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RWANDA Comment le pays limite sa croissance démographique
Au Rwanda, où par tradition on souhaite aux nouveaux mariés “bonheur, prospérité et enfants”, la généralisation récente des consultations de planning familial commence timidement à porter ses fruits, dans les statistiques mais surtout dans les mentalités.
Avec en moyenne 395 habitants au km², le Rwanda est le pays le plus densément peuplé d’Afrique sub-saharienne : en 50 ans, sa population a quadruplé pour passer la barre des 10 millions d’habitants aujourd’hui, sur un territoire de quelque 28.000 km², un peu moins grand que la Belgique. (La Belgique comptait 10.757.356 habitants au 1er janvier 2009)
“La croissance démographique du Rwanda est terrifiante”, juge le député François Byabarumwanzi, membre de la coalition au pouvoir. “Quand nous construisons des écoles, des centres de soins ou des hôpitaux, leur capacité est très rapidement dépassée”, souligne-t-il. Pourtant, avec une mortalité infantile en déclin, un nombre croissant de Rwandais reprennent à leur compte l’idée que leurs enfants seront en meilleure santé et mieux éduqués s’ils ne sont pas trop nombreux.
“J’ai eu mon fils en février et je n’en veux pas d’autre jusqu’à ce qu’il ait cinq ans. Les conseillers m’ont parlé du planning familial”, témoigne Placide Dusabe, 24 ans, venue dans le centre de santé de Musha pour des informations sur les contraceptifs. “Vingt ans en arrière, les couples avaient huit, 10, parfois 15 enfants. De nos jours, la moyenne se situe à cinq”, explique Vestine Mukamunana, une infirmière en charge de donner des conseils sur les différents moyens de contraception.
“Nous voudrions que les couples rwandais ne fassent pas plus de trois enfants”, affirme Agnes Binaghawo, la numéro 2 du ministère rwandais de la Santé. “La diminution enregistrée est un très bon signal. Nous avons multiplié par trois le nombre de personnes ayant recours au planning familial”, explique-t-elle.
Dans les années qui ont suivi le génocide rwandais en 1994 qui a fait quelque 800.000 morts selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), essentiellement des Tutsi, le contrôle des naissances était un sujet tabou –les uns disant qu’il fallait remplacer les morts, les autres craignant une tentative de rééquilibrage ethnique– et ce n’est que depuis quatre ans que le gouvernement s’attache à enrayer la croissance de sa population. Plusieurs experts estiment que l’heure n’est plus aux campagnes de sensibilisation mais à la mise en place de mesures draconiennes pour atteindre rapidement le seuil de trois enfants par couple. De fait, les réformes actuelles ne devraient pas radicalement modifier les statistiques à court terme: 44% de la population est âgée de moins de 14 ans.
“En raison de l’inertie des phénomènes démographiques et quel que soit le scénario suivi, les problèmes restent posés. Le changement, si ces comportements nouveaux s’amplifient (…), ne se fera sentir qu’à moyen terme”, confirme l’universitaire français Christian Thibon, spécialiste des Grands Lacs africains. “Si le taux actuel de 2,6% de croissance annuelle de la population se maintient, le pays devrait compter 14,6 millions d’habitants d’ici 2025” estimait dans ces dernières prévisions le Population Reference Bureau (PRB), un institut d’études basé à Washington. Reste que l’idée même du contrôle des naissances et d’un recours plus systématique aux contraceptifs gagne peu à peu du terrain dans la société.
“Je ne veux que deux enfants. Mes collègues sont sur la même longueur d’ondes. Elles sont éduquées et savent que la scolarité d’un enfant est chère, donc nous préférons avoir moins d’enfants et mieux les éduquer”, explique Joyeuse Uwimgeneye, employée de banque rencontrée dans le centre de santé de Nyamata. Cette mère de deux enfants explique que ses beaux-parents n’exercent aucune pression sur elle pour qu’elle ait plus d’enfants, et ajoute : “Et même s’ils le faisaient je ne leur obéirais pas. Après tout, je suis celle qui va les élever”.
Source : AFP - 16.10.2010
Aérienne
Nombre de messages : 162 Localisation : Nagigia Island / Fiji Date d'inscription : 06/11/2008
Sujet: Re: Démographie planétaire 1/1/2011, 13:15
Bonne année 2011 à tous et meilleurs voeux pour une amélioration de notre environnement.
Albanix
Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 05/12/2008
Sujet: Re: Démographie planétaire 5/1/2011, 02:02
CHAMPAGNE ! Le millésime 2010 est en cuve pour les prochaines années. En effet, le champagne XXX tient à ses traditions en cultivant sans pesticides et perpétue les vendanges à l'ancienne en hébergeant et nourrissant notre équipe de cueilleurs. Le millésime est bon ! une équipe très sympathique et des raisins avec un bel équilibre (concentration en sucre et l’acidité présente). En attendant le millésime, les vins sont en fermentation, tranquillement maintenu à 18°C pour une expression optimale des arômes…
GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
Sujet: Re: Démographie planétaire 5/1/2011, 02:54
Aérienne a écrit:
Bonne année 2011 à tous et meilleurs voeux pour une amélioration de notre environnement.
Plein de fleurs à toi aussi chère Aérienne, pour toute l'année 2011 avec plein d'autres choses écologiques ou non + un brin d'humour écologiste
Aérienne
Nombre de messages : 162 Localisation : Nagigia Island / Fiji Date d'inscription : 06/11/2008
Sujet: Re: Démographie planétaire 6/1/2011, 17:05
GIBET a écrit:
Plein de fleurs à toi aussi chère Aérienne, pour toute l'année 2011 avec plein d'autres choses écologiques ou non + un brin d'humour écologiste
Humour pour humour, il y a aussi cela :
Quand ils s'apercevront qu'ils perdent de l'argent en ne tenant pas compte de la bonne santé de l'environnement, il sera peut-être trop tard.
Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
Les inconscients se réjouissent-ils trop vite de la bonne santé démographique de la France ... Si les indicateurs économiques continuent de plonger, qui va payer la facture ?
Fécondité, espérance de vie, solde naturel : en termes de démographie, la France est un moteur pour l’Europe. Mais le Portrait social dressé par l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) est aussi riche d’enseignements dans bien des domaines.
La France comptait 64,7 millions d’habitants au 1er janvier 2010 (contre 64,3 millions au 1er janvier 2009) selon l’INSEE, qui a publié hier son rapport “France, portrait social“. La fécondité, avec 1,99 enfant par femme en 2009, se “maintient à un niveau élevé”, souligne l’institut dans ce document qui dresse le portrait des habitants de l’Hexagone en matières démographique, de logement, de salaire ou encore d’emploi.
L’espérance de vie des femmes était de 84,5 ans en 2009, “l’une des plus élevée d’Europe”, selon le rapport, tandis que celle des hommes (77,8 ans), se situait dans la moyenne européenne. “La France se distingue des autres pays européens par l’importance de son solde naturel (excédent des naissances sur les décès) : sans la France, le solde naturel de l’Europe à 27 en 2009, qui est d’un peu moins de 600.000 habitants, serait divisé par deux”, souligne l’Institut national de la statistique et des études économiques. Par ailleurs, selon l’INSEE, “5 millions d’immigrés et 6,5 millions de descendants directs d’immigrés vivent en France métropolitaine”.
Centre ville ou banlieue ? “Depuis 20 ans”, l’INSEE constate que “les ménages ont continué à s’éloigner des centres urbains”. “Ainsi en 2006, 36% des ménages habitent dans une périphérie d’agglomération, soit 4 points de plus qu’en 1985.” Ce phénomène s’accompagne “d’un agrandissement des logements”, en moyenne 9m² de plus en 20 ans, mais également d’une augmentation des dépenses en la matière.
Etudes plus longues... En ce qui concerne la scolarité, dans les conditions actuelles, “un jeune de 15 ans devrait passer encore un peu plus de six ans dans le système éducatif. C’est presque un an et demi de plus qu’en 1985″, précise l’institut. Enfin, concernant l’emploi, selon des chiffres de 2008, “en France métropolitaine, 25 millions de personnes salariées ont occupé 26 millions d’emplois différents”. “Certains de ces emplois n’ont duré qu’une partie de l’année, certains sont à temps partiel”, observe l’INSEE. Et au final “ces 26 millions d’emplois en représentent 19 millions en équivalent temps plein (EQTP)”. “Un quart des emplois en EQTP sont payés moins de 1,3 fois le SMIC, soit moins de 15.940 euros net par an pour un temps complet sur l’année. Un autre quart sont rémunérés entre 1,3 et 1,6 SMIC, un troisième quart entre 1,6 et 2,2 SMIC et le dernier quart plus de 2,2 SMIC”, explique l’Institut.
Source : Le Républicain Lorrain - 18.11.2010
Bon... Il faut bien que l'Insee serve à quelquechose. Ce qui m'intéresserais fort serait d'avoir plus de détails sur le dernier quart des revenus des français. Mais je suppose que c'est classé secret défense.
L
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Jy trouve interressant votre esperance dy vie , y veut tous dire de sa longuer de l'espoir dt vieillir , alors qu'il faut ly savoir mourir à temps . Jy trouve aussi qy passer les belles annes de sa vie dans le système éducatif est très bon-bon , un français qui fait bonne carrière , il étudie jusqu'à 30 , puis ly boulot , à 65 ly retraites sy ly malin y fait ses affaires et à 87 il mort .
C'est foutre toute une vie en l'air ça ! , cy travailler pour manger et manger pour travailler , dy vie jy vois pas !
Vivre c'est autre chose méssio .
Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
Jy trouve interressant votre esperance dy vie , y veut tous dire de sa longuer de l'espoir dt vieillir , alors qu'il faut ly savoir mourir à temps . Jy trouve aussi qy passer les belles annes de sa vie dans le système éducatif est très bon-bon , un français qui fait bonne carrière , il étudie jusqu'à 30 , puis ly boulot , à 65 ly retraites sy ly malin y fait ses affaires et à 87 il mort . C'est foutre toute une vie en l'air ça ! , cy travailler pour manger et manger pour travailler , dy vie jy vois pas ! Vivre c'est autre chose méssio .
Ce ne sont que des statistiques mon bon Zora, ta simplicité empruntée le sait bien. Si les berbères y font pas des études, qu'ils ne viennent pas se plaindre à la métropole. Chacun fait fait fait c'qui lui plaît plaît plaît ... D'un côté ya la mer, d'l côté ya l'enfer ... Tu connais la musique ... Voila sidi.
L
Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
la proportion d’immigrés n’a que très légèrement augmenté
La pression migratoire a baissé en France par rapport aux années 1970, selon une étude de l’INED (Institut National Etudes Démographiques). Et la part des immigrés dans le monde a très peu augmenté. Pays d’immigration ancienne, la France fait partie des territoires qui accueillent une proportion non négligeable d’étrangers (11% de la population totale), soit un chiffre très comparable à ceux de ses voisins européens (13% en Allemagne, 10% aux Pays-Bas ou encore 10% au Royaume-Uni). Dans les années 1950 et 1960, le solde migratoire était même proportionnellement plus élevé en France qu’aux Etats-Unis, comme le souligne une étude de Gilles Pison, démographe à l’institut publiée aujourd’hui. Depuis 1970, en revanche, les flux d’entrée se sont réduits en France alors qu’ils ont plutôt augmenté outre-Atlantique, notamment dans les années 1990. “Au cours des deux dernières décennies, le solde migratoire s’est situé autour de quatre pour mille en moyenne aux Etats-Unis, contre un peu plus de un pour mille en France”, souligne le chercheur.
Immigration soutenue en Espagne La France connaît ainsi une grande stabilité dans ses flux migratoires d’entrée, flux presque ininterrompus sur plus d’un siècle, contrairement à d’autres pays européens, qui ont une histoire migratoire plus contrastée. C’est le cas de l’Espagne, dont la population immigrée s’est constituée sur un temps très court. Jusqu’à la fin des années 1980, c’était un pays d’émigration - ce que n’a jamais été la France - et ce n’est que depuis le début des années 1990 qu’elle est devenue un pays d’immigration. Entre 2002 et 2007, le solde migratoire dépassait les 600.000 personnes par an, soit, rapporté à la population, un taux de 15 pour mille, près de 10 fois plus élevé qu’en France à la même époque. En Espagne, la proportion d’immigrés dans la population dépasse aujourd’hui les chiffres de la France.
A une échelle mondiale, l’étude révèle enfin que la proportion d’immigrés (214 millions de personnes en 2010 d’après les Nations Unies) ne représente qu’une très faible minorité de la population totale et n’a que très légèrement augmenté au cours des dernières décennies (elle était de 2,9% il y a vingt ans, 2,3% en 1965 et 3,1% actuellement). Si les migrations dans le sens Sud-Nord concernent 62 millions de personnes, 61 millions correspondent aux migrations Sud-Sud.
Source : Les Echos - 24.11.2010
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Si ça continue "comme çà",dans quelques années,la France ne sera peuplée que d'immigrés .(les autres se seront masturbés ou se seront fait avorter) .
C'est comme avec les voitures ; si on continue les courbes,dans quelques années,il y aura moins d'un occupant en moyenne par voiture . Il y aura donc des voitures qui rouleront "toutes seules" ...
[b]Si ça continue "comme çà",dans quelques années,la France ne sera peuplée que d'immigrés .(les autres se seront masturbés ou se seront fait avorter) .
Mais enfin, c'est dejà le cas. Qui peut se reclamer d'une ascendance "franchouillard pur porc" ? (J'ai une petite idée, remarque, mais c'est faire peser un douloureux soupçon de consanguinité...)
En ce qui concerne la, je cite "pression migratoire", elle a peut etre baissé par rapport aux années 70 (epoque bénie où j'etais à la maternelle) mais elle a augmenté sous le regne du president Sarko Ouane, avec un beau 30% de + en 2010 pour le regroupement familial. C'est à cause de Lao, qui nous interdit de faire des bébés.
Mab -heureusement que je suis là pour finir les articles des Echos, pfiou-
Actuellement on marche au bord du précipice : on ne peut que tourner en rond. C'est mieux que foncer droit devant non ?
L
Aérienne
Nombre de messages : 162 Localisation : Nagigia Island / Fiji Date d'inscription : 06/11/2008
Sujet: Le pétrole du Nigéria 5/2/2011, 15:22
NIGERIA
L'éternelle marée noire
ARTE aujourd'hui 19h15 Alors que la fuite de pétrole causée par le groupe BP ravageait les côtes de la Louisiane, à l'autre bout du monde, un autre delta, celui du fleuve Niger, essuyait une énième marée noire. Depuis cinquante ans, au Nigeria - grand producteur d'or noir qui fournit 40 % du pétrole américain -, une marée noire perpétuelle souille une région entière. Chaque année, la quantité d'hydrocarbure qui s'échappe des terminaux, des oléoducs, des stations de pompage et des plates-formes dépasse de loin ce qui s'est déversé dans le golfe du Mexique. Imaginez : il y a en moyenne plus d'une marée noire par jour. Résultat : un environnement dévasté, des populations locales incapables d'assurer leur subsistance et une rébellion qui menace la stabilité de la région.
Yann Le Gléau et Sébastien Mesquida sont allés sur place dresser un implacable état des lieux. Si BP a dû verser 20 milliards de dollars aux sinistrés américains, au Nigeria, en revanche, les compagnies concernées n'ont rien déboursé. Vous n'êtes pas près d'oublier ce reportage.
Sophie Lherm Télérama n° 3186
Aérienne
Nombre de messages : 162 Localisation : Nagigia Island / Fiji Date d'inscription : 06/11/2008
réalisé en 2010 par Eric Guéret Ce soir sur France 3 à 22h 55
L'enquête, à la fois scientifique et de terrain, s'intéresse à la fabrique alimentaire, et plus particulièrement à cinq filières d'aliments parmi les plus consommés en France : porc, saumon, pomme, tomate et pain. Sur les différents sites de production, la journaliste Isabelle Saporta a glané les preuves de la malbouffe : des molécules chimiques, adjuvants, vitamines de synthèse chinoises, colorants, pesticides, antibiotiques, dioxines, se retrouvent dans notre assiette. Malgré ces conclusions inquiétantes, Isabelle Saporta propose aussi des conseils pour mieux consommer et dresse le portrait d'éleveurs ou d'artisans boulangers qui offrent des produits de qualité.
Manger peut-il nuire à votre santé ? Si vous en doutez encore, vous lorgnerez vous aussi votre assiette avec suspicion après avoir vu le préambule de cette enquête : on y voit la journaliste Isabelle Saporta - qui ne mange sans doute pas n'importe quoi, elle est spécialiste en alimentation - effectuer une prise de sang. L'analyse révèle la présence de... quarante résidus de pesticides différents. D'où viennent-ils ?
Plutôt que de traquer la provenance de chacun d'eux, elle s'intéresse à quatre produits en particulier : les pommes, le pain, le porc et le saumon. Remontant les filières, Isabelle Saporta constate par exemple que les pommes ne sont pas forcément bonnes pour la santé, que les cochons sont gavés d'antibiotiques (en partie indétectables) et les contrôles insuffisants dans les abattoirs (douze vétérinaires « examinent » neuf mille carcasses chaque jour). Que les grains pour la farine de blé baignent dans les insecticides et qu'il est souvent impossible de « tracer » les saumons utilisés dans les plats cuisinés...
Tous ces enseignements et bien d'autres sont commentés par l'épidémiologiste Annie Sasco, le neuropsychiatre David Servan-Schreiber, le toxicologue André Picot, le nutritionniste Laurent Chevallier et le chercheur Pierre Meneton, réunis sur un plateau. Comme le champ d'investigation est très large, on est parfois frustré (quand l'un des experts affirme qu'« on peut parfaitement nourrir la planète sans pesticide », on voudrait qu'il argumente). On observe surtout qu'il suffirait parfois de peu de chose pour améliorer grandement la qualité des produits, sacrifiée sur l'autel du rendement.
Marc Belpois Télérama
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Au nom de leur idéologie démohumanitariste, nos gouvernements sont prêts à sacrifier leurs pays et leurs peuples. Car l'invasion démographique à laquelle nous allons assister dans les mois et années à venir va tout balayer. Nos élites resteront protégées. Du moins un certain temps, avant d'être à leur tour englouties dans les fosses abyssales qu'elles ont elles-mêmes creusées avec nos mains. L'Europe va disparaître. Nos villes, nos villages vont disparaître. Les nouveaux créeront ici ce qu'ils ont connu chez eux: le désert
Charly,le petit rapporteur
Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
Requiescat in bello Au nom de leur idéologie démohumanitariste, nos gouvernements sont prêts à sacrifier leurs pays et leurs peuples. Car l'invasion démographique à laquelle nous allons assister dans les mois et années à venir va tout balayer. Nos élites resteront protégées. Du moins un certain temps, avant d'être à leur tour englouties dans les fosses abyssales qu'elles ont elles-mêmes creusées avec nos mains. L'Europe va disparaître. Nos villes, nos villages vont disparaître. Les nouveaux créeront ici ce qu'ils ont connu chez eux: le désert Charly,le petit rapporteur
Oui Charly ! un rien alarmiste, mais çà risque bien d'arriver ... dans un siècle. Comme dirait Quantat : "on s'en fout on sera plus là ! "
Visiblement les dirigeants actuels pensent la même chose. Alors pourquoi continuer à se prendre la tête ? Que l'apothéose commence ! Profitons en au maximum. Quand bientôt ils aurons supprimé les drogues, le tabac, l'alcool (et donc la bière !!!) ... Et tous les petits plaisirs pour que le peuple purifié puisse accéder au paradis direct ...
Quand ils aurons tout bétonné, tout macadamisé, transformés les océans en une mer de plastique et remplacé les arbres par des éoliennes, le Nouvel Ordre Mondial pourra enfin régner sans partage sur un monde robotisé. Sympa non ?
L
Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
Le salon de l'agriculture ferme ses portes, les animaux nous donnent leur avis. (surtout ne pas associer leur image avec certains membres de LP)
Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
Sujet: Re: Démographie planétaire 9/3/2011, 01:05
" Manger peut-il nuire à la santé ? "
Après les révélations sur le "MEDIATOR" et les défaillances "administratives" qui ont rendu ce scandale possible, la presse et la télévision commencent enfin à diffuser à grande échelle la vérité sur les scandales encore plus importants qui affectent notre santé et celle des agriculteurs par le biais de l'alimentation.
Cette semaine : le NOUVEL OBSERVATEUR (du 3 au 9 mars 2009) peut être acheté avec le DVD de l'émission passée récemment sur France 3 "Manger peut-il nuire à la Santé". l'EXPRESS (du 2 au 8 mars 2009) mentionne aussi sur la première page un dossier sur "les dangers de l'alimentation" faisant référence au film de Marie-Monique ROBIN qui passera sur ARTE le 15 Mars à 20h40. Pour ne pas nous laisser manipuler et pour aider nos gouvernants et nos décideurs politiques à prendre les décisions indispensables et urgentes dans ce domaine.
=> Réservons donc notre soirée du 15 mars pour regarder ce film sur ARTE à 20h40
Que l'audience de ce film sur ARTE soit tellement importante que tous nos gouvernants et décideurs politiques trouvent ENFIN le courage de prendre les décisions qui s'imposent pour que la SANTE de tous, agriculteurs comme consommateurs, prime ENFIN sur les intérêts financiers à court terme de quelques uns. Pour en savoir plus : Notre poison quotidien information
L
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: nètaire 9/3/2011, 09:59
(surtout ne pas associer leur image avec certains membres de LP)
Mr Albanix !
mais vous etes sur le fil de la démographie planétaire , ici on discute à l'echelle planétaire pas des cochons ou des moutons ces mignons pytits animaux qui nous offrent leurs fesses pour les bouffer pour nous procurer les lipides et les proteides indispensables pour y aller trimer comme tous les vrais patriotes français "pour gagner plus il faut travailler plus , garder la ligne , travailler moins , gagner plus il faut etre pistonné d'en haut ...
Vous seriez un fan de Carlita , un fanfan du nabot , ou tout simplement un des frères à Dati ces dealers de schit ty deviens tytsuite un homme qui nuit en rien à la démographie planétaire , j'y ' y cacherais pas qy Dati a fait n seul gosse et pyrsonne ne connait son père ! c'est un sycret Albanix
Albanix
Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 05/12/2008
................ la ligne , travailler moins , gagner plus il faut etre pistonné d'en haut ...Vous seriez un fan de Carlita , un fanfan du nabot , ou tout simplement un des frères à Dati ces dealers de schit ty deviens tytsuite un homme qui nuit en rien à la démographie planétaire , j'y ' y cacherais pas qy Dati a fait n seul gosse et pyrsonne ne connait son père ! c'est un sycret Albanix
Jy comprends rien à tes salades mon petit bicot sy ty ty sens visé sy qu'il y a qqchose ...
En attendant ce qui me perturbe, c'est ça ! et toutes les suites et conséquences ...
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Jy comprends rien à tes salades mon petit bicot sy ty ty sens visé sy qu'il y a qqchose ...
Y'a pas de problèmes mon cher albanix , vous etes encore homo-erectus j'attendrais que vous soyez homoséxuel pour vous apprendre que les berberes sont les descendants des pharaons et les bicots ce sont ceux qui ont baisé ta première dame dans la tente dans l'Elysée dans ton Khom qui t' y t' y met dans le trou de ton dérrière entre tes 2 féèsses puantes yspèce de mal poli avec Zora . Jy vois (bicot=sale koN DE RACISTE XENOPHOBE ETC ... Viens chez moi au Sahara tu vas ty chauffer comme y faut et j'ai des chameaux entrainés spécialement pour des hommes à qui les grands Zbobo ne suffisent pas .
c'est pas cher Albanix et tu te satisfiera toi et si t'as des enfants màles amène les avec toi pour apprendre à ressembler à papa .
Je t' y quitte tout seul , alors bicot ! Ty décides pour tes plaisirs anaux ?
Branmakmorn06
Nombre de messages : 1603 Age : 65 Localisation : Monaco Date d'inscription : 14/09/2010
C’est toujours étrange chez les demeurés islamiques qui tentent encore vainement d’accéder au statut d’être humains, cette propension psychorigide a extérioriser envers leurs opposants l’essentiel de leurs frustrations et de leurs coutumes sexuelle pédophiles,géronthophiles et incestueuses, a croire que leurs femmes ou tout au moins les sac poubelles qui leur tiennent lieu d’ersatz féminin ne peuvent nullement satisfaire leurs libido anarchique !
Oui, je sais,Zora,le musulman honteux,l'antisèmite haineux,l'homophobe passif et le misogyne craintif, : "Tu "nike"ma maman, ma grand mère, ma tata, ma cousine, mes nièces, ma fille ,ma chèvre, mes fox terrier, ma tortue de floride et mon canari!!!!!
Ils sont tellement cons, que parfois on s'interroge de savoir s'ils ne le font pas exprés!!!!!
Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
Sujet: Re: Démographie planétaire 8/4/2011, 01:58
L'océan radioactif du Japon
( Crédit : Observatoire Terre NASA.)
C'est le printemps dans les eaux océaniques du Japon, le temps de la productivité principale la plus haute, les jours s'allongent et cela réveille de nouveau courant marin hivernant. L'image satellite ci-dessus est du secteur miles environ de 160 kilomètres/100 au nord du Fukushima et de la Centrale nucléaire. Spectacle des deux courants océaniques les plus puissants du Japon - le Kuroshio et l'Oyashio entrés en collision.
La zone de convergence est extrêmement riche. Les flux d'Oyashio se forment en bas de l'arctique, le Kuroshio en haut des sous-tropiques. Où ils se rencontrent vous obtenez toutes les sortes d'expressions fascinantes de liquide dont la dynamique est mise en évidence dans l'image ci-dessus par des remous l'algue-marine colorée par la présence de phytoplancton intensément fleurissant.
Suivant la dynamique des fluides et la dynamique biologique, le phytoplancton casse les boyaux de chlorophylle minuscules, pour ainsi dire, festoyant dans la zone de collision où les substances nutritives arrivent. Selon l'ingénierie spectrale pour la Terre, sans phytoplancton faisant vie de la non vie, il n'y aurait peu de vie dans l'océan, et peut-être personne au Japon ou à peu près ne s'en soucie.
Cette année le phytoplancton qui alimente tout le reste en mer, un ou quatre niveaux de trophic enlevés, va probablement présenter deux ou trois nouveaux super ingrédients : l"iode 131 et le césium 137.
Laogorus
Nombre de messages : 865 Localisation : Paris Date d'inscription : 08/11/2008
Fukushima essaie de faire comme si… de nos envoyés spéciauxA 58 km de la centrale, les habitants de la capitale régionale tentent de reprendre leur vie en main. Sans jamais oublier la menace de Daichi.
Les masques sont à la contamination radioactive ce qu’étaient les digues au tsunami. De la protection de papier. Devant des étagères de médicaments, Yukiko Eguchi le sait bien. Cela ne l’empêche pas de s’épancher ; besoin de parler derrière son masque blanc. Elle est pharmacienne, gérante du Hashi Drug. Une petite femme, digne, mais vacillante. Elle transpire : émotion à fleur de peau, regard effrayé. Elle raconte son quotidien qui a basculé depuis un mois. Les répliques à répétition, «la ruée vers les masques». Son magasin sert d’exutoire. On la presse de questions, dont elle n’a pas les réponses. «Je fais comme tout le monde, résume-t-elle. J’écoute les messages à la télé ou la radio.» Donc : «Protégez au maximum votre peau de l’air» ; «Portez un masque» ; «Protégez vos cheveux» ; «Lavez vos vêtements en rentrant.» Yukiko, 39 ans, parle aussi de ses filles, qu’elle élève seule. «Je suis morte d’inquiétude. Même à l’école, elles doivent rester confinées dans les classes. Interdiction de jouer dans la cour. Que vont-elles devenir ?»
Océan de doutes
La ville de Fukushima se dresse à 58 kilomètres des réacteurs de la centrale de Fukushima Daichi. «L’île du bonheur», en japonais, baigne dans un océan de doutes. Dans la capitale de la province de Fukushima, 290 000 habitants en temps normal - la moitié, grand maximum, ces jours-ci - les niveaux de radioactivité sont plus «significatifs» qu’à Iwaki, par exemple (Libération de mercredi), pourtant plus proche de la centrale. Les vents en ont décidé ainsi. «Rien de létal, rassurez-vous», dit un responsable municipal.
«Officiellement, on est à 2 microsieverts par heure en moyenne», dit Yukiko Eguchi. Plutôt raccord avec nos propres évaluations, rudimentaires (1). «Il faudrait peut-être distribuer des pastilles d’iode, au cas où ça s’aggrave, non ?» s’interroge-t-elle. Pour tenter de s’en convaincre, Yukiko Eguchi convie à venir dîner chez elle. Là, autour de brocolis («ils ont poussé sous serre», précise la cuisinière), deux scientifiques : Yasuhiro Hashimoto, professeur de biochimie de l’université de médecine de Fukushima, et un Américain, Kenneth Nollet, médecin spécialisé dans la transfusion sanguine. Il a bravé les recommandations de son ambassade : sortir d’un périmètre de 80 kilomètres autour de la centrale. Face à ce mot d’ordre, il se dit «objecteur de conscience» et tient un blog à la religiosité étonnante (2). Il écrit notamment : «La nature a le pouvoir de détruire, mais elle manifeste aussi de la création et de la recréation…» Autour d’un saké, les deux hommes entendent relativiser l’impact des radiations. Ils racontent «combien il est alarmant de parler des niveaux, sauf si on précise vraiment ce que cela veut dire, par an». En arrière-plan, la télé locale égrène les doses évaluées dans chaque ville de la province.
«La métaphore du gruyère» Yasuhiro Hashimoto l’assure : «Pour l’instant, il n’y a que trois personnes sérieusement touchées. Pour le reste, il n’y a pas de risque.» Il marque un temps : «La science, c’est accepter les risques, non ? Vous savez pourquoi le réacteur numéro 2 n’a pas fusionné ? Parce que c’est le hasard. Le shikata ga nai ["c’est ainsi"].» Le destin… Vraiment ? «C’est toujours facile après coup de pointer les insuffisances, les responsabilités. Une catastrophe est par nature imprévisible», répond le Japonais. Mais les alertes de spécialistes, de sismologues, il y a dix ans, sur l’insuffisance des digues, sur la vétusté des réacteurs de Daichi, sur la passivité de l’opérateur ? rétorque-t-on. «C’est la métaphore du gruyère suisse, coupe l’Américain. Si vous alignez les morceaux, difficile de passer entre les trous. A moins que, par miracle, ils ne soient alignés. C’est ce qui s’est passé…» La prévision, la prévention, le principe de précaution, etc., ne font pas partie de leur vocabulaire. La population peut s’inquiéter. Mais à tort. «On a parmi les meilleurs spécialistes du monde, les instituts spécialisés de Hiroshima et Nagasaki sur les radiations, qui sont venus, ont parlé aux gens ! On a fait des tests complets, avec du matériel sophistiqué : on n’a rien trouvé. On a donc arrêté après une semaine…» On ressort pantois face à de telles certitudes.
«Détecteur de particules» Plus tard dans la nuit de mercredi à jeudi, la ville semble entre parenthèses. «Pas un client dans la journée, c’est le cauchemar», maugrée un chauffeur de taxi. Et les doutes reprennent vite. Sur l’alimentation. Yoko Yamonida, 71 ans, propose ainsi des légumes et des fraises «pas d’ici». Non, mais de Koriyama, plus au sud… Aussi proche du réacteur que la ville de Fukushima. Elle l’admet : «Nous, on a encore vingt ou trente ans à vivre, mais les enfants…» Doutes sur les enfants. «Je me fie à ce que dit le gouvernement, la préfecture : jusqu’ici, tout va bien, même si…», élude Takahiro Minegishi, un instituteur, occupé à initier Miyaya, 6 ans, à prendre le bus, sous l’œil de sa mère. Il l’avoue : «C’est traumatisant pour eux, entre le séisme, le tsunami, les radiations…» Doutes, enfin, sur les déplacés. A en croire le quotidien Mainichi, une fille de 8 ans aurait été refusée par un hôpital de la ville de Fukushima. Motif : elle n’aurait pas eu avec elle un «certificat médical» prouvant qu’elle n’était pas irradiée. Réminiscence de la discrimination qui avait frappé les hibakusha, les irradiés de la bombe… Contacté par Libération, le personnel médical de deux hôpitaux dit son «étonnement». Et n’imagine pas «que cette recommandation s’applique à tous les habitants de la zone des 30 km. En revanche, que les populations concernées passent au détecteur de particules semble normal, non ?» Alain Ngoma, médecin congolais du département d’immunologie de l’université de médecine, dément : «Les certificats médicaux ont été bannis, ce sont les déplacés qui les réclamaient il y a peu. Histoire d’être rassurés…»
Au fond, qu’est ce que la normalité dans une ville qui essaye en vain de «faire comme si» ? Pour accéder au PC de crise, on emprunte un itinéraire bis. Via la préfecture, sécurisée par des gardiens impassibles, masque sur le visage et bâton rouge à la main. Un design intérieur très années 60, version Politburo. Bâtiments vides, murs sombres. Au troisième étage d’une bâtisse apparemment plus résistante aux répliques, une cinquantaine de journalistes attendent un point presse qui ne vient pas.
Plus loin, militaires et pompiers, personnels civil et politique s’alignent derrière des ordinateurs. «Il est absolument interdit de les approcher», intime un responsable.
Katsuhiro Kiko, porte-parole de la préfecture, fait le service minimum. Il veut bien parler de la «coordination» pour «réagir en temps réel» aux conséquences du «séisme», évoquer «les travaux de déblaiement» ou mentionner la gestion des «évacuations des foyers» mis en danger par les «radiations». «Ce n’est pas évident, dit-il. Il faut convaincre les gens de partir, aux maires des petites communes de les convaincre de le faire. Mais ce n’est pas du tout facile.» Combien sont-ils, encore, dans la zone interdite ; la zone rouge, ces 20 km autour de la centrale ? «70 000 ou 80 000 ont été évacués, mais il reste une poignée d’habitants», dit-il. Combien vivent dans la zone des 30 km, où le gouvernement recommande désormais l’évacuation des femmes et des enfants ? «On l’ignore.»
Réaction en chaîne
Le gouvernement a néanmoins entrepris, depuis lundi, de nouvelles mesures de santé publique : certaines petites villes, même autour de 40 km de la centrale, se préparent à l’évacuation, non sans drame. Le doyen d’une ville de 5 000 personnes, Iitate, se serait donné la mort, à 102 ans, rapporte l’agence Jiji. Les scènes surréalistes se succèdent. Un journaliste de Kyodo News se fait ainsi insulter par le patron de la chambre de commerce et d’industrie «pour avoir colporté» des «informations non vérifiées», selon lui, «qui nuisent à la réputation de la ville».
Un représentant de Tepco, l’opérateur de la centrale de Fukushima Daichi, passe, on l’alpague gentiment, il s’excuse ainsi : «- Je travaille depuis vingt ans dans les relations publiques, je n’y connais rien en réacteurs.
- Où en est-on ?
- Les 500 personnes sur place font de gros effort pour se sortir de cette situation.
- 500 ?
- Enfin, ça dépend.»
Au vrai, la civilité des habitants de Fukushima force l’admiration. Nulle scène de panique. Nulle manifestation. Etrange. La situation pousse parfois les Japonais à briser d’intangibles conventions. Comme cette réceptionniste d’un hôtel, qui demande d’où viennent les seuls gaijin («étrangers») du coin, et accepte même de prendre un café et avouer son «désarroi». Ou ce chauffeur de taxi, qui s’arrête à un feu vert, pour parler, comme si la présence étrangère avait le pouvoir de rassurer. Il y a aussi cet officier de liaison de la First Airbone Brigade (basée à Chiba, près de Tokyo) qui, et à sa manière, brise un tabou. Il parle. Anonymement, mais il parle. Des 100 000 soldats en mission tout le long de la côte «jusqu’à dix kilomètres de la centrale». De son «devoir» : «Défendre nos citoyens» contre «toute menace qui les mettrait en danger». Mais voilà : «Notre ennemi est maintenant une centrale nucléaire, c’est du jamais-vu.» Il semble désemparé par la réaction en chaîne : «Personne n’avait imaginé une succession d’événements aussi graves : le tremblement de terre, le tsunami, la catastrophe nucléaire. Personne n’avait imaginé une situation aussi dure.» Il ajoute : «Pour tout dire, la situation de la centrale n’est pas rassurante. Elle semble hors de contrôle.»
(1) «Libération» s’est équipé d’un compteur Geiger Radex 1503, fourni par la Criirad. Mercredi, les taux au sol ont néanmoins atteint 7,56 microsieverts par heure. (2) www.cbbstoday.org/nollet_fukushima.php
Par CHRISTIAN LOSSON, MICHEL TEMMAN Envoyés spéciaux à Fukushima Photos Christian Losson et Michel Temman