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Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
Sujet: Un peu de métaphysique 8/11/2008, 17:49
Rappel du premier message :
Tout ce qui est à côté de la matière. Soit tout ce qui tient de l'esprit. Bien que ces deux côtés de notre être global soit inéluctablement liés l'un à l'autre, il est important d'en faire la distinction. Sans cela on retombe inexorablement dans les filets psychologiques, voire psychiatriques. C'est donc une sorte de psychanalyse des choses que je vous propose dans ce sujet de discussion.
L
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Aérienne
Nombre de messages : 162 Date d'inscription : 06/11/2008
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 19/11/2010, 15:38
Gibet a avoué : « Et je t'assure que "j'ai dit" bien souvent! » Ex Franc-mac donc ? C'est tout de même une bonne référence, surtout le ex.
HugoLotte a écrit:
« C'est très psy tout ça. Non ? »
C'est vrai qu'on est des machines psychologiques montées sur des suspensions émotives. Staccato ergo sum.
On fait bien d'évoquer notre part psychologique, c'est à la base de notre supériorité animale - sans cette dimension psychologique, que penserait-on ?
Néanmoins, n'y voyons pas qu'un résultat pathologique. La psychologie, c'est le concept qui nous rend l'âme à peu près visible.
Le principal n'est-il pas de rester dans le vif du sujet (comme dirait mon jules ) ! > Voir la fin du premier message.
GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 19/11/2010, 21:10
Aérienne a écrit:
Gibet a avoué : « Et je t'assure que "j'ai dit" bien souvent! » Ex Franc-mac donc ? C'est tout de même une bonne référence, surtout le ex.
Pourquoi ex? Qu'est-ce que j'ai fait? Parler au passé pour référence n'exclut pas l'avenir pour tendance et honnêtement ce n'est pas pire que d'appartenir à l'Opus Dei GIBET
Invité Invité
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 19/11/2010, 21:23
« Le principal n'est-il pas de rester dans le vif du sujet (comme dirait mon jules) ! »
Le sujet est toujours l'Homme, peu importe vers quel domaine se portent nos sujets.
J'ai rappelé que nous étions de la dimension psychologique, c'est notre base avec le biologique.
Staccato ergo sum est aussi représentatif que le cogito ergo sum.
Aérienne
Nombre de messages : 162 Localisation : Nagigia Island / Fiji Date d'inscription : 06/11/2008
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 15:47
GIBET a écrit:
Aérienne a écrit:
Gibet a avoué : « Et je t'assure que "j'ai dit" bien souvent! » Ex Franc-mac donc ? C'est tout de même une bonne référence, surtout le ex.
Pourquoi ex? Qu'est-ce que j'ai fait? Parler au passé pour référence n'exclut pas l'avenir pour tendance et honnêtement ce n'est pas pire que d'appartenir à l'Opus Dei GIBET
Ah oui, j'oubliais : merci pour la branche d'Acacia fleurie (même en automne ! Ce qui reste bien métaphysique) Le culte de la wicca étant toujours présent... Chez ceux qui restent attentifs à la tradition. L'Opus Dei fait aussi partie de la tradition, quoiqu'il soit (forcément) plus sectaire.
HugoLotte a écrit:
« Le principal n'est-il pas de rester dans le vif du sujet (comme dirait mon jules) ! »
Le sujet est toujours l'Homme, peu importe vers quel domaine se portent nos sujets.
J'ai rappelé que nous étions de la dimension psychologique, c'est notre base avec le biologique.
Staccato ergo sum est aussi représentatif que le cogito ergo sum.
Notre ami Descarte (avec le rythme endiablé en moins) est donc toujours de la partie. Les racines métaphysiques revisitées par sa logique nous offre un tronc physique commun sur lequel se déploient les branches des sciences. Donc aussi la différenciation des sujets abordés. L'imagination (la psychologie appliquée ?) est donc plus importante que la connaissance, comme nous le propose notre relativiste Albert.
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 16:15
Is it me you are looking for !!!
Invité Invité
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 16:40
« L'imagination (la psychologie appliquée ?) »
Bien sûr : sans conscience, qu'aurions-nous à imaginer ?
« est donc plus importante que la connaissance, comme nous le propose notre relativiste Albert. »
Même en sciences appliquées l'imaginaire joue son rôle ; par contre, il ne faut pas le reconduire jusque dans les résultats : ceux-là doivent être démontrables (et, de ce fait, déjà démontrés - suffisamment pour explorer plus loin le chemin tracé).
Tout le reste de la connaissance, je le considère apte à flirter avec l'imagination, l'audace, un peu de folie. Afin que la foi qui résulte de nos cogitations ne tombe pas dans la certitude admirable. Explorer m'importe plus que de croire, ça me garde en mouvement.
Invité Invité
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 16:55
Citation :
Explorer m'importe plus que de croire, ça me garde en mouvement.
Ouf!
GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 17:41
Que me voila ravie par cette place que la métaphysique donne à l'imaginaire. Mais la construction de l'esprit peu imaginer dans la science sans la trahir. Je prendrai deux exemples: * le mot, cet outil vivant qui s'est donné des racines avant de pénétrer le dictionnaire qui va le ciseler au scalpel afin de lui donner du sens. Le sens ne s'inscrit pas dans le marbre mais certaines de ses colonnes ne bougeront plus même si la construction n'est pas terminée. taillée, puis poli avec le temps le mot trouve sa place dans la linguistique où il prend valeur d'une science qui répète sa démonstration à l'infini tant qu'il respecte l'hypothèse et l'environnement de son utilisation. Puis un jour entre le poète; Entre lui et le mot c'est l'amour, ce sentiment qui créé l'imaginaire parce que le mot découvre qu'il porte en lui une musique et plus encore. Il est l'idée qui s'affranchit de ses racine quand se départissant du dictionnaires il fait couler la jouissance, le bonheur ou la peine. Il est souvenir à celui qui le lit dans le sens d'une métaphore et qu'il contient la suggestion. Il chante à l'oreille de celui qui l'entend t quel que soit sa définition il parle à l'imaginaire après avoir et été créé par l'imaginaire.
* le symbole objet de science la "sémiologie" ou la "sémiotique", est une puissance de l'imaginaire qui laisse à chacun sa liberté même si parfois les archétypes d'une culture qui semble se perdre dans le plus profond des âges du feu, semble toujours rebondir. Dessine moi un cercle et sans fermer les yeux que t'inspire-t-il? Sans même que l'on échange le moindre mot les signes que notre imaginaire va inventer pour parler de ce cercle et lui donner une acception partagée est étonnant de simplicité. L'imaginaire a réduit de les éléments les plus essentiels du soleil de la lune de la fertilité de la chaleur de l'union en ce cercle dénué de point, dont le début et la fin se confondent. Il en est de plein d'autres symboles qui appartiennent à une connaissance commune et pourtant jamais échangée. L'imaginaire serait-il parfois un maillon d'une chaîne dans laquelle nous nous trouvons à notre insu et qui nous met en relation avec les hommes du monde, aussi bien du passé que de l'avenir.
Au fond peut-être devons nous admettre que l'imaginaire n'implique pas nécessairement l'innovation, ni même l'invention...mais il est probable qu'il est une des caractéristiques du genre humain GIBET
Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 18:05
HugoLotte a écrit:
Bien sûr : sans conscience, qu'aurions-nous à imaginer ?
Reste à savoir si par exemple les animaux (autres que les humains) sont conscient de ce qu'ils sont. Ce qui reste à prouver. De la même façon, sont-ils dénués d'imagination ? La seule chose dont nous sommes sûr demeure que nous n'avons pas encore décrypté leur langage. Nous ne sommes peut-être pas les seuls à imaginer des systèmes abracadabrants d'explications de l'univers.
HugoLotte a écrit:
Même en sciences appliquées l'imaginaire joue son rôle ; par contre, il ne faut pas le reconduire jusque dans les résultats : ceux-là doivent être démontrables (et, de ce fait, déjà démontrés - suffisamment pour explorer plus loin le chemin tracé). Tout le reste de la connaissance, je le considère apte à flirter avec l'imagination, l'audace, un peu de folie. Afin que la foi qui résulte de nos cogitations ne tombe pas dans la certitude admirable.
Il y a deux contradictions sophistiques dans ton propos :
1) Si tu te bases sur des résultats déjà démontrés, tu induis implicitement cette foi qui tombe dans la certitude admirable.
2) Et une foi tombée dans (même une partie de) la certitude admirable n'explore que le champ éclairé par les résultats déjà démontrés.
Où est l'audace et la folie ?
Pétard a écrit:
Citation :
Explorer m'importe plus que de croire, ça me garde en mouvement.
Ouf!
Oui, tout comme l'ensemble de l'univers est en mouvement. Ceci dit, peut-être qu'après la mort, le mouvement s'arrête. Là pourrait résider l'énigme. Hors de notre portée consciente.
L
Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 18:23
GIBET a écrit:
Au fond peut-être devons nous admettre que l'imaginaire n'implique pas nécessairement l'innovation, ni même l'invention...mais il est probable qu'il est une des caractéristiques du genre humain GIBET
Tiens c'est marrant : j'ai répondu à ton message avant de le lire. Intéressant !
Autrement je précise que les symboles ont précédés les mots. C'est même la signification intrinsèque des symboles qui a donné sens aux mots. Simple histoire de remettre les choses à leur place.
L
Invité Invité
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 18:36
« Où est l'audace et la folie ? »
Avant de posséder le résultat qui nous apparait être une démonstration. N'oublions pas que ce fil fait la part large au mental, il n'y a rien de scientifique en Métaphysique, la démonstration est purement dialectique - et la dialectique n'est pas un champ expérimental du type scientifique, c'est plutôt un code d'honneur (de soi à soi) : on emporte plus loin le concept afin de voir plus clair. Ce n'est pas assuré.
On ne découvre pas l'existence ou pas de Dieu comme les physiciens recherchent le boson de Higgs - ces derniers ont utilisé aussi l'imagination, mais ils veulent en bout de ligne toucher à ce qu'ils recherchent. Et c'est à coup de milliards de dollars qu'on va le débusquer, ce bozo de boson !
Dieu ! On commence par quoi pour lui donner une identité plus assurée ? on utilise quoi comme adjuvant pour faire réagir différemment ce concept abstrait, le nourrissant ou le dévoilant même ? Chacun fera comme bon lui semble, au moment de le faire (plus tard, il pourra le faire à l'envers et ça lui semblera encore légitime). Les scientifiques s'arcboutent sur d'autres recherches, essaient de les penser d'une autre manière, ou bien les recommencent et découvrent un petit sentier ignoré auparavant.
Quand la théorie est confortée par la pratique, on a envie de l'épouser ! Une abstraction dont on pense avoir trouvé la quintessence, changera quoi dans nos vies tactiles ?
L'imagination comme audace. On a inventé le brainstorming à tout va pour revaloriser un scénario devenu stérile. Lors de son exécution, c'en est affligeant de sottises et d'apparentes pertes de temps, cacophonie et capharnaüm. Puis soudain, une niaiserie fait allumer un cerveau et une solution apparait. Une nouvelle avenue. C'est alors que deux têtes valent mieux qu'une.
« Oui, tout comme l'ensemble de l'univers est en mouvement. Ceci dit, peut-être qu'après la mort, le mouvement s'arrête. »
On n'est conscient (et de si peu !) que de soi-même. Il est certain que la mort personnelle met un terme sensible aux agitations individuelles.
Après moi le Déluge ! L'arbre mort n'est pas pour autant un noyer...
GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 18:43
Laogorus a écrit:
GIBET a écrit:
Au fond peut-être devons nous admettre que l'imaginaire n'implique pas nécessairement l'innovation, ni même l'invention...mais il est probable qu'il est une des caractéristiques du genre humain GIBET
Tiens c'est marrant : j'ai répondu à ton message avant de le lire. Intéressant !
Autrement je précise que les symboles ont précédés les mots. C'est même la signification intrinsèque des symboles qui a donné sens aux mots. Simple histoire de remettre les choses à leur place.
L
Tout à fait et c'est pour cela que j'ai présenté les choses en ce sens ...comme pour remonter à la naissance de l'imaginaire
GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 18:58
HugoLotte a écrit:
«(...) On ne découvre pas l'existence ou pas de Dieu comme les physiciens recherchent le boson de Higgs - ces derniers ont utilisé aussi l'imagination, mais ils veulent en bout de ligne toucher à ce qu'ils recherchent. Et c'est à coup de milliards de dollars qu'on va le débusquer, ce bozo de boson !
Dieu ! On commence par quoi pour lui donner une identité plus assurée ? on utilise quoi comme adjuvant pour faire réagir différemment ce concept abstrait, le nourrissant ou le dévoilant même ? Chacun fera comme bon lui semble, au moment de le faire (plus tard, il pourra le faire à l'envers et ça lui semblera encore légitime). Les scientifiques s'arcboutent sur d'autres recherches, essaient de les penser d'une autre manière, ou bien les recommencent et découvrent un petit sentier ignoré auparavant.
Quand la théorie est confortée par la pratique, on a envie de l'épouser ! Une abstraction dont on pense avoir trouvé la quintessence, changera quoi dans nos vies tactiles ? (...)
Si tu me permets une avancée imaginaire un peu teinté d'humour dans ce domaine, je répondrais que l'on peut peut-être donner un poids à Dieu ce qui serait déjà un début de son identité. Selon la théorie que l'âme aurait 21 g , "démontré" par le pesage à l'instant de la mort où le corps se déleste de ce poids. Et en imaginant que Dieu se réapproprie toutes les âmes qu'il a donné aux hommes. Dans ce cas le poids de Dieu serait: * soit 21g multiplié par le nombre d'êtres humains qui sont passé sur la terre * soit, si l'on considère qu'il porte aussi l'âme de toutes les êtres qui arriveront un jour, 21 g multiplié par l'infini moins le poids du dernier jour (on peut penser que le dernier jour il ne donnera pas des âmes pour les reprendre aussitôt)!! GIBET
Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 19:10
HugoLotte a écrit:
(...) comme les physiciens recherchent le boson de Higgs (...) Et c'est à coup de milliards de dollars qu'on va le débusquer, ce bozo de boson !
Pourvu que ça serve à la recherche sur la fusion nucléaire. Là on reste dans le champs de l'utile. Mais si tout consiste à en savoir plus sur l'origine de l'univers, c'est du gros pipeau ! Sans doute joué par les caisses noires de certaines politiques. Enfin, ça fait toujours du boulot (peut-être pas toujours bien payé pour ceux qui bossent vraiment).
L
Invité Invité
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 20:24
L'âme aurait un poids (sinon un petit pois) de 21 g, Gibet ?
Voilà que je comprends mieux pourquoi on accorde plus d'importance à la chair qu'à l'esprit...
Dieu ne peut pas peser la somme des âmes puisqu'il est sous les deux espèces : Esprit et Matière. Pour calculer le poids de l'Univers, faudra d'abord connaitre ses mensurations et son âge ; ensuite, avec la table appropriée, comme chez les humains, on déterminera son poids « santé ».
Mais Diable, y a ce trouble-fête de Matière noire - et par Satan, qui serait assez kamikaze pour aller peser un trou noir ? et tudieu, quelqu'un sait-il où s'arrête la Matière vers l'infiniment minuscule ? Un neutron serait constitué de deux quarks d (down) et d'un quark u (up). Et le quark, lui, il est construit sur quoi ? On est dans l'attomètre, alors, 10 à la puissance MOINS 18. C'est comme petit, ça (j'ai approximativement calculé que c'est trois fois moins grand que rien).
Ô effarance, car l'effarement est trop neutre ici ! Figure-toi qu'il y a une plage de RIEN entre le quark et la constante de Planck (qui est, comme nous le savions tous, le produit d'une énergie par un temps - pas mieux défini que ça, arrangeons-nous avec notre imaginaire débridé), ben entre l'attomètre et cette limite quantique, tu pourrais insérer un autre attomètre, moins un zéro : 10 à la puissance MOINS 17. Si ce n'est pas l'espace du délire, qu'est-ce que c'est ?
En pesant un atome (mais lequel, ces coquets ayant chacun leur poids vanité ?) sommes-nous certain de tout peser ? Il est dit que l'observation du Monde quantique en perturbe la réalité, nous confiant alors des mensonges qu'on s'empresse d'enfermer dans des axiomes, sûrs de notre richesse.
Vais te dire, moi, Dieu, c'est un diable de taquin. Je ne m'y fierais pas, même la bouche pleine d'hosties. À moins d'avoir la foi - cette salive spirituelle qui permet de tout digérer.
Mais ça, la foi, c'est tricher. (Dieu nous a donné du coeur et de la foi, cette dernière étant la trahison du premier, voilà démontrer comme il est taquin, le Grand Hilare.)
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 22/11/2010, 20:58
HugoLotte a écrit:
L'âme aurait un poids (sinon un petit pois) de 21 g, Gibet ?
Voilà que je comprends mieux pourquoi on accorde plus d'importance à la chair qu'à l'esprit...
Dieu ne peut pas peser la somme des âmes puisqu'il est sous les deux espèces : Esprit et Matière. Pour calculer le poids de l'Univers, faudra d'abord connaitre ses mensurations et son âge ; ensuite, avec la table appropriée, comme chez les humains, on déterminera son poids « santé ».
Mais Diable, y a ce trouble-fête de Matière noire - et par Satan, qui serait assez kamikaze pour aller peser un trou noir ? et tudieu, quelqu'un sait-il où s'arrête la Matière vers l'infiniment minuscule ? Un neutron serait constitué de deux quarks d (down) et d'un quark u (up). Et le quark, lui, il est construit sur quoi ? On est dans l'attomètre, alors, 10 à la puissance MOINS 18. C'est comme petit, ça (j'ai approximativement calculé que c'est trois fois moins grand que rien).
Ô effarance, car l'effarement est trop neutre ici ! Figure-toi qu'il y a une plage de RIEN entre le quark et la constante de Planck (qui est, comme nous le savions tous, le produit d'une énergie par un temps - pas mieux défini que ça, arrangeons-nous avec notre imaginaire débridé), ben entre l'attomètre et cette limite quantique, tu pourrais insérer un autre attomètre, moins un zéro : 10 à la puissance MOINS 17. Si ce n'est pas l'espace du délire, qu'est-ce que c'est ?
En pesant un atome (mais lequel, ces coquets ayant chacun leur poids vanité ?) sommes-nous certain de tout peser ? Il est dit que l'observation du Monde quantique en perturbe la réalité, nous confiant alors des mensonges qu'on s'empresse d'enfermer dans des axiomes, sûrs de notre richesse.
Vais te dire, moi, Dieu, c'est un diable de taquin. Je ne m'y fierais pas, même la bouche pleine d'hosties. À moins d'avoir la foi - cette salive spirituelle qui permet de tout digérer.
Mais ça, la foi, c'est tricher. (Dieu nous a donné du coeur et de la foi, cette dernière étant la trahison du premier, voilà démontrer comme il est taquin, le Grand Hilare.)
GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 23/11/2010, 01:01
HugoLotte a écrit:
L'âme aurait un poids (sinon un petit pois) de 21 g, Gibet ?
Voilà que je comprends mieux pourquoi on accorde plus d'importance à la chair qu'à l'esprit...
Dieu ne peut pas peser la somme des âmes puisqu'il est sous les deux espèces : Esprit et Matière. Pour calculer le poids de l'Univers, faudra d'abord connaitre ses mensurations et son âge ; ensuite, avec la table appropriée, comme chez les humains, on déterminera son poids « santé ».
Mais Diable, y a ce trouble-fête de Matière noire - et par Satan, qui serait assez kamikaze pour aller peser un trou noir ? et tudieu, quelqu'un sait-il où s'arrête la Matière vers l'infiniment minuscule ? Un neutron serait constitué de deux quarks d (down) et d'un quark u (up). Et le quark, lui, il est construit sur quoi ? On est dans l'attomètre, alors, 10 à la puissance MOINS 18. C'est comme petit, ça (j'ai approximativement calculé que c'est trois fois moins grand que rien).
Ô effarance, car l'effarement est trop neutre ici ! Figure-toi qu'il y a une plage de RIEN entre le quark et la constante de Planck (qui est, comme nous le savions tous, le produit d'une énergie par un temps - pas mieux défini que ça, arrangeons-nous avec notre imaginaire débridé), ben entre l'attomètre et cette limite quantique, tu pourrais insérer un autre attomètre, moins un zéro : 10 à la puissance MOINS 17. Si ce n'est pas l'espace du délire, qu'est-ce que c'est ?
En pesant un atome (mais lequel, ces coquets ayant chacun leur poids vanité ?) sommes-nous certain de tout peser ? Il est dit que l'observation du Monde quantique en perturbe la réalité, nous confiant alors des mensonges qu'on s'empresse d'enfermer dans des axiomes, sûrs de notre richesse.
Vais te dire, moi, Dieu, c'est un diable de taquin. Je ne m'y fierais pas, même la bouche pleine d'hosties. À moins d'avoir la foi - cette salive spirituelle qui permet de tout digérer.
Mais ça, la foi, c'est tricher. (Dieu nous a donné du coeur et de la foi, cette dernière étant la trahison du premier, voilà démontrer comme il est taquin, le Grand Hilare.)
Une seconde, mais très approximative, réponse: En multipliant 21g par l'infini moins 1 jour d'âmes (qui, relativement au poids infini, ne doit pas peser très lourd au point de fausser le calcul), je ne devais pas être loin du poids de l'univers y compris les trous noirs. Non? GIBET
Invité Invité
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 23/11/2010, 12:29
« En multipliant 21g par l'infini moins 1 jour d'âmes, je ne devais pas être loin du poids de l'univers y compris les trous noirs. Non? »
Tu as mis toutes les chances de ton côté, Gibet, ton équation relève de l'infini.
Le bât, ici, est sophistique, il blesse la vraisemblance : pour mesurer/peser l'infini, il te faut jouir de l'éternité.
L'Univers est-il infini ? Une hypothèse situe sa limite à 14-16 milliards d'années-lumière. Soit environ 1,3 x 10 à la puissance 23 km (32 milliards de millions d'années à un jet en mode croisière - à la condition que le Big Crush n'ait pas lieu).
Tu vois, même dans le délire je ne lâche pas Descartes par trop. Ne sommes-nous pas encombrés par des concepts dont on ne sait que faire ? Éternité, infini, paix universelle, démocratie et même écologie - réduisant ce dernier à écologisme pour croire mieux le gérer (désolé, Quantat !). L'écologie observe le vivant et sa symbiose, l'écologisme transporte un projet politique. On devine une intention pas très catholique - découlant du même clivage entre christianisme primitif et vaticanisme.
Mais bien sûr que l'Univers est infini, si tel n'était pas le cas, on en rechercherait un autre, dépassée la limite matérielle. On est ainsi, tournés vers l'infini. Pas étonnant si on n'arrive jamais à commettre entièrement nos projets ! On a créé la bureaucratie pour cacher notre honte.
quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 23/11/2010, 13:30
A mon tour d'être désolé
(n'empêche hugolotte: tu es puni: tu dois trouver 150 synonymes pour "gérer")
Nous ne pouvons pas dire que l'Univers est infini. La relativité générale implique sa finitude et son expansion: Descartes utilisait le terme "indéfini".
Kepler expliquait en effet que l'espace se définit comme la distance entre deux points, d'où il ressort qu'un espace infini impliquerait un segment infini, ce qui est contradictoire. Aristote disait, lui, qu'un univers infini serait limité par l'espace dans lequel il se trouve. Toutefois la conception aristotélicienne de l'espace est incorrecte (il la conçoit comme un acdre indépendant de ce qui s'y trouve; ce que dément la physique contemporaine).
Kant relevait que la question de lafinitude ou infinité de l'univers nous exposait à l'illusion transcendantale. Toutefois le critère de l'intuitionnabilité qu'il invoquait dans son argumentation s'est trouvé anéanti par le développement des géométries non euclidiennes.
En mathématique, un ensemble infini se définit comme un ensemble pouvant entrer en bijection avec l'une de ses parties (définition souvent attribuée à Cantor mais qui viendrait de Dedekind): je me demande si une telle définition peut s'appliquer à l'univers physique.
Sans être en mesure de réfuter l'idée d'un univers infini, je crois cependant que la reserve et la prudence s'imposent
Aérienne
Nombre de messages : 162 Localisation : Nagigia Island / Fiji Date d'inscription : 06/11/2008
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 23/11/2010, 14:10
Dixit quantat : "Sans être en mesure de réfuter l'idée d'un univers infini, je crois cependant que la reserve et la prudence s'imposent"
Une chose est sûre: que l'univers soit fini ou infini reste en dehors de nos spéculations humaines. La réserve et la prudence n'ont rien à faire là dedans dans la mesure où s'il est infini la question ne se pose pas, et s'il est fini, il est nécessairement en expansion. Donc comme l"affirme Lao: la science est perpétuellement aveuglée par ses propres déductions.
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Un peu de métaphysique 23/11/2010, 14:53
quantat a écrit:
A mon tour d'être désolé
(n'empêche hugolotte: tu es puni: tu dois trouver 150 synonymes pour "gérer")
Nous ne pouvons pas dire que l'Univers est infini. La relativité générale implique sa finitude et son expansion: Descartes utilisait le terme "indéfini".
Kepler expliquait en effet que l'espace se définit comme la distance entre deux points, d'où il ressort qu'un espace infini impliquerait un segment infini, ce qui est contradictoire. Aristote disait, lui, qu'un univers infini serait limité par l'espace dans lequel il se trouve. Toutefois la conception aristotélicienne de l'espace est incorrecte (il la conçoit comme un acdre indépendant de ce qui s'y trouve; ce que dément la physique contemporaine).
Kant relevait que la question de lafinitude ou infinité de l'univers nous exposait à l'illusion transcendantale. Toutefois le critère de l'intuitionnabilité qu'il invoquait dans son argumentation s'est trouvé anéanti par le développement des géométries non euclidiennes.
En mathématique, un ensemble infini se définit comme un ensemble pouvant entrer en bijection avec l'une de ses parties (définition souvent attribuée à Cantor mais qui viendrait de Dedekind): je me demande si une telle définition peut s'appliquer à l'univers physique.
Sans être en mesure de réfuter l'idée d'un univers infini, je crois cependant que la reserve et la prudence s'imposent
Soyez pas désolé Jérome , il est migon l'univers à bornes le pape vous bénirait votre trouvaille "segment"lui plairait beaucoup car les deux demis droites résultantes de votre ségment sera une infinité à droite ou est jésus et une infinité à gauche ou serait Satan dieu est le segment ( sainte trinité)
Soyons sérieux et affirmons que l'infini est infini , compernons que tout tourne , l'univers aussi = le temps est circulaire là y'a pas de doutes ! C'est le diamètre du temps qu'il vous faudrait calculer . ex: sur mércure il est plus petit que sur terre . Alors pensons au diamètre du temps de tout l'univers , un de ses tours se compte en millions d'années . A chacun de ses tours tout recommence , vous revivrez tous la vie que vous vivez maintenant , les memes parents, les memes amours et les memes emmerdes ... Et encore une fois jusqu'à l'infini , eternel ce truc
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Sujet: Re: Un peu de métaphysique 23/11/2010, 14:53
« En mathématique, un ensemble infini se définit comme un ensemble pouvant entrer en bijection avec l'une de ses parties (définition souvent attribuée à Cantor mais qui viendrait de Dedekind): je me demande si une telle définition peut s'appliquer à l'univers physique. »
Via le causalisme ?
Il suffirait de saisir la réciprocité du « un à un » des deux ensembles. N'étant hélas pas mathématicien, je dois me tourner du côté d'un certain délire et inférer à partir d'une proposition que je ne peux pas démontrer : les Intentions Créatrices. Puisqu'il y a eu une Planche à Desseins.
Ça fait longtemps que je me demande si dépassée une certaine distance astronomique (en année-lumière) on ne verrait pas nos sens et notre conscience déjoués par cette incommensurabilité. Des fois, je me dis que l'Univers est trop vaste. Tellement qu'il en deviendrait futile. Mais évidemment pour une conscience humaine, fort restreinte. Je comprends mieux alors le mot de Pascal, sa « frayeur » face à une grandeur qui ne peut que nous rapetisser effroyablement. Einstein ne veut pas de vitesse supérieure à la célérité (c) de la lumière ; s'il a raison, du moins pour un organisme en déplacement, quelle utilité aurions-nous de ces distances à jamais hors de portée ? Nous ne savons de l'Univers par nos yeux et nos instruments que le passé. Quel avenir pouvons-nous bâtir avec assurance à partir d'un savoir récolté dans les hiers de la Réalité ?
C'est si vaste que même Dieu l'Omniprésent parvient à s'y cacher. (Ce doit être le seul miracle scientifiquement recensé.)
GIBET
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Sujet: Re: Un peu de métaphysique 23/11/2010, 15:24
L'univers est un plaisantin qui s'inspirant de l'horizon à décidé de fonctionner comme lui. L'horizon est une ligne imaginaire qui recule à mesure qu'on avance et qui ne peut donc être rattrapé. Il semble que l'univers se soit inspiré de son exemple. ?Ainsi les 15 à 16 milliards d'année Lumière de son expansion serait très largement dépassée puisque l'on parle dorénavant d'un horizon possible après la limite observable, à 50 milliards d'années lumière que l'on a évidemment pas vu. mais faut-il toujours voir les choses pour les croire? Il est vrai que l'on est en pleine expectative depuis que l'on a découvert le Dark Flow. 700 amas de galaxies semblent à tout pris vouloir se balader vers les constellations du Centaure et des voiles (une prémonition?) Cela se passe a 3,6 millions de km/h ce qui a cette échelle n'est pas rapide donc observable. Les savants (c'est à dire ceux qui observent mais ne savent rien en dire d'exact) pensent à l'attraction d'une grande masse de matière au delà de l'horizon cosmologique. Il pourrait donc y avoir un autre univers au-delà de l'univers connu et qui attire déjà plus de 1400 amas de galaxies. On pense donc chez ceux qui savent que l'univers se serait expansé beaucoup plus vite qu'on ne le croit! Plus vite qu'on ne "croit" le mot est lâché... où la métaphysique rejoint la physique GIBET
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Sujet: Re: Un peu de métaphysique 23/11/2010, 15:55
Ce n'est pas indispensable, Gibet, que cette puissante attraction vienne d'un autre univers (qui ne mérite pas la majuscule, ce n'est pas nôtre Univers à nous tout seuls, voilà !).
On peut présumer que le Big Bang eut lieu d'une singularité, son contenant. Nos contenants qui explosent n'éparpillent pas leurs miettes avec un ordre parfait. La singularité n'a pas « tiré » la matière uniformément. Chaque unité ponctuelle de l'ensemble n'a pas connu un même destin. Après tout, les galaxies ne sont pas isolées, elles font parties d'un amas, et les amas de galaxies constituent des superamas.
Voilà de quoi mélanger une chorégraphie, même divine.
GIBET
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Sujet: Re: Un peu de métaphysique 23/11/2010, 15:57
Avouons que si c'est Dieu qui tire les ficelles c'est un grand gamin!! GIBET
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Sujet: Re: Un peu de métaphysique 23/11/2010, 16:14
« Avouons que si c'est Dieu qui tire les ficelles c'est un grand gamin!! »
Et s'il était le Grand Marionnettiste ?
Nous danserions dans un grand-guignol. Et les politiciens, de plus en plus hilarants (mais c'est néanmoins d'une tristesse... vu l'abime vers lequel ils nous demandent de faire un ultime pas), seraient les bouffons d'honneur.
Les économiques, bien sûr, seraient les guichetiers.
Aurions-nous découvert LA Vérité - du moins humaine ?!?
(Attends que Dieu nous fasse danser à la corde...)