Pour ou contre la dépénalisation de l'euthanasie ?

L'avortement ? Où ça?

Citation :

Serment d'Hippocrate:

«En présence des maîtres de cette école et de mes chers condisciples et selon la tradition d'Hippocrate, je jure et je promets d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité dans l'exercice de la médecine. Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et n'exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail. Admis à l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qu'il s'y passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime. Respectueux et reconnaissant envers mes maîtres, je donnerai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leur père.

Que les Hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.

Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de mes confrères si j'y manque.

Je jure ! Je jure ! Je jure !»

Réactualisé en avril 1996:

Citation :

« Au moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité.

Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité. J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.

Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.

Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera.
Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admis(e) dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés.

Reçu(e) à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances.

Je ne prolongerai pas abusivement les agonies.

Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission.
Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences.

Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité.

Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque ».

Il y a d'autres versions où il est nomément fait mention de "substances abortives"

Pétard a écrit:

L'avortement ? Où ça?

Ici :

Citation :

(...) Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. (...)

Pétard a écrit:

Tiens, Biloulou qui vient de décrire très précisément le cancer!

Heureux d'apprendre que tes connaissances vont jusqu'à savoir qu'une tumeur c'est du vivant.

Ben euh ... Oui ...
Et même du vivant potentiellement "immortel" ....

29 -

L'excellent Zed a écrit:

Quand le cerveau est mort, l'individu aussi.

En effet, il suffit de consulter les audimats impressionnants des émissions de télé-réalité et le fichier clients de la presse pipeule.

Agnostique j'ai voté pour.
Pour que cela se fasse comme dans d'autres pays d'Europe, civilisés et croyants, on le pratique déjà sous contrôle et assistance du temps, de la justice, de la médecine, et de la famille.

En quoi le fait de décider, en toute lucidité, de mourir dans la dignité et hors de la souffrance est un délit? Si on a des doutes dans d'autres cas acceptons au moins celui-là.

Il a été écrit: "tu enfanteras dans la douleur" et on fait tout pour l'atténuer.
Il n'a été écrit nulle part: "tu mourras dans la douleur' et on ne fait rien pour l'éviter.
Est-ce un paradoxe de la croyance?

Zed a écrit:

Ungern a écrit:

Je pense que tout le monde a le droit de mourir "debout" .

Ca veut dire quoi ''Mourir debout'' ?

Felix Faure serait mort assis alors que sa compagne lui administrait un agréable dernier sacrement ...

Le sacrement de l'extrême-fellation.

Le Président français eut un « empêchement », plus joyeux que celui de Nixon, le barbare.

L'autel de Vénus en est un de sacrifice - même bancaire.

Mais que la Nature soit ! En sublimer (détourner) les lois mène davantage à l'aigrissement qu'au ravissement.

[quote="andre"]

Zed a écrit:

Felix Faure serait mort assis alors que sa compagne lui administrait un agréable dernier sacrement ...

J'aime bien le surnom qu'on donna alors à Marguerite: la «Pompe funèbre»!

Bonjour à tous les membres qui me liront.

Il me semble que la dépénalisation de l'euthanasie ne serait pas une mauvaise chose. Cependant un grand débat dépassionné serait préférable avant de soumettre un texte à référendum populaire. Voilà quelles sont mes opinions sur ce sujet.

GIBET a écrit:

Agnostique j'ai voté pour.
Pour que cela se fasse comme dans d'autres pays d'Europe, civilisés et croyants, on le pratique déjà sous contrôle et assistance du temps, de la justice, de la médecine, et de la famille.

En quoi le fait de décider, en toute lucidité, de mourir dans la dignité et hors de la souffrance est un délit? Si on a des doutes dans d'autres cas acceptons au moins celui-là.

Il a été écrit: "tu enfanteras dans la douleur" et on fait tout pour l'atténuer.
Il n'a été écrit nulle part: "tu mourras dans la douleur' et on ne fait rien pour l'éviter.
Est-ce un paradoxe de la croyance?

Tout pareil ici.

Pétard a écrit:

Juste en passant, au sujet de Félix Faure...

Faudrait peut-être noter à notre marchand de tapis-et-fadaises local qui répond au pseudo de Cocotte que ce président français, lui, a tout ce qu'il faut pour répondre à la définition d'«anti-sémite», tout pompeux ou pompé qu'il fût!

Il voulut être pompé, il ne fut que Félix ...

C'est un peu comme le Cardinal Daniellou le Felix Faure ....

Ungern a écrit:

C'est un peu comme le Cardinal Daniellou le Felix Faure ....

Le cardinal, lui, fut bien pompé ... mais Monseigneur Daniélou était simplement allé rendre une visite pastorale à cette dame. Il ne voulait ni la juger, ni la condamner. Il voulait lui rappeler qu'elle était aussi fille de Dieu et lui transmettre un message d''espérance.

On retrouva le Saint Homme la soutane relevé et le slip baissé. La gourmande en fut toute retournée !

6e journée mondiale opur le droit de mourir dans la dignité
(lejournal de Saone-et-Loire le 30/10/2013 à 15:23)

Samedi 2 novembre 2013, 6e journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité au Breuil.

Au Breuil, les militants de l’ADMD se retrouveront le samedi 2 novembre à 10 heures pour une réunion publique (salle de l’ancienne mairie du Breuil) puis à 11 h 30 pour un lâcher de ballons. Chacun sera le bienvenu pour affirmer le droit, laïque et républicain, de disposer de son propre corps, y compris lorsque la vie n’est plus que de la survie.

L’ADMD, c’est 50 600 adhérents actifs, 33 ans d’ancienneté et un projet de loi visant à légaliser l’euthanasie active et le suicide assisté et à assurer à chacun un accès universel aux soins palliatifs. Contact, Stephane Bernoud, tél. : 06.80.43.38.64.

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Le droit de mourir dans la dignité.... le mariage pour tous.... mon corps m'appartient.... voià ces slogans tordus qui m'indignent car relevant de la rhétorique plus que de la raison, et qui sont adoptés avec ferveur par les mediazozordres.
Mourir dans la dignité ne serait-ce pas mourir apaisé, entouré de l'amour des siens, avec les soins paliatifs adéquats, plutôt que de se faire piquer ?

Beaucoup de Français se font euthanasier chez nous: "la Belgique n'est pas là pour euthanasier la moitié de la planète!"

C’est une nouvelle tendance observée par les médecins belges. Les patients français traversent la frontière pour demander l’euthanasie chez nous, une pratique toujours interdite chez eux. Certains arrivent avec leur valise en pensant que dès la fin de la semaine, leur demande sera exécutée!


«C’est un phénomène qui n’existait pas il y a 5 ou 6 ans», nous confie le docteur Olivier Vermylen, responsable des urgences à l’hôpital Brugmann de Bruxelles.

«Aujourd’hui, je reçois des coups de fil de patients français qui annoncent leur arrivée aux urgences pour se faire euthanasier! Ce n’est pas comme ça que ça se passe. Je les renvoie systématiquement au service des soins palliatifs.» On n’injecte pas une dose létale à un malade incurable comme… on soigne une rage de dents.

«L’euthanasie ne se décide pas sur un coin de table», insiste Jacqueline Herremans, présidente de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) et membre de la commission de surveillance de l’euthanasie.

«Vu de l’étranger, les patients pensent qu’en Belgique, on peut agir sur un claquement de doigts. C’est faux. Répondre à un patient qui demande l’euthanasie, ça prend du temps, de l’énergie. Le médecin doit voir son patient plusieurs fois, s’assurer que les traitements ont été tentés, etc. Or, avec un patient français, on démarre de rien. C’est donc beaucoup plus compliqué.»

«Un tiers des consultations»

C’est souvent après la diffusion d’un reportage sur un médecin belge pratiquant l’euthanasie (François Damas à Liège, Marc Cosyns à Gand…), que les patients français arrivent. «On a aussi des demandes d’Italie, d’Allemagne et même d’Australie», remarque l’ADMD. «C’est vraiment par vagues», confirme le docteur Dominique Lossignol, chef de clinique des soins supportifs et palliatifs à l’institut Bordet.

Les problèmes d'euthanasie proviennent de la jalousie humaine. Ils ne veulent pas qu'on s'évade de cette planête prison aussi facilement

Charly a écrit:

C’est une nouvelle tendance observée par les médecins belges. Les patients français traversent la frontière pour demander l’euthanasie chez nous, une pratique toujours interdite chez eux. Certains arrivent avec leur valise en pensant que dès la fin de la semaine, leur demande sera exécutée!

Bien tapée, celle-là !

Normallement ça devrait être réglé en moins d'une semaine. Dans un petite clinique bien aménagé, un joli petit jardin, des gens bien compréhensifs, et sans avoir a justifier d'une quelconque maladie

Tiens, ils sont toujours là ?  

J'ai pas encore voté. Je suis sur qu'il y en a d'autres