Bienvenu Invité, sur le forum Libres Propos
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter. Merci de votre compréhension.
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €

 

 Les beautés de notre culture..

Aller en bas 
+10
* Lili *
EddieCochran
quantat
Charly
Gaïa
jam
OmbreBlanche
Armelle
Biloulou
Zed
14 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 18 ... 32  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty18/11/2008, 18:21

Rappel du premier message :

[img][/img]Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Imag10


Dernière édition par JACKLELOUP le 15/9/2010, 08:07, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas

AuteurMessage
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty6/1/2009, 09:03

Victor Hugo - Les Chansons des rues et des bois

II. OISEAUX ET ENFANTS
II
Une alcôve au soleil levant
L'humble chambre a l'air de sourire ;
Un bouquet orne un vieux bahut ;
Cet intérieur ferait dire
Aux prêtres : Paix ! aux femmes : Chut !
Au fond une alcôve se creuse.
Personne. On n'entre ni ne sort.
Surveillance mystérieuse !
L'aube regarde : un enfant dort.
Une petite en ce coin sombre
Était là dans un berceau blanc,
Ayant je ne sais quoi dans l'ombre
De confiant et de tremblant.
Elle étreignait dans sa main calme
Un grelot d'argent qui penchait ;
L'innocence au ciel tient la palme
Et sur la terre le hochet.
Comme elle sommeille ! Elle ignore
Le bien, le mal, le coeur, les sens,
Son rêve est un sentier d'aurore
Dont les anges sont les passants.
Son bras, par instants, sans secousse,
Se déplace, charmant et pur ;
Sa respiration est douce
Comme une mouche dans l'azur.
Le regard de l'aube la couvre ;
Rien n'est auguste et triomphant
Comme cet oeil de Dieu qui s'ouvre
Sur les yeux fermés de l'enfant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty7/1/2009, 07:05

Toujours le froid....


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34418044_p
Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34418090_p
Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34418135_p
Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34418939_p
Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34419003_p
Il fait de plus en plus froid, et mes photos pas réussies, trop froid aux doigts!
Désolée.
Passez une belle journée au chaud! Posté par christina
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty7/1/2009, 07:06

Victor Hugo - Les Chansons des rues et des bois

II. OISEAUX ET ENFANTS
III
Comédie dans les feuilles
Au fond du parc qui se délabre,
Vieux, désert, mais encor charmant
Quand la lune, obscur candélabre,
S'allume en son écroulement,
Un moineau-franc, que rien ne gêne,
A son grenier, tout grand ouvert,
Au cinquième étage d'un chêne
Qu'avril vient de repeindre en vert.
Un saule pleureur se hasarde
À gémir sur le doux gazon,
À quelques pas de la mansarde
Où ricane ce polisson.
Ce saule ruisselant se penche ;
Un petit lac est à ses pieds,
Où tous ses rameaux, branche à branche,
Sont correctement copiés.
Tout en visitant sa coquine
Dans le nid par l'aube doré,
L'oiseau rit du saule, et taquine
Ce bon vieux lakiste éploré.
Il crie à toutes les oiselles
Qu'il voit dans les feuilles sautant :
Venez donc voir, mesdemoiselles !
Ce saule a pleuré cet étang.
Il s'abat dans son tintamarre
Sur le lac qu'il ose insulter :
- Est-elle bête cette mare !
Elle ne sait que répéter.
Ô mare, tu n'es qu'une ornière.
Tu rabâches ton saule. Allons,
Change donc un peu de manière.
Ces vieux rameaux-là sont très longs.
Ta géorgique n'est pas drôle.
Sous prétexte qu'on est miroir,
Nous faire le matin un saule
Pour nous le refaire le soir !
C'est classique, cela m'assomme.
Je préférerais qu'on se tût.
Çà, ton bon saule est un bonhomme ;
Les saules sont de l'institut.
Je vois d'ici bâiller la truite.
Mare, c'est triste, et je t'en veux
D'être échevelée à la suite
D'un vieux qui n'a plus de cheveux.
Invente-nous donc quelque chose !
Calque, mais avec abandon.
Je suis fille, fais une rose,
Je suis âne, fais un chardon.
Aie une idée, un iris jaune,
Un bleu nénuphar triomphant !
Sapristi ! Il est temps qu'un faune
Fasse à ta naïade un enfant. -
Puis il s'adresse à la linotte :
- Vois-tu, ce saule, en ce beau lieu,
A pour état de prendre en note
Le diable à côté du bon Dieu.
De là son deuil. Il est possible
Que tout soit mal, ô ma catin ;
L'oiseau sert à l'homme de cible,
L'homme sert de cible au destin ;
Mais moi, j'aime mieux, sans envie,
Errer de bosquet en bosquet,
Corbleu, que de passer ma vie
À remplir de pleurs un baquet ! -
Le saule à la morne posture,
Noir comme le bois des gibets,
Se tait, et la mère nature
Sourit dans l'ombre aux quolibets
Que jette, à travers les vieux marbres,
Les quinconces, les buis, les eaux,
À cet Héraclite des arbres
Ce Démocrite des oiseaux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty8/1/2009, 07:19

Avec le début de l'année,pensons aux bonnes résolutions...!!!!!


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34246155_p
Oh, cette fichue connection, toujours si lente...


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34246232_p

Posté par christina
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty8/1/2009, 07:19

Victor Hugo - Les Chansons des rues et des bois

II. OISEAUX ET ENFANTS
IV
Les enfants lisent, troupe blonde ;
Ils épellent, je les entends ;
Et le maître d'école gronde
Dans la lumière du printemps.
J'aperçois l'école entrouverte ;
Et je rôde au bord des marais ;
Toute la grande saison verte
Frissonne au loin dans les forêts.
Tout rit, tout chante ; c'est la fête
De l'infini que nous voyons ;
La beauté des fleurs semble faite
Avec la candeur des rayons.
J'épelle aussi moi ; je me penche
Sur l'immense livre joyeux ;
Ô champs, quel vers que la pervenche !
Quelle strophe que l'aigle, ô cieux !
Mais, mystère ! Rien n'est sans tache.
Rien ! - Qui peut dire par quels noeuds
La végétation rattache
Le lys chaste au chardon hargneux ?
Tandis que là-bas siffle un merle,
La sarcelle, des roseaux plats,
Sort, ayant au bec une perle ;
Cette perle agonise, hélas !
C'est le poisson qui, tout à l'heure,
Poursuivait l'aragne, courant
Sur sa bleue et vague demeure,
Sinistre monde transparent.
Un coup de fusil dans la haie,
Abois d'un chien ; c'est le chasseur.
Et, pensif, je sens une plaie
Parmi toute cette douceur.
Et, sous l'herbe pressant la fange,
Triste passant de ce beau lieu,
Je songe au mal, énigme étrange,
Faute d'orthographe de Dieu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty9/1/2009, 09:41

Période de soldes...


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34488411_p





Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34488444_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34488489_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34488508_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34488536_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34488554_p
La course aux bonnes affaires!








Posté par christina
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty9/1/2009, 09:43

Victor Hugo - Les Chansons des rues et des bois

III. LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
I
Depuis six mille ans la guerre
Plaît aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.
Les conseils du ciel immense,
Du lys pur, du nid doré,
N'ôtent aucune démence
Du coeur de l'homme effaré.
Les carnages, les victoires,
Voilà notre grand amour ;
Et les multitudes noires
Ont pour grelot le tambour.
La gloire, sous ses chimères
Et sous ses chars triomphants,
Met toutes les pauvres mères
Et tous les petits enfants.
Notre bonheur est farouche ;
C'est de dire : Allons ! mourons !
Et c'est d'avoir à la bouche
La salive des clairons.
L'acier luit, les bivouacs fument ;
les, nous nous déchaînons ;
Les sombres âmes s'allument
Aux lumières des canons.
Et cela pour des altesses
Qui, vous à peine enterrés,
Se feront des politesses
Pendant que vous pourrirez,
Et que, dans le champ funeste,
Les chacals et les oiseaux,
Hideux, iront voir s'il reste
De la chair après vos os !
Aucun peuple ne tolère
Qu'un autre vive à côté ;
Et l'on souffle la colère
Dans notre imbécillité.
C'est un Russe ! Égorge, assomme.
Un Croate ! Feu roulant.
C'est juste. Pourquoi cet homme
Avait-il un habit blanc ?
Celui-ci, je le supprime
Et m'en vais, le coeur serein,
Puisqu'il a commis le crime
De naître à droite du Rhin.
Rosbach ! Waterloo ! Vengeance !
L'homme, ivre d'un affreux bruit,
N'a plus d'autre intelligence
Que le massacre et la nuit.
On pourrait boire aux fontaines,
Prier dans l'ombre à genoux,
Aimer, songer sous les chênes ;
Tuer son frère est plus doux.
On se hache, on se harponne,
On court par monts et par vaux ;
L'épouvante se cramponne
Du poing aux crins des chevaux.
Et l'aube est là sur la plaine !
Oh ! j'admire, en vérité,
Qu'on puisse avoir de la haine
Quand l'alouette a chanté.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty10/1/2009, 10:04

Le froid signe et persiste...


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34520736_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34520781_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34520839_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34520883_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34520907_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34520937_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34520972_p
Apaisé par le givre,je ne
cherche plus un remède a
l'ennui.
La détresse de l'esprit est
superflue lorsqu'on a froid.
François Jacqmin. "Les Saisons"
Posté par christina
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty10/1/2009, 10:05

Victor Hugo - Les Chansons des rues et des bois

III. LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
II
Le vrai dans le vin
Jean Sévère était fort ivre.
Ô barrière ! ô lieu divin
Où Surène nous délivre
Avec l'azur de son vin !
Un faune habitant d'un antre,
Sous les pampres de l'été,
Aurait approuvé son ventre
Et vénéré sa gaieté.
Il était beau de l'entendre.
On voit, quand cet homme rit,
Chacun des convives tendre
Comme un verre son esprit.
À travers les mille choses
Qu'on dit parmi les chansons,
Tandis qu'errent sous les roses
Les filles et les garçons,
On parla d'une bataille ;
Deux peuples, russe et prussien,
Sont hachés par la mitraille ;
Les deux rois se portent bien.
Chacun de ces deux bons princes
(De là tous leurs différends)
Trouve ses États trop minces
Et ceux du voisin trop grands.
Les peuples, eux, sont candides ;
Tout se termine à leur gré
Par un dôme d'Invalides
Plein d'infirmes et doré.
Les rois font pour la victoire
Un hospice, où le guerrier
Ira boiter dans la gloire,
Borgne, et coiffé d'un laurier.
Nous admirions ; mais, farouche,
En nous voyant tous béats,
Jean Sévère ouvrit la bouche
Et dit ces alinéas :
" Le pauvre genre humain pleure,
" Nos pas sont tremblants et courts,
" Je suis très ivre, et c'est l'heure
" De faire un sage discours.
" Le penseur joint sous la treille
" La logique à la boisson ;
" Le sage, après la bouteille,
" Doit déboucher la raison.
" Faire, au lieu des deux armées,
" Battre les deux généraux,
" Diminuerait les fumées
" Et grandirait les héros.
" Que me sert le dithyrambe
" Qu'on va chantant devant eux,
" Et que Dieu m'ait fait ingambe
" Si les rois me font boiteux ?
" Ils ne me connaissent guère
" S'ils pensent qu'il me suffit
" D'avoir les coups de la guerre
" Quand ils en ont le profit.
" Foin des beaux portails de marbre
" De la Flèche et de Saint-Cyr !
" Lorsqu'avril fait pousser l'arbre,
" Je n'éprouve aucun plaisir,
" En voyant la branche, où flambe
" L'aurore qui m'éveilla,
" À dire : " C'est une jambe
" Peut-être qui me vient là ! "
" L'invalide altier se traîne,
" Du poids d'un bras déchargé ;
" Mais moi je n'ai nulle haine
" Pour tous les membres que j'ai.
" Recevoir des coups de sabre,
" Choir sous les pieds furieux
" D'un escadron qui se cabre,
" C'est charmant ; boire vaut mieux.
" Plutôt gambader sur l'herbe
" Que d'être criblé de plomb !
" Le nez coupé, c'est superbe ;
" J'aime autant mon nez trop long.
" Décoré par mon monarque,
" Je m'en reviens, ébloui,
" Mais bancal, et je remarque
" Qu'il a ses deux pattes, lui.
" Manchot, fier, l'hymen m'attire ;
" Je vois celle qui me plaît
" En lorgner d'autres et dire :
" Je l'aimerais mieux complet. "
" Fils, c'est vrai, je ne savoure
" Qu'en douteur voltairien
" Cet effet de ma bravoure
" De n'être plus bon à rien.
" La jambe de bois est noire ;
" La guerre est un dur sentier ;
" Quant à ce qu'on nomme gloire,
" La gloire, c'est d'être entier.
" L'infirme adosse son râble,
" En trébuchant, aux piliers ;
" C'est une chose admirable,
" Fils, que d'user deux souliers.
" Fils, j'aimerais que mon prince,
" En qui je mets mon orgueil,
" Pût gagner une province
" Sans me faire perdre un oeil.
" Un discours de cette espèce
" Sortant de mon hiatus,
" Prouve que la langue épaisse
" Ne fait pas l'esprit obtus. "
Ainsi parla Jean Sévère,
Ayant dans son coeur sans fiel
La justice, et dans son verre
Un vin bleu comme le ciel.
L'ivresse mit dans sa tête
Ce bon sens qu'il nous versa.
Quelquefois Silène prête
Son âne à Sancho Pança.
Revenir en haut Aller en bas
OmbreBlanche

OmbreBlanche


Masculin Nombre de messages : 11154
Age : 51
Localisation : Nord Franche-Comté (25)
Date d'inscription : 16/11/2008

Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Die Marktkirsche -- Hannover (Allemagne)   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty11/1/2009, 09:24

Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Marktk10

La Marktkirche ( littéralement, L'Eglise du marché) est la principale église luthérienne de Hanovre, en Allemagne. Elle a été construite au XIVe siècle a proximité du vieil hôtel de ville.

La toiture et les voûtes de la nef ont été détruites dans un raid aérien en 1943 et reconstruites dans le même plan en 1952. Même si elle demeure l'église de l'évêché de Hanovre depuis 1925, elle n'a curieusement pas le statut de cathédrale.

L'édifice est une "Hallenkirche" (église-halle), ce qui signifie que les nefs du transept sont aussi élevées que la moyenne nef. Les trois nefs s'élèvent pour former un toit monumental. Le haut clocher est le symbole de la puissance et la richesse des citoyens de la ville.
Revenir en haut Aller en bas
http://ump25.probb.fr/forum.htm
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty11/1/2009, 13:19

Voyage...voyage...


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34561817_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34561887_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34561938_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34561961_p
Je n'évolue pas,JE VOYAGE.
Nâo evoluo,VIAJO.
Fernando Pessoa.


Posté par christina
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty11/1/2009, 13:21

Victor Hugo - Les Chansons des rues et des bois

III. LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
III
Célébration du 14 Juillet
Dans la forêt
Qu'il est joyeux aujourd'hui
Le chêne aux rameaux sans nombre,
Mystérieux point d'appui
De toute la forêt sombre !
Comme quand nous triomphons,
Il frémit, l'arbre civique ;
Il répand à plis profonds
Sa grande ombre magnifique.
D'où lui vient cette gaieté ?
D'où vient qu'il vibre et se dresse,
Et semble faire à l'été
Une plus fière caresse ?
C'est le quatorze juillet.
À pareil jour, sur la terre
La liberté s'éveillait
Et riait dans le tonnerre.
Peuple, à pareil jour râlait
Le passé, ce noir pirate ;
Paris prenait au collet
La Bastille scélérate.
À pareil jour, un décret
Chassait la nuit de la France,
Et l'infini s'éclairait
Du côté de l'espérance.
Tous les ans, à pareil jour,
Le chêne au Dieu qui nous crée
Envoie un frisson d'amour,
Et rit à l'aube sacrée.
Il se souvient, tout joyeux,
Comme on lui prenait ses branches !
L'âme humaine dans les cieux,
Fière, ouvrait ses ailes blanches.
Car le vieux chêne est gaulois :
Il hait la nuit et le cloître ;
Il ne sait pas d'autres lois
Que d'être grand et de croître.
Il est grec, il est romain ;
Sa cime monte, âpre et noire,
Au-dessus du genre humain
Dans une lueur de gloire.
Sa feuille, chère aux soldats,
Va, sans peur et sans reproche,
Du front d'Epaminondas
À l'uniforme de Hoche.
Il est le vieillard des bois ;
Il a, richesse de l'âge,
Dans sa racine Autrefois,
Et Demain dans son feuillage.
Les rayons, les vents, les eaux,
Tremblent dans toutes ses fibres ;
Comme il a besoin d'oiseaux,
Il aime les peuples libres.
C'est son jour. Il est content.
C'est l'immense anniversaire.
Paris était haletant.
La lumière était sincère.
Au loin roulait le tambour... -
Jour béni ! jour populaire,
Où l'on vit un chant d'amour
Sortir d'un cri de colère !
Il tressaille, aux vents bercé,
Colosse où dans l'ombre austère
L'avenir et le passé
Mêlent leur double mystère.
Les éclipses, s'il en est,
Ce vieux naïf les ignore.
Il sait que tout ce qui naît,
L'oeuf muet, le vent sonore,
Le nid rempli de bonheur,
La fleur sortant des décombres,
Est la parole d'honneur
Que Dieu donne aux vivants sombres.
Il sait, calme et souriant,
Sérénité formidable !
Qu'un peuple est un orient,
Et que l'astre est imperdable.
Il me salue en passant,
L'arbre auguste et centenaire ;
Et dans le bois innocent
Qui chante et que je vénère,
Étalant mille couleurs,
Autour du chêne superbe
Toutes les petites fleurs
Font leur toilette dans l'herbe.
L'aurore aux pavots dormants
Verse sa coupe enchantée ;
Le lys met ses diamants ;
La rose est décolletée.
Aux chenilles de velours
Le jasmin tend ses aiguières ;
L'arum conte ses amours,
Et la garance ses guerres.
Le moineau-franc, gai, taquin,
Dans le houx qui se pavoise,
D'un refrain républicain
Orne sa chanson grivoise.
L'ajonc rit près du chemin ;
Tous les buissons des ravines
Ont leur bouquet à la main ;
L'air est plein de voix divines.
Et ce doux monde charmant,
Heureux sous le ciel prospère,
Épanoui, dit gaiement :
C'est la fête du grand-père.
Revenir en haut Aller en bas
OmbreBlanche

OmbreBlanche


Masculin Nombre de messages : 11154
Age : 51
Localisation : Nord Franche-Comté (25)
Date d'inscription : 16/11/2008

Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Le Château de Haltinne, près de Namur   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty11/1/2009, 22:14

Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Belgiq10

Haltinne (en wallon Altene) est une section de la commune belge de Gesves située en Région wallonne dans la province de Namur.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Revenir en haut Aller en bas
http://ump25.probb.fr/forum.htm
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty11/1/2009, 22:40

Bonsoir Ombre,

Très beau château...
Un peu moins connu que son voisin de Faulx-Les-Tombes !!!!!!!!!!!!!

Toi qui parles de "Parties - fines" ?


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 707951





OmbreBlanche a écrit:
Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Belgiq10

Haltinne (en wallon Altene) est une section de la commune belge de Gesves située en Région wallonne dans la province de Namur.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: 113   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty12/1/2009, 08:07

Portugal sous la neige


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34589685_p
Albufeira foto Susana Coelho


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34589794_p
Braga foto José Carlos Marques


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34589857_p
Serra de Gerês foto Joaquim


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34589911_p
Vila Réal foto Vitor Dias
Pour plus de photos www.sapo.pt
Rubrique Noticias.
Posté par christina
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: 114   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty12/1/2009, 08:08

Victor Hugo - Les Chansons des rues et des bois

III. LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
IV
Souvenir des vieilles guerres
Pour la France et la république,
En Navarre nous nous battions.
Là parfois la balle est oblique ;
Tous les rocs sont des bastions.
Notre chef, une barbe grise,
Le capitaine, était tombé,
Ayant reçu près d'une église
Le coup de fusil d'un abbé.
La blessure parut malsaine.
C'était un vieux et fier garçon,
En France, à Marine-sur-Seine,
On peut voir encor sa maison.
On emporta le capitaine
Dont on sentait plier les os ;
On l'assit près d'une fontaine
D'où s'envolèrent les oiseaux.
Nous lui criâmes : - Guerre ! fête !
Forçons le camp ! prenons le fort ! -
Mais il laissa pencher sa tête,
Et nous vîmes qu'il était mort.
L'aide-major avec sa trousse
N'y put rien faire et s'en alla ;
Nous ramassâmes de la mousse ;
De grands vieux chênes étaient là.
On fit au mort une jonchée
De fleurs et de branches de houx ;
Sa bouche n'était point fâchée,
Son oeil intrépide était doux.
L'abbé fut pris. - Qu'on nous l'amène !
Qu'il meure ! - On forma le carré ;
Mais on vit que le capitaine
Voulait faire grâce au curé.
On chassa du pied le jésuite ;
Et le mort semblait dire : Assez !
Quoiqu'il dût regretter la suite
De nos grands combats commencés.
Il avait sans doute à Marine
Quelques bons vieux amours tremblants ;
Nous trouvâmes sur sa poitrine
Une boucle de cheveux blancs.
Une fosse lui fut creusée
À la baïonnette, en priant ;
Puis on laissa sous la rosée
Dormir ce brave souriant.
Le bataillon reprit sa marche,
À la brune, entre chien et loup ;
Nous marchions. Les ponts n'ont qu'une arche.
Des pâtres au loin sont debout.
La montagne est assez maussade ;
La nuit est froide et le jour chaud ;
Et l'on rencontre l'embrassade
Des grands ours de huit pieds de haut.
L'homme en ces monts naît trabucaire ;
Prendre et pendre est tout l'alphabet ;
Et tout se règle avec l'équerre
Que font les deux bras du gibet.
On est bandit en paix, en guerre
On s'appelle guerillero.
Le peuple au roi laisse tout faire ;
Cet ânier mène ce taureau.
Dans les ravins, dans les rigoles
Que creusent les eaux et les ans,
De longues files d'espingoles
Rampaient comme des vers luisants.
Nous tenions tous nos armes prêtes
À cause des pièges du soir ;
Le croissant brillait sur nos têtes.
Et nous, pensifs, nous croyions voir,
Tout en cheminant dans la plaine
Vers Pampelune et Teruel
Le hausse-col du capitaine
Qui reparaissait dans le ciel.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: 115   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty13/1/2009, 09:03

Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34650227_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34650255_p
Posté par christina
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: 116   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty13/1/2009, 09:04

Victor Hugo - Les Chansons des rues et des bois

III. LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
V
L'ascension humaine
Tandis qu'au loin des nuées,
Qui semblent des paradis,
Dans le bleu sont remuées,
Je t'écoute, et tu me dis :
" Quelle idée as-tu de l'homme,
" De croire qu'il aide Dieu ?
" L'homme est-il donc l'économe
" De l'eau, de l'air et du feu ?
" Est-ce que, dans son armoire,
" Tu l'aurais vu de tes yeux
" Serrer les rouleaux de moire
" Que l'aube déploie aux cieux ?
" Est-ce lui qui gonfle et ride
" La vague, et lui dit : Assez !
" Est-ce lui qui tient la bride
" Des éléments hérissés ?
" Sait-il le secret de l'herbe ?
" Parle-t-il au nid vivant ?
" Met-il sa note superbe
" Dans le noir clairon du vent ?
" La marée âpre et sonore
" Craint-elle son éperon ?
" Connaît-il le météore ?
" Comprend-il le moucheron ?
" L'homme aider Dieu ! lui, ce songe,
" Ce spectre en fuite et tremblant !
" Est-ce grâce à son éponge
" Que le cygne reste blanc ?
" Le fait veut, l'homme acquiesce.
" Je ne vois pas que sa main
" Découpe à l'emporte-pièce
" Les pétales du jasmin.
" Donne-t-il l'odeur aux sauges,
" Parce qu'il sait faire un trou
" Pour mêler le grès des Vosges
" Au salpêtre du Pérou ?
" Règle-t-il l'onde et la brise,
" Parce qu'il disséquera
" De l'argile qu'il a prise
" Près de Rio-Madera ?
" Ôte Dieu ; puis imagine,
" Essaie, invente ; épaissis
" L'idéal subtil d'Égine
" Par les dogmes d'Éleusis ;
" Soude Orphée à Lamettrie ;
" Joins, pour ne pas être à court,
" L'école d'Alexandrie
" À l'école d'Edimbourg ;
" Va du conclave au concile,
" D'Anaximandre à Destutt ;
" Dans quelque cuve fossile
" Exprime tout l'institut ;
" Démaillote la momie ;
" Presse OEdipe et Montyon ;
" Mets en pleine académie
" Le sphinx à la question ;
" Fouille le doute et la grâce ;
" Amalgame en ton guano
" À la Sybaris d'Horace
" Les Chartreux de saint Bruno ;
" Combine Genève et Rome ;
" Fais mettre par ton fermier
" Toutes les vertus de l'homme
" Dans une fosse à fumier ;
" Travaille avec patience
" En puisant au monde entier ;
" Prends pour pilon la science
" Et l'abîme pour mortier ;
" Va, forge ! je te défie
" De faire de ton savoir
" Et de ta philosophie
" Sortir un grain de blé noir !
" Dieu, de sa droite, étreint, fauche,
" Sème, et tout est rajeuni ;
" L'homme n'est qu'une main gauche
" Tâtonnant dans l'infini.
" Aux heures mystérieuses,
" Quand l'eau se change en miroir,
" Rôdes-tu sous les yeuses,
" L'esprit plongé dans le soir ?
" Te dis-tu : - Qu'est-ce que l'homme ? -
" Sonde, ami, sa nullité ;
" Cherche, de quel chiffre, en somme,
" Il accroît l'éternité !
" L'homme est vain. Pourquoi, poète,
" Ne pas le voir tel qu'il est,
" Dans le sépulcre squelette,
" Et sur la terre valet !
" L'homme est nu, stérile, blême,
" Plus frêle qu'un passereau ;
" C'est le puits du néant même
" Qui s'ouvre dans ce zéro.
" Va, Dieu crée et développe
" Un lion très réussi,
" Un bélier, une antilope,
" Sans le concours de Poissy.
" Il fait l'aile de la mouche
" Du doigt dont il façonna
" L'immense taureau farouche
" De la Sierra Morena ;
" Et dans l'herbe et la rosée
" Sa génisse au fier sabot
" Règne, et n'est point éclipsée
" Par la vache Sarlabot.
" Oui, la graine dans l'espace
" Vole à travers le brouillard,
" Et de toi le vent se passe,
" Semoir Jacquet-Robillard !
" Ce laboureur, la tempête,
" N'a pas, dans les gouffres noirs,
" Besoin que Grignon lui prête
" Sa charrue à trois versoirs.
" Germinal, dans l'atmosphère,
" Soufflant sur les prés fleuris,
" Sait encor mieux son affaire
" Qu'un maraîcher de Paris.
" Quand Dieu veut teindre de flamme
" Le scarabée ou la fleur,
" Je ne vois point qu'il réclame
" La lampe de l'émailleur.
" L'homme peut se croire prêtre,
" L'homme peut se dire roi,
" Je lui laisse son peut-être,
" Mais je doute, quant à moi,
" Que Dieu, qui met mon image
" Au lac où je prends mon bain,
" Fasse faire l'étamage
" Des étangs, à Saint-Gobain.
" Quand Dieu pose sur l'eau sombre
" L'arc-en-ciel comme un siphon,
" Quand au tourbillon plein d'ombre
" Il attelle le typhon,
" Quand il maintient d'âge en âge
" L'hiver, l'été, mai vermeil,
" Janvier triste, et l'engrenage
" De l'astre autour du soleil,
" Quand les zodiaques roulent,
" Amarrés solidement,
" Sans que jamais elles croulent,
" Aux poutres du firmament,
Quand tournent, rentrent et sortent
" Ces effrayants cabestans
" Dont les extrémités portent
" Le ciel, les saisons, le temps ;
" Pour combiner ces rouages
" Précis comme l'absolu,
" Pour que l'urne des nuages
" Bascule au moment voulu,
" Pour que la planète passe,
" Tel jour, au point indiqué,
" Pour que la mer ne s'amasse
" Que jusqu'à l'ourlet du quai,
" Pour que jamais la comète
" Ne rencontre un univers,
" Pour que l'essaim sur l'Hymète
" Trouve en juin les lys ouverts,
" Pour que jamais, quand approche
" L'heure obscure où l'azur luit,
" Une étoile ne s'accroche
" À quelque angle de la nuit,
" Pour que jamais les effluves
" Les forces, le gaz, l'aimant,
" Ne manquent aux vastes cuves
" De l'éternel mouvement,
" Pour régler ce jeu sublime,
" Cet équilibre béni,
" Ces balancements d'abîme,
" Ces écluses d'infini,
" Pour que, courbée ou grandie,
" L'oeuvre marche sans un pli,
" Je crois peu qu'il étudie
" La machine de Marly ! "
Ton ironie est amère,
Mais elle se trompe, ami.
Dieu compte avec l'éphémère,
Et s'appuie à la fourmi.
Dieu n'a rien fait d'inutile.
La terre, hymne où rien n'est vain,
Chante, et l'homme est le dactyle
De l'hexamètre divin.
L'homme et Dieu sont parallèles :
Dieu créant, l'homme inventant.
Dieu donne à l'homme ses ailes.
L'éternité fait l'instant.
L'homme est son auxiliaire
Pour le bien et la vertu.
L'arbre est Dieu, l'homme est le lierre ;
Dieu de l'homme s'est vêtu.
Dieu s'en sert, donc il s'en aide.
L'astre apparaît dans l'éclair ;
Zeus est dans Archimède,
Et Jéhovah dans Képler.
Jusqu'à ce que l'homme meure,
Il va toujours en avant.
Sa pensée a pour demeure
L'immense idéal vivant.
Dans tout génie il s'incarne ;
Le monde est sous son orteil ;
Et s'il n'a qu'une lucarne,
Il y pose le soleil.
Aux terreurs inabordable,
Coupant tous les fatals noeuds,
L'homme marche formidable,
Tranquille et vertigineux.
De limon il se fait lave,
Et colosse d'embryon ;
Epictète était esclave,
Molière était histrion,
Ésope était saltimbanque,
Qu'importe ! - il n'est arrêté
Que lorsque le pied lui manque
Au bord de l'éternité.
L'homme n'est pas autre chose
Que le prête-nom de Dieu.
Quoi qu'il fasse, il sent la cause
Impénétrable, au milieu.
Phidias cisèle Athènes ;
Michel-Ange est surhumain ;
Cyrus, Rhamsès, capitaines,
Ont une flamme à la main ;
Euclide trouve le mètre,
Le rythme sort d'Amphion ;
Jésus-Christ vient tout soumettre,
Même le glaive, au rayon ;
Brutus fait la délivrance ;
Platon fait la liberté ;
Jeanne d'Arc sacre la France
Avec sa virginité ;
Dans le bloc des erreurs noires
Voltaire ses coins ;
Luther brise les mâchoires
De Rome entre ses deux poings ;
Dante ouvre l'ombre et l'anime ;
Colomb fend l'océan bleu... -
C'est Dieu sous un pseudonyme,
C'est Dieu masqué, mais c'est Dieu.
L'homme est le fanal du monde.
Ce puissant esprit banni
Jette une lueur profonde
Jusqu'au seuil de l'infini.
Cent carrefours se partagent
Ce chercheur sans point d'appui ;
Tous les problèmes étagent
Leurs sombres voûtes sur lui.
Il dissipe les ténèbres ;
Il montre dans le lointain
Les promontoires funèbres
De l'abîme et du destin.
Il fait voir les vagues marches
Du sépulcre, et sa clarté
Blanchit les premières arches
Du pont de l'éternité.
Sous l'effrayante caverne
Il rayonne, et l'horreur fuit.
Quelqu'un tient cette lanterne ;
Mais elle t'éclaire, ô nuit !
Le progrès est en litige
Entre l'homme et Jéhovah ;
La greffe ajoute à la tige ;
Dieu cacha, l'homme trouva.
De quelque nom qu'on la nomme,
La science au vaste voeu
Occupe le pied de l'homme
À faire les pas de Dieu.
La mer tient l'homme et l'isole,
Et l'égare loin du port ;
Par le doigt de la boussole
Il se fait montrer le nord.
Dans sa morne casemate,
Penn rend ce damné meilleur ;
Jenner dit : Va-t'en, stigmate !
Jackson dit : Va-t'en, douleur !
Dieu fait l'épi, nous la gerbe ;
Il est grand, l'homme est fécond ;
Dieu créa le premier verbe
Et Gutenberg le second.
La pesanteur, la distance,
Contre l'homme aux luttes prêt,
Prononcent une sentence ;
Montgolfier casse l'arrêt.
Tous les anciens maux tenaces,
Hurlant sous le ciel profond,
Ne sont plus que des menaces
De fantômes qui s'en vont.
Le tonnerre au bruit difforme
Gronde... - on raille sans péril
La marionnette énorme
Que Franklin tient par un fil.
Nemrod était une bête
Chassant aux hommes, parmi
La démence et la tempête
De l'ancien monde ennemi.
Dracon était un cerbère
Qui grince encor sous le ciel
Avec trois têtes : Tibère,
Caïphe et Machiavel.
Nemrod s'appelait la Force,
Dracon s'appelait la Loi ;
On les sentait sous l'écorce
Du vieux prêtre et du vieux roi.
Tous deux sont morts. Plus de haines !
Oh ! ce fut un puissant bruit
Quand se rompirent les chaînes
Qui liaient l'homme à la nuit !
L'homme est l'appareil austère
Du progrès mystérieux ;
Dieu fait par l'homme sur terre
Ce qu'il fait par l'ange aux cieux.
Dieu sur tous les êtres pose
Son reflet prodigieux,
Créant le bien par la chose,
Créant par l'homme le mieux.
La nature était terrible,
Sans pitié, presque sans jour ;
L'homme la vanne en son crible,
Et n'y laisse que l'amour.
Toutes sortes de lois sombres
Semblaient sortir du destin ;
Le mal heurtait aux décombres
Le pied de l'homme incertain.
Pendant qu'à travers l'espace
Elle roule en hésitant ;
Un flot de ténèbres passe
Sur la terre à chaque instant ;
Mais des foyers y flamboient,
Tout s'éclaircit, on le sent,
Et déjà les anges voient
Ce noir globe blanchissant.
Sous l'urne des jours sans nombre
Depuis qu'il suit son chemin,
La décroissance de l'ombre
Vient des yeux du genre humain.
L'autel n'ose plus proscrire ;
La misère est morte enfin ;
Pain à tous ! on voit sourire
Les sombres dents de la faim.
L'erreur tombe ; on l'évacue ;
Les dogmes sont muselés ;
La guerre est une vaincue ;
Joie aux fleurs et paix aux blés !
L'ignorance est terrassée ;
Ce monstre, à demi dormant,
Avait la nuit pour pensée
Et pour voix le bégaiement.
Oui, voici qu'enfin recule
L'affreux groupe des fléaux !
L'homme est l'invincible hercule,
Le balayeur du chaos.
Sa massue est la justice,
Sa colère est la bonté.
Le ciel s'appuie au solstice
Et l'homme à sa volonté.
Il veut. Tout cède et tout plie.
Il construit quand il détruit ;
Et sa science est remplie
Des lumières de la nuit.
Il enchaîne les désastres,
Il tord la rébellion,
Il est sublime ; et les astres
Sont sur sa peau de lion.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: 117   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty14/1/2009, 09:25

Bruxelles


C'est la galère pour le blog,et ce a cause de l'installation de
Internet explorer7!!!
Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34678040_p
Posté par christina
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: 118   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty14/1/2009, 09:28

Victor Hugo - Les Chansons des rues et des bois

III. LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
VI
Le grand siècle
Ce siècle a la forme
D'un monstrueux char.
Sa croissance énorme
Sous un nain césar,
Son air de prodige,
Sa gloire qui ment,
Mêlent le vertige
À l'écrasement.
Louvois pour ministre,
Scarron pour griffon,
C'est un chant sinistre
Sur un air bouffon.
Sur sa double roue
Le grand char descend ;
L'une est dans la boue,
L'autre est dans le sang.
La Mort au carrosse
Attelle, - où va-t-il ? -
Lavrillière atroce,
Roquelaure vil.
Comme un geai dans l'arbre,
Le roi s'y tient fier ;
Son coeur est de marbre,
Son ventre est de chair.
On a, pour sa nuque
Et son front vermeil,
Fait une perruque
Avec le soleil.
Il règne et végète,
Effrayant zéro
Sur qui se projette
L'ombre du bourreau.
Ce trône est la tombe ;
Et sur le pavé
Quelque chose en tombe
Qu'on n'a point lavé.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: 119   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty15/1/2009, 14:03

Ordi malade...


Demain, il passera la journée chez le toubib...

Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34710624_p
Posté par christina
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: 120   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty15/1/2009, 14:05

Victor Hugo - Les Chansons des rues et des bois

III. LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
VII
Égalité
Dans un grand jardin en cinq actes,
Conforme aux préceptes du goût,
les branches étaient exactes,
les fleurs se tenaient debout,
Quelques clématites sauvages
Poussaient, pauvres bourgeons pensifs,
Parmi les nobles esclavages
Des buis, des myrtes et des ifs.
Tout près, croissait, sur la terrasse
Pleine de dieux bien copiés,
Un rosier de si grande race
Qu'il avait du marbre à ses pieds.
La rose sur les clématites
Fixait ce regard un peu sec
Que Rachel jette à ces petites
Qui font le choeur du drame grec.
Ces fleurs, tremblantes et pendantes,
Dont Zéphyre tenait le fil,
Avaient des airs de confidentes
Autour de la reine d'avril.
La haie, où s'ouvraient leurs calices
Et d'où sortaient ces humbles fleurs,
Écoutait du bord des coulisses
Le rire des bouvreuils siffleurs.
Parmi les brises murmurantes
Elle n'osait lever le front ;
Cette mère de figurantes
Était un peu honteuse au fond.
Et je m'écriai : - Fleurs éparses
Près de la rose en ce beau lieu,
Non, vous n'êtes pas les comparses
Du grand théâtre du bon Dieu.
Tout est de Dieu l'oeuvre visible.
La rose, en ce drame fécond,
Dit le premier vers, c'est possible,
Mais le bleuet dit le second.
Les esprits vrais, que l'aube arrose,
Ne donnent point dans ce travers
Que les campagnes sont en prose
Et que les jardins sont en vers.
Avril dans les ronces se vautre,
Le faux art que l'ennui couva
Lâche le critique Lenôtre
Sur le poète Jéhovah.
Mais cela ne fait pas grand-chose
À l'immense sérénité,
Au ciel, au calme grandiose
Du philosophe et de l'été.
Qu'importe ! croissez, fleurs vermeilles !
Soeurs, couvrez la terre aux flancs bruns,
L'hésitation des abeilles
Dit l'égalité des parfums.
Croissez, plantes, tiges sans nombre !
Du verbe vous êtes les mots.
Les immenses frissons de l'ombre
Ont besoin de tous vos rameaux.
Laissez, broussailles étoilées,
Bougonner le vieux goût boudeur ;
Croissez, et sentez-vous mêlées
À l'inexprimable grandeur !
Rien n'est haut et rien n'est infime.
Une goutte d'eau pèse un ciel ;
Et le mont Blanc n'a pas de cime
Sous le pouce de l'Éternel.
Toute fleur est un premier rôle ;
Un ver peut être une clarté ;
L'homme et l'astre ont le même pôle ;
L'infini, c'est l'égalité.
L'incommensurable harmonie,
Si tout n'avait pas sa beauté,
Serait insultée et punie
Dans tout être déshérité.
Dieu, dont les cieux sont les pilastres,
Dans son grand regard jamais las
Confond l'éternité des astres
Avec la saison des lilas.
Les prés, où chantent les cigales,
Et l'Ombre ont le même cadran.
Ô fleurs, vous êtes les égales
Du formidable Aldébaran.
L'intervalle n'est qu'apparence.
Ô bouton d'or tremblant d'émoi,
Dieu ne fait pas de différence
Entre le zodiaque et toi.
L'être insondable est sans frontière.
Il est juste, étant l'unité.
La création tout entière
Attendrit sa paternité.
Dieu, qui fit le souffle et la roche,
Oeil de feu qui voit nos combats,
Oreille d'ombre qui s'approche
De tous les murmures d'en bas,
Dieu, le père qui mit dans les fêtes
Dans les éthers, dans les sillons,
Qui fit pour l'azur les comètes
Et pour l'herbe les papillons,
Et qui veut qu'une âme accompagne
Les êtres de son flanc sortis,
Que l'éclair vole à la montagne
Et la mouche au myosotis,
Dieu, parmi les mondes en fuite,
Sourit, dans les gouffres du jour,
Quand une fleur toute petite
Lui conte son premier amour.
Revenir en haut Aller en bas
Zed

Zed


Masculin Nombre de messages : 16907
Age : 59
Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée
Date d'inscription : 13/11/2008

Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: 121♥   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty15/1/2009, 16:57

Une rose qui va fleurir pour la première fois tombe face a face avec le Soleil et s'écrit d'émerveillement ''Nous sommes nés en même temps''
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: 122   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty16/1/2009, 10:51

Bruxelles


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34756586_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34756617_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34756666_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34756702_p

Merci à toutes et tous pour vos encouragements.
Et merci à Nicolas, qui se déplace après sa journée à domicile.
Bonne soirée, je croise les doigts!!!!!!!!
Posté par christina
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: 123   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty16/1/2009, 10:53

Victor Hugo - Les Chansons des rues et des bois

III. LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ
VII
Égalité
Dans un grand jardin en cinq actes,
Conforme aux préceptes du goût,
les branches étaient exactes,
les fleurs se tenaient debout,
Quelques clématites sauvages
Poussaient, pauvres bourgeons pensifs,
Parmi les nobles esclavages
Des buis, des myrtes et des ifs.
Tout près, croissait, sur la terrasse
Pleine de dieux bien copiés,
Un rosier de si grande race
Qu'il avait du marbre à ses pieds.
La rose sur les clématites
Fixait ce regard un peu sec
Que Rachel jette à ces petites
Qui font le choeur du drame grec.
Ces fleurs, tremblantes et pendantes,
Dont Zéphyre tenait le fil,
Avaient des airs de confidentes
Autour de la reine d'avril.
La haie, où s'ouvraient leurs calices
Et d'où sortaient ces humbles fleurs,
Écoutait du bord des coulisses
Le rire des bouvreuils siffleurs.
Parmi les brises murmurantes
Elle n'osait lever le front ;
Cette mère de figurantes
Était un peu honteuse au fond.
Et je m'écriai : - Fleurs éparses
Près de la rose en ce beau lieu,
Non, vous n'êtes pas les comparses
Du grand théâtre du bon Dieu.
Tout est de Dieu l'oeuvre visible.
La rose, en ce drame fécond,
Dit le premier vers, c'est possible,
Mais le bleuet dit le second.
Les esprits vrais, que l'aube arrose,
Ne donnent point dans ce travers
Que les campagnes sont en prose
Et que les jardins sont en vers.
Avril dans les ronces se vautre,
Le faux art que l'ennui couva
Lâche le critique Lenôtre
Sur le poète Jéhovah.
Mais cela ne fait pas grand-chose
À l'immense sérénité,
Au ciel, au calme grandiose
Du philosophe et de l'été.
Qu'importe ! croissez, fleurs vermeilles !
Soeurs, couvrez la terre aux flancs bruns,
L'hésitation des abeilles
Dit l'égalité des parfums.
Croissez, plantes, tiges sans nombre !
Du verbe vous êtes les mots.
Les immenses frissons de l'ombre
Ont besoin de tous vos rameaux.
Laissez, broussailles étoilées,
Bougonner le vieux goût boudeur ;
Croissez, et sentez-vous mêlées
À l'inexprimable grandeur !
Rien n'est haut et rien n'est infime.
Une goutte d'eau pèse un ciel ;
Et le mont Blanc n'a pas de cime
Sous le pouce de l'Éternel.
Toute fleur est un premier rôle ;
Un ver peut être une clarté ;
L'homme et l'astre ont le même pôle ;
L'infini, c'est l'égalité.
L'incommensurable harmonie,
Si tout n'avait pas sa beauté,
Serait insultée et punie
Dans tout être déshérité.
Dieu, dont les cieux sont les pilastres,
Dans son grand regard jamais las
Confond l'éternité des astres
Avec la saison des lilas.
Les prés, où chantent les cigales,
Et l'Ombre ont le même cadran.
Ô fleurs, vous êtes les égales
Du formidable Aldébaran.
L'intervalle n'est qu'apparence.
Ô bouton d'or tremblant d'émoi,
Dieu ne fait pas de différence
Entre le zodiaque et toi.
L'être insondable est sans frontière.
Il est juste, étant l'unité.
La création tout entière
Attendrit sa paternité.
Dieu, qui fit le souffle et la roche,
Oeil de feu qui voit nos combats,
Oreille d'ombre qui s'approche
De tous les murmures d'en bas,
Dieu, le père qui mit dans les fêtes
Dans les éthers, dans les sillons,
Qui fit pour l'azur les comètes
Et pour l'herbe les papillons,
Et qui veut qu'une âme accompagne
Les êtres de son flanc sortis,
Que l'éclair vole à la montagne
Et la mouche au myosotis,
Dieu, parmi les mondes en fuite,
Sourit, dans les gouffres du jour,
Quand une fleur toute petite
Lui conte son premier amour.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: 124   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty17/1/2009, 11:59

Bruxelles,terrasses


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34786043_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34786095_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34786130_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34786167_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34786225_p


Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 34786316_p
La terrasse des lilas
"Il est des lieux sur cette terre
Où l'on se sent vraiment chez soi
La vie y semble plus légère
On y est plus heureux qu'un roi
Ce qu'ils offrent à votre vue
Ce n'est pas un vaste horizon
mais tout simplement une rue
Un peu de ciel sur des maisons
Il en est un qui dans l'espace
est bien loin maintenant de moi
Un café avec sa terrasse
Et quand je veux,je la revois"
Extrait de "La terrasse des lilas"
Paroles et musique Gilles (Jean Villard)






Posté par christina
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Les beautés de notre culture..   Les Beautés de Notre Culture - Les beautés de notre culture.. - Page 5 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Les beautés de notre culture..
Revenir en haut 
Page 5 sur 32Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 18 ... 32  Suivant
 Sujets similaires
-
» Culture, vous avez dit Culture ?
» Les beautés d'ailleurs
» Proche (ou Moyen) Orient - Nouvelles
» Les beautés d'une société sans Jésus-Christ
» Culture et Humanisme

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Libres Propos :: GÉNÉRAL-
Sauter vers: