L'orientalisme comme art de vivre ...

Rappel du premier message :

Il viendra un temps où la terre sera bien ennuyeuse à habiter, quand on l’aura rendue pareille d’un bout à l’autre, et qu’on ne pourra même plus essayer de voyager pour se distraire un peu... Je fis ce jour là, vers six heures, un mouillage très bruyant, au milieu d’un tas de navires qui étaient là, et tout aussitôt je fus envahi. Envahi par un Orient empressé qui arrivait vers moi à pleine barque, à pleine jonque, comme une marée montante : des hommes et des femmes sublimes m'observant en longue file ininterrompue, sans cris, sans contestations, sans bruit, chacun avec une révérence si souriante. Sur leur dos ils apportaient tous des petits paniers, des petites caisses, des récipients de toutes formes, inventés de la manière la plus ingénieuse pour s’emboîter, pour se contenir les uns les autres et puis se multiplier ensuite jusqu’à l’encombrement, jusqu’à l’infini; il en sortait des choses inattendues, inimaginables; des paravents, des souliers, du savon, des lanternes, des cigales en vie chantant dans des petites cages, de la bijouterie et des souris blanches apprivoisées, des soupes et des ragoûts dans des écuelles, tout chauds et tout prêts à m'être servis par portions. Là aussi des porcelaines, des légions de potiches, de théières, de tasses, de petits pots et d’assiettes ... En un tour de main, tout cela, déballé, étalé par terre avec une prestesse prodigieuse et un art de l'arrangement convenu. Chaque vendeuse accroupie à la singe, les mains touchant les pieds, derrière son bibelot et toujours souriant, toujours cassée en deux par des révérences à mon endroit. Et moi très amusé, très en gaîté, piétinant dans les tas, prenant les mentons des marchandes, achetant de tout, semant à plaisir mes piastres blanches ...

andre a écrit:

peut-être même ai-je dans un passé un peu plus lointain goûté aux charmes de la maman des deux précités.

Voici encore une raison supplémentaire pour me sentir parfaitement intégré à la grande famille asiatique.

Ah bon ? On couche avec ses enfants, dans la grande famille asiatique ?
Je ne me ferais decidement jamais à certaines moeurs.


Mab

Allons Miss Mab !

Il me semble que vos contacts fréquents avec les sangliers prunalagnolais et vos rapports rapprochés avec vos bouseux consanguins gascons (je vous cite) ne vous permettent pas de saisir l'excellence des allégories que je distille. Par ailleurs et pour ne pas quitter ce genre que j'affectionne, il me paraît indubitable de considérer le monde comme une soupe où en permanence des muqueuses humides se frôlent et se pénétrent au gré d'une magnifique et prolifique synergie.

andre a écrit:

il me paraît indubitable de considérer le monde comme une soupe où en permanence des muqueuses humides se frôlent et se pénétrent au gré d'une magnifique et prolifique synergie.

Mon bon André, il me semble à moi essentiel de savoir d'où l'on est (nait) et qui on est, d'un socle solide qui permette d'apprecier tout ce qui ne nous ressemble pas; cela etant, je ne me sens pas obligée d'aimer l'exotisme sous pretexte que c'est tendance, et il est important de ne pas mixer tout et n'importe quoi, au risque de diluer le gout si particulier de chaque culture.

Mais vous avez certainement raison, si bien connaitre et fouler quotidiennement la terre que j'aime le plus au monde empêche sans doute parfois de comprendre la finesse des propos exterieurs; mettons que c'est le revers d'une medaille que je cheris.



Mab

Mara-des-bois a écrit:

andre a écrit:

il me paraît indubitable de considérer le monde comme une soupe où en permanence des muqueuses humides se frôlent et se pénétrent au gré d'une magnifique et prolifique synergie.

Mon bon André, il me semble à moi essentiel de savoir d'où l'on est (nait) et qui on est, d'un socle solide qui permette d'apprecier tout ce qui ne nous ressemble pas; cela etant, je ne me sens pas obligée d'aimer l'exotisme sous pretexte que c'est tendance, et il est important de ne pas mixer tout et n'importe quoi, au risque de diluer le gout si particulier de chaque culture.

Mais vous avez certainement raison, si bien connaitre et fouler quotidiennement la terre que j'aime le plus au monde empêche sans doute parfois de comprendre la finesse des propos exterieurs; mettons que c'est le revers d'une medaille que je cheris.



Mab

Ma bonne Miss Mab, il me semble quant à moi que chacun doit pouvoir voir sa propre vérité à sa fenêtre et selon ses propres envies. Ce qui sera chéri par les uns pourra, souffrez le, faire mourir d'ennui les autres ... Qu'est-ce vraiment que l'exotisme ? ... sans doute l'aperçu incident de la vérité d'un (d'une) autre ... Par exemple moi en Extrême-Orient, je me sens chez moi car j'y suis chez moi alors qu'en Gascogne - que je ne connais pas - je me sentirais sans doute parfaitement étranger. Ce n'est même pas tant une question de terroir, c'est sans doute l'expression de la faculté de ne pas s'ennuyer avec les autres ...

Ainsi la jeune Anh me passionne alors que ma blonde consoeur à grosse poitrine m'ennuie y compris lorsqu'elle s'essaie à m'être agréable en me prenant en bouche : je bande pour ne pas avoir l'air asocial et j'éjacule au fond de sa gorge pour abréger l'exercice en lui tendant un kleenex comme pour effacer la trace de son festin ...

André, je crois que ton papa a oublié de t'apprendre comment te servir de certaines choses...

Zed a écrit:

Moi ce que je comprends pas c'est les pays qui condamnent a la prison la sodomie.
C'est par ce que prison et sodomie vont presque de pair

Les week-ends aussi ? Quel grand malheur !

+++++++++++++++++++++++++++

Sur ce, bonne nuit mon cher Zed et à tous les survivants aussi !

andre a écrit:

Ma bonne Miss Mab, il me semble quant à moi que chacun doit pouvoir voir sa propre vérité à sa fenêtre et selon ses propres envies. Ce qui sera chéri par les uns pourra, souffrez le, faire mourir d'ennui les autres

Mon brave André,


Je ne vois pas tres bien le lien entre vos deux phrases ?
La seconde est d'un incontestable evidence, la premiere releve d'une douce utopie.

"Sa" verité, vraiment... Non, les gouts et les couleurs n'ont rien à voir avec une quelconque verité, voyons.
J'aime ou je n'aime pas ne se discute pas, en revanche, convenez que :
- petit tas, tout le monde n'a pas la possibilité de choisir sa vie, sa geographie de naissance ou l'endroit où il vit,
- petit bé, et heureusement sinon certains endroits seraient desertés et les paradis deviendraient invivables (=> deviendraient des villes, donc).

Je suis sincerement contente que vous ayez determiné ce que vous aimiez le mieux, personne ne se porte bien d'etre insatisafait. Simplement, les choix ne se font pas uniquement sur la base de ce qu'une race, oh pardon, une ethnie nous inspire -en bien ou en mal-, il y a aussi les gens nés sans beaucoup de prejugés et qui contentent de tomber amoureux.



Mab

Du choix, de la bravitude, ...

Il est évident que si j'avais vraiment le choix, ce ne serait pas seulement quelques semaines par an que je passerais en extrême-orient ... à un moment de ma vie, j'ai eu le choix d'y passer 12 mois sur 12 ... quel bonheur ce fut !

Un confrère qui passe une bonne partie de son temps au Moyen-Orient (surtout au Liban) m'a dit l'autre jour : " Je ne te comprends pas vraiment ... ".

Pour ma part, j'ai aussi vécu, 12 mois sur 12, ailleurs qu'en Asie : en Océanie, aux Etats Unis, en Amérique centrale, en Europe de l'est communiste, en Afrique sub saharienne, en Afrique de l'est et ailleurs encore ... hormis aux Etats Unis (pour des raisons très personnelles) et en Europe de l'est communiste (mais bon, ce monde n'est plus), je n'ai vraiment été profondément marqué que par l'Asie du sud-est. C'est comme cela ... ça devait être écrit.

Je ne cherche à convaincre personne ... mais j'ai beaucoup de plaisir à échanger avec ceux qui ont eu ma chance. Ceux qui n'ont pas eu cette chance ne peuvent pas nous comprendre, j'en conviens ... C'est le passage de la "porte" que j'évoquais récemment ...

Comme c'est charmant.

Avez vous dejà vecu avec quelqu'un douze mois sur douze ?


Mab

Mara-des-bois a écrit:

Comme c'est charmant.

Avez vous dejà vecu avec quelqu'un douze mois sur douze ?


Mab

... à plein temps et fidèlement ? ... attendez, je réfléchis ...

... ben non ...

andre a écrit:

... à plein temps et fidèlement ? ... attendez, je réfléchis ...

... ben non ...

Superbe et délectable dialogue. Bravo les champignons champions !

andre a écrit:

je n'ai vraiment été profondément marqué que par l'Asie du sud-est. C'est comme cela ... ça devait être écrit.

Je ne connais pas le vaste monde, mais le seul pays qui m'ait offert un "dépaysement" radical et digne de ce nom, c'est à dire jusqu'au point où la jouissance confine à l'angoisse, c'est la Thaïlande...

quantat a écrit:

andre a écrit:

je n'ai vraiment été profondément marqué que par l'Asie du sud-est. C'est comme cela ... ça devait être écrit.

Je ne connais pas le vaste monde, mais le seul pays qui m'ait offert un "dépaysement" radical et digne de ce nom, c'est à dire jusqu'au point où la jouissance confine à l'angoisse, c'est la Thaïlande...

... surtout à Pattaya, Monsieur est un connaisseur !

Dommage: ni Pattaya, ni Phuket

En revanche Koh Tao, Koh Samui, Koh Phan Gan, Kho Nan Yuhan pour le sud
Et Chiang Maï, Chang Raï pour le nord

quantat a écrit:

Dommage: ni Pattaya, ni Phuket

En revanche Koh Tao, Koh Samui, Koh Phan Gan, Kho Nan Yuhan pour le sud
Et Chiang Maï, Chang Raï pour le nord

... sympa pourtant Pattaya ... si tu aimes la mer ...

Mais je crois que ce qui fut la particularité de Pattaya est devenu le point commun de tous les lieux touristiques thaï... en tous cas les belles asiatiques en mal de mâle farang fortuné ne manquent pas à Koh Samui... les lady boys non plus

quantat a écrit:

Mais je crois que ce qui fut la particularité de Pattaya est devenu le point commun de tous les lieux touristiques thaï... en tous cas les belles asiatiques en mal de mâle farang fortuné ne manquent pas à Koh Samui... les lady boys non plus

Nous n'allons pas nous en plaindre ...

andre a écrit:

quantat a écrit:

Mais je crois que ce qui fut la particularité de Pattaya est devenu le point commun de tous les lieux touristiques thaï... en tous cas les belles asiatiques en mal de mâle farang fortuné ne manquent pas à Koh Samui... les lady boys non plus

Nous n'allons pas nous en plaindre ...

Ben tien, des ladys boys, je veux bien, mais c'est quoi que le gars (le client) veut?

Un gars avec des seins ou une femme qui peut l'enculé?

Zed a écrit:

andre a écrit:

quantat a écrit:

Mais je crois que ce qui fut la particularité de Pattaya est devenu le point commun de tous les lieux touristiques thaï... en tous cas les belles asiatiques en mal de mâle farang fortuné ne manquent pas à Koh Samui... les lady boys non plus

Nous n'allons pas nous en plaindre ...

Ben tien, des ladys boys, je veux bien, mais c'est quoi que le gars (le client) veut?

Un gars avec des seins ou une femme qui peut l'enculé?

Zed, je te trouve un peu vulgaire. Ce fil doit rester marqué par la beauté et l'esthétisme, merci d'avance.

Un soir à Hué au bord du fleuve Sông Huong ...

Je ne sais pas ce qui me poussa ce soir là à m'intéresser à Moni, la tenancière de la guesthouse où j'avais l'habitude de prendre mes quartiers à cette époque. Je me suis dirigé vers elle et j'ai immédiatement passé mes mains sous son postérieur. Il semblait être un beau melon qui avait poussé au soleil de minuit tant il était blanc et plein. Chacune de ses fesses semblait avoir été taillée dans un bloc de carrare sans défaut et ses cuisses qui descendaient en dessous étaient rondes comme les colonnes d'un temple grec. Je sentis ses cuisses tièdes et ses fesses froides ce qui manifestement est un signe de bonne santé. Je me laissai aller alors à la fesser et ses fesses devinrent un peu roses, si bien qu'on eût dit qu'elles étaient faites de crème anglaise mêlée de framboises. Cette vue excitait son jeune employé présent avec nous ce soir là. A son tour, il se mit à sucer les tétons fermes de sa patronne. Il laissait sur sa gorge et sur ses épaules des suçons de désir tandis que je continuais à tenir fermement ce fessier comme une pastèque dure et pulpeuse. Mon vit libéré bandait de plus en plus et venait battre en brèche le dernier rempart que constituait son épaisse toison d'un noir luisant. Moni jouait aussi avec moi et me roucoucoulait en mauvais anglais et comme pour me défier : "Non, tu ne me le mettras pas !" alors qu'en même temps elle gigotait de ses jolies cuisses rondes et potelées. Mon membre avait déjà la tête rouge et enflammée après avoir touché le réduit humide de l'objet de nos désirs. Moni se dégagea encore, mais en faisant ce mouvement elle lâcha un pet, non pas un pet vulgaire mais un pet au son cristallin qui provoqua chez elle un rire violent et nerveux. Sa résistance se relâcha alors et ses cuisses s'ouvrirent. L'employé, mon compagnon de fortune et de gougnottage, se saisit alors brusquement de mes testicules en les pressant dans sa petite main. Ceci me causa une légère douleur et mon attribut turgescent sortit de son domicile improvisé au grand désappointement de Moni qui commençait déjà à remuer ses hanches sous sa fine taille. Dès qu'il eût lâché mes bourses, je me suis à nouveau jeté sur Moni en lui disant : "Eh bien ! tu vas payer pour lui." Puis, happant un de ses jolis tétons, je commençais à en sucer la pointe. Moni se tordait de désir. Pour se moquer de son employé elle faisait remuer et onduler son ventre au bas duquel dansait une délicieuse barbe noire presque frisée. Entre ses lèvres roses frétillait un clitoris assez long qui prouvait ses habitudes de tribadisme. En belle posture, j'empoignis alors ses fesses à pleines mains et pénétrait tout en puissance Moni fâchée d'avoir été frustrée de ma première charge. Nous nous allongeâmes ensuite à même la nasse et l'employé fit de même à côté du bar.

Plus tard dans la soirée, Moni se mit à nous chatouiller les cuisses avec une plume de paon. L'employé et moi nous mîmes à rire puis à nous tordre ... elle fit remonter sa plume de paon et je vous laisse imaginer la suite ...

Zed a écrit :

Citation :

... et bien tant mieux, ainsi on ne pourra pas nous associer

Les risques sont effectivement inexistants ... nos mondes ne sont pas proches et nos esprits sont très éloignés ...