitelets du pétrole !

En 1981, ce pitre sanguinaire avait encore proposé d’organiser, en libye, un combat de boxe entre lui-même et son « frère musulman » Cassius Clay (alias Mohamed Ali) avec l’ayatollah Khomeyni comme annonceur, Yasser Arafat comme entraîneur et le colonel Kadhafi comme arbitre !

Il est plus que probable qu’Amin Dada a vécu royalement en Arabie avec l’argent volé à l’Etat ougandais et « planqué » dans les banques arabes.

Notons encore qu’Amin Dada fut fortement soupçonné de s’être livré à des actes d’anthropophagie.

Grâce à la « divine protection » d’Allah et du régime wahhabite, le « boucher de l’Afrique » n’a jamais pu être jugé comme il aurait dû l’être. A la longue liste des crimes imputables au régime saoudien, il convient donc d’ajouter celui qui a consister à donner asile à un individu notoirement connu pour avoir commis des crimes contre l’humanité.

Le cas d’Amin Dada illustre parfaitement le caractère criminogène du coran. Pris à la lettre par un fou dangereux, le message mahométan permet de justifier toutes les monstruosités possibles et imaginables. Cette triste réalité a été mise en évidence par plusieurs spécialistes européens de l’islam mais personne, à ce jour, ne semble en tenir compte au sein du monde occidental.
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty15/9/2009, 19:12

Des évènements récents – qui ont été timidement relatés par la presse et les médias occidentaux – nous confortent dans notre opinion selon laquelle les vrais défenseurs des droits de l’homme et de la démocratie doivent réclamer la mise au ban des nations de l'Arabie saoudite du fait des pratiques honteuses perpétrées dans cet édifiant « royaume de l’islam ».

L’article reproduit ci-dessous est relatif aux tortures, physiques et morales, que le régime saoudien inflige à des personnes qui sont arrêtées en Arabie sur la base de simples « soupçons » et qui n’ont fait l’objet d’aucun jugement. Il s’agit là, une fois encore, de méthodes qui rappellent les heures les plus sombres du nazisme. La police saoudienne n’a vraiment rien à envier à la Gestapo de sinistre mémoire.

Et dire que les wahhabites saoudiens osent menacer l’Occident « si l’on touche à un seul cheveux » des sordides criminels qui se sont rendus coupables des attentats du 11 septembre, des crapules qui ont le sang de milliers de victimes innocentes sur les mains. Ils ont proféré les mêmes menaces, on le sait, à propos des criminels de guerre du réseau al Qaïda qui sont détenus sur la base américaine de Guantanamo.

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Tortur10

PRISONNIERS "GRACIES"
Ce texte de 1938 démontre, s’il est nécessaire, que la mentalité des Arabes (les vrais, ceux qui sont originaires de la péninsule arabique) a très peu évolué depuis l’époque mahométane. En 1938, elle était demeurée identique à ce qu’elle était au VIIe siècle. Soixante-cinq ans plus tard, elle est à peine différente. C’est le triste résultat de l’immobilisme coranique et d’une propension au passéisme qui est propre aux peuples islamisés.
C’est cette caractéristique religieuse qui explique, du moins en grande partie, l’important retard pris dans le domaine du développement économique par les nations islamisées. Elles sont, en fait, dans l’incapacité d’évoluer au même rythme que les nations occidentales et, par voie de conséquence, le fossé se creuse un peu plus d’année en année entre le monde islamique et l’Occident.
On verra cependant que les musulmans, spécialistes du double langage et de la « double attitude », refusent certaines formes de progrès au nom de l’islam tout en s’empressant d’adopter celles qui correspondent à leurs objectifs, notamment dans le domaine de la guerre et de la propagande. L’article de 1938 mentionne déjà cette attitude ambiguë à propos des « concessions » faites en matière d’armement et d’enseignement militaire.

Ce texte de 1938 démontre également que l’islam n’a jamais été capable de pacifier véritablement les Arabes, contrairement à ce que l’on tente souvent de nous laisser croire. Si, dans un premier temps, Mahomet avait réussi à unir et pacifier un certain nombre de tribus, les dissensions et les luttes intestines reprirent de plus belle dès sa disparition. On voit ici comment les sunnites yéménites s’opposaient à cette secte sunnite qu’est le wahhabisme (ici nommé « ouahhabisme »). On apprend notamment que 3.000 yéménites croupissaient dans les geôles parce qu’ils appartenaient à des tribus suspectes de sympathie vis-à-vis de la doctrine wahhabite. Les deux régimes étaient pourtant aussi abjects et aussi peu respectueux des droits fondamentaux. Yéménites et Saoudiens étaient, tout comme les sujets des émirs du golfe, de véritables « serfs » vivant dans un système relevant de la féodalité et de l’obscurantisme.

Les choses ont peu changé depuis lors, du moins pour le « petit peuple ». Aujourd’hui comme hier, les théocraties musulmanes se servent du coran pour pérenniser le pouvoir personnel d’une poignée de chefs de tente qui accumulent des richesses inouïes tandis que le peuple continue à mener une misérable.

L’islam n’est ni une « religion de paix » (pas même pour les Arabes), ni une religion égalitaire. Cependant, par le biais du lavage de cerveau et du bourrage de crâne qui s’opère dans les « écoles » coraniques, la religion musulmane demeure le ciment communautaire qui détermine l’identité arabo-musulmane. Grâce au mirage du paradis de carton pâte qui est promis aux « croyants », les « puissants » perpétuent leur domination sur les faibles et les opprimés. C’est ce que l’on pourrait appeler le « collectivisme oriental », sorte de stalinisme à la mode arabe dont les origines sont bien plus anciennes que le collectivisme stalinien.

A l’opposé de ce collectivisme islamique, on trouve l’individualisme occidental. Une bonne partie de la « guerre de civilisation » que nous connaissons réside dans cette opposition absolue entre un système fondé sur la soumission absolue et un autre système basé sur un individualisme de plus exacerbé. Cette opposition s’ajoute au fossé évolutif dont il a été fait mention et le tout génère une situation explosive.






Torturés, du premier au dernier jour
Les prisonniers relâchés par Riyad, dont le Belge Raf Schyvens, avouent avoir vécu l'enfer Saura-t-on vraiment un jour ce qu'on leur reprochait ? Officiellement, selon l'Arabie Saoudite, les cinq Britanniques, le Canadien et le Belge Raf Schyvens libérés de leur geôle vendredi, ont été emprisonnés pour avoir parti­cipé à des attentats à l'explosif, perpétrés contre des Occidentaux. C'était entre novembre 2000 et mars 2001. Ces actes auraient été liés à des règlements de comptes, sur fond de réseau de contrebande d'alcool strictement interdit dans le royaume saoudien. De source diplomatique, on glisse que les sept hommes ont été utilisés pour camoufler l'oeuvre de fondamen­talistes. Pourquoi d'ailleurs des Occidentaux viseraient-ils leurs semblables ? Les attentats avaient provoqué la mort d'un Britanni­que et blessé plusieurs autres per­sonnes. C'est là que le Belge inter­vient. Car Raf Schyvens a toujours clamé son innocence.

Une terrible méprise
L'infirmier de Deurne est interve­nu pour secourir les blessés, c'est comme ça qu'il s'est fait interpel­ler. dit-il. Une méprise qui lui a coûté très cher : une condamna­tion à huit ans de prison... Et de la torture quotidienne. Car on sait aujourd'hui que les ma­tons saoudiens n'ont pas fait dans la dentelle. Les proches des cinq Britanniques, à peine rentrés au pays, n'ont plus pu se taire. Ils sa­vaient que la torture était prati­quée dans les prisons saoudien­nes, mais ils avaient reçu pour con­signe de ne pas faire de bruit autour de l'affaire pour ne pas gê­ner les tractations diplomatiques. Les autorités britanniques "ne voulaient pas de publicité dès le début, " taisez-vous ", c'est ce qu'ils ont dit aux proches, " ne faites pas de vagues sur ce qui se passe à l'intérieur", a expliqué hier sur la BBC la fiancée de James Lee. Le Britannique a expliqué à la jeune femme que "jusqu'au jour de sa libération vendredi il a été tortu­ré. Il a été torturé du début à la fin, que ce soit mentalement ou physi­quement".
Notre compatriote ne s'est pas en­core exprimé sur ses conditions de détention. Raf Schyvens, toujours en état de choc selon ses proches. séjourne chez sa mère depuis son retour en Belgique. Mais il a prévu de raconter son histoire terrible lors d'une conférence de presse qu'il donnera lorsqu'il se sentira un peu mieux. La fiancée de James-Lee espère que tous porteront plainte contre l'Arabie Saoudite. Elle affirme en tout cas qu'aucun des prisonniers ne se taira.

C.V. (avec AFP)

Article publié en Belgique par le groupe « Sud Presse » - 12 août 2003

Cette affaire assez banale – de tels faits sont quotidiens en Arabie Saoudite – nous éclairent encore un peu plus sur le profond mépris que les « bons musulmans » affichent vis-à-vis des droits les plus élémentaires. Débarrasser le monde de la chienlit islamique – et en particulier du fascisme wahhabite – est une nécessité pour la survie du monde libre.

Et pourtant, nous constatons que les autorités occidentales, toujours « soucieuses » de ménager les puants roitelets du pétrole, ont tenté d’étouffer cette affaire. Mais les familles n’en resteront pas là. En Grande-Bretagne, elles ont exprimé leur intention de déposer plainte contre le régime de Riyad. Espérons que les magistrats d’Outre-Manche sauront, une fois n’est pas coutume, faire preuve de courage et de rigueur.

Nous persistons cependant dans notre opinion selon laquelle il faut engager – de toute urgence – une procédure pénale à l’encontre des dirigeants wahhabites et ce, à l’échelon international. La Cour européenne des Droits de l’homme devrait se saisir du dossier, tout comme la Cour internationale de Justice. Mais ne nous trompons pas de procédure, il ne s’agit pas de traîner quelques sous-fifres devant la justice. C’est la « bande à Séoud » toute entière, avec ses chefs religieux, qui doit être inculpée et jugée avec, comme seule punition digne de ce nom, la confiscation de tous les biens appartenant, dans le monde libre, à la famille royale saoudienne. Le régime saoudien n’a jamais fait mystère des liens très étroits qui unissent le pouvoir politique à la caste des oulémas wahhabites. Le procès de la bande à Séoud ne peut donc être séparé de celui du wahhabisme. Et le procès du wahhabisme ne peut que déboucher sur celui d’un certain Mahomet !

Nous ne devons pas faire les choses à moitié et nous ne devons pas attendre. Nous ne pourrons éternellement faire l’économie d’un procès de l’islam et du coran. Nous ne pouvons plus admettre que des criminels notoires soient laissés en liberté et, pire encore, traités comme des « seigneurs » !

Et que l’on ne vienne pas nous dire qu’un tribunal pénal n’est pas compétent pour juger des « affaires religieuses ». Si un tribunal est à même de décider si telle ou telle thèse historique est ou n’est pas « révisionniste », il doit être capable de dire si un texte quelconque – le coran, par exemple - est ou n’est pas dangereux pour le monde libre. Car il suffit de lire le coran pour constater son caractère hautement criminogène !

Ce procès-là, il faudra le faire tôt ou tard. Et le plus tôt sera le mieux.

En attendant, nous proposons le boycott de tous les intérêts arabo-musulmans dans le monde. Les Occidentaux doivent cesser d’acheter leurs produits pétroliers, ils doivent cesser de fréquenter les chaînes d’hôtels dont ils sont propriétaires, ils doivent cesser de travailler avec les banques arabes. Couper les petits ruisseaux assèche les grandes rivières (proverbe de castor).

Ces actions doivent viser, non seulement les intérêts saoudiens, mais ceux de tous les Etats qui se réclament officiellement de l’islam (émirats, Irak, Iran, Turquie, Maghreb, Malaisie, etc…). Elles doivent être accompagnées de mesures visant à limiter les aides dites « à la coopération et au développement » aussi longtemps que ces Etats ne respecteront pas intégralement le droit international en matière de droits de l’homme, de la femme et de l’enfant. Il convient également de les amener à renoncer, officiellement et définitivement, à toute forme de « guerre sainte » et à leur faire reconnaître, tout aussi officiellement, le droit à la laïcité et à l’athéisme.

Petit à petit, les langues se délient. Même les (trop) prudents médias occidentaux commencent à présenter le « paradis d’Allah » sous son vrai jour, celui d’une dictature politico-religieuse infâme.
Dans un article paru dans le numéro du 17 octobre 2003 de l’hebdomadaire « Télépro », le journaliste Laurent Smitz a encore évoqué quelques-uns des aspects répugnants du régime saoudien et ce, à propos d’une émission que France 2, chaîne nationale, doit diffuser le lundi 22 octobre (dans le cadre de la série « Un œil sur la planète ».
Cet article de Laurent Smitz mentionne à juste titre que, depuis le 11 septembre 2001, l’Occident a ouvert les yeux sur ce qui se passe réellement en Arabie Saoudite, ce « pays dont l’obscurantisme nourrit aujourd’hui toutes les craintes » mais qui est, depuis près soixante ans, un « allié » des Etats-Unis.


Jamais un seul des dirigeants des ces pays, où l’islam est roi, n’a redistribué le moindre centime aux déshérités. Par contre, ces mêmes dirigeants n’ont cessé de financer le djihad, soit directement en approvisionnant les caisses des groupes terroristes, soit indirectement en finançant l’enseignement coranique partout dans le monde.

Que les dirigeants arabes aient financé les attentats du 11 septembre d’une manière ou d’une autre, cela ne fait aucun doute pour tous ceux et celles qui bénéficient d’une minimum d’informations sérieuses. C’est sans nul doute ce qui explique la disparition « mystérieuse » (mais pas pour tout le monde), en l’espace de quelques semaines, de plusieurs hauts dignitaires saoudiens. Des dignitaires qui sont morts très opportunément avant d’avoir pu être interrogés sur les rapports qu’ils entretenaient avec le réseau Al-Qaïda. Vous avez dit bizarre ? Comme c’est étrange !

Pour illustrer ce qui vient d’être dit à propos du wahhabisme et de la péninsule arabique, nous reproduisons un large extrait d’un article publié, en septembre 1938, par la revue française « Lectures pour tous » (Hachette).

Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 193810
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty15/9/2009, 19:20

A propos d’un septembre très noir
et du terrorisme arabo-musulman


Par-delà les milliers de victimes innocentes qui disparurent dans la destruction des tours de Manhattan et dans la perte des avions qui furent détournés par les terroristes le 11 septembre 2001 (54), il faut admettre que ce sont les dirigeants américains eux-mêmes qui sont, en fin de compte, à l’origine de ces drames. Car si l’on postule que c’est bien le milliardaire saoudien Ben Laden qui a financé les attentats des intégristes musulmans, il ne faut pas perdre de vue que ce fou dangereux a été formé et entraîné par la CIA. Ce sont les services secrets américains qui ont cherché à en faire un instrument de leur politique en Afghanistan, à l’époque où ce pays était occupé par les troupes soviétiques. Les autorités civiles et militaires US ont aussi favorisé l’accession au pouvoir des talibans, ces « fous d’Allah » qui ont permis à Ben Laden de se réfugier sur le territoire afghan et de se servir de ce territoire pour structurer ses troupes de kamikazes islamistes et pour organiser les attentats-suicides.

Une fois encore, les dirigeants américains ont été les « docteur Frankenstein » de la politique internationale. Ils ont créé, de leur propre initiative, le monstre qui a fini par se retourner, non seulement contre ses créateurs mais aussi contre l’humanité toute entière. Mais jamais un monstre de cette nature n’avait été lâché dans la nature avec, en sus, des centaines de millions de dollars à sa disposition ! Et l’on peut d’ailleurs s’étonner du fait qu’aucune mesure sérieuse n’ait été prise pour bloquer les avoirs bancaires de Ben Laden, alors même qu’il était désigné comme l’ennemi public n°1 !

Il faut voir dans tout cela les effets pervers d’un système impérialiste qui a toujours considéré comme « normal » de manipuler les peuples dans le but de favoriser les intérêts de son économie capitaliste. D’autres pays que les USA doivent d’ailleurs être montrés du doigt car il ne faut pas oublier que c’est la France qui a hébergé et protégé l’ayatollah Khomeyni, cet autre fou furieux qui fut à l’origine de la montée de l’intégrisme musulman dans le monde.

https://i.servimg.com/u/f87/13/27/19/34/ben_la10.jpg[/img]


Oussama Ben Laden : un dangereux criminel
qui se réfugie derrière l’alibi divin.

Pour favoriser de méprisables intérêts financiers, les grands pays industrialisés se sont toujours efforcés de modifier le cours de l’histoire en usant de méthodes crapuleuses. Mais l’histoire nous prouve que, dans bien des cas, ces agissements criminels ont fini par se retourner contre leurs auteurs.

Et malheureusement, c’est presque toujours la masse anonyme et innocente des citoyens qui paie l’essentiel de la facture. Aux Etats-Unis, ce ne sont pas les dirigeants du pays, ce ne sont pas les chefs de la CIA, qui ont été les victimes directes des attentats. Exception faite des militaires du pentagone (55), les victimes directes des attentats ont été de pauvres bougres qui travaillaient dur pour assumer leur existence quotidienne .

Et s’il faut avoir de la compassion pour les milliers de victimes des attentats de septembre 2001, il ne faut pas, pour autant, tomber dans le piège qui consisterait à considérer les Etats-Unis comme une « victime ». En tant qu’Etat, ce pays est très largement responsable de ce qui s’est passé et il convient de ne pas occulter le fait que les USA peuvent eux-aussi être une menace pour la paix mondiale.

La guerre au Moyen Orient.
Les Etats-Unis ont, non seulement contribué à la formation de Ben Laden et de son état-major, mais ils ont aussi attisé la haine des musulmans les plus radicaux en pratiquant une ingérence permanente dans les affaires du Proche et du Moyen-Orient, en ayant persisté dans une attitude répressive vis-à-vis du peuple irakien, lequel n’est pourtant pas globalement responsable des agissements de ses dirigeants, et notamment de la politique menée par Saddam Hussein, en défendant aveuglément la politique menée par Israël à l’encontre du peuple palestinien, en cherchant à imposer leur mode de vie à des populations qui n’en veulent pas et en persistant à jouer les « cow-boy-redresseur-de-torts ».

Or, pour jouer les redresseurs de torts, il faut pouvoir justifier d’une attitude irréprochable. Et c’est loin, très loin, d’être le cas pour les Américains.

La nation américaine est née dans la violence et s’est développée dans la violence. Ce peuple métissé, sans références culturelles et sans véritable histoire, a développé un mode de vie fondé sur la loi du plus fort, un peu comme dans les westerns hollywoodiens. Il se rapproche par ailleurs du peuple israélien en ce sens qu’il s’agit d’un « peuple sans terres » qui n’a pu se développer que par la colonisation sauvage (et criminelle). Les colons européens qui avaient émigré en Amérique du Nord exterminèrent les Amérindiens sans aucun état d’âme et… au nom de leur dieu ! Les Juifs d’Israël n’agissent pas autrement en Palestine.

Or, le mode de vie « made in US », des milliards de personnes n’en veulent pas et c’est leur droit le plus strict. Le système politique américain n’est « démocratique » que pour les nantis et les privilégiés, pas pour le « menu peuple ». Les forts taux d'abstention lors des élections présidentielles en témoignent, et ce n'est pas l'élection de Bush Junior qui a renforcé l'image démocratique des USA. Rappelons que l'élection d'un président des USA ne se fait pas au suffrage direct : les citoyens votent pour les Grand Electeurs, et ce sont ces Grands Electeurs qui votent pour le président. Un président élu peut donc parfaitement l'être contre l'avis de la majorité de la population, et c'est ce qui s'est passé dans le cas de Bush Junior ! C’est un système gravement inégalitaire qui ne correspond pas aux idéaux des habitants de la « vieille Europe ».

Les dirigeants américains, de George Washington à George Walker Bush, ont du sang sur leurs mains. Ils ont commencé par autoriser l’extermination de plusieurs millions d’autochtones, afin que les colons d’origine européenne puissent impunément leur voler leurs terres. Estimée à environ 5 à 6 millions d’individus à la fin du XVIIe siècle, la population des tribus installées sur le territoire des actuels USA ne comptait plus que 237.196 individus en 1900. Les autres avaient été tués ou empoisonnés ou étaient morts de faim et de maladie dans les « réserves ». Ce crime est, à lui seul, une tache indélébile dans l’histoire des Etats-Unis d'Amérique. (57)

Mais il faut aussi y ajouter le martyr des populations noires qui furent traitées en esclaves avant de devenir les principaux parias, les principaux laissés-pour-compte de la société américaine. En 1857, la Cour Suprême des Etats-Unis avait encore estimé qu’aucun noir ne pouvait être élevé au rang de « citoyen des USA » (affaire Dred Scott) et le 13e amendement abolitionniste de 1865 n’a pas modifié fondamentalement cet état de choses.
Aujourd’hui comme hier, les noirs américains (mais aussi les « latinos ») sont toujours des citoyens de 2e ou de 3e classe. Combien d’hommes de couleurs ont-ils été assassinés par les Américains de race blanche ? On ne le sait pas exactement mais le nombre des victimes est sans nul doute très élevé. Rien que les victimes des hordes fanatiques du Ku-Klux-Klan se comptent par milliers (58). Quant aux guerres impérialistes menées par les USA dans le courant de la seconde moitié du XXe siècle, elles ont aussi fait plusieurs millions de victimes (dont plus d’un million pendant la guerre du Vietnam).

Les dirigeants américains se sont donc constamment rendus coupables de génocides, de crimes de guerre et de crimes relevant du droit commun. Et s’ils ne se sont pas compromis personnellement, ils n’en sont pas moins coupables au nom de la responsabilité politique et morale.

Les états du Sud, héritiers de la tradition colonialiste, sont évidemment les plus racistes. Mais la situation des noirs est à peine meilleure dans les états du Nord.


Avant d’ériger la nation américaine en « victime du terrorisme international », il nous faut donc peser tous ces arguments et considérer la responsabilité que les dirigeants civils et militaires des USA doivent assumer, tant présentement que par rapport à l’attitude raciste, haineuse et violente qui a toujours conditionné la politique américaine, des origines à nos jours.

Nous devons nous garder des clichés faciles – du genre « nous sommes tous des Américains » - et de la démagogie à la petite semaine qui est celle des principaux leaders européens (Blair, Chirac,…). Si nous devons nous prémunir contre les menées des terroristes internationaux, nous ne devons pas voler sans discernement au secours des Etats-Unis. En fait, nous sommes nous-mêmes - nous les Européens - les victimes du comportement immature des dirigeants américains. Nous devons certes leur être reconnaisants pour l'aide qu'ils nous ont apporté lors de la seconde guerre mondiale mais nous n’avons pas à nous lancer, tête baissée, aux côtés de ceux qui ne visent, à terme, qu’à se comporter en « maîtres du monde », en gendarmes de l’humanité.




L’une des plus graves conséquences « secondaires » du terrorisme aveugle, tel qu’il est pratiqué par les fanatiques islamistes, c’est justement d’avoir pour effet de permettre à l’ennemi de s’ériger en victime. Fanatisme et terrorisme ont toujours généré des effets pervers, souvent inverses de ceux qui étaient recherchés.

C’est ainsi que le fanatisme criminel des dirigeants nazis a eu finalement pour effet collatéral de redonner force et vigueur au sionisme et au communisme stalinien, alors même que le but avoué des nazis était de détruire le « pouvoir juif » et le « bolchévisme » ! Sans les nazis, Israël n’aurait jamais existé et Staline n’aurait pas pu afficher sa morgue à la face du monde. Sans les nazis, les USA n’auraient jamais pu s’ériger en « superpuissance » militaire. Comme on le sait, c’est un groupe de savants – juifs pour la plupart – qui est allé offrir la bombe nucléaire aux militaires américains afin qu’ils s’en servent contre Hitler et ses alliés. Ce sont aussi des nazis notoires (Von Braun, Dornberger,…) qui ont été à l’origine de la suprématie US dans le domaine des missiles et des fusées.

Comme le dit si bien le dicton : « Qui sème le vent récolte la tempête ». En extrapolant, nous dirons que celui qui sème la violence, récoltera inévitablement l’apocalypse ! C’est ce qui est arrivé aux Etats-Unis avec les attentats du 11 septembre 2001.

En nous inscrivant dans cette vision logique et analytique des faits, nous observons que l’attitude des intégristes islamistes risque fort de produire les mêmes effets pervers que celle des dirigeants nazis. Au lieu d’affaiblir la position des USA, elle pourrait, au contraire, la renforcer. En permettant aux dirigeants américains de s’ ériger en victimes – avec la complicité des médias et de la presse occidentale – les actions terroristes menées contre l’impérialisme US risquent de précipiter le monde dans de nouveaux conflits dont les conséquences sont incalculables à court, moyen ou long termes. Mais si l’on pousse l’analyse encore plus loin, on peut se demander si les fanatiques islamistes n’ont pas spéculé délibérément sur cette dérive prévisible. Car, si Ben Laden et ses disciples sont indéniablement fous à lier, il faut considérer qu’ils appartiennent à une catégorie particulière de cinglés, celle des « fous lucides », celle des déséquilibrés intelligents. Or, ces fous-là sont capables de pousser le machiavélisme jusqu’à ses pires extrémités. Dans le cas des islamistes les plus radicaux, il ne s’agit pas seulement de détruire les Etats-Unis mais la totalité du monde « moderne ». Leur interprétation perverse du Qoran les amène à rejeter toute forme de progrès et à prôner le retour à un mode de vie qui serait identique à celui qui existait à l’époque où le-dit Qoran fut rédigé par Mohammed ibn AbdAllah ibn al Muttalib, dit « Mahomet », cet individu qui prétendait descendre d’Ismaël, fils d’Abraham, ce caravanier inculte mais roublard, cet imposteur de génie qui entama sa « carrière » de prophète comme gigolo ce qui lui permit d'accaparer la fortune d’une riche veuve.

Pour ces fanatiques frustrés, le progrès ne peut que nuire à l’islam, à ses valeurs totalement anachroniques et à ses tendances hégémoniques. Car l’islam, quoi que puissent dire les musulmans prétendument « modérés », est une religion qui a toujours pratiqué un prosélytisme agressif, une religion qui n’a jamais hésité à s’imposer par la violence. Cela les intégristes le savent parfaitement (puisque c’est ce qu’on leur enseigne dans les écoles coraniques) et ils trouvent « normal » de recourir à la guerre et au terrorisme pour imposer leur conception du monde, imitant en cela leur « prophète-bien-aimé ».




Jésus n’était certainement pas le fils d’un dieu. C’était un jeune illuminé comme on en rencontrait pas mal à son époque. Mais c’était un illuminé inoffensif, un « gentil » qui n’aurait pas fait de mal à une mouche et qui est (sans doute) mort en martyr à la demande des grands prêtres de Jérusalem, ceux-là mêmes dont il avait dénoncé la corruption. Mahomet était aussi un « illuminé ». Mais c’était un personnage agressif, belliqueux et ambitieux, qui ne cessa de guerroyer contre tous ceux qui refusaient de se soumettre à ses dictats. Les crimes de guerre dont il s’est personnellement rendu coupable, s’ils étaient perpétrés de nos jours, seraient passibles de la Cour de justice internationale ! Mahomet était un criminel de guerre ! Nier cette évidence est une attitude qui porte à présent un nom précis. C’est du « négationnisme historique ». Et le négationnisme historique est devenu un délit pénal. La conversion à l'islam de l'historien Roger Garaudy et sa condamnation pour négation du génocide Juif de la seconde guerre mondiale est symptomatique de l'attitude globale des musulmans vis à vis de leur propre histoire. Nous devrions donc poursuivre en justice les musulmans et les associations islamiques qui persistent à nier le caractère pervers de Mahomet et les crimes – connus des historiens – qui ont été commis par lui ou sur ses ordres. Des plaintes devraient être introduites auprès des instances juridiques compétentes même si, dans le contexte actuel, elles ont fort peu de chance d’être prises en considération. Les juges ont une chose en commun avec les politiciens : un manque évident de courage ! Ils seront toujours prompts à condamner le petit voleur de pommes mais peu empressés à poursuivre les « puissants » ou ceux que l’on présente comme tels.




Quant aux « visions » de Mahomet, elles furent ou bien inventées de toutes pièces, ou bien provoquées soit par une maladie mentale soit par les drogues hallucinogènes que l’on consommait couramment dans le monde arabe au VIIe siècle de notre ère. Comme nous l’avons dit par ailleurs, s’il vivait aujourd’hui, Mahomet finirait ses jours dans un asile pour aliénés. C’est ce déséquilibré qui a traduit ses fantasmes et ses délires mystiques dans le coran, un livre qui stipule notamment que le musulman veillera à respecter le chrétien et je juif « …pour autant qu’ils ne s’opposent pas aux lois de l’islam » ! La sourate IX précise aussi que l’athée pourra être supprimé physiquement par les croyants. Quant au verset 29 de cette même sourate, il est ainsi rédigé : « Faites la guerre à ceux qui ne croient pas en Dieu ni au jour dernier… » ! ! ! Et d’aucuns voudraient nous faire croire que l’islam est une religion pacifique !

C’est ainsi que dans un « billet » publié par le « Nouvel Observateur » (25 octobre 2001), le dénommé Malek Chebel – présenté comme anthropologue, préfacier du « coran » d’Edouard Montet (Ed. Payot) et auteur de « L’imaginaire arabo-musulman »(PUF) – a eu le culot d’écrire : « …le coran ne dit nulle part d’aller tuer ou assassiner des innocents. Aucun musulman n’est tenu d’aller combattre les incroyants au nom d’Allah… » ! ! ! On se demande vraiment si cet individu à jamais lu le coran de sa vie ! A moins qu’il ne soit un fieffé menteur comme bon nombre de ses coreligionnaires !



Tous les musulmans ne sont certes pas des criminels. Mais un fait demeure : le coran tel qu'il est rédigé, avec ses versets intolérants, ségrégationnistes et criminogènes présentés comme étant la parole de Dieu, est de nature à permettre la justification de tous les crimes, toutes les abominations. La « talibanocratie » afghane est l’éclatante démonstration de ce que ce livre peut produire comme effets pervers lorsqu’il est utilisé à des fins criminelles par des voyous et des analphabètes. Car les prétendus « étudiants en théologie » (59) qui ont pris le pouvoir à Kaboul étaient de véritables « cinglés » qui avaient subi un véritable « lavage de cerveau » dans les écoles coraniques, écoles qui n’ont d’ailleurs d’écoles que le nom et qui n’ont strictement rien à voir avec ce que nous désignons sous le terme « école » dans nos pays occidentaux.[img]

L’intégrisme islamique est un mélange subtil d’obscurantisme, de bourrage de crâne, d’incitation à la violence et de culte de la personnalité. Certains peuples musulmans d’Asie centrale constituent un terreau idéal pour l’islamisme, notamment les tribus guerrières des montagnes du Pakistan et de l’Afghanistan qui vivent depuis toujours du trafic des armes et de la drogue.

Dès les années 80, nous nous étions insurgés contre le fait que l’état belge avait autorisé l’implantation d’écoles coraniques dans des bâtiments publics, souvent à l’aide de subventions des pouvoirs publics, autrement dit avec l’argent des contribuables belges. Les écoles coraniques ont toujours été des foyers de sédition et de prosélytisme. Elles ont permis la propagation de l’islam dans de nombreux pays non islamiques et favorisé le recrutement de fanatiques et de terroristes.

Il n’est donc pas impossible du tout que certains « érudits islamistes » aient pu mettre au point une stratégie de déstabilisation de cette société industrialisée qu’ils haïssent par-dessus tout, quitte à détruire l’humanité toute entière. Car dans leurs esprits malades, il faut détruire l’humanité si celle-ci refuse de se soumettre aux impératifs d’un islam « pur et dur », d’un « islam universel » qu’il se doivent d’imposer à la terre entière, conformément aux injonctions du coran !

Une telle vision apocalyptique des choses existait déjà dans l’esprit d’un Khomeyni mais elle s’est ensuite enracinée dans celui des « talibans » et des clans de fanatiques qui ont été formés en Afghanistan et dans quelques autres pays musulmans (Arabie saoudite, Pakistan, Iran, Algérie,…). Et si la plupart de ces fanatiques sont de pauvres bougres incultes, un certain nombre d’entre eux sont des individus intelligents qui ont fréquenté des écoles supérieures ou des universités. Ceux-là sont capables d’élaborer une stratégie diabolique qui entrerait dans le cadre d’un « conflit des civilisations », d’une « guerre sainte » à l’échelon mondial.


Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Mohamm10Ci-contre, Mohammed Atta qui fut sans doute l’un des principaux organisateurs des attentats du 11 septembre 2001. Il avait séjourné longuement en Allemagne, notamment à Hambourg où il avait étudié l’électronique. C’est le type même de ce qu’il est convenu d’appeler un « agent dormant », un personnage qui peut se fondre dans la foule pendant des mois et des années sans jamais attirer le moindre soupçon sur sa personne.

Contrairement aux talibans incultes, il appartenait à la catégorie des activistes intelligents et cultivés que les mollahs recrutent dans les écoles coraniques et dans les milieux musul-mans, en Europe et ailleurs.

En agressant délibérément les Etats-Unis, ils ont fort bien pu spéculer sur la possibilité de provoquer une réaction en chaîne qui entraînerait l’humanité toute entière dans un conflit religieux généralisé, un conflit opposant un milliard de musulmans à deux ou trois milliards de chrétiens et de juifs, un conflit opposant le monde moderne à l’obscurantisme islamique. Cette tactique s’appuie par ailleurs sur le fait que des millions de musulmans se sont installés dans des pays à tradition chrétienne et qu’ils peuvent fournir les « forces d’infiltration » dont les intégristes ont besoin pour déstabiliser les pays à haut niveau de développement.

Il était donc habile, très habile, de viser prioritairement les Etats-Unis puisqu’il était évident que, par le jeu des alliances militaires et des intérêts financiers, les dirigeants américains ne rencontreraient pas trop de difficultés pour entraîner leurs alliés dans un conflit. Déstabiliser les USA, c’est déstabiliser l’ensemble du monde développé, tant politiquement et militairement qu’économiquement. Et par voie de conséquence, c’est porter un coup, présumé fatal, aux « effets pervers du progrès » que les intégristes islamistes désignent sous le terme de « jahiliyya », une notion qui désigne essentiellement l’ « incroyance » et la débauche morale et sexuelle qu’elle engendre. Mais, bien évidemment, ces mêmes islamistes s’efforcent en même temps de dissimuler l’inhumanité, la corruption et l’incroyable incompétence (60) qui affectent les régimes islamiques les plus farouchement opposés aux valeurs occidentales. Sans parler des crimes de sang dont ils se rendent quotidiennement coupables (voir l’exemple du GIA algérien et de quelques autres groupes terroristes du même acabit).
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MessageSujet: Re: Le Coran et ses différentes interprétations présumées!   Le Coran et ses différentes interprétations présumées! - Page 2 Empty16/9/2009, 00:00

BRANMAKMORN06 a écrit:
Que dire dans ce cas de ce bidasse déchu ,vaincu à Beyrout, revenu chez lui se prendre un fin connaisseur des civilisations et des religions sur un forum.
!

Vaya con dios, tout petit chat, Hago sin el et je lui crache a la gueule debout comme un
homme !

Tu craches debout???!!!!quel exploit!!!
ben moi je pisse debout.
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