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| Le Club de l'Economie | |
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+7quantat Zed Ungern Biloulou Charly EddieCochran OmbreBlanche 11 participants | |
Auteur | Message |
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OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| | | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 13/6/2009, 18:35 | |
| - Citation :
"Mentalement, l'Asie est déjà dans l'après-crise" (J-C. Beauséjour)Jean-Claude Beaujour est avocat d’affaires et l’un des associés du cabinet Hobson. Docteur en droit de l’Université de Paris 1, diplômé de l’University College London et de Harvard Law School, il parle couramment le chinois et le japonais qu’il a étudié aux langues O, avant de séjourner à Shangaï et à Tokyo. Il passe pour l’un des meilleurs avocats spécialistes de l’Extrême-Orient.
Capital.fr : Vous rentrez d’une tournée en Asie, cette région vous semble-t-elle durement touchée par la crise ? Jean-Claude Beaujour : Durement, non, mais touchée sûrement. En fait, vous avez trois groupes de pays : les plus développés, comme la Corée du Sud ou Singapour, sont aujourd’hui en stagnation. La cité-Etat est très proche du modèle occidental : une plate-forme financière, une plaque relais dans l’Asie du Sud-Est, avec beaucoup plus d’activités tertiaires qu’industrielles, et dans cette dernière spécialité, surtout des technologies de pointe. Ces pays sont ceux qui souffrent le plus.
Capital.fr : Mais ils ne vous semblent pas plonger dans une récession profonde comme lors de la crise asiatique de 1997… Jean-Claude Beaujour : Je dirais plutôt qu’ils sont en stagnation. Vous avez ensuite un groupe de pays, comme les Philippines ou l’Indonésie, qui vont réaliser une croissance de 3 à 4 % en 2009, contre 7 % l’an dernier. Et puis vous avez enfin les deux mastodontes du continent : la Chine et l’Inde qui semblent mieux résister. La croissance chinoise tournera cette année autour de 6 à 6,5 % au lieu des 9 % auxquels elle nous avait habitués. Quant à l’Inde, son activité devrait croître de 5 % environ, contre 6 à 7 % au cours des années précédentes.
Capital.fr : Et pour 2010 ? Le plus dur n’est-il pas à venir, comme on le craint parfois en ce qui concerne les économies occidentales ? Jean-Claude Beaujour : Je serais plutôt enclin à penser que l’Asie a touché le fond. Et là je me fonde sur l’observation que j’ai pu faire de l’activité locale plutôt que sur des paramètres économiques. Les gens que j’ai rencontrés, les responsables politiques comme les hommes d’affaires m’ont semblé extrêmement combatifs. Ils ne m’ont parlé que nouveaux marchés, n’ont cessé de m’interroger sur les opportunités nouvelles que peuvent leur offrir les pays européens. «On a l’habitude de se battre» m’ont-ils dit. Mentalement, ils sont déjà dans l’après-crise.
Capital.fr : Cela constitue-t-il une bonne nouvelle pour la France ? Jean-Claude Beaujour : Oui, parce que, de toutes façons, la croissance nous reviendra d’Asie. D’abord, il y a 2,5 milliards d’habitants dans la région, avec des masses importantes de consommateurs arrivés aux standards européens, dont environ 300 millions de Chinois et 150 millions d’Indiens. De plus, ces deux grands pays ont des besoins colossaux d’infrastructures, dans la production d’électricité, l’assainissement ou les transports…
Capital.fr : Et les Européens leur vendent toujours ce genre de technologies ? Jean-Claude Beaujour : En ce moment, beaucoup moins. L’investissement européen s’est considérablement tassé dans les deux pays. Mais les besoins sont considérables, et la demande va repartir. Et quand elle repartira, la France sera en première ligne, car nos industriels sont très présents dans les infrastructures.
Capital.fr : Quelles sont les perspectives des autres pays asiatiques ? Jean-Claude Beaujour : Evidemment, ils se préparent eux aussi à la sortie de crise. Je ne vous prendrai qu’un exemple : les Philippines. Vous savez que c’est un chapelet de plus de 7 000 îles. Le gouvernement a lancé un vaste programme d’infrastructures : des ouvrages d’art pour relier ces îles entre elles, des moyens de transport pour les désenclaver et de production d’électricité pour favoriser leur développement. Un programme de privatisation, de l’énergie, justement, et des mines, ouvert aux investisseurs étrangers. Les Philippines multiplient les initiatives pour attirer les capitaux étrangers. La présidente, Madame Aroyo, nous l’a dit, en nous recevant, avec d’autres avocats d’affaires : le gouvernement, qui veut renforcer l’Etat de droit, semble aussi s’orienter vers le droit à la propriété du sol au profit des étrangers, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Ou encore renforcer l’intégrité de la justice locale, pour donner davantage de garanties aux investisseurs. Comme je vous l’ai dit, l’Asie sera le moteur de la reprise.
Propos recueillis par Etienne Gingembre
http://www.capital.fr/a-la-une/interviews/mentalement-l-asie-est-deja-dans-l-apres-crise-390881 | |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 13/6/2009, 19:51 | |
| - Citation :
Christian Audigier, pouvez-vous nous expliquer les règles de base de l'investissement international ? C.A. : Tout d'abord, je dois conseiller aux débutants les " produits vanilles ". En effet, ce sont qui génèrent le plus de revenus dans la salle. Mais ces profits ne représentent plus que 60% du total et sont en constante diminution, concurrencés par les produits structurés. Les revenus ne proviennent que très peu des marges (même s'il en y a), et beaucoup plus des activités de spéculation. Par exemple, un deal de 100 millions d'euros de swap rapportera peut-être 5000 euros de marge. Les profits proviennent généralement de la spéculation. Le cours de l'or va-t-il monter ou descendre ? La Réserve Fédérale américaine montra-t-elle ces taux au prochain meeting ? etc. Ces revenus sont très variables selon l'activité. De quelle devise s'occupe-t-il, quel marché, quelle région du monde mais surtout est-il un bon spéculatif ou non. A priori pas besoin de diplôme, les recrues étant le plus souvent des jeunes de 20 à 23 ans sans expérience mais enthousiastes, que la banque éduque à ses propres modèles parmi les professionnels. Et dans un second temps cher Christian ? C.A. : Une fois passée cette première étape, je conseille aux jeunes des produits structurés. Les produits structurés sont les plus à la mode en ce moment et les profits qu'ils représentent sont en forte hausse sur les dernières années. Ces produits proposent souvent une indexation complexe de la rentabilité sur différents produits vanilles. Les profits générés proviennent alors des marges prises par la banque lors de la transaction. Comme il est généralement difficile de donner un prix avec certitude à des produits exotiques (puisque généralement ils n'existent pas encore), et qu'il n'y a aucune liquidité dans le marché pour les couvrir parfaitement (ils sont souvent émis à l'unité), ces marges sont importantes voire monumentales. Ce sont de purs gestionnaires du risque, ils ne spéculent pas puisqu'un seul deal peut rapporter parfois 500.000 euros. Le « proprietary trader » (« prop trader ») : privilégiés de la banque, les prop traders ont carte blanche pour spéculer avec les capitaux bancaires sur tous les marchés. A l'opposé du market maker , il ne cote pas les clients. Métier à haut risque mais l'un des mieux rémunérés au monde, il donne droit à un pourcentage des gains. Si le trader de produits structurés peut générer 50 millions d'euros par an, il doit partager les profits avec les équipes de structuration, vente et recherche. Le prop trader génère facilement ce profit mais ne le partage avec personne. Sa position est très convoitée, mais représente une exception en terme d'âge au sein de la salle puisque les prop traders sont les plus expérimentés des traders. Une expérience préalable de 10 ans dans le trading constitue la norme.
Et votre conseil aux jeunes qui en veulent vraiment ? C.A. : Assurément, il convient de s'orienter vers le prop trading ! Les traders de produits vanilles, ont une position intermédiaire puisqu'une grosse part de leurs profits provient de la spéculation. Leur travail consiste à coter les clients, comme des market maker , mais aussi à spéculer sur leur marché, qu'ils connaissent bien. Généralement leurs positions de spéculation, qu'on peut à juste titre qualifier positions de prop trading , surpassent en volume de 5 à 100 fois les positions de market making. Les traders de produits structurés occupent aussi cette position intermédiaire mais génèrent surtout des profits par le market making (à travers les marges). Leurs positions de prop trading sont largement reléguées au second plan et souvent il n'en ont même pas. Celui qui possède le moins de marge de manoeuvre est le market maker. Et en guise de conclusion Monsieur Audigier ? C.A. : Il ne faut pas hésiter à s'expatrier. Pour ma part, j'ai commencé par Bali puis je suis allé en Californie où, dès l'année suiivante, j'ai fêté mon premier million de dollars. Il faut faire preuve d'imagination et surtout bien s'entourer, avoir de bons amis, avoir une vie saine, se coucher tôt (vers 7 H 00 du matin) et gâter ses proches. |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: 4 - Et les produits vanille-thé ? 14/6/2009, 00:32 | |
| - Citation :
- Comme je vous l’ai dit, l’Asie sera le moteur de la reprise.
Propos recueillis par Etienne Gingembre
C'est bien le moins qu'on puisse espérer d'un système dopé au gingembre ! | |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 14/6/2009, 11:28 | |
| Attention à la crampe ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 14/6/2009, 12:09 | |
| Attention à la crampe ! Enfile ta djellabah ! |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 11/5/2012, 07:40 | |
| Bourse-Gilead chute sur des résultats cliniques jugés décevants
Le groupe pharmaceutique américain Gilead Sciences, qui a déboursé l'an dernier quelque 11 milliards de dollars (8,36 milliards d'euros) pour racheter Pharmasset et son traitement expérimental contre l'hépatite C, chute de 15% en Bourse vendredi après des résultats peu concluants de ce produit.
Le médicament de Gilead contre l'hépatite C, appelé GS-7977, semblait présenter l'avantage de ne pas nécessiter en parallèle un traitement à l'interféron, qui provoque chez certains patients des effets secondaires indésirables évoquant des symptômes grippaux.
Mais sur dix patients pour lesquels des traitements précédents s'étaient révélés inefficaces, six ont rechuté seulement quatre semaines après avoir pris le médicament de Gilead combiné à l'antiviral ribavirine.
Des antiviraux supplémentaires pourraient se révéler nécessaires pour guérir ces patients, a reconnu Gilead dans un communiqué.
Vers 18h30 GMT, l'action Gilead perdait 14,94% à 46,62 dollars à Wall Street.
Les principaux concurrents de Gilead dans les traitements contre l'hépatite C sont Vertex avec l'Incivek et Merck avec le Victrelis. (Esha Dey et Kavyanjali Kaushik à Bangalore, Natalie Huet pour le service français, édité par Danielle Rouquié)
Alors,n'oubliez pas votre agent en bourse,achetez !
Des experts approuvent le premier traitement préventif contre le sida
11/05/12 - 06h32 Source: belga.be Illustration Un comité consultatif d'experts indépendants a recommandé jeudi à l'Agence américaine des médicaments (FDA) la mise sur le marché du Truvada, le premier traitement de prévention contre le sida.
Truvada est produit par Gilead Sciences Group
Par une large majorité, les 22 experts se sont prononcés en faveur de la commercialisation de ce traitement produit par le laboratoire américain Gilead Sciences. Le vote comprenait trois sous-questions. Par 19 voix contre 3, les experts ont ainsi recommandé la mise sur le marché du traitement préventif pour les hommes homosexuels séronégatifs. Par 19 voix contre 2 et une abstention, pour la vente du Truvada aux couples hétérosexuels dont l'un des partenaires est séropositif. Enfin, par seulement 12 voix contre 8 et 2 abstentions, pour la commercialisation aux "autres individus risquant d'être infectés en raison de leur activités sexuelles". Le Truvada, une combinaison de deux anti-rétroviraux, est déjà prescrit pour des personnes infectées par le VIH, le virus de l'immunodéficience humaine responsable du sida. L'efficacité préventive du Truvada a été mise en évidence par les résultats d'un essai clinique mené de juillet 2007 à décembre 2009 dans six pays et financé en grande partie par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH). Il avait alors réduit de 44% le risque d'infection chez les hommes homosexuels qui utilisaient aussi des préservatifs. Une autre étude clinique a montré que le Truvada a diminué le risque d'infection jusqu'à 75% chez les couples hétérosexuels dont l'un des deux partenaires étaient séropositifs.
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 23/7/2012, 14:05 | |
| Le PDG de Lenovo redistribue son bonus à ses employés (01.net, par Pierre Fontaine, le 23/07/2012)
Yang Yuanqing, PDG de Lenovo, a pris la décision de redistribuer son bonus de trois millions de dollars aux dix mille salariés les moins bien payés de son entreprise. Un geste aussi symbolique qu'inhabituel.
Voir un PDG prendre la décision de partager un bonus plutôt que de le garder pour lui est une chose plutôt rare. Et pourtant, le patron de Lenovo, Yang Yuanqing, vient de redistribuer trois millions de dollars qui lui étaient attribués pour les bons résultats de l’entreprise qu’il dirige. Cette dernière s’est en effet hissée au deuxième rang mondial derrière HP à la fin 2011 et devrait détrôner le géant américain d’ici à décembre 2012 selon certains analystes. Quoi qu’il en soit, à en croire nos confrères américains de ZDnet, les 10 000 salariés les moins payés, généralement ceux qui travaillent sur les chaînes de montage, devraient toucher en moyenne 2 000 yuans chacun, soit environ 259 euros. C'est un peu moins d’un mois de salaire moyen dans les usines chinoises où sont fabriqués les produits high-tech. D’autres PDG pour suivre cet exemple ?
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 11/9/2012, 17:48 | |
| La France, deuxième au classement Forbes des 100 entreprises les plus innovantes(Smartplanet.fr - Par Thierry Noisette | 10 septembre 2012)Neuf entreprises françaises sont classées dans cette liste dressée par Forbes. Pernod Ricard et Danone y devancent Apple. Pour la deuxième année, le magazine américain Forbes publie sa liste des 100 entreprises mondiales les plus innovantes, basée sur une analyse essentiellement financière visant à distinguer « la prime à l’innovation » pour ces entreprises. Dans ce classement, les entreprises américaines se taillent la part du lion, avec pas moins de 43 mentions, dont les quatre premières places (Salesforce.com, Alexion Pharmaceuticals, Amazon.com et Red Hat, suivies par le chinois Baidu). Cependant, la France s’en sort bien puisque elle y figure en deuxième place, avec neuf entreprises: Pernod Ricard (15e position), Danone (25e) – ces deux-là devancent ainsi Apple, en 26e place -, Essilor (28e), L’Oréal (34e), Dassault Systèmes (40e), Technip (41e), LVMH (71e), Christian Dior (88e) et Air Liquide (96e). Arrive ensuite le Japon, avec 8 entreprises, puis l’Allemagne et la Chine (6 entreprises chacune), devant la Grande-Bretagne (4 entreprises). | |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 19/9/2012, 21:14 | |
| Une énorme réserve secrète de diamants en Sibérie
Par: rédaction 19/09/12 - 17h02 Source: belga.be
Une mine de diamants située en Sibérie, dont l'existence a été gardée secrète pendant des décennies, dispose d'immenses réserves susceptibles de provoquer "une révolution industrielle" dans le monde, affirment des experts. Le gisement de Popigaï a été découvert au début des années 1970 dans une zone inhabitée de Sibérie orientale, à 400 km de la première localité, Khantiga, et à 2.000 km au nord de Krasnoïarsk, le chef-lieu de la région. Guerre froide oblige, le gisement a aussitôt été considéré comme "réserve stratégique" de l'URSS et son existence entourée du plus grand secret.
Chute d'un astéroïde L'Institut de Géologie et de Minéraux Sobolev à Novossibirsk (Sibérie) a publié cette semaine quelques rares informations concernant cette mine située dans un cratère d'un diamètre d'une centaine de kilomètres formé par la chute d'un astéroïde il y a 35 millions d'années. Les ondes de choc de l'impact avaient transformé instantanément le graphite du sol sibérien en minuscules diamants dans un rayon d'une dizaine de km autour du point de chute.
Ces diamants "industriels", qui ont généralement un diamètre de 0,5 à 2 millimètres, se présentent sous forme de graines grises, bleues ou jaunes ressemblant à de la poussière, a déclaré Nikolaï Pokhilenko, directeur de l'Institut Sobolev.
Deux fois plus résistants Les réserves en carats des diamants du type de Popigaï, très utilisés pour les instruments de forage et des pièces d'aéronautique, sont 110 fois supérieures aux réserves mondiales de diamants, affirment les experts de l'institut. En outre, les diamants de Popigaï sont deux fois plus résistants que les diamants industriels traditionnels, explique M. Pokhilenko.
Oublié pendant 30 ans Les experts soviétiques savaient que les diamants de Popigaï étaient bien plus résistants que les diamants fabriqués en usine, mais à l'époque, l'URSS "préférait construire des usines de diamants synthétiques et la mine a été laissée en l'état", raconte M. Pokhilenko. Le gisement de Popigaï fut donc abandonné et oublié pendant près de 30 ans jusqu'à ce qu'en 2009, l'institut Sobolev décide de s'y intéresser à nouveau. Dans le chaos économique et idéologique qui a suivi le démembrement de l'URSS fin 1991, l'annonce de l'existence de la mine est passée quasi inaperçue.
147 milliards de carats A ce jour, "les 0,3% du cratère explorés donnent déjà 147 milliards de carats, alors que les réserves mondiales de diamants sont estimées à 5 milliards de carats", souligne le directeur de l'institut Sobolev. "Au rythme actuel d'utilisation des diamants industriels, les réserves de Popigaï correspondent à 3.000 ans d'approvisionnement" et pourraient entraîner "une révolution industrielle dans le monde", notamment dans la construction des avions et des automobiles, affirme le scientifique.
"Le cratère de Popigaï peut bouleverser la situation sur le marché des diamants. Et il est impossible de dire ce que deviendraient les prix", s'inquiète Guennadi Nikitine, un haut responsable de Iakoutnipromalmaz, une entreprise de Iakoutie (Sibérie orientale) spécialisée dans l'industrie du diamant.
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| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 19/9/2012, 21:27 | |
| Bon... Les diamants sont là. Mais il faut encore les trouver et les récupérer ... Et ils sont tout petit ,sans gangue inerte périphérique . Comment est ce qu'on sépare les diamants industriels de la terre environnante ? | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 19/9/2012, 21:28 | |
| Il y a des actions en vente ? Signé : Younes Par procuration | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 19/9/2012, 21:41 | |
| Avant de savoir si ça vaut la peine d'acheter, faut savoir comment on retire ces diams de leurs masse inertes ... | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 19/9/2012, 21:48 | |
| Poliment, je suppose. | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 19/9/2012, 21:51 | |
| C'est pas encore fait à mon avis ...
Tu sais pas le faire au crible,c'est trop petit .
Je doute que tu saches le faire à la flotaison ...
Vois vraiment pas comment tu peux les retirer de là ... | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 19/9/2012, 22:04 | |
| - Ungern a écrit:
- C'est pas encore fait à mon avis ...
Tu sais pas le faire au crible,c'est trop petit . Je doute que tu saches le faire à la flotaison ... Vois vraiment pas comment tu peux les retirer de là ...
Faut voir avec les spécialistes : vibrations ? Ondes de choc ? Ultrasons ? Désagrégation chimique ? À coup de charentaises ? | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 19/9/2012, 22:10 | |
| La plus grosse mine d'or ,qui est ouverte à tous et partout,c'est les océans .
Des milliers de tonnes d'or en dilution dans l'eau de mer .
Il y a de l'or dans chaque litre d'eau de mer . Seulement il faut le retrouver ... | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 19/9/2012, 22:14 | |
| - Ungern a écrit:
- Non seulement ça ne marchera pas en toute logique ,mais si tu y mets du chimique, vu le volume à traiter ... tu vas vers une catastrophe écologique de première ....
C'est quoi une catastrophe écologique ? Une éruption volcanique ? Un tsunami ? Un tremblement de terre ? | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 19/9/2012, 22:15 | |
| - Ungern a écrit:
- La plus grosse mine d'or ,qui est ouverte à tous et partout,c'est les océans .
Des milliers de tonnes d'or en dilution dans l'eau de mer . Il y a de l'or dans chaque litre d'eau de mer . Seulement il faut le retrouver ...
Il doit y avoir des poissons picsous, faut demander à David... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 19/9/2012, 23:06 | |
| Il doit y avoir des poissons picsous, faut demander à David...
Des picsous cannibales ?
Parce que les picsous se nourrissent de poissons, dont ils rejettent les arêtes. Les reliques attroupent d'autres poissons, au grand bonheur des picsous.
(Ce garçon devait rêver aux riches roturières durant ses cours de mythologies - ou alors à des rotules délicats dévoilés par des jupes coquines ; mais ces distractions-là éloignaient de son coeur pur l'horizon monial qu'on lui avait fait miroiter, telle une aube se levant sur l'aurore comme une promesse éclatante sur l'espoir assombri.) |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 27/9/2012, 13:03 | |
| - Citation :
- Fermetures d’usines en Europe: «Ce n’est pas une bombe mais une réalité», pour le PDG de PSA
de 20minutes.fr
Le président du directoire de PSA est revenu jeudi sur ses déclarations aux «Echos» lors d’une table ronde sur le Mondial de l’automobile...
Philippe Varin persiste et signe. «D’autres constructeurs vont devoir fermer des usines en Europe. Ce n’est pas une bombe, mais une simple réalité. Quand le marché s’effondre de 25% en cinq ans comme c’est le cas en Europe, il n’y a pas de solution miracle: il faut que les constructeurs ajustent leurs capacités», a expliqué jeudi matin le président du directoire de PSA lors d’un point presse sur le stand Citroën du Salon de l’automobile de Paris. Il revenait ainsi sur sa déclaration choc livrée le matin même dans Les Echos.
«On ne s’attend pas à une remontée en V»
Chez PSA, cet ajustement est en cours avec le plan social annoncé en juillet et prévoyant la suppression de 8.000 postes et la fermeture du site d’Aulnay. Un effort justifié, selon Philippe Varin, par des perspectives économiques sombres: le groupe anticipe un recul de 8% en 2012 sur le segment B -comprenez les petites voitures aux équipements conçus pour en minimiser les prix- et ne s’attend pas à une embellie rapide. «On pronostique que le marché va remonter mais on ne s’attend pas à une remontée en V comme aux Etats-Unis car nous ne sommes pas tombés aussi bas. En gros, on table sur une année 2015 identique à 2012», a expliqué jeudi Philippe Varin.
Pour faire face, le groupe compte sur son alliance avec GM pour soutenir sa stratégie de montée en gamme de ses deux marques Peugeot et Citroën et l’internationalisation du groupe, qui compte vendre la moitié de ses véhicules à l’étranger d’ici 2015. Des groupes d’étude planchent actuellement sur les possibilités de projets communs. Leurs conclusions doivent être dévoilées fin octobre.
Pour restaurer sa compétitivité, le groupe ne cache pas non plus ses espoirs en matière de baisse du coût du travail en France. «Aujourd’hui, le coût horaire est de 35 euros dans notre industrie, contre 22 euros en Espagne ou 10 en Tchéquie», a-t-il souligné. «On peut avoir un coût supérieur à nos voisins européens si on a des technologies pour vendre des produits qui montent en gamme mais une baisse de 5 à 10% sur les salaires brut serait un soutien significatif», a reconnu le président du directoire de PSA, qui se dit «confiant» dans le fait que le rapport de Louis Gallois commandé par le gouvernement sur la compétitivité des entreprises françaises viendra soutenir leur performance. | |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 27/9/2012, 13:11 | |
| - Citation :
- Renault: La compétitivité en France, une question de survie selon Carlos Ghosn
de 20minutes.fr
Carlos Ghosn estime qu'une amélioration de la compétitivité de ses usines est devenue une question de survie...
«Aujourd'hui, le principal sujet de Renault, notre urgence même, c'est notre compétitivité en France (qui) est un sujet de survie», déclare-t-il dans un entretien au Figaro de jeudi. «Aucun constructeur n'échappera au renforcement de sa compétitivité dans son pays d'origine», ajoute-t-il, même si la situation du constructeur au losange est moins difficile que celle du grand rival PSA Peugeot Citroën.
«Nous ne pouvons pas tenir le coup avec des mesures conjoncturelles»
Face à la crise, «chaque constructeur a son problème», relève-t-il, en notant que si «pour certains, la réponse passe par des suppressions d'emplois ou des fermetures de sites», le problème de Renault «n'est pas tellement lié aux surcapacités de production».
Pour l'heure, «nous nous adaptons actuellement avec de nombreuses journées non travaillées, du chômage partiel, des arrêts de production, un plan de réductions de coûts. Mais face à une situation qui risque de se prolonger, nous ne pouvons pas tenir le coup avec des mesures conjoncturelles», prévient-il, à la veille de l'ouverture des journées presse du Mondial de l'automobile.
Renault risque par ailleurs de manquer son objectif d'une hausse de ses ventes mondiales cette année en raison de la dégradation continue des marchés européens, prévient aussi son PDG. | |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Le Club de l'Economie 4/10/2012, 23:06 | |
| - Citation :
- Joseph Stiglitz (Economiste) "Les emplois industriels ne reviendront pas"
Le Journal du Net
Prix Nobel d'économie et figure du nouveau keynésianisme, l'économiste américain publie "Le Prix de l'inégalité". Il répond au JDN.
Dans la mondialisation, le secteur industriel des économies avancées souffre d'un fort déficit de compétitivité. Ce déficit est-il rattrapable ? Les Etats occidentaux ont-ils raison de vouloir à tout prix sauver leur industrie ?
Les emplois industriels ne reviendront pas, peu importe que l'on soit "plus compétitif". Dans l'industrie, la hausse de la productivité a été beaucoup plus forte que l'augmentation de la demande. Ainsi, l'emploi dans l'industrie à travers le monde baissera de toute façon.
De plus, la compétitivité dépend largement des taux de change. Si vos autorités monétaires continuent de maintenir des taux d'intérêt élevés par rapport au reste du monde, les taux de change vont demeurer élevés, ce qui accentue le manque de compétitivité.
Mais un pays peut également avoir une économie de services dominante. Cela me rappelle des discussions dans les années 20, lorsque l'on se demandait si une économie pouvait subsister sans un secteur agricole important. Et oui, vous pouvez bénéficier d'une économie prospère avec un secteur agricole qui représente seulement 2% de la main d'œuvre. | |
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