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 Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran

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MessageSujet: Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran    Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Empty2/12/2011, 20:41

Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran


Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   0116f1700af3de010bce320295ec9a40?s=28&d=http%3A%2F%2F0.gravatar Poste par faycal
fév 14th, 2011 categorie Monde.
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L’étude que nous vous proposons a
été réalisée fin 2010 et n’a jamais été publiée dans la presse avant
aujourd’hui. Elle analyse de manière exhaustive et technique l’option
militaire que prépare Israël pour une probable attaque contre les
installations nucléaires iraniennes, une option que l’administration
Obama écarte pour le moment, mais que l’Etat hébreu maintient. Les
derniers bouleversements politiques dans le monde arabe (la chute du
régime Moubarak entre autres), exigent certainement une prise en
considération de nouveaux éléments qui changeraient la donne, que
l’étude, élaborée antérieurement, ne traite pas.

L’actualité proche orientale des derniers jours fait rappeler
curieusement qu’Israël bénéficie désormais d’une marge de manœuvre
stratégique pour mûrir et peut être mettre en œuvre son option militaire
contre l’Iran. La décadence stratégique du monde arabe est une aubaine
pour l’Etat hébreu. Il suffit juste d’évoquer le soutien implicite de
certains pays de la région à l’option militaire israélienne contre la
république islamique pour se rendre compte à quel point le monde
arabo-musulman est fragmenté et divisé comme il le fut jadis lorsque les
croisés ont pris Jérusalem en 1099 et ont crée les Etats latins
d’Orient. Cette image du faible contraste avec celle des pays membres de
l’Otan qui sont engagés dans le cadre d’un système de sécurité
collective en vertu de l’article cinq de la charte atlantique.

A ce propos, il convient de réexaminer les plans israéliens en
exploitant les études et les analyses les plus sérieuses qui ont été
élaborées en Occident.

En effet, certains spécialistes militaires travaillant pour des
« réservoirs de pensée » et les bras armés de lobbys et cercles
influents des pays occidentaux sont parvenus à la conclusion qu’une
attaque préventive des forces aériennes israéliennes contre l’Iran est
une option possible tenant compte de la forte capacité de frappe
d’Israël, de l’expérience de l’Etat hébreu en matière d’attaque de
longue distance contre des cibles situées profondément en territoire
ennemi, du nombre limité d’installations clés en Iran dont la
destruction occasionnerait un préjudice irréparable au programme
nucléaire de la République Islamique ainsi que de l’insuffisance des
moyens de défense iraniens pouvant dissuader Tel Aviv.

Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Isa-150x150

Nous allons traiter ce sujet en deux volets : la rationalité de
l’option militaire israélienne afin de délimiter les véritables facteurs
sous-jacents qui incitent Israël à la renforcer. Puis nous allons nous
pencher sur sa faisabilité tactique et technique.

La « rationalité » de l’option militaire israélienne contre l’Iran

Le programme nucléaire iranien de par son état d’avancement et son
envergure est devenu un sujet de préoccupation stratégique dans les
cercles dirigeants israéliens. Si l’orientation actuelle de la politique
iranienne de l’Administration Obama qui est plus encline à la
négociation avec le régime iranien ainsi que le délai nécessaire avant
que Téhéran parvienne à fabriquer des armes nucléaires (estimée par
certaines sources à 5 ans) semblent limiter aujourd’hui l’engouement des
États-Unis à opter pour des frappes militaires contre les installations
nucléaires iraniennes, Israël a, en revanche, plus de raisons de
vouloir éliminer à brève échéance la « menace » que représentent les
capacités nucléaires de Téhéran.

Plusieurs rapports font, en effet, état d’un intérêt croissant de
l’Etat hébreu pour une attaque aérienne préventive pouvant anéantir le
programme nucléaire iranien qui trouve sa justification, non seulement,
dans les déclarations belliqueuses du Président iranien, Ahmadinejad à
l’égard d’Israël et de la menace que représentent les projets nucléaires
iraniens, mais aussi dans un faisceau de facteurs stratégiques et
politiques qui vont au-delà de ces deux éléments.

1- La pression stratégique exercée par l’Iran sur Israël

Le revers militaire subi par l’armée israélienne au Sud-Liban devant
le Hezbollah en été 2006, lequel est qualifié par Tel Aviv de
« commandement occidental » des Gardiens de la Révolution, a persuadé
les dirigeants israéliens que l’Iran est une « menace existentielle »
pour l’Etat hébreu. Ce revers bien qu’on ne puisse honnêtement
l’extrapoler en le considérant comme une « défaite militaire » (des
experts américains de notoriété à l’instar de Mark Perry et d’Anthony
Cordesman n’hésitent pourtant pas à employer ce terme) a toutefois
bouleversé l’ensemble de l’establishment militaire et de la classe
politique israélienne.

Israël n’est parvenu ni à détruire ni à affaiblir les forces
militaires du Hezbollah. Son offensive aérienne ne lui a permis ni de
neutraliser la majorité des bunkers, les principaux centres de
commandement et les entrepôts de roquettes du « Parti de Dieu » ni de
« décapiter » son état-major et son leadership politique. Les attaques à
la roquette du Hezbollah se sont d’ailleurs poursuivies pendant
trente-trois jours jusqu’à la fin du conflit, obligeant des milliers
d’habitants du Nord d’Israël à se réfugier plus au sud.

L’Etat hébreu n’a pas non plus réussi, à l’issue de son offensive
terrestre, à déloger le Hezbollah de ses positions au Sud Liban. Il a,
enfin, accusé pour la première fois des pertes humaines et matérielles
assez significatives (plus d’une centaine de soldats, une cinquantaine
de chars et deux navires de guerre). L’après conflit n’a pas été non
plus à l’avantage d’Israël puisque la résolution 1701 du Conseil de
Sécurité des Nations Unies ne fait aucunement référence aux roquettes du
Hezbollah et ne prévoit rien pour mettre fin à l’approvisionnement
militaire du « Parti de Dieu » à partir de la Syrie.

L’échec israélien a eu un impact indéniable, non seulement, sur
l’équilibre des forces dans la région mais aussi sur le statut de la
puissance de dissuasion de l’Etat hébreu. Ses répercussions se sont fait
sentir jusqu’à la bande de Gaza. Juste après le conflit au Sud-Liban,
les responsables militaires israéliens ont révélé que les incursions
militaires de « Tsahal » dans ce territoire rencontrent une résistance
plus acharnée de la part des forces du Hamas qui se sont organisés en
compagnies et en bataillons militaires dédiées à la protection de zones
névralgiques et à des embuscades contre les troupes israéliennes. Il
s’est doté en outre d’une chaîne de commandement et a tiré des roquettes
sur les villes israéliennes.
Il n’est donc pas incongru de penser que l’opération « Plomb durci »
contre Gaza en 2009 qui a été d’une violence inouïe et qui a coûté la
vie à 3000 civils palestiniens fut le résultat de l’échec israélien
devant le Hezbollah. L’Etat hébreux ne voulait pas prendre le risque de
faire face à un deuxième front au Sud. Les officiers israéliens ont,
d’ailleurs, imputé le renforcement de la capacité combative du Hamas à
l’entraînement et à l’équipement de ses forces par l’Iran et le
Hezbollah. En vérité, le parti islamiste palestinien a tiré les leçons
de la dernière guerre du Liban en recourant à la même stratégie
militaire employée avec succès par le Hezbollah.

Les conséquences de la deuxième guerre du Liban ont été également
très négatives pour la politique de l’ancienne administration américaine
dans la région qui consistait à s’appuyer sur Israël pour faire « la
guerre contre le terrorisme » et affaiblir les organisations dites
«terroristes » dans la région. Ce conflit a été finalement une épreuve
de force par « procuration », à la fois, entre Israël et l’Iran mais ce
qui est plus important encore, entre l’Iran et les États-Unis.
Washington a soutenu politiquement et militairement –à travers l’envoi
au plus fort des hostilités de munitions à guidage précis de l’armée
américaine en Israël- les offensives de l’armée israélienne jusqu’à la
fin du conflit malgré le bombardement intensif des infrastructures et
les importantes pertes civiles libanaises et ce, avec un double
objectif, l’un tactique : la destruction du Hezbollah et
l’affaiblissement durable du Hamas, deux groupes considérés par
Washington comme des organisations terroristes de manière à sécuriser
Israël et dicter des conditions de paix entre Palestiniens et Israéliens
qui seraient plus favorables pour les intérêts israéliens. L’autre
objectif est stratégique : infliger une perte importante de prestige à
l’Iran auprès de l’opinion publique arabe et disloquer son influence
dans la région en la privant de son meilleur atout politico-militaire au
Proche-Orient.

Ces deux objectifs n’ont pas été atteints en recourant seulement à la
puissance militaire israélienne ce qui a amené les États-Unis à, d’une
part, se repositionner dans la région et, d’autre part, à édifier une
nouvelle « stratégie de confrontation » avec l’Iran qui ne s’appuie plus
sur l’Etat hébreu. Cet échec a finalement contribué à l’effondrement de
la politique de l’ancienne administration Bush au Proche Orient en
amenant l’avènement d’une nouvelle administration plus prudente et plus
modérée dans ces choix stratégiques. L’une des conséquences immédiates
de ce bouleversement est le renoncement progressif par Washington à
l’option militaire contre l’Iran.

2- La « dilution » de l’option militaire anti-iranienne de l’allié américain 

Lorsqu’elle a été interrogée sur une éventuelle option militaire de
l’Administration Obama contre l’Iran, la Secrétaire d’Etat, Hillary
Clinton a déclaré « que toutes les options ne sont pas sur la table ».
L’orientation de la politique iranienne de cette administration repose
désormais simultanément sur la négociation et la politique de sanctions
et écarte toute action de nature militaire. Tandis que la Secrétaire
d’Etat rassure les pays voisins de l’Iran en affirmant, lors d’une
visite au Qatar, que ces derniers peuvent toujours compter sur le
bouclier défensif américain, le président du collège des chefs d’état
major américain, l’amiral Mike Muellen, a prévenu Tel Aviv sur les
conséquences inattendues d’une attaque israélienne contre l’Iran. Les
garanties sécuritaires de l’administation américaine fournies aux pays
voisins de l’Iran sont révélatrices du tournant révolutionnaire dans la
stratégie américaine.

Au lieu d’être offensive, cette stratégie devient défensive. Ces
garanties sont de surcroit très judicieuses : alors qu’Israël dispose
d’une capacité de dissuasion nucléaire de premier plan (l’Etat hébreu
possède une centaine de bombes nucléaires et thermonucléaires pouvant
annihiler la République Islamique), les autres pays de la région en sont
dépourvus et craignent d’être des victimes expiatoires de l’Iran et de
se retrouver en première ligne du conflit en cas d’attaque israélienne
contre les installations nucléaires iraniennes.

En renonçant à l’option militaire contre l’Iran, l’administration
Obama entend renforcer le régime des sanctions contre ce pays en
exploitant les relations privilégiées entre la Chine et l’Arabie
Saoudite. La Secrétaire d’Etat a tenté, lors d’une visite à Ryadh, de
persuader ce pays de supplanter l’Iran comme principal fournisseur de
pétrole à la Chine, au cas où de nouvelles sanctions entraîneraient
l’interruption de l’approvisionnement énergétique iranien vers Pékin.
Washington espère ainsi convaincre Pékin de rejoindre la coalition
anti-iranienne.

Alors que rien ne garantit le succès de ces sanctions, la nouvelle
stratégie américaine a plongé l’allié israélien dans l’effroi. Il se
retrouve désormais seul à envisager une option militaire. Le journal
israélien de gauche Haaretz a publié en février 2010 un éditorial dans
lequel il avertit le gouvernement de Benjamin Netanyahu de ne pas lancer
une opération aérienne contre l’Iran sans le soutien diplomatique et
stratégique américain.
Un certain nombre d’observateurs en Israël ont vu dans cet éditorial, le
signe de préparatifs sérieux en vue d’une attaque préventive contre la
République Islamique. Désormais, Tel Aviv sait que le temps joue en sa
défaveur, ce qui risque de rendre son option militaire anti-iranienne
plus «radicale » et plus «imminente. »

3- Insuffisance du régime des sanctions contre l’Iran


L’Iran s’est montré très efficace à braver aussi bien les sanctions
des Nations Unis que les mesures coercitives unilatérales des
États-Unis. Deux récents évènements reflètent cette capacité
anti-coercitive : l’alimentation en combustible nucléaire du réacteur de
Bushehr par la Russie après plus d’une vingtaine d’années d’arrêt de
cette installation nucléaire en dépit des mises en garde américaines et
israéliennes et la décision du Brésil et de la Turquie en juin dernier
de voter contre la résolution 1929 du Conseil de Sécurité des Nations
Unies prévoyant des sanctions plus sévères contre l’Iran.

La réactivation, en soi, du réacteur de Bushehr ne représente pas un
important risque de prolifération mais il reflète un état de fait qui a
toujours prévalu pour ce qui concerne le régime des sanctions contre
l’Iran : leur inefficacité. Tandis que la Secrétaire d’Etat américaine a
affirmé que la position des États-Unis à l’égard du réacteur de Bushehr
ne serait ouverte que si l’Iran assure à la communauté internationale
qu’elle ne procédera pas à l’enrichissement de l’uranium et que sa
décision de réactiver ce réacteur n’était pas due aux sanctions
internationales, le président de la commission parlementaire de la
sécurité Nationale et de la politique étrangère en Iran, Allaa Eddine
Boroujeri a rétorqué que les questions de l’enrichissement de l’uranium
et de la sécurité nationale sont étroitement liées. Ceci montre que la
politique coercitive anti-iranienne ne dissuade pas le régime iranien de
devenir un « proto pays nucléaire » disposant d’une capacité
d’enrichissement. Une fois cette étape franchie, Téhéran vise maintenant
à réactiver le petit réacteur situé non loin de la capitale iranienne.
Ces pas significatifs ne sont le résultat que des sanctions occidentales
qui ont toujours suscité la méfiance de la Russie et de la Chine.
Cette réactivation tant attendue prouve que la Russie ne sera jamais un
membre actif de la coalition internationale anti-iranienne étant donné
les importants liens économiques et nucléaires qui lient ce pays à
l’Etat Perse.

Quant à l’opposition du Brésil et de la Turquie aux dernières
résolutions prévoyant des sanctions contre l’Iran, elle s’explique par
le fait que ces deux pays n’ont pas réussi à convaincre les pays
occidentaux du bien fondé de leur initiative prévoyant un échange
d’uranium avec l’Iran qui a été interprétée par les Occidentaux et les
Israéliens comme une manœuvre pour alléger le régime des sanctions.

De toutes les façons, les sanctions occidentales contre l’Iran
n’auront pas un impact décisif ni sur l’économie iranienne, ni sur la
détermination politique du régime iranien dès lors que la République
islamique dispose de revenus pétroliers significatifs lui permettant de
maintenir ses subventions sociales et ses politiques -dans un contexte
marqué de surcroît par un renchérissement des prix du pétrole- et
qu’elle avait déjà entrepris de réorienter ses flux commerciaux de
l’Ouest vers l’Est.

La Chine, un membre permanent du Conseil de Sécurité, est devenue le
premier partenaire commercial de l’Iran en reléguant l’Allemagne, un
pays nettement engagé en faveur du système de sanctions anti-iraniens, à
la deuxième place. Il est donc naturel que Pékin se rallie à la Russie
pour bloquer tout renforcement des sanctions internationales.

Certains observateurs américains rappellent même que les sanctions
des États-Unis n’ont jamais permis par le passé d’affaiblir et d’isoler
des régimes comme ceux du Pakistan, de l’Inde, de Cuba, de la Corée du
Nord, de l’Afrique du Sud et de la Rhodésie-Zimbabwe. Les sanctions sont
politiquement contre-productives, ils adressent toujours un mauvais
signal au pays cible. Selon une étude effectuée récemment par David
Lektzian et Christopher Sprecher de l’Université du Texas, elles
impliquent toujours le risque d’une escalade militaire surtout
lorsqu’elles sont perçues comme faibles par le pays visé, celui-ci sera
alors tenté de multiplier ses provocations. Quant au pays qui
sanctionne, il devra souvent compenser leur inefficience en recourant à
l’escalade. De récentes analyses laissent même entendre que ce sont les
sanctions qui font monter le prix du pétrole. Les dernières décisions du
front occidental anti-iranien ont été rendues responsables du
renchérissement du baril. Même avec un risque faible de conflit
militaire, les spéculateurs et les investisseurs sont tentés d’ajouter
jusqu’à 15 dollars par baril.

La faisabilité de l’option militaire israélienne contre l’Iran

Sur un plan opérationnel, Israël a tiré l’enseignement du précédant
irakien avec la destruction par son aviation du réacteur nucléaire
Osirak en juin 1981. Ce succès a été remporté avec un minimum
d’implications politiques, peu de dommages collatéraux et sans qu’Israël
ne subisse de pertes.
Depuis lors, l’Etat hébreu se tient prêt pour une tentative plus
ambitieuse contre d’autres pays ennemis s’engageant à développer un
programme nucléaire. Le raid réussi contre le réacteur nucléaire en
construction en Syrie le 6 septembre 2007 l’atteste. Ce réacteur était
sur le point d’être achevé mais n’avait pas encore été muni de
combustible à l’uranium.

Par ailleurs, la thèse de nombreux observateurs, selon laquelle, la
destruction du programme nucléaire iranien serait infiniment plus
difficile que l’anéantissement d’Osirak n’est pas infaillible. Ces
derniers mettent en doute la capacité d’Israël à retarder de manière
significative le développement d’armes nucléaires en s’attaquant aux
installations déjà connues. A ce propos, ils estiment que Téhéran fut
parfaitement en mesure de développer un programme nucléaire clandestin
et parallèle qui serait nettement plus avancé que le programme officiel
supervisé par l’AIEA et que la République Islamique pouvait dissimuler
aux inspections internationales. L’existence d’activités nucléaires en
Iran n’a été révélée qu’en 2002, ce qui aurait signifié que les Iraniens
aient pu bien avant cette date développer simultanément deux programmes
nucléaires en consacrant un haut niveau de dépenses, de main d’œuvre et
de dissimulation, chose difficile à croire.

A supposer qu’un tel programme clandestin avait bel est bien existé,
Téhéran ne pouvait se permettre de le garder et ce devant l’état
d’alerte des services de renseignement occidentaux. De cette manière,
toute atteinte aux activités d’enrichissement et de conversion de
l’uranium des principales installations iraniennes connues affecterait
considérablement les capacités nucléaires iraniennes et seule une
attaque aérienne massive pourrait en venir à bout.

1- Les cibles iraniennes : les installations nucléaires clés


Bien que les Iraniens aient tiré les leçons du raid aérien contre
Osirak en dissimulant leur complexe nucléaire national, en dispersant
ses composantes à travers tout le territoire (celles-ci atteindraient le
nombre de 400) de manière à rendre impossible une destruction complète
de l’ensemble de leurs infrastructures et en développant de manière
intégrée aussi bien des capacités d’enrichissement de l’uranium, de
production d’eau lourde que de reprocessing du combustible nucléaire
pour la séparation du plutonium, des activités posant d’énormes risques
de prolifération, il n’en demeure pas moins qu’Israël serait en mesure
de retarder avec des chances de succès raisonnables le programme iranien
en ciblant uniquement les sites de production de matière fissile,
c’est-à-dire le combustible nucléaire militaire.

Par ailleurs, les efforts iraniens sont beaucoup plus avancés en
matière d’enrichissement de l’uranium que dans le domaine de la
production du plutonium, ce qui limite considérablement les cibles
critiques.

Les sites iraniens clés dans la production de matière fissile sont
l’usine chimique de conversion de l’uranium d’Ispahan (laquelle fournit
notamment le gaz nécessaire aux centrifugeuses d’enrichissement de
l’installation de Natanz au sud de Téhéran) et le complexe constitué par
l’usine de production d’eau lourde et les réacteurs de plutonium en
cours de construction à Arak. Quant au réacteur à eau légère de Bushehr,
il n’implique pas de risques notables de prolifération dans la mesure
où son combustible devra être fourni par la Russie aux termes d’un
accord signé avec Téhéran.

Cependant, une destruction complète du site d’Ispahan comporte
d’énormes risques de contamination chez la population d’une des plus
grandes villes d’Iran. A supposer qu’Israël soit disposée à assumer ce
risque, il lui reste à attendre le moment propice pour tenter un raid
aérien contre l’autre site, l’usine d’enrichissement de Natanz. Il est
nécessaire qu’un tel raid soit lancé avant que cette installation ne
reçoive le gaz nécessaire à l’enrichissement afin d’éviter les risques
de contamination. De plus, sa destruction serait inutile si elle se
produit avant la réception d’un maximum de centrifugeuses.

Des milliers de ces centrifugeuses représentent un lourd
investissement qu’il est très difficile de remplacer. Enfin malgré leur
importance dans le dispositif de fabrication d’armes nucléaires (il est
prévu que la capacité de production d’eau lourde atteigne 14 tonnes par
an), les réacteurs à eau lourde en cours de construction à Arak ne
représentent pas à l’heure actuelle une menace de premier plan dès lors
qu’ils ne seront opérationnels qu’en 2014.

2- Les moyens militaires israéliens: une capacité de frappe aérienne de premier plan

Depuis la destruction du réacteur nucléaire irakien en 1981,
l’aviation israélienne a développé considérablement ses capacités de
frappe aérienne à travers l’acquisition de munitions de haute précision
et d’avions de transport et d’attaque à long rayon d’action.
Israël s’est dotée notamment auprès des États-Unis d’un arsenal en
bombes connues sous le nom de «bunker bustes» d’une forte pénétration
pouvant être lancées de haute altitude contre des cibles au sol bien
défendues. En plus des bombes de la classe PB 500AI dont elle disposait
déjà, elle a annoncé, en septembre 2004, son intention d’acheter 5000
bombes de la classe BLU-109. Puis en 2005, le Pentagone informa le
Congrès de la vente de 100 munitions à guidage précis par laser de la
classe BLU-113. Les États-Unis ont commencé à livrer ces armes en
juillet 2006 au plus fort du conflit entre Israël et le Hezbollah au
Liban.

L’utilisation de ces munitions avancées est particulièrement exigée
contre une cible aussi bien défendue telle que l’usine de Natanz.
Celle-ci est une installation très large enfouie à 23 mètres sous le sol
et elle est protégée par plusieurs couches de sacs de sable. Afin de
venir à bout de ce site, les Israéliens envisagent de recourir à une
technique inspirée de l’US Air Force qui l’a largement utilisée durant
la première guerre du Golfe. Un ancien Commandant des forces aériennes
israéliennes, le Général Eitan Ben-Elyahu (information rapportée par
Jane’s Defense Weekly) a affirmé que même si une seule bombe se révèle
insuffisante, il est possible de diriger d’autres bombes directement
dans le trou ainsi formé par la première. De cette manière, il devient
plus aisé de détruire n’importe quelle cible aussi défendue soit-elle.

Afin de remplir cette mission, les Israéliens utiliseront
vraisemblablement 34 munitions de la classe BLU-113. Un nombre beaucoup
plus réduit de munitions de ce type permettent, en revanche, une
complète destruction de l’usine de conversion d’Ispahan puisque une
grande partie de cette infrastructure n’est pas enfouie. Quant aux
autres installations, elles ne présentent pas de difficultés notables
dans la mesure où elles ne sont ni bien dissimulées ni bien protégées.
Ainsi, des munitions de la classe BLU-109 pourront venir à bout du
complexe en chantier d’Arak.

La stratégie aérienne d’Israël repose également sur le renforcement
de ses capacités de frappe sur un long rayon d’action contre des cibles
situées profondément en territoire adverse en diversifiant ses escadres
de chasseurs-bombardiers et ses avions de ravitaillement en vol. Outre
l’affaire d’Osirak, le raid de l’aviation israélienne contre le quartier
général de l’OLP à Tunis en 1985 sur une distance de plus de 4 000
kilomètres est une illustration parfaite de cette évolution.

En plus des F-15 et des F-16 traditionnels, l’Etat hébreu a créé une
puissante force aérienne constituée de 35 F-15I Raam et du même nombre
de F-16I Soufa qui sont des variantes améliorées d’avions américains
spécialement conçus pour des attaques sur une distance de départ de 1700
kilomètres. Au-delà de cette distance, ses escadres seront ravitaillées
en vol. Pour remplir cette mission, l’aviation israélienne dispose
d’une dizaine de KC-707 et de cinq KC-130H. Le commandement israélien a
même prévu un soutien au sol de ce dispositif d’attaque en formant deux
unités de forces spéciales pouvant s’infiltrer en territoire iranien
avant le raid, l’une est chargée de désigner les cibles au laser afin
d’assister les bombardements (Sayeret Shaldag ou Unité 5101), l’autre a
pour mission de confirmer leur destruction.

Israël dispose, en outre, d’une capacité de seconde frappe grâce à
plusieurs sous-marins propulsés au diesel de la classe Dolphin capables
de lancer des missiles de croisière très performants comme ceux du type
Harpoon, Gabriel et Popeye. Le recours à un tel armement offre,
d’ailleurs, un avantage particulier pour des cibles situées non loin du
Golfe Arabe comme c’est le cas du réacteur de Bushehr.

Autre élément à prendre en considération, les Israéliens ont lancé,
en juin 2007, un satellite d’observation militaire de dernière
génération, Ofek7, utilisant une technologie de haute précision. Ce
satellite a été sans doute utilisé par les spécialistes israéliens du
renseignement pour appuyer le raid sur le réacteur syrien.

Les forces aériennes israéliennes ont le choix d’emprunter trois
routes possibles pour parvenir aux cibles iraniennes. La première
consiste à voler au-dessus du Nord de la Méditerranée (la base de départ
pourrait être Hatzerim près de Beersheba) puis à traverser la Turquie
d’Ouest en Est en franchissant au départ une courte distance à travers
la frontière syrienne puis en passant par l’Est d’Adana, le Sud de
Dyarbakir jusqu’à la frontière iranienne près d’Orumieyh. A partir de
là, l’aviation israélienne pourra atteindre Arak, Natanz et Ispahan en
traversant le territoire iranien par le Sud Est. La distance totale est
de 2 220 kilomètres.
Cette route présente des avantages certains comme la possibilité d’un
ravitaillement en vol dans les eaux internationales de la Méditerranée,
c’est-à-dire à un moment de grande vulnérabilité. Une fois le
ravitaillement effectué, les avions israéliens pourraient manœuvrer
contre la défense iranienne sans ce soucier du carburant. Toutefois,
elle comporte des risques à la fois diplomatiques et opérationnels. Non
seulement, la Turquie ne tolérera point une incursion israélienne dans
son espace aérien tenant compte de la politique actuelle du gouvernement
turque, mais en plus l’aviation israélienne devra passer au dessus de
deux grandes bases aériennes turques (Incirlik près d’Adana et
Dyarbakir) et près d’un certain nombre de bases aériennes iraniennes.
Par conséquent il est fort probable que les Israéliens décideront de
choisir de traverser en grande partie le territoire syrien plutôt que le
turque en courant le risque limité d’une défense farouche des Syriens.


La deuxième route d’une distance de 2 160 kilomètres consiste à voler
par le Sud Est à partir du Golfe d’Akaba en passant par la Jordanie
près de Amman puis par l’Irak dans toute son étendue. Le ravitaillement
en vol s’effectuera vraisemblablement au-dessus du territoire irakien et
exigera l’approbation des Américains ainsi que celui du gouvernement
irakien. Cette route permettra à l’aviation israélienne de passer moins
de temps au-dessus du territoire iranien en parcourant le minimum de
distance possible et ce, contrairement à la première option. Néanmoins,
les avions israéliens prendront le risque de passer près des bases
iraniennes non loin de la frontière irakienne là où elles sont le plus
en alerte.

La dernière route s’étend sur 2 410 kilomètres et traverse le Nord de
l’Arabie Saoudite d’Ouest en Est jusqu’au Golfe Arabe. A partir de là,
elle oblique par le Nord Est à travers l’Iran afin d’atteindre Natanz.
Les Israéliens seraient confrontés dans le cas où ils opteront pour
cette route à des difficultés diplomatiques, voire militaires d’autant
plus si les avions israéliens recourront à un ravitaillement en vol au
moment de leur passage par le territoire saoudien. Mais il ne faut pas
sous-estimer l’orientation actuelle de la politique iranienne de
l’Arabie Saoudite qui serait susceptible de faire volte-face.

De toutes les manières, les difficultés auxquels feraient face les
Israéliens au cours d’un tel « périple » ne sont pas insurmontables et
ce, devant l’enjeu politico-sécuritaire d’une destruction complète du
programme nucléaire iranien. Les risques aussi bien opérationnels que
diplomatiques ne signifient pas, en outre, que la défense iranienne soit
en mesure, en l’état actuel de ses moyens et de sa préparation, de
dissuader les Israéliens de mener une attaque musclée contre les
installations nucléaires d’autant plus que ces derniers peuvent assurer
une défense des escadres aériennes durant tout le vol en consacrant des
F-15 et F-16 supplémentaires, en utilisant les contre-mesures
électroniques et en ajoutant davantage de munitions de réserves tenant
compte de la capacité suffisante de leurs avions d’attaque.

3- L’insuffisance des moyens de défense iraniens

La réussite d’attaques aériennes contre les installations nucléaires
iraniennes dépendra beaucoup des capacités de défense de l’Etat Perse.
Cependant, les travaux d’Anthony Cordesman du Center for Strategic and
International Studies de Washington jettent la lumière sur un certain
nombre de faiblesses qui sont susceptibles de compromettre la capacité
de la défense iranienne à déjouer une attaque aérienne préventive.

D’abord, il convient de rappeler que l’équipement de la défense
aérienne iranienne est un vieux mélange de technologies américaine
(obtenue à l’époque du Shah lorsque l’Iran était l’un des meilleurs
alliés militaires des États-Unis) mais aussi russe et chinoise. Par
ailleurs, l’insuffisance de la maintenance et de l’entraînement empêche
la défense iranienne de rivaliser avec la puissance aérienne
israélienne. L’armement iranien n’est pas, non plus, de qualité homogène
puisque au-delà des intercepteurs russes MIG29, la défense
anti-aérienne repose en grande partie sur des missiles sol-air d’origine
américaine de type Hawk faiblement répartis sur le territoire iranien
et datant des années 1970. En outre, Israël possède cet armement et a eu
donc le temps de développer des contre-mesures électroniques très
fiables. Téhéran a tenté à plusieurs reprises de combler ces
insuffisances en cherchant à acquérir de nouveaux systèmes anti-aériens
auprès de la Russie. Le résultat de ces efforts a été l’acquisition des
SAM Gauntlet SA d’une portée maximale de 6 000 mètres d’altitude.
Néanmoins, les forces aériennes israéliennes dédiées aux attaques de
longue distance opèrent à plus de 5 000 mètres d’altitude et peuvent
lancer des munitions à 10 kilomètres des cibles, ce qui les met hors de
portée.

L’autre élément crucial sous-jacent à la faiblesse des capacités
défensives iraniennes est le fait que les Iraniens ne sont pas parvenus
jusqu’à présent à acquérir les missiles anti-aériens russes S-300 et
S-400 réputés extrêmement performants en raison des réticences de
Moscou. Celle-ci ne veut ni susciter le courroux de Washington ni
compromettre les juteux contrats d’armement en cours de négociations
avec certains pays du Golfe.

Il convient de rappeler que durant la guerre Iran-Irak, la défense
anti-aérienne iranienne a été peu efficace devant l’aviation irakienne
qui est largement inférieure à l’Israeli Air Force. Un autre exemple
accrédite davantage cette thèse puisqu’il reflète des conditions
techniques comparables à celles d’une attaque israélienne éventuelle
contre l’Iran. C’est le raid américain contre la Libye en 1986 au cours
duquel 34 F-111 ont opéré sur de longues distances (du Royaume-Uni
jusqu’en Méditerranée). Malgré un état d’alerte maximum en Libye, les
forces américaines n’ont perdu qu’un seul avion.

Conclusion

Une attaque de l’aviation israélienne contre les installations
nucléaires iraniennes est non seulement possible mais réalisable.
Toutefois, lorsqu’on parle de faisabilité de l’option militaire
israélienne contre l’Iran, il est difficile de ne pas se limiter à des
considérations purement militaires et techniques en faisant abstraction
des calculs politiques du gouvernement israélien et de son allié
américain, voire même des représailles iraniennes. Il est vrai qu’après
le raid sur Osirak, l’Irak était impliquée dans une guerre avec l’Iran
ce qui limita sa capacité de représailles contre Israël.

En revanche, avec un Irak très instable, un Hezbollah faisant la
guerre par « procuration » au Liban et des prix exorbitants de pétrole,
Téhéran dispose d’une capacité de représailles plus grande. Ces facteurs
rendent illusoire de définir l’option militaire comme l’ultime solution
à la crise de la prolifération nucléaire au Moyen Orient.
Mais c’est justement le caractère pour le moins rédhibitoire de la
menace militaire israélienne, la complexité des affaires proche
orientales, de l’hypocrisie latente des pays occidentaux pour tout ce
qui touche les questions de prolifération nucléaire dans la région et la
fragmentation stratégique du monde arabe qui font d’Israël, l’un des
problèmes majeurs et peut être même existentiel de cette partie du
monde.

Rafik H.

cet article n'a pas été écris par la propagande israélienne mais a été publié dans un blog algérien .

coco!
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Zed

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MessageSujet: Re: Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran    Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Empty2/12/2011, 20:47

Mon dieu, si je lisais tout ça j'y passerais la semaine (je veux dire lire et comprendre)

L'iran c'est l'Iran, attaque puis nous verrons après si c'était une jolie manoeuvre militaire ou pas clown
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Ungern

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MessageSujet: Re: Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran    Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Empty2/12/2011, 21:08

Zed a écrit:
Mon dieu, si je lisais tout ça j'y passerais la semaine (je veux dire lire et comprendre)

C'est pas nécéssaire de lire ni même de comprendre .

Coco n'a fait que copier-coller .
Tu devrais t'occuper de sa vache et creuser ton abri anti Grad tu verrais ...


Et la vache dans un abris ...

Putaaaaainnn, il en faut des pots de fleurs d'herbes !!!

C'est k'sa bouffe une bestiolle comme çà !

Et quand ça pète.... Pardon !!!!
geek
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MessageSujet: Re: Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran    Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Empty2/12/2011, 21:22

En ce qui me concerne, le sentiment et témoignages de ceux qui sont le plus concernés m'intéresse beaucoup, qu'ils soient exprimés directement ou copiés/collés des écrits d'autres personnes dans le même cas... Laughing

De plus, ils viennent directement de là bas ! Wink
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MessageSujet: Re: Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran    Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Empty2/12/2011, 22:17

Biloulou merci !

les derniers copié-collés que je viens de publier je les ai pris dans des publications françaises ou arabes pour que celui qui croit tout savoir ne puisse pas dire que je fais de la propagande pour la "hasbara"!

tout ce qui se trouve dans ces copié-collés je le savais depuis longtemps, comme beaucoup de mes amis qui vivent dans les kibboutz .

maintenant je vais vous dire que je ne crois pas qu'Israél va se servir de son aviation pour empêcher les iranais d'avoir dans les années à venir la bombe atomique!

elle menace de le faire c'est de bonne politique et elle a ce qu'il faut pour le faire !

et le monde entier le sais ainsi que les iraniens!

mais comme disent nos enfants quand un chien aboie cela ne veut pas dire qu'il va mordre!

moi je pense, et oui parfois un vieux comme moi peut penser,!

donc je pense qu'en ce moment et dans les mois à venir beaucoup de choses vont se passer en Iran !

choses qui d'une manière ou d'une autre vont faire en sorte que les iraniens vont abandonner leur volonté d'avoir la bombe atomique!

il y a une chose qui m'amuse c'est que quelqu'un pense que je puisse avoir peur des grads du herzbella, syrien ou iranien !

cela fait un plus ou moins "boum" quelques trous ou des dégâts matériels, parfois des personnes sont blessées ou tuées ce qui est très rare vu que notre population sait ce qu'elle doit faire quand notre armée la prévient quelques instant avant l'arrivée des grads!

pour aussi vous rassurer ma maison a des murs et un toit en Béton-armé et à cinquante mètres de chez moi il y a un abris sous terre qui peut résister à tous les bombardements !

coco! santa
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Ungern

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MessageSujet: Re: Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran    Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Empty3/12/2011, 09:25

50 m c'est loin ...
Et les Grad vont vite ...


Mais j'ai pas bien compris pourquoi tu dois avoir un abris si les GHrad font pas tant de dégats que çà .

A ma connaissance ,un Grad qui te tombe sur la tronche ... t'es plutôt mal barré ...
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MessageSujet: Re: Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran    Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Empty3/12/2011, 12:00

Ungern a écrit:
50 m c'est loin ...
Et les Grad vont vite ...


Mais j'ai pas bien compris pourquoi tu dois avoir un abris si les GHrad font pas tant de dégats que çà .

A ma connaissance ,un Grad qui te tombe sur la tronche ... t'es plutôt mal barré ...

enfin monsieur qui croit tout savoir avoue n'avoir pas compris pourquoi il y a des abris dans mon kibboutz!

ce qu'il ne sait pas que ces abris furent construit entre 1967 et 1973 et ils n'étaient pas pour nous protéger contre les grads qui effraient tant le sieur ungern, mais contre les bombes et les obus syriennes et palestiniennes !

ces abris étaient construit pour protéger en premier lieu nos enfants et nos femmes vu qu'en cas d'attaques les hommes,( les vrais pas ceux comme certain que je ne nomme pas ici, les hommes qui font ....,) donc je disais que les hommes eux prenez positions pour défendre le kibboutz !

ce que notre ...celui ........ ne sait pas c'est qu'en général nous sommes prévenus assez à l'avance avant que le premier Grad tombe dans ou autour du kibboutz!

aussi nous n'avons aucun souci pour parcourir tranquillement les 50 mètres qui nous séparent de notre abri!

ce qui m'amuse c'est que malgré le mal que je me donne pour expliquer la réalité de ma vie cet imbus de sa personne n'est pas capable d'ingurgiter dans son cerveau ce que j'essaie de lui faire entrer délicatement, sans brutalité et sans injure !

c'est un cas perdu pour l'éternité!

tiens je lui propose de faire une visite protocolaire dans une ville assiégée de Syrie !

là il pourra voir si ses ......sont bien attachées, enfin si il en a!!!!

coco!
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MessageSujet: Re: Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran    Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Empty18/8/2012, 11:49

Ahmadinejad: la "tumeur cancéreuse" d'Israël va bientôt disparaître
(LeParisien.fr - Publié le 17.08.2012, 12h28)


Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   21281610
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé vendredi que la "tumeur cancéreuse" d'Israël va bientôt disparaître, lors
d'un discours à Téhéran à l'occasion de la Journée d'al-Qods, un rassemblement anti-israélien et de soutien au peuple palestinien | Behrouz Mehri


Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé vendredi que la "tumeur cancéreuse" d'Israël va bientôt disparaître, lors d'un discours à Téhéran à l'occasion de la Journée d'al-Qods (Jérusalem).

"Le régime sioniste est une tumeur cancéreuse (...) Les pays de la région vont en finir prochainement avec la présence des usurpateurs sionistes sur la terre de Palestine", a déclaré
Ahmadinejad devant les manifestants réunis à l'université de Téhéran pour la prière collective.

La télévision iranienne a montré les images de foules importantes de manifestants à travers le pays venues participer à la "journée de Qods" organisée chaque année par le pouvoir à la fin du mois de ramadan en solidarité avec les Palestiniens et contre Israël.

"Ils (Occidentaux, ndlr) disent qu'ils veulent un nouveau Proche-Orient, nous voulons aussi un nouveau Proche-Orient mais dans le nôtre il n'y a aura plus de traces des sionistes", a dit encore le président Ahmadinejad dans ce discours prononcé dans un contexte de tension croissante entre l'Iran et l'Etat hébreu.

"Les sionistes partiront et la domination américaine sur le monde prendra fin", a-t-il ajouté, alors que son discours était ponctué par des cris de "mort à Israël" et "mort à l'Amérique".
Il a aussi dénoncé une solution de deux Etats pour un règlement de paix entre Palestiniens et Israéliens.

"Ils (Etats-Unis et leurs alliés) veulent jouer un scénario... faire accepter la solution de deux Etats (... ) Même s'ils donnent 80% de la terre de Palestine aux Palestiniens et gardent 20% (pour les Israéliens), ce sera dangereux, ce sera réduire à néant des années de résistance", a-t-il ajouté.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avait affirmé mercredi qu'Israël, une "excroissance sioniste artificielle, disparaîtra du paysage" de la région.
De nombreux manifestants à la journée d'al-Qods brandissaient aussi des portraits du Guide de la République islamique l'ayatollah Ali Khamenei et de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, ainsi que des drapeaux du Hezbollah libanais.

Ces dernières semaines, et de façon plus insistante ces derniers jours, les médias israéliens se sont largement fait l'écho d'informations, basées sur les déclarations de responsables ayant requis l'anonymat, selon lesquelles une action militaire israélienne contre le programme nucléaire iranien serait imminente.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak sont partisans d'une attaque contre le programme nucléaire iranien mais d'autres responsables, notamment parmi les responsables militaires et des services de renseignements y sont hostiles.

Jeudi, le président israélien Shimon Peres a déclaré qu'il était "clair" qu'Israël ne pouvait attaquer l'Iran sans l'aide des Etats-Unis, lors d'une interview à une chaîne de télévision israélienne. Ces déclarations ont provoqué une polémique vendredi en Israël.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast a exclu à ce propos la possibilité d'une attaque israélienne.
"Ils savent très bien qu'ils n'ont pas la capacité de telles actions (...) S'ils commettent une erreur, la réaction de notre pays aboutira à la disparition du régime sioniste", a déclaré M. Mehmanparast cité vendredi par l'agence Isna.

"Nous sommes certains qu'ils (les dirigeants israéliens, ndlr) font des calculs et leurs amis (occidentaux, ndlr) leur ont bien dit qu'elle sera la réaction de l'Iran", a-t-il ajouté.
Seule puissance nucléaire --officieuse-- de la région, Israël considère que son existence serait menacée si Téhéran disposait de la bombe atomique.

L'Iran nie que son programme nucléaire ait des visées militaires, comme l'en accusent également les Occidentaux.

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Nouvelle et pressante demande de panpan cucul du gentil monsieur ?
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MessageSujet: Re: Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran    Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Empty18/8/2012, 11:54

Israël ne restera pas les bras croisés !

On se prépare !


Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Images?q=tbn:ANd9GcTXGVQ9AHHKRqCuI3gk7I09mFDLq1I8qG3kb0QjYqJ81K4afuLboA
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MessageSujet: Re: Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran    Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Empty18/8/2012, 11:59

Un peu de sport avant de passer à l'action, pourquoi pas ?

(Je ne pense pas que les commandos marins soient la principale option d'Israël, tu pèches par manque de réalisme....) Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran    Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Empty18/8/2012, 12:01

Et même sérieusement !!!

Etude. L’option militaire israélienne contre l’Iran   Natati10

Et l'observateur attentif aura remarqué qu'il y a 3 bandes et pas 2 !!!

Donc ce n'est plus "du Nil à l'Euphrate",c'est directement Chypre à la nage !

C'est pas pour rien que des extrémistes sionistes réclamment "Chypre" en plus dans "le paquet" !

Pourquoi pas ?

En plus, à Chypre, ils ont eu des implantations historiques !
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