Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension. |
|
| L'Irak sur le droit chemin | |
|
+23jaco Alice cerclefanonparis2 Branmakmorn06 andre Zora232 Lawrence Malba emma OmbreBlanche bénédicte chat noir Charly Ungern EddieCochran Armelle Shansaa jam LE GAVE Re01 quantat Zed Biloulou 27 participants | |
Auteur | Message |
---|
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: L'Irak sur le droit chemin 18/12/2008, 11:10 | |
| Rappel du premier message :
THE NEW YORK TIMES
Un complot pour rétablir le parti Baas aurait été déjoué en Irak
Trente-cinq membres haut placés du ministère de l'Intérieur irakien ont été arrêtés ces trois derniers jours, révèle ce 18 décembre le quotidien new-yorkais. Ils sont accusés d'avoir voulu remettre sur pied le parti Baas de Saddam Hussein, dissous en 2003. On compte quatre généraux parmi les putschistes présumés.
Ils ont été arrêtés par une force antiterroriste d'élite dépendant directement du Premier ministre Nouri Al-Maliki, précise le journal américain. | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 2/5/2010, 01:31 | |
| A Bagdad, la prison de Mouthana, nouvelle Abou Ghraib
Des détenus ont été violés, torturés à l'électricité et frappés dans une «prison secrète» à Bagdad, qui a ensuite été fermée, a affirmé mercredi dans un rapport l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW).
Ces allégations rappellent les mauvais traitements infligés en 2004 à des prisonniers irakiens par une unité de l'armée américaine dans la prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad, et qui avaient révulsé l'opinion publique internationale.
HRW indique avoir interviewé 42 hommes récemment transférés de la «prison secrète» de Mouthana vers le centre de détention de Roussafa, dans l'est de Bagdad, après des informations faisant état de mauvais traitements dans cette prison.
Sous la juridiction d'al-Malicki
«L'horreur que nous avons découverte laisse à penser que la torture était la norme à Mouthana», centre de détention situé dans l'ancien aéroport de Mouthana, dans l'ouest de Bagdad, affirme Joe Stork, directeur adjoint du département Moyen-Orient de HRW.
Selon HRW, durant les interrogatoires, les enquêteurs pendaient par les pieds les prisonniers, les frappaient, les fouettaient et leur mettaient un sac en plastique sur le visage pour les empêcher de respirer. La prison était contrôlée par l'armée irakienne et sous la juridiction du Premier ministre irakien al-Malicki.
«Quand ils s'évanouissaient, ils étaient ranimés par des chocs électriques sur leurs parties génitales et sur leur corps», ajoute le rapport. Des détenus ont affirmé que les enquêteurs et les services de sécurité les sodomisaient avec des manches à balai ou avec leur pistolet.
Brûlures à l'acide
Certains ont dû faire des fellations aux interrogateurs et aux gardes, assure le rapport. Les détenus étaient fouettés avec des câbles, brûlés à l'acide ou avec des cigarettes et ont eu les dents cassées. Un détenu a raconté qu'un autre prisonnier décrit comme un médecin avait réclamé des soins d'urgence pour un codétenu victime d'une hémorragie cérébrale après avoir été torturé.
«Les gardiens ont sorti l'homme torturé de la cellule, et l'y ont ramené (peu après) disant qu'il allait bien. Il est mort une heure plus tard», a-t-il dit. Interrogés le 26 avril dans le centre de détention de Roussafa, les détenus, originaires de la province de Ninive (nord) et soupçonnés d'être des insurgés, ont été arrêtés en 2009, selon le rapport.
Fermeture après protestations
«Le gouvernement doit poursuivre en justice tous les responsables de ces brutalités systématiques», a réclamé Joe Stork, appelant à une enquête indépendante. Après la révélation par le Los Angeles Times le 19 avril de mauvais traitements dans cette prison, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki avait annoncé sa fermeture.
Un porte-parole du ministère irakien des Droits de l'Homme avait indiqué vendredi dernier que ce centre avait été fermé vers la mi-avril, à la suite d'une enquête du ministère ayant révélé des mauvais traitements.
Le 19 avril, Amnesty International avait demandé aux autorités irakiennes d'enquêter sur les informations du Los Angeles Times. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 2/5/2010, 04:14 | |
| - Citation :
- Des détenus ont affirmé que les enquêteurs et les services de sécurité les sodomisaient avec des manches à balai ou avec leur pistolet.
Pourquoi avec des manches à balai ou avec leur pistolet ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 13/5/2010, 21:10 | |
| Irak: heurts entre forces iraniennes et irakiennes au Kurdistan
Monde - International 20:55 Les forces irakiennes et iraniennes ont échangé des tirs jeudi soir pendant une heure et demi à la frontière entre les deux pays au Kurdistan irakien, et un officier irakien a été capturé, a déclaré le général irakien Ahmed Gharib Diskara. "Les forces iraniennes pensaient que les gardes-frontières irakiens appartenaient au PJAK (une groupe rebelle kurde iranien) et ont commencé à ouvrir le feu", a déclaré le général aux journalistes. "Les gardes-frontières irakiens ont riposté", a affirmé le général, soulignant que les heurts avaient duré une heure et demi dans une zone montagneuse appelée Chamiran. Un officier irakien a été capturé, a-t-il ajouté. "Des négociations ont lieu actuellement pour libérer l'officier", a ajouté le général. (EDR) |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 16/6/2010, 21:50 | |
| Irak : le Kurdistan doit agir d'urgence contre l'excision http://www.romandie.com/ats/news/100616132721.wojgfppv.asp L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a appelé mercredi les autorités du Kurdistan irakien à agir d'urgence pour empêcher la pratique de l'excision, que subissent "un nombre important de filles et de femmes" dans la région autonome. Nadya Khalife, chercheuse sur les droits des femmes à HRW, a indiqué à l'AFP avoir rencontré en 2009 dans quatre villages du Kurdistan et dans la ville de Halabja plusieurs dizaines de filles et de jeunes femmes qui lui ont livré leurs douloureux témoignages, compilés dans ce rapport de 73 pages. Parmi elles, Gola, une étudiante de 17 ans originaire du village de Plangan, raconte comment sa mère et la belle-soeur de cette dernière l'ont un jour emmenée dans un village voisin où d'autres filles devaient aussi être excisées. L'ONG basée à New York note que la prévalence des MGF au Kurdistan n'est "pas entièrement connue" car le gouvernement autonome n'a pas l'habitude de faire des recherches sur la question. Le Parlement régional a appuyé en 2008 l'introduction d'une loi interdisant cette pratique, mais celle-ci n'a jamais été promulguée et en 2009, le ministère de la Santé a annoncé une "campagne globale" contre l'excision qui n'a en fait jamais vu le jour. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 14/7/2010, 13:18 | |
| Irak: Tarek Aziz remis par les Américains aux autorités irakiennes, selon son avocat Monde - International 10:52 L'ancien vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz, emprisonné dans un centre de détention américain près de Bagdad, a été remis mardi soir aux autorités irakiennes, a déclaré mercredi à l'AFP son avocat, Me Badih Aref, joint à Amman. "J'ai reçu un appel téléphonique de mon client Tarek Aziz qui m'a affirmé avoir été remis par les forces américaines aux autorités irakiennes, et qu'il se trouve actuellement dans la prison de Kazemieh à Bagdad", a indiqué Me Aref. "J'appelle les organisations internationales à intervenir pour empêcher cet acte qui constitue une violation de la charte de la Croix Rouge qui interdit qu'un prisonnier soit extradé vers ses ennemis", a-t-il ajouté. Me Aref a estimé que la vie de M. Aziz "est désormais en danger car il est entre les mains de ses ennemis qui pourraient lui infliger la peine de mort pour se débarrasser de lui". "Tarek Aziz m'a dit: +Obama n'est pas différent de Bush, il participera à nos exécutions de manière indirecte+", a ajouté l'avocat. En janvier, l'ex-proche de Saddam Hussein se trouvait dans un état de santé "sérieux" après avoir été victime d'une "attaque" et avait été transféré dans un hôpital sur la base américaine de Balad, au nord de Bagdad. Unique chrétien du cercle étroit des puissants de la dictature de Saddam Hussein, Tarek Aziz, né en 1936, s'est rendu aux troupes américaines fin avril 2003, et était emprisonné à Camp Cropper, le centre de détention américain près de Bagdad. Sa famille a demandé à plusieurs reprises sa libération pour raisons médicales, notamment en raison de deux crises cardiaques. Ancien ministre de l'information, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères sous la dictature de Saddam Hussein, Tarek Aziz a été condamné en mars 2009 à 15 ans de prison pour "crimes contre l'humanité" dans l'affaire de l'exécution de 42 commerçants en 1992. En août, la Haute cour pénale d'Irak l'a condamné à sept ans de prison pour son rôle dans les exactions contre les Kurdes de confession chiite dans les années 1980. |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 26/7/2010, 16:48 | |
| Les Chrétiens d’Irak victimes d’un génocide Le Frère Nageeb Mekhail o.p., supérieur des dominicains de Mossoul, était de passage à Paris en juin dernier. Il a accepté de décrire les persécutions dont est victime la communauté chrétienne d’Irak depuis l’invasion américaine. http://www.secours-catholique.org/actualite/les-chretiens-d-irak-face-a-un,7537.html Né à Mossoul (la Ninive biblique), d’une famille chrétienne de rite chaldéen, descendue du plus haut village d’Irak, Sanat, à la frontière turque, Fr. Nageeb a étudié pendant huit ans en France où il a suivi une formation religieuse et dominicaine. De retour en Irak en 1990, il lance le premier «Centre Numérique des Manuscrits Orientaux en Irak» (C.N.M.O.), qui préserve en les numérisant les vieux manuscrits de langues syriaque, arménienne,arabe et autres. Certains de ces manuscrits remontent au XIème et XIIème siècles. Sous Saddam Hussein, il y avait 800 000 chrétiens ; aujourd’hui, il n’en reste plus que 250 à 300 000. La majorité de ceux-ci se sont installés dans des zones plus sûres, la plaine de Ninive ou dans les régions du Kurdistan irakien. Les Kurdes sont fiers d’accueillir les chrétiens expulsés de Bagdad et de Mossoul. Il est vrai que les Américains, en arrivant en Irak, ont pavé le chemin au prosélytisme évangélique et aussi aux terroristes de toutes sortes. En démolissant son infrastructure, ils ont plongé le pays dans le chaos. Depuis l’invasion de 2003, beaucoup de chrétiens ont fui l’Irak vers les pays limitrophes (Syrie, Turquie, Jordanie, Liban) dans l’espoir d’être réinstallés par le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (UNHCR) dans un pays d’accueil. «Saddam Hussein n’a jamais aimé les chrétiens pour eux-mêmes. Il les respectait parce qu’ils étaient pacifiques et qu’ils ne cherchaient pas à prendre le pouvoir. Même de l’avis des musulmans, ils ont la réputation d’être honnêtes, droits et efficaces dans leur travail. C’est pour cela qu’on les voyait bien placés dans les banques, les administrations et les services sensibles». Après 2003, ce n’est plus de persécution qu’il faut parler, mais de génocide contre les chrétiens. Fr. Nageeb insiste sur ce mot «génocide». Il y a, pour lui, une véritable volonté d’exterminer les chrétiens à cause de leur appartenance religieuse. Les raisons sont souvent mafieuses : les faire partir de chez eux pour s’accaparer leurs biens. Pour appuyer son propos, Fr. Nageeb cite deux phrases qu’il a lues et entendues : «Il faut nettoyer la terre de l’Islam du sang impur des mécréants chrétiens» et «N’achetez rien aux chrétiens parce que bientôt nous aurons tout ce qui est à eux gratuitement. De très nombreuses familles chrétiennes sont sommées de quitter leurs maisons par les terroristes. Ils leur demandent de partir sous 24 heures et de ne rien emporter avec eux. Menaces de mort et kidnappings d’enfants viennent ajouter à l’angoisse permanente de vivre dans un pays où il n’y a plus d’état de droit, où il n’y a plus de respect des lois et de la constitution. La corruption dans le gouvernement et dans la police saute aux yeux. Nous n’osons même pas alerter la police quand on prend en flagrant délit un criminel car on risque d’être assassiné quelque jours après par le criminel lui-même ou par un de ses parents qui travaille dans la police. Car très souvent on découvre que les bourreaux et les juges sont les mêmes personnes ou bien elles sont enrôlées dans les mêmes milices. Des centaines de chrétiens ont déjà étaient martyrisés, dont l’archevêque de Mossoul Mgr. Faraj RAAHO, et cinq prêtres». | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 26/7/2010, 17:04 | |
| QUOI DE PLUS PRÉVISIBLE !!! - emma a écrit:
- Les Chrétiens d’Irak victimes d’un génocide
Le Frère Nageeb Mekhail o.p., supérieur des dominicains de Mossoul, était de passage à Paris en juin dernier. Il a accepté de décrire les persécutions dont est victime la communauté chrétienne d’Irak depuis l’invasion américaine. http://www.secours-catholique.org/actualite/les-chretiens-d-irak-face-a-un,7537.html Né à Mossoul (la Ninive biblique), d’une famille chrétienne de rite chaldéen, descendue du plus haut village d’Irak, Sanat, à la frontière turque, Fr. Nageeb a étudié pendant huit ans en France où il a suivi une formation religieuse et dominicaine. De retour en Irak en 1990, il lance le premier «Centre Numérique des Manuscrits Orientaux en Irak» (C.N.M.O.), qui préserve en les numérisant les vieux manuscrits de langues syriaque, arménienne,arabe et autres. Certains de ces manuscrits remontent au XIème et XIIème siècles. Sous Saddam Hussein, il y avait 800 000 chrétiens ; aujourd’hui, il n’en reste plus que 250 à 300 000. La majorité de ceux-ci se sont installés dans des zones plus sûres, la plaine de Ninive ou dans les régions du Kurdistan irakien. Les Kurdes sont fiers d’accueillir les chrétiens expulsés de Bagdad et de Mossoul. Il est vrai que les Américains, en arrivant en Irak, ont pavé le chemin au prosélytisme évangélique et aussi aux terroristes de toutes sortes. En démolissant son infrastructure, ils ont plongé le pays dans le chaos. Depuis l’invasion de 2003, beaucoup de chrétiens ont fui l’Irak vers les pays limitrophes (Syrie, Turquie, Jordanie, Liban) dans l’espoir d’être réinstallés par le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (UNHCR) dans un pays d’accueil. «Saddam Hussein n’a jamais aimé les chrétiens pour eux-mêmes. Il les respectait parce qu’ils étaient pacifiques et qu’ils ne cherchaient pas à prendre le pouvoir. Même de l’avis des musulmans, ils ont la réputation d’être honnêtes, droits et efficaces dans leur travail. C’est pour cela qu’on les voyait bien placés dans les banques, les administrations et les services sensibles». Après 2003, ce n’est plus de persécution qu’il faut parler, mais de génocide contre les chrétiens. Fr. Nageeb insiste sur ce mot «génocide». Il y a, pour lui, une véritable volonté d’exterminer les chrétiens à cause de leur appartenance religieuse. Les raisons sont souvent mafieuses : les faire partir de chez eux pour s’accaparer leurs biens. Pour appuyer son propos, Fr. Nageeb cite deux phrases qu’il a lues et entendues : «Il faut nettoyer la terre de l’Islam du sang impur des mécréants chrétiens» et «N’achetez rien aux chrétiens parce que bientôt nous aurons tout ce qui est à eux gratuitement. De très nombreuses familles chrétiennes sont sommées de quitter leurs maisons par les terroristes. Ils leur demandent de partir sous 24 heures et de ne rien emporter avec eux. Menaces de mort et kidnappings d’enfants viennent ajouter à l’angoisse permanente de vivre dans un pays où il n’y a plus d’état de droit, où il n’y a plus de respect des lois et de la constitution. La corruption dans le gouvernement et dans la police saute aux yeux. Nous n’osons même pas alerter la police quand on prend en flagrant délit un criminel car on risque d’être assassiné quelque jours après par le criminel lui-même ou par un de ses parents qui travaille dans la police. Car très souvent on découvre que les bourreaux et les juges sont les mêmes personnes ou bien elles sont enrôlées dans les mêmes milices. Des centaines de chrétiens ont déjà étaient martyrisés, dont l’archevêque de Mossoul Mgr. Faraj RAAHO, et cinq prêtres». |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 19/8/2010, 10:09 | |
| La dernière brigade de combat américaine quitte l'IrakLa dernière brigade de combat américaine s'est retirée d'Irak et a franchi la frontière koweïtienne, près de sept ans et demi après l'entrée des troupes américaines en Irak pour renverser Saddam Hussein, rapportaient mercredi soir les médias américains. Monde - International 7:38 Des images de MSNBC montraient un journaliste de la chaîne accompagnant la 4e Stryker Brigade de la Seconde division d'infanterie, au moment où elle commençait à franchir la frontière entre l'Irak et le Koweït. La nouvelle était reprise par plusieurs autres médias américains dont le Washington Post, CNN, le Los Angeles Times, certains de ces médias ayant aussi des reporters présents au sein des troupes en train de se retirer d'Irak, ainsi que par la chaîne Al-Jazeera. Selon CNN, il restera 56.000 soldats américains en Irak après le retrait de cette brigade. Il est prévu que seuls 50.000 militaires américains demeurent dans le pays après le 31 août, date fixée par les Etats-Unis pour mettre fin à leur mission de combat en Irak au profit d'un rôle d'entraînement et de conseil. Pas la fin, juste une transition Le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, s'exprimant en direct sur MSNBC au moment où étaient montrées les images de blindés franchissant la frontière, a évoqué un " moment historique" mais rappelé que l'engagement américain en Irak était solide et à long terme. " La dernière chose que nous voulons, c'est qu'apparaisse une nouvelle occasion d'envoyer des troupes en Irak et que nous devions mettre fin à notre phase de combat une deuxième fois", a-t-il dit. " Nous ne mettons pas fin à notre engagement en Irak. Nous allons avoir un important travail à faire (...) Ce n'est pas la fin de quelque chose, mais une transition vers quelque chose de différent. Nous sommes engagés à long terme en Irak", a-t-il ajouté. Investissement lourd Le conflit irakien, qui a coûté la vie de 4.400 Américains et où les Etats-Unis ont engagé mille milliards de dollars, a eu " un coût élevé", a-t-il souligné. " Nous avons lourdement investi en Irak et devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver cet investissement et que l'Irak et ses voisins s'engagent dans une situation beaucoup plus pacifique qui serve leurs intérêts et les nôtres", a encore déclaré M. Crowley. Retrait substantiel Dans une lettre datée du 18 août et que l'on peut lire sur le site internet de la Maison Blanche, le président américain Barack Obama salue également la fin de la mission de combat tout en ne faisant aucune mention du départ des dernières unités combattantes dans la nuit de mercredi à jeudi. " Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'annoncer que grâce au service extraordinaire de nos troupes et de nos civils en Irak, notre mission de combat prendra fin ce mois-ci et que nous allons achever un retrait substantiel de nos troupes", écrit-il. Le Los Angeles Times se démarque des autres médias en précisant qu'il faudra trois jours aux 360 véhicules militaires et aux 1.800 soldats de la 4e Brigade pour faire la route entre Bagdad et la frontière koweïtienne à travers les régions chiites du sud de l'Irak. Les autres médias annoncent que la fin du retrait est une question d'heures. Danger du retrait trop rapide Le Pentagone avait annoncé de longue date que de 64.000, le nombre de soldats américains allait passer à 50.000 en Irak à la fin du mois d'août, en dépit des avertissements de hauts responsables politiques et militaires irakiens sur les dangers d'un retrait trop rapide. Le départ de la 4e Brigade intervient au lendemain d'un attentat suicide dans un centre de recrutement de l'armée à Bagdad, qui a fait 59 tués et au moins 100 blessés, et a été attribué à Al-Qaïda. Il est prévu que l'ensemble des troupes américaines aient quitté le pays d'ici la fin de 2011, selon un accord conclu avec Bagdad, et M. Obama a insisté sur le fait que ce calendrier serait respecté. |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 26/8/2010, 21:23 | |
| Les vols Paris-Bagdad devraient reprendre après 20 ans d'arrêt(L'Express/Reuters/Luke MacGregor, 26/08/2010 à 11:28)La liaison directe entre Paris et Bagdad, interrompue depuis la première guerre du Golfe en 1990, devrait reprendre avant la fin de l'année à l'initiative de la compagnie aérienne française Aigle Azur. Air France a fermé sa ligne Paris-Bagdad en 1990, après l'invasion du Koweït par l'armée irakienne.La liaison directe entre Paris et Bagdad, interrompue depuis la première guerre du Golfe en 1990, devrait reprendre avant la fin de l'année à l'initiative de la compagnie aérienne française Aigle Azur."On a bon espoir d'ouvrir nos vols fin octobre", a déclaré jeudi François Hersen, président du directoire de la compagnie, sur RTL. "Si on veut que les entreprises françaises soient présentes, il faut qu'elles puissent y aller et dans de bonnes conditions. (...) Si vous regardez l'aéroport, qui est quand même ce qui nous concerne nous, compagnie aérienne, la zone de l'aéroport est archi-sécurisée, toutes les garanties sont là", a-t-il dit. La compagnie, qui dessert principalement le bassin méditerranéen, visera une clientèle d'hommes d'affaires et commencera ses rotations avec trois vols par semaine. Air France a fermé sa ligne Paris-Bagdad en 1990, après l'invasion du Koweït par l'armée irakienne. Selon Georges Malbrunot, journaliste du Figaro spécialiste de l'Irak, la première compagnie française a envisagé de reprendre cette liaison en février mais a abandonné pour des raisons de sécurité et de réticences syndicales, au grand dam des autorités françaises, à Paris comme à Bagdad. La situation est encore chaotique en Irak, sept ans après l'offensive américaine et la chute du régime de Saddam Hussein. Les troupes américaines ont prévu d'avoir quitté totalement l'Irak à la fin 2011. Les actes de violence ont fortement diminué depuis les combats interethniques de 2006-2007 mais des rebelles sunnites continuent de lancer des attaques meurtrières. Les dirigeants du pays n'ont pas réussi à former un nouveau gouvernement cinq mois après des élections législatives qui n'ont produit aucun vainqueur incontestable.
Dernière édition par Biloulou le 26/8/2010, 22:01, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 26/8/2010, 21:36 | |
| Les Chiites ne tombent pas et l'Irak ira de mal en pis. Et les Americains le savent, et ils agissent en consequence.[i] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 27/8/2010, 12:16 | |
| L’abandon de l’Irak et la « stratégie Obama » - par Guy Millière
L’armée américaine quitte donc l’Irak. Barack Obama avait promis de faire rentrer les troupes au pays et il le fait. Moins de cinquante mille soldats resteront sur place, annonce triomphalement le journal Le Monde. Les commentateurs en France le répètent en chœur : cela ne pouvait pas finir autrement. Et, ajoutent-ils, « c’est un échec ». Ils n’ajoutent pas que c’est la validation de la politique arabe de la France et du tandem Chirac-Villepin, mais il doit leur arriver de le penser.
Ce qui est clair, et ne sera dit par personne, c’est que les groupes terroristes voient dans la décision d’Obama un signe d’encouragement qu’accompagne une nette recrudescence des attentats : dans la presse française, je sais, on ne dit pas « terroristes », on dit « insurgés », et à ce compte, ceux qui posent des bombes dans un marché sont sans doute des insurgés contre le marché. Suite.... http://0z.fr/xgqpJ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 27/8/2010, 15:08 | |
| « dans la presse française, je sais, on ne dit pas « terroristes », on dit « insurgés » »
Ce n'est pas la presse française qui a inventé le terme mais l'administration du POTUS précédent, l'ineffable BaBush, qui ne voulait pas contredire son historique «Mission Accomplished» d'hilarante mémoire si ce n'était pas si triste.
Il reste encore 50 000 GIs en Irak. Le manque à gagner en hommes-de-main sera financé par le Département d'État qui s'adresse déjà à HBR pour lui assurer le nombre de mercenaires requis pour protéger les acquis des multi-nationales sur le terrain.
La population civile et l'état de droit en Irak? Rien à foutre en ce qui concerne l'administration Obama qui continue avec ardeur la politique annoncée de son prédécesseur. Stay-on-course qu'il disait, stay-on-course qu'il fait... |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 31/8/2010, 19:21 | |
| «L'Irak, laboratoire de la démocratie du monde arabe» (Le Figaro - par Isabelle Lasserre, 30/08/2010, 21:53)Boris Boillon, 40 ans, a été nommé ambassadeur de France à Bagdad il y a un an. Crédits photo : AFPINTERVIEW - À l'occasion du retrait des troupes de combat américaines, l'ambassadeur de France à Bagdad Boris Boillon dresse un portrait du pays à rebours des idées reçues. Nommé à Bagdad il y a un an, Boris Boillon, 40 ans, le seul ambassadeur occidental à se déplacer partout dans le pays, porte un regard confiant sur l'Irak. Sept ans et demi après le renversement de Saddam Hussein par les États-Unis, Barack Obama doit prononcer ce mardi un discours marquant la fin du retrait des troupes de combat américaines. LE FIGARO. - Les Américains quittent l'Irak. Est-ce une bonne nouvelle ? Boris BOILLON. - Oui, pour plusieurs raisons. D'abord, le respect d'un accord passé entre Américains et Irakiens prouve que les choses se passent comme on l'avait prévu. Ensuite parce que le départ des soldats américains prive les terroristes de leur principal argument, l'occupation étrangère. Le retrait achève aussi de responsabiliser les forces de sécurité irakiennes, qui montent en puissance depuis deux ans. Nombreux sont ceux qui pensaient que la guerre civile serait inévitable. Elle n'a jamais eu lieu. Enfin, les États-Unis et l'Irak vont pouvoir renouveler leur relation, en partant sur de nouvelles bases. Tous les partis se félicitent de ce retrait. Il n'y a pas un seul responsable irakien qui demanderait qu'il soit reporté, ce serait un suicide politique. Pourtant, la violence se poursuit. Le 25 août, il y a encore eu 53 morts dans des attentats contre la police… Depuis août 2009, il y a effectivement, régulièrement, des attentats spectaculaires et coordonnés, qui portent la marque de fabrique d'al-Qaida. Ces attentats visent les symboles du pouvoir, irakien ou international. Ils touchent généralement des zones ethniquement ou religieusement mixtes. Mais les violences sont circonscrites à Bagdad et à ses environs ainsi qu'aux zones frontalières comme Mossoul ou Kirkouk. Et la tactique d'al-Qaida, qui vise à mettre le pays à feu et à sang, à ranimer la guerre civile, a échoué. Le spectre de la partition de l'Irak est derrière nous. Le confessionnalisme n'apparaît dans aucun programme politique. Pour le reste, et contrairement à ce qu'on lit un peu partout, il n'y a pas de dégradation de la sécurité. Au contraire, le bilan s'est amélioré, puisque nous sommes passés de cent morts par jour il y a quatre ans à une dizaine par jour aujourd'hui. En fait, la tendance s'est inversée à partir du moment où les troupes américaines ont commencé à quitter les villes, en juin 2009. Avec le retrait définitif, cette tendance devrait se poursuivre et se stabiliser. Quel est le poids d'al-Qaida et des groupes terroristes aujourd'hui en Irak ? Al-Qaida n'y compte plus que 2000 membres environ. Ce sont encore eux qui forment l'ossature de tous les grands coups, mais ils sont en déclin. Ils reculent face aux forces de sécurité irakiennes. La greffe al-Qaida n'a pas pris en Irak, ses méthodes violentes ont été contestées par les djihadistes locaux. Le pays, qui était il n'y a pas si longtemps une terre de conquête pour le terrorisme international, est aujourd'hui devenu une terre de départ. Les militants quittent l'Irak pour aller au Pakistan ou en Mauritanie. Mais il est vrai qu'il existe deux autres groupes terroristes en Irak : les chiites extrémistes, financés depuis l'extérieur, et les groupes baasistes, d'anciens fidèles de Saddam Hussein. Le problème, c'est que nous assistons à des alliances conjoncturelles entre ces trois groupes pour certaines opérations. Finalement, la guerre a-t-elle été gagnée en Irak ? Bien sûr, les Irakiens disent que l'intervention alliée de 2003 leur a coûté très cher en vies humaines et en destruction d'infrastructures, mais ils rappellent aussi qu'elle a libéré le pays. Le bilan est donc à la fois positif et négatif. Les Irakiens apprécient les fruits de la démocratisation : l'éclosion de la presse, l'émergence d'une société civile, la liberté de ton des partis politiques, le caractère exemplaire des élections. Tout ça, ce sont des faits. Il faut absolument, quand on parle de l'Irak, raisonner sans idéologie. L'Irak est le vrai laboratoire de la démocratie dans le monde arabe. C'est là que se joue l'avenir de la démocratie dans la région. Potentiellement, l'Irak peut devenir un modèle politique pour ses voisins. Et, qu'on le veuille ou non, tout cela a été obtenu grâce à l'intervention américaine de 2003. Maintenant, le jeu en valait-il la chandelle ? C'est aux Irakiens de répondre. Le fait qu'aucun gouvernement ne soit encore sorti des dernières élections ne crée-t-il pas un vide politique ? Encore une idée fausse ! Il y a, en Irak, un gouvernement qui gouverne, et qui gouverne bien, ainsi qu'un Parlement élu. Il ne faut pas se plaindre : nous avons des forces politiques irakiennes qui discutent depuis cinq mois. Il y a trois ans, les comptes politiques se réglaient avec les armes… Et lorsqu'on voit ce qui se passe en Italie ou en Belgique, l'Europe a-t-elle vraiment des leçons à donner ? Nous assistons aujourd'hui en Irak à une lutte non violente pour l'accès au pouvoir politique… Le blocage est lié à des questions de personnes et non pas à des différences confessionnelles. L'absence d'émergence d'un consensus autour d'un chef de gouvernement prouve que le jeu politique se déroule uniquement en Irak et qu'aucun pays voisin n'est en mesure d'imposer son choix sur la politique irakienne. Même si c'est enfoncer une porte ouverte, il faut redire que les dernières élections ont constitué une victoire pour la démocratie. Il n'y a pas tant d'autres pays dans la région où les résultats ne sont pas connus avant le vote… La formation de l'armée et de la police afghanes n'a pas donné les résultats escomptés. Comment expliquez-vous les succès remportés par les forces de sécurité irakiennes ? C'est sans doute en raison de la forte tradition étatique de l'Irak, le pays des premières grandes villes, comme Babylone. Il y a toujours eu une tradition militaire en Irak, qui fut longtemps considéré comme la Prusse du Moyen-Orient. Lorsqu'ils sont arrivés en Irak, les Américains ont fait une grosse erreur en démantelant l'armée de Saddam Hussein. Depuis, des cadres du parti Baas, de nombreux officiers et des responsables des services de renseignements de l'ancien régime ont été récupérés et replacés à des postes clés. La France s'était opposée à la guerre en 2003. Voyez-vous un rôle pour elle aujourd'hui en Irak ? Tout ce qui se passe dans cette région a des répercussions pour la France. L'avenir des rapports entre l'Orient et l'Occident se joue en partie en Irak. L'échec de l'Irak serait celui du monde entier et donc aussi celui de la France. Dans cette région stratégique très riche en hydrocarbures, la France a toute sa place. Le niveau de sécurité permet désormais, moyennant quelques précautions, que les entreprises françaises reviennent participer à la reconstruction. Une ligne aérienne directe sera rouverte entre Paris et Bagdad à l'automne. La France a aussi proposé d'aider l'Irak à développer sa défense antiaérienne. Car le vrai défi du retrait sera fin 2011, lorsque les derniers 50.000 militaires américains seront partis. Le 1er janvier 2012, l'Irak sera nu. ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Deux constatations : d'une part, la grande majorité des Irakiens auraient préféré que la présence des forces de la coalition soit prolongée pour quelques années encore ; d'autre part, il y a peu de chances pour que les tenants de la paranoïa anti-Bush avouent leur courte vue : non, l'Irak n'a pas éclaté, il n'est pas disparu de la carte, il n'a pas mis le Moyen-Orient à feu et à sang, son pétrole n'est pas devenu la propriété des États-Unis. Mais bon, l'imagination et la mauvaise foi sont plus fortes que la raison, ils continueront à prétendre qu'ils avaient vu juste... Comme quoi la soumission au poliquement correct conduit à la paralysie de l'esprit et de la raison! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 31/8/2010, 20:18 | |
| Heureusement qu'il ne s'intéresse qu'à ses petits petons, le Bilou, car on jurerais qu'il porte un jugement sur les POTUS BaBush et sur l'autre là, le POTUS Kényan...
Mais son soudain intérêt pour la politique américaine n'aurait-il de raison que dans la valeur de son portefeuille en actions de Total ou de BP? Halliburton probablement.
En plus, pas d'amalgame de sa part. on ne devine pas du tout qui sont les paranoîaques anti-BaBush! L'anti-droite américaine, ces crypto-communistes-libéraux!
J't'l'dis Biloulou, va chercher la lumière auprès de gros. Ton discours fait années trente-quarante, je sais pas pourquoi!
Mets-toi à jour et cesse de reprocher aux autres ce que toi tu fais de façon pourtant si... gauche. |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 31/8/2010, 20:44 | |
| Bonjour David ! Ton commentaire éclairé concerne mes propos en six lignes ou la fine et vaste analyse de son Excellence l'Ambassadeur de France ? (C'est qu'il y a pléthore d'excellences ici...) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 31/8/2010, 21:09 | |
| « Ton commentaire éclairé concerne mes propos en six lignes ou la fine et vaste analyse de son Excellence l'Ambassadeur de France ? » Non, tes commentaires en six maigres lignes, évidemment. Petit comique va! ________________________________________________ Irak : mission accomplie?Dans son deuxième discours à la nation depuis le Bureau ovale, Barack Obama soulignera ce soir la réalisation d’une de ses promesses, à savoir le retrait des unités de combat américaines d’Irak. Pour marquer l’occasion, les chroniqueurs Eugene Robinson du Washington Post ( Ici ) et David Brooks du New York Times ( Ici ) présentent aujourd’hui leur vision de ce que les États-Unis ont ou n’ont pas accompli en sept années de guerre. L’un évoque l’ambiguïté des résultats de l’intervention américaine, alors que l’autre conclut au succès de la reconstruction du pays envahi. ______________________________________ Nous de la non-droite, ne présentons jamais les deux côtés de la médaille et sommes unilatéralement derrière le POTUS Kényan. C'est la vérité de Bilou et nous ne chercherons pas à la contredire! Biloulou est le dernier prophète de la doctrine des 3F. On ne rit pas avec cela! |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 5/9/2010, 16:46 | |
| Violentées et cloîtrées dans des abris : les « femmes bunker » Au Kurdistan irakien, des femmes menacées de crimes d'honneur passent des années dans des refuges. http://www.rue89.com/2010/09/05/violentees-et-cloitrees-dans-des-abris-les-femmes-bunker-165015 Prostrée sur sa chaise, Noora, 19 ans, articule d'une voix feutrée : «Cela fait trois ans que je vis dans des refuges. Si je sors, on me tue.» Comme plusieurs centaines de femmes kurdes, cette adolescente vit sous la menace d'un crime d'honneur : «Mon cousin m'a violée à 14 ans. Deux ans plus tard, ma famille l'a découvert et mon frère a tué mon cousin. Depuis, mon oncle veut me tuer pour venger sa mort.» Pour Noora, une seule solution pour rester en vie : ne pas sortir du centre Nawa, l'abri public d'Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan irakien. Après neuf mois passés en prison et un an dans un abri désormais fermé, Noora demeure recluse dans ce centre surveillé en permanence par deux gardes armés. La violence infligée aux femmes kurdes n'est pas un cliché. Sur une population d'environ 5 millions d'habitants, 499 femmes ont trouvé la mort en 2009, par pendaison, immolation, violences diverses ou suicide. Les chiffres officiels ne dissocient pas le suicide du meurtre. «Ils sont d'ailleurs sous-estimés, car beaucoup d'abus ne sont pas enregistrés», précise Suzan Aref, directrice de l'association indépendante Women Empowerment Organization (WEO), basée à Erbil. Depuis son ouverture il y a un an, le centre Nawa ne désemplit pas. Selon le gouvernement, 163 femmes victimes de violences y ont été accueillies en 2009. Des motifs souvent similaires les amènent à s'y réfugier : «Mariage forcé, accusation d'adultère, divorce, violences domestiques…», énumère sans fin Bahar Rafiq, psychologue et directrice du centre Nawa. «Même après un an de dialogue, il arrive que la famille persiste à vouloir tuer la femme, accusée d'avoir sali son honneur.» Selon les chiffres officiels, 7% des femmes admises dans les refuges se trouveraient dans cette situation inextricable. Pour elles, l'attente dans le refuge prend alors un goût d'éternité. Face à la violence sans limites des réactions familiales, un isolement extrême est imposé aux femmes des refuges. Pour ces jeunes femmes tombées dans l'oubli, le futur s'est figé le jour où elles ont franchi la porte du refuge. «Je n'ai pas d'avenir au Kurdistan, je n'ai pas de rêve», murmure la jeune femme. Face à cette impasse, le seul espoir de ces femmes reste l'obtention d'un visa étranger. Tous les refuges affirment déposer régulièrement des demandes dans les ambassades européennes. Parfois, certaines familles rôdent autour du refuge. Dans ce contexte hyperviolent, l'évolution des mentalités apparaît urgente. Depuis une dizaine d'année, le gouvernement kurde se préoccupe davantage des droits de la femme. En 2002 et 2008, la législation a été modifiée. Paiwast Aref Maruf, avocate pour l'ONG Asuda, détaille : «Pour épouser une seconde femme, l'homme doit désormais avoir le consentement de sa première épouse. De plus, lors d'un divorce, les parents ont autant de droits sur les enfants, alors qu'avant le père détenait ces droits dans leur totalité.» L'avocate observe ainsi une différence de taille sur le terrain : autrefois complice des familles des fugitives, la police guide à présent ces dernières vers les refuges. Sceptiques, certains ne sont pas convaincus par ces avancées. Pour Suzan Aref, elles n'ont en aucun cas contribué à améliorer le sort des femmes kurdes : «Il n'y a pas de réelle application de la loi. En pratique, il suffit que l'époux accepte de payer en sous-main l'Etat pour que la plainte déposée par sa femme disparaisse comme par magie des dossiers du juge. Cela arrive fréquemment que les femmes soient tuées une fois la plainte déposée à la direction chargée d'inventorier les violences faites aux femmes.» Selon cette directrice d'ONG, il n'y a aucun doute : la loi de la tradition l'emporte toujours sur la loi du gouvernement : «Pour le moment, la communauté est régulée selon le mode de pensée de l'homme, la femme n'a pas sa place.» | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 12/9/2010, 20:07 | |
| L'occupation américaine en Irak, un fiasco total Ghassan Hélou L'auteur est professeur d'histoire au Collège Stanislas à Outremont.À l'aube du 19 août, la quatrième brigade de combat Stryker a achevé son retrait du territoire irakien et a franchi la frontière du Koweït. Il s'agit, évidemment, d'un retrait partiel. Les États-Unis gardent sur le terrain plus de 50 000 GI et plusieurs milliers d'employés de services de sécurités privés («Contactors»). Après plus de sept ans d'occupation dévastatrice, après avoir dépensé plus de 1000 milliards de dollars et causé la mort de 4415 de leurs soldats, comment peut-on qualifier ce départ des Américains? Échec militaire? Abandon? Les Américains, qui ont envahi ce pays en 2003, ont-ils accompli leur mission? Laquelle? Celle de l'Irak nouveau et démocratique? Un fiasco total! Par contre, si leur mission consistait dès le départ à détruire l'Irak et à l'empêcher de se relever même dans un avenir lointain, tout le monde reconnaît que les Américains ont remporté un franc succès. Torture, corruption, guerre civile, c'est le constat que fait Robert Fisk dans l'hebdomadaire britannique The Independent après sept ans et demi d'une occupation américaine d'un Irak abandonné aujourd'hui à son triste sort. Depuis 2003, la population, martyrisée, assiste à la destruction systématique de ses institutions, à l'éclatement de la société, à la liquidation de l'armée et à la dissolution de l'administration. La corruption est désormais généralisée et est érigée en système de fonctionnement de l'État. Le renversement de la dictature de Saddam Hussein a favorisé l'instauration des dictatures des chefs religieux, tribaux et ethniques. D'État laïc, l'Irak est devenu le vivier de tous les sectarismes religieux, clanique, régional ou partisan qui ont fini par morceler la société en micro-féodalité et par réveiller les tendances centrifuges de l'intégrisme et du tribalisme que le parti Baas avait tenté de juguler au profit de la citoyenneté. Ni la démocratie, ni le développement ne sont au rendez-vous. Seule la mort est présente. Partout. Dans les champs, au tournant d'une rue, au marché, à la mosquée. Règlements de comptes, enlèvements et rançons sont devenus pain quotidien dans un pays où seules règnent la loi de l'argent et de la force brutale. Les chiffres sont accablants. De nature à éclipser le génocide rwandais. La prestigieuse université John Hopkins a estimé le nombre de tués durant les quatre premières années de l'occupation à 655 000, soit 3% des Irakiens. Aujourd'hui, selon une étude menée par la très sérieuse revue britannique The Lancet, le nombre de morts atteint plus de 1,3 million. La population souffre aussi d'un grand nombre de blessés et d'handicapés. Ils doivent s'élever à plus de deux millions selon les recherches faites par John Hopkins. Le rapport de la Mission d'assistance des Nations unies en Irak, publié en 2006, révèle à quel point le pays a sombré dans la barbarie depuis l'invasion américaine en 2003. Le Classement mondial de la paix de juin 2009 considère l'Irak, et pour la troisième année consécutive, comme le pays le plus dangereux et le plus opprimant pour les enfants et les femmes. L'embargo, imposé à l'Irak après la première guerre du golfe, a déjà provoqué la mort de plus de 500 000 enfants de moins de 5 ans. Interrogée à ce sujet en 1996, Madeleine Albright a jugé ce chiffre acceptable (!) Durant l'occupation américaine, les droits des enfants ont connu des violations systématiques et permanentes: massacre, malnutrition, manque de logement, absence de scolarisation. Selon l'université John Hopkins, le nombre d'orphelins s'élève à 5 millions, chiffre confirmé par l'UNESCO, qui révèle de son côté que 10% de ce nombre errent dans les rues sans le moindre soin. Oxfam, dans un rapport publié en 2007, révèle que 800 000 enfants emprisonnés dans les centres de détention américains et irakiens sont victimes de torture. Par ailleurs, et selon l'OMS, 24% des enfants nés en octobre 2009 souffrent de malformation congénitale monstrueuse et de maladies cancérigènes attribuées à l'usage par les Américains d'armes prohibées : bombes au napalm, phosphore blanc, uranium appauvri...notamment lors du massacre de Fallujah en novembre 2004. L'utilisation de ces armes est considérée comme crime de guerre selon le protocole III additionnel à la Convention sur certaines armes classiques de l'ONU (1983). D'après le centre Global Research, les assassinats perpétrés contre les médecins ont contribué à l'augmentation de la mortalité infantile, qui s'élève actuellement à 80 pour mille (contre 3 pour mille dans le Koweït voisin). Plus révélateur encore de la détérioration des droits des enfants en Irak est le chiffre qu'avance le ministère de l'Éducation irakien : seuls 30% des enfants fréquentent l'école. Ce taux s'élevait à 100% avant l'occupation, selon l'UNESCO. Dans ce chaos irakien, le sort des femmes n'est pas meilleur que celui des enfants. Rapts, viols, menaces, replongent la femme irakienne dans la soumission, l'angoisse et la peur. Durant l'occupation américaine, le basculement de la société vers l'intégrisme religieux a rétabli le statut d'infériorité de la femme par rapport à l'homme. D'ailleurs, la nouvelle constitution de 2005 stipule dans son article 14 que toutes les questions concernant le droit familial (mariage, divorce, héritage) seront réglées sur la base de la loi religieuse, la charia sunnite ou chiite. Certes, la constitution garantit à la femme 25% de représentativité politique et administrative. Un ministère de la condition féminine est également créé. Mais dans un pays où règnent les hommes armés, militaires américains et irakiens, milices d'obédience confessionnelle, les droits fondamentaux des femmes sont bafoués. «Avant, il y avait un dictateur qui persécutait son peuple. Maintenant, il y a tout un peuple qui persécute les femmes», remarque Houzan Hammoud, membre de l'organisation pour la liberté de la femme en Irak (OWFI). De son côté, l'Institut de médecine légale de Bagdad soutient que les crimes d'honneur ont remarquablement augmenté depuis le renversement du régime de Saddam. Les crimes d'honneur, en fait, ne sont plus considérés comme des délits aux yeux du gouvernement. Dans cette atmosphère de violence généralisée, les parents n'osent plus envoyer leurs filles à l'école: sans sécurité, le droit à l'éducation n'est qu'un vain mot. L'ONG OWFI estime que près de 3500 irakiennes sont manquantes depuis le début de l'invasion américaine et qu'il y a un grand risque que beaucoup aient été vendues pour le «travail sexuel» et «sont abusées hors d'Irak». Dès le lendemain de la chute de Bagdad, l'occupation a commencé à dévoiler ses véritables intentions : vider l'Irak de ses matières grises. Les forces américaines ont commencé à mettre des dizaines de scientifiques irakiens en résidence surveillée. En fait, les opérations d'élimination et de destruction ne visent pas que les savants, mais toute l'infrastructure scientifique du pays ( savoir scientifique et capacité de recherche). Ainsi et selon des rapports convergents, les destructions entreprises après la guerre ont touché des dizaines d'usines, de centres de recherche et de laboratoires dans les universités irakiennes et plus particulièrement à l'université de Mossoul. Tout le matériel et les produits de laboratoire, ainsi que les travaux et les résultats de recherche, ont été détruits. Un colloque tenu récemment au Caire a donné des chiffres effroyables des scientifiques et universitaires irakiens assassinés ou contraints à l'exil. Ils seraient près de 310 à avoir été liquidés. Il n'est pas étonnant dans ce cas, que les universités, qui sont le centre de la vie et de l'activité culturelle et politique, soient les premières visées. L'analyse des statistiques réalisées par la «ligue des universitaires de Bagdad», révèle que 80% des assassinats ont visé des universitaires et que plus de la moitié de ces derniers avaient le titre de professeur ou de professeur adjoint. D'autre part, plus de la moitié des assassinats ont visé des membres de l'université de Bagdad, suivie de celle de Mossoul et Al Moustansiria. L'analyse révèle aussi que 62% des victimes avaient un titre de docteur, que 33% étaient des scientifiques et des médecins et que 17% des médecins visés étaient en exercice. Enfin, 75% des personnes ayant été victimes d'une tentative de meurtre sont décédées. Les médecins aussi sont ciblés par ces crimes. Ils ont payé un lourd tribut puisque plus de 150 d'entre eux ont perdu la vie et arrivent juste après les universitaires. Il est clair que le ciblage de spécialistes de disciplines scientifiques telles que l'ingénierie, la physique, la chimie, la géologie et la biologie, liées à l'industrie et aux secteurs vitaux de l'économie du pays, est très significatif. Ces assassinats posent le problème de la responsabilité des forces d'occupation qui, en tant que telles, assument leur entière responsabilité de ces crimes. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 12/9/2010, 23:10 | |
| Amène le cash! Blé canadien: les exportations vers l'Irak ont grimpé de 450% - Citation :
- Le Canada a vendu davantage de blé à l'Irak qu'à tout autre pays à l'exception des États-Unis, l'an dernier, au point que ce parternariat commercial a piqué la curiosité d'Ottawa.
Les exportations de blé canadien vers l'Irak ont grimpé de près de 450 pour cent en 2009, alors que le pays du Moyen-Orient a acheté 1,4 million de tonnes métriques de la ressource canadienne. À titre de comparaison, le Canada a vendu 1,7 million de tonnes métriques aux États-Unis, son plus important partenaire commercial.
Les ventes à l'Irak réalisées l'an dernier ont constitué près de 10 pour cent de la totalité des exportations canadiennes de blé.
Le ministre fédéral de l'Agriculture, Gerry Ritz, se fait maintenant encourager à entretenir cette relation commerciale. >> PAR ICI LA MONNAIE << |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 13/9/2010, 08:48 | |
| Au moins la il sont sur de vivre. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 14/9/2010, 00:19 | |
| Parce que tu crois Amnesty International?
T'es zouf ou quoi? C'est de la désinformation, espèce de jovialiste pacifiste moumoune!
N'importe quel vrai suprémaciste sait ça... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 19/9/2010, 12:58 | |
| Bagdad: 12 morts et 48 blessés dans un double attentat à la voiture piégéeDouze personnes ont été tuées et 48 blessées dans deux attentats à la voiture piégée quasi simultanés qui ont frappé le nord et l'ouest de Bagdad dimanche matin, a indiqué une source au sein du ministère de l'Intérieur. Douze personnes ont été tuées et 48 blessées dans deux attentats à la voiture piégée quasi simultanés qui ont frappé le nord et l'ouest de Bagdad dimanche matin, a indiqué une source au sein du ministère de l'Intérieur. Monde - International 12:24 Les explosions, qui ont secoué les quartiers d'Aden (nord) et Mansour (ouest) de la capitale, ont retenti vers 10H10 (07H10 GMT), selon des journalistes de l'AFP. Neuf personnes ont été tuées et 36 blessées dans l'explosion survenue à Aden, alors que l'attentat qui a visé la zone résidentielle de Mansour a fait trois morts et douze blessés, a indiqué une source au sein du ministère de l'Intérieur qui a requis l'anonymat. Selon cette source, le bilan provisoire pourrait s'alourdir. Un responsable du ministère de la Défense a confirmé que les explosions était le fait de voitures piégées. |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 18/10/2010, 02:47 | |
| Des combattants irakiens appartenant aux milices du "Réveil", affiliées à l'armée américaine, auraient fait allégeance ces derniers mois au réseau Al-Qaïda, peut-être par centaines, a rapporté dimanche le New York Times.Citant des responsables anonymes au sein du gouvernement irakien, d'anciens et actuels membres des milices du "Réveil" et des insurgés, le quotidien affirme que même s'il n'existe pas de chiffre précis, des centaines de ces combattants, parmi lesquels beaucoup ont acquis une grande connaissance du fonctionnement de l'armée américaine, semblent avoir rejoint les rangs d'Al-Qaïda. En outre, des responsables estiment qu'il est possible que des milliers de combattants du "Réveil" qui reçoivent toujours de l'argent des autorités irakiennes aident secrètement l'insurrection, ajoute le journal. Ces défections sont dues en partie à une frustration envers le gouvernement mené par les chiites, que les milices du "Réveil" jugent hostile à leur mouvement, ainsi qu'aux pressions exercées par Al-Qaïda, a noté le quotidien. Elles ont accéléré depuis les élections législatives de mars, les sunnites n'étant pas certains de maintenir leur influence politique dans le pays, alors que la formation du nouveau gouvernement patine toujours. Ces défections menacent l'équilibre social et politique de l'Irak, alors que l'armée américaine se prépare à quitter complètement le pays à la fin de 2011, souligne le New York Times.AFP | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin 23/10/2010, 12:19 | |
| L’armée américaine a “couvert” la torture de détenus par les autorités en Irak où des centaines de civils ont été tués aux barrages tenus par ses soldats, selon des documents confidentiels du site WikiLeaks révélés vendredi par la chaîne de télévision Al-Jazira. Rédaction en ligne
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, tout en refusant d’entrer dans les détails de ces révélations, a condamné la fuite de tout document pouvant mettre en danger “la vie des soldats et des civils des Etats-Unis et de leurs alliés”.
Près de 50.000 soldats américains sont toujours déployés en Irak, après la fin de la mission de combat des troupes des Etats-Unis fin août. La sécurité est depuis confiée aux seuls Irakiens, dans un contexte d’impasse politique en l’absence d’un nouveau gouvernement près de six mois après les élections.
Al-Jazira cite les “principales conclusions” des documents secrets obtenus par le site internet WikiLeaks et datant du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009, après l’invasion américaine de mars 2003 qui a renversé le régime irakien de Saddam Hussein.
La chaîne satellitaire du Qatar, en citant ces documents, parle aussi d’un nombre “beaucoup plus élevé qu’officiellement annoncé” des victimes civiles durant le conflit et de l’implication présumée du voisin iranien dans le financement des milices chiites.
Les documents révèlent, selon Al-Jazira, que le conflit a fait “285.000 victimes dont au moins 109.000 morts” de mars 2003 à fin 2009. Parmi les morts, 63% sont des civils. Cela montre “que les forces américaines disposaient d’un bilan recensant morts et blessés irakiens même si elles le niaient publiquement”.
Un bilan américain publié officiellement fin juillet faisait état de près de 77.000 Irakiens tués de 2004 à août 2008.
Les documents secrets font aussi état de 1.300 cas d’abus et de torture de détenus irakiens par soldats et policiers irakiens, ajoute Al-Jazira.
“Bien que l’un des objectifs de la guerre contre l’Irak était de fermer les centres de torture de Saddam Hussein, les documents de WikiLeaks montrent de nombreux cas de torture et d’abus de prisonniers irakiens (...) En plus, ils révèlent que les Etats-Unis étaient au courant de la torture sanctionnée par l’Etat (irakien) mais avaient ordonné à leurs troupes de ne pas intervenir”.
En citant WikiLeaks, Al-Jazira fait aussi état de 700 civils tués “aux barrages tenus par l’armée américaine (...)”.
“Des rapports de l’armée américaine sur des allégations liant le Premier ministre (sortant) Nouri al-Maliki aux escadrons de la mort” qui semaient la mort et la terreur au début du conflit sont également mentionnés par le site.
De même, “des documents révèlent de nouveaux cas impliquant (l’ancienne société de sécurité américaine privée) Blackwater dans des tirs contre des civils”, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elle.
Sur l’Iran, la télévision fait état “de documents détaillant la guerre secrète de l’Iran en Irak, en évoquant le rôle des Gardiens de la révolution en tant que fournisseur présumé en armes des insurgés chiites”.
Quelques heures plus tôt, WikiLeaks avait promis “une annonce importante” pour samedi matin, sans préciser laquelle, même si la presse lui avait prêté l’intention de publier des milliers de documents secrets sur la guerre en Irak.
Le site WikiLeaks, spécialisé dans le renseignement, a déjà diffusé de très nombreux documents confidentiels jetant une lumière crue sur les guerres en Irak et en Afghanistan, avec des révélations notamment sur les victimes civiles et les liens supposés entre le Pakistan et les insurgés.
WikiLeaks doit prochainement publier près de 15.000 documents confidentiels supplémentaires sur la guerre en Afghanistan, après en avoir publié 77.000 en juillet, provoquant une tempête médiatique et la fureur du Pentagone.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: L'Irak sur le droit chemin | |
| |
| | | | L'Irak sur le droit chemin | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|