Crétin un jour, crétin toujours!

HugoLotte a écrit:

Reste que ne serait-ce que par la nature des écritures, nous avons un fort mauvais chrétien dans la mire. De ceux qui envoient facilement au bûcher.

Ah ça, je te l'accorde sur-le-champ et cartes sur table.
Si on le croit chrétien, c'est qu'il a réussi une manipulation - peut-être sans le savoir.
Ce n'est qu'un déiste. La meilleure race des croyants.

Si c'est toujours de moi que tu parles, je suis assez déconcerté.
Un peu déiste oui, mais pas vraiment du dieu ainsi appelé communément par une mauvaise lecture des textes originels.

Citation :

Ceux du être et laisser être.

Qu'elle est bonne, la trouvaille.
À la bonne heure, elle me plaît, car j'admets la Révélation et le culte par lequel chacun entend la célébrer !
Liberté, liberté chérie - tant qu'elle n'est pas contraire à la morale, aux bonnes manières et... à la liberté des autres !

Zed a écrit:

Biloulou a écrit:

Pétard a écrit:

Étonamment, on a ici deux deux visions crétines de l'image de la femme.

Deux ? Bon, comme tenues sportives, je me demande si tu as bien compté tes visions...

Ben tu vois Biloulou, il compare la liberté au crétinisme arabe.
Et qu,on ne vienne pas me dire que c'est pas arabe

Bonjour Zed !

Pour être franc, je ne suis pas certain que ce soit spécifiquement arabe.
J'ai été quelquefois en Afrique du Nord et je n'ai jamais vu sur le sable de Tunisie de telles tenues de plage. Ni sur des photos prises au Maroc, au Liban, en Jordanie...
Après tout, n'oublions pas que cette "photo" n'est qu'un caricature juste pour provoquer.

Cela étant, je crois que si c'était une scène réelle, la cause serait plutôt une coutume liée par tradition à une religion.

(J'ai connu des jeunes filles arabes drôlement plus délurées... ô que oui !)

Pétard a écrit:

Alors tu m'expliqueras, toi le grand ayatollah des fatwas occidentales, pourquoi la Fédération du Volleyball de Plage vient de changer son règlement IMPOSANT le bikini à ses joueuses alors qu'il n'y avait pas de code vestimentaire pour les joueurs mâles?

Ca demande réflexion, en effet...
Égalité des sexes aidant, les hommes aussi devraient porter des bikinis pour jouer au voleyball de plage, moi je trouve.

Zed a écrit:

Je suis d'accord avec toi, que c'est une coutume lier a une religion, mais cette religion est pas sortie du ciel mais bien de l'Arabie.

Ah, ça je ne dis pas...

Mais... est-ce que les religions n'ont pas été toutes inventées par des hommes (*), selon leurs coutumes, comme moyen d'honorer et perpétuer la mémoire de quelque chose... ou de quelqu'un ? - regarde les rites de la cour d'Angleterre, par exemple - et pas nécessairement dictées par ce quelque chose ou ce quelqu'un ?

(*) - Certes, dans certains cas il a dû y en avoir des particulièrement fêlés...

Un peu déiste oui, mais pas vraiment du dieu ainsi appelé communément par une mauvaise lecture des textes originels.

Que c'est alambiqué ! T'es alchimiste ou antiprohibitionniste ? (De quels textes " originels " parles-tu donc ?)

Le déiste croit en une Absence créatrice : elle a fait son job et vogue la machine. Imaginons un robot doté d'IA, mais surtout de fonctions mécaniques assez nombreuses pour ne pas rester coincé dans le premier coin (ou piège volumétrique) venu. Ce qu'il posséderait à nul autre pareil serait une mémoire. Qui retient ! Il irait cahin caha son bonhomme de chemin, d'abord gauche, ensuite adroit (en plus d'aller en droite ligne, avant et arrière, gnark, gnark, gnark !). Il apprendrait, il aurait à la base ce qu'il faut pour " survivre ", sa mémoire étant finalement son plus précieux atout.

Mais comment a-t-" IL " injecté de la mémoire dans ce qui est finalement des quarks et autres bidules hyper miniaturisés. Mystère. Le vivant est probablement le plus grand mystère de tout, voilà pourquoi la Providence fut imaginée, c'est-à-dire un " dieu ", c'est-à-dire encore quelqu'un capable de répondre ! Pis si l'Invisible te répond, elle intervient à partir de sa dimension, c'est de la providence (elle prend soin de ta curiosité, à partir de quoi on peut lui quêter d'autres services).

Revenons à nos moutons à sacrifier sur l'autel du logos.

Refelemele, ta phrase ivre du début de ce dix-cours qui a vu dix idées se marcher sur les pieds et moi me perdre, l'appel du bois égarant.

HugoLotte a écrit:

Un peu déiste oui, mais pas vraiment du dieu ainsi appelé communément par une mauvaise lecture des textes originels.
Que c'est alambiqué ! T'es alchimiste ou antiprohibitionniste ? (De quels textes " originels " parles-tu donc ?)

Je parle des mythes fondateurs des grandes religions et plus particulièrement - je devrais dire uniquement, paresseux comme je suis - de celui que nous pouvons consulter le plus facilement : la Genèse.
On peut à ce sujet utilement revoir la discussion "Notre histoire en 2'" initiée par Lawrence.

Citation :

Le déiste croit en une Absence créatrice : elle a fait son job et vogue la machine. Imaginons un robot doté d'IA, mais surtout de fonctions mécaniques assez nombreuses pour ne pas rester coincé dans le premier coin (ou piège volumétrique) venu. Ce qu'il posséderait à nul autre pareil serait une mémoire. Qui retient ! Il irait cahin caha son bonhomme de chemin, d'abord gauche, ensuite adroit (en plus d'aller en droite ligne, avant et arrière, gnark, gnark, gnark !). Il apprendrait, il aurait à la base ce qu'il faut pour " survivre ", sa mémoire étant finalement son plus précieux atout.

Hummm... foyons foir... c'est peut-être la définition québecoise, très estimable, mais je retiens celle de... de... d'Antidote, tiens : "Croyance de ceux qui admettent l’existence d’une divinité, tout en rejetant dogmes et religions"

Or je ne lis nulle part dans la Genèse que Elohim Yahvé a créé le monde. La tradition orale couché plus tard dans la Genèse, et seul Dieu (oh pardon) sait à quel point le vocabulaire devait être pauvre pour décrire des évènements tellement différents de ceux de la vie de tous les jours, elle (la tradition) fait penser au lecteur studieux et attentif, que Dieu (l'indicible, l'imprononçable) est une équation, un principe (unique) qui explique et gère régit tous les phénomènes et évènements de l'univers.
Tu vois déjà nous lointains ancêtres concevoir et décrire une telle abstraction en ces temps-là ?
Il est même concevable que Monsieur Yahvé leur ait simplifié la tâche en leur racontant des à-peu-près.

Citation :

Mais comment a-t-" IL " injecté de la mémoire dans ce qui est finalement des quarks et autres bidules hyper miniaturisés. Mystère. Le vivant est probablement le plus grand mystère de tout, voilà pourquoi la Providence fut imaginée, c'est-à-dire un " dieu ", c'est-à-dire encore quelqu'un capable de répondre ! Pis si l'Invisible te répond, elle intervient à partir de sa dimension, c'est de la providence (elle prend soin de ta curiosité, à partir de quoi on peut lui quêter d'autres services).

Là il faudrait être Monsieur Yahvé ou même un autre de ses Élohim de collègues pour savoir utiliser Dieu pour faire tout ça.
Mais ce n'est même pas dit que ce fut Monsieur Yahvé et se collègues qui l'ont fait... je serais très tenté de croire qu'ils n'ont fait avec l'homme qu'un travail d'éleveur.

Certes, c'est repousser l'oeuvre de la Création à Dieu... mais après tout, n'est-ce pas son boulot ?
(Un principe de physique, de chimie, de mathématique, n'a pas besoin de l'homme pour exercer son action, l'homme n'a fait que les découvrir et formuler. Mais même avant que l'homme existe, ils fonctionnaient et exerçaient déjà leurs effets, n'est-ce pas ? Quand l'homme le connaîtra et comprendra il deviendra l'égal des Élohim et pas de dieu, évidemment)

Citation :

Revenons à nos moutons à sacrifier sur l'autel du logos.
Refelemele, ta phrase ivre du début de ce dix-cours qui a vu dix idées se marcher sur les pieds et moi me perdre, l'appel du bois égarant.

Si fait, votre honneur, si fait !

Hummm... foyons foir... c'est peut-être la définition québecoise, très estimable, mais je retiens celle de... de... d'Antidote, tiens : "Croyance de ceux qui admettent l’existence d’une divinité, tout en rejetant dogmes et religions"

Mauvais élève, trop occupé à fouiner par la fenêtre d'un regard vide. T'as négligé l'essentiel : le déisme est un acte philosophique, pas théologique. Ce que le Grand Robert DVD a nommément souligné. (Ta version d'Antidote proviendrait-elle de la Mésopopotamie ?)

Les Aliens laborantins, oui, en effet, of course. Métaphysiquement, hélas, ils ne font que renvoyer les réponses dans un autre passé. Je ne sais toujours pas si l'évolution naturelle peut expliquer l'injection de l'esprit dans l'animal humain.

" Évolution qui a fait d'un singe " élu " un super singe qui n'a tout de même pas perdu son animalité, survivre, se reproduire et tuer, il le fait encore mieux que son cousin, il a industrialisé chaque nécessité, l'Homme étant le premier animal à faire du profit (de la thésaurisation, par laquelle il acquiert de l'ascendance) son intérêt le plus grand dans la Vie - jusqu'au point de tuer pour en améliorer le score.

Si les Aliens laborantins ont existé, nous serions à leur image ? On n'en sait rien. Mais quel était leur but ? Peupler la Galaxie autant que faire ce peut ? Les Aliens nous auraient donc transmis un " Allez dans la Galaxie la peupler ". Mais ce n'était pas nécessaire, avant l'apparition de l'Homme, la Terre se remplissait. L'urgence était ailleurs, concernant cet " animal supérieur ", que les Aliens étaient aussi. (On peut se demander si ceux-là eurent des Aliens laborantins à la base de leur " création ".)

Tu vois, Gamin, on aura beau, on récoltera toujours plus de questions que de réponses - sauf si on a la foi : les questions disparaissent puisqu'on a les réponses. Celles-là suffisent, il n'y a rien après elles, elles contiennent le tout. Quand on a tout, on ne sait plus rien du vide.

HugoLotte a écrit:

Hummm... foyons foir... c'est peut-être la définition québecoise, très estimable, mais je retiens celle de... de... d'Antidote, tiens : "Croyance de ceux qui admettent l’existence d’une divinité, tout en rejetant dogmes et religions"
Mauvais élève, trop occupé à fouiner par la fenêtre d'un regard vide. T'as négligé l'essentiel : le déisme est un acte philosophique, pas théologique. Ce que le Grand Robert DVD a nommément souligné. (Ta version d'Antidote proviendrait-elle de la Mésopopotamie ?)

Mea culpa, j'ai négligé de te préciser que je ne retenais pas l'acte philosophique car il ne s'agit pas de philosophie, et encore moins l'acte théologique car il ne s'agit pas du dieu dont discutent les théologiens.
Non, il s'agit simplement d'un acte de raison et de curiosité scientifique et c'est tout.

Citation :

Les Aliens laborantins, oui, en effet, of course. Métaphysiquement, hélas, ils ne font que renvoyer les réponses dans un autre passé. Je ne sais toujours pas si l'évolution naturelle peut expliquer l'injection de l'esprit dans l'animal humain.
" Évolution qui a fait d'un singe " élu " un super singe qui n'a tout de même pas perdu son animalité, survivre, se reproduire et tuer, il le fait encore mieux que son cousin, il a industrialisé chaque nécessité, l'Homme étant le premier animal à faire du profit (de la thésaurisation, par laquelle il acquiert de l'ascendance) son intérêt le plus grand dans la Vie - jusqu'au point de tuer pour en améliorer le score.

Oui, c'est une manière de voir les choses, plutôt philosophique que théologique, me semble-t-il.

Citation :

Si les Aliens laborantins ont existé, nous serions à leur image ? On n'en sait rien. Mais quel était leur but ? Peupler la Galaxie autant que faire ce peut ? Les Aliens nous auraient donc transmis un " Allez dans la Galaxie la peupler ". Mais ce n'était pas nécessaire, avant l'apparition de l'Homme, la Terre se remplissait. L'urgence était ailleurs, concernant cet " animal supérieur ", que les Aliens étaient aussi. (On peut se demander si ceux-là eurent des Aliens laborantins à la base de leur " création ".)

À leur image ? Peut-être, dans la mesure où nous pourrions faire comme eux le jour où nous maîtriserions dieu aussi bien qu'eux.

Citation :

Tu vois, Gamin, on aura beau, on récoltera toujours plus de questions que de réponses - sauf si on a la foi : les questions disparaissent puisqu'on a les réponses. Celles-là suffisent, il n'y a rien après elles, elles contiennent le tout. Quand on a tout, on ne sait plus rien du vide.

C'est le pain quotidien de la science : à chaque réponse, de nouvelles interrogations.

Ca tu le savais déjà, n'est-ce pas ?

Zed a écrit:

Dire que le mental “ émergea ” de la matière n’explique rien.
Si l’univers était simplement un mécanisme et si le mental était solidaire de la matière, nous n’aurions jamais deux interprétations différentes d’un même phénomène observé.
Les concepts de vérité, de beauté et de bonté ne sont inhérents ni à la physique ni à la chimie. Une machine ne peut pas connaître, et encore bien moins connaître la vérité, avoir soif de droiture et chérir la bonté.
Si l’univers était uniquement matériel et l’homme uniquement une machine, il n’y aurait pas de science enhardissant les savants à postuler la mécanisation de l’univers. Les machines ne peuvent ni se mesurer, ni se classifier, ni s’évaluer elles-mêmes. Cette oeuvre scientifique ne pourrait être exécutée que par une entité ayant statut supramachinal.
Combien il est stupide de supposer qu’un automate pourrait concevoir une philosophie de l’automatisme, et ridicule de penser qu’il pourrait prétendre se former un tel concept de ses compagnons automates.

Excellent, Zed, excellent... ça me semble très pertinent.

C'est le pain quotidien de la science : à chaque réponse, de nouvelles interrogations.
Ca tu le savais déjà, n'est-ce pas ?

J'ai l'air plus intelligent, et parfois pertinent, de proposer mes questions que de tenter des réponses.

Le plus important dans l'art de questionner est de ne pas manquer d'ajouter le point d'interrogation. Sans cette précaution, le doute habitant l'interrogateur n'est plus perçue, on pense qu'il est en train d'enseigner. C'est moins sympathique.

Il en faut si peu, quand on fréquente l'agora, pour se créer une réputation imméritée - et la réputation qu'on voudrait se mériter, du diable, on ne voit pas arriver l'heure de sa réalisation !

Qu'en penses-tu, Celtibère : je ne saurais pas investir chez les autres afin de récolter des dividendes propices à enrichir mon entreprise ?

(Me semble que je viens de concocter une question maladroite... J'ai la flemme de rephraser la chose, surtout que ça pourrait aboutir au même endroit. Je serai perfectionniste dans une autre vie, dans celle-ci, j'ai la paresse à la boutonnière.)

Aïe, ce n'est plus de la science ni de la théologie, on verse dans la philosophie, au secours !
De plus tu viens au niveau des personnes : l'investisseur, l'interrogateur, le rephraseur... alors qu'on voguait dans les étoiles (soupir).
Si, si, interroge, récolte, vautre-toi dans les dividendes... et enrichis ton entreprise !

Vautour ! Capitaliste ! Néolibéral !