Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire

Rappel du premier message :

Citation :

Un sociologue et politologue américain du nom de Francis Fukuyama avait annoncé la fin de l’Histoire.

Plus d’histoires, donc plus d’Histoire.

C’était dans les années 1990, et son propos visait la fin des clivages mondiaux du fait de l’effondrement de l’idéologie soviétique. Plus de clivages, puisque la même idéologie, à quelques variantes près, était dorénavant en vigueur partout et pour tous.

Près de 20 ans plus tard, l’Histoire existe toujours, mais l’appel à la fin des clivages, quels qu’ils soient, de Nicolas Sarkozy ne présage-t-elle pas d’une véritable fin, cette fois-ci ?

Dès son arrivée au pouvoir et même avant, Nicolas Sarkozy a commencé par appeler à la fin des clivages politiques : Droite / Gauche, tout cela n’avait plus aucun sens, nous a-t-on expliqué. Dans la foulée, des ministres issus de la Gauche, justement, ont rejoint le gouvernement, pour que le concept devienne réalité. Un parti, même, la Gauche moderne, a été créé, pour donner de la structure à une pratique, un autre, le Nouveau Centre, pour border l’autre côté.

Les clivages, les rebondissements, les oppositions, c’est ce qui fait traditionnellement la différence entre une suite de faits, banale et sans ressort, et un enchaînement d’événements, avec, donc, ces clivages qui sont le ressort des histoires et par extension de l’Histoire.

Voilà pour le politique : plus d’histoires donc plus d’Histoire ?

Sur le versant social, on nous explique également que les clivages et la première de ses manifestations, la grève, sont passés de mode. Ici aussi : plus d’histoires, donc plus d’Histoire ?

Sur la scène européenne, Nicolas Sarkozy s’est opposé à certains de ses homologues, en appelant à des décisions fortes sur le front de la lutte contre la crise. Ah, voilà des clivages ? Pas vraiment : il s’agissait davantage pour le président Sarkozy d’appeler les dirigeants des principaux pays à rejoindre son point de vue. Pas de clivage donc, mais un appel au ralliement.

Comment ? Un utilisateur chevronné du storytelling, l’art de raconter des histoires, saborderait son outil phare ? Ce serait possible : pour Henri IV, Paris valait bien une messe. Mais c’est peu probable.

De quoi s’agit-il alors ? Peut-être de quelque chose de beaucoup plus subtil et de très simple : la contrôle. Traditionnellement, dans une histoire on contrôle l’action, les rebondissements sont imprévus parce qu’on les subit, sauf si on est le scénariste : et là, on ne laisse à l’auditeur qu’une seule participation possible, le commentaire de ce qui se déroule devant ses yeux.

Si c’était le cas, serait-ce un mal ?

http://fr.news.yahoo.com/63/20090525/tpl-nicolas-sarkozy-et-la-fin-de-lhistoi-5cc6428.html

999 -

Citation :

....où il a expliqué son choix de confier à Rachida Dati la garde des Sceaux.

A l'attention du journaleux de L'i-bé qui a pondu cette phrase, ce poste s'appelle la Chancellerie.
L'on peut être Garde des Sceaux en titre mais l'on n'en a aucunement la garde. A la limite avé des
clampins comme l'ex Marmouset encasserolé la titulaire du Ministère de la Justice pouvait assurer
la garde des sots face à la Justice et par seaux entiers si nécessaire...

Bonjour Chère Mab, comment allez-vous ?

...  pourquoi vous  éssssoufler pour rien , Madame Rachida Dati n'est  plus ministre ,


  laissez son intimité en paix ,elle n''est pas Gayet quand meme !  

... soyons polis  

1001 -

Kalawasa ni gouda ni fougerus a écrit:

Décidément, il est aussi con que l'actuel président . Pauvre pays...

Mais il est meilleur musicien : avé toutes les casseroles qu'il se traîne il doit  battre John Bonham
de Led Zep' à la batterie !

kalawasa a écrit:

Mab a écrit:

Nous avons peu de chances d'etre souvent d'accord

Mais...mais... m'enfin, Mab : pourquoi ?

Mais parce que !
(Je ne me souviens plus du contexte, mais croyez bien qu'à defaut d'avoir raison, j'etais sincere )


--------


Bonjour Eddie !

l'un dans l'autre, ça ne va pas plus mal que si ça allait mieux, en admettant que le pire est toujours à venir et qu'après la pluie le beau temps, comme disait Sophie.
Sinon, et vous ?


Mab, pas mal merci

kalawasa a écrit:
Mab a écrit:

Nous avons peu de chances d'etre souvent d'accord


Mais...mais... m'enfin, Mab : pourquoi ? Sad

Mais parce que !
(Je ne me souviens plus du contexte, mais croyez bien qu'à defaut d'avoir raison, j'etais sincere Very Happy )


Ben voyons : c'est ça les gonzesses : j'ai raison, mais je ne sais pas pourquoi, simplement par principe, parce que j'ai le gêne de la domina...!

Eh bien pour moi, ça c'est de la bonzesse..

1004 -

Mara-des-bois a écrit:

(..)
Bonjour Eddie !

l'un dans l'autre, ça ne va pas plus mal que si ça allait mieux, en admettant que le pire est toujours à venir et qu'après la pluie le beau temps, comme disait Sophie.
Sinon, et vous ?

Mab, pas mal merci

Bonsoir Chère Mab, merci d'avoir levé mes inquiétudes sans les dissiper pour autant car que se passerait-il si l'un était en-dehors de l'autre ?

Pour ce qui me concerne, comme vous j'attends que la pluie veuille bien s'arrêter. Sophie ma tortue d' Hermann est entrée en hibernation, elle s'en fout du monde pour 4 mois. Le bonheur.

1006 -

kalawasa a écrit:

Eddie a écrit:

Pour ce qui me concerne, comme vous j'attends que la pluie veuille bien s'arrêter

Rassurez-moi, cher Eddie : votre countat n'est pas vraiment concerné par les intempéries, me semble-t-il...

Non Cher Kalawasa, uniquement par excès d'eau. Y a de quoi rendre homéopathiques
les réserves d'anisette !

...on reprend les memes et on recommence ;

_le rassemblement de la famille ...






Ah! si Ungern avait encore été là , il nous aurait espliqué tout ce remue ménage ...

.........Ungern !


...

Zora232 a écrit:

Ah! si Ungern avait encore été là , il nous aurait espliqué tout ce remue ménage ...

Mais... il est là, s'il n'intervient pas c'est parce qu'il craint de se tromper !
Voilà voilà !

...il surnommait Nicolas le géant de la France profonde ,

un vrai sarkoZiste !

Zora232 a écrit:

...il surnommait Nicolas le géant de la France profonde , un vrai sarkoZiste  !

Non, non, il le surnomme "le nain" mais c'est une figure de style, Ungern est l'as de la litote...

Biloulou a écrit:

Zora232 a écrit:

...il surnommait Nicolas le géant de la France profonde , un vrai sarkoZiste  !

Non, non, il le surnomme "le nain" mais c'est une figure de style, Ungern est l'as de la litote...

... et moii qui le croyait euphémiste !

Personne a écrit:

135€ d'amende pour Nicolas Sarkozy pour avoir rouler sur la voie des Bus

C'est injuste, il faisait du covoiturage : il avait rassemblé les autres candidats dans sa voiture...

Pénalités de Sarkozy payées par l'UMP: le parquet requiert un non-lieu
(BFMTV - 13/07/2015 à 14h35 - par Par Hélène Millard avec AFP)



Nicolas Sarkozy à son arrivée au pôle financier du parquet de Paris, le 1er avril 2014. - Miguel Medina - AFP


Le parquet de Paris a requis le 8 juillet un non-lieu dans l'enquête sur les pénalités infligées à Nicolas Sarkozy après l'invalidation de ses comptes de campagne de 2012, mais payées par l'UMP.

Les déboires financiers de l'UMP après l'invalidation de ses comptes de campagne, ainsi que les différentes mises en examen qui avaient suivi, avaient fait grand bruit. Après un an d'enquête, le procureur de la République de Paris a estimé que les qualifications d'abus de confiance et de recel de ce délit dans cette affaire ne peuvent être retenues, a-t-on appris ce lundi de sources judiciaire et proche du dossier.

Un remboursement polémique

Après le rejet de ses comptes de campagne pour les élections présidentielles de 2012, l'UMP avait été privée du remboursement de plus de 10 millions d'euros. Le Conseil constitutionnel avait également ordonné au candidat Nicolas Sarkozy de payer une amende de 363.615 euros, correspondant au dépassement constaté. Or, c'est l'UMP (devenue depuis Les Républicains) qui, après l'opération de collecte du "Sarkothon", avait réglé l'addition en octobre 2013: les dix millions de non-remboursement et les sommes dues par Nicolas Sarkozy.

Toutefois, au printemps 2014, les commissaires aux comptes de l'UMP avaient exprimé leurs doutes sur la légitimité du remboursement par l'UMP de l'avance et de la pénalité. Le parti avait alors saisi la justice. En décembre dernier, afin d'apaiser les tensions, Nicolas Sarkozy avait personnellement remboursé les 363.615 euros à l'UMP.

Nicolas Sarkozy témoin assisté

Dans ce dossier suivi par les juges Van Ruymbeke, Tournaire et Grouman du pôle financier de Paris, Nicolas Sarkozy a été placé sous le statut de témoin assisté le 1er avril dernier. Quelques mois plus tôt, l'ancien président de l'UMP Jean-François Copé et l'ex-trésorière du parti Catherine Vautrin étaient mis en examen pour abus de confiance.

Les juges et la chambre de l'instruction doivent désormais choisir de suivre ou non le parquet, et donc ordonner un non-lieu ou un renvoi en procès.

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Et encore une casserole, UNE, qui finira très vraisemblablement accrochée aux basques des calomniateurs...

Non-lieu général dans l'affaire des pénalités de Sarkozy payées par l'UMP
(LeParisien.fr - 09 Sept. 2015, 11h09 | MAJ : 09 Sept. 2015, 12h00)
 


ILLUSTRATION. Un non-lieu général a été prononcé mardi dans l'affaire des pénalités imposées à Nicolas
Sarkozy, mais payées par l'UMP, pour le dépassement de son plafond de dépenses de campagne en 2012.
(Reuters/Stéphane Mahé.)


Ce sera finalement un non-lieu général. Les juges, qui enquêtaient depuis octobre 2014, ont décidé de clore l'affaire des pénalités imposées à Nicolas Sarkozy, mais payées par l'UMP pour le dépassement de son plafond de dépenses de la campagne présidentielle de 2012.

Dans le cadre de cette enquête, l'ancien président de l'UMP, Jean-François Copé, avait été mis en examen pour abus de confiance, tout comme l'ex-trésorière du parti, Catherine Vautrin. Nicolas Sarkozy avait, lui, été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté.

Ce qui avait fait tiquer les magistrats? Le remboursement, par l'UMP en novembre 2013, des 363 615 € de pénalités infligées à Nicolas Sarkozy, après l'invalidation des comptes de sa campagne présidentielle de 2012. Au printemps 2014, les commissaires aux comptes de l'UMP s'étaient interrogés sur le dispositif et avaient saisi le parquet. Le triumvirat à la tête de l'UMP à partir de juin 2014, composé de François Fillon, Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé, avait dans la foulée mandaté un avocat pour une analyse juridique. Celui-ci avait contesté la légalité du dispositif. Et une information judiciaire visant un éventuel «abus de confiance» au préjudice de la formation politique avait été finalement ouverte le 6 octobre 2014.

Début décembre 2014, quelques jours après avoir repris les rênes de l'UMP, Nicolas Sarkozy avait fait un chèque au parti pour effacer son ardoise. Ce geste n'avait pas éteint l'information judiciaire ouverte deux mois plus tôt. «Une polémique ayant été entretenue sur la validité de ce règlement et quelle qu'en soit la réalité, je ne puis la laisser prospérer, au moment où j'aspire à redonner à notre pays l'espoir qui l'a fui en rénovant l'opposition», avait-il alors fait savoir.  

Une allusion transparente à François Fillon, accusé d'avoir demandé au secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet, d'accélérer le cours de cette procédure. L'ancien Premier ministre a toujours démenti. Ses relations avec Nicolas Sarkozy s'en étaient toutefois retrouvé nettement refroidies.

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Et voilà ! Encore une casserole en carton-pâte -une de plus- que d'honnêtes gens bien intentionnés avaient tenté de lui coller qui est renvoyée à l'expéditeur...

mais... voilà, le mal est fait et il restera toujours des gens bien intentionnés pour dire : "il n'y a pas de fumée sans feu"

Marieden a écrit:

mais... voilà,  le mal est fait  et il restera toujours des gens bien intentionnés pour dire : "il n'y a pas de fumée sans feu"  

Ainsi va la vie et ainsi vont les choses... et ces gens-là le savent bien...

Arbitrage Tapie: non-lieu requis pour Christine Lagarde
(Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 22/09/2015 à 23:19 , mis à jour le 23/09/2015 à 06:43)



Christine Lagarde est poursuivie pour "négligence" dans l'arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais.Christine Lagarde est poursuivie pour
"négligence" dans l'arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais. afp.com/SAUL LOEB


La directrice du FMI avait été mise en examen le 27 août 2014 pour "négligence" dans l'enquête sur l'arbitrage controversé à plus de 400 millions d'euros dont avait bénéficié Bernard Tapie en 2008.

Un an après sa mise en examen, le ministère public a requis un non-lieu pour Christine Lagarde dans l'enquête sur l'arbitrage controversé à plus de 400 millions d'euros dont avait bénéficié Bernard Tapie en 2008. C'est une source proche du dossier qui l'affirme à l'AFP, confirmant une information d'I-Télé.

Si les magistrats instructeurs de la Cour de justice de la République, seule instance habilitée à enquêter sur les membres du gouvernement pour les faits commis dans l'exercice de leur fonction, suivaient ces recommandations, les poursuites visant l'ancienne ministre de l'Economie seraient abandonnées.

Lagarde assume
La directrice du FMI, d'abord placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté, avait été mise en examen le 27 août 2014 pour "négligence" dans cette affaire, les juges lui reprochant notamment de ne pas avoir formellement contesté l'arbitrage une fois qu'il a été rendu.  

Christine Lagarde a de son côté toujours assumé la décision de préférer à la justice de droit commun la solution d'un arbitrage privé. L'ancienne ministre a aussi dit ne pas avoir souvenir que son directeur de cabinet, Stéphane Richard, l'ait informée d'une réunion cruciale le 30 juillet 2007 à l'Élysée, juste avant la décision d'aller à l'arbitrage, sous l'égide de Claude Guéant, et en présence de Bernard Tapie.  

La réunion a suscité son "étonnement" et la présence de l'homme d'affaires l'a "surprise", a-t-elle dit. "A ma connaissance aucune instruction n'avait été donnée à mes collaborateurs. Cependant, je ne puis que constater que l'un de mes collaborateurs a parlé du contentieux Adidas avec ceux du président de la République".  

403 millions d'euros
L'affaire porte sur la sentence arbitrale de 2008 ayant octroyé 403 millions d'euros à Bernard Tapie - dont 45 millions d'euros au titre du préjudice moral - pour clore le vieux litige qui opposait l'homme d'affaires au Crédit Lyonnais sur la revente d'Adidas en 1994.  

Les juges d'instruction soupçonnent cette sentence d'être le fruit d'un "simulacre" d'arbitrage organisé avec l'aval du pouvoir de l'époque. Sont notamment en cause les liens qui existaient entre un des trois juges arbitres, Pierre Estoup, et le camp Tapie.

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Encore une pierre dans le montage de calomnies et mensonges contre Nicolas Sarkozy et ses proches et, ici, aussi contre la restitution à Bernard Tapie des sommes qui lui ont été extorquées, encore une pierre de ce montage, disais-je, sur le point de s'écrouler...

Morano sanctionnée : la revanche d'une blonde
(leParisien.fr - par Nathalie Schuck | 08 Oct. 2015, 07h01 | MAJ : 08 Oct. 2015, 07h01)



LP/Infographie. (Reuters/MaxPPP/AFP/LP) Source : Google Trends

Nadine Morano a été privée mercredi de son investiture pour les régionales, après ses propos sur la « race blanche ». Mais elle espère capitaliser pour la suite.

L'intense pression des « sarkoboys » n'y aura rien changé. Nadine Morano n'a pas courbé l'échine. Pas question de « rentrer à la niche » en retirant ses propos sur la France, « pays de race blanche », malgré la menace de sanction brandie par Nicolas Sarkozy.

Hier, vers 18 heures, une demi-heure avant le terme de l'ultimatum qu'il lui avait fixé, ne voyant toujours pas sa lettre d'excuses arriver, le sang du patron des Républicains n'a fait qu'un tour : « La comédie, c'est fini ! Je ne suis pas un derviche tourneur ! » Quelques instants après, la commission d'investiture du parti rayait le nom de Nadine Morano de la liste Grand Est pour les régionales, pour y mettre celui de la député de Meurthe-et-Moselle, Valérie Debord.

Unanimité moins trois abstentions : net et sans bavure. Candidate déclarée aux primaires de 2016, l'ex-sarkolâtre a donc préféré le bras d'honneur... et la fuite en avant à l'humiliation. Un goût de revanche pour cette fille de chauffeur routier, qui revendique son extraction ouvrière face à ceux qui l'ont affublée dans son camp d'un méchant surnom : « la poissonnière ». Certes, elle a bien tenté de faire reporter la réunion en faisant valoir qu'elle était retenue au Parlement européen « avec Merkel », a-t-elle précisé. Mais pas question d'excuses. « Si elle l'avait fait, elle était morte », reconnaît un cadre du parti.

« Elle est nulle ! »

Son nouveau modèle, c'est Jeanne d'Arc ! Les élus qui l'ont croisée ces jours-ci décrivent tous une Morano « exaltée », « grisée » et citant la pucelle d'Orléans, les yeux rivés sur les primaires. « J'ai toutes les radios, toutes les télés veulent m'avoir ! », a-t-elle lancé à l'un. Mieux : « Vous vous rendez compte que je suis la seule barrière face à la montée du FN ? » « Elle marche sur l'eau, elle se voit comme le rempart à la peste brune ! », rigole une figure des Républicains. « Elle veut se présenter contre Sarkozy ? Ils ne boxent pas dans la même catégorie. Lui, c'est le championnat du monde des poids lourds. Elle, c'est le championnat régional des poids plumes », grince un lieutenant de l'ancien chef de l'Etat. En petit comité, Sarkozy, furieux, est encore plus sec : « Elle est nulle ! »

Les sarkozystes avaient pourtant mis les moyens pour la convaincre de prendre la plume. Brice Hortefeux au premier chef, qui a passé une partie de l'après-midi avec elle hier à Strasbourg et a bien cru, à un moment, être arrivé à ses fins. Des brouillons d'excuses, venant de la rue de Vaugirard, ont même été transmis à la rebelle, ainsi que des messages « amicaux ». Sur le mode : « Si on est obligé de se séparer de toi, le buzz durera 48 heures. Une fois que tu auras dit du mal de tout le monde, ce sera fini, tu n'intéresseras plus. » « Ils lui ont mis une pression énorme ! », souffle un élu. Sarkozy, qui a une sainte horreur des tensions, voulait à tout prix éviter la rupture avec celle qui fut longtemps sa première fan. « On ne lui demandait pas d'aller à Canossa, juste une lettre équilibrée », explique Brice Hortefeux.

Mais la sanction était devenue inévitable : le matin même, les élus de la région Grand Est avaient menacé Sarkozy de rendre leur investiture si Morano était maintenue sur leur liste...

Une grenade dégoupillée ? Les fidèles de l'ex-président redoutent maintenant un grand déballage. « Nadine, c'est sa Valérie Trierweiler à lui ! C'est un amour déçu. Comme elle n'a aucun surmoi, elle peut dire n'importe quoi, partir en vrille », frémit l'un. Mardi, la forte tête avait d'ailleurs donné un avant-goût en lâchant, devant des élus médusés : « J'étais là, Nicolas, quand tu as été mis en examen et que Carla pleurait ! »

Reste à savoir comment la base du parti réagira à l'annonce de cette sanction. « Des militants m'ont appelé pour me dire : si elle est exclue du parti, je déchire ma carte ! », confie un cadre. A ce stade, Nadine Morano reste membre des Républicains. Jusqu'à quand ?

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Ben non, ce n'est pas une de ces histoires de "luc", comme à l'accoutumée ces dernières années, c'est probablement  beaucoup plus sérieux que ça, on a affaire à un blonde, une vraie, Nicolas n'a qu'à bien se tenir... et à mon avis il ne se tenait pas bien ce coup-ci !