Le Monde selon Barack...

Rappel du premier message :




Avec le sénateur de l'Arizona, le Président Obama a déclaré qu'il trouvera ensemble les bonnes solutions pour "réparer le pays". Il a ajouté qu'il comptait remercier son ancien adversaire pour le "remarquable service" qu'il a déjà rendu. Alors qu'on lui demandait s'il comptait aider la future administration, John McCain a répondu: "évidemment".

Puis, Obama a énoncé les principales mesures qu'il comptait prendre dès sa prise de fonctions qui aura lieu le 20 janvier prochain.

D'abord, il compte bien respecter et poursuivre le plan de sauvetage de 700 milliards de dollars en faveur des banques américaines.

Pour lui, la priorité c'est de mieux réguler le système financier mais sans étouffer "l'esprit d'entreprise et de prise de risques du capitalisme américain", seulement pour "rétablir un certain équilibre".

Il a également appelé à ne pas redouter l'aggravation du déficit public en ces temps de crise économique. "Nous ne devons pas nous inquiéter pour le déficit l'an prochain ou même l'année d'après. (...) Le plus important est d'éviter une récession plus grave."

La seconde priorité du Président Obama sera de tout faire pour aider les propriétaires en difficulté qui risquent de voir leur logement saisi. Ainsi, il mettra sur pied des négociations avec les banques et les emprunteurs pour que les gens puissent rester chez eux.

Concernant les questions de sécurité, Obama a assuré que dès sa prise de fonctions, il œuvrerait avec ses conseillers et l'armée à la réduction du contingent américain en Irak, à l'augmentation des troupes en Afghanistan et à "éradiquer al-Qaïda une fois pour toute".

Enfin, il a promis qu'il fermerait définitivement la prison de Guantanamo, à Cuba et qu'il restaurerait la stature morale de l'Amérique dans le monde.

Il a aussi assuré que la capture d'Oussama Ben Laden serait considérée comme un objectif prioritaire.

Et bonjour à OmbreBlanche qui vient de s'intercaller.

Excellente Journee! Vous avez vu c'est vendredi!

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Ombre blanche

Vous vivez en Suisse, il y a pas mal de nettoyage a y faire, enfin il me semble. Pourquoi, ne pas lancer votre propre mouvement SUISSE.

Vous savez les conseilleurs sont rarement les payeurs, alors, pourquoi ne pas montrer, chez vous de quoi vous etes capable? Ce serait biee n pour une foooua de vooouuaar la Suuuiiisse leader.

Clinton: “Incertitude sur les relations avec la Syrie”

La Secrétaire d'Etat US, Hillary Clinton a fait part de son "incertitude quant à l'avenir des relations entre les Etats-Unis et la Syrie". Mercredi, l'ambassadeur syrien à Washington a rencontré un diplomate américain de haut rang, dans le cadre de la "nouvelle politique" instaurée par Barack Obama. Mais Clinton s'est refusée à considérer "qu'il s'agit d'une preuve de réchauffement des relations entre les deux pays"

Donc si j'ai bien compris, pas de grand CHANGEment avec la politique exterieure de Pres. Bush, la non plus!

SYLVETTE


Comme toujours vos reflexions sont pertinentes, vraies et surtout pleines d'humour. Oui la SUISSE et meme la BELGIQUE feraient bien de faire le menage chez eux avant de vouloir corriger le monde.

Amicalement

et merci. C'est tres gentil a vous.

Sylvette a écrit:

Vous vivez en Suisse, il y a pas mal de nettoyage a y faire, enfin il me semble. Pourquoi, ne pas lancer votre propre mouvement SUISSE.

Je ne vis pas en Suisse, mais à la frontière franco-helvétique.

Nuance. Je passe beaucoup de temps en Suisse, c'est vrai. Et parfois je me sens davantage Suisse que Français. Mais je suis Français d'Etat-Civil. Et un ami profond des Suisses et de la Suisse dont j'apprécie le système politique.

Voilà, vous savez tout.

Je peux bien rèver, mais c'est pas demain la veille.

OmbreBlanche a écrit:

Sylvette a écrit:

Vous vivez en Suisse, il y a pas mal de nettoyage a y faire, enfin il me semble. Pourquoi, ne pas lancer votre propre mouvement SUISSE.

Je ne vis pas en Suisse, mais à la frontière franco-helvétique.

Nuance. Je passe beaucoup de temps en Suisse, c'est vrai. Et parfois je me sens davantage Suisse que Français. Mais je suis Français d'Etat-Civil. Et un ami profond des Suisses et de la Suisse dont j'apprécie le système politique.

Voilà, vous savez tout.

Pas facile de devenir Suisse, hein?

Le cheikh Naïm Kassem, numéro deux du mouvement libanais, pense qu'en dépit des velléités de dialogue annoncées par Washington, «l'axe du refus» entre la Syrie et l'Iran reste solide.

LE FIGARO. Que signifie pour vous le retour au pouvoir de Nétanyahou ?

Naïm Kassem. Nous ne voyons pas de différence fondamentale entre Livni, Barak et Nétanyahou. La politique israélienne reste celle d'un État agresseur.

Croyez-vous aux chances de succès des négociations de paix entre Israël et la Syrie ?

Non, car Israël veut dicter ses conditions et prendre sans donner.

Pourraient-elles créer une brèche majeure dans cet «axe du refus» auquel vous appartenez, ainsi que Damas, Téhéran ou le Hamas ?

Les États-Unis cherchent ouvertement à établir des liens avec la Syrie pour tenter de l'éloigner de l'Iran et affaiblir son soutien au Hamas ou au Hezbollah. Je crois que tout cela relève de l'illusion. Ce qui se passe sur la scène régionale met au contraire en lumière les succès enregistrés par cet axe du refus. Le rapprochement en cours entre l'Arabie saoudite et la Syrie en est un exemple. Ceux qui ont parié sur le projet américain dans la région sont contraints de revoir leur position.

Approuvez-vous la volonté du président américain de nouer un dialogue avec l'Iran ? Obama vous inspire-t-il de l'espoir ?

La nouvelle Administration américaine est dans l'expectative en attendant le résultat des élections iraniennes. Il est beaucoup trop tôt pour se prononcer sur un dialogue qui n'a pas encore commencé et dont l'ordre du jour n'est pas clair. La politique des États-Unis a jusqu'à présent échoué et ils en sont à chercher le moyen de réduire la haine dont ils sont l'objet. Je ne vois pas d'évolution notable des positions d'Obama et je n'ai pas beaucoup d'espoir. Sur la question palestinienne, ses premières déclarations étaient très semblables aux dernières prises de position de son prédécesseur dans le sens d'un soutien inconditionnel à Israël et du non-respect des choix démocratiques du peuple palestinien.

Le Hezbollah a promis de venger Imad Moghniyé (l'un de ses chefs, assassiné à Damas en 2008). Une telle riposte ne risque-t-elle pas de déclencher un nouveau conflit armé avec Israël ?

Il ne fait aucun doute pour nous que cet assassinat a été perpétré par les Israéliens. Nous avons promis une riposte. C'est notre droit. Cela ne justifierait en rien qu'Israël déclare une nouvelle guerre. En tout cas, Israël n'a pas besoin de justification pour déclencher les hostilités. Soit il considérera que c'est dans son intérêt politique de faire la guerre, et nous sommes prêts à une telle éventualité. Soit il encaissera le coup sans réagir. Je ne crois pas que dans les circonstances actuelles Israël ait intérêt à une nouvelle guerre avec le Liban. L'offensive sur Gaza a montré que son armée n'a pas tiré les leçons de la guerre de 2006. Il reste incapable de transformer sa puissance militaire en succès politique.

Vous avez démenti toute responsabilité dans les récents tirs de roquettes à partir du Liban vers Israël. Cette trêve de facto ne signifie-t-elle pas qu'il a atteint en partie ses objectifs lors de la guerre de l'été 2006 ?

Il n'y a ni trêve ni accord, mais la résolution 1701 de l'ONU (qui a mis fin au conflit), que nous respectons tout en nous réservant le droit de riposter à une agression. Les circonstances actuelles ne justifient pas, selon nous, de tirer des roquettes contre Israël. Pour nous, la défaite militaire d'Israël et la défaite psychologique et morale de sa société sont patentes. J'irai plus loin en disant que la guerre de 2006 a prouvé une fois encore la néces­sité de poursuivre la résistance armée. Ce que nous faisons valoir à la table du dialogue national (interlibanais).

Est-il vrai que le Hezbollah a été contraint de revoir son système de sécurité à la suite de la découverte d'un réseau d'espions israéliens au Liban ?

La découverte de quelques agents n'est pas le signe d'une grande capacité israélienne de renseignement au Liban, surtout si on considère le terrain libanais, ouvert à tous les vents, et la dimension du Hezbollah. Au contraire, la guerre de juillet a prouvé l'échec de l'appareil de renseignement israélien au Liban, car la plupart des données sur lesquelles l'armée s'est fondée pour atteindre le Hezbollah se sont révélées fausses.

Le Hezbollah a toujours prétendu que l'assassinat de Rafic Hariri est le fait d'agents israéliens. Croyez-vous que le tribunal spécial le démontrera ?

Israël est le principal bénéficiaire de cet assassinat. Nous ne savons pas comment le tribunal va gérer les hypothèses, les motifs et les preuves, et ne pouvons donc pas prévoir qui sera accusé.

Dans le texte ci-dessus posté par Marieden, je lis :

"Le Hezbollah a toujours prétendu que l'assassinat de Rafic Hariri est le fait d'agents israéliens. Croyez-vous que le tribunal spécial le démontrera ?"

C'est étonnant, celle-là même Lawrence ne l'a pas encore prétendue !

Cher Biloulou,

Aucune prétention ni intention à ce sujet mais tu as raison, tout est possible !!!

Biloulou a écrit:

Dans le texte ci-dessus posté par Marieden, je lis :

"Le Hezbollah a toujours prétendu que l'assassinat de Rafic Hariri est le fait d'agents israéliens. Croyez-vous que le tribunal spécial le démontrera ?"

C'est étonnant, celle-là même Lawrence ne l'a pas encore prétendue !

Citation :

La promesse est ambitieuse, presque audacieuse.

Alors que la crise bat son plein et que les plans de soutien à l'économie et au secteur bancaire se multiplient, le président des Etats-Unis se donne pour objectif de réduire le déficit public annuel à 533 milliards de dollars d'ici à 2013, soit 3 % du PIB.

Avec les plans de relance, le déficit de cette année fiscale, qui s'achèvera le 30 septembre 2009, s'élève à plus 1.750 milliards de dollars, soit plus de 12 % du PIB, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Pour 2010, Obama table sur une croissance de 3,2 %, grâce aux effets bénéfiques du plan de relance de 787 milliards de dollars. Une prévision jugée très optimiste par les économistes, qui attendent plutôt une croissance de 2,1 %.

Les revenus fiscaux tirés de la croissance ainsi que ces économies permettront de déployer une partie des 750 milliards de dollars supplémentaires du plan Geithner de soutien aux banques, et 634 milliards de dollars pour la refonte du système de santé. Le fonds créé à cet effet permettra d'élargir la couverture d'assurance-maladie aux 47 millions d'Américains qui n'en disposent pas.

Animé de bonnes intentions, ce budget comporte tout de même un risque majeur : celui de voir la crise se prolonger. Le PIB américain s'est contracté de 6,2 % au dernier trimestre 2008, sa pire performance depuis 1982. Pour compenser les baisses de recettes, Obama ne pourra pas accroître prématurément la fiscalité, au risque de reporter la reprise sine die. Alors seulement se posera pour lui un véritable défi.

http://www.jdf.com/essentiel/2009/02/28/04003-20090228ARTHBD00023-audacieux-le-premier-budget-obama-allie-relance-et-rigueur.php

3,2% est un objectif de croissance correct et réalisable.

L'idéal pour voir une économie repartir sur les bons rails. Car qu'on le veuille ou pas, c'est un fait: le monde est tiré par la locomotive des États-Unis.

Quand la locomotive tombe en panne, c'est tout le train qui stagne.

Si le plan de Geithner fonctionne comme prévu, c'est pas seulement l'économie américaine qui va repartir mais aussi l'économie mondiale.

Vu tres vite en passant un post sur le Pentagone qui rapportait que Guantanamo etait presque un palace 5 * J'y reviendrai.

Morte de rire quand on connait un peu le Pentagone avant, pendant et apres Obama. Noooon Biloulou, ne me sortez pas la reponse de
votre "copine" de l'OSCE (pas l'OCDE Biloulou, ce n'est pas la meme chose ;-))

A plus tard tous, j'espere qu'il fait aussi beau qu'ici, chez vous ou que vous soyez.

Bonjour Shansaa !

Heureux de vous entendre !

Oui, vous avez parfaitement raison, le rapport dont vous parlez est bien de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE).
Je présume que la confusion avec l'OCDE commise par certains journaux (et que j'ai répercutée et déjà rectifiée ) provient du fait que l'OCDE est citée dans le texte du rapport en question de cette organisation internationale.

Par contre je me perds en conjectures sur la raison qui vous fait croire que Mme Lizin est ma "copine"....

(À Bruxelles on a 10° et le soleil brille, brille, brille... quelle chance, hein ?)

Chez moi, le ciel est bleu avec quelques nuages, mais ca rend le ciel interessant, et il fait chaud plus de 30. Ce n'est pas une complainte c'est une constatation.

Avons pris l'aperitif avec des amis a midi, et avons repris contact avec d'autres dont nous avions perdu la trace (vive le net). La vie est belle, et meme quelques trillions de dollars pour tenir des promesses de campagne electorale et mettre en place un systeme socialiste au frais de la princesse , n'y changeront rien.

Une telle insouciance...
Diantre, j'ai tout compris ! Gavarny vous a refilé une tourie d'arak, pour sûr !

J'ai toujours dit que vous etiez perspicace!

Citation :

Pour financer sa grande promesse de réforme du système de santé, Barack Obama propose d'augmenter l'an prochain les impôts fédéraux sur le revenu des plus riches. Il s'agit non seulement de relever de 35% à 39,6% le plus haut taux marginal d'imposition. Mais le président souhaite aussi rogner les déductions fiscales applicables aux foyers les plus riches.

En outre il veut créer une nouvelle taxe sur les émissions de gaz à effet de serre.

Payable par les entreprises à partir de 2012 sur la base de leur degré de pollution, elle est susceptible d'être répercutée sur les prix de l'énergie payés par les consommateurs. D'ici à 2019, cette taxe est censée générer au total 646 milliards de dollars.

Le nouveau président américain souhaite que l'essentiel de ces nouvelles recettes alimente des crédits d'impôts aux classes moyennes. Le reste financerait la recherche de sources d'énergies alternatives et renouvelables.

Les leaders du Congrès ont leurs propres idées sur la manière de réformer la taxation des particuliers et des entreprises. Il est probable que les propositions de la Maison-Blanche seront sensiblement modifiées durant les débats qui vont s'engager au cours des prochains mois.

http://www.lefigaro.fr/economie/2009/02/26/04001-20090226ARTFIG00693-obama-mise-sur-la-croissance-pour-effacer-un-deficit-abyssal-.php

Voilà une excellente chose.

Un bon rééquilibrage et un juste partage des ressources et des revenus.

Une gestion intelligente et pragmatique.

OmbreBlanche a écrit:

Pas sympa le photographe.

C'était une promesse de campagne. Barack Obama a franchi vendredi un pas vers l'annulation d'un décret du gouvernement Bush concernant l'avortement. Ce texte concerne la "protection" des médecins et infirmiers qui s'opposent pour des raisons morales à la pratique d'un avortement ou d'autres soins. Il était entré en vigueur le 20 janvier, jour de la prestation de serment de Barack Obama. Il devrait être annulé d'ici une trentaine de jours, s elon l'agence américaine Associated pres s (AP ) .

Biloulou a écrit:

Bonjour Shansaa !

Par contre je me perds en conjectures sur la raison qui vous fait croire que Mme Lizin est ma "copine"....

(À Bruxelles on a 10° et le soleil brille, brille, brille... quelle chance, hein ?)

Bonsoir Biloulou

Votre "copine" figure of speech, vous l'aurez compris
pour Guantanamo, vous considerez certainement que c'est encore un bon bizutage sadique, moi comme une honte qui fait que nous ne valons guere mieux que ceux que nous y avons enfermes. Une zone de non droit, non loi ou aucun gouvernement, aucune instance internationale, aucun organisme n'a eu acces. Ne soyons pas naifs ou volontairement aveugles sur ce qui s'y est passe. Meme si un islamiste me fait a priori froid dans le dos, ce n'est pas pour autant que je soutiens des procedures aussi obscures et plus que douteuses.

Je vous joins quelques opinions, certaines en anglais, vous me pardonnerez de ne pas changer de fil, la gymnastique est decourageante d'autant plus que j'ai encore un long texte a terminer.

Contente qu'il ait fait beau chez vous, ca change tout hein le soleil


Ex-Guantanamo guard: Detainees were abused : The Miiltary Times

SAN JUAN, Puerto Rico — Army Pvt. Brandon Neely was scared when he took Guantanamo’s first shackled detainees off a bus. Told to expect vicious
terrorists, he grabbed a trembling, elderly detainee and ground his face into the cement — the first of a range of humiliations he says he participated in and witnessed as the prison was opening for business.

Neely has now come forward in this final year of the detention center’s existence, saying he wants to publicly air his feelings of guilt and shame about how some soldiers behaved as the military scrambled to handle the first alleged al-Qaida and Taliban members arriving at the isolated U.S. Navy base.

His account, one of the first by a former guard describing abuses at Guantanamo, describes a chaotic time when soldiers lacked clear rules for dealing with detainees who were denied many basic comforts. He says the circumstances changed quickly once monitors from the International Committee of the Red Cross arrived.

The military says it has gone to great lengths in the seven years since then to ensure the prisoners’ safe treatment. “Our policy is to treat detainees humanely,” said Navy Cmdr. Jeffrey Gordon, a Pentagon spokesman.

After the Sept. 11 attacks and the swift U.S. military response in Afghanistan, the Bush administration had little time to prepare for the hundreds of prisoners being swept up on the battlefield. The U.S. Southern Command was given only a few weeks notice before they began arriving at Guantanamo Bay Naval Base in Cuba — a locale thought to be beyond the reach of U.S. and Cuban law. The first arrivals were housed in cages that had been used for Haitian migrants almost a decade earlier.

Now President Barack Obama is committed to closing the prison and finding new ways of handling the remaining 245 detainees as well as any future terror suspects. Human rights groups say his pledge to adhere to long established laws and treaties governing prisoner treatment is essential if the United States hopes to prevent abuses in the future.

“If Guantanamo has taught us anything, it’s the importance of abiding by the rule of law,” said Jennifer Daskal, senior counterterrorism counsel for Human Rights Watch.

Or as Neely put it in an interview with The Associated Press this week, “The stuff I did and the stuff I saw was just wrong.”

Neely, a burly Texan who served for a year in Iraq after his six months at Guantanamo, received an honorable discharge last year, with the rank of specialist, and now works as a law enforcement officer in the Houston area. He is also president of the local chapter of Iraq Veterans Against the War.

An urge to tell his story led him to the University of California at Davis’ Guantanamo Testimonials Project, an effort to document accounts of prisoner abuse. It includes public statements from three other former guards, but Neely was the first to grant researchers an interview. He also spoke extensively with AP.

Testimony from the other guards echoes some of Neely’s concerns. One of the other guards, Sean Baker, described in an interview with CBS’ “60 Minutes” how he was beaten and hospitalized by fellow soldiers in a January 2003 training drill in which he wore an orange jumpsuit to play the role of a detainee.

Terry C. Holdbrooks Jr. told the Web site cageprisoners.com in an interview this month that he saw several abuses during his service at Guantanamo in 2003, including detainees subjected to cold temperatures and loud music, and he later converted to Islam.

Neely, 28, describes a litany of cruel treatment by his fellow soldiers, including beatings and humiliations he said were intended only to deliver physical or psychological pain.

A spokeswoman for the detention center, Navy Cmdr. Pauline Storum, said she could not comment on “what one individual may recall” from seven years ago. “Thousands of service members have honorably carried out their duties here in what is an arduous and scrutinized environment,” she said.

Neely’s account sheds new light on the early days of Guantanamo, where guards were hastily deployed in January 2002 and were soon confronted by men stumbling out of planes, shackled and wearing blackout goggles. They were held in chain-link cages and moved to more permanent structures three months later.

The soldiers, many of them still in their teens, had no detailed standard operating procedures and were taught hardly anything about the Geneva Conventions, which provide guidelines for humane treatment of prisoners of war, Neely said, though some learned about them on their own initiative.

“Most of us who had everyday contact with the detainees were really young,” he said in the AP telephone interview.

Army Col. Bill Costello acknowledged that Guantanamo-specific procedures developed over time, but insisted that the guards had strict direction from the start. “This was a professional guard force,” said Costello, who served as a Guantanamo spokesman during its first months and now speaks for the U.S. Southern Command in Miami, which oversees the base.

Only months had passed since the Sept. 11 attacks, and Neely said many of the guards wanted revenge. Especially before the first Red Cross visit, he said guards were seizing on any apparent infractions to “get some” by hurting the detainees. The soldiers’ behavior seemed justified at the time, he said, because they were told “these are the worst terrorists in the world.”

He said one medic punched a handcuffed prisoner in the face for refusing to swallow a liquid nutritional supplement, and another bragged about cruelly stretching a prisoner’s torn muscles during what was supposed to be physical therapy treatments.

He said detainees were forced to submit to take showers and defecate into buckets in full view of female soldiers, against Islamic customs. When a detainee yelled an expletive at a female guard, he said a crew of soldiers beat the man up and held him down so that the woman could repeatedly strike him in the face.

Neely says he feels personally ashamed for how he treated that elderly detainee the first day. As he recalls it, the man made a movement to resist on his way to his cage, and he responded by shoving the shackled man headfirst to the ground, bruising and scraping his face. Other soldiers hog-tied him and left him in the sun for hours.

Only later did Neely learn — from another detainee — that the man had jerked away thinking he was about to be executed.
“I just felt horrible,” Neely recalled.

Neely grew up in a military family in Huntsville, Texas, and said he initially saw the Army as a career. He says his experiences led him to see the treatment of detainees and the Iraq invasion as “morally wrong.” He refused to return to active duty when called up from the Inactive Ready Reserves in 2007 and ignored repeated letters
threatening penalties.

Neely acknowledged that by talking about his experiences, he also has broken the nondisclosure pledge he signed before leaving Guantanamo. He also says a lawyer told him the document he signed could not be enforced.

Storum said guards receive “operational security debriefings” on their way out of Guantanamo “so that personnel are mindful of their responsibilities and are made aware of what can be openly discussed in a public forum.”

Interviews with former guards are rare. The military allows journalists visiting Guantanamo to interview active-duty guards at the base, but they are hand-picked by the military and speak in the presence of public affairs officers.

Neely said discussing his experience now has helped put it behind him. “Speaking out is a good way to deal with this,” he said.

Ex-gitmo guard who saw 'torture' calls co-workers 'psychotic'


01/10/2009 @ 8:35 pm



Filed by Jeremy Gantz
As the Guantanamo Bay detention center reached its seventh birthday this week, a U.S. veteran said he witnessed cell beatings, forced head shavings and interrogation tactics--including sleep deprivation, floor shackles and loud music--while guarding detainees there.

"It's torture," Chris Arendt, who worked at Guantanamo when he was 19, told the BBC in this video.
http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/7821569.stm"
It's a means of extracting information that I didn't even believe these people probably had. It's a means of making their lives more miserable."

Arendt, who joined the U.S. military when he was 17, testified at the Winter Soldier Hearings in Washington D.C. last March.

Wearing an Iraq Veterans Against the War sweatshirt, Arendt told the BBC that many people he worked with at the camp thought of their Guantanamo posting as "vacation."

"...This was the opportunity that they'd always wanted, to be violent and awful people...because they are genuinely psychotic. And for others, it's just a job," Arendt said.

For years, the Guantanamo prison has inspired global protests against alleged U.S. human rights violations. President George W. Bush's administration has been unable to find countries willing to accept many Guantanamo detainees. President-elect Barack Obama has said he will close the prison and prosecute many Guantanamo detainees in the United States.

On Thursday, the U.S. military admitted that 25 Guantanamo detainees -- or 10 percent of the prison's captives -- have starved themselves for weeks and are being fed through tubes in their noses. Thirty detainees are currently on a hunger strike.

In testimony during the Winter Soldier Hearings last year, Arendt said: "There were methods [in place at Guantanamo] to make certain that we got around to torturing these people."

The U.S. Department of Defense has said its policy is "to treat detainees humanely."

On peut se demander ce qu'il faisait au Pakistan c'est certain, mais il
n'etait pas les armes a la main et ca ne justifie en aucun cas les
torures s'il en a subies. Le principal probleme est qu'il ya
certainement des hommes qui sont arrives a Guantanamo sans etre des
terroristes mais qui le deviendront peut etre en sortant apres le
traitement subi. C'est une question que n'a pas du se poser
l'adminsitration Americaine, comme d'habitude.


Un ex-détenu de Guantanamo de retour en Grande-Bretagne

Julie Connan (lefigaro.fr) avec AFP
23/02/2009 | Mise à jour : 20:02


Binyam Mohamed, qui dit avoir été torturé pendant ses sept années de captivité, a été remis en liberté lundi soir. Il est le premier prisonnier de la base américaine à être relâché depuis l'élection de Barack Obama.

Il n'a pas voulu «affronter les médias» à son retour en Grande-Bretagne, lundi. Binyam Mohamed, un Ethiopien de 30 ans, aura pourtant beaucoup à dire sur ses sept années de captivité, dont quatre à Guantanamo, et surles actes de torture dont il affirme avoir été victime. L'homme a été remis en liberté sans inculpation en début de soirée après avoir été interrogé par la police, a annoncé Scotland Yard. «Il a été remis en liberté un point c'est tout, c'est la fin» de la procédure, a déclaré un porte-parole de la police à l'AFP. «J'espère que vous comprendrez qu'après tout ce que j'ai traversé, je ne suis pas capable, tant sur un plan physique que sur un plan mental, d'affronter les médias à l'occasion de mon retour», a-t-il déclaré cet ancien résidant britannique, dans un communiqué diffusé par ses avocats avant l'arrivée de son jet privé, en début d'après-midi sur la base militaire de Northolt, au nord-ouest de Londres. A son arrivée, l'ex-détenu était accompagné de membres du Foreign Office, de policiers et du médecin qui lui a rendu visite à Guantanamo la semaine dernière pour vérifier qu'il était en état de rentrer. Binyam Moham, qui avait
entamé une grève de la faim au début du mois, est sorti de l'avion sans assistance avant d'être immédiatement interrogé par la police, puis d'être remis en liberté quelques heures plus tard. Cet ingénieur électricien de métier a été arrêté au Pakistan en 2002 sur des soupçons de terrorisme avant d'être emmené au Maroc et en
Afghanistan où il dit avoir été torturé.

Ni juge, ni avocat
Il était suspecté de s'être entraîné dans un camp d'al-Qaida en Afghanistan et de préparer une «bombe sale», mais toutes les accusations formelles à son égard ont été levées en octobre 2008. «Je suis heureux que Binyam Mohamed soit rentré aujourd'hui (lundi) au Royaume-Uni», s'est félicité le ministre des Affaires étrangères, David Miliband dans un communiqué. Londres, qui n'a pas l'intention de le poursuivre, devrait lui accorder un droit de séjour temporaire avant d'examiner en détails son statut migratoire. «C'est le résultat direct de notre demande en vue de sa libération et de son retour, et il fait suite à d'intenses négociations avec le gouvernement américain», relève le chef de la diplomatie britannique. Au terme de 18 mois de tractations, Washington et Londres avaient fini par annoncer un accord vendredi sur son transfèrement faisant de lui le premier détenu de Guantanamo relâché depuis que le président Obama a pris l'engagement de fermer la base américaine. Guantanamo n'a pourtant pas été son lieu unique de détention. Loin s'en faut : Binyam Mohamed a été «transbahuté» pendant sept ans, et détenu par les Etats-Unis et par des pays ayant mis des «prisons secrètes» à leur disposition. Et à chaque étape de son emprisonnement, il affirme avoir été victime de torture. «Avant cela, ‘torture' était pour moi un mot abstrait. Je n'imaginais pas en devenir victime. Il m'est difficile de croire que j'ai été enlevé, ballotté d'un pays à un autre et torturé avec des procédés moyenâgeux - le tout orchestré par le gouvernement des Etats-Unis», a-t-il ajouté dans son communiqué. Arrêté le 10 avril 2002 à Karachi au Pakistan, alors qu'il tente de regagner la Grande-Bretagne avec un nouveau passeport, il dit avoir été sévèrement torturé et interrogé par des responsables américains et britanniques pendant trois
mois. Il aurait également été torturé (mutilations sexuelles et coups de couteau à la poitrine) pendant 18 mois au Maroc. Transféré à nouveau en janvier 2004, pendant cinq mois, en Afghanistan, il affirme y avoir subi de nouvelles tortures, avant d'être envoyé en mai à Guantanamo où il a été placé dans un des lieux de «plus haute sécurité». Binyam Mohamed n'a jamais été présenté à un juge, et n'a eu le droit à aucun avocat, ni assistance consulaire pendant plus de trois ans.

¥_zed_¥ a écrit:

marieden a écrit:

C'était une promesse de campagne. Barack Obama a franchi vendredi un pas vers l'annulation d'un décret du gouvernement Bush concernant l'avortement. Ce texte concerne la "protection" des médecins et infirmiers qui s'opposent pour des raisons morales à la pratique d'un avortement ou d'autres soins. Il était entré en vigueur le 20 janvier, jour de la prestation de serment de Barack Obama. Il devrait être annulé d'ici une trentaine de jours, s elon l'agence américaine Associated pres s (AP ) .

Ce qui veut dire???

Ben oui, je suis lourd {comme le dit Lawrence}

Mais c'est un sujet que je tiens a coeur.

je suis un peu comme vous, je ne comprends pas très bien l'article

avortement libre ???