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| Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire | |
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Auteur | Message |
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OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 27/5/2009, 19:21 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
Un sociologue et politologue américain du nom de Francis Fukuyama avait annoncé la fin de l’Histoire.
Plus d’histoires, donc plus d’Histoire.
C’était dans les années 1990, et son propos visait la fin des clivages mondiaux du fait de l’effondrement de l’idéologie soviétique. Plus de clivages, puisque la même idéologie, à quelques variantes près, était dorénavant en vigueur partout et pour tous.
Près de 20 ans plus tard, l’Histoire existe toujours, mais l’appel à la fin des clivages, quels qu’ils soient, de Nicolas Sarkozy ne présage-t-elle pas d’une véritable fin, cette fois-ci ?
Dès son arrivée au pouvoir et même avant, Nicolas Sarkozy a commencé par appeler à la fin des clivages politiques : Droite / Gauche, tout cela n’avait plus aucun sens, nous a-t-on expliqué. Dans la foulée, des ministres issus de la Gauche, justement, ont rejoint le gouvernement, pour que le concept devienne réalité. Un parti, même, la Gauche moderne, a été créé, pour donner de la structure à une pratique, un autre, le Nouveau Centre, pour border l’autre côté.
Les clivages, les rebondissements, les oppositions, c’est ce qui fait traditionnellement la différence entre une suite de faits, banale et sans ressort, et un enchaînement d’événements, avec, donc, ces clivages qui sont le ressort des histoires et par extension de l’Histoire.
Voilà pour le politique : plus d’histoires donc plus d’Histoire ?
Sur le versant social, on nous explique également que les clivages et la première de ses manifestations, la grève, sont passés de mode. Ici aussi : plus d’histoires, donc plus d’Histoire ?
Sur la scène européenne, Nicolas Sarkozy s’est opposé à certains de ses homologues, en appelant à des décisions fortes sur le front de la lutte contre la crise. Ah, voilà des clivages ? Pas vraiment : il s’agissait davantage pour le président Sarkozy d’appeler les dirigeants des principaux pays à rejoindre son point de vue. Pas de clivage donc, mais un appel au ralliement.
Comment ? Un utilisateur chevronné du storytelling, l’art de raconter des histoires, saborderait son outil phare ? Ce serait possible : pour Henri IV, Paris valait bien une messe. Mais c’est peu probable.
De quoi s’agit-il alors ? Peut-être de quelque chose de beaucoup plus subtil et de très simple : la contrôle. Traditionnellement, dans une histoire on contrôle l’action, les rebondissements sont imprévus parce qu’on les subit, sauf si on est le scénariste : et là, on ne laisse à l’auditeur qu’une seule participation possible, le commentaire de ce qui se déroule devant ses yeux.
Si c’était le cas, serait-ce un mal ?
http://fr.news.yahoo.com/63/20090525/tpl-nicolas-sarkozy-et-la-fin-de-lhistoi-5cc6428.html | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 14/7/2010, 17:48 | |
| - Citation :
- Sarkozy à la télévision: 20 mensonges, 4 enveloppes, et un parc.
Ne croyez pas Nicolas Sarkozy quand il explique qu'il va travailler «tout l'été» avec François Fillon et Eric Woerth pour discuter et peaufiner la réforme des retraites. Il part ce soir en vacances. L'an dernier déjà, il s'était accordé 5 semaines de congés.
Lundi soir, la prestation télévisuelle de Nicolas Sarkozy n'a réservé que deux surprises : Eric Woerth va démissionner de ses fonctions de trésorier de l'UMP, une preuve supplémentaire, s'il en est, que la polémique de ces dernières semaines a porté ses fruits. Autre sujet, Sarkozy a promis la création, dès la rentré prochaine, d'établissements scolaires spécialisés pour «redresser» les collégiens et lycéens les plus dissipés voire violents.
20 mensonges pour 65 minutes d'interview Pour le reste, les propos furent prévisibles. Le chef a «évacué» l'affaire Woerth-Bettencourt-Sarkozy en une quinzaine de minutes. Il fut même surprenant de constater à quel point il n'a rien compris au problème de conflit d'intérêt. Il n'a pu s'empêcher de récupérer à son compte l'initiative d'évènements qui le dépassent, tels le départ de Joyandet de son gouvernement. Sans surprise non plus, il a réitéré que sa réforme des retraites irait à son terme, et qu'importe l'ampleur des manifestations le 7 septembre prochain. Pas un mot sur son revirement au sujet de l'âge de la retraite. Si Sarkozy n'a pas compris l'ampleur de la situation, c'est peut être parce qu'il ne connaît pas bien la réalité. Le nombre d'erreurs et de mensonges, incroyable pour une intervention télévisée soit-disant préparée depuis un mois, est stupéfiant.
Outre les réactions négatives, sauf à l'UMP et dans les colonnes du Figaro, certaines déclarations de Nicolas Sarkozy ont été rapidement démenties. Ainsi, Pierre-Alain Muet, économiste et député socialiste du Rhône, a détecté 10 mensonges, plus ou moins grossiers, dans les propos présidentiels. d'autres démentis sont venus de toutes part.
Voici donc la liste des 20 mensonges de Nicolas Sarkozy.
1. «La France est le pays qui travaille le moins.» C'est faux: les salariés français travaillent en moyenne. 36,5 heures en 2008 par semaine, contre 34,6 heures en Allemagne, 34,5 heures au Danemark, 35,6 heures en Suède, 33,2 heures en Norvège, et 33,9 heures aux Etats-Unis.
2. «Les pays qui ont le plus réduit le chômage sont ceux qui ont augmenté le temps de travail». La réalité est ... inverse : Pierre-Alain Muet rappelle que «les pays qui ont le plus réduit leur temps de travail sont ceux qui ont le taux de chômage le plus faible. Les Pays-Bas (4,3 % en mai 2010) ; la Norvège (3,7 %), l'Allemagne (7,5 %), le Danemark (6 %) alors que le taux de chômage harmonisé approche 10 % en France.»
3. «Les 35 heures ont détruit la compétitivité». Faux : elle s'est améliorée de 1997 à 2002. Le solde extérieur de la France est redevenu négatif ... depuis 2002.
4. «La France est le pays qui taxe le plus les hauts revenus». Faux à nouveau. Grâce aux niches fiscales et à la faible taxation des revenus du capital, le taux d'imposition des plus riches reste faible : «Il est de 25 % pour les 1 000 plus hauts revenus et tombe à moins de 20% pour les 10 plus hauts revenus» note le député Muet. Et le taux d'imposition de Mme Bettencourt est estimé à 20%. Pas plus.
5. «La France est le pays qui taxe le plus les entreprises.» Toujours faux. Le taux d'imposition des bénéfices des grosses PME (> 500 salariés) est d'environ 20%, et inférieur à 13 % pour les entreprises de plus de 2 000 salariés.
6. «Le bouclier fiscal évite de verser plus de 50 % de ce que l'on gagne à l'Etat.» C'est argument a été maintes fois démonté. le bouclier fiscal protège le patrimoine et la rente, pas le travail.
7. «Il existait avant mon élection des contribuables qui payaient 100% d'impôt. C'est-à-dire qu'ils gagnaient 1.000, ils payaient 1.000. » Ce mensonge est l'un des meilleurs, le plus grossier, le plus énorme. Personne, en France, ne paye 100% d'impôt. Lundi soir, David Pujadas n'a même pas relevé. Faut-il rappelé que la tranche la plus élevée de l'impôt sur le revenu est de ... 40% ? Et même en ajoutant la taxation des revenus de l'épargne et du patrimoine (moins imposés que le travail), on ne parvient pas à ce chiffre mirobolant.
8. «Le collectif Sauvons la recherche ne s'exprime plus, les chercheurs ne font plus grève». Evidemment, la réponse n'a pas tardé. L'arroseur de l'Elysée s'est fait copieusement arrosé. Le collectif Sauvons la recherche s'est fendu d'un communiqué intitulé: «Aujourd’hui en France quand des chercheurs font grève, seul le chef de l’Etat croit qu’ils travaillent ». Et il a rappelé que l'année 2009 écoulée «a été marquée par une grève dans les universités et organismes de recherche comme on n’en avait pas vu depuis 1968.» Depuis 2007, on recense 1600 mouvements de grèves dans la recherche. La dernière manifestation date ... du 1er juin dernier.
9. «En 1997, les socialistes allemands ont supprimé l'impôt sur la fortune en Allemagne». On appellera cela un mensonge par omission : Sarkozy oublie de préciser que les Allemands, socialistes ou pas, n'ont pas supprimé les droits de succession sur l'héritage. Surtout, Sarkozy attribue aux socialistes allemands la décision politique de supprimer leur ISF. Ce n'est pas tout à fait ça : après une décision de leur Cour constitutionnelle du 22 juin 1995, les Allemands ont renoncé à leur ISF. De surcroît, cette décision de la Cour a été invalidée par une autre décision de justice depuis.
10. «Le bouclier fiscal existe en Allemagne depuis plus de vingt ans». Sarkozy récidive. Il n'y a pas de bouclier fiscal en Allemagne. Le président français, qui paraît-il use de Facebook, pourrait-il prendre la peine de regarder sur le Net à quel point cette récidive mensongère finit par amuser la galerie ?
11. «En 2008, les socialistes espagnols ont supprimé l'impôt sur la fortune en Espagne.» José-Luis Zapatero a rétabli une forte imposition sur le patrimoine depuis mars dernier, crise oblige.
12. «Il n'y a aucune raison que l'Etat s'impose une gestion rigoureuse et que les collectivités territoriales, notamment les régions, continuent une politique d'augmentation du nombre de fonctionnaires: 34.000 chaque année depuis 10 ans à compétence constante». Ainsi Sarkozy voulait-il dénoncer l'inflation des budgets régionaux. Le socialiste Martin Malvy, porte-parole de l'Association des régions de France (ARF) lui a répondu : l'Etat a transféré 80 000 fonctionnaires aux Régions ces dernières années.
13. Pour le défendre, Nicolas Sarkozy a qualifié le procureur de Nanterre de «juge». C'est faux. Il est procureur. C'est d'ailleurs toute la différence. Un procureur dépend du parquet, c'est-à-dire du ministère de la Justice. Un juge est indépendant.
14. Le taux de chômage en France serait de 9,5%, et non pas de 10%. C'est faux. Il faut être précis, comme l'a rappelé Nicolas Sarkozy à David Pujadas. Le taux de chômage en France (Outre-mer comprise) est de 9,9% selon l'Insee.
15. Au début de son intervention, Sarkozy cite le «rapport extrêmement fouillé de l'inspection des finances» au sujet de l'éventuelle intervention d'Eric Woerth dans l'examen de la situation fiscale de Mme Bettencourt. Le rapport n'est pas de l'IGF mais de la seule responsabilité de son directeur, comme ce dernier le rappelle en préambule. De surcroît, il ne contient que 12 pages, et multiplie les précautions d'usage à cause du faible délai imparti à l'enquête (10 jours).
16. Aucune enquête sur les soupçons de conflit d'intérêt du couple Woerth ni sur le financement politique illégal n'a été conduite à ce jour.
17. A propos de la nomination des patrons de l'audiovisuel public, Sarkozy explique que ces nominations sont soumises à l'approbation des commissions culturelles du Sénat et de l'Assemblée Nationale. C'est faux. Ces deux commissions ont un droit de veto, au 3 cinquièmes. Elles n'approuvent rien. Bien au contraire, un obstacle majeur (3/5èmes de vote) leur est imposé si elles veulent contester la décision du Chef.
18. «En 35 ans, jamais on ne m'a accusé de quoique que ce soit de sérieux.» Sarkozy oublie simplement le Karachigate, et ces accusations émanant de la police luxembourgeoise. Rien que ça.
19. Selon Nicolas Sarkozy, la prise en compte de la pénibilité dans sa réforme des retraites, serait «un droit nouveau». C'est faux. Le principe même des régimes spéciaux des cheminots, des mineurs, et d'un certain nombre de professions jugées physiquement éprouvantes était cette prise en compte de la pénibilité. Sarkozy, qui se félicite de les avoir abroger (ce qui est également partiellement faux, mais c'est un autre sujet), devrait s'en souvenir...
20. Lundi soir, Sarkozy s'indignait aussi qu'on le soupçonne d'être allé chercher des enveloppes d'espèces chez le couple Bettencourt. Effectivement, certaines enveloppes étaient directement portées au siège de l'UMP, sur instruction du trésorier Eric Woerth. Mais cela, c'est la révélation du jour. Malgré ses efforts, le Sarkogate continue.
"Le stade ultime de la corruption" Mardi, le Nouvel Observateur publiait en effet une nouvelle information relative au financement politique de la campagne Nicolas Sarkozy en 2007 : un mémo de Patrice de Maistre, daté du 29 septembre 2006, via la Fondation Bettencourt-Schueller, à André Bettencourt, qui demandait à son actionnaire de verser, avec son épouse Liliane, 30 000 euros au futur candidat dès septembre 2006. Le tout, en jonglant avec la loi. Cette dernière interdit à une personne physique de verser plus de 7 500 euros à un même parti politique, et plus de 4 500 euros à un candidat. Patrice de Maistre suggère à son patron (1) de profiter que Nicolas Sarkozy n'ait pas été déclaré officiellement candidat, et (2) de verser, avec son épouse, à deux associations politiques pour contourner le plafond de 7 500 euros. Au total, de Maistre demande à Bettencourt de verser 30 000 euros pour la campagne, dans 4 enveloppes séparées. Mieux, dans ce courrier, Patrice de Maistre explique qu'il fait suite à «la réunion avec Monsieur Eric Woerth, trésorier de l'UMP». Maistre précise : «Nous avons convenu avec Monsieur Woerth que vous pourriez faire déposer ces quatre chèques à son attention, à l'UMP, 55 rue de la Boétie, Paris 8ème.»
On savait, depuis le rapport du directeur de l'IGF publié dimanche, que Patrice de Maistre avait ses entrées auprès d'Eric Woerth, vu le nombre de visites personnelles répertoriées dans le document. On comprend aujourd'hui l'origine de ces faveurs.
L'affaire Woerth-Bettencourt se poursuit donc. Sarkozy avait peine à comprendre qu'on puisse s'inquiéter du conflit d'intérêt potentiel. Le conflit d'intérêt est pourtant «le stade ultime de la corruption» expliquait Séverine Tessier, porte-parole d'antiCor quelques heures avant l'intervention présidentielle. Sarkozy, lundi soir, fut bien en peine pour débattre du sujet. Il s'est abrité derrière de vieilles pratiques, et a annoncé la création d'une commission qui viserait non seulement les ministres mais aussi les parlementaires.
Cette dernière révélation sur 30 000 euros remis, légalement et en quatre enveloppes à l'UMP pour financer la campagne électorale de Sarkozy, n'était pas la seule information du moment. La veille, pas moins de sept perquisitions concernant l'affaire Bettencourt et les soupçons d'évasion fiscale ont été menées sur ordre de Philippe Courroye. Faudrait-il rappeler, une fois de plus, que ces enquêtes n'existent que grâce aux révélations de ces dernières semaines ?
Autre information, Patrice de Maistre, selon l'Express, a bénéficié d'un don de 5 millions d'euros de Mme Bettencourt.
Et Mediapart, de son côté, revenait sur la fameuse Eva Ameil, banquière à la BNP qui a démenti avoir reçu un appel de Claire T., l'ex-comptable de Bettencourt mentionnant un éventuel financement politique illégal de la campagne de Sarkozy. Eva Ameil est «une super VRP pour le compte de BNP Paribas. Elle utilise son carnet d'adresses pour ramener vers la banque une clientèle sélecte et fortunée, qui préfère généralement des établissements bancaires plus discrets.» Voici donc le témoin à charge avancé contre l'ancienne comptable de Bettencourt. Qu'attend-t-on pour lancer une instruction judiciaire en bonne et due forme ? Philippe Courroye, dans une interview au Monde, jugeait toujours, lundi dernier, qu' «en l'état, il n'y a aucune raison technique, juridique ou procédurale pour ouvrir une information judiciaire.»
Le procureur de Nanterre a subi un échec : mardi matin, la cour d'appel de Versailles a rejeté son appel en urgence contre le supplément d'information ordonné le 1er juillet par le tribunal correctionnel dans le procès visant les dons de la milliardaire au photographe François-Marie Banier. Une magistrate indépendante, la juge Isabelle Prévost-Desprez,va ouvrir une seconde enquête, cette fois-ci sur la fortune de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt.
Mercredi, le Canard Echaîné et Marianne lançaient un nouveau scud contre l'honnête homme du ministère du Travail. Le maire de Chantilly, ministre du Travail et trésorier de l'UMP aurait bradé une parcelle de la forêt de Compiègne, contre l'avis de son collègue ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire.Cette propriété de l'Office National des Forêts, qui comprend également un hippodrome et un golf, a été cédé à la Société des courses de Compiègne. L'heureux acquéreur, Antoine Gilibert, est une proche connaissance d'Eric Woerth, dont la commune et l'hippodrome sont voisins.
Les affaires continuent. Il est temps de partir en vacances. Au Cap Nègre. |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 14/7/2010, 19:00 | |
| - Lawrence a écrit:
- Merci mon fils....
Santé Biloulou
Ah, le mousseux du marchand de fringues... (Confection hommes ou confection dames ? ) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 14/7/2010, 19:47 | |
| - JACKLELOUP a écrit:
- Sur LP Les non méritants peuvent tirer la langue.
Douze Français "méritants" et leurs conjoints invités à déjeuner à l'Elysée
Monde - France 13:38 Le président Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy ont invité à déjeuner mercredi, à l'occasion du 14-Juillet, douze Français "méritants", ainsi que leurs conjoints, a-t-on appris auprès de l'Elysée. Ces douze invités, cinq femmes et sept hommes, viennent d'horizons très divers, professionnels et géographiques. Il y a une jeune agricultrice récemment installée dans le Finistère, une infirmière en soins palliatifs à l'hôpital de Zuydcoote (Nord), une bénévole de la Croix-Rouge de Seine-Saint-Denis, une pilote d'hélicoptère de l'armée de l'Air, ainsi qu'une chercheuse du CNRS en épigénétique. Chez les hommes, figurent un fonctionnaire de police de la brigade de recherche et d'intervention de Marseille, un soldat blessé en Afghanistan, un ouvrier maître d'apprentissage de l'usine Schrader de Pontarlier (Doubs), le principal d'un collège de zone prioritaire de Nanterre (Hauts-de-Seine), un gendarme mobilisé lors des inondations meurtrières du Var, un sapeur-pompier mobilisé pendant la tempête Xynthia et un chef d'entreprise qui a relocalisé à Dreux (Eure-et-Loir) son usine de fonderie de fonte jusque-là installée en Chine. Crise oblige, pour la première fois cette année, il n'y a pas de garden-party à l'Elysée pour la fête nationale. Environ 7.000 personnes, essentiellement des inconnus s'étant distingués par leur action caritative, avaient assisté à celle de l'an dernier, qui avait coûté 732.000 euros. j'ai pas été invitée mais c'est parce qu'ils ne connaissent pas la France profonde (ils ne savent pas ce qu'ils ont perdu !!! |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 29/7/2010, 17:43 | |
| AFP, Mise a jour : jeudi 29 juillet 2010 15:32 Le coprince Sarkozy salue les "progrès" d'Andorre sur la transparenceEn vertu de son titre de coprince d'Andorre, Nicolas Sarkozy a salué jeudi les "progrès" de la principauté pour sortir de la liste des paradis fiscaux, après avoir menacé l'an dernier d'abdiquer.Son "Excellence" Nicolas Sarkozy a saisi l'occasion de cette première visite depuis 2007 pour tourner la page d'une période orageuse qu'il avait ouverte en exigeant de la principauté de faire le nécessaire afin de ne plus apparaître comme un paradis fiscal, l'un de ses principaux combats sur la scène internationale. " La transparence n'est pas contraire à l'identité andorrane. Les progrès que vous avez réalisés sont considérables", a-t-il déclaré devant le Conseil général, le Parlement andorran, se proclamant à nouveau "fier" de son titre princier. " La compétitivité fiscale personne ne peut vous le reprocher, la fraude fiscale c'est autre chose", a ajouté M. Sarkozy qui a insisté: " Est-ce qu'on peut construire quelque chose de sérieux sur l'opacité, sur la fraude, sur la bulle spéculative? (...) Un jour, on est rattrapé par la réalité et qui paye? C'est le peuple". " J'engage l'Andorre à poursuivre ses efforts", a dit le président alors que la principauté, qui n'a pas d'impôts directs et quasiment pas de taxes, prévoit pour cette année l'adoption d'une réforme fiscale respectueuse des normes européennes. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 29/7/2010, 19:03 | |
| Il est bien reçu chez les gens honnêtes |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| | | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| | | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| | | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 30/7/2010, 15:06 | |
| Délinquance, immigration : Sarkozy poursuit son virage à droiteLEMONDE.FR | 30.07.10 | 14h36 • Mis à jour le 30.07.10 | 14h57 Lutte contre la délinquance, encore et toujours. En venant installer le nouveau préfet de l'Isère à Grenoble, ville qui a été le théâtre de violences urbaines voici quelques semaines, le chef de l'État poursuit son action contre "l'insécurité", une action destinée à lui faire reconquérir une partie de son électorat populaire séduite par le Front national.Après un train d'annonces répressives concernant les gens du voyage et les Roms, ce sont cette fois les jeunes délinquants qui sont dans le collimateur du chef de l'Etat, mais aussi l'immigration. Décryptage, point par point, de son discours prononcé vendredi 30 juillet, à Grenoble. * "Je demande que soit créé à Grenoble et dans l'Isère un GIR départemental (...) et que les services fiscaux soient pleinement associés à cette expérimentation."Les GIR (groupements d'intervention régionale) sont une idée de Jean-Pierre Chevènement et la fierté de Nicolas Sarkozy, qui les a mis en place en 2002 pour lutter spécifiquement contre la délinquance associée aux quartiers dits "sensibles" (trafic de drogue, recel...). Ces groupes associent douaniers, policiers ou gendarmes et services fiscaux ou administratifs, notamment pour vérifier la légalité des possessions d'un délinquant présumé et procéder à des saisies si besoin. Bien qu'il se soit à pluieurs reprises félicité de leur efficacité, force est de constater que les GIR n'ont su, à eux seuls, faire baisser durablement la délinquance dans les zones urbaines sensibles. En février 2009, Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l'intérieur, comptait d'ailleurs en accroître l'activité, qui avait déjà augmenté de 20 % depuis 2008. Mais au sein des groupements, on déplore le manque de renseignements en provenance des quartiers sensibles, qui limite l'efficacité des interventions. L'annonce d'un groupement d'intervention départemental n'est pas vraiment une nouveauté : un tel groupement est dévolu à la seule ville de Paris depuis 2004. Des équipes évoluant à l'échelle d'un département seront-elles plus efficaces ? Un rapport parlementaire de 2003 constatait déjà que les GIR agissent "au vu des demandes exprimées par les préfets et les parquets de chaque département". * "Le Parlement examinera la possibilité d'étendre les peines plancher aux auteurs de violences aggravées."Mesure phare du programme de Nicolas Sarkozy en 2007, les peines plancher ont été instaurées cette même année par la loi contre la récidive des mineurs. Elles doivent inciter les juges à infliger de plus lourdes peines aux délinquants récidivistes, dès le deuxième passage au tribunal. Critiquées par les syndicats de magistrats car elles limitent la latitude de choix des juges, et contribuent également à la surpopulation carcérale, elles sont inégalement appliquées par les juges. Quant à les étendre aux auteurs de violences aggravées, un rapport du ministère de la justice d'août 2008 précisait que les peines plancher étaient mises en application pour "63 % des décisions en matière de violences aggravées". La nouveauté serait ici de les mettre en application dès la première condamnation, ce qui correspond à une revendication des syndicats policiers. * "La nationalité française doit pouvoir être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme."On se souvient du provocateur "la France, tu l'aimes ou tu la quittes", lancé par Nicolas Sarkozy en 2006. Associée à d'autres sorties usant de la même rhétorique, empruntée à l'extrême droite, elle lui avait permis d'emporter l'adhésion d'une partie des électeurs FN. Avec cette proposition de retrait de nationalité en cas d'agression sur un policier, le chef de l'Etat ne fait que reprendre une idée évoquée dans le programme de 2007 du Front national, dans une acceptation plus large. Celui-ci (disponible en PDF) propose : "Toute personne naturalisée pourra être déchue de la nationalité française si elle commet des crimes tels que, notamment, un assassinat, un acte terroriste, une prise d’otages, un rapt d'enfant, un viol, le trafic de drogue." * "Je souhaite que l'acquisition de la nationalité française par un mineur délinquant au moment de sa majorité ne soit plus automatique."Là encore, les rédacteurs du discours du chef de l'Etat n'ont pas eu à chercher très loin leur argumentaire. Dans National hebdo de février-mars 1999, un article résumant les propositions du FN en matière de délinquance évoquait le "refus de l'octroi automatique de la nationalité française pour les enfants nés sur le sol français de parents étrangers et condamnés pour crime ou délit par les juridictions pour mineurs. " Une proposition qui devrait donc plaire aux sympathisants du FN. Mais qui présente l'inconvénient de contrevenir à la charte sur les droits de l'enfant, dont la France est signataire, et qui stipule que tout enfant a "droit à un nom, le droit d'acquérir une nationalité", et que "les Etats parties s'engagent à respecter le droit de l'enfant de préserver son identité, y compris sa nationalité". * "Je souhaite que l'on évalue les droits et prestations auxquelles ont accès les étrangers en situation irrégulière. Une situation irrégulière ne peut conférer plus de droit qu'une situation régulière et légale." | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 30/7/2010, 19:27 | |
| Pas du tout. Mais si tu t'y mets avec un petit coup de GIMP on pourrait te croire...
(Veux-tu un excellent tuto ?) | |
| | | Malba
Nombre de messages : 1281 Localisation : Partout Date d'inscription : 27/02/2010
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 2/8/2010, 13:08 | |
| http://www.20minutes.fr/article/586811/Politique-Revivez-le-discours-de-Nicolas-Sarkozy-a-Grenoble.php Alors, bon, très bien. Mais quand même, on peut douter de ce qu'il promet une nouvelle fois. On peut penser qu'il n'avait pas les coudées franches quand il était Ministre de l'intérieur sous Chirac. Mais depuis qu'il a été élu, qu'est ce qui l'empéchait de mettre bon ordre dans ce B... qui n'a cessé de s'aggraver ? Certains dirons que je lui "crache à la gueule" (Bran, si tu me lis... ) mais franchement il a eu largement le temps de faire suivre ses paroles d'effets concrêts, ce qui n'a pas été le cas. Alors ce niveau discours qui se veut musclé me laisse froide, comme dit dans certains précédents post, je doute, je doute énormément. Si il s'agit d'une manoeuvre bassement politicienne pour ramener à lui les électeurs du front national, il se fout le doigt dans l'oeil, ils ne se feront pas avoir une seconde fois. Si effectivement il compte mettre en oeuvre (pour une fois !) ce qu'il avance, il va devoir faire vite, ultra vite !! Je suis pour qu'on enlève la nationalité française aux enfoirés qui sont ici uniquement pour foutre le bronx. Je suis pour qu'on encriste tout délinquant qu'il soit mineur ou pas. Je ne vois pas pourquoi ils seraient assez matures pour faire toutes les conneries possibles et pas assez matures pour en payer les conséquences. Je suis pour qu'on nettoie tout ça au Karcher tout comme on doit nettoyer au Karcher les instances gouvernantes de notre pays. Liberté, égalité, fraternité ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 2/8/2010, 13:52 | |
| et voilà Malba, c'est dit et je suis d'accord MAIS j"y mets un MAIS parce que Sarko ne pouvait pas faire ce qu'il voulait sous l'ère Chirac, et il ne peut toujours pas lever le petit doigt parce que la gauche lui fait et NOUS fait une révolution. La gauche n'attend que ça. Nous sommes dans une impasse. Nous ne pouvons pas oublier que 99 % des départements sont dirigés par la gauche, et le bazar est bien organisé |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | Malba
Nombre de messages : 1281 Localisation : Partout Date d'inscription : 27/02/2010
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 2/8/2010, 15:58 | |
| Bah oui, mais on s'en fout de la gauche, Sarkozy n'a pas été élu pour obéïr aux exigences de la gauche à ce moment là, il ne sert à rien de voter | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 2/8/2010, 16:01 | |
| Donc Sarko serait "inutile" ? Une grosse baudruche vide ?
Ben,il vous en a fallut du temps, pour arriver à ceyye concvlusion .... | |
| | | Malba
Nombre de messages : 1281 Localisation : Partout Date d'inscription : 27/02/2010
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 2/8/2010, 16:07 | |
| Doucement doucement, on va voir si il tient ses promesses cette fois ci. De toute façon, celà devient intenable, il faut bien faire qqchose | |
| | | Shansaa
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 2/8/2010, 16:35 | |
| - Citation :
- Bah oui, mais on s'en fout de la gauche, Sarkozy n'a pas été élu pour obéïr aux exigences de la gauche à ce moment là, il ne sert à rien de voter
Absolument. C'est nouveau ce concept que la gauche lui fait peur ! Ni que que ce soit d'ailleurs, il le repete assez, il est temps d'appliquer. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 2/8/2010, 16:39 | |
| comme vous y allez Malba !! doucement il ne connaît pas Ungern du moment que l'on discute calmement de Sarkozy, lui, il arrive avec ses gros sabots et comme il voit que l'on fait un reproche à Sarko plouf ça devient "il est inutile, baudruche j'en passe et des meilleurs .... genre "le nain" !!!! dans tous ça, on ne connaît absolument pas les solutions de Ungern, si toutefois il en a |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 2/8/2010, 18:49 | |
| - marieden1 a écrit:
- dans tous ça, on ne connaît absolument pas les solutions de Ungern, si toutefois il en a
Une solution "à quoi" . Tu me definis d'abord clairement la question et je t'apporte la réponse . A tantôt donc . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 2/8/2010, 19:13 | |
| Malba parlait de l'ordre .. de la délinquance je dis simplement, pour vous, comment rétablir l'ordre ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 3/8/2010, 02:19 | |
| Sécurité: poursuite du vif débat sur des retraits de nationalité Monde - France lun 2 août, 17:13 L'âpre débat sur des retraits de nationalité proposés vendredi par le président Nicolas Sarkozy dans certains cas criminels, s'est poursuivi lundi, avec de vifs échanges entre majorité et opposition. Ainsi le ministre de l'Industrie Christian Estrosi a accusé la patronne du PS Martine Aubry de "non-assistance à personne en danger". "Les socialistes veulent rester enfermés dans leur tranquille naïveté, comme au bon vieux temps de Jospin", a déclaré le maire UMP de Nice à France-Soir. Michel Destot (PS), maire de Grenoble, ville qui a été en juillet le théâtre de violences et où Nicolas Sarkozy a décliné ses propositions, a reproché au président "d?instrumentaliser l?opinion au mépris" des valeurs républicaines. Pour lui, "l?usage répété de l?outrance, de la violence verbale, la diffusion d?un sentiment de suspicion à l?égard des citoyens français d?origine étrangère ne peut qu?attiser des tensions déjà accentuées par la crise". Lundi encore, le sénateur PS Robert Badinter a jugé qu'établir des "discriminations contre les Français au regard de mêmes crimes, de même infractions, selon l'origine de la personne" est "contraire à l'esprit républicain". Nicolas Sarkozy avait réclamé à Grenoble que des personnes d'origine étrangère coupables de crimes contre les personnes dépositaires de l'autorité publique puissent être déchues de la nationalité française. Mme Aubry avait dénoncé une "dérive antirépublicaine". "Qui est antirépublicain? Celui qui fait brûler une caserne ou celui qui veut faire condamner l'incendiaire?" demande M. Estrosi dans une autre interview, au Figaro cette fois. "La dureté des mots et la dérive des propositions n'ont qu'un seul objectif, masquer l'échec d'une politique en matière de sécurité et l'échec d'une politique sur le plan économique et social", a lancé Christophe Borgel, secrétaire national du PS, lors du point de presse de ce parti. "Cette volonté d'avoir une polémique au mois d'août vise aussi à masquer des affaires qui ont occupé le mois de juillet", a ajouté M. Borgel, en référence à l'affaire Woerth/Bettencourt. Pour le PCF, "les gesticulations extrémistes de Sarkozy visent à cacher l'échec de sa politique sécuritaire". "On en a ras-le-bol sur le terrain", a assuré à l'AFP le socialiste Patrick Mennucci. Comme élu de Marseille, "je sais toutes les difficultés quotidiennes rencontrées par la police dues au manque d'effectifs et au manque de matériel. Je sais toutes les difficultés de la politique sociale et éducative". "On est en plein dans la lepénisation des esprits", a tranché sur France info l'ancien ministre Azouz Begag (MoDem). En revanche, pour le député UMP Bernard Carayon, Nicolas Sarkozy "a parfaitement raison de lever le tabou sur le lien entre délinquance et immigration irrégulière": celle-ci "est parfaitement connue de tous les citoyens, et en particulier des élus, des forces de sécurité et des magistrats". |
| | | Malba
Nombre de messages : 1281 Localisation : Partout Date d'inscription : 27/02/2010
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 3/8/2010, 07:17 | |
| Nicolas Sarkozy veut le retrait de la nationalité pour certains criminels. Une mesure qui suscite de vives réactions parmi les juristes. Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l'université Montpellier-I, répond aux questions du Point.fr.Le Point.fr : La proposition de Nicolas Sarkozy est-elle envisageable d'un point de vue législatif ? Dominique Rousseau : Non. On reproche parfois à la constitution d'être floue, mais, dans ce cas, il n'y a absolument aucune ambiguïté. Je suis catégorique : la seule manière de faire rentrer dans le droit le discours de Nicolas Sarkozy à Grenoble est de remettre en cause le principe de l'égalité de tous les Français devant la loi, sans aucune distinction de leur origine, ce qui reviendrait à supprimer ou à modifier l'article 1 de la Constitution. J'insiste, car cet article est absolument incontournable, et la proposition de Nicolas Sarkozy s'y heurte directement. En France, on ne fait pas la distinction entre quelqu'un qui a acquis la nationalité française et quelqu'un qui l'est de naissance. Que prévoit déjà la loi française en matière de déchéance de nationalité ? La déchéance de la nationalité existe selon l'article 25 du Code civil, pour certains motifs précis et d'une extrême gravité - notamment atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, terrorisme, ou pour avoir commis, "au profit d'un État étranger, des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France -, et à trois conditions indispensables. La première est de ne pas rendre la personne apatride - il faut donc que cette personne possède une double nationalité. Ensuite, il faut qu'elle ait été naturalisée française il y a moins de 10 ans. Enfin, le gouvernement ne peut agir sans une décision conforme du Conseil d'État. Pour ce qui est de la "perte" ou du "retrait" de la nationalité : ce sont des procédures allégées, qui ne peuvent être prononcées que par des juges et ne nécessitent pas de décret comme la déchéance, mais les conditions sont les mêmes (le "retrait" vise un demandeur qui ne satisfait plus aux conditions légales dans l'année suivant sa naturalisation ; la "perte" concerne une personne qui aurait fait des actes d'allégeance à un autre pays dont elle est ressortissante également). Comment analyser la proposition du gouvernement ?Priver une personne de sa nationalité, c'est comme la priver de son nom. C'est impossible. Ça touche à l'intime. Et ce qui est grave, c'est que la déchéance de nationalité est ici utilisée comme un instrument de politique pénale. Or le nom et la nationalité sont inscrits dans la constitution d'une personne. Et c'est grave également du point de vue du droit international : on ne rend pas quelqu'un apatride. Ce n'est pas la première fois que Nicolas Sarkozy bouscule un grand principe constitutionnel issu de 1789 : il l'avait déjà fait avec la présomption d'innocence, la non-rétroactivité des lois avec la loi sur la rétention de sûreté... Ce sont des piliers de la maison France. François Fillon lui-même a déclaré à propos du voile intégral qu'il fallait prendre "le risque de l'inconstitutionnalité". Mais je ne suis pas inquiet, car le Conseil constitutionnel joue en ce moment pleinement son rôle de gardien des grands principes qui fondent le contrat républicain. On l'a vu dernièrement avec les modifications de la loi sur les gardes à vue. Alors, difficile de savoir quelles sont les intentions réelles du gouvernement : remplacer les principes de 1789 par d'autres principes ? Mais lesquels ? Sinon, c'est un effet d'annonce... Ca va être difficile à mettre en oeuvre... | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 3/8/2010, 16:59 | |
| Bon... Ma connection wi fi c'est plantée,c'est du brico maintenant .
Si on est coupé je recommence dans 1 jour ou 2 . | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 3/8/2010, 17:05 | |
| Bon,alors,comment ramener l'ordre ?
C'est une excellente question qui mérite un long et sérieux débat . Certainement pas des fanfaronades et rodomontades préélectorales ...
Pour commencer jusqu'ici aucun pouvoir politique n'a voulu admettre qu'il a perdu le contrôle de la situation .
Un deuxième point ; le foutoir n'a pas mit un seul jour pour en arriver là où il est ,et le retour à l'ordre républicain va mettre très longtemps lui aussi ,à moins d'envisager la solution des chars dans les rues et le couvre feu .
Restons "logique",et voyon,s pourquoi nous en sommes là,et ce que cette situation implique .
Cette situation implique un état de fait qui bien qu'intolérable est néanmoins "stable" . La situation est stable parce que elle répond à un état d'équilibre donné . Toute modification de cet état d'équilibre va entrainer de nouveaux problèmes ,avec de nouvelles victimes,soyons-en certain .
Il faut donc dès le départ se dire que le changement va s'accompagner "de casse" ,et se dire dès le départ ,que ce changement,si on veut qu'il soit réel et durable va mettre des annéese | |
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