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Nombre de messages : 11709 Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: Bits & Pieces... 16/5/2013, 21:44
Charly tu es bourré......
Ne pas confondre cercle et ellipse !!!!
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: Bits & Pieces... 16/5/2013, 22:17
Charly a écrit:
Super explication . c'est la différence entre connaitre et savoir . merci.
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: Bits & Pieces... 16/5/2013, 22:22
OK mon ami, c'est le moment de faire PIPI !!!!!
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Bits & Pieces... 16/5/2013, 22:32
[b]Les triangles tiennent également une grande place en trigonométrie. Le GIF suivant permet ainsi de mieux comprendre le lien entre le cercle, les fonctions trigonométriques et les triangles.
[b]Si le sinus et le cosinus sont deux fonctions trigonométriques particulièrement utilisées, la tangente est également très importante. Dans un triangle rectangle arbitraire qui contient l'angle A et dans lequel le côté adjacent est donc le côté qui est une jambe de l'angle A sans toutefois être l'hypoténuse, la tangente d'un angle est le rapport de la longueur du côté opposé à la longueur du côté adjacent.
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/5/2013, 16:44
Au sujet de certains handicapés souffrants d'illétrisme et/ou de bêtise galopante:
La psychologie des conservateurs: sept caractéristiques de l'autoritarisme de droite
Géographe, activiste et écrivain
Politiques antisociales, mépris de la science, rhétorique haineuse - pour plusieurs, les conservateurs d'ici et d'ailleurs semblent difficiles, voire impossibles à comprendre. Or, la psychologie étudie depuis longtemps ce mouvement, avec des résultats surprenants. Vous ne verrez plus jamais les conservateurs de la même façon!
En février dernier, un sondage Léger démontrait que 11% des québécois-es étaient en faveur du gouvernement Harper (Le Devoir, 11 février 2013).
Toutefois, si le Parti conservateur du Canada n'est pas très populaire dans la belle province, l'idéologie de la droite conservatrice est très bien représentée sur la scène publique. Quotidiennement, les commentateurs de médias tels que V-télé, Radio-X ou le Journal de Montréal émettent des opinions sur les bases du conservatisme politique. D'une journée à l'autre, ces émules de Fox News s'attaquent à une variété de groupes cibles: progressistes, féministes, syndicats, étudiants-es, écologistes, groupes communautaires, autochtones, personnes défavorisées, sans-emplois, communautés LGBT, minorités culturelles, etc.
Spoiler:
Mais nos conservateurs d'ici, du Réseau Liberté-Québec aux partis suprématistes blancs comme la Fédération des Québécois de souche et la Légion nationale, ne sont rien de nouveau. En fait, la psychologie étudie ce phénomène depuis longtemps, et de plus en plus d'études scientifiques [1] nous permettent de mieux comprendre la pensée autoritaire de droite.
L'autoritarisme de droite
Malgré une panoplie d'étiquettes (républicains, [néo]conservateurs, libertariens, identitaires, etc.), le conservatisme peut être défini dans sa plus simple expression comme une « résistance au changement et une tolérance pour l'inégalité » (Jost et al., 2006).
Robert Altermeyer, professeur de psychologie de l'Université du Manitoba, perfectionne un test qui évalue l'autoritarisme de droite. Les personnes qui obtiennent un score élevé sur l'échelle sont considérées comme des high-RWA: des autoritaires de droite. Ces questions sont centrées sur trois attitudes:
La soumission autoritaire (un haut degré de soumission aux autorités perçues comme étant établies et légitimes);
L'agression autoritaire (une agressivité générale envers les groupes d'exclusion - ceux perçus comme étant déviants et reconnues comme des cibles par des autorités établies, ex. minorités ethniques, femmes, pauvres, etc.)
Le conventionnalisme (une adhérence profonde aux traditions et normes sociales perçues comme étant endossées par la société et des autorités établies). Et bien que la croyance religieuse y soit prévalente, elle n'est pas un critère essentiel.
Les travaux du psychologue deviennent une référence en psychologie sociale et ses hypothèses ont été largement validées (Duckitt, 1993; Rubinstein, G., 1996; Meloen, Van der Linden et De Whitte, 1996; Greenberg et Jonas, 2003; Gatto et Dambrun, 2010; Gerber et al. 2010; Hodson et Busseri, 2013).
7 traits caractéristiques de l'autoritarisme de droite
Robert Altermeyer (2006) observe plusieurs éléments récurrents dans le comportement et la cognition de ses sujets. Il fait, entre autres, plusieurs distinctions entre les « suivants » et les « leaders » autoritaires et précise certaines conditions sociales et culturelles qui contribuent au développement de l'autoritarisme. Par exemple, grandir dans une famille où l'on réprime l'auto-détermination et récompense la soumission.
Toutefois, ce sont les sept traits caractéristiques de la pensée des autoritaires de droite qui retiennent mon attention, puisque c'est ainsi qu'ils se manifestent actuellement sur la scène publique.
1. La pensée illogique
Bien que la plupart des gens aient de la difficulté avec le raisonnement syllogistique (c.-à-d. penser logiquement, présenter des arguments véridiques et cohérents), Altermeyer précise que les autoritaires de droite ont beaucoup plus de difficulté à déceler les erreurs dans leur raisonnement et celui de leurs pairs. « S'ils aiment la conclusion, précise le professeur de psychologie, ils ont tendance à présumer que le raisonnement est également bon. »
L'inverse est également vrai, en ayant « de la difficulté à décider si les preuves empiriques prouvent, ou ne prouvent pas, quelque chose ».
Nyhan et Reifler (2006) démontrent que les preuves scientifiques n'ont peu ou pas d'effet sur les conservateurs à reconnaître le phénomène du réchauffement climatique. Cette conclusion est validée à nouveau par Malka, Krosnick, et Langer (2009) et Hamilton (2011). Pire encore, Nyhan et Reifler décrivent un effet boomerang (« backfire effect ») où les preuves scientifiques renforcent plutôt l'incrédulité de certains sujets conservateurs, qui érigent des murs en réaction aux idées qui ébranleraient leur système de croyances.
2. Un esprit hautement compartimenté
Altermeyer estime que les autoritaires de droite ont un esprit hautement compartimenté, signifiant qu'ils ont « des idées pauvrement intégrées les unes avec les autres », allant jusqu'à la contradiction. Ces valeurs et ces idées coexistent simultanément et sont évoquées au besoin, selon la situation.
C'est cette compartimentation qui permet à plusieurs conservateurs canadiens d'être à la fois contre l'avortement et pour la peine capitale, ainsi qu'en faveur de l'intervention militaire au Moyen-Orient. La valeur de la vie - tantôt sacrée et intouchable, tantôt négligeable - change selon les besoins, mais les autoritaires parviennent à tenir ces différentes positions simultanément.
La conception de la liberté d'expression est également flexible. Alors que les « radios-poubelles » comme Radio-X et FM93 s'opposent à la censure lorsqu'il s'agit des propos tenus dans leurs ondes (en 2004, Radio-X lançait sa campagne « Liberté, je crie ton nom partout »), cela ne les empêche pas de décrier toutes les protestations syndicales, étudiantes, féministes et écologistes. En novembre 2012, Sylvain Bouchard de FM93 réagit à une conférence du politologue Marc-André Cyr: « Je soumettrais le tout peut-être à un procureur de la Couronne, juste pour voir si y'a pas moyen de lui fermer la boîte [sic] ».
3. Le double discours
Dans une expérience récurrente, Altermeyer interpelle des sujets qui ont obtenu un score élevé sur l'échelle d'autoritarisme de droite. Devant deux groupes différents, il présente le cas d'un procès entre un itinérant et un comptable pour voie de fait. À un groupe, il présente une version selon laquelle l'itinérant a assailli le comptable, et à l'autre, c'est le comptable qui a attaqué l'itinérant. Altermeyer demande ensuite à ses sujets de déterminer la sentence du comptable. Systématiquement, l'itinérant reçoit la plus lourde sentence, alors que les autoritaires sont beaucoup plus cléments avec le comptable. Même s'il s'agit de la même situation, tous les autoritaires démontrent un préjugé favorable au comptable.
Au Québec, nous avons eu un exemple saillant du double discours lors du Printemps québécois quand le maire d'Huntingdon, Stéphane Gendron, fustige les étudiants qui bloquent le pont Champlain. Il proclame: « L'armée et la bastonnade pour les esties [sic] de morveux puants sales. L'armée, et si on ne dégage pas: on frappe. C'est pas la violence [sic]. C'est l'État de droit contre la violence et les agressions étudiantes ».
Toutefois, c'est aussi Stéphane Gendron qui avait mené un blocage de la route 138 en 2006 pour exiger que le gouvernement verse de l'argent à sa municipalité (Canoë, 3 mars 2012).
4. L'hypocrisie
Voilà un autre trait significatif selon Altermeyer, révélée lorsque le comportement et le discours sont diamétralement opposés. Un des exemples les plus frappants de l'hypocrisie est la relation entre l'homophobie et l'homosexualité. On n'arrive plus à compter les scandales où des activistes conservateurs anti-gais ont été surpris dans des actes homosexuels: autant pour les pasteurs religieux [2] que pour les politiciens conservateurs [3].
Selon Adams, Wright et Lohr (1996), plus de la moitié des personnes qui ont des idées homophobes ressentent également des désirs homosexuels. Leur agressivité envers la communauté LGBT reflète une tentative de réprimer ces désirs. Plus récemment, Weinstein et al. (2012), de l'Université de Rochester, démontrent une corrélation positive entre une éducation autoritaire et l'homophobie, de même qu'avec l'homophobie et l'homosexualité.
5. L'absence d'autocritique
Intimement liée au trait de l'esprit hautement compartimenté, l'absence d'autocritique ou de regard sur soi est un trait définitif selon Altermeyer. Lors d'une simulation répétée, le professeur démontre que les autoritaires veulent voir les résultats de leurs tests seulement lorsqu'ils sont bons. Si les résultats sont mauvais, ils ne sont pas intéressés à savoir pourquoi.
Sarah Palin a donné un excellent exemple suite au massacre de Tuscon en 2011, où six personnes furent assassinées dans un rallye du Parti démocrate. Préalablement, Palin avait publié une carte électorale avec plusieurs symboles de mire (crosshairs), notamment sur l'Arizona, et répété le slogan: « Ne retraitez pas, rechargez » (don't repeat, reload). L'ex-gouverneure s'est défendue, stipulant que sa rhétorique militaire partisane ne pouvait avoir aucun lien avec la violence politique, jusqu'à insinuer que la collectivité et l'individu n'avaient rien à voir l'un avec l'autre.
6. L'ethnocentrisme profond
« Un bon musulman, ça existe pas [sic] », disait Reynald du Berger sur les ondes de Radio-X le 27 août 2012. Jacques Brassard renchérit le 22 avril 2013: « Le seul terrorisme qui prévaut à travers le monde, c'est le terrorisme islamiste ».
« Les autoritaires voient le monde de façon particulièrement tranchée entre leur groupe d'appartenance et les groupes d'exclusion », affirme Altermeyer. Selon lui, c'est une mentalité de « nous contre tous les autres ». De sorte, ils valorisent énormément la loyauté de groupe et la cohésion. Par conséquent, ceux et celles qui questionnent les leaders et les croyances sont rapidement vus comme des traîtres.
À cet effet, des neurologistes britanniques démontraient récemment une corrélation positive entre l'allégeance conservatrice et une propension pour la peur (Kanai et al., 2011).
Selon Altermeyer, il serait toutefois trop simple d'affirmer que tous les gens de droite sont paranoïaques. Même s'ils « sont extrêmement suspicieux de leurs groupes d'exclusion, précise le professeur, ils sont crédibles au point de l'aveuglement lorsqu'il s'agit de leur groupe d'appartenance ».
7. Le dogmatisme
Le dogmatisme est la dernière ligne de défense des autoritaires de droite. « Par dogmatisme, soutient Altermeyer, j'entends une certitude relativement inchangeable et injustifiée. Quand tu n'as pas construit tes croyances, mais que tu les as plutôt absorbés d'autres personnes, tu n'es pas en position de les défendre lorsqu'elles sont attaquées. Autrement dit, tu ne sais pas pourquoi ce que tu penses est vrai. Quelqu'un d'autre a décidé que ce l'était, et tu les prends au mot. Alors que fais-tu quand tes idées sont défiées? », demande-t-il.
Le dogmatisme, synonyme de foi, est un des traits les plus caractéristiques de la pensée autoritaire de droite selon Jost et al. (2003). Souvent, les autoritaires de droite ne sont pas intéressés à débattre leurs positions, simplement de les répéter, comme si elles étaient admises de facto. Ils se contentent alors de propos dérogatoires et d'insultes contre leurs groupes d'exclusion, le tout parsemé de sauts de logique. Dans leurs tribunes, leurs opposants sont rarement invités. Lorsqu'ils le sont, les opposants sont ridiculisés, attaqués et on leur coupe la parole. Par exemple, lorsque Richard Martineau invite simultanément Éric Duhaime et Gabriel Nadeau-Dubois de la CLASSE en mars 2012 à son émission à V-télé. Mais plutôt que de modérer le débat, l'animateur prend part à la discussion contre Gabriel Nadeau-Dubois.
Les plaidoyers des conservateurs se terminent souvent dans la tautologie : nous avons raison parce que nous avons raison. Pensons à la célèbre proclamation de Georges W. Bush devant le Congrès américain le 20 septembre 2001: « Vous êtes avec nous ou vous êtes avec les terroristes ». Cette affirmation est similaire à la déclaration récente du ministre conservateur Vic Toews : « Il est avec nous ou il est avec les pornographes infantiles ».
Le Réseau Liberté-Québec tenait récemment une rencontre intitulée La droite répond à la gauche radicale. Dans son mot de la fin, la présidente Johanne Marcotte rassurait les membres : « Ne vous laissez pas intimider, vous avez raison ».
Au-delà du spectacle: une conclusion
Conformément aux résultats exposés dans cet article, je m'attends à ce que les personnes qui se sentent visées par son contenu répondent de deux façons : d'une part, renverser le sens de l'article avec des paralogismes, et d'autre part, attaquer l'auteur pour miner sa crédibilité.
D'une part, les détracteurs de cet article voudront identifier un « autoritarisme de gauche » pour équivaloir l'autoritarisme de droite, en insinuant que ce sont plutôt les gauchistes qui sont les « vrais autoritaires ». Toutefois, il n'y a pas de données à ce sujet. L'autoritarisme est condamnable, peu importe l'allégeance politique, mais Altermeyer précise qu'il n'a pas réussi à trouver l'équivalent dans le mouvement progressiste en vingt-cinq ans de recherche. Par contre, le professeur convient que le comportement de dictateurs comme Mao Zedong ou Staline correspondrait probablement - dans leur pensée et leur comportement - à celui des autoritaires de droite, peu importe la plate-forme de leur parti. Cette assertion est démontrée dans Stone et Smith (1993) et McFarland, Ageyev et Abalakina (1993).
Autrement, les attaques personnelles peuvent bien pleuvoir, l'ironie d'une réponse typiquement autoritaire à un article contre l'autoritarisme parlera d'elle-même. Pendant ce temps, les arguments restent sans réponse, comme ils le furent lors de mon dernier billet.
En ce sens, comprendre les conservateurs est absolument crucial: c'est la seule voie de sortie pour ravoir les débats de fonds sur les solutions dont nous - et les générations futures - avons besoin. Tant et aussi longtemps que ces rouages pathologiques ne surgiront pas au grand jour, nous resterons prisonniers et prisonnières d'un spectacle médiatique inutile, cibles d'attaques directes contre notre intégrité physique et morale.
Et si, le spectacle outrepassé, le débat revient finalement à opposer les gens qui ressentent de l'empathie et ceux qui n'en ressentent pas, alors soit! Je parie que nous sommes plus nombreux et nombreuses à vouloir vivre dans un monde vert et solidaire.
[1] Jost et al. (2006) recensent plus d'une centaine d'études à travers des universités anglo-saxonnes et européennes sur l'autoritarisme de droite, interviewant des dizaines de milliers d'individus. L'objectif : mieux comprendre les personnes qui arborent ces idées, autant dans leur mode de réflexion, leur personnalité, leur justification d'actes d'intolérance et d'exclusion (ex. racisme, homophobie, misogynie, etc.). [2] Pour en nommer quelques-uns: Ted Haggard, John Paulk, George Alan Rekers, Paul Barnes, Lonnie Frisbee, Roberst Liardon, Paul Crouch, Paul Cain, Eddie Long. [3] Et encore: Richard Curtis, Glenn Murphy Jr., David Dreier, Bruce Barclay, Roy Ashburn, Troy King, Jim West, Larry Craig, Ed Schrock, Robert Allen, Mark Foley, Phillip Hinkle.
Références
Adams, Henry E., Wright, Lester W Jr. et Lohr, Bethany A. (1996). Is Homophobia Associated with Homosexual Arousal?. The American Psychologist Association, vol. 105, no. 3, pp. 340-345
Adorno et al. (1950). The Authoritarian Personality. The American Jewish Committee, Social Studies Series: publication no. III. Université de Berkley.
Alan S. Gerber et al. (2010). Personality and Political Attitudes: Relationships across Issue Domains and Political Contexts. American Political Science Review, Vol. 104, No. 1 pp. 111-133
Altemeyer, Robert (2006). The Authoritarians. 261 p.
Altemeyer, Robert (1996). The Authoritarian Specter. Cambridge, MA: HarvardUniversity Press.
Ariel Malka, Jon A. Krosnick, and Gary Langer (2009). The Association of Knowledge with Concern About GlobalWarming: Trusted Information Sources Shape Public Thinking. Risk Analysis, Vol. 29, No. 5, 633-647
Brendan Nyhan, Jason Reifler (2006). When Corrections Fail: The persistence of political misperceptions. Political Behavior, vol. 32, no. 2, pp. 303-330
Duckitt, John et al. (2002). The psychological bases of ideology and prejudice: Testing a dual process model. Journal of Personality and Social Psychology, Vol 83(1), Jul 2002, 75-93
Gatto, J. et Dambrun, M. (2010) Autoritarisme et préjugés dans la police : l'effet d'une position d'infériorité numérique et le rôle du contexte normatif. Revue internationale de psychologie sociale, tome 23, pp. 123-158
Greenberg, Jeff et Jonas, Eva (2003). Psychological Motives and Political Orientation--The Left, the Right, and the Rigid: Comment on Jost et al. Psychological bulletin, Vol. 129, No. 3, 376 -382
Hodson, Gordon et Busseri, Michael A. (2013). Bright Minds and Dark Attitudes: Lower Cognitive Ability Predicts Greater Prejudice Through Right-Wing Ideology and Low Intergroup Contact. Psychological Science, no. 24, pp. 140-149
John T. Jost et al. (2003). Political Conservatism as Motivated Social Cognition. Psychological Bulletin, vol. 129 no. 3, pp. 339-375
Karen Stenner (2009). Three Kinds of "Conservatism". Psychological Inquiry, 20: 142-159.
Lawrence C. Hamilton (2011). Climate Change Partisanship, Understanding, and Public Opinion. Carsey Institute issue brief no. 26
Meloen, J. D., Van der Linden, G., & De Witte, H. (1996). A test of the approaches of Adorno et al., Lederer and Altemeyer of authoritarianism in Belgian Flanders: A research note. Political Psychology, 17, 643-656.
Rubinstein, G. (1996). Two peoples in one land: A validation study of Altemeyer's Right-Wing Authoritarianism Scale in the Palestinian and Jewish societies in Israel. Journal of Cross-Cultural Psychology, 27, 216-230.
Ryota Kanai et al. (2011). Political Orientations Are Correlated with Brain Structure in Young Adults. Current Biology, vol. 21, no 8, pp. 677-680
Stone, W. F., & Smith, L. D. (1993). Authoritarianism: Left and right dans Strengths and weaknesses: The authoritarian personality today. New York: Springer-Verlag. 277 p.
McFarland, S., Ageyev, V., & Abalakina, M. (1993). The authoritarian personality in the United States and the former Soviet Union: Comparative studies dans Strengths and weaknesses: The authoritarian personality today. New York: Springer-Verlag. 277 p.
Weinstein, Netta et al. (2012) Parental autonomy support and discrepancies between implicit and explicit sexual identities: Dynamics of self-acceptance and defense. Journal of Personality and Social Psychology, Vol. 102, no. 4, pp. 815-832
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/5/2013, 16:54
Ungern a écrit:
Charly a écrit:
Super explication . c'est la différence entre connaitre et savoir . merci.
Comment tu expliques alors que le nombre Pie n' a pas fin? http://www.gecif.net/articles/mathematiques/pi/pi_decimales.html
La surface d'un cercle est 2 fois le rayon fois Pie ...Donc c'est une surface sans fin ! D'où la quadrature du cercle....
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/5/2013, 17:37
«God Loves Uganda»:
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 19/5/2013, 17:47
Zed, évite. C'est plus de trois lignes et de toutes façons t'y comprendras que dalle:
Libertaire et égalitaire
Ianik Marcil Économiste
Comment peut-on concilier la plus grande liberté individuelle possible et l'égalité entre tous au sein de la communauté? Voilà un paradoxe politique fondamental et on ne peut plus actuel.
Spoiler:
Au Québec comme ailleurs, un discours de droite pseudo-libertarien affirme haut et fort que ce paradoxe est insoluble - on peut le lire sur toutes les tribunes : à lire et à écouter ses auteurs, la gauche serait liberticide en défendant l'intervention de l'État (notamment) pour favoriser une plus grande justice sociale, à combattre les inégalités socioéconomiques.
Dans un petit livre à l'écriture limpide et au propos rigoureux, L'État nous rend-il meilleurs? Essai sur la liberté politique, l'anthropologue et philosophe français Ruwen Ogien présente la démonstration qu'une liberté individuelle radicale peut tout à fait être cohérente avec un idéal égalitaire tout aussi radical. La conception politique que Ogien défend «est libertaire (ou permissive) pour les mœurs, et égalitaire (ou non inégalitaire) du point de vue économique et social» (p. 263). L'organisation politique de notre vie suppose, en ce sens, un État qui «ne peut pas employer n'importe quel moyen pour réaliser ses objectifs» et doit répondre à trois critères d'intervention : permissivité morale, rejet des inégalités et usage parcimonieux de la force.
L'auteur présente une démonstration philosophique (mais accessible) qui se trouve être, au fond, une charge (philosophique) à fond de train contre à la fois le libertarianisme de droite et contre la pensée politique conservatrice, ce qu'il affiche dès les premières ligne : «la pensée conservatrice a conquis une certaine hégémonie intellectuelle dans la vie publique des sociétés démocratiques les plus prospères» (p. 11).
C'est que les tenants de ces idéologies s'appuient sur une vision de la liberté qui présente de grands risques de dérives totalitaires et liberticides - contrairement à ce qu'ils cherchent à défendre. Depuis Isaiah Berlin (Two Concepts of Liberty, 1958) les théoriciens politiques distinguent deux formes de liberté politique : l'une dite «positive» et l'autre, «négative». Autant les courants politiques de droite que ceux de gauche défendent une forme positive de la liberté - c'est-à-dire la capacité individuelle à viser le bien, pour soi et pour les autres. Dans cette vision du monde, être libre c'est être maître de soi, c'est œuvrer «au bien commun en participant activement à la vie publique». La liberté est une vertu et charrie, ce faisant, son lot d'obligations morales imposées par un ensemble de normes contraintes par la culture et l'histoire. D'où les dérives conservatrices - qu'on retrouve, encore une fois, autant dans les mouvements politiques de gauche comme de droite - de valorisation de l'effort individuel, de la discipline, de la fidélité aux tradition, de l'identité nationale...
Ogien s'oppose à cette vision «positive» de la liberté parce qu'y appuyer la vie politique et nos décisions collective risque, au final, de brimer les choix de vie individuels. Héritier de la vision de Berlin, reprenant les arguments de Philip Pettit (Republicanism, 1997 ; trad. fr. 2004, Gallimard) en les épurant, il propose une vision minimaliste de la liberté politique négative qui «se contente de définir les limites d'un espace de permissivité, à l'intérieur duquel il n'y a ni obligation ni interdiction. Elle ne dit rien de ce qu'on doit faire à l'intérieur de cet espace» (p.69).
Cette vision de la liberté ne dicte donc pas que nous ayons le devoir, notamment, de participer à live politique. Elle est radicalement libertaire et permissive dans nos choix de vie, ce qui implique «l'importance de la liberté de se nuire à soi-même» (chap. IV), que ce soit par l'usage de drogues voire même le recours au suicide.
Dans ce cadre, l'action de l'État trouve ses limites dans le respect de cette permissivité individuelle totale et aucun paternalisme collectif n'y a de justification. Ne pas nuire à autrui, voilà le motto politique fondamental réduit à sa plus simple expression. L'organisation politique de la société doit, ce faisant, viser la protection de la liberté individuelle.
Paradoxalement, c'est à partir de cette vision libertarienne, permissive, que l'auteur défend la possibilité même de justice sociale et l'importance, notamment, de l'égalité économique. Car, pour Ogien, contrairement aux libertariens de droite, les inégalités économiques n'ont aucun sens moral. En effet, ces libertariens considèrent que les inégalités économiques sont justifiées à partir du moment où elles sont le résultat de l'action libre d'individus faisant des choix sans coercition d'aucune nature - elles sont récompensent le talent ou le mérite individuels. Autant les libéraux que les libertariens, montre Ogien, justifient les inégalités sur la base de préceptes moraux. Donc s'attachent à une vision «positive» de la liberté politique en valorisant l'effort ou le mérite, par exemple. Conséquence : «La tendance à donner une justification morale aux inégalités économiques ressemble plutôt à un nouvel épisode de la guerre intellectuelle menée contre les pauvres dans les sociétés démocratiques où l'idéologie officielle affirme que chacun possède une chance égale de s'en sortir, s'il veut bien s'en donner la peine» (p. 171). Or si on accepte sa conception minimaliste de la liberté politique, les inégalités économiques distribuent inégalement l'accès à la liberté individuelle et résultent du «rôle politique rétrograde de liberté positive» (p. 131). La justification des inégalités s'appuyant, en quelque sorte, sur une fausse conception de la morale, elles sont injustifiées et l'État - les décisions collectives - se trouve justifier de les combattre.
Être libre, c'est à la fois ne pas être exploité ni dominé par quiconque et à la fois protégé par des règles sociales qui visent la justice sociale. Seule l'égalité économique de tous permet l'atteinte de cet état de liberté (de permissivité) totale.
On le voit, les critères d'évaluation de l'intervention de l'État - permissivité, égalité et usage parcimonieux de la force - constituent les prémisses d'un guide pour la vie politique aussi exigeant qu'idéaliste. Ce court compte-rendu ne rend pas justice à l'ensemble des arguments du livre de Ruwen Ogien qu'il me semble urgent et nécessaire de lire en ces temps de retour du conservatisme moral collectif et du repli sur soi individuel. La résolution philosophique du paradoxal mariage entre la liberté individuelle et la justice sociale qu'il propose offre de fécondes réflexions sur notre désir d'un meilleur vivre-ensemble. L'État nous rend-il meilleurs? Essai sur la liberté politique, par Ruwen Ogien (Gallimard, Folio essais inédit, 2013, 978-2-07-045191-3, 332 p., 19,95$).
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Bits & Pieces... 19/5/2013, 20:07
Cher Pétard, Dans votre article, vous citez un certain Tanik Marcil qui cite un certain Ruwen Ogien qui cite ceci :
Citation :
Être libre, c'est à la fois ne pas être exploité ni dominé par quiconque et à la fois protégé par des règles sociales qui visent la justice sociale. Seule l'égalité économique de tous permet l'atteinte de cet état de liberté (de permissivité) totale.
Encore une belle connerie d'intello, comme si l'égalité économique était possible ! Personnellement, je m'en fous si quelqu'un gagne 10x plus que moi :c'est qu'il est plus travailleur ou plus intelligent que moi ou a eu plus de chance que moi . Je veux simplement bien vivre, sans luxe ,protégé par des règles sociales comme dit dans l'article!
Amicalement K
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 20/5/2013, 17:55
kalawasa a écrit:
Encore une belle connerie d'intello, comme si l'égalité économique était possible !
Avant de traiter les zôtres de khons faudrait peut être lire lentement:
«Seule l'égalité économique de tous permet l'atteinte de cet état de liberté (de permissivité) totale»
Me semble qu'il est évident qu'on est là à des années lumières d'une connerie d'intello mais à une constatation qui souligne qu'une utopie ne se peut sans l'autre!
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 23/5/2013, 16:49
Ah bein tabarnak!
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 23/5/2013, 18:10
La tornade, le journaliste et l’athée
Vers la fin de cette entrevue, Wolf Blitzer reçoit une réponse à laquelle il ne s’attendait pas d’une mère dont la maison a été détruite par la tornade qui a balayé l’Oklahoma il y a trois jours :
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 23/5/2013, 18:52
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Bits & Pieces... 23/5/2013, 19:36
....Que veux tu insinuer avec ton déssin ?
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 23/5/2013, 23:56
....Que veux tu insinuer avec ton déssin ? scratch
Que la femme considère plus noblement son partenaire que l'inverse ? (Si telle serait la réponse, elle serait vouée à l'échec, le pragmatique la démentant aussitôt.)
Que l'homme s'intéresse d'abord à la silhouette de sa partenaire et que la femme veut " résoudre " le mâle qu'elle a choisi ou qu'elle est sur le point de choisir ? (Si telle est la réponse, je n'ai rien à ajouter.)
Que le mâle a un regard rationnel, et très (trop ?) pratique, sur sa partenaire tandis que celle-là va au-delà de l'apparence, s'en allant " lire " à l'intérieur - quitte à ajouter à ce qui s'y trouve déjà, " corrigeant " le message ? (Si telle est la réponse, faudra définir mieux " rationnel " et engueuler la fille surprise à materner le type. Il n'est pas faux qu'un nombre certain de femmes tendent à redéfinir leurs investissements humains afin de rassurer leur Bourse délicate.)
Que le dessinateur lui-même ne sait pas vraiment ce que signifie son allégorie graphique ? (Si telle est la réponse, je ne suis pas surpris, pratiquement moi-même, et sans vergogne, ce dilettantisme qui repose le gros nerf - celui qui s'inquiète de l'avenir - et rassure l'égo dont l'attribut premier est souvent le doute si malsain à l'efficacité d'un projet, surtout de longue haleine. Les créateurs se montrent très confiants, sûrs d'eux, devant les caméras, et pour cause : quand les caméras s'intéressent à un créateur, c'est qu'il est de notoriété publique. Vous avez déjà vu, vous, une caméra DÉCOUVRANT un talent ? Ben non ! Parce que les caméras sont déplacés par des gens qui obéissent à des intérêts marqués. Voilà.
La publicité, cette menteuse chronique, a beau qualifier d'" intelligents " des téléphones portables, entre vous et moi, si vous abandonnez un tel téléphone adulé sur une table (ou même sur une marche d'escalier), il ne saura que se tourner les boutons (il n'a pas de pouces), dépourvu d'inspiration, attendant que le mémaitre fasse quelque chose de lui. Qu'un téléphone portable puisse être considéré comme " intelligent " en dit très long sur les capacités de son utilisateur, car celui-là ne peut pas compter sur un ordinateur pour suppléer à ses facultés indigentes (pas même une tour, serait-ce une ROG 8580 de 20 Kg d'" intelligence " - je me suis contenté de la 8480, j'ai l'humilité à fleur d'âme). et pourtant l'ordi a-t-il un " cerveau " autrement plus vaste, donc plus performant - qui a besoin d'énormément de " neurones " pour fonctionner efficacement, quantité qu'on ne pourrait pas engranger dans le petit espace d'un téléphone " intelligent ".
Bref ! Le mensonge est payant.
Aussi, ce dessin pourrait-il en être un. Faudrait demander à son créateur - et escompter qu'il ne mentira pas. Néanmoins, en dernière analyse, on peut déclarer " utile " une œuvre (par exemple un dessin) qui force les uns et les autres (dont je fais partie) à réfléchir. Un peu. (Un peu ! Parce que, beaucoup, pour un simple dessin, n'est-ce pas trop ? Me semble qu'on a à faire autre chose de sa journée que de l'investir dans une réponse qui n'aura pas de lendemain, anyway. Ainsi parlait MonMoiToutlà.)
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Bits & Pieces... 24/5/2013, 00:18
Ainsi parlait MonMoiToutlà.
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 25/5/2013, 10:24
Pétard a écrit:
La tornade, le journaliste et l’athée
Vers la fin de cette entrevue, Wolf Blitzer reçoit une réponse à laquelle il ne s’attendait pas d’une mère dont la maison a été détruite par la tornade qui a balayé l’Oklahoma il y a trois jours :
Salut Pétard Aurais-tu l'amabilité de nous retranscrire ( traduit) la question du journaliste et la réponse de cette dame !
( Il lui parle du seigneur et elle lui répond désolé .....!!??)
Merci d'avance
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 25/5/2013, 13:12
Koganwel a écrit:
La publicité, cette menteuse chronique
Cépavrai. La pub montre les bons cotés et elude les mauvais, les mensonges ne sont pas chroniques mais ponctuels -et dependent beaucoup de la volonté du vendeur. La pub est une pute sympa, elle cache les bourrelets mais ne triche pas sur ce qu'elle montre.
Mab
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 25/5/2013, 13:21
Jonas. a écrit:
Aurais-tu l'amabilité de nous retranscrire ( traduit) la question du journaliste et la réponse de cette dame !
( Il lui parle du seigneur et elle lui répond désolé .....!!??)
Merci d'avance
David fera ça mieux que moi, mais en attendant : tu cliques sur "plus" sous la video, en la lisant depuis "youtube", et tu as l'explication anglo saxonne. La jeune femme n'est pas croyante et n'eprouve le besoin ni de remercier Dieu ni de s'en prendre à personne (ni merci ni recherche de coupable).
Mab
Zed
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 25/5/2013, 16:08
Mara-des-bois a écrit:
Jonas. a écrit:
Aurais-tu l'amabilité de nous retranscrire ( traduit) la question du journaliste et la réponse de cette dame !
( Il lui parle du seigneur et elle lui répond désolé .....!!??)
Merci d'avance
David fera ça mieux que moi, mais en attendant : tu cliques sur "plus" sous la video, en la lisant depuis "youtube", et tu as l'explication anglo saxonne. La jeune femme n'est pas croyante et n'eprouve le besoin ni de remercier Dieu ni de s'en prendre à personne (ni merci ni recherche de coupable).
Mab
Très bon résumé.
J'ai même trouvé l'argumentaire du petit garçon très convaincant.
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 25/5/2013, 16:45
Jonas. a écrit:
( Il lui parle du seigneur et elle lui répond désolé .....!!??)
Mab a à peu près tout juste exception faite que l'intervieweur implique directement dieu en lui suggérant qu'elle l'a certainement remercié de l'avoir épargnée, elle et son fils, alors qu'elle répond qu'athée elle ne voit ni qui blâmer ni qui remercier. Le tout poliment, gentiment, en souriant et sans aucune condescendance...
Un moment rare de télé américaine où à tout moment, comme dans les pays soumis à la charia, on invoque dieu à tort et à travers pour satisfaire les fantasmes des adeptes des Vraies Foies...
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 25/5/2013, 18:00
David, j'invoque beaucoup Dieu et je ne ressens pas le besoin de maudire les athées
Mab
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 25/5/2013, 18:07
Mara-des-bois a écrit:
j'invoque beaucoup Dieu... Mab
Tu te cognes le petit orteil trop souvent dans le cadre de porte!
Si tu regardais où tu marches, Dieu aurait le temps de s'occuper des tornades au lieu d'être distrait par tes invocations...
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 25/5/2013, 18:19
Pétard a écrit:
[Tu te cognes le petit orteil trop souvent dans le cadre de porte!
Si tu regardais où tu marches, Dieu aurait le temps de s'occuper des tornades au lieu d'être distrait par tes invocations...
Sans doute, mais Dieu aime certainement aussi mon petit orteil.
Mab
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 25/5/2013, 18:31
Pétard a écrit:
Jonas. a écrit:
( Il lui parle du seigneur et elle lui répond désolé .....!!??)
[b]Mab a à peu près tout juste exception faite que l'intervieweur implique directement dieu en lui suggérant qu'elle l'a certainement remercié de l'avoir épargnée, elle et son fils, alors qu'elle répond qu'athée elle ne voit ni qui blâmer ni qui remercier. Le tout poliment, gentiment, en souriant et sans aucune condescendance...
Merci En effet le calme , la force morale qui se dégage de cette femme au milieu de ce décors de chaos est impressionnant! Depuis l’élection d'Obama j'ai décidé de ne plus faire de l'anti-américanisme systématique et primaire. Je m'autorise même très exceptionnellement à boire du Coca. Il y a certains aspects de la culture ( au sens large) américaine qui indéniablement mérite mon respect et mon intérêt ...( je parle pas du Coca). Ceci dit faire des pays qui appliquerait la charia le contre exemple....c'est un peu tomber dans la facilité! La force morale qui est chez cet "athée " peut se trouver aussi chez un croyant! Et la bêtise du croyant peut se trouver aussi chez l'athée.... Il serait dommage d'apprécier l'absence de condescendance de cette femme et l'être sois-même juste derrière vis à vis de tel ou tel groupe humain!
Si non j'ai bien aimé la vidéo! Merci pour ce partage.
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 25/5/2013, 18:58
Mara-des-bois a écrit:
Sans doute, mais Dieu aime certainement aussi mon petit orteil. Mab
Certainement mais trop. Ça le distrait, faut croire.