Un peu de métaphysique

¥_zed_¥ a écrit:

Moi aussi j'en veux de votre cannabis

Marie (bonjour!), ne te laisse pas faire, compte-lui le prix plein, hein ?

Aérienne a écrit:

Il paraît qu'avec les possibilités offertes par la mécanique quantique on peut vivre plusieurs vie parallèles qui auraient la même source.
Par exemple, à chaque fois qu'on fait un choix important sur le sens qu'on veut donner à son existence, s'ouvrent plusieurs possibilités.
Donc après avoir vécu une des possibilités offertes, il serait possible, une fois passé par la case "mort", de décider de vivre une autre voie.
Donc de revivre à partir du moment du choix, et toujours avec la même identité.
Pas mal non ?

Les progrès de la science ont toujurs alimenté les plus grands délires...
En aucun cas la MQ n'autorise ce genre d'extrapolation: les physiciens parlent de décohérence pour désigner l'absence de continuité entre ce que l'on peut interpréter des connaissances physiques que nous avons de ce qui se passe à l'échelle quantique et ce que l'on peut dire des connaissances ayant trait aux échelles supérieures.

Ce que tu racontes Aérienne ressemble beaucoup au délire psychotique développé par Philip K Dick

OK Quantat, le délire est une chose très partagée ...

Mais toi qui sembles incollable :
qu'en est-il de ces " multivers " dont on fait grand cas ?

Aérienne a écrit:

OK Quantat, le délire est une chose très partagée ...

Mais toi qui sembles incollable :
qu'en est-il de ces " multivers " dont on fait grand cas ?

Les plurivers (ou multi-vers) sont des spéculations tirées d'abord de l'hypothèse selon laquelle une "corde" peut s'étirer et devenir une "brane". Notre univers se situerait sur une de ces branes.
Par ailleurs, les physiciens ne s'expliquent pas pourquoi la force gravitationnelle est si faible comparée aux trois autres forces. Est née la supposition que la force gravitationnelle serait "portée" par des particules, les gravitons, qui s'échapperaient de notre univers et rejoindraient une autre "(mem)brane".
Le "big bang" serait le résultat de la collision de deux branes.

L'hypothèse de l'existence du graviton doit être mise à l'épreuve au LHC.
Pour les univers parallèles on verra après...il ne faut pas vendre la peau de l'ours...


Je ne prétends pas être incollable.

Une chose est sûre, c'est qu'avec toutes ces spéculations de la physique,
on touche à la métaphysique.

Bon, je ne suis pas contre la science pure et dure, c'est la fameuse histoire du fer à repasser qui retombe toujours quand on le lance en l'air. Mais le problème avec la science théorique c'est qu'elle procède par indices et équations. Rien de vraiment concret. J'aimerais savoir quelle utilité cela représente pour l'humanité ?

Sauf bien sûr au niveau de ces espaces insoupçonnés de l'infiment petit qui nous permettent maintenant de stocker des infos chez soi, allant jusqu'au tera octet.
Là, châpeau !

Aérienne a écrit:

Une chose est sûre, c'est qu'avec toutes ces spéculations de la physique,
on touche à la métaphysique.

Bon, je ne suis pas contre la science pure et dure, c'est la fameuse histoire du fer à repasser qui retombe toujours quand on le lance en l'air. Mais le problème avec la science théorique c'est qu'elle procède par indices et équations. Rien de vraiment concret. J'aimerais savoir quelle utilité cela représente pour l'humanité ?

Sauf bien sûr au niveau de ces espaces insoupçonnés de l'infiment petit qui nous permettent maintenant de stocker des infos chez soi, allant jusqu'au tera octet.
Là, châpeau !

Que les scientifiques de tous bords nourissent un certain goût pour le fantastique ou la métaphysique s'explique par l'effet de déssechement que peuvent produire les études formelles

Je m'étonne qu'on puisse se demander l'utilité de la physique

Regarde autour de toi et trouve moi une chose qui ne porte d'une façon ou d'une autre la marque de cette science (à commencer par ton ordinateur...; pour finir dans la façon dont nous regardons les nuages, qui est qualitativement distincte de la façon dont on percevait l'environnement par le passé; on appelle parfois ça le "désenchantement"

quantat a écrit:

Que les scientifiques de tous bords nourissent un certain goût pour le fantastique ou la métaphysique s'explique par l'effet de déssechement que peuvent produire les études formelles

Je m'étonne qu'on puisse se demander l'utilité de la physique

Regarde autour de toi et trouve moi une chose qui ne porte d'une façon ou d'une autre la marque de cette science (à commencer par ton ordinateur...; pour finir dans la façon dont nous regardons les nuages, qui est qualitativement distincte de la façon dont on percevait l'environnement par le passé; on appelle parfois ça le "désenchantement"

Bien sûr je te taquinais un peu.
Pourtant je n'ai jamais mis en cause l'utilité de la physique et j'ai moi-même mentionné la belle machine qui nous permet de communiquer sur les fils de lumière.

Mais tu fais bien de mentionner ce fameux désenchantement des physiciens, qui ne voient plus le monde qu'à travers leurs équations. Ce déssèchement issu d'études un peu trop pointues à mon avis.

C'est pourquoi je suis plutôt une adepte de la mystique des nombres, dans le sens pythagoricien. Je pense que son approche de la science est plus douce et mieux ancrée dans le contexte du vivant.

Hall Bartlett ou Richard Bach ?

quantat a écrit:

une "corde" peut s'étirer et devenir une "brane". Notre univers se situerait sur une de ces branes.



Par ailleurs, les physiciens ne s'expliquent pas pourquoi la force gravitationnelle est si faible comparée aux trois autres forces.


Est née la supposition que la force gravitationnelle serait "portée" par des particules, les gravitons, qui s'échapperaient de notre univers et rejoindraient une autre "(mem)brane".
Le "big bang" serait le résultat de la collision de deux branes.

Moi ,j'ai rien compris ....

a) C'est quoi exactement une corde et une brane .?

b) C'est quoi les 3 autres forces ?

c) C'est quoi les gravitons et pourquoi est ce qu'ils s'échappent (ce qui va justement à l'encontre des lois de la gravité, et comment est ce qu'ils pourraient quitter un univers fini sans rien laisser derière eux de potentiellement équivalent (ce qui va à l'encontre de la loi de conservation des amsses et des energies) ?

Hum... je préfère laisser la parole à Quantat, dès qu'il reviendra de vacances.

(Comme ça je pourrai le rectifier après, c'est plus facile... )

Ungern,

Tu peux aussi trouver tes réponses sur Internet. Ce sont des sujets assez complexes pour qui n'a pas une culture scientifique de base.
Ces histoires de cordes sont, pour ma part, imaginées par des scientifiques qui veulent absolument faire "coller" la théorie à la réalité de résultats d'expériences.
Cela ne veut pas dire pour autant que c'est réel. Une "masturbation cérébrale" en quelque sorte...

T'en fait "nin",
j'ai plus qu'une culture scientifique de base .
C'est justement "pour çà" que je ne comprends pas ....

Bonjour Marie !

Richard Bach a écrit "Jonathan Livingstone Seagull" en 1970 et Hall Bartlett a réalisé en 1973 le film qui a été tiré de ce roman.
Ce qui me laisse penser que cette citation est de l'auteur, pas du réalisateur, ce qui n'enlève rien à son sens et beauté, ni à la bonne idée que tu as eu de la reproduire ici.

(Mais pas besoin de te mettre à administrer des ruades pour ça.... )

Bonjour Marie !

La musique est belle mais que signifient les paroles ?
C'est quoi l'autre niveau de réalité hautement probable sur lequel la science est ouverte ?

Désolé, mais parfois je suis bouché à l'émeri...

(Et JS c'est...)

Marie a écrit:

Elle est ouverte sur un autre niveau de réalité
dont l’existence est hautement probable

Marie, n'est ce pas ce qu'on dit de Dieu ?


Mab -ça y est, j'ai encore blasphemé-

Braaaannn.... tu es requis d'ugence dans cette discussion, Mabyca t'appeeeeelle !

alande a écrit:

Ungern,

Tu peux aussi trouver tes réponses sur Internet. Ce sont des sujets assez complexes pour qui n'a pas une culture scientifique de base.
Ces histoires de cordes sont, pour ma part, imaginées par des scientifiques qui veulent absolument faire "coller" la théorie à la réalité de résultats d'expériences.
Cela ne veut pas dire pour autant que c'est réel. Une "masturbation cérébrale" en quelque sorte...

Les théories des cordes sont d'abord nées de la volonté de trouver une théorie qui subsume les physiques quantiques et relativistes, qui, indépendemmement l'une de l'autre, collent remarquablement aux faits empiriques. Elles relèvent bien plus de la physique mathématique ou de la physique théorique que de la physique appliquée.
Les théoriciens des cordes sont profondément guidés par un souci d'esthétique formelle.