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"Assises de Tours: ouverture du procès des bébés congelés -- Affaire Courjault -"
Véronique Courjault, une mère de famille de 41 ans, qui a avoué trois infanticides, deux commis à Séoul et un en France, comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises d'Indre-et-Loire, à Tours.
Jugée pour "assassinats", elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le procès devrait durer jusqu'au 17 juin.
Incarcérée depuis le 12 octobre 2006, à Orléans, Véronique Courjault sera seule dans le box des prévenus. Son mari, Jean-Louis, 42 ans, a été mis hors de cause après avoir été dans un premier temps mis en examen pour "complicité d'assassinats". Sa femme a toujours dit qu'il "n'était pas au courant".
La découverte le 23 juillet 2006 par le mari de deux bébés dans le congélateur de leur maison à Séoul avait été le point de départ de ce fait divers qui a marqué les Français, mais aussi les Coréens.
Le couple nie d'abord "être les parents" mais est confondu par les tests ADN.
La femme reconnaît trois infanticides. Le premier sur un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en Charente-Maritime, les deux autres sur deux bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 à Séoul où son mari ingénieur travaillait pour une société américaine.
"Les grossesses qui se passent mal existent", plaide le mari qui aime toujours sa femme. Il s'occupe de leurs deux garçons, âgés de 14 et 12 ans, dans leur maison en Touraine. "Je ne les sentais pas bouger dans mon ventre... Pour moi ça n'a jamais été des enfants", confiera-t-elle aux psychiatres qui avouent se trouver "face à un cas assez exceptionnel".
Le déni de grossesse occupera vraisemblablement une grande partie des débats. "Mais pas tous les débats. Le cas de Mme Courjault ne se résume pas à cette notion", estime aujourd'hui Me Hélène Delhommais, un des conseils de Mme Courjault. Selon l'avocate, sa cliente "a hâte d'être jugée. Elle a beaucoup travaillé avec le psychiatre de la maison d'arrêt pour préparer son procès".
Personnelement je n'ai jamais été très convaincu de la culpabilité de Aït Oud ... Dès le départ "c'était lui" ,et ensuite "tout a miraculeusement collé" ...
Est ce qu'il a avoué ? Je n'en sais rien .
Ceci indépendament de ce que je pense de chacun des protagonistes de cette affaire sordide ...
Marseille :sursis pour le policier chauffard (AP - 23/10/2009 | 09:09)
Un policier marseillais de 24 ans a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Marseille à un an de prison avec sursis pour avoir fauché mortellement, au volant de son véhicule de police, le 23 juin 2007, le jeune Nelson, 14 ans, qui traversait sur un passage piéton dans les quartiers Nord de la ville.
Les magistrats ont ajouté à cette peine une annulation de son permis de conduire, ainsi que l'interdiction de le repasser pendant une durée d'un an. En revanche, l'autre policier, âgé de 31 ans, chef de bord et passager du véhicule, a été relaxé par le tribunal.
Avant de rendre son délibéré, la présidente de la 8e chambre correctionnelle a tenu à indiquer qu'"il n'y a pas lieu d'occulter la tragédie que représente ce dossier, mais que les règles de droit devaient être appliquées". Les deux policiers étaient jugés vendredi pour homicide involontaire aggravé.
Une autre audience, destinée à fixer l'indemnisation des proches de la victime, a été fixée au 19 novembre. L'enquête avait établi que le véhicule de police circulait à 73km/h au lieu des 50 autorisés au moment du choc.
L'Inspection générale de la police nationale, qui avait conclu que les policiers se rendaient à l'hôpital Nord de Marseille pour prendre une relève, avait estimé que "la mission ne présentait aucun caractère d'urgence" et pointé "l'emploi non justifié d'un avertisseur lumineux", ainsi que d'"une vitesse inadaptée".
Les deux policiers avaient été suspendus peu après l'accident.
Suspendus ? Mais ça n'a pas empêché la titularisation du chauffard.
Je n'ai aucune idée des motivations du jugement, et même les aurais-je je n'ai pas les connaissances en droit pour formuler un avis autorisé. Ainsi je note la déclaration de la présidente du tribunal : les règles de droit devaient être appliquées". Donc, tuer un enfant sur un passage à piétons en roulant à une vitesse 50% supérieure à la vitesse autorisée vaut un an de prison avec sursis et un an d'interdiction de conduire, malgré la circonstance aggravante d'être un représentant de l'autorité.
Voilà qui est, selon moi, infiniment plus grave que le "scandale" réel ou supposé de Jean Sarkozy...
La place manque dans les prisons. Les bracelets électroniques aussi. 1.680 condamnés sont actuellement en liberté dans l'attente de l'octroi d'un de ces bracelets, qui ne sont plus disponibles.
Une étude de marché a été lancée pour passer des 1.000 disponibles à 1.500 ou 2.000 bracelets, a annoncé le ministre de la Justice Stefaan De Clerck mercredi répondant à une question du sénateur Philippe Monfils. L'information est diffusée dans les journaux du groupe Sud Presse. Prisons surpeuplées
Ce problème de manque de bracelets se conjugue à la surpopulation dans les prisons, ce qui a pour effet de "voir des condamnés aller impunément au cinéma", a remarqué Philippe Monfils. Le ministre a rappelé que la direction de la prison avait l'opportunité d'octroyer une "interruption de peine", entre une condamnation et son application. Il a cependant souligné que cette mesure ne s'appliquait pas pour les délinquants sexuels et les gens en séjour illégal.
Bagarre avec arme blanche cette nuit dans le Bois de la Cambre à Bruxelles
Les occupants de deux véhicules impliqués dans une violente rixe suite à un fait de roulage dans le Bois de la Cambre à Bruxelles ont été interpellés par la police de Bruxelles-Ixelles à 3h00 ce vendredi, a-t-on appris au parquet de Bruxelles ce vendredi matin.
Une VW Golf occupée par deux jeunes d'origine nord-africaine aurait coupé la route à trois jeunes individus de type européen en Lancia, rue de la Laiterie, dans le bois de la Cambre. Des insultes auraient fusé et tous seraient sortis des voitures.
Alexandre C. a porté deux coups de couteau à Youness M., le conducteur de la Golf, avec la propre arme de ce dernier. Malgré ses blessures, Youness est parvenu à sortir une poussette de son coffre pour endommager la Lancia.
La police est arrivée sur les lieux de la dispute. Les protagonistes ont été séparés mais Alexandre C. s'est rué sur l'un des agents et l'a roué de coups. Les deux autres occupants de la Lancia ont entamé eux aussi une bagarre avec les policiers. Ils ont été maîtrisés puis emmenés au commissariat.
Les deux véhicules sont fortement endommagés. Youness M. a été transporté à l'hôpital. Il est connu des services de police, tout comme deux des occupants de la Lancia, dont Alexandre C., blessé à la main. Officiellement, il est pour l'instant le seul mis à la disposition du parquet. Gravement blessé, Youness a pu quitter les soins intensifs mais demeure toujours à l'hôpital.
Alors que jeudi, la Cour de Cassation avait abrogé la décision de suspension de Francine De Tandt, présidente du tribunal de commerce de Bruxelles, la Cour d'appel l'a re-suspendue vendredi.
Belgique - Faits divers 8:41 Alors que jeudi, la Cour de Cassation avait abrogé la décision de suspension de Francine De Tandt, présidente du tribunal de commerce de Bruxelles, la Cour d'appel l'a re-suspendue vendredi, rapporte samedi La Libre Belgique. Francine De Tandt avait été suspendue de ses fonctions de présidente du tribunal de commerce de Bruxelles fin août étant donnée qu'elle est soupçonnée d'avoir entretenu des liens trop étroits avec des hommes d'affaires et leurs avocats. L'enquête la concernant porte sur d'éventuels faits de corruption. Fin septembre, Mme De Tandt s'était pourvue en cassation contre la prolongation de sa suspension. Jeudi, la Cour de cassation avait anéanti la prolongation de sa suspension, estimant que la Cour d'appel aurait dû l'entendre avant de la prolonger et qu'elle ne l'a pas fait. Vendredi, la même Cour d'appel a re-suspendu Mme De Tandt par mesure d'urgence "dans l'intérêt du service" et sur base uniquement de l'instruction pénale ouverte contre elle le 27 août dernier pour d'éventuels faits de corruption. La magistrate est à présent suspendue pour 10 jours. Cette suspension doit être confirmée endéans ce délai pour être validée un mois.
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Une femme sans histoire retrouvée criblée de balles à Liège
Le cadavre de Lucia Munzia, âgé de 44 ans, domiciliée rue Walthère Dewé, à Liège, a été découvert vendredi par son fils, âgé de 18 ans. La femme a été victime d'un homicide.
Votre région - Liège sam 24 oct, 17:08 Mme Munzia était technicienne de surface au commissariat de Jupille. L'autopsie a révélé que la victime a été atteinte par une ou plusieurs balles de pistolet à la tête. Des fragments ont été relevés dans le crâne.
La victime est une personne sans histoire et les enquêteurs ignorent encore qui a pu la tuer. La police n'a découvert aucune trace d'effraction aux portes et fenêtre de la maison et rien n'a été dérobé. Le parquet est descendu sur les lieux. La police fédérale de Liège, section crime, et la brigade judiciaire de la police communale enquêtent.
Cambriolage à la voiture-bélier chez Media Markt à Gosselies
Un cambriolage spectaculaire a été commis aux premières heures de ce dimanche dans le grand magasin Media Markt à Gosselies. L'importance du butin n'a pas encore été précisée.
Votre région - Hainaut 12:01 Un cambriolage spectaculaire a été commis aux premières heures de ce dimanche dans le grand magasin d'électroménager et d'informatique Media Markt, à Gosselies, apprend-on auprès du parquet de Charleroi. Selon les premières informations, trois individus ont pris part à cette attaque, commise à l'aide d'une voiture-bélier vers 5 heures du matin, contre l'enseigne Media Markt située dans le complexe commercial "City Nord", à Gosselies. En quelques minutes, les malfrats ont notamment pu emporter du matériel TV. L'importance du butin n'a pas encore été précisée.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Bonjour M Biloulou . Quelle satisfaction si en Belgique les seul problèmes étaient la rubrique des chiens écrasés . Comme ce fus dans Un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
L'imam Taouil, accusé d'extrémisme, cite la Sûreté de l'Etat en justice
Belgique - Politique 22:59 L'imam anversois Nordine Taouil, qualifié d'extrémiste le mois dernier par le chef de la Sûreté de l'Etat, va faire citer cette dernière en justice ainsi que le ministre de la Justice Stefaan De Clerck. Nordine Taouil doit être considéré comme "un musulman extrémiste d'orientation salafiste-wahhabite qui milite activement dans des cercles salafistes", avait estimé le chef de la Sûreté de l'Etat Alain Winants le 15 septembre dernier dans une émission de la VRT. Le ministre de la Justice Stefaan De Clerck avait appuyé les déclarations du patron de la Sûreté, les jugeant légalement correctes et fondées. L'imam anversois s'est fait connaître par ses prises de position dans le débat sur le foulard. Il estime que lui et sa famille ont subi un préjudice grave du fait des déclarations de M. Winants. A la suite de celles-ci, l'épouse de Nordine Taouil s'était vu retirer son titre de gardienne d'enfants par l'organisme flamand de l'enfance Kind&Gezin. L'avocat de l'imam, Me Abderrahim Lahlali, estime que des droits fondamentaux tels que la liberté d'expression, la liberté d'association ou encore le "droit à la mobilisation politique" ont été enfreints. (BPE)
Radovan Karadzic boycotte son procès pour génocide
Le procès pour génocide de l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic s'ouvre lundi devant le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie à La Haye. L'accusé a déjà annoncé qu'il le boycotterait.
Monde - Europe 7:08 Radovan Karadzic, 64 ans, qui se défend seul avec l'assistance d'avocats et de juristes, a annoncé mercredi soir au TPI qu'il n'était "pas prêt", n'ayant pas eu suffisamment de temps pour préparer sa défense. "Je ne me présenterai pas devant vous", a-t-il écrit au tribunal, affirmant être "noyé" sous le million de pages du dossier de l'accusation qui rassemble les éléments de preuves contre lui. Arrêté à Belgrade le 21 juillet 2008 après treize ans de cavale, Radovan Karadzic, qui plaide non coupable, est accusé de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis durant la guerre en Bosnie-Herzégovine (1992-1995).
Les juges dans une position délicate En annonçant qu'il n'assisterait pas à son procès lundi matin, l'ancien président de la République serbe autoproclamée de Bosnie-Herzégovine place les juges, selon les experts en droit pénal international, dans une situation délicate. Ils peuvent désigner un avocat chargé de défendre les intérêts de l'accusé devant le tribunal mais cela entraînera un retard de plusieurs mois, le temps que l'avocat prenne connaissance du dossier. Les juges peuvent aussi décider que le procès démarre comme prévu avec la déclaration liminaire de l'accusation, prévue lundi et mardi. Mais ils risqueraient alors de bafouer les droits de la défense, puisque Radovan Karadzic n'assisterait pas à la présentation des charges contre lui. A moins qu'ils n'ordonnent un ajournement de quelques mois. Les juges avaient refusé en septembre d'accorder à l'accusé le délai supplémentaire de dix mois qu'il réclamait.
D'autres accusés du TPi ont boycotté leur procès Plusieurs autres accusés du TPI ont boycotté par le passé l'ouverture de leur procès, mais sans l'annoncer au préalable, comme le leader ultranationaliste serbe Vojislav Seselj, qui se défend seul également. L'allié de Radovan Karadzic, l'ex-président yougoslave Slobodan Milosevic, s'était également défendu seul devant le TPI. Le procès s'était enlisé dans des batailles de procédure et l'accusé était mort en 2006, sans avoir été condamné, quatre ans après son ouverture.
Accusé de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide Radovan Karadzic est accusé d'avoir "participé à une entreprise criminelle commune dont l'objectif était de chasser à jamais les Musulmans et les Croates de Bosnie du territoire revendiqué par les Serbes de Bosnie". Le massacre de Srebrenica, au cours duquel plus de 7.000 garçons et hommes musulmans ont été exécutés en juillet 1995, est au coeur de l'acte d'accusation, avec les tirs et bombardements sur Sarajevo qui ont tué 10.000 civils pendant la guerre qui a fait 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés. Radovan Karadzic est également accusé de centaines de meurtres de civils commis dans 19 municipalités bosniaques et de la prise d'otages de 200 Casques bleus et observateurs des Nations unies en mai-juin 1995. L'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic, également accusé de génocide, continue d'être recherché par le tribunal. Il est en fuite depuis 1995.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Pourvu que son procès ne tourne pas à la grosse farce, comme ce fut le cas de celui de Slobodan Milevic, fort opprtunément interrompu par sa demission de parmi les contemporains...
J'ai des doutes, déjà que l'autre jour on appelait Radovan Karadzic "général" alors qu'il a été plus précisément l'ex-"président" auto-proclamé de l'Autorité serbe (à la manière d'une autre "Autorité", la palestinienne)... c'est révélateur de la confusion.
Pendant ce temps, le "général" Ratko Mladic, le boucher de Srebrenica, court toujours...
Allemagne: ouverture du procès pour le meurtre raciste d'une Egyptienne voilée
Monde - 11:53 Le procès du meurtrier présumé d'une Egyptienne voilée, poignardée en plein tribunal, alors qu'elle était enceinte, s'est ouvert lundi à Dresde (est de l'Allemagne), sous très haute sécurité en raison de la colère que ce crime xénophobe a provoqué dans le monde arabe. L'accusé, Alex Wiens, un membre de la minorité allemande de Russie, qui a immigré en Allemagne il y a 10 ans, risque la prison à vie pour ce meurtre, et pour une tentative de meurtre sur le mari de la victime, Eloui Okaz, qui s'était porté à son secours. Le procès doit s'achever le 11 novembre. Le 1er juillet, Alex Wiens, 28 ans, comparaissait en appel après avoir été condamné en première instance à une amende de 780 euros pour insultes racistes envers sa victime, Marwa El Sherbini, 31 ans, par le même tribunal de Dresde où il est jugé ce lundi. Un an auparavant, il avait traité El Sherbini, qui portait son voile, d'"islamiste", de "terroriste", et de "salope", après qu'elle lui a demandé si son fils pouvait utiliser la balançoire sur laquelle il était assis. Au cours de l'audience en appel, l'accusé avait sorti un couteau de cuisine en plein tribunal et porté 16 coups à l'Egyptienne, enceinte de trois mois. Son mari, frappé à son tour à coups de couteau, avait également été blessé par balle à la jambe par un policier qui, dans la mêlée, l'avait confondu avec l'assassin. Toute la scène s'était déroulée sous les yeux du premier enfant du couple, un garçon de 3 ans et demi. Au-delà du débat sur la sécurité dans les tribunaux - le policier était intervenu plusieurs minutes après le début de l'agression - c'est surtout l'absence de réaction des autorités allemandes face à ce fait divers manifestement raciste qui avait choqué l'opinion publique arabe. Lundi, près de 200 policiers avaient établi un cordon de sécurité autour du tribunal où le public admis à l'audience était soumis à des mesures très strictes de contrôle. L'accusé comparaissait derrière une vitre blindée. Outre les membres de la famille de la victime, l'ambassadeur d'Egypte à Berlin Ramzy Ezzeldine Ramzy assistait également à l'audience.
Un important réseau de faux-monnayeurs de dinars algériens démantelé à Lyon
Monde - International 21:58 Un réseau de fabricants de faux dinars algériens, capables d'imprimer des "billets quasiment parfaits" grâce à du papier fiduciaire volé, a été démantelé à Lyon, constituant le premier démantèlement d'imprimerie clandestine en France depuis plus de dix ans. Pour le responsable de la division économique et financière de la police judiciaire (PJ) de Lyon, Jean-François Ligout, "la spécificité de cette affaire vient du fait que le papier utilisé était destiné aux banques centrales". Il provenait d'une cargaison d'une quarantaine de rouleaux volés lors d'une attaque à main armée commise à Marseille en novembre 2006 et destinés à la banque centrale d'Algérie, a-t-il précisé lundi à la presse. Deux à trois de ces rouleaux, permettant chacun de fabriquer jusqu'à 500.000 billets, avaient été retrouvés à Naples (Italie) en janvier 2009. Les enquêteurs, qui avaient assisté en septembre dans le Vaucluse à la remise de trois de ces rouleaux par des voyous marseillais au réseau lyonnais, n'en ont retrouvé que deux intacts, le troisième étant en cours d'utilisation. Selon la PJ, les faux-monnayeurs avaient déjà réussi à écouler au moins 200.000 faux billets de 1.000 dinars. "L'essentiel du réseau a donc été neutralisé" avant qu'une "production de masse" n'ait pu se mettre en place, a précisé le directeur-adjoint de la PJ, Michel Neyret, ajoutant que les billets, d'une valeur de 10 euros, étaient revendus 3 à 4 euros chacun. Les douze délinquants constituant le réseau lyonnais, interpellés mercredi à Paris, Marseille, Montélimar (Drôme) et Saint-Genis-Laval (Rhône) après quelques mois d'investigations, ont été mis en examen et écroués dimanche pour association de malfaiteurs et contrefaçon. Les hommes, âgés de 30 à 60 ans et dont certains étaient connus pour des faits de grand banditisme, encourent trente ans de réclusion criminelle. Deux frères, imprimeurs dans le centre de Lyon, constituaient "le maillon essentiel du réseau": des milliers de billets ont été saisis dans leur entreprise. Pour M. Neyret, "si les malfaiteurs avaient décidé de fabriquer des billets de 1.000 dinars, le plus répandu en Algérie, c'est parce qu'ils avaient le papier à disposition: si ça avait été du papier destiné à la banque centrale turque, ils auraient fabriqué de l'argent turc". Le papier fiduciaire volé comportait déjà les trois signes de sécurité (bande holographique, filigrane et fil) nécessaires à la fabrication des dinars algériens (alors que l'euro en compte soixante), ce qui a facilité la tâche des faussaires. "Il leur restait à ajouter le visage et le montant, ainsi que les numéros du billet", a souligné M. Ligout. L'enquête a révélé que l'étape de la "numérotation" était réalisée à Saint-Etienne par un informaticien qui avait mis au point un logiciel spécifique. "Les billets étaient quasiment parfaits", a ajouté M. Ligout. Par ailleurs, trois autres personnes ont été mises en examen lundi à Marseille pour association de malfaiteurs en vue de contrefaçon. Ils appartenaient à un réseau de fabricants de faux dinars distinct de celui de Lyon, mais issu du même braquage commis à Marseille. Selon le criminologue Christophe Naudin, interrogé par l'AFP, "l'Afrique est devenue l'eldorado des faussaires" en raison de ses monnaies moins protégées que le dollar, l'euro, le franc suisse ou la livre sterling.
chat noir
Nombre de messages : 5160 Age : 66 Localisation : NANTERRE Date d'inscription : 18/11/2008
que ce passe t il ??? les vieux dossiers ressortent tous en même temps --------- Dieuleveult, les sbires de Mobutu et les faussaires
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L'animateur, disparu en 1985, a-t-il été exécuté par les services secrets zaïrois ? C'était ce que laissaient penser des documents exhumés par une journaliste. Las : il s'agissait de faux.
Les policiers français de la brigade criminelle ont découvert la manipulation, affirme aujourd'hui Le Point.fr.
- le 27/10/2009 - 12h10 Mis à jour le 27/10/2009 - 12h26
Disparu en 1985 lors d'une expédition sur le fleuve Zaïre, l'animateur-vedette Philippe de Dieuleveult, popularisé par l'émission La chasse au trésor mais aussi connu pour son destin de "globe-trotter" raconté à travers son livre J'ai du ciel bleu dans mon passeport, est mort noyé. C'est du moins la thèse officielle depuis plus de vingt ans. Mais de sérieux doutes existent depuis des années à propos de cette version. Doutes qu'étaient venus corroborer, au mois d'octobre 2008, de nouveaux documents, révélés par le magazine XXI, qui montraient le rôle apparemment joué dans cette disparition par les autorités zaïroises.
Dans une enquête au long cours, intitulée Les crocodiles du Zaïre, la journaliste Anna Miquel faisait notamment référence au procès-verbal d'un interrogatoire mené à Kinshasa par un commandant de la "Division spéciale présidentielle", la garde personnelle de l'ex-dictateur Mobutu Sese Seko. Un procès-verbal qui s'ouvrait par ces mots : "L'an mille neuf cent quatre vingt cinq, le huitième jour du mois d'août, a été entendu le prévenu Philippe Dieuleveult". Or, ce document était daté du 8 août 1985, soit deux jours après la disparition officielle des sept membres de l'expédition Africa Raft dans les rapides d'Inga.
La démonstration semblait donc faite. D'autant plus que le document, estampillé d'un tampon "République du Zaïre", portait deux signatures : celle du "major K.", "chef d'opérations" et celle du "comparant" Philippe de Dieuleveult, authentifiée pour le magazine XXI par son frère Jean. Anne Miquel assurait par ailleurs avoir obtenu, lors de plusieurs séjours dans la capitale de la République démocratique du Congo, des témoignages concordants faisant état de l'exécution par la DSP, après interrogatoires, des membres de l'expédition, qui auraient été interceptés lors de leur descente du fleuve pour avoir été soupçonnés d'être des espions ou des mercenaires.
"Des informations précises et crédibles"
Mais aujourd'hui, la démonstration semble gravement remise en cause. Il ne s'agit pas des témoignages recueillis par la journaliste, mais, plus grave, du document lui-même, coeur de l'enquête : il s'agirait tout simplement d'un faux. "Dans son rapport qu'elle remet cette semaine au procureur de Paris, les policiers français de la brigade criminelle assurent que la signature de Dieuleveult qui figure sur ce document a été scannée, puis rehaussée à l'encre", assure Le Point sur son site internet.
Qu'est-ce qui a mis la puce à l'oreille des enquêteurs ? Tout d'abord, note Le Point.fr, une incohérence de taille : dans ce fameux procès-verbal d'interrogatoire, Philippe de Dieuleveult est censé avoir évoqué une Chasse au trésor au Tchad. Or, jamais l'émission ne s'est déplacée dans ce pays. Autre aspect illogique : l'animateur indique avoir trois enfants, à une époque où sa femme était encore enceinte du troisième.
A la suite de ces révélations, Le Point.fr a contacté la journaliste qui avait mené l'enquête pour le magazine XXI. Elle a admis s'être procuré des documents au cours de ces investigations, contre monnaie sonnante et trébuchante : elle aurait déboursé environ 150 dollars. Mais elle se justifie néanmoins auprès du site de l'hebdomadaire : ces documents, assure-t-elle, "contenaient des informations précises et crédibles, et je n'avais aucun moyen de les faire expertiser. Cela ne remet en question ni la thèse de l'assassinat ni la qualité de mon enquête".
Affaire Boulin - Ces témoignages qui pourraient relancer l'enquête
Après de nouvelles révélations évoquant un possible assassinat, la famille de l'ex-ministre du Travail de Giscard d'Estaing, mort en 1979, va demander la réouverture de l'enquête.
Jean Charbonnel, ancien ministre gaulliste, a notamment évoqué sur France Inter "un règlement de compte politique".
- le 27/10/2009 - 09h09 Mis à jour le 27/10/2009 - 10h50
Le 30 octobre 1979, le corps de Robert Boulin était retrouvé dans 50 cm d'eau dans l'étang du Rompu à Saint-Léger-en-Yvelines. Officiellement, celui qui avait été ministre du Travail de Valéry Giscard d'Estaing se serait suicidé après avoir absorbé des barbituriques, peu de temps après avoir été mis en cause dans une affaire immobilière. Mais la famille a toujours eu de sérieux doutes et aujourd'hui, Fabienne Boulin-Burgeat, fille de Robert Boulin, va demander la réouverture de l'enquête. Une décision prise après les révélations de nouveaux témoignages, dont celui d'un ancien ministre évoquant un assassinat, a déclaré mardi son avocat. "Incontestablement, ce sont des éléments extrêmement importants qui doivent conduire à une réouverture de l'enquête", a affirmé Me Olivier Morice.
Pour la justice, le dossier Boulin est clos depuis 1991 : l'enquête ouverte à la suite d'une plainte de la famille s'était alors conclue par un non-lieu. En 2007, la famille s'était vu refuser la réouverture de l'enquête malgré la révélation d'éléments nouveaux à ses yeux. Mais pour l'avocat, "il faudrait que l'omerta cesse sur cette affaire, il faut arrêter de se masquer la réalité dans ce dossier".
"La version du suicide ne colle pas"
D'où viennent ces derniers témoignages dont la famille espère qu'ils permettront de rouvrir le dossier ? Ils ont été révélés mardi matin par France Inter. Il s'agit tout d'abord de celui de Jean Charbonnel, ancien ministre gaulliste. Selon lui, l'ancien ministre du Travail aurait été victime "d'un règlement de compte politique". "Je n'ai plus de doute, je pense qu'il a été assassiné", a expliqué l'ex-ministre du Développement industriel de Georges Pompidou, dans un entretien exclusif accordé au journaliste Benoît Collombat, spécialiste de cette affaire. "La version du suicide ne colle pas et les coupables possibles (...) ont agi à ce moment pour des raisons purement politiques et qui allaient plus loin que les simples affaires immobilières".
Jean Charbonnel affirme avoir recueilli, peu de temps après la mort de Robert Boulin, l'opinion d'Alexandre Sanguinetti, gaulliste et membre influent du Service d'action civique (Sac). Evoquant d'autres assassinats commis sous la Ve République, Sanguinetti "m'avait dit : je crois que c'est un assassinat aussi. Il m'avait cité deux noms de personnalités politiques et une organisation qui pouvaient être impliquées dans cette affaire parce que Robert Boulin était une gêne pour eux, une menace pour eux", rapporte Jean Charbonnel, âgé de 82 ans.
Une "bavure"
Ces propos sont corroborés par la fille d'Alexandre Sanguinetti, Laetitia. "Dans les quinze jours qui ont suivi (la mort de Robert Boulin, ndlr), il a très clairement dit : c'est forcément un assassinat, ça ne peut être que ça, et en parlant d'assassinat, il a même parlé de bavure", a-t-elle expliqué sur France Inter. Selon elle, Robert Boulin disposait d'informations sur un "réseau de fausses factures". "A partir de là, je crois que Robert est devenu une cible. Il était clair pour mon père qu'ayant pris peur, ils ont peut-être essayé de le menacer, de le faire chanter, en tout cas il s'est passé quelque chose (...), c'est ça qu'il appelle une bavure", explique-t-elle.
Outre Jean Charbonnel et Mme Sanguinetti, qui se disent prêts à être entendus par la justice, France Inter a révélé également plusieurs témoignages, dont celui d'un assistant légiste ayant participé à la seconde autopsie de Robert Boulin en 1983 et qui évoque un "hématome derrière le crâne" et des marques de liens sur les poignets. "Pour moi, cette personne a été assommée", résume-t-il. Un ancien policier présent sur les lieux réfute sur France Inter la thèse selon laquelle ces blessures auraient été infligées en sortant le corps de l'eau. "Il n'y avait pas d'obstacle, surtout pas de rocher", se souvient-il.
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on pourrait aussi nous reparler de la mort de Bérégovoy
L'ex-présidente des Serbes de Bosnie Biljana Plavsic libérée
Monde - Europe 13:31 L'ex-présidente des Serbes de Bosnie Biljana Plavsic, détenue en Suède depuis 2003 pour crimes de guerre, a été libérée mardi et a quitté le pays par avion, ont annoncé les autorités suédoises, un mois après le feu vert du Tribunal Pénal International (TPI) pour sa libération. "Mme Plavsic a été transportée ce matin à (l'aéroport de Stockholm) Arlanda. Elle a été conduite dans un avion et sa détention suédoise a pris fin au moment où elle est montée à bord et a quitté la Suède", a déclaré Lars Nylén, le directeur général de l'autorité suédoise des prisons, dans un communiqué. Biljana Plavsic, qui a bénéficié d'une libération anticipée au terme des deux tiers de sa peine de 11 ans de prison ferme prononcée en février 2003 par le TPI, est attendue à Belgrade, selon plusieurs médias serbes et suédois. Selon l'édition en ligne du quotidien suédois Dagens Nyheter, l'avion doit atterrir dans la capitale serbe à 14H45 locales (13H45 GMT). L'ex-vice-présidente (1992-1995) des Serbes de Bosnie devenue présidente en 1996, qui purgeait sa peine à la prison pour femmes d'Hinseberg, avait été transférée la semaine dernière dans une prison du centre de Stockholm. Le TPI pour l'ex-Yougoslavie de La Haye avait donné son accord pour sa libération anticipée le 14 septembre dernier, suscitant la colère de familles et d'associations de victimes croates et musulmanes, une décision entérinée par le gouvernement suédois le 22 octobre. En vertu de la loi suédoise, un détenu peut être libéré pour bonne conduite aux deux tiers de sa peine. Biljana Plavsic, 79 ans, avait reconnu sa responsabilité, en tant que vice-présidente de l'entité serbe de Bosnie alors proclamée unilatéralement, dans la campagne de persécutions des forces serbes de Bosnie contre les Musulmans et les Croates de Bosnie pendant la guerre qui a fait 100.000 morts de 1992 à 1995. Elle était devenue présidente de la Republika Srpska en 1996 après la fin de la guerre et le retrait de Radovan Karadzic, arrêté en juillet 2008 à Belgrade après 13 années de cavale, dont le procès s'est ouvert cette semaine devant le TPI. Radovan Karadzic, 64 ans, a pour l'instant refusé de se présenter devant ses juges, parce qu'il réclame plus de temps pour préparer sa défense. Son ancienne vice-présidente, Mme Plavsic, s'était elle rendue aux autorités en janvier 2001 lorsque le TPI avait émis un mandat d'arrêt contre elle, et passé un accord sur son implication avec les procureurs en octobre 2002. Dans sa décision de libération anticipée mi-septembre, le TPI avait avancé que Mme Plavsic avait exprimé des "remords" et qu'elle avait fait preuve d'un bon comportement durant sa détention. "Elle a pris part à des promenades et elle s'est occupée à cuisiner", avait dit le tribunal. Plus haute responsable serbe de Bosnie à avoir été condamnée jusqu'à présent, Biljana Plavsic n'a pas fait de commentaire avant son départ de Suède. "Biljana Plavsic était heureuse de sa libération et c'est la seule chose qui lui importait à ce moment. Elle a remercié le personnel de la prison et embarqué à bord de l'avion. Ce qui ce passera par la suite, c'est à elle de le dire", écrit le responsable pénitentiaire Lars Nylén.