L'orientalisme comme art de vivre ...

Il viendra un temps où la terre sera bien ennuyeuse à habiter, quand on l’aura rendue pareille d’un bout à l’autre, et qu’on ne pourra même plus essayer de voyager pour se distraire un peu... Je fis ce jour là, vers six heures, un mouillage très bruyant, au milieu d’un tas de navires qui étaient là, et tout aussitôt je fus envahi. Envahi par un Orient empressé qui arrivait vers moi à pleine barque, à pleine jonque, comme une marée montante : des hommes et des femmes sublimes m'observant en longue file ininterrompue, sans cris, sans contestations, sans bruit, chacun avec une révérence si souriante. Sur leur dos ils apportaient tous des petits paniers, des petites caisses, des récipients de toutes formes, inventés de la manière la plus ingénieuse pour s’emboîter, pour se contenir les uns les autres et puis se multiplier ensuite jusqu’à l’encombrement, jusqu’à l’infini; il en sortait des choses inattendues, inimaginables; des paravents, des souliers, du savon, des lanternes, des cigales en vie chantant dans des petites cages, de la bijouterie et des souris blanches apprivoisées, des soupes et des ragoûts dans des écuelles, tout chauds et tout prêts à m'être servis par portions. Là aussi des porcelaines, des légions de potiches, de théières, de tasses, de petits pots et d’assiettes ... En un tour de main, tout cela, déballé, étalé par terre avec une prestesse prodigieuse et un art de l'arrangement convenu. Chaque vendeuse accroupie à la singe, les mains touchant les pieds, derrière son bibelot et toujours souriant, toujours cassée en deux par des révérences à mon endroit. Et moi très amusé, très en gaîté, piétinant dans les tas, prenant les mentons des marchandes, achetant de tout, semant à plaisir mes piastres blanches ...

Après une périlleuse traversée, après des émotions de voiles et de vergues brisées, de machine convulsivement ébranlée, rien de plus joli et de plus imposant à la fois comme d’arriver dans l’obscurité à une baie que celle d'Halong. De toutes parts des roches hardies, de hautes montagnes encadrent de véritables lacs d’abri contre les vents parfois déchaînés. Quelques lumières se détachent sur ce fond grandiose, tandis que des centaines de jonques, dormant sur leurs ancres entre les hautes mâtures de clippers, balancent leurs lanternes bariolées, leurs dragons ailés, leurs transparents lumineux. Si Bangkok est l'image asiatique de Venise, la baie avec tout autour comme un rideau de pentes rocheuses et escarpées, me semble être l'Eldorado de l'extrême Orient.

Quelques riches négociants du Céleste Empire commencent à y fourmiller, trottant dans leurs bottes de toile blanche et cachant leurs bras dans leurs casaquins bleu de ciel. Jadis, leurs femmes, soutenues par deux servantes du peuple, mettaient lentement l’un devant l’autre leurs classiques petits pieds torturés. Aujourd'hui, les bandelettes ont abandonné leurs pieds jadis meurtris, leurs vêtements lustrés sont soignés et voyants. Avec leurs boucles d’oreille de jade, leurs yeux en amande, elles ont l’air de poupées de cire coloriées et il semble qu’il suffirait de souffler un peu fort pour les faire tomber dans ma couche.

A chaque instant on trouve une place de fiacres humains, et deux ou quatre coolies bien musclés, se relayant d'un commun accord, s'atellent pour un modique salaire.

Pris d'une soudaine envie gastronomique exotique, je m'y fis servir ce jour là un festin raffiné, un vrai souper de mandarin : fruits confits, oeufs de poisson glacés dans du caramel, amandes et raisins, ailerons de requin sauce gluante, gâteaux de sang coagulés, hachis de chien sauce aux lotus, soupe de nids d'hirondelle, soupe de graines de lis, nerfs de baleine, sauce au sucre, canards de Kwai-Poh-Hing, ouïes d'esturgeon en compote, croquettes de poisson et de rat tapé, soupe à la graisse de requin, compote de bêche-la-mer et de tétards d'eau douce et bien sûr en guise dessert une soupe au lotus et aux amandes le tout arrosé d'un vin rose et d'une eau-de-vie de riz tiède.

Ton sourire m'enivre ! Nos nuits m'enchantent !

André, je te vois venir avec tes gros geta.
Je te suggère de faire attention aux conditions de participation à LP, à plus forte raison vu ton statut de "survie assistée" !

Comme je l'aime cette Indochine ! Il y a ainsi des pays, que l’on accepte, que l’on épouse, que l’on adopte d’un seul coup comme une femme, comme s’ils avaient été faits pour nous et nous pour eux ! Cette Indochine à l’état de friture perpétuelle, grouillante, désordonnée, anarchique, ses mendiants, ses catins, toutes ses tripes à l’air mais aussi avec cet enthousiasme de vie et de mouvement, je l’ai absorbée d’un seul coup, je m’y suis plongé avec délices, avec émerveillement, avec une approbation intégrale, aucune objection à formuler ! Je m’y sentis d'emblée comme un poisson dans l’eau ! Ce qui m'a semblé particulièrement délicieux, ce fut cette spontanéité, cette ébullition sans contrainte, cette activité ingénieuse et naïve, tous ces petits métiers charmants, cette présence universelle de la femme et de la communauté, et aussi, faut-il le dire, ce sentiment partout du surnaturel, ces temples, ces tombeaux, ces humbles petits sanctuaires sous un arbre où le culte se compose d’une baguette d’encens et d’un morceau de papier, tout cela toujours comestible.

Je me suis toujours senti, je l’avoue, beaucoup plus à mon aise au milieu des païens qu’avec ceux qu’on nous engage à appeler, je ne sais pourquoi, nos frères séparés. Spontané, ai-je dit tout à l’heure. Oui, l'Indochine est un pays spontané aussi intensément et spécifiquement humain qu’une fourmilière peut être formique, elle doit être une espèce de sagesse vitale et innée enracinée dans le goût et dans l’instinct.

Quelle impression éblouissante ! De l'art de toute beauté ! Là où seules les choses immédiates et la jouissance ont de l’importance pour l'éternité.

NB : Ce matin, je suis à mille lieues de l'insensibilité à la poésie du gnome bancal et à des années-lumière du farfadet imperméable à Aragon, ... au tergiverseur acrimonieux du vain sur de fades sujets ... une sorte d'état de grace inconnu du portier atrabilaire ...

Moi j'ai plutôt trouvé cela très beau et bien écrit
GIBET

Des nerfs de baleine ?

Malba a écrit:

Des nerfs de baleine ?

Chère Mab,

Bien entendu et si d’aventure votre poissonnier habituel n’est pas en mesure de vous fournir en « nerfs de baleine », ce dont je doute, il vous est parfaitement loisible de remplacer ce met recherché et délicat par de simples « holothuries roses » très fraîchement extraites du Pacifique. Bien sûr, vous veillerez à les présenter éviscérées, cuites et séchées avec un mince filet de framboise, c’est ainsi que je les préfère lorsque je prends mon petit-déjeuner.

Je vous souhaite un excellent appétît.

Votre très dévoué.

Nan nan nan, moi c'est Malba, pas Mab

Remarquez qu'à chaque fois que je voyage, je teste les produits locaux. A part les vers et le singe, je crois n'avoir rien refusé.

Cependant, je doute de trouver des nefs de baleine chez mon poissonnier. A vrai dire je n'en ai jamais vu.

Le nerf étant plutôt du genre coriace, je ne vois pas trop comment déjà cela se fait cuire et ensuite comment on attendri la chose..

Malba a écrit:

Nan nan nan, moi c'est Malba, pas Mab

Remarquez qu'à chaque fois que je voyage, je teste les produits locaux. A part les vers et le singe, je crois n'avoir rien refusé.

Cependant, je doute de trouver des nefs de baleine chez mon poissonnier. A vrai dire je n'en ai jamais vu.

Le nerf étant plutôt du genre coriace, je ne vois pas trop comment déjà cela se fait cuire et ensuite comment on attendri la chose..

Dans la précipitation qu'un emploi du temps contraint, mes doigts ont esquivé le "l" et le "a". Je vous prie de bien vouloir me pardonner chère Malba. Il m'arrive ainsi, dans les alcôves et au milieu de l'ivresse, de confondre les charmes profonds des unes avec les lèvres purpurines des autres mais l'essentiel n'est-il pas que nos ébats soient intenses et que nos échanges soient gourmands ?

C'est sur une des cotes les plus balayés du monde par les dépressions cycloniques, appelée par ses riverains même" la cote de fer" qui commence au col des nuages et se termine au delta du Tonkin que j'ai rencontré le mode de navigation le plus audacieux et en même temps le plus primitif qui soit. Celui qui allait devenir mon ami, Tranh un pécheur du Ha Tinh, était ce jour là à cheval sur un tronc de bambou. Complètement nu et désirable avec une petite nasse en bandoulière, il péchait à la ligne sous le soleil et avait coutume d'être ballotté tout le jour au creux des lames. Je le regardais faire, nos regards se sont croisés dans une étreinte visuelle intense ... Nos sens étaient déjà en émoi alors que le moteur de mon puissant 4*4 était encore chaud.

J'ai vite compris son invitation à le suivre sur un discret sentier flanqué à une corniche très pittoresque. Son corps ruisselait ... le ciel lourd d'une mousson naissante allait abriter un moment aussi torride qu'exquis ...

C'est Tranh qui m'emmena la première fois sur le Noble Chemin Octuple en m'initiant au Discours de la Mise en mouvement de la Roue du Dharma prononcé au Parc des Gazelles à Sarnath peu de temps après avoir atteint l'Éveil Suprême. Sa vision du monde était parfaite donc bien au delà de sa simple compréhension pour le profane que j'étais encore, lui était déjà parvenu à la première étape de son parcours et aspirait déjà à trouver la seconde sur le Chemin de la transformation me disait-il sur ce sentier escarpé. J'aspirais bien sûr à apercevoir ne serait-ce qu'un instant et grace à Tranh l'expérience spirituelle initiale.

J'étais impatient de savoir si mon propre passage de "la porte" allait se concrétiser par une tragédie personnelle ou par un rare moment d'extase en m'emportant dans une nouvelle dimension.

En fait, je fus bouleversé par la vue d'un magnifique coucher de soleil qui me fit ressentir une grande paix et un grand calme.

Quand nos corps et nos esprits furent enfin calmés et que toutes nos pensées furent bannies, j'eus la suprise d'avoir aussi une parcelle de Vision Parfaite.

Extraordinaire instant dont l'intensité fut semblable à ceux que je connus ensuite dans les fumeries d'opium ou dans les bordels de Saïgon en compagnie de catins sensuelles et de substances illicites en Occident.

Le poète est formel en affirmant que le monde est trop avec nous, alors que nous devrions nous en séparer.

Malba a écrit:

Remarquez qu'à chaque fois que je voyage, je teste les produits locaux.

Pareil; ainsi, recemment, j'ai testé le sanglier ariegeois, qui differe beaucoup du sanglier prunalagnolais des rives de Garonne (oui, je voyage de preference autour de chez moi, en semant des petits cailloux blancs pour retrouver mon chemin).
Je ne pourrais jamais manger du singe sans avoir l'impression de faire dans le cannibalisme, en revanche, il m'est peut etre venu à l'idée de rôtir ma voisine, mais de façon tres passagere.


Mais bien sur, ça n'a rien à voir avec une croisière dans les bordeaux d'Asie*.



Mab


* Maniere de ne pas briser le recit de Dédé.

Plusieurs mois passèrent et Tranh m’interrogea avec son élégance toute orientale pour me demander si je pouvais encore trouver un quelconque intérêt à une femelle occidentale après ces milliers de jours et toutes ces nuits vagabondes passés du Tonkin dans la délicieuse Haiphong jusque dans la mystérieuse et envoûtante Cochinchine toujours entouré d’une myriade de délicieuses douceurs au milieu de senteurs enivrantes d’olibans.

Certes, j’eus pu simplement lui rapporter le propos trivial et dépourvu d'intérêt de Miss Mab relatif à la consommation de sangliers prunalagnolais des rives de Garonne afin qu’il se fasse lui-même une idée plus précise de l’absence de poésie et de lyrisme de ces femelles lointaines qui ne sauraient intéresser que des hommes de peu aux comportements strauss-kahniens et bestiaux. Mais à quoi bon ? « Par défaut peut-être … si la disette me surprenait » lui dis-je très sobrement en ajoutant tout aussi sobrement : « … et encore, mon cher Tranh, … car je suis certain qu’un corps magnifique tel que le tien ou même celui d’une solide africaine de la brousse auraient tôt fait d’emporter mon adhésion au cas très improbable où les douceurs orientales venaient à me délaisser et à me trahir ! »

andre a écrit:

Certes, j’eus pu simplement lui rapporter le propos trivial et dépourvu d'intérêt de Miss Mab relatif à la consommation de sangliers prunalagnolais des rives de Garonne afin qu’il se fasse lui-même une idée plus précise de l’absence de poésie et de lyrisme de ces femelles lointaines qui ne sauraient intéresser que des hommes de peu aux comportements strauss-kahniens et bestiaux. Mais à quoi bon ?

Mais oui Dédé, à quoi bon ?
L'interet que vous portez aux femmes se limite à ce que vous appreciez de mafflu et mamelu; l'occidentale, pourvue d'un cerveau dont elle use, s'interesse à bien d'autres choses qu'au fessier du mâle reproducteur (meme si elle n'en dedaigne pas les vertus esthetiques, surtout flanquée de copines tout aussi inspirées).

Vous avez tort de mepriser le sanglier prunalagnolais. Je doute qu'il soit bon pour votre santé d'en rencontrer un bien vivant -je ne vous le souhaite pas, en tous cas-, mais en pâté, il est excellent. Figurez vous que la plupart des hommes, dans mon pays de bouseux -et quelquefois un peu consanguins-, aiment aussi les plaisirs de la bouche.
Hum...
Je sens que je vous perds, là.
A confondre bestial et viril, il y a peu de chances de vous amener à saisir la nature fremissante et profonde d'un terroir.

Mais vous m'apprenez quelque chose alors je vous en remercie : il y a donc des gens qui peuvent meconnaitre le lien intime entre chere et chair (c'etait bien la peine que vous viviez si vieux, tiens)


Mab -ben mon cochon -

Plusieurs mois passèrent et Tranh m’interrogea avec son élégance toute orientale pour me demander si je pouvais encore trouver un quelconque intérêt à une femelle occidentale après ces milliers de jours et toutes ces nuits vagabondes passés du Tonkin dans la délicieuse Haiphong jusque dans la mystérieuse et envoûtante Cochinchine toujours entouré d’une myriade de délicieuses douceurs au milieu de senteurs enivrantes d’olibans.


Avouez quand même qu'on se croierait entré dans une confiserie

Le malheur c'est que je bois trop de bière pour m'interresser au sucre

Mara-des-bois a écrit:

andre a écrit:

Certes, j’eus pu simplement lui rapporter le propos trivial et dépourvu d'intérêt de Miss Mab relatif à la consommation de sangliers prunalagnolais des rives de Garonne afin qu’il se fasse lui-même une idée plus précise de l’absence de poésie et de lyrisme de ces femelles lointaines qui ne sauraient intéresser que des hommes de peu aux comportements strauss-kahniens et bestiaux. Mais à quoi bon ?

Mais oui Dédé, à quoi bon ?
L'interet que vous portez aux femmes se limite à ce que vous appreciez de mafflu et mamelu; l'occidentale, pourvue d'un cerveau dont elle use, s'interesse à bien d'autres choses qu'au fessier du mâle reproducteur (meme si elle n'en dedaigne pas les vertus esthetiques, surtout flanquée de copines tout aussi inspirées).

Vous avez tort de mepriser le sanglier prunalagnolais. Je doute qu'il soit bon pour votre santé d'en rencontrer un bien vivant -je ne vous le souhaite pas, en tous cas-, mais en pâté, il est excellent. Figurez vous que la plupart des hommes, dans mon pays de bouseux -et quelquefois un peu consanguins-, aiment aussi les plaisirs de la bouche.
Hum...
Je sens que je vous perds, là.
A confondre bestial et viril, il y a peu de chances de vous amener à saisir la nature fremissante et profonde d'un terroir.

Mais vous m'apprenez quelque chose alors je vous en remercie : il y a donc des gens qui peuvent meconnaitre le lien intime entre chere et chair (c'etait bien la peine que vous viviez si vieux, tiens)


Mab -ben mon cochon -

Loin de moi l'idée de mépriser le sanglier prunalagnolais surtout lorsqu'il est présenté en daube avec des pruneaux.

Par ailleurs, permettez-moi, chère Mab, de vous inviter à vous mettre en bouche autre chose que des bouseux un peu consanguins. Aérez-vous ! Allez à la ville pour éveiller vos papilles à autre chose !

Alors que Saïgon bruissait dans la moiteur d'une mousson naissante, nous étions en effet en août, Tranh vint vers moi et me dit avec sa bouche si sensuelle et si habile : " André, mon ami, je voudrais ce soir que tu acceptes comme présent ce que j'ai de plus précieux, ma jeune soeur Anh. "

Comme vous pouvez l'imaginer, je fus très ému et infiniment touché. Anh se présenta à moi, elle était superbe et innocente et dès l'esquisse du premier discret mouvement de ses cuisses, j'ai compris que la nuit allait être magnifique. Je fus même un peu gêné d'accepter un tel cadeau de Tranh. " Le méritais-je vraiment ? " me dis-je alors même que Tranh scrutait ma convoitise devant le corps parfait d'Anh déjà nue et offerte. Je crois qu'il était lui aussi très ému à me voir ainsi m'élever au firmament alors même qu'Anh commençait à me prodiguer une gourmandise de très haut niveau sous l'oeil tendre de mon ami.

" Le talent serait-il génétique ? " me dis-je. Anh et Tranh partageaient un don absolument exceptionnel et ils tenaient à m'en accorder le bénéfice. Ce formidable début de soirée fut le prélude exquis à une nuit magique dont il m'est difficile ici de transcrire les méandres profonds.

Et bien André saura quoi faire quand l'heure de la retraite aura sonnée, il écrira ses mémoires entre deux coucheries asiatiques.

Malba a écrit:

Et bien André saura quoi faire quand l'heure de la retraite aura sonnée, il écrira ses mémoires entre deux coucheries asiatiques.

Oui Chère Malba, là est bien mon intention ... d'ailleurs mais vous l'avez peut-être déjà compris, je consacre déjà concrètement quelques semaines chaque année à mon biotope préféré ... je retourne donc déjà chaque année dans ce qui fut mon quotidien durant les années les plus brillantes et les plus sensuelles de mon existence ... aurais-je assez le temps de tremper ma plume brillante dans l'encrier de mes nuits entre deux immersions de ma verge tout aussi altière dans les abysses des plaisirs ? ... je m'y obligerai ...

andre a écrit:

Oui Chère Malba, là est bien mon intention ... d'ailleurs mais vous l'avez peut-être déjà compris, je consacre déjà concrètement quelques semaines chaque année à mon biotope préféré ... je retourne donc déjà chaque année dans ce qui fut mon quotidien durant les années les plus brillantes et les plus sensuelles de mon existence ... aurais-je assez le temps de tremper ma plume brillante dans l'encrier de mes nuits entre deux immersions de ma verge tout aussi altière dans les abysses des plaisirs ? ... je m'y obligerai ...

Si elle en sort aussi teintée...

(Bravo pour la qualité de ton style d'écriture débordant de poésie, c'est vrai... si seulement il pouvait racheter d'autres débordements pas stylés du tout...)

andre a écrit:

Je fus même un peu gêné d'accepter un tel cadeau de Tranh. [i]" Le méritais-je vraiment ?

Non, André, vous ne le meritais-je point !
Remettez-le, pardon, la, tout de suite où vous l'avez pris, et songez avec emotion à votre beau geste.


Mab, conseillere conjugale

Mara-des-bois a écrit:

andre a écrit:

Je fus même un peu gêné d'accepter un tel cadeau de Tranh. [i]" Le méritais-je vraiment ?

Non, André, vous ne le meritais-je point !
Remettez-le, pardon, la, tout de suite où vous l'avez pris, et songez avec emotion à votre beau geste.


Mab, conseillere conjugale

Trop tard Chère Miss Mab ! ... Il y a belle lurette que j'ai déjà consommé Anh et Tranh ainsi d'ailleurs que bon nombre des soeurs d'Anh ... peut-être même ai-je dans un passé un peu plus lointain goûté aux charmes de la maman des deux précités.

Voici encore une raison supplémentaire pour me sentir parfaitement intégré à la grande famille asiatique.

andre a écrit:

peut-être même ai-je dans un passé un peu plus lointain goûté aux charmes de la maman des deux précités.

Voici encore une raison supplémentaire pour me sentir parfaitement intégré à la grande famille asiatique.

Ah bon ? On couche avec ses enfants, dans la grande famille asiatique ?
Je ne me ferais decidement jamais à certaines moeurs.


Mab