Rappel du premier message :
Milliere Guy - mardi 15 juin 2010
israel
Mes séjours hors de France se font de plus en plus fréquents. Rentrant de Los Angeles et Las Vegas voici peu, j’ai encore une fois compris pourquoi.
J’allume la télévision, je passe de chaîne en chaîne, et je tombe sur un entretien entre une journaliste de TF1 et Mahmoud Ahmadinejad : la journaliste porte le tchador et ne regarde pas son interlocuteur en face. Elle sait que, pour un homme tel qu’Ahmadinejad, elle est impure et inférieure, et elle accepte ce statut. Elle fait même davantage : elle montre à des millions de gens qu’elle l’accepte.
Et je ne parle pas des questions qu’elle pose : à ce niveau, ce n’est plus du journalisme, c’est de l’obséquiosité. Il y avait des journalistes de ce genre en France au temps de Pétain.
En me penchant sur la presse écrite, j’ai pu constater que rien, décidément, ne s’arrangeait. Dans tous les magazines disponibles au kiosque de Roissy, strictement tous, les critiques diverses d’Obama que j’avais pu lire outre-Atlantique semblaient n’être pas parvenues jusqu’à Paris où l’obamalatrie continue à déferler, et où l’action du désastreux 44e Président des États-Unis continue à être présentée sous un jour qui pourrait prêter à sourire tant il est éloigné de la réalité vécue et décrite aux États-Unis.
Le plus nauséabond était cependant la façon dont, une fois de plus, Israël se trouvait traîné dans la boue. La presse du monde arabe et musulman, au train où vont les choses, va, sur ce sujet, me paraître bientôt plus modérée que la presse française.
Présenter comme « pacifistes » des gens qui se donnent pour tâche de soutenir une organisation terroriste, car c’est cela l’objectif véritable d’opérations telles que la « flottille pour Gaza », relève de l’imposture absolue. Présenter ce genre d’opérations comme « humanitaire » appartient à l’univers de la falsification. S’en prendre à Israël, société démocratique exemplaire, de la façon dont cela se fait, dénote une perversion des valeurs morales très préoccupante, et montre à soi seul que nous sommes au crépuscule de notre civilisation.
Faut-il rappeler quelques points ? Il reste un seul soldat israélien à Gaza : c’est un otage. Il s’appelle Guilad Shalit. Il a la nationalité française, mais on ne s’intéresse pas à lui, car il ne s’appelle pas Ingrid Betancourt et il est juif. Ce qui empêche les gens de Gaza de vivre libres, ce n’est pas Israël. C’est le soutien accordé à des assassins fanatiques. Et c’est l’existence de ces assassins fanatiques qui explique un blocus qui ne bloque ni vivres ni médicaments, mais vise uniquement à empêcher le trafic d’armes et d’explosifs.
Ceux qui veulent la fin du blocus veulent en fait qu’armes et explosifs puissent pénétrer sans contrôle à Gaza. Ce sont, puisqu’ils soutiennent de facto le Hamas, des complices d’assassins fanatiques. Ils n’aident pas un peuple, mais entendent aider des tortionnaires. Le Hamas étant en guerre contre Israël, ils sont complices d’actes de guerre, et devraient être traités comme tels. Ils parlent de « libérer Gaza » : Gaza n’étant pas occupée, leur objectif est d’offrir aux criminels l’opportunité de tuer davantage.
Que tous les organes de presse de ce pays se placent du côté de complices d’assassins et de criminels, qu’ils adoptent une attitude d’hostilité envers une démocratie menacée, qu’ils ne parlent jamais de ce qu’est le Hamas, comme ils ne parlent d’ailleurs jamais de ce qu’est le Hezbollah, de ce que sont les régimes iranien et syrien ou du basculement présent de la Turquie vers l’islam radical, montre qu’ils sont eux aussi des complices.
Je l’ai souvent écrit : la préservation de la liberté en France et en Europe commence par la défense de la liberté là où elle est le plus menacée. Les médias français, en se plaçant du côté des ennemis de la liberté au Proche-Orient, montrent qu’ils ont renoncé à la préservation de la liberté ici.
Une seconde shoah ne les dérangerait sans doute pas si les exécuteurs étaient parés du drapeau de l’islam et pouvaient compter sur l’appui de la gauche bien-pensante. Je vois, parfois, flotter dans l’air, une préparation des esprits à cette seconde shoah. Heureusement, Israël ne laissera pas faire, le peuple américain non plus.
Libérer Gaza ? Je suis pour. S’il s’agit d’en finir avec le Hamas, cela va de soi. Israël est bien trop généreux avec ses ennemis.