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Trois membres de la Chambre des lords britanniques ont été suspendus dimanche par leurs partis pour avoir tenté de monnayer leur influence au Parlement de Westminster auprès d'entreprises privées.
Ce scandale jette une lumière crue sur les activités de lobbying politique au Royaume-Uni et a déjà contraint un député, le conservateur Patrick Mercer, à quitter son parti et à demander l'assistance d'un avocat.
Les trois lords débusqués par une enquête du Sunday Times sont deux travaillistes, John Cunningham et Brian Mackenzie, ainsi que John Laird, du Parti unioniste de l'Ulster. Ils nient tous avoir contrevenu au règlement de la Haute assemblée bien que les formations auxquelles ils appartiennent aient agi avec célérité pour les sanctionner. Ils ont été filmés à leur insu en train de proposer d'intervenir lors de la séance des questions aux Lords, de faire pression sur les ministres et de présider des manifestations dans l'enceinte prestigieuse du palais de Westminster en échange d'argent versé par des "lobbyistes agisant au nom d'entreprises".
Ce scandale va accentuer la pression sur David Cameron pour qu'il ordonne la création d'un registre statutaire de lobbyistes comme cela avait été convenu en 2010 lors de l'accord de gouvernement entre les Tories et les libéraux-démocrates. À l'époque, le premier ministre avait déclaré que les activités de lobbying constitueraient "le prochain grand scandale à venir". Ses détracteurs, y compris chez ses alliés "lib-dem", lui reprochent de traîner les pieds sur cette question.
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Un coq géant couleur bleu roi a élu domicile jeudi dans le centre de Londres sur la célèbre place Trafalgar, suscitant les critiques acerbes de défenseurs du patrimoine britannique qui voient dans cette sculpture un symbole du chauvinisme français.
L’oeuvre de 4,7 mètres de haut, création de l’artiste allemande Katharina Fritsch, va reposer fièrement pendant dix-huit mois sur «le quatrième piédestal» de l’esplanade touristique londonienne.
Ce socle, qui aurait dû accueillir une statue équestre, est resté vide pendant 150 ans et reçoit régulièrement depuis 1998 des oeuvres d’art.
Katharina Fritsch a beau se défendre: «le coq est un symbole du renouveau, du réveil et de la force», tout le monde au Royaume-Uni ne l’entend pas de la même oreille, le gallinacé étant aussi l’emblème de la France conquérante.
Cette statue est «parfaitement inappropriée», a estimé une association de défense du patrimoine, la Thorney Island Society, dans une lettre adressée aux élus de Londres.
Le coq est d’autant plus mal accepté qu’il trône à quelques mètres seulement de la statue de l’amiral Nelson, héros britannique, vainqueur des troupes napoléoniennes à la bataille de Trafalgar en 1805.
Le maire de Londres, Boris Johnson, défend ce choix: la statue controversée est «un symbole de la capitale mondiale culturelle et artistique».
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 58 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Les Britanniques ont de moins en moins de rapports sexuels
yahoo.com
Les Britanniques ont de moins en moins de rapports sexuels, même s'ils sont de plus en plus nombreux à connaître des expériences variées, peut-on constater dans une série d'études compilées dans la revue Lancet et portant sur les dix dernières années.
"Les gens travaillent très très dur, ils sont très occupés", explique Kaye Wellings, l'une des signataires, à propos de la raréfaction des rapports.
Les chercheurs jugent par ailleurs particulièrement inquiétant le fait qu'un dixième des femmes disent avoir eu au moins un rapport imposé depuis l'âge de 13 ans. Chez les hommes, la proportion est d'un sur 70.
Les études, réalisées auprès de 15.000 personnes âgées de 16 à 74 ans, montrent en outre que plus de la moitié des hommes interrogés de plus de 65 ans avaient eu un rapport sexuel lors de l'année écoulée au moment du recueil des données. La proportion est un peu moins importante chez les femmes.
"Les hommes et les femmes qui ont une vie sexuelle active sont en meilleur forme, ont des taux plus bas de symptômes dépressifs ainsi qu'une meilleure santé cardio-vasculaire", ont écrit Kaye Wellings et les autres chercheurs dans leurs commentaires des études.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 50 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Le camp du "oui" admet sa défaite. Le "non" arrive en tête avec 55% des suffrages, d'après des résultats quasi définitifs du référendum.
Les Ecossais ont dit "non" à l'indépendance. Après dépouillement de 31 des 32 circonscriptions, le "non" a obtenu 1.914.187 votes, au-delà du cap de 1.852.828 votes nécessaires pour remporter le référendum, selon les chiffres officiels diffusés vendredi 19 septembre par la BBC.
Le "non" remporte ainsi le référendum écossais par 55,42% contre 44,58% pour le "oui".
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C'était prévisible depuis 18 mois. Tous les sondages, sauf un, donnaient le "Non" gagnant et la tendance ne s'est jamais infirmée.
On ne change pas aussi facilement une équipe qui gagne depuis 1707.
Les Ecossais sont britanniques et sujets loyaux et fidèles de Sa Gracieuse Majesté.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Parler d'indépendance, c'est une chose mais réfléchir à la manière dont on la construit, cette indépendance, en est une autre. Trop de liens, aujourd'hui, unissent les deux nations. L'Ecosse et l'Angleterre ont lié leur destin depuis 1707.
Au sein du Royaume-Uni, ils ont accompli des choses, ils ont dominé le monde, ils ont fait la guerre ensemble. Il y a des choses qui ne s'effacent pas comme ça, juste en mettant un bulletin dans une urne.
L'indépendance d'un peuple doit être le fruit de circonstances particulières, d'un contexte précis, qui réclame alors l'unanimité d'une nation qui se lève pour arracher ce qu'elle est en droit d'obtenir.
Je pense que les Ecossais ont été raisonnables et ont fait preuve d'une grande intelligence en refusant de céder aux sirènes populistes d'un petit politicien qui cherchait juste à se faire valoir.
Les Ecossais ont choisi de rester Britanniques. C'est ainsi. Le peuple a parlé.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Immigration : David Cameron veut priver les étrangers d'aides sociales
msn.com
C'est un exercice d'équilibriste auquel David Cameron s'est livré vendredi dernier. Le Premier ministre britannique a annoncé ses intentions de réduire l'immigration en provenance d'Europe de l'Est et du Sud. Le leader conservateur veut donner l'image d'un « dur » sur cette question qui domine le débat au Royaume-Uni, tout en essayant de ne pas pousser son pays vers la sortie de l'Union européenne. En ligne de mire, les élections de mai 2015. Si David Cameron est réélu, il a promis aux Britanniques d'obtenir des réformes de la part de Bruxelles, en particulier sur l'immigration. Ces dernières semaines, Downing Street avait laissé entendre que le Premier ministre pourrait exiger de Bruxelles des mesures radicales : quotas d'immigrés ou « frein d'urgence » autorisant la Grande-Bretagne à fermer ses frontières lorsqu'elle juge que la situation l'exige.
Quatre ans de résidence
David Cameron n'est pas allé aussi loin, ses partenaires européens, Angela Merkel en tête, lui faisant comprendre qu'il n'obtiendrait pas satisfaction. « La Grande-Bretagne soutient le principe de libre circulation des travailleurs », a-t-il déclaré.
Le Premier ministre a focalisé ses demandes sur l'accès aux prestations sociales pour les étrangers. L'argument des conservateurs, partagé par l'opposition travailliste, est que l'Etat providence britannique augmente l'incitation des Polonais, Roumains ou Espagnols à venir travailler au Royaume-Uni. Vendredi, David Cameron a demandé à ce que les étrangers ne puissent avoir accès à certaines prestations qu'au bout de quatre ans de résidence sur le territoire. Ce serait le cas en particulier du crédit d'impôt dont bénéficient les travailleurs pauvres ou de l'accès aux logements sociaux. Les étrangers ne pourraient plus toucher d'allocations familiales si leurs enfants ne résident pas en Grande-Bretagne. Enfin, « un immigré ne pourra pas venir au Royaume-Uni sans offre d'emploi», et devra quitter le territoire s'il n'a pas trouvé de travail au bout de six mois.
Le discours est clairement orienté vers l'aile eurosceptique du Parti conservateur, et vers les électeurs du parti anti-immigration de droite Ukip. S'il n'obtient pas satisfaction de Bruxelles sur ces questions, le Premier ministre « n'exclut rien ». Sous-entendu, il pourrait, lors d'un référendum prévu en 2017, appeler les Britanniques à voter pour une sortie de l'Union.
David Cameron a reconnu qu'il serait « difficile » d'obtenir ces réformes. « Certaines d'entre elles contreviennent au principe de non-discrimination et demanderont donc un accord des autres pays européens pour modifier les règles », estime Stephen Booth, du think tank Open Europe. « Mais Cameron n'a pas non plus placé la barre trop haut. Il pourra certainement obtenir au moins certaines réformes de la part de ses partenaires, et les présenter comme une victoire. Cela lui permettant ainsi d'appeler à rester au sein de l'Union car c'est ce qu'il souhaite profondément », juge Camino Mortera-Martinez, du Centre for European Reform.
quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
Faut reconnaître que se taper que des rapports ça devient ch...t à la longue ! Il faut quand même varier les plaisirs et se détendre de temps à autre, non ?
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
A propos de détente voici une info sur les mœurs puritainement correctes sur le petit écran UK : (Source : http://www.slate.fr/story/95477/pornographie-royaume-uni-infographie)
Grande-Bretagne: voilà à quoi ressemble la pornographie de Sa Majesté
Faut-il ou non autoriser les scènes avec éjaculation masculine? Féminine? L’urine? L’introduction de doigts, de mains, de poings ou d’objets dans l’anus? Nous avons résumé les consignes données par l'équivalent britannique du CSA dans une infographie totalement «safe for work». Le 4 décembre, nous vous racontions comment le Royaume-Uni compte faire le ménage dans les films porno diffusés sur les sites de vidéo à la demande (VOD) britanniques. Et comment, surtout, des instances administratives se sont pris la tête, outre-Manche, pour déterminer quelles scènes étaient ou non acceptables dans ce genre de productions olé-olé. Faut-il ou non autoriser les scènes avec pénétration de membres amputés? L’éjaculation masculine? Féminine? L’urine? L’introduction de doigts, de mains, de poings ou d’objets dans l’anus? Si oui, combien? Si non, selon quels critères?
La réflexion, qui revient chez nous à imaginer un membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel, comme Françoise Laborde, en train de se demander si le nombre de phalanges introduites dans un anus est ou non diffusable, nous a paru si ahurissante que nous l’avons résumée dans l’infographie ci-dessus.
Les fruits de cette réflexion ne nous laissent pas moins pantois: par exemple, si la «consommation de l’éjaculation masculine» est autorisée en toute circonstance, l’éjaculation féminine, en revanche, est bannie. Du fait de sa ressemblance avec l’urine, considérée d’emblée comme obscène.
De même, «une scène montrant un téléphone portable disparaître dans l’anus ne serait pas acceptable, même s’il s’agit d’une plaisanterie, dans la mesure où les gens pourraient essayer de le refaire chez eux », peut-on lire sur le blog de Myles Jackman, avocat spécialisé en matière de «pornographie extrême et obscénité. Contacté par mail, ce dernier confirme que ces exemples sont la retranscription d’un séminaire organisé par les instances britanniques officiellement en charge de la question.
Egalement contactée, l’ATVOD, l’agence responsable de la vidéo à la demande, affirme en revanche «n’avoir aucune idée d’où cette liste […] provient». La polémique qu’elle n’a pas manqué de susciter , comme nous l’expliquions dans notre article précédent, n'en a pas moins poussé l’équivalent du CSA britannique, le British Board of Film Classification (BBFC), à clarifier les choses dans une tribune sur le Guardian. Pour un résultat là encore, complètement surréaliste, où l'on peut par exemple lire: «Il serait faux de supposer que la BBFC coupera du coup tout plan où des gens s'assoient sur le visage d'autres gens.»
Andréa Fradin.
Shocking !
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 50 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Elections au Royaume-Uni : les conservateurs en tête, raz-de-marée des nationalistes écossais (Le Monde.fr avec AFP | 07.05.2015 à 23h13 • Mis à jour le 08.05.2015 à 06h59 - Par Eric Albert (Londres, correspondance) et Philippe Bernard (Londres, correspondant))
Après un sondage de sortie des urnes, le premier ministre conservateur sortant David Cameron apparait largement vainqueur des élections législatives du jeudi 7 mai.
L'essentiel
Les Britanniques étaient appelés aux urnes jeudi 7 mai pour élire leurs députés
Selon un premier sondage de sortie des urnes, le parti conservateur arrive largement en tête
Les indépendantistes écossais du SNP réalisent un excellent score Fiasco pour les instituts de sondage, les élections législatives de ce jeudi 7 mai apparaissent comme une large victoire pour le premier ministre conservateur sortant David Cameron. M. Cameron devrait rester premier ministre, et pourrait même se passer de l’aide des libéraux-démocrates cette fois-ci, selon l’enquête « sortie des urnes » rendue publique au moment précis ou Big Ben sonnait 22 heures à Londres.
Le premier ministre pourra notamment programmer à sa guise le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne qu’il a promis d’organiser d’ici à 2017. Ce résultat, qui semblait se confirmer alors que les premières circonscriptions étaient annoncées, contredit largement les sondages préélectoraux qui prédisaient un résultat ultra-serré. Il donne 316 sièges aux conservateurs, 239 aux travaillistes, 58 au Scottish national party (SNP ; indépendantiste) écossais, 10 aux LibDems, 2 au Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP ; anti-européen et xénophobe) et 2 aux Verts. La majorité absolue est à 325 sièges.
C'est marrant, naguère c'est Benyamin Netanyahou, en Israël, qui allait se faire balayer, selon la presse et les instituts sondage et puis... ce fut un raze-de-marée en sa faveur. Aujourd'hui ça a l'air d'être la même chose au Royaume-Uni avec David Cameron ! Curieux, hein !
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Elections au Royaume-Uni : les conservateurs en tête, raz-de-marée des nationalistes écossais (...) La majorité absolue est à 325 sièges.
(...)
Je ne suis qu'un minable produit de l'Education nationale francaouie, donc nul en maths, néanmoins me semble-t-il si la totalité des membres du parlement britannique est institutionnellement de 650 la majorité absolue en siège devrait être de 326 (la moitié arithmétique + 1).
Mais bon, nous parlons d'une situation britannique, donc il y a forcément des particularités martiennes qui échappent à l'entendement universel...
Je constate que s'il y a poussée du Parti nationaliste écossais qui est notoirement europhile, si le Labour plutôt pro-Union est à 239 sièges et si le pseudo FN anglais n'est qu'à 2 sièges, sachant que les Conservateurs ne sont pas fondamentalement eurosceptiques le référendum proposé pour statuer sur le maintien ou non du Royaume désuni au sein de l'U-E présenterait à ce jour un pronostic majoritaire favorable à la poursuite de l'aventure commune...
Dernière édition par EddieCochran le 8/5/2015, 19:47, édité 1 fois (Raison : Comme dit : vraiment nul ! Et mou de l'axone...)
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Elections au Royaume-Uni : les conservateurs en tête, raz-de-marée des nationalistes écossais (...) La majorité absolue est à 325 sièges. (...)
Je ne suis qu'un minable produit de l'Education nationale francaouie, donc nul en maths, néanmoins me semble-t-il si la totalité des membres du parlement britannique est institutionnellement de 650 la majorité absolue en siège devrait être de 626 (la moitié arithmétique + 1). (...)
Heuu... (ahem, ahem, dirait quelqu'un que nous connaissons...) passons.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Royaume-Uni : majorité absolue et démission de ses adversaires, le succès surprise est total pour Cameron (TF1 News - le 08 mai 2015 à 13h40 , mis à jour le 08 mai 2015 à 17h21 - par Fabrice Aubert)
Alors que les sondages prédisaient une bataille serrée, les législatives de jeudi ont tourné au triomphe personnel pour le Premier ministre conservateur. Il pourra donc gouverner seul, et notamment imposer un référendum sur la sortie de l'UE. Certes, le sortant est réélu. Mais c'est probablement l'une des plus grandes surprises de l'histoire politique britannique depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. David Cameron a en effet déjoué tous les sondages, qui lui prédisaient au mieux une victoire étriquée, au pire une défaite sans gloire face à Ed Miliband, son adversaire travailliste, lors des législatives de jeudi.
Le score définitif est sans appel : avec 331 députés, les Tories (ndlr : le nom des conservateurs) décrochent la majorité absolue à la Chambre des communes. A titre de comparaison, ils n'avaient pas réussi à le faire il y a cinq ans, au point de les obliger à diriger le pays avec les Lib-dems (ndlr : centristes). Cela ne sera donc pas le cas cette fois et David Cameron sera seul aux commandes. En face, le parti travailliste, qu'on disait au coude-à-coude-, ne récolte que 232 sièges tandis que le parti libéral démocrate n'en empoche que 8. Bonne santé économique
Autre signe du triomphe : les conservateurs ont gagné une vingtaine de sièges depuis 2010. C'est la première fois qu'un gouvernement sortant progresse entre deux élections depuis Margaret Thatcher en 1983.
Il semble donc que les électeurs aient plébiscité la bonne santé économique du pays, où, grâce à une croissance de plus de 2,5%, le chômage est repassé en dessous de 6%. Et qu'ils n'aient pas retenu qu'une bonne partie des emplois créés ces dernières années étaient précaires et mal payés.
Raz-de-marée indépendantiste en Ecosse
Qui dit succès conservateur dit évidemment déroute travailliste. Alors qu'il espérait s'installer au 10, Downing Street, Ed Miliband a en fait été contraint de démissionner de la présidence du parti. Même chose pour Nick Clegg, le patron des Lib-Dems, réduits à la portion congrue, et Nigel Farage, celui de l'Ukip, le parti europhobe et populiste qui pensait récupérer les déçus de David Cameron.
A l'opposé, c'est la fête pour le SNP, le parti nationaliste écossais, classé à gauche. Moins d'un an après l'échec du référendum sur l'indépendance de l'Ecosse, il empoche 56 des 59 sièges réservés à l'Ecosse. David Cameron a déjà pris acte de ce résultat en affirmant qu'il avait l'intention de "mettre en œuvre la décentralisation le plus vite possible".
Référendum sur le "Brexit"
Auréolé de ce triomphe, David Cameron pourra poursuivre la politique d'austérité et de réduction budgétaire entamée en 2010. Et il se retrouve évidemment en position de force sur le dossier principal de son second mandat : l'avenir du Royaume-Uni dans l'Union européenne.
Il devrait ainsi organiser d'ici 2017, comme il l'a promis, un référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, le "Brexit" (contraction de "British" pour Britannique et d"exit" pour sortie). Un référendum pour lequel il pourrait appeler à rester dans l'UE, à condition d'obtenir des dispositions spécifiques pour son pays. Les pourparlers s'annoncent déjà tendus avec Bruxelles et les autres dirigeants étrangers.
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Royaume-Uni : majorité absolue et démission de ses adversaires, le succès surprise est total pour Cameron (...)
Le score définitif est sans appel : avec 331 députés, les Tories (ndlr : le nom des conservateurs) décrochent la majorité absolue à la Chambre des communes. (...)
Voilà qui envoie à la poubelle mon calcul astronomique de la majorité parlementaire du R-U. Un Maexit en quelque sorte (MAthematical EXIT) !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
comme quoi...... les sondages sont fiables la sortie de l'UE ? comme il n 'y était qu'à moitié entrée, ils n'auront aucun mal à en sortir et à mon avis avec une forte majorité
Ah là... il y a une louche de bon sens très féminin !
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
la sortie de l'UE ? comme il n 'y était qu'à moitié entrée, ils n'auront aucun mal à en sortir et à mon avis avec une forte majorité
Comme tout ça se présente, et considérant la célérité du changement climatique, je commencerai à m'inquiéter très sérieusement pour le résultat du référendum à partir du moment où en 2017 les sondages prédiront une victoire du OUI.
(Notez le caractère très britannique de mon point de vue qui est très faux-cul puisque la formulation de la question qui sera posée aux électeurs n'est pas connue. Dans tous les cas j'aurai visé juste. C'est ça l'étoffe d'un politique !)
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Droit de grève : David Cameron part en guerre contre les syndicats au Royaume-Uni (LesEchos.fr - VINCENT COLLEN / CORRESPONDANT À LONDRES | LE 17/07 À 03:00, MIS À JOUR À 10:48)
Le Premier ministre britannique David Cameron veut encadrer davantage le droit de grève, alors que le nombre de jours non travaillés en raison de mouvements sociaux a chuté depuis les années Thatcher
Les conservateurs veulent rendre les grèves plus difficiles à mettre en œuvre.
Retour aux années Thatcher ? David Cameron, le Premier ministre britannique, est allé à l’affrontement avec les syndicats cette semaine. Le leader conservateur, réélu en mai , a déposé un projet de loi qui encadrera strictement le droit de grève au Royaume-Uni. Le texte prévoit plusieurs verrous pour rendre les arrêts de travail plus difficiles à mettre en œuvre. Il faudra d’abord que plus de 50 % des salariés concernés par le mouvement participent au scrutin. Deuxième garde-fou, au moins 40 % d’entre eux devront se prononcer en faveur de l’arrêt de travail dans les entreprises ou administrations assurant un service public. Les secteurs de la santé, de l’éducation et des transports, ceux où les grèves sont les plus fréquentes et les plus impopulaires, sont visés. Le texte autorise aussi les employeurs à remplacer les grévistes par des intérimaires.
« Il est juste d’introduire ces limites, a estimé David Cameron devant les députés. Les grèves ne devraient avoir lieu qu’en dernier recours. » « Nous ne cherchons pas à mettre fin au droit de grève », a assuré sur la BBC Nick Boles, l’un des secrétaires d’Etat du ministère de l’Economie. Le gouvernement souligne que la plupart des grèves de ces dernières années auraient eu lieu même avec ces règles plus strictes. C’est le cas de celle qui a paralysé le métro de Londres pendant vingt-quatre heures la semaine dernière. Les grandes grèves du service de santé, l’an dernier, n’auraient, en revanche, pas été autorisées, le taux de participation étant nettement inférieur à 50 %.
Un geste politique La nouvelle loi est avant tout un geste politique. Les conservateurs de David Cameron gouvernent seuls désormais, contrairement à la précédente législature où ils étaient en coalition avec les centristes. Ils peuvent donc mettre en œuvre l’intégralité de leur programme. Les grèves sont déjà très rares au Royaume-Uni, même si les mouvements dans les services publics ne sont pas exceptionnels. En moyenne, on a compté 24 jours non travaillés pour 1.000 salariés au cours des dix dernières années. En France, ce taux était de 79 pour 1.000 en 2013 et de 60 pour 1.000 en 2012. Le nombre de mouvements sociaux s’est effondré outre-Manche après les affrontements des années 1970 et 1980. Les syndicats ont vivement protesté. « C’est une méchante attaque contre les droits des travailleurs », a lancé Frances O’Grady, secrétaire générale du TUC, la confédération des syndicats. Le Parti travailliste a promis de supprimer la loi s’il revient au pouvoir en 2020. Avec ce texte, David Cameron s’attaque aussi au financement du Labour. Désormais, les Britanniques qui cotisent à un syndicat devront cocher une case s’ils souhaitent que leur adhésion finance le Parti travailliste, alors que c’était automatique jusqu’à présent.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/021209963895-droit-de-greve-david-cameron-part-en-guerre-contre-les-syndicats-au-royaume-uni-1137850.php?tOhBBUZMzXY66ttP.99
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À l'instar de Mme Thatcher, David Cameron va-t-il montrer le chemin ?