Perfide Albion - Actualités -

La réduction des déficits fait consensus, dit David Cameron

http://fr.news.yahoo.com/4/20100527/tbs-gb-cameron-deficit-7318940.html

Le nouveau Premier ministre britannique, David Cameron, estime que la stabilisation de l'économie de la Grande-Bretagne passe par une réduction des déficits et une relance du cycle de négociations de Doha à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Selon David Cameron, le ratio idéal serait de faire porter 80% des efforts budgétaires sur la réduction des dépenses et 20% sur les hausses d'impôts.

Plusieurs autres pays européens ont adopté des plans d'austérité pour rassurer les marchés et tenter de stabiliser l'économie, un peu plus d'un an après avoir multiplié les mesures de relance en période de crise financière.

Coup dur pour David Cameron.

Moins d'un mois après sa nomination, le secrétaire au Trésor britannique David Laws a démissionné de ses fonctions samedi soir en raison de son implication dans le scandale des notes de frais des députés. Il sera remplacé par Danny Alexander, issu comme lui du Parti libéral-démocrate.

http://fr.news.yahoo.com/3/20100529/twl-gb-gouvernement-demission-1be00ca.html

Selon le "Daily Telegraph", David Laws, dont la mission au gouvernement était d'appliquer le plan de réduction du déficit public, a perçu jusqu'à 950 livres mensuelles (1.120 euros) entre 2004 et 2007 pour louer une chambre dans deux propriétés appartenant à son compagnon. La législation britannique interdit depuis 2006 aux parlementaires de louer des biens immobiliers appartenant à leurs conjoints ou à des membres de leur famille.

L'intéressé a affirmé qu'il n'avait pas l'intention de profiter financièrement des indemnités qu'il touchait, et qu'il avait pour seule motivation de protéger la vie privée de James Lundie et de garder le secret sur sa sexualité.

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Citation :

L'intéressé a affirmé qu'il n'avait pas l'intention de profiter financièrement des indemnités qu'il touchait, et qu'il avait pour seule motivation de protéger la vie privée de James Lundie et de garder le secret sur sa sexualité.

Excellent humour britannique. On voit que le secret de cette sexualité a été perfidement conservé...

Un gars qui s'appelle Laws et qui triche avé la Loi ça fait désordre, n'est-il pas ?

Le prince Charles prend trois jours de congé maladie

AFP, Mise a jour : 07/06/2010 19:11

Le prince Charles, héritier du trône britannique, va prendre trois jours de congé la semaine prochaine pour se remettre d'une infection des voies respiratoires, ont indiqué ses services lundi.

Ne pouvant pas annuler ses engagements pour la semaine en cours, le prince Charles devrait se reposer à partir de lundi prochain, ce qui le contraindra notamment à manquer les courses hippiques de Royal Ascot et le service religieux traditionnel de l'ordre de la jarretière au château de Windsor.

Le prince devrait reprendre ses activités normales à partir de jeudi de la semaine prochaine.

Ces chers joyaux de la couronne

il y a 23 min
20minutes.fr

http://20min.fr/a/583661

C'est la deuxième fois de son règne qu'Elisabeth II, la reine d'Angleterre, s'exprime devant l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Un moment clé certes, mais dont Marc Roche, correspondant du quotidien Le Monde à Londres et auteur d'Elisabeth II: la dernière reine (éd. La Table Ronde), nuance l'importance. «Elle n'interviendra en rien sur son discours, qui sera intégralement rédigé par le Foreign Office [ministère des Affaires étrangères britannique].»

Moins de voyages pour la famille royale

Au sein de cette monarchie constitutionnelle harmonieuse qu'est le Royaume-Uni, la reine a désormais un impact politique très limité... pour un coût tout de même relativement élevé. Un calcul qui pourrait sembler de plus en plus pesant aux contribuables britanniques alors que le gouvernement vient d'annoncer une cure d'austérité drastique pour les cinq ans qui viennent.

Au cours de l'exercice 2008-2009 en effet, les citoyens britanniques ont participé à hauteur de 38,2millions de livres (46,1millions d'euros) aux dépenses de la famille royale. Consciente du «climat économique difficile» que traverse le pays, la couronne s'est mise au régime. Finie la cohorte d'employés royaux, qui seraient au nombre de 800, ou encore les déplacements à l'étranger aux coûts faramineux (plus de 8millions d'euros en 2007). «Cela fait longtemps que la couronne est très sourcilleuse sur ses dépenses, atteste Marc Roche. Mais il est certain qu'après Elisabeth II, on s'orientera vers une monarchie plus réduite. C'est une reine d'un autre âge.»

Un politicien de gauche qui organise des parties-fines avec une militante danoise pour fêter Noël tandis que sa femme avait des obligations à l'extérieur ! Pourquoi ça n'arrive jamais chez nous ce genre de truc ?

'I had three-in-a-bed sex with Tommy Sheridan and his brother-in-law', woman tells perjury trial

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1321815/Tommy-Sheridan-3-bed-sex-Katrine-Trolle-brother-law.html#ixzz12qU4RzRa

Il incitait des femmes à violer des enfants

Un homme et quatre femmes sont jugés pour des actes pédophiles. Les violeuses affirment avoir voulu faire plaisir à leur coaccusé

http://www.lematin.ch/actu/monde/incitait-femmes-violer-enfants-337584

Quatre femmes violaient des petits enfants pour satisfaire les fantasmes d'un homme. Les cinq pédophiles sont actuellement jugés par un tribunal de Manchester, en Angleterre, pour des actes remontant à 2009. La presse britannique se demande comment un groupe aussi «satanique» a pu voir le jour ? L'instigateur de cette histoire serait Colin Blanchard, un vendeur de produits informatiques qui gagnait quelque 300'000 francs par an. Cet homme de 40 ans a déclaré devant les juges avoir rencontré Tracy Dawber, une infirmière de 44 ans mère de deux adolescents, par le biais d'un forum sur Internet il y a deux ans. Au début, le couple infernal se contentait de regarder des images pornographiques. Mais au bout de quelque temps cela ne leur suffisait plus et Tracy Dawber aurait commencé à ramener des enfants à la maison pour qu'ils puissent prendre des photos eux-mêmes. L'infirmière n'a toutefois reconnu le viol que d'un enfant devant la police, et Colin Blanchard en a profité pour prétendre qu'il n'a jamais abusé des enfants. Mais hier, devant la Cour, il a reconnu avoir participé au viol avoué par sa campagne. Les images découvertes dans un computer de l'hôpital où travaillait Tracy Dawber montraient que le couple recevait aussi des images pédophiles directement par e-mail. Ce sont Vanessa George, une femme de 40 ans employée dans une crèche et mère de deux filles, Tracy Lyons, 40 ans, mère d'un garçon de 9 ans et Angela Allen, également 39 ans, qui ont envoyé ses images. Elles ont d'ailleurs toutes plaidé coupables de viols d'enfants. Mais les trois femmes ont aussi prétendu n'avoir agi que pour satisfaire Blanchard. Vanessa George a avoué avoir abusé de sept enfants, Angela Allen de quatre et Tracy Lyon de deux, dont le plus jeune avait moins de 6 mois. Certains étaient issus de l'entourage direct des abuseurs.

Bon d'accord ....
Mais avec des gueules pareilles,à part regarder des films pornos,qu'est ce qu'ils pouvaient bien faire ?

Citation :

Mais avec des gueules pareilles

Délit de facies?

Tu connais quelqu'un qui n'a pas une gueule d'abruti sur un mug-shot?

Qui sera le prochain roi ?

Une majorité de Britanniques recalent le prince de Galles: ils n'ont d'yeux que pour son fils.



L’annonce du mariage du prince William avec Kate Middleton pour l’an prochain a provoqué chez les Britanniques l’espoir de voir le fils aîné du prince Charles griller la prio­rité à son père pour succéder directement à la reine Elisabeth II.

D’après un sondage réalisé par le tabloïd «News of the world», 55% des sujets de Sa Majesté interrogés souhaitent voir William, 28 ans, accéder au trône. Et 56% pensent que William ferait un meilleur souverain que Charles, 62 ans, selon une autre enquête publiée dans le «Times». De quoi indisposer le fils aîné de la ­reine, qui se prépare depuis sa tendre enfance à régner, et ­répondait encore récemment d’un ton irrité que «oui, certainement», il s’attendait à accéder au trône.

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Citation :

Une majorité de Britanniques recalent le prince de Galles: ils n'ont d'yeux que pour son fils.

Ce n'est pas très avisé de la part de cette majorité-là de sujets de STGM, car elle devrait se rendre compte en observant bien l'héritier sexagénaire présomptif que celui-ci possède les attributs auditifs bien développés qui lui permettent d'être tout ouïe à l'égard des Britanniques et ça se remarque comme le nez au milieu du visage.

Le rejeton de 28 ans bien en vue tout ce qu'il a de plus sexy c'est l'inexpérience de ses 34 ans de moins et une jeune fiancée charmante pas encore bafouée.

En tout cas succéder à l'actuel monarque qui a imprimé sa formidable empreinte sur l'exercice du règne exigera un sacré savoir-faire pour que les Îles britanniques restent encore pour un certain temps un royaume...

Eddie, bien introduit dans les secrets royaux a écrit:

(...) une jeune fiancée charmante pas encore bafouée.

Eddie, vous croyez que Kate et Sa future Majesté n'ont pas encore, heu... incendié la chambre froide ?



Mab, curieuse

* Jeune fille charmante pas encore bafouée vous faites honneur à tous les chrétiens Eddie ! *

... les libéraux démocrates ont été punis dans les urnes lors des élections locales en Grande-Bretagne, payant leur soutien à la coalition au pouvoir emmenée par les conservateurs.

Les électeurs britanniques punissent les Lib Dem



Selon la BBC, les conservateurs ont recueilli 35% des suffrages au plan national, le Labour 37% et les Lib Dem 15%, leur plus mauvais score depuis 1988.

La popularité du Lib Dem a plongé depuis qu'il a rejoint l'an dernier le gouvernement du conservateur David Cameron, qui a lancé une sévère cure d'austérité pour réduire les déficits.

C'est la première fois en 80 ans que le Lib Dem, éternel parti centriste coincé entre Labour et Tories, participe à un gouvernement. C'est aussi la première coalition gouvernementale en Grande-Bretagne depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le "Super Thursday" électoral comprenait également un référendum pour ou contre un changement du mode de scrutin majoritaire uninominal à un tour, et les sondages indiquent que le système alternatif soutenu par les Lib Dem devrait être rejeté, infligeant un nouveau revers au parti de Nick Clegg.

Ce jeudi était également l'occasion de renouveler les parlements d'Écosse, d'Irlande et du Nord et du Pays de Galles. Les premiers résultats en Écosse confirment l'assise du Parti nationaliste écossais, ce qui pourrait ouvrir la voie à un référendum sur l'indépendance de l'Écosse.

Les analystes parient que la coalition entre Tories et Lib Dem tiendra malgré tout car aucun des deux alliés n'a intérêt à déclencher des élections anticipées en forme de suicide politique dans un contexte économique très précaire.

La plupart des sondages donnent aujourd'hui le Labour, chassé du pouvoir il y a un an, en tête des intentions de vote.

Sources: news.yahoo.com

Dites mois mon ami , la princesse vièrge (des oreilles) qu'en pense t elle ? et son mari ?

Zora232 a écrit:

Dites mois mon ami , la princesse vièrge (des oreilles) qu'en pense t elle ? et son mari ?

La famille royale ne se mêle pas des affaires politiques. La Reine règne mais ne gouverne pas.

Le Royaume-Uni est une monarchie PARLEMENTAIRE. Si vous voulez voir une monarchie absolue, allez-donc au Maroc...

... c'est historique : pour la première fois depuis quatre-vingt dix ans, un monarque britannique était en visite sur le sol irlandais. La reine Elisabeth II d'Angleterre a rendu hommage aux Irlandais tombés en combattant pour l'indépendance de leur pays vis-à-vis de la Grande-Bretagne, ...



Cette visite vise à mettre en lumière les relations de bon voisinage qui ont remplacé des siècles d'animosité. Elle s'entoure néanmoins d'un dispositif de sécurité exceptionnel après la découverte d'une bombe artisanale témoignant de la persistance d'une minorité hostile. L'hymne national britannique, le "God Save the Queen", a retenti dans l'un des principaux sanctuaires irlandais où des représentants de groupes paramilitaires protestants d'Irlande du Nord figuraient parmi une foule triée sur le volet.

Sources: lepoint.fr

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J'ignore si les Britanniques ne jettent qu'un œil dans l'administration de leur économie, mais toujours est-il qu'ils déploient une myopie sur laquelle les politiques français louchent avé compassion et autres garces.

Voici un article de l'inévitable The Economist en VO que je soumets à votre perspicacité.
Good Morning Libya !

Citation :

http://www.top-favoris.co.cc/economie/economist.html
Military strategy
The first casualty

The intervention in Libya has cast fresh doubt on the wisdom of last year’s cost-cutting defence review

May 19th 2011 | from the print edition
War on the cheap

“NO BATTLE plan ever survives first contact with the enemy,” Helmuth von Moltke, a 19th-century head of the Prussian army, famously observed. That is amply true of the Strategic Defence and Security Review (SDSR) published by the government last October. Paul Cornish of Chatham House, a think-tank, thinks it might prove “one of the fastest failures in modern British strategic history”.

David Cameron’s resolve to take a leading role in Libya immediately called into question one of the main, if unspoken, assumptions underlying the SDSR: that no more “wars of choice” would be fought until the exchequer was flusher. So far, the Ministry of Defence (MoD) is just about coping with the demands of the Libyan intervention; the Treasury has not yet balked at meeting the costs from its reserve, even as they spiral. But it would have been a different story if the Libyan crisis had blown up only a few months later—because the campaign has relied on precisely the sort of air and maritime assets that the SDSR, preoccupied as it was with the land war in Afghanistan, blithely calculated that Britain could do without.

For example, HMS Cumberland, one of four Type-22 frigates identified for retirement, was on its way home to be decommissioned before it was sent into action, first ferrying British nationals to safety and then helping to enforce the maritime exclusion zone off the coast of Libya. Similarly, the Nimrod R1 reconnaissance aircraft, due to be scrapped in March, has won a stay of execution because it was needed in Libya. The brunt of Britain’s contribution to striking at the Libyan regime’s military infrastructure has been borne by Tornado GR4s. The number of Tornado squadrons is scheduled to be reduced from seven to five next month.

Military and defence policy
And had the SDSR not decided that Britain could take the risk of going a decade without an aircraft-carrier, the already decommissioned HMS Ark Royal and its Harrier jets would have joined carriers from France, Italy and America off the Libyan coast. Able to respond more quickly than the Tornados that are flying from Italy, the Harriers would have been especially handy for attacking Muammar Qaddafi’s tanks and mobile rocket-launchers. It turns out that much of the “legacy equipment for which there is no requirement”—to quote the SDSR—is still pretty useful.

The Libyan mission has also highlighted the weakness in Britain’s broader strategic thinking. Hew Strachan of Oxford University says the SDSR is “strategy-light”, and fails to convince on either China or the Middle East—the “two areas where big and really difficult conflicts could occur”. Afghanistan aside, he fears that British thinking attempts “to map a world 30 years away” and is not focused enough on the “immediate and unexpected”. Michael Clarke, the director of the Royal United Services Institute (RUSI), another think-tank, struggles to find evidence of strategic thinking that goes much beyond being America’s “most loyal ally”—and says there has been little reflection on what that notion actually means nowadays. Observers also wonder where responsibility for military strategy ultimately lies in the British system: in the MOD, the new National Security Council or with the overstretched prime minister?

The last hurrah

Liam Fox, the defence secretary, gamely argues that the Libyan operation is a one-off that could not have been predicted. But his private dissatisfaction with the defence settlement is palpable. This week a letter from Dr Fox to Mr Cameron, in which the former took issue with the government’s plan to enshrine in law its aim of raising international-aid spending to 0.7% of GDP, was leaked, as was another letter from Dr Fox to the prime minister about defence cuts last year.

His discomfort is likely to worsen. Dr Fox maintains that revising the SDSR would make sense only if the government suddenly decided to give defence more cash—which would mean either backsliding on cutting the country’s fiscal deficit or taking money from health, education or something else closer to the hearts of most voters than bombing Tripoli. In fact, the only changes under serious discussion involve even deeper and faster cuts in capability than those announced last year—which might not be anything like enough to bring spending into line with the actual defence budget.

Andrew Dorman, who lectures at the Joint Services Command and Staff College, reckons that the defence budget is set to shrink by between 20% and 30% in real terms, rather than the publicised figure of 8%. That is because the Treasury has left it to the MoD to sort out the £38 billion ($61 billion) black hole in spending commitments left by the previous government, plus the unbudgeted costs of replacing Britain’s ballistic-missile submarine fleet.

Mr Dorman expects new cuts to be announced soon that will include (among other things) speeding up plans to reduce the number of army units, and cancelling the remaining order for Chinook heavy-lift helicopters in anticipation of British combat forces leaving Afghanistan by 2015. However, he and others believe that Dr Fox needs to be still more radical, and that the pace of administrative reforms should be accelerated, culling not only the top-heavy civilian side of the MoD but also the bloated ranks of senior officers: proportional to its size, the British Army has four times as many generals as the US Army.

The crude ring-fencing by the SDSR of capabilities supposedly required for Afghanistan has created another pressing problem: a worsening imbalance between the various parts of the armed forces. Malcolm Chalmers of RUSI calculates that, by 2015, land forces will account for around 65% of total service personnel, compared with current levels of around 55% in America and France, 53% in Canada and 50% in Australia. One partial solution, advocated in a recent paper by Sir Graeme Lamb, a former director of special forces, and Colonel Richard Williams, a former commander of the SAS, would be to move to an army of 75,000, rather than the intended 95,000 (itself down from 102,000), with a larger and more integrated reserve component.

The basic question for British strategy is whether the ways and means implied by the SDSR can support the government’s still-ambitious military goals. Or, to put it another way, whether the government’s eyes for embarking on high-minded adventures of the Libyan kind are bigger than its stomach for resourcing them.

Le Commonwealth valide les nouvelles règles de succession au trône d'Angleterre
TF1 News, par L.I. , le 28 octobre 2011 à 13h10



La reine d'Angleterre, Elizabeth II, au sommet du Commonwealth, le 28 octobre 2011 © TF1 NEWS

Tous les pays membres du Commonwealth se sont mis d'accord pour mettre fin à la primauté masculine pour l'accès à la couronne en Angleterre. Ce qui signifie que le premier enfant du prince William et de son épouse Catherine pourrait hériter du trône, quel que soit son sexe.

Les 16 pays membres du Commonwealth, dont la reine d'Angleterre est le chef de l'Etat, sont d'accord pour changer les règles de succession au trône d'Angleterre, en vue de mettre fin à la primauté masculine pour l'accès à la couronne, a annoncé, vendredi, le premier ministre britannique. Ces changements permettront également à l'héritier royal d'épouser une catholique, sans renoncer à la couronne.


Royaume-Uni : de nouvelles règles de succession au trône - 1min 41s

"Nous allons mettre fin à la primauté masculine de manière à ce que l'ordre de succession soit déterminée simplement par l'ordre de naissance", a déclaré David Cameron à Perth, dans le sud-ouest de l'Australie, où se tient la 21e réunion du Commonwealth. Le premier enfant du prince William et de son épouse Catherine pourrait donc hériter du trône, quel que soit son sexe. "Nous avons décidé d'effacer la règle qui dit que celui/celle qui épouse un(e) catholique ne peut pas devenir monarque", a ajouté David Cameron, lors d'une conférence de presse.

Les autorités britanniques s'étaient jusqu'à présent montrées réticentes à revoir les règles de succession de peur que la réforme ne soit pas adoptée par tous les royaumes, et de crainte que le sujet n'alimente les mouvements anti-monarchistes. Mais le dossier est redevenu d'actualité avec le mariage en avril du prince William, deuxième dans l'ordre de succession au trône, et les célébrations l'an prochain des soixante ans de règne de la reine Elizabeth II, deux événements susceptibles de rallier des soutiens, selon les experts.

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Quoi ? Fin de la primauté masculine pour l'accès à la couronne ? Mais où va le monde, je vous le demande ? À quand Elizabeth II grand mufti du Royaume-Uni ?

Citation :

Quand les artistes snobent les honneurs de la reine Elizabeth

(Reuters)

Plus de 250 personnalités du monde des arts ont refusé les honneurs décernés par la reine Elizabeth II d'Angleterre à ceux qui ont rendu des services exceptionnels à la nation, révèlent des documents officiels confidentiels qui ont été publiés jeudi.

Parmi ceux qui ont dit "non" à ces honneurs figurent le peintre Lucian Freud, le sculpteur Henry Moore et l'écrivain Roald Dahl. On relève aussi le cinéaste Alfred Hitchcock en 1962, qui a fini par céder en acceptant d'être fait Chevalier par la reine peu de temps avant sa mort en 1980. ...



Le peintre Francis Bacon et les romanciers L.S. Lowry et Aldous Huxley font également partie de la liste de ceux qui ont refusé ces honneurs. On croise aussi le poète Philip Larkin et les romanciers Evelyn Waugh et Graham Greene.

Cette liste, que les autorités britanniques ont dû publier en vertu de la législation sur la liberté de l'information, ne comporte que des noms de personnalités défuntes.

Aucune raison n'est fournie par les autorités à l'appui de ces refus.

"Tout cela est une mascarade absurde", avait un jour commenté dans le Sunday Times le romancier J.G. Ballard, sollicité en 2003 pour une récompense royale. "On donne des tonnes de médailles au nom d'un empire évanoui, et cela fait de nous la risée du monde."

Citation :

Elizabeth d'Angleterre célèbre ses 60 ans sur le trône

(Reuters)

La reine Elizabeth II célèbre ce lundi ses 60 ans sur le trône, seulement devancée par la reine Victoria dont le règne a duré 63 ans.

Depuis son accession à la tête du Commonwealth, le 6 février 1952, la reine a traversé des phases de tumulte qui ont sapé son prestige et sa cote auprès de ses sujets, par-dessus tout à la mort en 1997 de la princesse Diana, l'ex-femme de son fils et héritier, le prince Charles. ...



Aujourd'hui âgé de 85 ans, Elizabeth II est devenue reine le 6 février 1952, à l'âge de 25 ans, après le décès de son père, le roi George VI, mort alors qu'elle effectuait un séjour au Kenya.

De Winston Churchill à David Cameron, elle a connu douze Premiers ministres différents, mais aussi douze présidents américains et six papes et assisté à des transformations radicales du Royaume-Uni.

Mais elle a dû aussi surmonter les épreuves tandis que les unions de trois de ses enfants s'achevaient par des divorces houleux, nuisant durablement à l'image de la famille royale placée sous le regard constant des médias en quête de scandales.

La mort de la princesse Diana, dans un accident de voiture à Paris en 1997, a semblé ouvrir un fossé entre la reine et les Britanniques, qui ne comprenaient pas son absence apparente d'émotion alors qu'une rare ferveur populaire entourait le souvenir de la princesse.

Beaucoup accusèrent alors la reine d'avoir isolé Diana de la famille royale en raison de son divorce avec le prince Charles, héritier du trône.
Mais si la vie privée de ses enfants a souvent fait la "une" des journaux, la reine est restée un personnage digne, non seulement apprécié des royalistes mais aussi respecté, un peu à contrecoeur, par les Britanniques aux penchants républicains.

"On entend parfois des gens parler comme si la monarchie n'était qu'un brillant ornement, un décor dans notre vie nationale. C'est bien mal comprendre notre constitution et sous-estimer notre reine", a souligné David Cameron dans un communiqué. "Toute ma vie durant, et c'est le cas pour la plupart des habitants de notre pays, elle a toujours été là pour nous."

> Bon jubilé de diamant, Votre Majesté !