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| Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire | |
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Auteur | Message |
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OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 27/5/2009, 19:21 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
Un sociologue et politologue américain du nom de Francis Fukuyama avait annoncé la fin de l’Histoire.
Plus d’histoires, donc plus d’Histoire.
C’était dans les années 1990, et son propos visait la fin des clivages mondiaux du fait de l’effondrement de l’idéologie soviétique. Plus de clivages, puisque la même idéologie, à quelques variantes près, était dorénavant en vigueur partout et pour tous.
Près de 20 ans plus tard, l’Histoire existe toujours, mais l’appel à la fin des clivages, quels qu’ils soient, de Nicolas Sarkozy ne présage-t-elle pas d’une véritable fin, cette fois-ci ?
Dès son arrivée au pouvoir et même avant, Nicolas Sarkozy a commencé par appeler à la fin des clivages politiques : Droite / Gauche, tout cela n’avait plus aucun sens, nous a-t-on expliqué. Dans la foulée, des ministres issus de la Gauche, justement, ont rejoint le gouvernement, pour que le concept devienne réalité. Un parti, même, la Gauche moderne, a été créé, pour donner de la structure à une pratique, un autre, le Nouveau Centre, pour border l’autre côté.
Les clivages, les rebondissements, les oppositions, c’est ce qui fait traditionnellement la différence entre une suite de faits, banale et sans ressort, et un enchaînement d’événements, avec, donc, ces clivages qui sont le ressort des histoires et par extension de l’Histoire.
Voilà pour le politique : plus d’histoires donc plus d’Histoire ?
Sur le versant social, on nous explique également que les clivages et la première de ses manifestations, la grève, sont passés de mode. Ici aussi : plus d’histoires, donc plus d’Histoire ?
Sur la scène européenne, Nicolas Sarkozy s’est opposé à certains de ses homologues, en appelant à des décisions fortes sur le front de la lutte contre la crise. Ah, voilà des clivages ? Pas vraiment : il s’agissait davantage pour le président Sarkozy d’appeler les dirigeants des principaux pays à rejoindre son point de vue. Pas de clivage donc, mais un appel au ralliement.
Comment ? Un utilisateur chevronné du storytelling, l’art de raconter des histoires, saborderait son outil phare ? Ce serait possible : pour Henri IV, Paris valait bien une messe. Mais c’est peu probable.
De quoi s’agit-il alors ? Peut-être de quelque chose de beaucoup plus subtil et de très simple : la contrôle. Traditionnellement, dans une histoire on contrôle l’action, les rebondissements sont imprévus parce qu’on les subit, sauf si on est le scénariste : et là, on ne laisse à l’auditeur qu’une seule participation possible, le commentaire de ce qui se déroule devant ses yeux.
Si c’était le cas, serait-ce un mal ?
http://fr.news.yahoo.com/63/20090525/tpl-nicolas-sarkozy-et-la-fin-de-lhistoi-5cc6428.html | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 20/10/2011, 15:45 | |
| - Biloulou a écrit:
- Très bon, excellent !
Dis donc, toi, tu n'aurais pas comme des regrets quant à ta toute petite enfance ? Mab |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 20/10/2011, 16:03 | |
| - Biloulou a écrit:
- Heu... non, ça non non, pourquoi ?
Intuition feminine ! Mab |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 20/10/2011, 16:40 | |
| Bon, j'ai été nourri au sein maternel (*) et le seul fruit que j'affectionnais c'était la banane. Un diagnostique ? (*) (Bien plus tard j'ai affectionné d'autres seins...) | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 20/10/2011, 17:15 | |
| - Mara-des-bois a écrit:
- Selon moi, elle s'appelle Carlicolas.
Mab Caricolas ? Je crois pas . Ca fait trop penser à "caricolles",et au métier de sa mère . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 20/10/2011, 18:02 | |
| - Biloulou a écrit:
- Bon, j'ai été nourri au sein maternel (*) et le seul fruit que j'affectionnais c'était la banane.
Un diagnostique ? Cumulard... Mab |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 20/10/2011, 18:22 | |
| > Le chef de l'Etat s'en est pris jeudi, lors d'un déplacement en Mayenne, dans l'ouest de la France, aux candidats à la présidence de la République trop soucieux de " se mettre bien avec tout le monde" pour prendre des décisions difficiles. - Citation :
Nicolas Sarkozy, champion des décisions difficiles
http://fr.news.yahoo.com/nicolas-sarkozy-se-pr%C3%A9sente-en-champion-des-d%C3%A9cisions-124213952.html
Nicolas Sarkozy était venu à Changé défendre le "Grenelle de l'environnement" - un ensemble de mesures décidées au début de son quinquennat pour promouvoir le développement durable en France et dont le bilan, quatre ans après, est contesté.
Mais à la fin de son discours, il a élargi son propos à d'autres sujets, notamment à la réduction des dépenses et des déficits publics et à des réformes comme celle des retraites, sur laquelle l'opposition de gauche veut en partie revenir.
"Naturellement, ces décisions ne sont pas faciles et on est un peu seul quand on prend des décisions difficiles", a-t-il dit. "Mais si on ne veut pas prendre de décisions difficiles, alors il ne vaut mieux pas être candidat à la présidence de la République."
Il s'est dit résolu, quant à lui, à prendre de telles décisions pour "protéger la France" et lui épargner une situation à la grecque, à l'espagnole ou à la portugaise.
Il s'est aussi efforcé d'enfoncer un coin entre François Hollande et les écologistes en prenant une fois de plus la défense du nucléaire français, allant jusqu'à rendre hommage au président socialiste François Mitterrand (1981-1995).
"Je veux rendre hommage à mes prédécesseurs, et notamment à M. Mitterrand, et saluer leur constance à défendre l'indépendance énergétique française", a-t-il dit, tout en assurant croire également aux énergies renouvelables.
Il a notamment déclaré que le groupe Alstom ferait connaître dans les semaines à venir ses intentions en matière de production d'éoliennes off-shore, après la décision d'Areva de créer une unité d'un millier d'emplois au Havre.
Le président de la République avait auparavant visité un nouveau centre de tri de déchets du groupe Séché environnement, qui produit du biogaz à partir des déchets ménagers. Il a annoncé à cette occasion, à l'issue d'une intervention devant les salariés de cette usine, que son épouse, Carla, et la petite fille à qui elle a donné naissance mercredi soir, allaient "très bien". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 20/10/2011, 18:36 | |
| - OmbreBlanche a écrit:
- Le chef de l'Etat s'en est pris jeudi, lors d'un déplacement en Mayenne, dans l'ouest de la France, aux candidats à la présidence de la République trop soucieux de "se mettre bien avec tout le monde" pour prendre des décisions difficiles.
Je le comprends. Lui au moins a décidé qu'il ne serait le president que des gens qui ont du pognon, et ça, ce n'est pas facile tous les jours. On ne peut pas l'accuser de tergiverser, il est clairement dans le camp de la minorité economiquement superieure. La moins nombreuse et pas forcement la plus meritante, bref, il se bat pour les minorités. Je suppose qu'il a ainsi epuisé sa reserve de courage parce que depuis sa spectaculaire auto augmentation, il n'a pris aucune mesure en faveur du pays qui puisse nuire à son electorat de base. Personnellement, je n'ai toujours pas reussi à decrypter les meandres d'une reflexion menant à voter pour lui, mais il est possible que ce soit tout simplement parce qu'il n'y en a pas; de reflexion, veux je dire. Et comme je suis assez fiere d'etre française, je suis egalement de plus en plus pressée d'avoir un president français; 5 ans de regence de l'UMP, qui est un parti comme un autre mais pas le mien et n'a pas su proposer de candidat pour tous, ça suffit, d'autant que la majorité des ministres semblent avoir été castés sur leur mediocrité. Mab, impatiente |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 20/10/2011, 21:39 | |
| 453 - - Citation :
- ...il est clairement dans le camp de la minorité economiquement superieure...
Ouais, mais il ne nous a pas rendu service de nous placer par manque de classe sous les feux des couleuvrines bâtardes servies par d'écarlates canardeurs de boucs émissaires. La fortune est avant tout une affaire de bonne éducation et de pudeur. | |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 28/10/2011, 00:16 | |
| > Son intervention était très attendue. Le jour de l'accord crucial signé lors du Sommet européen de Bruxelles, le 27 octobre 2011, le président français, Nicolas Sarkzoy s'est exprimé en simultané sur TF1 et France 2. Une heure d'émission spéciale pour expliquer aux Français les décisions prises par l'Union européenne, ainsi que les futures mesures d'austérité qui seront appliquées en France pour sortir de la crise de la dette. - Citation :
- Nicolas Sarkozy satisfait d'avoir évité au monde une "catastrophe"
Le président Sarkozy : «Si l'euro explosait, c'est toute l'Europe qui explosait».
http://www.rfi.fr/europe/5min/20111027-crise-dette-nicolas-sarkozy-s-adresse-francais-television
Le président Nicolas Sarkozy voulait une intervention « pédagogique ». Il a donc fait en sorte d'expliquer tous les termes des décisions signées au Sommet européen.
Sortir de la crise
« On a évité la catastrophe ». Dès le début de son intervention, le chef de l'Etat est clair. Il a encore du travail. « Faut savoir être humble et dire la vérité, nous entrons à peine dans un monde nouveau. » Il réaffirme l'implication de la France dans le sauvetage de la Grèce.
« La Grèce peut se sauver grâce aux décisions prises » mercredi soir, à Bruxelles. Pour Nicolas Sarkozy la balle est désormais dans le camp grec. C'est au gouvernement de mettre en place les mesures nécessaires pour que l'effacement de 50% de sa dette suffise à lui sortir la tête de l'eau.
Pas un centime du contribuable français engagé
« La France a prêté 11,5 milliards d’euros et les intérêts ont apporté 200 millions d’euros. Ça n’a rien coûté aux Français. » Nicolas Sarkozy est ferme dans ses propos : « il est hors de question que le contribuable soit mis à contribution pour réparer les erreurs des banques ». Il s'agit d'un engagement qu’il avait déjà exprimé lors d’un discours à Toulon : « aucun d’entre vous ne perdra ses économies ». « Vous pouvez avoir confiance en la solidité de vos banques. »
Les liens France-Allemagne
Après avoir fait un rappel historique, le président français assure que les deux pays travaillent ensemble. Il va même plus loin : « Si la France et l'Allemagne n'avaient pas marché main dans la main, l'Europe n'aurait pas résisté.»
« Nous devons réfléchir à la convergence de fiscalité entre la France et l’Allemagne pour construire une économie plus solide. » Le chef de l’Etat a cité plusieurs pistes : « même impôt sur bénefice des sociétés, une TVA harmonisée, des hypothèses de budgets validés, une fiscalité du patrimoine… » Pour Nicolas Sarkozy, le couple franco-allemand est primordial : « S'il n’y a plus l'Allemagne et la France en Europe, il n’y a plus d’Europe ».
Nouvelles mesures d’austérité
Sur ce volet, le chef de l’Etat n’a pas donné d’idées concrètes. « Nous travaillons », a-t-il déclaré. Nicolas Sarkozy prévoit l’annonce des futures mesures après le G20, prévu la semaine prochaine. « Ça ne sert à rien d’annoncer des perspectives sans savoir ce qu’il se passera au G20 ». Pour le président, il faut moins dépenser et poursuivre les investissements et par conséquent les réformes. « Nous dépensons plus que ce que nous avons. » Il y a entre 6 et 8 milliards d'euros à trouver. Par ailleurs, la règle d’or n’est pas enterrée. Elle a d’ailleurs était votée mercredi soir au Sommet européen. Nicolas Sarkozy affirme qu'elle sera obligatoire, d’ici à la fin 2012, pour tous les pays de l’Union européenne.
Hausse de la TVA
Nicolas Sarkozy est catégorique : « je ne voterai pas une mesure qui pèsera sur la consommation des Français. Cela serait facile et injuste. Je n’accepterai pas une hausse généralisée de la TVA. Et j’en ai parlé avec Monsieur Fillon. »
Poursuite des réformes et suppressions de postes
Pour le président, la réduction des dépenses passent par des coupes budgétaires. Et toutes celles qui ont été entamées seront prolongées. A commencer par le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux : « nous avons trop de fonctionnaires. (…) 150 000 postes ont été supprimés et il faudra continuer ».
Les mouvements sociaux ne l’intimident pas et il attaque déjà sans le nommer son probable futur concurrent pour la présidentielle de 2012 en critiquant l'un des projets de François Hollande : « 60 000 professeurs de plus, mais où est-ce qu’on va trouver l’argent ? (…) Dans notre pays, on a trop cédé à la rue à cause de sa capacité de nuisance et non parce que c’était juste. » L’avenir de la France se résume toujours dans son slogan de campagne présidentielle de 2007 : « travailler plus, pour gagner plus ». Il faudra « moins d’assistanat et plus d’investissement. »
Candidat à l’élection présidentielle de 2012 ?
Pas de déclaration hâtive pour Nicolas Sarkozy. Il se concentre sur la crise : « j’ai un travail à faire en une période épouvantablement difficile. (…) Le débat, sur la question de ma candidature, sera tranché fin janvier, début février ». Lorsqu’on lui parle des sondages et de sa cote de popularité en baisse (seulement 31% des Français sont satisfaits de son action), le président français répond : « s’il y a une personne qui ne doit pas prendre en compte les sondages, c’est le président ». Il ne fera pas, non plus, de déclaration sur son éventuel rival François Hollande : « n’attendez pas un mot de moi contre des personnes que je respecte. (…) Nous gagnerons à parler des idées et à moins se critiquer. Cela entraîne vers le bas ».
Les affaires judiciaires: Karachi et Squarcini
« La transparence, je suis d’accord. La calomnie, non », déclare Nicolas Sarkozy.
Pour le chef de l'Etat, s'il y avait une affaire de corruption avérée, en 17 ans, les preuves auraient été rendues publiques. « Il ne sortira rien » de la mise en cause de Nicolas Bazire dans cette affaire de corruption présumée en marge de contrats d'armement français (qui pourraient être en lien avec l'attentat de Karachi en 2002). Nicolas Sarkozy soutient son ami : « c’est un homme profondément honnête et tout le monde le sait. »
Concernant la mise en examen du chef du renseignement français Bernard Squarcini, Nicolas Sarkozy demande « de laisser la justice faire son travail ». Pour le président, il n'y a pas lieu de sanctionner avant que les faits ne soient établis. Il interpelle même le journaliste, Yves Calvi : « vous inventez la présomption de culpabilité ! ». | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 28/10/2011, 04:08 | |
| Un article complet détaillé suit . Je soulève les points principaux :
a) on fait tenir debout l'euro avec l'appui de la Chine ,ce qui fait qu'il n'est plus possible de demander à la Chine de réévaluer son Yuan,ce qui fait que la disparité des conditions de travail fera que la désindustrialisation de l'Europe va se poursuivre,cad que le nombre de chômeurs va augmenter,cad que les indemnités de chômage vont augmenter,cad que les finances des états vont continuer à plonger .
b) aucune solution n'a été trouvée pour faire gérer la boutique convenablement lorsque le gouvernement de ce pays s'en fout (Italie) ou a peur de changer (Grèce). Bref on charge une barque sans fond ...
Les dirigeants de la zone euro ont conclu un accord, vers 4 heures ce jeudi matin, pour tenter de sauver l'euro. Pourtant, selon Jacques Sapir, ce plan anticrise est le « pire accord envisageable », car il va contribuer à nous plonger encore davantage dans la récession et priver l'Europe de son indépendance. D'autant plus qu'il ne suffira pas à sauver la Grèce.
www.louison2.com" class="postlink" target="_blank" rel="nofollow">L'accord réalisé cette nuit ne fera que prolonger l'agonie de l'Euro car il ne règle aucun des problèmes structurels qui ont conduit à la crise de la dette. Mais, en plus, il compromet très sérieusement l'indépendance économique de l'Europe et son futur à moyen terme. C'est en fait le pire accord envisageable, et un échec eût été en fin de compte préférable. Nos gouvernements ont sacrifié la croissance et l'indépendance de l'Europe sur l'autel d'un fétiche désigné Euro.
Huit mesures actées
Si nous reprenons les mesures qui ont été actées nous avons :
1. Une réduction partielle de la dette mais ne touchant que celle détenue par les banques. Autrement dit c'est 100 milliards qui ont été annulés et non 180 (50% de 360 milliards). Cela ne représente que 27,8%. La réalité est très différente de ce qu'en dit la presse. Cela ramènera la dette grecque à 120% en 2012, ce qui est certes appréciable mais très insuffisant pour sortir le pays du drame dans lequel il est plongé.
2. Le FESF va se transformer en « fonds de garantie » mais sur les 440 milliards du FESF, seuls 270 milliards sont actuellement « libres ». Comme il faut garder une réserve c'est très probablement 200 milliards qui serviront à garantir à 20% les nouveaux emprunts émis par les pays en difficultés. Cela représente une capacité de 1000 milliards d'emprunts (200 / 0,2). C'est très insuffisant. Barroso avait déclaré qu'il fallait 2200 milliards et mes calculs donnaient 1750 milliards pour les besoins de la Grèce (avant restructuration) du Portugal et de l'Espagne. Cet aspect de l'accord manque totalement de crédibilité.
3. La recapitalisation des banques est estimée à 110 milliards. Mais, l'agence bancaire européenne (EBA) estimait ce matin la recapitalisation à 147 milliards (37 de plus). De plus, c'est sans compter l'impact du relèvement des réserves sur les crédits (le core Tier 1) de 7% à 9% qui devra être effectif en juin 2012. Il faudra en réalité 200 milliards au bas mot, et sans doute plus (260 milliards semblent un chiffre crédible). Tout ceci va provoquer une contraction des crédits (« credit crunch ») importante en Europe et contribuer à nous plonger en récession. Mais, en sus, ceci imposera une nouvelle contribution aux budgets des États, qui aura pour effet de faire perdre à la France son AAA !
4. L'appel aux émergents (Chine, Brésil, Russie) pour qu'ils contribuent via des fonds spéciaux (les Special Vehicles) est une idée très dangereuse car elle va enlever toute marge de manoeuvre vis à vis de la Chine et secondairement du Brésil. On conçoit que ces pays aient un intérêt à un Euro fort (1,40 USD et plus) mais pas les Européens. La Russie ne bougera pas (ou alors symboliquement) comme j'ai pu le constater moi-même lors d'une mission auprès du gouvernement russe en septembre dernier.
5. L'engagement de Berlusconi à remettre de l'ordre en Italie est de pure forme compte tenu des désaccords dans son gouvernement. Sans croissance (et elle ne peut avoir lieu avec le plan d'austérité voté par le même Berlusconi) la dette italienne va continuer à croître.
6. La demande faite à l'Espagne de « résoudre » son problème de chômage est une sinistre plaisanterie dans le contexte des plans d'austérité qui ont été exigés de ce pays.
7. L'implication du FMI est accrue, ce qui veut dire que l'oeil de Washington nous surveillera un peu plus... L'Europe abdique ici son « indépendance ».
8. La BCE va cependant continuer à racheter de la dette sur le marché secondaire, mais ceci va limiter et non empêcher la spéculation.
Les piètres conclusions que l'on peut en tirer...
Au vu de tout cela on peut d'ores et déjà tirer quelques conclusions :
- Les marchés, après une euphorie passagère (car on est passé très près de l'échec total) vont comprendre que ce plan ne résout rien. La spéculation va donc reprendre dès la semaine prochaine dès que les marchés auront pris la mesure de la distance entre ce qui est proposé dans l'accord et ce qui serait nécessaire.
- Les pays européens se sont mis sous la houlette de l'Allemagne et la probable tutelle de la Chine. C'est une double catastrophe qui signe en définitive l'arrêt de mort de l'Euro. En fermant la porte à la seule solution qui restait encore et qui était une monétisation globale de la dette (soit directement par la BCE soit par le couple BCE-FESF), la zone Euro se condamne à terme. En recherchant un « appui » auprès de la Chine, elle s'interdit par avance toute mesure protectionniste (même Cohn-Bendit l'a remarqué....) et devient un « marché » et de moins en moins une zone de production. Ceci signe l'arrêt de mort de toute mesure visant à endiguer le flot de désindustrialisation.
- Cet accord met fin à l'illusion que l'Euro constituait de quelque manière que ce soit une affirmation de l'indépendance de l'Europe et une protection de cette dernière.
Pour ces trois raisons, on peut considérer que cet accord est pire qu'un constat d'échec, qui eût pu déboucher sur une négociation concertée de dissolution de la zone Euro et qui aurait eu l'intérêt de faire la démonstration des inconséquences de la position allemande, mais qui aurait préservé les capacités d'indépendance des pays et de l'Europe.
Les conséquences de cet accord partiel seront très négatives. Pour un répit de quelques mois, sans doute pas plus de six mois, on condamne les pays à de nouvelles vagues d'austérité ce qui, combiné avec le « credit crunch » qui se produira au début de 2012, plongera la zone Euro dans une forte récession et peut-être une dépression. Les effets seront sensibles dès le premier trimestre de 2012, et ils obligeront le gouvernement français à sur-enchérir dans l'austérité, provoquant une montée du chômage importante. Le coût pour les Français de cet accord ne cessera de monter.
Politiquement, on voit guère ce que Nicolas Sarkozy pourrait gagner en crédibilité d'un accord où il est passé sous les fourches caudines de l'Allemagne en attendant celles de la Chine. Ce thème sera exploité, soyons-en sûrs, par Marine Le Pen avec une redoutable efficacité. Il importe de ne pas lui laisser l'exclusivité de ce combat.
La seule solution, désormais, réside dans une sortie de l'euro, qu'elle soit négociée ou non. | |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 28/10/2011, 16:47 | |
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| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 28/10/2011, 18:17 | |
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| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 29/10/2011, 01:08 | |
| Il était temps que les chinois participent a l'action mondiale de la mondialisation. Ça fera un peu moins peur a ceux pour qui le jaune est un péril. | |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 9/11/2011, 18:47 | |
| > A moins de six mois de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a fait mercredi le déplacement de Colombey-les-deux-églises pour le 41e anniversaire de la mort du général de Gaulle, dont il revendique l'héritage. - Citation :
HOMMAGE DE NICOLAS SARKOZY AU GÉNÉRAL DE GAULLE
http://fr.news.yahoo.com/nicolas-sarkozy-rend-hommage-au-g%C3%A9n%C3%A9ral-gaulle-%C3%A0-130159970.html
Le chef de l'Etat, qui était accompagné d'une petite délégation, a déposé une gerbe devant le monument en forme de croix de Lorraine qui domine le mémorial dédié à l'homme de l'appel du 18 juin 1940 avant d'aller fleurir la tombe de celui qui fut aussi le fondateur de la Ve République.
Il s'est abstenu de toute prise de parole lors de cette courte visite à caractère très symbolique, qu'il a achevée par un déjeuner avec quelques personnalités locales.
Parmi les rares responsables politiques présents, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a invoqué le souvenir du général de Gaulle pour insister sur la nécessité d'un rassemblement des Français face à la crise.
"Je crois que c'est très important dans cette période difficile que vivent les Français de rappeler combien la cohésion nationale c'est très important", a-t-il dit à des journalistes.
"Ce sont des moments où on doit être rassemblés parce que ce qui nous rassemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise et que de Gaulle a incarné ça pendant très longtemps. Ce sont des choses qui sont aujourd'hui ancrées dans la mémoire collective", a-t-il ajouté. | |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 9/11/2011, 20:51 | |
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| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 9/11/2011, 20:57 | |
| Il y a des comparaisons qu'il ne faut pas faire !
Méchant ! | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 10/11/2011, 22:42 | |
| 462 -
Il faut quand même tenir compte du chemin de croix de Lorraine qu'emprunte notre bon président :
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| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 24/11/2011, 01:05 | |
| > Nicolas Sarkozy s'est prononcé mercredi contre le droit de vote et d'éligibilité des ressortissants de pays non membres de l'Union européenne résidant en France aux élections municipales, proposé par la nouvelle majorité sénatoriale socialiste. Le Sénat, qui a basculé à gauche lors des sénatoriales de septembre, examinera le 8 décembre une proposition de loi constitutionnelle du PS en ce sens, déjà votée par l'Assemblée nationale le 3 mai 2000 sous le gouvernement du Premier ministre socialiste Lionel Jospin. " Une telle proposition me semble hasardeuse (... ... - Citation :
Nicolas Sarkozy réaffirme son opposition au droit de vote des étrangers en France
http://fr.news.yahoo.com/sarkozy-contre-le-vote-des-extra-communautaires-en-181347234.html
"Je crois depuis longtemps que le droit de voter et le droit d'être élu, dans nos territoires, doit demeurer un droit attaché à la nationalité française, étendu pour les élections municipales et européennes aux citoyens européens qui partagent avec nous une communauté de destin", a déclaré le chef de l'Etat.
La seule façon pour un ressortissant d'un pays non membre de l'UE de participer aux choix politiques de la France est de prendre la nationalité française, à condition d'en remplir les conditions, a-t-il ajouté. > Pour voter en France, il faut être Français. Point. Je ne vois pas, au nom de quoi, un étranger prendrait part à nos débats politiques et pire, à nos scrutins électoraux ? | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 24/11/2011, 02:21 | |
| Les socialistes ont encore inventé une connerie pour être bien sur de perdre ?
Je voudrais bien savoir "comment" cette connerie est arrivée dans la discussiion politique,et si elle est,oui ou non dans le "programme" officiel .... | |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 24/11/2011, 13:23 | |
| Très Cher Ungern,
De la même façon qu'il serait vain de penser que les actions, voire les agitations, de celui sur qui tu as coutume de cristaliser ton rejet, il est tout aussi vain de penser que ceux qui sont en face auront une quelconque influence sur l'évolution de nos quotidiens. Le pouvoir de ces gens se limite à la distribution de prébendes en "famille" ... et à des sorties médiatiques plus ou moins ratées ou plus ou moins réussies.
Ces gens là ont la chance (ou au contraire ne l'ont pas) d'intervenir dans un environnement donné. De Gaulle eut la chance de bénéficier des trente glorieuses, son successeur eut la chance de voir son mandat écourté, le suivant dut prendre en pleine tête la sortie des trente glorieuses, le socialiste qui suivit, vida les caisses et son successeur arriva fatigué aux affaires ... L'actuel se prend le mauvais vent à pleines narines ... Tous ces gens ne sont aucunement responsables du sens et de la direction de la brise ...
Les valeurs démocratiques sont là pour amuser la galerie à la manière d'une guirlande sur un sapin de Noël ... Si Louis XVI s'était soumis au suffrage universel, il aurait été largement élu et réélu avec la prime au sortant ...
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| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 24/11/2011, 17:18 | |
| Je suis malheureusement tout à fait d'accord avec toi sur ton post .
Une exception : la notion de "responsabilité" .
Petit à petit en tappant toujours sur le même clou,je parviens à faire admettre autour de moi qu'on est TOUS responsable de ce qui se passe .
Les uns (une minorité) pour avoir "fait" . Les autres,(cad quasi tt le monde) pour avoir "laissé faire" .
Petit à petit l'idée commence à faire son chemin ....
Nous étions une génération qui avions tout . Nous ne laisserons derrière nous que des ruines et des dettes ! | |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 24/11/2011, 18:29 | |
| - Ungern a écrit:
- Je suis malheureusement tout à fait d'accord avec toi sur ton post .
Une exception : la notion de "responsabilité" .
Petit à petit en tappant toujours sur le même clou,je parviens à faire admettre autour de moi qu'on est TOUS responsable de ce qui se passe .
Les uns (une minorité) pour avoir "fait" . Les autres,(cad quasi tt le monde) pour avoir "laissé faire" .
Petit à petit l'idée commence à faire son chemin ....
Nous étions une génération qui avions tout . Nous ne laisserons derrière nous que des ruines et des dettes ! Pourquoi culpabiliser ainsi Ungern ? ...
La vie est formidable : nous pouvons bourrer à l'envi un peu partout ... où est le problème ? | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 25/11/2011, 01:24 | |
| 468 - - Oiseau de malheurs, Ungern a écrit:
- Nous étions une génération qui avions tout .
Nous ne laisserons derrière nous que des ruines et des dettes ! Pour sûr que ce genre de prédiction rendra les enfants très fiers de leurs ascendants ! La seule ruine que j'entreverrais - abstraction faite de celle de l'âme devenue pessimiste et défaitiste - serait celle d'être du lot des vivants vieux ayant subi avé dignité les outrages du temps qui labellisent les plus belles anatomies en chefs-d'œuvre en péril. Quant aux dettes il conviendrait de méditer ce texte de Suétone tiré de la Vie de Jules César (XLII, 42, 3) et en tirer une transvesale vers ce qui se passe aujourd'hui... De pecuniis mutuis disiecta nouarum tabularum expectatione, quae crebro mouebatur, decreuit tandem, ut debitores creditoribus satis facerent per aestimationem possessionum, quanti quasque ante ciuile bellum comparassent, deducto summae aeris alieni, si quid usurae nomine numeratum aut perscriptum fuisset; qua condicione quarta pars fere crediti deperibat.Traduc : - Spoiler:
Quant aux dettes, au lieu d'en ordonner l'abolition, qui était vivement attendue et réclamée sans cesse, il finit par décréter que les débiteurs satisferaient leurs créanciers suivant l'estimation de leurs propriétés, et conformément au prix de ces biens avant la guerre civile, et que l'on déduirait du principal tout ce qui aurait été payé en argent ou en valeurs écrites, à titre d'intérêts. Ce règlement anéantissait environ le quart des dettes.
Rien n'est perdu si l'on garde l'honneur fort. - Gavé d'hédonisme, André a écrit:
- La vie est formidable : nous pouvons bourrer à l'envi un peu partout ... où est le problème ?
Le problème vient de ce que rouler bourré peut mettre un terme à bourrer à l'envi(t)... | |
| | | andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 25/11/2011, 05:30 | |
| L'ami Eddie en se référant aux classiques, cite naturellement par rebond Pline et naturellement Suétone qui aimait plaider dans l'école des causes imaginaires avant de le faire en réel au barreau (que de fraicheur, je rajeunis !). La fonction de Pline fut souvent de rassurer Suetone, pessimiste de nature qui envisageait trop souvent l'issue de l'exercice de son art sous un angle improbable en terme de réussite malgré la considération qu'il pouvait espérer. Suetone atermoyait trop ... C'est mon point de vue. Ces deux là n'étaient pas faits sans doute pour devenir amis au barreau. Ce dernier n'étant pas propice à faire jouir Suetone. Il fallut qu'ils aillent l'un et l'autre à l'exercice du pouvoir pour s'accorder mutuellement la bonté de l'amitié. " Si je ne la (la bonté) désirais que médiocrement, je ne la demanderais pas de si loin. " dit le second un jour au premier. Qu'en était-il de ja jouissance avec les femmes ? Les livres ne sont pas clairs et les familiarités avec l'impératrice Sabine ne nous permettent que de supputer. Ce qui est certain, c'est que Suetone termina son existence en disgrâce ... sans jouir. Il fut renvoyé, il ennuyait.
Prenons garde lorsque nous sommes tentés par la sous-estimation de l'importance des histoires domestiques et secrètes. Suétone, lui, ne les négligeait jamais ... et il a traversé les siècles. Ses petits riens sont le principal de ce qui est encore l'un des plus précieux monuments de la littérature latine. N'est-il pas Cher Eddie ? ... Si bien sûr, il est ... puisque vous venez d'y puiser votre inspiration du moment !
Comme vous et si je devais demain matin plaider une affaire de dette dans un contexte macro-économique, je ne manquerais pas non plus de me replonger 2000 ans en arrière : la faillite est à nos portes dès lors que la faillite et le défaitisme envahissent nos esprits ... En vérité, elle est déjà là avant même qu'elle ne franchisse notre hui ... de là à penser qu'elle n'existe que dans nos têtes, il n'y a qu'un pas ... pas que notre ami Ungern franchit sans difficulté en se laissant envahir, comme beaucoup, par la sinistrose ambiante ...
Je crois que je commencerais ma plaidoirie ainsi : " Mais que vient-il de se passer ? ... Un tsunami planétaire ? ... Une vague massive de cas de variole ? ... Des soulevements innombrables de gueux ? ... pour apercevoir ainsi vos têtes graves quand elles ne sont pas défaites !!!! ... Reprenez-vous contemporains qui ne voyez que l'infortune ! ... ".
Pour ce qui concerne la manière de bourrer à l'envi et sans retenue, oui Cher Eddie, je vous le confirme en hédoniste (pour moi cette taxation est très flatteuse) sans limite, je la préfère sans façon faute de quoi je n'aurais plus la sensation jouissive de vivre mais seulement l'impression détestable de durer ...
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| | | Malba
Nombre de messages : 1281 Localisation : Partout Date d'inscription : 27/02/2010
| Sujet: Re: Nicolas Sarkozy et la fin de l’Histoire 25/11/2011, 06:45 | |
| "la faillite est à nos portes dès lors que la faillite et le défaitisme envahissent nos esprits ... En vérité, elle est déjà là avant même qu'elle ne franchisse notre hui ... de là à penser qu'elle n'existe que dans nos têtes, il n'y a qu'un pas ... pas que notre ami Ungern franchit sans difficulté en se laissant envahir, comme beaucoup, par la sinistrose ambiante ..."
Ah ah ah, André ! La faillite est là quand il n'y a plus de pognon dans les caisses et nous sommes dans ce cas de figure.
Z'allez voir si ce n'est que dans nos têtes, comment que tout cela va nous mettre tous à poils !
Allez donc demander aux Grecs, Espagnols, Portugais si c'est dans leur tête !
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