Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension. |
|
| riposte laique | |
|
+11Laogorus Aérienne Branmakmorn06 Armelle quantat LE GAVE EddieCochran Zed Biloulou bénédicte chat noir 15 participants | |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: riposte laique 23/11/2009, 20:21 | |
| Rappel du premier message :Révélations sur la collusion entre la police et les musulmans à Barbèslundi 9 novembre 2009, par Maxime LépanteDepuis cinq semaines, Riposte Laïque dénonce les prières musulmanes qui ont lieu chaque vendredi dans les rues du quartier Barbès. Ces jours-là, le boulevard Barbès, la rue des Poissonniers et la rue Léon sont occupés par les musulmans, et leurs trottoirs interdits aux non-musulmans pendant toute la prière des musulmans. La rue Polonceau et la rue Myrha, quant à elles, sont totalement confisquées sur plus de 100 mètres : barrées à chaque extrémité par les islamistes des mosquées Polonceau et Myrha, les véhicules et les piétons sont empêchés de les emprunter, et les habitants de ces rues ne peuvent plus ni entrer ni sortir de chez eux pendant toute la durée de la prière. (1) Nous avons rapporté que cette situation intolérable dure depuis plus de 10 ans, et nous nous sommes élevés contre l’inaction coupable des autorités françaises – aussi bien de la Mairie du 18e arrondissement et de la Mairie de Paris que de la Préfecture de Paris et du gouvernement français – qui laissent un quartier entier de Paris être dirigé par les musulmans. Aujourd’hui, nous sommes en mesure d’apporter des révélations choquantes sur la collusion entre la police et les musulmans à Barbès. Car la situation est bien plus grave que ce que nous dénoncions lors des semaines passées : en effet, non seulement la police n’agit pas contre les musulmans bloqueurs de rues, mais encore elle soutient ces derniers contre les non-musulmans, et les laisse délibérément contrôler tout le quartier Myrha-Polonceau pendant la prière du vendredi. Les barrières bloquant la rue Myrha.1) Un accord secret entre l’imam de la mosquée Myrha et le commissaire du 18e arrondissement de Paris :Le 21 septembre 2009, France Ô a diffusé à 20h35 un reportage intitulé "Mosquées de Paris" (rediffusé le mardi 22 septembre à 15h15), dans lequel un passage est consacré à la mosquée de la rue Myrha et au blocage de la rue du même nom. (2) Dans ce reportage, l’imam actuel de la mosquée de la rue Myrha (mosquée Khalid Ibn Walid), Hamza Sallah, déclare ceci : – Il y a une quinzaine d’années, donc, j’ai demandé au commissaire de l’époque, si mes souvenirs sont bons c’était monsieur Maucourant, qui était divisionnaire ici dans le 18, et je lui ai posé la question, je lui ai dit « moi, il faut que vous me fermiez la rue, je ne veux pas d’incidents », donc il a fait… donc ensemble nous avons pris la décision de fermer la rue, à midi, pendant l’heure des prières, où on met des barrières, mais ce n’est pas suffisant. » Dans le même reportage, Hamou Bouakkaz, adjoint au maire de Paris, chargé de la démocratie locale et de la vie associative, élu conseiller de Paris le 16 mars 2008, membre du groupe socialiste, radical de gauche et apparentés, apporte les précisions suivantes : – Les arrangements comme ça avec le commissariat du coin, c’est des arrangements qui sont portés par personne, si le commissaire s’est pas couvert, et… le commissaire demain on veut le changer, l’arrangement il est foutu… Aujourd’hui, c’est un modus vivendi qui paraît rationnel… Si l’arrangement, ça fait 17 ans qu’il dure, pourquoi ne pas le formaliser dans une convention officielle ? Parce que faudra écrire des choses que les gens veulent pas écrire. Ils veulent pas écrire que ils vont mettre des barrières pour que la pratique du culte se fasse, qu’ils vont empêcher les voitures de passer… parce que sinon, ils, comment dire, ils banaliseraient, ils autoriseraient une occupation illicite du domaine public. » Ainsi, un accord secret a été passé entre la police et les musulmans de Barbès, il y a déjà une quinzaine d’années, au terme duquel la police laisse les musulmans bloquer la rue Myrha chaque vendredi pendant la prière ! Blocage qui, de l’aveu même de l’adjoint au maire de Paris, constitue une occupation illicite du domaine public ! Ainsi, dans le quartier islamisé de Barbès, la police cautionne-t-elle un comportement illégal ! En 2004, le commissaire divisionnaire Roland Maucourant, artisan de cet accord secret avec les musulmans du 18e arrondissement, a été remplacé par le commissaire divisionnaire Alain Gibelin, sans que rien ne change sur le terrain : le commissaire Gibelin accepte donc lui aussi que les musulmans bloquent les rues du quartier Barbès chaque vendredi pour leur prière ! (3) 2) Complicité des policiers avec les musulmans bloqueurs de rues :Au début de l’extrait du reportage de France Ô sur les "Mosquées de Paris", on peut voir une voiture de police, arrêtée devant les barrières de la rue Myrha, dont les occupants discutent paisiblement avec les musulmans bloqueurs. Toute personne qui s’est trouvée dans le quartier Myrha-Polonceau le vendredi a pu constater que les policiers ne prennent aucune mesure pour libérer les rues confisquées par les musulmans : l’auteur a vu, le vendredi 9 octobre, des policiers verbaliser des voitures au début de la rue de Laghouat, à seulement 20 mètres des barrières de la rue Myrha ! Ainsi, au moment-même où des rues entières sont volées par des musulmans en plein centre de Paris, les policiers, au courant de ce délit, ne trouvent-ils rien de plus urgent à faire que de continuer leur train-train quotidien, sans intervenir pour mettre fin à cette occupation illicite du domaine public ! Mais il y a plus grave : le vendredi 23 octobre 2009, au croisement de la rue Myrha et de la rue Léon, l’auteur a entendu un policier déclarer, depuis la fenêtre de son fourgon arrêté devant les barrières, à une femme qui s’apprêtait à traverser la rue Léon couverte de tapis de prières surmontés de musulmans, ceci : – Non c’est pas à vous là quand même, non c’est pas à vous maintenant ! » (4) La femme ainsi apostrophée par le policier lui répondit : « Ben tout ça c’est bien beau, mais je travaille aussi », puis elle se lança dans un exercice d’équilibriste pour franchir la rue Léon en marchant dans les interstices de bitume entre les tapis. Le policier, à la fenêtre du fourgon, vient de déclarer à cette femme qu’elle n’a pas à traverser la rue Léon pendant que les musulmans y prient !Ainsi, des policiers du 18e arrondissement admonestent-ils des non-musulmans qui veulent simplement pouvoir se déplacer dans le domaine public ! Ainsi des policiers du 18e arrondissement prennent-ils fait et cause pour les musulmans bloqueurs de rues ! Et il ne s’agit pas là d’un cas isolé : des femmes qui s’étaient fait refouler de la rue Myrha par les employés de la mosquée, et qui voulaient porter plainte auprès des policiers, se sont vu répondre par ceux-ci : « Mais c’est normal, c’est la grande prière ! » (5) 3) Les policiers laissent les musulmans gérer la circulation à leur place :Au commencement de la rue des Poissonniers, sur le boulevard Barbès, c’est une autre scène qui a lieu chaque vendredi : des employés de la mosquée, portant sur le bras gauche un brassard orange marqué "Sécurité", règlent la circulation à la place de la police. Un membre de la police musulmane parallèle, réglant la circulation au début de la rue des Poissonniers.De chaque côté de l’embranchement de la rue des Poissonniers, deux islamistes, à grands gestes désordonnés, font signe aux voitures de passer, et crient aux piétons « Attention à la voiture qui passe ! ». Un responsable de la mosquée, portant, accroché sur son gilet, un petit panneau sur lequel est écrit au marqueur noir "Sécurité de la mosquée", vient de temps à autre régler lui aussi la circulation. La "Sécurité de la mosquée" en action sur le territoire français.Voici une vidéo montrant cette police musulmane parallèle en action : Police musulmane à Barbès (6 novembre 2009) [1:51] https://www.youtube.com/watch ?v=wZU6KYgz-14 Ainsi la police nationale délaisse-t-elle le quartier Barbès chaque vendredi à midi, et le livre-t-elle à une police musulmane parallèle, qui se voit confier, en toute illégalité, la sécurité et la circulation de tout un quartier parisien ! 4) Appel :Une fois de plus, nous lançons un appel aux autorités de l’État : quand donc mettront-elles fin à l’occupation illégale des rues du quartier Barbès par les musulmans ? Quand donc exigeront-elles que la police du 18e arrondissement fasse respecter la loi de la France dans ces rues ? Quand donc la Mairie de Paris, la Préfecture de Police, le gouvernement de la France, se décideront-ils à prendre la défense des citoyens français, face aux agissements délictueux des musulmans dans le quartier Myrha-Polonceau ? |
| | |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 20/12/2009, 08:26 | |
| - Citation :
- Ben a moi!!!!!!
Et que tu partages ... |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 20/12/2009, 14:02 | |
| Blagues a part, le tout n'est pas d'avoir la volonté de partager les fondements meme de la République encore faut il etre capable de savoir les défendre! A n'importe quel prix, contre n'importe qui ! Je suis jacobin,Bernard, aujourd'hui on dirait plutot "centraliste", je ne crois pas a la dilution des pouvoirs, je ne reconnais pas l'autorité des regions,la multiplicité des pouvoirs ne fait que créer encore plus d'inégalités et de copinage. Le système républicain n'est pas parfait, ni dans la république francaise, ni dans les anciennes républiques grecques,mais c'est le seul et unique pouvoir qui peut encore garantir un minimun d'égalité, de fraternité et de liberté, tout le reste n'est que fascisme plus ou moins dissimulé! |
| | | Armelle
Nombre de messages : 516 Localisation : Montréal Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: riposte laique 20/12/2009, 23:17 | |
| La réponse pour ma part est bien simple,simpliste diront sans doute certains!
Bran a écrit : - Citation :
-
La république francaise est un choix de société fondé sur un ensemble de valeur et basée sur des idéaux communs!
Les lois de la République, priment sur toutes autres lois aussi prétendument divine fussent elles!
J'ai le droit de par les lois de ma République de critiquer ou de blasphemer tout autant qu'il me plaira, tout comme je concède de par les memes lois, la possibilité a tout un chacun de croire en ce qui lui plaira!
... et tout le reste de votre réponse
Je suis pleinement d,accord avec vos propos. ============ Bernard 75 a écrit ? - Citation :
-
Des idéaux communs à qui ?
Moi, j'aurais dit, en parlant d'un pays où règne la démocartie, des idéaux communs à tous ceux qui ont fait de ce pays ce qu'il est devenu car il faut bien qu'un groupe d'individus s'entendent sur des normes communes pour faire des lois qui s'appliquent à tous. Pour vivre harmonieusement en groupe, il faut que le vivre de la majorité s'applique à tous. Rêver au fait que chacun puisse construire son pays dans sa cour et qu'il soit entièrement libre de contrer les lois de la majorité conduit tout simplement à l'anarchie. | |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Armelle
Nombre de messages : 516 Localisation : Montréal Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: riposte laique 21/12/2009, 20:02 | |
| - Citation :
- Pour le reste le modèle républicain qui par certains cotés a lui aussi montré certaines de ses limites, reste de nos jours leu seul regime préservant la liberté et l'égalité de l'individu dans la limite du respect des autres!
C'est le moins pire des systèmes, en effet. Je le préfère à une dictature. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 21/12/2009, 20:05 | |
| Oskar Freysinger a-t-il raison de dire que la France est foutue ?lundi 21 décembre 2009Nous allons encore vivre dangereusement, et nous exposer à la vindicte des commissaires politiques de la bien-pensante qui sévissent dans la presse et dans les principaux partis. Après avoir défendu les électeurs suisses, lynchés par une vindicte politico-médiatique haineuse, nous allons dire du bien de celui qui est considéré comme le principal artisan de cette victoire, Oskar Freysinger. Présenté comme un méchant facho, celui-ci, lors d’une interview que nous vous recommandons (1) explique, sans aucune langue de bois, les raisons de son engagement dans ce combat. Interview d’Oskar Freysinger (UDC) (13 décembre 2009) https://www.youtube.com/watch ?v=La8GQWbfEro&feature=player_embedded Sur l’islam https://www.youtube.com/watch ?v=5YKOlNhBxE8&feature=player_embedded Sur Geert Wilders https://www.youtube.com/watch ?v=SnCASlQFdME&feature=player_embedded Sur les bienpensants https://www.youtube.com/watch ?v=3YjY7MQahcw&feature=player_embedded Sans aucun complexe, il affirme sa fierté de défendre les valeurs qui sont les siennes. Il explique qu’il ne veut pas que le pays qu’il aime, avec son histoire, soit bafoué par une nouvelle culture, autour d’une religion conquérante et agressive, qui remette en cause toute la désacralisation de son pays, facteur de progrès et d’émancipation, et fasse revenir les habitants des siècles en arrière. Mais surtout, Oskar, qui a un langage proche de celui de Geert Wilders, a prononcé cette phrase terrible, qui devraient faire réagir tous les laïques de notre pays : « La France est foutue ! ». Lors de nos conférences, ou sur des courriers de nos lecteurs, nous avons souvent droit à cette question : « N’est-il pas déjà trop tard ? ». Cette inquiétude est légitime. Comment est-il possible qu’en France, en vingt ans, notre pays ait pu se transformer ainsi ? Comment a-t-on pu nier la réalité d’une nouvelle immigration, en période de chômage de masse ? Comment l’Insee peut-elle avouer, sans aucune sanction, avoir délibérément menti aux Français, sur les chiffres de cette immigration, comme le montre Jean-Paul Gourevitch, dans plusieurs de ses ouvrages ? Comment, aujourd’hui encore, un journal comme « Le Monde » peut-il, sans vergogne, mentir aux Français sur cette réalité ? C’est tellement énorme que Michèle Tribalat, que nous avions interviewée il y a quelques mois, a dû rappeler certaines réalités, et certains principes déontologiques, à ces militants politiques qui se prétendent journalistes au « Monde ». http://www.marianne2.fr/Michele-Tribalat-au-Monde-Verifiez-vos-chiffres-sur-l-immigration_a183057.html ?preaction=nl&id=2938895&idnl=25818& Dans le même temps, Malika Sorel, dans un texte explosif, raconte un entretien entre Eric Besson et plusieurs ministres européens, qui ne parlent que d’une chose : « Les nouveaux arrivants qui doivent venir peupler massivement l’Europe, dans les prochaines décennies ». Effrayée par ce qu’elle a entendu, effarée de voir des ministres européens incapables de défendre leur peuple, elle ne peut s’empêcher de titrer son article : « Pour eux, nous sommes déjà morts et enterrés ». http://puzzledelintegration.blogspirit.com/archive/2009/12/14/pour-eux-nous-sommes-deja-morts-et-enterres.html Notre journal est très prudent par rapport à la théorie du complot, vieille lune de tous les totalitaires du monde. Il ne partage pas l’ensemble des thèses de l’UDC, parti d’Oskar Freysinger. Nous savons trop combien, tout au long de notre histoire, l’extrême droite a pu instrumentaliser des discours haineux contre les immigrés, ou contre les Juifs, pour nous montrer très prudents sur ces questions. Il n’empêche qu’on ne peut que s’interroger sur ce non-sens : comment peut-on continuer à faire comme s’il ne s’était rien passé, dans ce pays, et dans toute l’Europe, depuis vingt ans ? Comment peut-on envisager de faire venir de nouveaux immigrés, sans procéder à aucun recensement des besoins de notre pays, quand la gauche - qui approuve et encourage cette politique immigrationniste - reproche au gouvernement son incapacité à résoudre le chômage ? Comment se fait-il qu’aucun homme politique, aucun parti, à l’exception du Front national, n’ait le courage d’un Georges Marchais, qui, en 1979, demandait l’arrêt de l’immigration ? Comment se fait-il qu’aucun homme politique n’ait le cran de dire, comme avait osé le faire Malika Sorel, sur France Culture, que la majeure partie des actes de délinquance juvénile vient d’une jeunesse issue de l’immigration post-coloniale imprégnée du discours haineux des Indigènes de la République contre la France et ses « enfants de colonisateurs » ? Comment se fait-il qu’aucun homme politique ne soit capable d’aborder la réalité de l’agression de l’islam contre la République, et ce vingt ans ? Pourquoi personne ne prend-il la mesure du harcèlement quotidien que subissent élus, fonctionnaires, citoyens, confrontés à la multiplication d’accommodements raisonnables exigés par l’islam ? Comment peut-on ne pas comprendre, dans ce processus de conquête de l’Europe par l’islam, qu’une nouvelle immigration, majoritairement musulmane, aggraverait cette menace mortelle, pour le plus grand malheur des arabes laïques, parfois athées, qui ne se reconnaissent pas dans l’obscurantisme des disciples de Mahomet ? Comment se fait-il qu’aucun homme politique, de gauche comme de droite, ne se sente assez fort pour affirmer que l’immigration, en 2009, c’est-à-dire en période de chômage de masse, n’est plus une immigration de travail, mais une immigration de peuplement, comme l’ont déjà démontré avec courage, dans nos colonnes, ou dans notre livre, Robert Albarèdes, Guylain Chevrier, Gabrielle Desarbres ou Pierre Baracca ? Comment la gauche compassionnelle peut-elle ainsi se faire complice d’un patronat, du bâtiment notamment, ravi que des idiots utiles lui permettent d’avoir une main-d’œuvre corvéable à merci, à des prix incompatibles avec les conventions collectives arrachées non sans difficultés par les travailleurs et leurs organisations syndicales ? Il y a quelques mois, un lecteur de Riposte Laïque, Victor Hallidée, nous avait proposé ce lumineux article : en misant sur une immigration non européenne, le capitalisme veut changer le peuple. http://www.ripostelaique.com/En-misant-sur-une-immigration-non.html Bat Yé’Or défend la théorie d’Eurabia, un axe qui consisterait en une politique délibérée des dirigeants de l’Union européenne et des états arabes, pour faire disparaître la civilisation européenne par une implantation massive d’une nouvelle population sur ce continent. http://www.ripostelaique.com/Bat-Ye-Or-le-referendum-suisse-est.html Nos élites sont lâches et incapables de défendre un pays dont elles méprisent les principes républicains et laïques. Elles ont peur de se faire traiter de racistes par les journalistes, si elles avaient le malheur de dire ce que la majorité des Français constate : la trilogie immigration-islam-insécurité est en train de casser les fondamentaux de notre pays. Aucune leçon n’est tirée de l’attitude irresponsable de l’UMPS, durant ces vingts dernières années. Aucune critique lucide n’est faite sur la politique suicidaire de nos responsables politiques, incapables de faire face à la montée d’un communautarisme qui, avec l’islam comme fer de lance, détruit depuis plus de vingt ans le lien républicain et la Nation. Nous sommes pourtant dans un contexte de haine grandissante de la France, véhiculée par des philosophes gauchistes comme Alain Badiou, et relayés par tous ceux qui veulent la disparition de notre pays. Nous voyons bien que de plus en plus de nos concitoyens fuient leur quartier, dès qu’ils le peuvent, pour ne plus se retrouver minoritaires et mis en danger quotidiennement par l’alliance anti-Républicaine des voyous et des islamistes, qu’on a vu à l’œuvre lors des émeutes de 2005. Dans une génération, ou dans deux, des pans entiers de notre pays seront systématiquement désertés et deviendront des Territoires perdus de la République. Toutes les conditions d’une catastrophe sont en place, et personne n’a le courage d’arrêter la machine devenue folle. Plutôt que le discours culpabilisant et scientifiquement contestable de Copenhague, c’est cela qui devrait, dans toute l’Europe, être le débat numéro un. C’est cette question qui préoccupe les citoyens de ce pays, y compris les derniers étrangers venus s’installer dans notre pays, et qui souhaitent s’intégrer. Mais en France, comme dans les autres pays européens, comme le dit fort bien Oskar Freysinger, le système est parfaitement verrouillé, il y a des alternatives, sans alternance, et une dictature du politiquement correct qui nazifie ceux qui ont l’audace de mal penser. Seul le système suisse de démocratie directe permet encore aux électeurs de se faire entendre, c’est le dernier type de résistance, et le politiquement correct le leur fait payer très cher. Nous ne voyons aucun Oskar Freysinger ou de Geert Wilders - victime d’un véritable acharnement judiciaire dans son propre pays (1) - à l’horizon, en France et notre pays ne possède pas l’arme du référendum suisse. Devant la trahison de nos élites, parfaitement expliquée par Malika ou par Oskar, devant la dégénérescence d’une gauche incapable de résister aux surenchères gauchistes, pour le plus grand bonheur de Sarkozy, il nous reste le nécessaire sursaut d’un peuple de France qui a toujours su répondre présent, tout au long de son Histoire, quand il s’agit de défendre les Lumières contre la barbarie. La votation des Suisses est une aubaine dont il faut profiter. La mise en avant – même manœuvrière – du débat sur l’identité nationale montre, par le courrier que nous recevons, que les Français sont attachés à leur Histoire, à leurs traditions, et à notre laïcité. Ils en ont plus qu’assez de l’islam, de la lâcheté de l’Etat devant la délinquance, et d’une immigration sans intégration. Le débat sur le voile intégral a ouvert les yeux de nombreux parlementaires, et de citoyens qui comprennent que derrière ce voile s’affiche toute la volonté de conquête de l’islam. On pourrait se mettre à espérer quand des élus socialistes se mettent à réclamer une loi contre le voile intégral... http://www.rtl.fr/fiche/5931517132/Manuel-Valls-La-burqa-une-atteinte-a-la-dignite-humaine.html ... Mais si le début de leur texte est prometteur, la fin est catastrophique ! Effrayés de leur audace, craignant de passer pour des Suisses islamophobes-racistes-xénophobes-et-populistes, ils réclament la construction de plein de mosquées sur le territoire français ! Rien compris à l’islam ! Il va falloir, en 2010, réfléchir à toutes les initiatives possibles permettant de construire cette Résistance laïque, féministe et républicaine que nous appelons de nos voeux et qui seule permettra de déjouer le funeste pronostic d’Oskar Freysinger. Que tout cela ne vous empêche pas de passer les meilleures fêtes possibles. Carpe Diem... (1) Informations sur l’acharnement judiciaire contre Geert Wilders :http://tinyurl.com/yauuelo |
| | | Armelle
Nombre de messages : 516 Localisation : Montréal Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: riposte laique 21/12/2009, 20:24 | |
| - Citation :
- Mais en France, comme dans les autres pays européens, comme le dit fort bien Oskar Freysinger, le système est parfaitement verrouillé, il y a des alternatives, sans alternance, et une dictature du politiquement correct qui nazifie ceux qui ont l’audace de mal penser.
J'ai peur que la vraie réponse réside dans ces quelques mots et que la nazification d'une part et l'intolérance de nos us et coutumes d'occidentaux s'étendent sur la planète. Pourquoi alors venir s'établir chez nous ? L'Incongruence est toute une énigme à résoudre. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 21/12/2009, 21:17 | |
| Le ras-le-bol d’une citoyenne laïque, féministe et athéelundi 21 décembre 2009, par Anne ZelenskyPartout retentit le même son de cloche : les religions seraient brimées, en particulier l’islam. Tous ceux qui font l’opinion, et ceux qui la représentent, ressassent la même antienne. Le grand débat national tourne en fait autour d’une défense du religieux. Haro sur les islamophobes, sur les vilains Suisses anti-minarets, sur l’imaginaire "catho laïque"... Mais où sommes-nous donc ? En république laïque ? Ou en république théocratique ? L’apport majeur de la laïcité - la vraie, celle qui n’est ni ouverte ni fermée, la laïcité tout court -, c’est de faire de l’espace public un lieu de partage des valeurs communes, et non un lieu d’exhibition de la différence religieuse, qui peut aller jusqu’à afficher des signes de ségrégation sexuelle. Dès lors que cette règle minimale de neutralité n’est pas respectée, on assiste à la grande empoignade en cours, qui nous égare sur des chemins dangereux, menaçant l’harmonie sociale. La loi de 1905 est une loi de pacification, nous sommes en train de l’oublier et de rouvrir un débat douloureux, où personne ne trouve son compte. Il est temps de remettre les choses dans l’ordre, dans la grande confusion ambiante. Ce ne sont pas les religions qui sont aujourd’hui malmenées, mais la République et ses principes. Le débat a été détourné de son sens, il dérive hors des chemins de la raison. La raison qui fonde les principes républicains. Et non la foi. Or on assiste à un envahissement de notre espace par des signes et des débats où le religieux s’immisce. On est en train de tellement ouvrir la laïcité qu’on la perd de vue. Or la majorité des citoyens de ce pays ne sont pas concernés par la pratique religieuse, ils se sentent laïques, et pour la plupart athées. Leur donne-t-on la parole ? Par qui sont-ils représentés ? Où lit-on leur ras-le-bol devant cette inflation du religieux, cette compassion obscène pour le pauvre croyant discriminé ? Il y a un Conseil français du culte musulman (CFCM). Y a-t-il un conseil supérieur de la laïcité (CSL) ? On se préoccupe plus de la défense des croyants que de celle des républicains laïques, comme si la laïcité était acquise une fois pour toutes. Or c’est elle qui est objectivement menacée. Face à l’implantation millénaire des religions, son petit centenaire ne fait apparemment pas le poids. Fragile laïcité, esquif vaillant venu de l’esprit des Lumières, elle tangue sur la mer houleuse des credo. Elle a réussi, miracle dans l’Histoire, à dégager le spirituel de la foi, à fonder le progrès personnel sur une éthique sans péché, à soumettre la notion de respect au tamis de l’esprit critique. Alors je demande à nos beaux esprits qui font l’opinion et qui se réfèrent au respect des cultures : La relégation des femmes au statut d’inférieures, avec son symbole, la burqa, est-elle digne de respect et compatible avec l’égalité des sexes inscrite dans la Constitution française ? Ont-ils idée de l’agression symbolique que représente ce suaire pour nous, femmes et féministes qui nous inscrivons dans un long combat de libération ? La référence obsessionnelle à un Livre fondateur, écrit il y a quatorze siècles, est-elle compatible avec le respect en l’humain, susceptible d’évolution et de progrès ? L’avenir n’a-t-il comme horizon que le passé ? Il faut que nos beaux esprits reprennent leurs esprits. L’opinion ne leur appartient pas, ils ne peuvent rester sourds à cette montée silencieuse de l’exaspération. Une exaspération, nourrie jour après jour par des prises de position univoques et bien pensantes, sans rapport avec le sentiment général. Il faut leur rappeler deux vérités incontournables. Tout n’est pas digne de respect dans une culture, ou une religion. Le respect aveugle relève d’une démarche fondée sur la foi, pas sur la raison. L’étranger se doit de respecter les us et lois du pays d’accueil. Le principe d’équivalence fait perdre la notion du juste. Il constitue une dérive grave de la notion d’égalité. L’idée d’équivalence est paternaliste, elle fait comme si tout le monde "il est beau, il est gentil", pour ne pas faire en sorte que tout le monde soit moins inégal. Nos beaux esprits se drapent dans leur bonne conscience de fils d’ex-colonisateurs, sans voir qu’ils continuent sur la lancée de leurs géniteurs. Bon Blanc ne saurait mentir... Démagogique à vomir, leur lamento à longueur de colonnes sur les déficits de multiculturalisme, et le retour supposé de la nation. Moi, je leur demande : comment traitent-ils à la maison leur compagne et leur femme de ménage ? Seuls comptent les actes du quotidien, et le diable gît dans les détails. Pendant ce temps, la majorité des gens, dont ils sont coupés, et qu’ils culpabilisent à bon compte, étouffe de colère, et se défoule dans les urnes. Le Front national a de beaux jours devant lui. Le problème n’est pas l’islamophobie, mais une atteinte sournoise et grave à ce qui constitue l’identité de citoyen républicain. Rien à voir avec l’idée de nation ou la crispation identitaire. Il s’agit de préserver les fondements universels de l’idéal républicain, si chèrement acquis : liberté, égalité, fraternité, laïcité. Ils sont encore en ébauche, tous frais émoulus de millénaires d’obscurantisme. Et voilà qu’on perd de vue l’essentiel : c’est la démocratie, en plein chantier, qu’il faut défendre et parfaire, pas les religions. Et s’il flottait dans l’air comme un climat de "républicophobie" ? Anne ZelenskyPrésidente de la Ligue du droit des femmes Publié dans Le Monde du 21 décembre |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 29/12/2009, 19:49 | |
| Voltaire réveille toi, nos intellectuels sont devenus fous !lundi 21 décembre 2009, par Pascal HiloutJeudi 17 décembre 2009 – Débat sur l’identité national à la Préfecture de MelunC’est avec plaisir que j’ai participé au débat sur l’identité nationale organisé à la préfecture de Melun. Comme je n’étais pas invité à la tribune, ma contribution de la salle a consisté à rappeler ma "vérité" sur le sujet que j’ai résumée ainsi : Il nous faut mettre les points sur trois i : immigration-islam-intégrationJe suis Français d’origine marocaine. Mes deux parents sont musulmans et je crois que ce débat sur l’identité nationale est salutaire si nous le menons avec franchise et avec tout l’amour que nous devons à ce beau pays et à tous ses enfants, divers et variés. La nation ne peut être l’apanage d’un parti ou d’un autre et votre couleur politique m’importe peu. Mon témoignage, très personnel, consiste à dire que depuis longtemps, nous tous, citoyens et responsables politiques, nous n’avons pas voulu mettre les points sur trois i, intimement liés : Immigration – Islam – Intégration. Bien des immigrés avant nous autres, qui sommes d’origine nord-africaine, ont subi des discriminations, mais se sont vite intégrés et puis complètement dilués dans le creuset de fusion que la France a toujours été. Or l’islam, c’est à dire les prescriptions du coran et de Mahomet, est une entrave à une réelle assimilation ICI et MAINTENANT. Ce n’est pas la faute à Marianne. L’islam est basé sur des interdits et des restrictions qu’il nous faut absolument dénoncer pour émanciper nos concitoyens, musulmanes et musulmans. Exemple concret parmi tant d’autres : l’injonction faite par l’islam à la musulmane d’épouser uniquement des musulmans ou des convertis bien circoncis est une prescription inadmissible, inacceptable, contraire au droit des femmes de choisir leur amour et de mener leur vie sexuelle comme elles l’entendent. L’islam est capable de maintenir nos concitoyens musulmans dans des enclos communautaires. Pour ce faire, il est armé d’interdits culinaires, vestimentaires, sexuels, esthétiques, sportifs, commerciaux, sépulcraux etc. Ma dernière volonté que j’ai déjà exprimée à ma famille est d’être enterré en rang, à côté de mes voisins et de mes concitoyens du cimetière communal qui n’est pas confessionnel. Aujourd’hui, être français pour moi, c’est avoir le courage de dire NON à toutes les prescriptions liberticides, sexistes, séparatistes et ségrégationnistes prônées par les religions ET surtout par l’islam de mes parents que j’aime tant. Être Français c’est raviver l’esprit libre, frondeur, iconoclaste et spirituel de Voltaire. Sinon la France mourra d’hypertension hypocrite et de sa langue de bois...d’ébène. Voltaire, réveillez-vous ! Nos ténors vous avons enterré et ils sont devenus fous ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 29/12/2009, 20:37 | |
| Il faudrait instaurer une AOC |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 14/1/2010, 18:44 | |
| Comment les laïques doivent-ils réagir devant le nouveau discours de Marine Le Pen ?lundi 11 janvier 2010, par Lucette JeanpierreIl fut un temps où, pour un militant du Parti communiste, lire Le Monde était considéré comme une trahison de classe. A cette époque, pour un homme de gauche, lire Le Figaro était considéré comme suspect. Dans le monde du travail, militer à la CGT, et dire parfois du bien de la CFDT ou, pire, de FO, c’était presque pactiser avec l’ennemi. Que dire du malheureux qui avait le malheur d’avoir un ami qui votait à droite… et de ne pas le cacher ! Dans les années 1980, certaines barrières ont commencé à tomber. Il était de plus en plus difficile de maintenir des digues artificielles, alors que toute une partie de la gauche épousait le discours économique de la droite. Il ne restait donc, pour se convaincre qu’on était toujours de gauche, que les questions sociétales… et l’antifascisme. Il était alors de bon ton, à gauche, de dire qu’on ne devait pas débattre avec Le Pen. Peu importait aux bonnes âmes que ce dernier progresse à chaque élection. Débattre avec Le Pen, nous disaient-ils, c’était reconnaître que le Front national était un parti comme les autres. Suivait bien évidemment la suspicion d’être conciliant avec le FN... Cela suffisait à discréditer à jamais quelqu’un. Cette imposture a tenu quelques années, surtout que Le Pen père, débatteur talentueux, ridiculisait souvent, sur les plateaux de télévision, les journalistes bobos qui voulaient en découdre avec lui, et lui faire la morale. Et puis Bernard Tapie, avec les spécificités de son personnage, a relevé le gant, et, avec tout son bagout, a montré que l’affrontement était plus efficace que la dérobade. Aujourd’hui, les choses ont bien changé. Plus de 20 ans après ce premier débat, plus personne n’ose refuser un débat avec Marine Le Pen sur les plateaux de télévision. Il paraîtrait grotesque de dire à un communiste qui lit « Le Monde » qu’il cautionne ainsi « un organe de la bourgeoisie, au service du grand câââpital, contre la classe ouvrière ». Et de même que les gens de droite lisent Le Monde, Libération et Le Canard Enchaîné, les gens de gauche lisent Le Figaro ou L’Express ( certes, on ne voit pas beaucoup la différence, mais c’est un fait). Pourtant, il demeure encore des tabous, et Riposte Laïque est ravi d’en faire partie. Ainsi, un militant de la Libre Pensée avait-il décidé, récemment, d’inviter Riposte Laïque à un débat où serait en tribune un dirigeant national de son organisation. Immédiatement, le couperet est tombé : "il faut choisir, camarade, c’est eux ou nous, on ne débat pas avec l’extrême droite, nous ! " Argument d’autant plus cocasse, quand on connaît, au sein de FO (qui, comme la Libre Pensée, est sous forte influence du Parti des Travailleurs, devenu POI) quelques accords particuliers avec l’extrême droite (1) ! Sans oublier, en Algérie, les accords entre l’organisation algérienne, dirigée par Louisa Hanoune, et les dirigeants du FIS : Riposte Laïque fit encore les frais de ce cordon sanitaire, de la part cette fois des dirigeants de l’Ufal, qui intimèrent l’ordre, lors de rencontres internationales laïques, à l’association des athées de Saint-Denis de retirer de leur stand « Les dessous du voile », dont la lecture aurait sans doute risqué de perturber les 200 spectateurs présents… Au-delà de ces anecdotes médiocres, qui ne font pas honneur à la libre pensée supposée des laïques, ne sommes-nous pas, parfois, à RL, victimes des mêmes blocages ? Certes, nous n’hésitons pas à heurter frontalement la dictature du politiquement correct, et disons-le, nous le faisons avec délectation, et parfois une certains jouissance. Comment pourrait-il en être autrement quand les commissaires politiques de la bien-pensance montrent leur vrai visage, sur la votation suisse, ou sur le débat sur l’identité nationale ? Néanmoins, cette même dictature du politiquement correct est si puissante que, jusqu’à présent, nous avons hésité à accepter certaines invitations, par crainte, en acceptant, de donner des verges pour nous faire fouetter. Pourtant… Pourtant, quand nous sommes invités par des socialistes que nous pourfendons régulièrement dans nos colonnes, nous n’hésitons pas, car nous savons que personne ne nous accusera de rouler pour le PS. Pourtant, il y a 10 ans, un Philippe Cohen, aujourd’hui responsable du journal en ligne « Marianne » n’avait pas craint d’affronter le politiquement correct en acceptant des invitations de « Radio Courtoisie », classée à l’extrême droite, tendance intégriste catho. Il y défendait les principes laïques et républicains. Personne ne l’avait accusé de faire le jeu de Le Pen. Alors pourquoi ce malaise dès qu’il s’agit d’associations, de radios, de gens, plutôt classés à l’extrême droite avec qui il ne s’agit pas de collaborer mais de débattre ? Allons-nous faire comme Besson qui annule un débat sur l’identité nationale dès qu’il apprend que Marine Le Pen va y assister ? Nous regarderons très attentivement le débat programmé sur France 2, ce jeudi 14 janvier, opposant Eric Besson, qui a tenu des propos incroyables, niant la réalité de la France, Vincent Peillon, le laïque du PS qui ne veut pas d’une loi contre la burqa, et Marine Le Pen. A ce propos, d’ailleurs, nous sommes parfois – et nous le disons en toute sincérité – désorientés par le nouveau discours de cette dernière. Bien souvent, nous avons l’impression qu’elle reprend l’argumentaire laïque et républicain de Riposte Laïque. Nous osons dire que nous préférons ce discours à celui de son père, et de sa connivence avec les islamistes. Marine Le Pen a pris personnellement position pour le droit à l’avortement, tournant le dos à toute la vieille garde traditionnaliste du FN. Caroline Fourest, comme la majorité des citoyens de ce pays, défend le même principe. Personne n’osera dire : Marine Le Pen = Caroline Fourest, sur cette seule base. Il en est de même de la défense de la laïcité et de la dénonciation du communautarisme, Marine Le Pen partage sur nos idées ; cela ne signifie pas que nous partagions toutes les thèses du FN ! Nous avons reçu une lettre d’un militant du Front national, Bruno Mauconduit, (voir ci-dessous) qui nous a touchés. Faut-il refuser de discuter avec des militants comme Bruno, sous le prétexte qu’il ne trouve, aujourd’hui, que Marine Le Pen qui défende ce qu’il pense ? N’est-ce pas plutôt, comme le disait Pierre Cassen à Radio La Luette, parce que la droite libérale et la gauche communautariste trahissent la défense de la Nation qu’ils se montrent incapables de dire ce que dit la numéro deux du FN ? Que faut-il faire ? Faut-il revenir aux réflexes des années 50, jouer la facilité, et dire qu’à partir du moment où elle s’appelle Le Pen, et qu’elle milite au Front national, elle n’est qu’une raciste et une fasciste ? Faut-il ignorer ses propos, en n’y voyant qu’une stratégie concoctée avec son père, pour ratisser large ? Faut-il refuser tout débat avec des personnes comme Bruno Mauconduit, qui se reconnaissent des les propos de Marine Le Pen, et ne les retrouvent (hélas) dans aucun autre parti. Il est des moments, dans l’histoire, où les choses basculent. En 1936, Doriot et Déat étaient du côté du Front populaire, et le colonel de La Rocque en était un adversaire acharné, souvent classé comme fasciste. En 1940, les deux premiers basculèrent dans la collaboration, et le fascisme, le troisième entra dans la Résistance. Nous pensons qu’il faut construire une Résistance contre le péril mortel qui guette notre République laïque, et notre démocratie : l’islam. Les faits montrent, depuis plusieurs années, que, sur cette question, comme en 1940, il y aura des collabos de gauche et de droite aux côtés de l’islam (et notamment Jean-Marie Le Pen), et des résistants venus de tous les milieux, comme Jacques Myard, André Gerin, mais aussi Bruno Mauconduit et, peut-être, Marine Le Pen. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 14/1/2010, 18:44 | |
| Le maire socialiste de Trappes attaque Riposte Laïque : La chasse aux Roumis est ouverteL’islamisation éhontée étant l’objet d’un article paru récemment dans Riposte Laïque, le coup devait venir d’une de ces innombrables organisations islamiques dont le maillage enserre de plus en plus cette République de moins en moins Française, au point que cette situation a rendu nécessaire un débat sur l’identité française de plus en plus difficile à définir sans froisser les susceptibilités communautaires. Mais à quoi bon s’avancer à visage découvert (là il ne s’agit donc pas de musulmanes encagées) alors que l’islam dispose d’un réseau d’affidés roumis rendus dociles, en l’occurrence, par leurs ambitions électoralistes ? Er c’est ainsi que le maire PS (en attendant qu’il trouve mieux) de Trappes en Yvelines, et on ose à peine le croire, en France, menace des foudres de la justice notre confrère Riposte Laïque pour un article signé Maxime Lépante paru le 24 août 2009, ce nom, ou pseudo, n’est-il pas en soi islamophobe ? Selon l’avocat de ce maire susceptible, cet article serait lui aussi « susceptible » d’avoir un caractère diffamatoire. Ainsi, chez les nazillons de toutes teintes, le conditionnel vaut culpabilité. En effet, à la relecture de l’article incriminé, je me demande quelle est la personne diffamée alors que le nom de Guy Malandrain, « susceptiblement diffamé », n’y figure même pas sous la plume de l’auteur. Il faut le chercher dans l’une des notes de références qui suivent l’article, en l’occurrence une copie du journal Le Monde où il est dit qu’adjoint au maire communiste, ledit Malandrain s’est présenté contre lui avec le soutien actif et militant de l’Union des Musulmans de Trappes (l’islam y représente 25 % de la population) en contre partie de l’octroi d’un terrain municipal assortie d’une généreuse subvention pour édifier l’une des plus vastes mosquées de France, d’un abattoir hallal, d’un carré musulman dans le cimetière et d’une piscine réservée aux pudibondes musulmanes pour éviter qu’elles ne se souillent dans une eau rendue impure par une présence mâle ou infidèle. Et de rappeler que le maire sortant, communiste, viscéralement attaché à la laïcité, et donc opposé au détournement de la loi de 1905, a ainsi été « puni » par l’islam politisé. Gageons que la réussite de ce coup d’essai provoquera une émulation pro-islamique chez les candidats aux diverses élections de France et de Navarre, voire nombre de conversions, sous la devise « Paris vaut bien une dawa ». A croire que pour se faire une place dans la politique, il faut être un tantinet malandrin. Si le rappel de ce maquignonnage de politiciens bas de gamme aux frais du contribuable et en violation de la loi de 1905, est « susceptible » d’avoir un caractère diffamatoire, on peut se demander pourquoi ce maire ne poursuit pas le journal Le Monde qui a révélé ces magouilles au public, au lieu de rouler les mécaniques pour intimider les rédacteurs de Riposte Laïque. Ce serait oublier que la délation et le chantage vont de pair avec la médiocrité. Tout le monde n’a pas l’étoffe d’un véritable homme d’Etat, qualité rare qui le différencie des politiciens. Le Sieur Malandrain et son avocat savent fort bien que leur « susceptible » ne tient pas la route, comme ils savent aussi que Cyrano et l’équipe de Riposte Laïque ne sont pas « susceptibles » de céder à leur grossier chantage. Alors pourquoi cette mise en cause ? Difficile de se mettre dans la peau de ces néo-inquisiteurs, j’avance néanmoins une hypothèse : ce genre de menaces et d’intimidations ne seraient-elles pas une tentative de bâillonner tous les sites, blogs et journaux Internet qui dénoncent l’islamisation de la France, non pas par « racisme », mais parce que l’islam, tel qu’il défraie la chronique et se manifeste sous nos yeux un peu partout dans le monde et dans nos rues, n’est pas une religion mais une idéologie totalitaire, impérialiste et belliciste. Composer avec une telle prétendue « religion » est un acte que l’on qualifiait naguère de « collaboration ». C’était une infamie qui aurait stigmatisé la France si la Résistance n’en avait pas sauvé l’honneur. Et faut-il le rappeler ? Les Résistants étaient qualifiés de « terroristes » par les nazis et leurs valets français, mais jamais de « germanophobes ». Aujourd’hui, le seul racisme digne d’être dénoncé est la francophobie de ceux qui viennent dans notre Occident, tant décrié par ceux qui en forcent la porte, pour en profiter sans vergogne et sans le moindre sens de la réciprocité. Venant d’un maire socialiste qui doit renvoyer l’ascenseur à ceux qui lui ont assuré la victoire sur son rival, cette initiative procédurière est donc « susceptible » de passer bien mieux que si la plainte émanait directement d’une association musulmane. Un échange de bons procédés en somme, aux frais du contribuable et au détriment de la loi de séparation de l’Eglise (mais pas de la mosquée semble-t-il) et de l’Etat, mais qui ne coûte pas un centime aux islamistes et leur sauverait la face en cas d’échec. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 14/1/2010, 18:46 | |
| L’islam comme rempart contre la décadence occidentale ? Vous voulez rire !!!lundi 11 janvier 2010, par Christine TasinC’est pourtant ce que certains imams commencent à clamer(1) Urbi et orbi. C’est pourtant ce que certains réactionnaires commencent à clamer Urbi et orbi. D’après ces prophètes de mauvaise augure, la société occidentale, pervertie par la course aux biens de consommation, par le besoin de divertissement permanent, par l’envie de se vautrer dans la fange des plaisirs naguère et/ou aujourd’hui mal vus voire interdits que sont la bonne bouffe, l’alcool, la cigarette, le sexe…aurait perdu toute morale, toute valeur et… comme nos grands-pères naguères qui disaient qu’il n’y a rien de mieux qu’une bonne guerre pour remettre de l’ordre, appellent de leurs vœux la restauration d’un monde où la religion prime. La démarche se comprend : Que des frustrés et des phallocrates craignant d’être cocus puissent préférer la burka à la minijupe est logique. Que des nostalgiques de Louis XIV ou de Pétain craignant la démocratie rêvent d’un pouvoir validé et renforcé par la force du religieux est logique. Que des religieux avides de contrôler les âmes et les corps de leurs ouailles les préfèrent frustrés et malheureux en leur pouvoir que libres de choisir et d’agir est logique. Mais si nous ne pouvons que partager le constat d’une société en perte de valeurs, qui cherche un sens, nous ne pouvons accepter la solution proposée ! D’abord, parce qu’à aucun moment de l’histoire une des religions du Livre, quelle qu’elle soit, n’a été un bienfait pour l’humanité. Qu’on se souvienne des sommes exorbitantes dépensées pour les Croisades et du prix exorbitant payé en hommes de valeur morts en Terre Sainte. Il faudra des siècles pour rattraper le retard pris en terme de progrès, de civilisation. Qu’on se souvienne de l’Inquisition et de ses méfaits, de Giordano Bruno brûlé vif pour avoir démontré que l’univers était infini, peuplé de mondes identiques aux nôtres, du médecin Michel Servet brûlé vif pour hérésie, de l’imprimeur Etienne Dolet brûlé vif pour avoir professé l’athéisme et avoir regardé favorablement les thèses d’un Martin Luther, du chevalier de La Barre brûlé après avoir eu la langue arrachée et le poing coupé pour blasphème : il avait chanté des chansons libertines et ne s’était pas découvert devant une procession. Crime supplémentaire, il détenait un exemplaire du Dictionnaire Philosophique de Voltaire ! On se souviendra des désordres politiques et des guerres incessantes provoquées au XVI° siècle par les Ligueurs(2), voulant à tout prix extirper le protestantisme de France. Même les Protestants, pourtant durement touchés par la Saint-Barthélemy, quand ils eurent obtenu, grâce à l’Edit de Nantes, la liberté de culte à leur tour voulurent interdire dans les places-fortes qui leur avaient été accordées le catholicisme et persécutèrent les papistes. J’entends les bons apôtres, ceux de gauche, notamment, qui veulent bouffer du curé mais adorer l’imam, dire que l’islam n’a rien à voir avec le christianisme. J’en suis bien d’accord, il est pire. Pire parce que les exactions de l’Inquisition appartiennent aux âges obscurs, ceux d’avant la démocratie, ceux d’avant l’invention des Droits de l’Homme, alors que l’islam, en 2010, partout dans le monde, montre sa face hideuse : condamnation à mort de Redeker, Rushdie, Taslima Nasreen, Theo van Gogh (exécuté), des caricaturistes danois pour avoir simplement exercé leur droit de penser et de parler, pour avoir dénoncé l’obscurantisme et les dangers de l’islam ; homosexuels persécutés et pendus en Iran ; chrétiens déterrés des cimetières du même Gaza parce qu’ils pollueraient la terre des musulmans(3) ; filles et femmes interdites d’école en Afghanistan ; statues de Bouddha appartenant au patrimoine de l’humanité détruits par les Talibans ; citoyens juifs et roms interdits d’élection en Bosnie-Herzégovine(4) ; quant au 11 septembre, aux attentats de Madrid, Londres ou Jakarta… il n’y a plus rien à en dire. Ensuite, parce que tous les bonds de l’humanité ont été faits quand les hommes ont réussi à secouer le joug de la religion : il suffit de penser au fabuleux sursaut de la Renaissance, puisant dans la démocratie grecque et son amour de l’art, de l’instruction, de la culture et de l’homme, tout simplement, ses sources ou encore à celui de 1789, mettant le peuple à l’abri du religieux sans renier pour autant la foi en Dieu, avec le culte de l’Etre suprême. Et puis on n’oubliera pas 1905, qui a permis que les hommes, délivrés dans la vie politique du spirituel se soucient enfin de se prendre en mains et de veiller à leurs concitoyens non pas par un simple esprit de charité laissé à la libre appréciation de chacun mais par invention d’une loi humaine, par respect de valeurs inventées par les hommes qui s’appellent la solidarité et la fraternité. On leur doit les congés payés, la sécurité sociale et la retraite et, avec un peu de retard, le droit de vote des femmes… Même la civilisation arabe a eu son apogée au moment où le Coran et ses différentes lectures étaient en discussion, quand un Averroès (5), pourtant théologien musulman, qui voulait séparer foi et science et séparer le politique du religieux, voyait ses livres brûler. Est-ce un hasard ? Non, il n’y a ni progrès ni civilisation possible sans contestation du religieux. Sans séparation du religieux et du politique. Or, l’islam n’a pas fait sa révolution copernicienne, ses imams continuent d’affirmer que la voix du Coran est celle de Dieu et qu’elle doit s’appliquer à tous les hommes (surtout les femmes !), musulmans ou pas, dans leur vie publique et privée. Accepter que l’islam prenne la place qu’il demande c’est accepter de revenir au XII° siècle, c’est accepter la mort de la culture, de l’art, de la démocratie, de la liberté et de la fierté d’être homme. Rien de moins. Enfin, parce que, tout simplement, il est des solutions bien plus agréables et douces pour échapper à la décadence, voire à l’autodestruction qui nous menace. La plus simple relève tout simplement d’un projet de société qui ne donne rien sans exiger quelque chose en retour. Sans aller jusqu’à l’exemple des anciens Grecs capables de choisir le cheval comme activité physique parce qu’il fallait être prêt à faire partie de la cavalerie en temps de guerre, autrement dit, le divertissement de l’individu ne perd pas de vue l’intérêt de la patrie, on peut estimer qu’il paraît normal que l’élève qui bénéficie de la gratuité scolaire donne en échange ses efforts, nécessaires non seulement pour lui-même mais aussi pou r la collectivité. Restaurer et rappeler sans cesse le primat du bien commun, comme objectif indiscutable. Restaurer le respect de la loi, par les élites politiques comme par le pékin de base : prévention, punition et… carotte et bâton en utilisant le nerf de la guerre, l’argent. Je ne serais pas choquée que l’on suspende ou supprime les retraites dorées de nos ministres ou de nos grands patrons quand ils sont convaincus de malversations ou de délits d’initiés ou les allocations familiales de ceux qui se refusent à faire l’effort d’élever leurs enfants et à leur imposer le respecter de tous et de la loi. Restaurer l’appétit de savoir, de connaître, d’évoluer, de faire des efforts, en remettant à l’ordre du jour la méritocratie, à l’école comme dans la vie publique et professionnelle. Un peu d’exigence… et la face du monde pourrait être sauvée ! Redonner du sens à la proximité, à l’enracinement dans une nation et/ou l’Europe par le protectionnisme, ce qui donnerait aux entreprises, aux exploitations agricoles les moyens de survivre sans concurrence déloyale et donc de créer des emplois et de la richesse, et donc la possibilité de retrouver l’art et le goût de vivre au travail, dans le stress de la compétivité. Il suffit de presque rien : dissoudre l’Europe actuelle, remettre en cause OMC et FMI… Instaurer des relations Nord-Sud équilibrées qui empêchent que le Nord ne pille le Sud mais aussi qui conditionne l’aide du Nord au Sud à une utilisation des fonds pour le pays et le peuple et non pour les dirigeants corrompus, afin de permettre à chacun de pouvoir vivre dans son pays, avec ses coutumes, sa religion, sans fuir son pays d’origine, ce qui permettrait à la fois à ceux qui, en France, brûlent le drapeau français pour le remplacer par le drapeau algérien de pouvoir aller vivre dans le pays de leurs rêves et à ceux qui apprécient le mode de vie français de pouvoir le savourer sans être malmenés et sans voir remis en cause le statut égalitaire de la femme ou la shoah… Mais trop peu de gens sont prêts, pour le moment, à abandonner les miroirs aux alouettes pour la construction d’une société qui ait l’homme pour objectif. Et il est paradoxal de voir les plus acharnés défenseurs de l’islam, la plus réactionnaire des solutions, combattre les solutions républicaines parce qu’elles seraient réactionnaires... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 1/2/2010, 14:45 | |
| Préconisations anti-laïques et contradictions du rapport de la mission Gérinvendredi 29 janvier 2010, par Roger HeurtebiseAuprès de la mission parlementaire sur le voile intégral, le CFCM a joué son rôle habituel de marchand de tapis : obtenir le maximum de concessions de la République en faveur de l’islamisation de notre société, tout en refusant la moindre concession réciproque. Comme si notre Etat laïque devait parlementer avec des religieux ! Le CFCM, par la voie de son président Mohamed Moussaoui, n’a donc rien lâché : il se refuse catégoriquement à condamner le port du voile intégral, donnant ainsi un gage aux plus extrémistes de ses membres (UOIF et Tabligh). En revanche, il a obtenu de la mission Gérin des préconisations parfaitement anti-laïques. Certes, celles-ci n’apparaissent pas dans les 15 conclusions présentées à l’Assemblée Nationale le 26 janvier 2010 – 3 des 18 conclusions initiales ayant été rejetées lors du vote final –, mais elles apparaissent dans le corps du rapport http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i2262.asp ; nous en citons quelques-unes : 1. Ouvrir le financement de lieux de cultes par les pouvoirs publics« Le rapport de la commission de réflexion juridique sur les relations des cultes avec les pouvoirs publics présidée par M. Jean-Pierre Machelon avait d’ailleurs démontré que de réelles marges de manœuvres législatives existaient en ce domaine dans la mesure où l’article 2 de la loi de 1905, qui prévoit que « la République ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte », n’a pas valeur constitutionnelle. Cette dernière préconisait notamment d’autoriser l’aide directe à la construction des lieux de culte. »2. Elargir progressivement le concordat d’Alsace-Moselle à l’islam« Le rapport de la commission de réflexion juridique sur les relations des cultes avec les pouvoirs publics préconisait d’élaborer un statut particulier pour l’islam qui serait constitué étapes par étapes. La première d’entre elles serait d’instaurer des cours d’enseignement religieux musulman au sein des établissements d’enseignement secondaire et donc de créer un système de formation du personnel religieux. Or, force est de constater qu’aucune action n’a été entreprise en ce sens. »3. Créer des jours fériés à la tête du client« L’une des propositions les plus novatrices du rapport Stasi résidait dans la volonté de prendre en considération les fêtes les plus solennelles des grandes religions présentes sur le territoire national : « La République s’honorerait, écrivait la commission, en reconnaissant les jours les plus sacrés des deux autres grandes religions monothéistes présentes en France […] Ainsi à l’école, l’ensemble des élèves ne travailleraient pas les jours de Kippour et de l’Aïd-el-kebir. Ces deux jours fériés supplémentaires devraient être compensés. » Dans le monde de l’entreprise, de nouveaux jours fériés pourraient aussi être créés, substituables à d’autres jours fériés, selon la pratique déjà existante dans les organisations internationales. La mission estime que cette idée, qui n’a pas connu de suites, mérite qu’on l’étudie à nouveau. »4. Donner un rôle de médiation aux religieux des CRCM entre les pouvoirs publics républicains et les voilées intégrales« A cette fin, la mission préconise que soit envisagée la conclusion de protocoles entre les représentants locaux du culte musulman et les autres acteurs susceptibles de venir en aide aux femmes portant le voile intégral que sont notamment les services municipaux, les services de l’État et les associations de défense des droits des femmes. Ces protocoles auraient vocation à être signés dans toutes les communes où le port du voile intégral est implanté. »Ces quatre préconisations – et sans doute d’autres –, discrètement glissées dans le rapport, ne peuvent qu’alerter tous les militants de la laïcité qui devront être vigilants auprès des représentants du peuple pour qu’elles ne donnent lieu à aucune suite. A l’inverse de ces propositions scandaleuses, le vote final du rapport a abrogé deux dispositions écrites sous la pression des organisations musulmanes : Créer une Ecole nationale d’études sur l’islam ; Engager un travail parlementaire sur l’islamophobie et sur la lutte contre les discriminations à l’encontre des personnes de confession musulmane. Le CFCM, lors de son audition, avait particulièrement insisté pour qu’on crée un machin quelconque contre ce qu’il appelle l’« islamophobie ». Evidemment, il mettait derrière ce terme toute l’ambiguïté déjà dénoncée dans nos colonnes, à savoir la confusion volontaire entre la critique de l’islam et des actes de discriminations ou de racisme. Il est donc heureux que les parlementaires de la mission aient refusé d’entrer dans ce jeu, mais hélas leurs arguments sont franchement à côté de la plaque. Selon l’AFP, le président de la mission parlementaire André Gérin a dit que la proposition de mission sur l’islamophobie avait été rejetée « parce que le voile intégral n’est pas une prescription islamique, donc pas un signe religieux ». De son côté le rapporteur, Eric Raoult, a expliqué que les parlementaires n’avaient pas jugé pertinent de se pencher spécialement sur l’islamophobie plutôt que sur l’opposition à toute autre religion. Donc pour Monsieur Raoult, l’opposition à une religion serait condamnable ! C’est la restauration même du délit de blasphème. Quant à la réponse de Monsieur Gérin, elle manque cruellement de logique. Si le voile intégral n’a pas de rapport avec l’islam, selon lui, alors on se demande pourquoi la mission a cru bon de faire autant de concessions… aux représentants du culte musulman ! Plus que jamais, nous devrons donc être vigilants quant aux suites données à ce rapport. La mission Gérin a fait un premier pas sans doute nécessaire, mais encore trop flou, ambigu et timide pour qu’il soit réellement efficace contre les soldats et soldates de l’islam politique. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 1/2/2010, 14:45 | |
| Loi sur la burqa : les coulisses de mon débat sur RFI avec Marc Blondel vendredi 29 janvier 2010, par Pierre CassenLe 26 janvier, j’ai donc eu le plaisir de débattre, sur Radio France International, avec Marc Blondel, président de la Fédération de la Libre Pensée, et ancien secrétaire confédéral de Force Ouvrière. Riposte Laïque avait été sollicitée par cette radio, une semaine auparavant. Pour la petite histoire, nous avions reçu, il y a plusieurs mois, une invitation pour participer à un débat sur France Inter, mais nous n’avions rappelé le journaliste qu’une heure après... et c’était trop tard ! Il faut répondre vite, et, ce jour là, Marc Blondel avait répondu plus vite que nous, et c’est lui qui était intervenu à notre place ! Echaudé par l’expérience, j’ai rappelé dans les dix secondes qui ont suivi la réception du courriel la journaliste Véronique Durand. Excellent contact, elle m’a dit qu’elle ne savait pas encore quel serait mon interlocuteur, mais qu’elle était ravie que nous soyons disponibles, et répondions aussi vite. Elle m’a alors fait savoir qu’elle avait des contacts avec les Féministes pour l’Egalité (féministes défendant le voile), et qu’elle me rappellerait dès qu’elle aurait le nom de l’autre débatteur. Ce serait donc la première fois que nous allions passer à une émission grand public, en direct. Certes, en pleine actualité guadeloupéenne, notre collaboratrice Gabrielle Desarbres avait été invitée sur France Culture, mais il y avait trois autres intervenants, et le sujet marquait moins notre site que le débat sur la burqa. Sans doute un peu paranoïaques, nous avons décidé de ne pas rendre publique l’information, de peur que des pressions ne s’exercent contre les journalistes pour ne pas nous inviter. J’ai su que mon interlocuteur serait Marc Blondel le vendredi précédant le débat. Je me suis réjoui à cette idée, pour plusieurs raisons. D’abord l’ampleur des désaccords entre la Libre Pensée et Riposte Laïque est telle qu’un débat public me paraissait une bonne chose. Ensuite, j’ai trouvé bien pour notre site que Marc Blondel accepte de débattre avec nous, alors que sur le terrain, quelques sectaires de son organisation refusent de participer à une réunion publique où un rédacteur de RL serait à la tribune. Enfin, ayant été membre de la CGT pendant près de 40 ans, il ne me déplaisait pas de me confronter à un homme que j’ai respecté en tant que secrétaire confédéral FO. D’ailleurs il me faut avouer que si je me sentais sûr de nos positions et de mes arguments, je me demandais si la grande habitude des plateaux de télévision de Marc Blondel ne lui donnerait pas un avantage sur moi et ce mardi 26 janvier m’a paru un peu long. J’ai rejoint, dans un café, une amie, fidèle lectrice de RL, qui habite à côté de la maison de la radio, avenue Kennedy, et m’avait proposé de m’accompagner. Nous sommes arrivés vingt minutes avant l’heure. Accueillis de manière courtoise, nous avons été guidés dans une salle où attendait... Marc Blondel. Il lisait Le Monde et a paru surpris de nous voir. Spontanément, je lui ai serré la main, en lui disant "Bonjour Marc Blondel". Il m’a répondu poliment, mais très rapidement s’est replongé dans la lecture de son journal, montrant son peu d’envie d’amorcer une discussion avant le débat. Nous sommes restés dans un silence lourd et pesant plusieurs minutes. Nous avons été appelés cinq minutes avant l’émission. Je dois l’avouer, j’avais le coeur qui battait un plus vite que d’habitude. J’ai pourtant confiance en moi, mais on ne sait jamais quelle latitude on aura pour répondre clairement sans avoir la parole coupée, on ne sait pas si le journaliste sera objectif ou tentera de favoriser l’autre intervenant, on n’est jamais à l’abri d’un "trou" qui fait oublier précisément l’argument ou l’exemple auquel on songeait en écoutant l’autre… L’animateur du débat, Jean-François Cadet, a présenté d’abord Marc Blondel, et moi ensuite. Je m’attendais donc à ce qu’il passe la parole à Marc Blondel, et c’est à moi qu’il l’a donnée. J’avoue avoir été surpris une seconde. J’ai essayé de ne pas être désarçonné quand il m’a interrompu deux fois dans ma première phrase. D’abord pour me reprendre, comme j’avais dit "voile islamiste", il m’a fait remarquer qu’il fallait dire "voile islamique". Surpris, je lui ai dit qu’on pouvait dire les deux. Il m’a interrompu, ensuite, plus légitimement, pour signaler que Sihem Habchi, dont je parlais, était présidente de Ni Putes Ni Soumises. J’ai été un peu perturbé par ces deux interruptions, et j’ai eu du mal à reprendre le fil de ce que je voulais dire. Mais j’ai l’impression que je suis retombé sur mes pattes. Ensuite, j’ai eu beaucoup de mal à me retenir de ne pas interrompre Marc Blondel à chaque fois qu’il avançait des arguments pour moi inacceptables, voire parfois énormes (lire les articles d’Anne Zelensky et d’Alain Rubin). Mais il faut être discipliné sur un plateau, et respecter l’autre intervenant. J’avoue avoir beaucoup aimé le voir obligé de défendre Eric Besson, suite à des reproches que j’avais faits au ministre, quand il avait utilisé, lors d’un entretien accordé à RL, l’argument de l’incapacité de la République de faire respecter la loi, si jamais elle était votée. Et je me suis amusé à lui faire remarquer ma surprise devant sa comparaison entre l’interdiction de la burqa par la République et l’interdiction de la mini-jupe par les colonels grecs, sous la dictature ! J’ai eu très peur, à un moment, que Jean-François Cadet, le journaliste, et Marc Blondel, ne monopolisent la conclusion de ce débat sur la discrimination des musulmans et de leur religion, que serait, selon eux, une loi interdisant la burqa. Il a vraiment fallu que je me batte pour ne pas laisser passer cet argument. Marc Blondel a conclu le débat (c’est normal, j’avais commencé). Le présentateur a eu la gentillesse, dans sa dernière phrase, de présenter notre livre Les dessous du voile (ce que j’avais oublié de faire). Partie 1 du débat https://www.youtube.com/watch ?v=evNJFVCfZ4w Partie 2 du débat https://www.youtube.com/watch ?v=B3HoV7AJI5I Nous avons été raccompagnés, et un deuxième débat a commencé, dans les couloirs, avec Marc Blondel. Je partageais l’avis du président de la FNLP pour dire que c’était trop bref, mais nous connaissions les règles en venant. Il m’a reproché alors certains articles de Riposte Laïque où il était attaqué sans ménagement. Je lui ai fait remarquer que venant du président d’une association qui, dans sa presse officielle, sous la plume de Christian Eyschen, qualifie notre site et ses rédacteurs de "racistes" et de "connards", ces reproches me paraissaient cocasses. Amusé, Marc Blondel a dit que "connard", ce n’était pas trop méchant. Je lui ai dit que je connaissais des mots plus fraternels pour approfondir un débat. Je sentais que la tension ne retombait pas, entre nous. Cela me faisait de la peine, car je n’avais pas envie de quitter cet homme, qui a marqué l’histoire du syndicalisme de ces vingt dernières années, sur une mauvaise impression, quelle que soit l’ampleur de nos désaccords. Je lui ai dit alors, en changeant de sujet, que le cégétiste que j’étais le remerciait pour la poignée de main historique qu’il avait donnée en tant que secrétaire de Force ouvrière à Louis Viannet, alors secrétaire de la CGT, à une époque où c’était encore la guerre froide entre les deux centrales syndicales. Je l’ai senti touché par ma sincérité, et nous avons pu alors discuter assez librement, pendant les cent mètres où nous avons marché ensemble. J’ai regretté de ne pas avoir eu le réflexe de l’inviter, avec mon amie, au restaurant, il aurait peut-être dit oui. Ensuite, retour à la maison, les sms qui tombent, les coups de téléphone des amis de RL qui me disent que c’était bien. Cela fait du bien à entendre, je n’aurais pas voulu rater ce débat de RL sur une grande chaîne radiophonique. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 1/2/2010, 14:53 | |
| Le 26 janvier, j’ai donc eu le plaisir de débattre, sur Radio France International, avec Marc Blondel, président de la Fédération de la Libre Pensée, et ancien secrétaire confédéral de Force Ouvrière. Les deux dans la meme phrase, ca laisse un peu reveur! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 1/2/2010, 17:17 | |
| Je ne vois pas en quoi,Sylvette! Marc Blondel en libre penseur reste parfaitement sur la ligne du syndicat dont il est a la fois issu et ancien président, l'athéisme militant de la gauche issue du congré de scission de la CFIO reste aujourd'hui en opposition avec les renégats prétendus d'extreme gauche qui se prosternent humblement au pieds des réligieux extremes de presque tous bords! On vous aurez annoncé,Bayroud ou Devilliers en tant que "libres penseurs" j'aurais pu comprendre cet étonnement! |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: riposte laique 2/2/2010, 01:27 | |
| 194 - - Citation :
- Marc Blondel en libre penseur reste parfaitement sur la ligne du syndicat dont il est a la fois issu
Encore que Force ouvrière internationale ça donne FOI ! | |
| | | Invité Invité
| | | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: riposte laique 2/2/2010, 16:05 | |
| 196 - - Citation :
- Pauvre..pauvre..France
Oui, mais riche de ses immigrants ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 8/3/2010, 17:00 | |
| Il faut miser sur la soif de liberté du peuple français, et sur sa jeunessevendredi 5 mars 2010Dans "Les dessous du voile", Anne Zelensky, parlant de l’originalité de Riposte Laïque, écrivait fort justement, évoquant les membres de la rédaction : "Leur souci commun est le refus du conformisme intellectuel, et la recherche de la pensée juste". Comment mieux résumer RL que ces quelques mots ? Nous savons que, dans notre pays, quiconque ose sortir du conformisme intellectuel s’expose immédiatement au lynchage des cerbères de la bien-pensance. Nous allons vous en fournir deux nouveaux exemples. Voici ce qu’un prénommé Tewfik, que nous aurons l’élégance de ne pas nommer davantage, fait circuler sur ses listes d’amis : "Quel dévoiement ! La prochaine réunion de "Riposte Laïque" se déroulera dans le "Local", bar de Serge Ayoub alias "Batskin", chef des skinheads parisiens. On n’est pas loin d’une OAS new look : il va falloir que tu te bouges, Jean-Pierre"... Le "Jean-Pierre" en question est donc sommé de se bouger, de se positionner, bien sûr de ’’hurler à la trahison de RL", sinon lui aussi sera suspecté d’être un complice d’une nouvelle OAS, rien de moins ! Sifaoui réclame sa part du lynchage qui se met en place, sur internet, en commettant un nouvel article haineux, mais surtout grotesque contre notre journal. Les naseaux frémissent, les lyncheurs trépignent, les cafards du net salivent : enfin, ils ont les preuves qu’ils guettent depuis de longs mois. En allant débattre au Local, RL a été au bout de sa dérive, les voilà acoquinés avec les skinheads parisiens. Les pouces se pointent vers le sol, le verdict est clair : A mort ! Manque de chance pour nos vigilants cerbères, il se trouve que depuis deux ans, RL a été précédé, au Local, par beaucoup d’intervenants qui, nous semble-t-il, n’ont pas le profit d’affreux skins fascistes et racistes. Ils seront ravis d’apprendre que, selon Tewfik ou Sifaoui, ils sont donc une nouvelle OAS, et des nouveaux racistes ! Nous transmettons donc la nouvelle, entre autres, à Claude Rochet, universitaire, membre de DLR, Denis Collin, philosophe marxiste bien connu à gauche et dans les mouvements trotskistes, Julien Landfried, fondateur du site Communautarisme, et des personnalités reconnues, dans leur domaine, comme David Mascré, Roland Hureaux, Pierre Hillard, Jean-Paul Gourévitch, Jean-Luc Gréau, Denis Griesmar et bien d’autres dont vous trouverez le nom dans l’interview de Pierre-Yves Rougeyron. Nous vous recommandons la lecture pleine de fraîcheur de l’interview que Brigitte Bré Bayle a recueillie auprès du président du cercle Aristote, qui invite donc Riposte Laïque à une conférence sur la défense de la laïcité, en 2010, au Local, à Paris. http://www.ripostelaique.com/Pierre-Yves-Rougeyron-president-du.html Les propos de ce jeune de 23 ans sont un bain de jouvence, une oasis dans le désert sclérosé et individualiste ambiant. Quelle leçon de tolérance et d’ouverture d’esprit il donne à tous ces hommes et femmes "de gauche", mûrs et confits en vision manichéenne du monde, qui se cramponnent à des idées surannées qu’ils croient être "la vérité" en refusant même d’entendre d’autres voix ! Pierre-Yves Rougeyron renoue en effet avec un concept qui avait disparu de fait à force d’être dévoyé, l’éducation populaire, ce vieux rêve de la formation permanente, du droit à savoir, à débattre, quels que soient son niveau d’étude, sa formation intellectuelle, son métier, son âge, sa place dans la société. Et le "Local", qui accueille, entre autres, le Cercle Aristote, joue un rôle extraordinaire dans cet objectif : les gens qui y passent, qui viennent prononcer et écouter les conférences sont de tous milieux, de partout et de nulle part, de tous bords politiques. Ils ne sont pas là pour juger, pour se faire connaître, pour dire "on y était" ou compter les points, ils sont là pour échanger des idées, pour apprendre, pour tester leurs conceptions en les opposant à d’autres. N’est-ce pas pas un magnifique projet ? N’est-on pas tenté, en lisant les propos de Pierre-Yves, de reprendre confiance en la jeunesse, dont on dit trop souvent qu’elle est démobilisée, juste avide de consumérisme ? Il y a dans ses paroles une liberté d’expression, une fraîcheur et un humanisme totalement dans l’esprit de ce qu’écrivait Anne Zelensky. Sa fidélité en amitié, son refus de juger un ami (Serge Ayoub en l’occurrence) sur ce qu’il a fait vingt ans plus tôt, au profit de ce que l’homme est devenu (voir la critique de son livre par Christine Tasin dans ce numéro), nous paraissent cent fois plus respectables que la médiocrité des cafards du net qui n’ont toujours pas rompu, dans leur tête et dans leurs pratiques, avec le stalinisme, et son nouveau visage totalitaire, la dictature du politiquement correct. Comme il aurait été confortable, pour RL, quand Radu Stoenescu a été invité à débattre de l’identité nationale, sur Radio Courtoisie, avec un curé traditionaliste et un identitaire, de dire que Riposte Laïque ne se salira pas les mains en participant à un tel débat. Comme il aurait été confortable, pour RL, quand les maîtres-censeurs du Mrap attaquant la liberté de critiquer une religion, en l’occurrence l’islam, en demandant l’interdiction d’une affiche FN, de hurler avec la caravane, et d’en réclamer nous aussi l’interdiction, en hurlant "racistes, fascistes..." Comme il aurait été confortable, pour RL, de contribuer au lynchage de Fanny Truchelut, cette "pauvre femme", sans doute "un peu raciste" pour le Mrap, la Licra et la LDH qui, abandonnée de tous, a accepté d’être défendue par l’avocat de Villiers ! Comme il aurait été confortable, pour RL, de refuser toute conférence en-dehors du cercle de gauche, pour rester "entre nous" ? Alors Pierre Cassen aurait dû refuser de faire sa conférence à Marseille quand les jeunes de l’UMP l’ont invité il y a deux ans. Ils n’étaient pas d’accord avec sa vision de la laïcité, le débat a parfois été houleux, mais… à quoi servirait-il que RL ne cherche à convaincre que ceux qui sont déjà convaincus ? Comme il aurait été confortable, encore, pour RL, de refuser de chercher à analyser les différences de discours entre Marine Le Pen et son père, et de se contenter de dire que c’est "brun bonnet et bonnet brun". Comme il aurait été confortable pour RL de se comporter comme des Val, Fourest, BHL et autres, et d’insulter Geert Wilders, en le traitant de raciste islamophobe, xénophobe et populiste d’extrême droite, lors de la sortie de son film Fitna ! Comme il aurait été confortable pour RL d’envoyer paître Pierre-Yves Rougeyron, quand il nous a invités à débattre dans un lieu diabolisé par la bien-pensance, en disant, la bouche en cul de poule, qu’à RL, on ne mange pas de ce pain là ! Il est sacrément confortable pour nos donneurs de leçons de débattre dans des amphithéâtres à Sciences Po, entre gens de bonne compagnie, ou sur les plateaux de télévision, avec des invités bien élevés, et triés sur le volet. Comme le débat démocratique est simple quand il oppose Bernard-Henri Levy à Sollers sur la France moisie (tiens, deux anciens maos), ou bien Cohn-Bendit à Moscovici sur l’Union européenne, ou bien Martine Aubry à Nicolas Sarkozy sur la discrimination positive. Ça, c’est de la confrontation, coco ! Eh bien, à RL, nous préférons la vraie confrontation, sans langue de bois, avec les vraies gens, voire de vrais opposants, dans nos conférences, ou sur les plateaux. Nous acceptons donc tous les débats, tous les contradicteurs, sur un plateau de télévision, ou au Local. Radu Stoenescu a défendu la conception républicaine et laïque de l’identité nationale, Christine Tasin a défendu le droit à l’existence de l’affiche FN critiquant le péril islamiste ; nous avons, bien seuls, défendu Fanny Truchelut, nous avons ouvert un vrai débat, sans concession, sur l’analyse de l’évolution du discours de Marine Le Pen, nous avons défendu le courage de Wilders (qui progresse à chaque élection), et le droit à paraître du film "Fitna", et nous avons accepté de défendre nos principes laïques et républicains, au Local, malgré la diabolisation du lieu, devant un public fort divers qui ne nous est absolument pas acquis. Non seulement nous l’assumons, mais nous en sommes fiers. Nous entendons déjà les conseils des "amis", nous recommandant de ne pas faire cette folie, au nom de la nécessaire prudence. Nous n’avons qu’un mot à leur dire : arrêtez de vous coucher devant les bien-pensants ! Nous allons vous raconter une anecdote. Deux camarades, de plus de 60 ans, issus de la gauche et de l’extrême gauche, nous disent partager tout ce que nous écrivons. Ils ont déjà rédigé plusieurs articles pour RL, mais, à présent, comme ils se font traiter de racistes et de fascistes sur tous les sites gauchos ou dans certaines structures qu’ils fréquentent, ils voudraient continuer à écrire pour nous, mais sous pseudo. C’est lamentable. Nous crevons tous. La France crève tout entière de cette lâcheté, de la peur du qu’en-dira-t-on, de la peur de perdre son aura, son statut social, voire de la reconnaissance du politiquement correct qui vous donnerait un rôle ou un statut dans une association. Pitoyable. Qu’est-ce que des gens, qui sont indépendants financièrement, qui n’ont pas ou plus à faire carrière, ont à perdre ? Dans beaucoup de pays, se battre pour ses idées, c’est la mort, ou la prison. En France, il faudrait se taire par peur des maîtres-censeurs ?Nous avons confiance dans la soif de liberté du peuple français, et de sa jeunesse, pour penser que cette terrible dictature du politiquement correct va bientôt prendre fin, et qu’un média comme le nôtre, et d’autres, vont y contribuer. Les fascistes les plus inquiétants, aujourd’hui ont deux visages. Ce sont d’abord les intégristes islamistes, porteurs d’un fascisme politico-religieux qui gangrène petit à petit la politique française, et de nombreux pays européens. Et puis il y a une nouvelle donne. Ce sont certains petits gauchistes, au comportement de fascistes, qui voudraient imposer leur ordre dans les manifestations. Avant-hier, ils se croyaient autorisés à chasser les chevènementistes de certains cortèges, parce que le ministre de l’Intérieur de l’époque refusait le mot d’ordre de régularisation de tous les sans-papiers (tout en procédant à la régularisation d’un maximum de cas). Ils pensaient avoir le droit de chasser physiquement les socialistes d’un rassemblement d’Attac. En 2007, ils manifestaient pour demander l’annulation de l’élection de Sarkozy, pourtant démocratiquement élu. L’année dernière, ils voulaient imposer par la force et le chantage le boycott des produits israéliens dans les supermarchés. Hier ils empêchaient que se tiennent certains débats sur l’identité nationale, dont le thème ne leur plaisait pas. Aujourd’hui, certains se croient autorisés à agresser physiquement, à Montpellier, des candidats de la Ligue du Midi (dont nous ne partageons ni la vision régionaliste anti-républicaine, ni la démogagie fiscale). http://www.laliguedumidi.com/categorie.php ?nom=Actualite Ces petits nervis se parent d’être de vrais résistants, et de lutter contre les racistes et les fascistes. Ce sont des imposteurs. Nous ne sommes plus dans les années 1930, quand les fascistes tenaient la rue, et attaquaient les organisations ouvrières. Les seules agressions de manifestations qui ont eu lieu, ces dernières années, sont le fait de jeunes de banlieue, qui répondent exactement à la définition du lumpen-prolétariat, que Marx appelait à combattre sans concession. Nous apprenons que le Mouvement des Indigènes de la République (MIR) est devenu le Parti des Indigènes de la République (PIR). Les vrais propos racistes, nous les avons entendus quand Houria Bouteldja, leur porte-parole, après avoir traité notre camarade Pascal Hilout de "bougnoule de service", qualifie sur les plateaux de télévision les Français de "souchiens" Le vrai racisme, aujourd’hui, est dans ce discours haineux et revanchard contre notre pays, qui alimente, en outre, un nouvel antisémitisme qui gangrène trop de quartiers. Et, face à lui, le silence des duettistes Mrap-LDH est assourdissant, ainsi que celui de toutes les bonnes âmes qui cherchent à nous diaboliser... En qualifiant de "racistes" tous ceux qui luttent contre l’islamisation de la France, les maîtres-censeurs cherchent à paralyser tous les laïques qui ne veulent pas que les imams ce comportent comme les curés hier, et empoisonnent nos vie. D’autres, pour nous intimider encore davantage, osent comparer le sort des musulmans, au 21e siècle, à celui des Juifs dans les années 1930 ! Ils se comportent comme les porteurs de valises de vrais fascistes, de vrais racistes, qui ont un projet politique clair : imposer les lois de la charia à celles de la République.Le vrai clivage n’est plus entre la droite Sarkozy ou la gauche Aubry. Il n’est pas davantage entre une extrême gauche Besancenot et une extrême droite antisémite, qui vouent la même admiration au Hamas, et reprenaient les mêmes mots d’ordre, lors des événements de Gaza. Il se situe entre les Résistants et les autres. Entre ceux qui se battent pour retrouver une liberté d’expression confisquée depuis plus de vingt ans par la dictature du politiquement correct, et les maîtres-censeurs liberticides. Entre ceux qui veulent que la France, et ses principes républicains, sociaux, laïques et féministes, existent encore, et ceux qui sont prêts à la brader, au nom de la mondialisation libérale, de l’Union européenne, de la laïcité positive et de l’alibi écologiste, en laissant les islamistes communautariser petit à petit notre pays, et nous imposer la charia. Et si des franges de la jeunesse basculent dans cette Résistance, tout est possible... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 8/3/2010, 17:03 | |
| REPUBLIQUE LAIQUE ET SOCIALE Boubakeur pleurniche contre l’islamophobie française auprès de Bouteflika !
vendredi 5 mars 2010, par Catherine Ségurane
Dans un communiqué adressé au journal algérien Echorouk , Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, en appelle au président algérien Bouteflika contre une prétendue islamophobie et une prétendue propension à l’anticléricalisme d’Etat en France.
Il " appelle les autorités de notre pays à intervenir pour que cessent les vexations et les discriminations publiques qui ne se comptent plus contre l’islam et les musulmans". Il pointe du doigt le leader du Front national, Jean Marie Le Pen et rappelle aussi de prétendues atteintes au culte musulman qui, d’après lui, "prennent une intensité et une fréquence inquiétante". " Certains dérapages visant les personnes et les symboles de l’islam ne manquent pas" dira-t-il. En citant en guise d’exemple de "cette islamophobie haineuse" les différents actes de "profanations répétées des mosquées sur l’ensemble du territoire national", Le recteur de la grande mosquée de Paris rappelle aussi les propos du président français Nicolas Sarkozy lors de l’hommage rendu aux combattants musulmans de la Première guerre mondiale dans son intervention au cimetière militaire de Notre Dame de Lorette, en France. "L’islam, disait-il, est aujourd’hui la religion de nombreux Français. Et notre pays, pour avoir connu non seulement les guerres de religion mais aussi les luttes fratricides d’un anticléricalisme d’Etat, ne peut laisser stigmatiser les citoyens français musulmans".
On s’étonne de voir le représentant d’un islam supposé « de France » en appeler ainsi à un chef d’Etat étranger particulièrement peu exemplaire en matière de liberté religieuse.
Votre islam est-il de France, Monsieur Boubakeur ? Dans ce cas, il n’est pas convenable d’aller vous plaindre à l’étranger. Il faudrait quand même savoir où se situe vos loyautés.
D’autant plus que les actes d’ « islamophobie » que vous relevez se bornent à quelques mosquées taggées, désagrément anecdotique qui arrive parfois aussi à des églises.
A part cela, Monsieur Boubakeur, vous n’avez aucun exemple concret à produire, et vous vous plaignez principalement du déroulement d’un débat démocratique qui n’évolue pas dans le sens que vous souhaitez.
He oui ! Les Français osent de plus en plus se plaindre des invasions agressives de l’espace public (voile, burqa, prières dans la rue) et même de leur espace le plus privé, leur corps (vente de viande hallal à des consommateurs non prévenus). Ils en ont assez de voir des mosquées construites sur fonds publics en contournant la loi de 1905. Ils en ont assez de cet islam au dessus des lois, et ils ont le droit de le dire ! Cela s’appelle la démocratie !
Ancien président du Conseil Français du Culte Musulma, (CFCM), Monsieur Boubakeur est souvent présenté comme un musulman modéré.
Drôle de conception de la modération ! On rappellera que Monsieur Boubakeur, en 1989, a approuvé la fatwa de l’imam Khomeyni contre Salman Rushdie pour son livre Les Versets Sataniques, ce qui équivalait à approuver une condamnation à mort pour de simples écrits.
Il s’est récemment illustré en demandant un moratoire sur la loi de 1905 disposant que la République ne reconnaît et ne subventionne aucun culte.
Il s’était également illustré lors de l’affaire des caricatures de Mahomet en traînant en justoce Charlie Hebdo, qui avait eu le tort de publier les dessins.
Mais c’est sur le sujet de la burqa qu’il déploya tout son art de la « takia » (mensonge destiné à tromper l’ennemi, autorisé par l’islam).
Donc, notre bon apôtre, modéré tout plein, ne pense pas que la burqa soit une obligation religieuse.
A la bonne heure : on se dit que le Parlement va pouvoir l’interdire avec la bénédiction des autorités religieuses musulmanes, puisque l’Etat croit devoir demander cette bénédiction.
Voici donc Monsieur Boubakeur devant la mission parlementaire d’André Gérin. Et là :
« C’est trop tard parce qu’on a laissé beaucoup filer le problème du fondamentalisme ... Il y a longtemps qu’on aurait dû être sensible à cette montée du fondamentalisme »
Oui, vous avez bien lu : il est trop tard pour combattre le fondamentalisme et la burqa (d’autres bons apôtres disent aussi qu’il est trop tôt, que les burqas ne sont que peu nombreuses, qu’on lutte contre un non-problème ... ce n’est jamais le bon moment pour arrêter les abus de l’islam).
Bref, la burqa n’est pas une obligation religieuse, mais surtout ne faisons rien contre, ou pas grand chose.
Monsieur Boubakeur avait précedemment qualifié de « prescription religieuse » le port du voile non intégral, et avait demandé qu’il ne soit pas légiféré à son sujet.
Et n’oublions pas de financer encore plus ce cher « Islam de France » dont Monsieur Boubakeur se veut l’emblème.
Dali Boubakeur, avait déjà lancé l’idée d’un “moratoire de dix ou vingt ans” sur la loi de 1905 (séparation de l’église et de l’état) qui interdit tout financement public des lieux de culte, afin d’opérer un “rattrapage” des besoins de l’islam. Au sujet de l’UOIF (fondamentaliste et suprémaciste), il déclarait en 2005 : « Nos différences de visions ne doivent pas nous diviser, car nos objectifs sont tous convergents, seules nos méthodes peuvent différer. »
Donc, Boubakeur est partisan d’un islam à la française ; il respecte, parait-il, l’autorité de la République ; il demande juste que les lois soient suspendues pour quelques décennies quand elles ne lui conviennent pas, et que le débat public s’arrête quand il devient critique. Il met en oeuvre toutes les ressources de la takia pour laisser se déployer des signes vestimentaires de stigmatisation de la femme et pour laisser monter le fondamentalisme tout en disant qu’il regrette cette montée. Et il va se plaindre de la France au dictateur algérien.
Monsieur Boubakeur, vous avez encore quelques efforts à faire pour être un Français, pour être un modéré, et pour être un républicain ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: riposte laique 23/3/2010, 18:16 | |
| Numero 136 L’EDITO DE CYRANO 7 Français sur 10 ne veulent plus de Sarkozy-Aubrylundi 22 mars 2010Nous avons eu droit à une soirée électorale dans la continuité de celle de la semaine dernière. Malgré les appels à la mobilisation et la culpabilisation des abstentionnistes, un Français sur deux n’est pas allé voter, soit 10 % de plus qu’en 2004. C’est la confirmation d’une véritable insurrection abstentionniste, qui avait déjà été spectaculaire lors des dernières européennes, où 60 % des citoyens étaient restés à la maison. Dans un article titré de manière provocatrice, le journaliste de Marianne, Périco Legasse, expliquait : "Promoteurs du traité de Lisbonne, le peuple français vous crache à la gueule".Promoteurs-du-traite-de-Lisbonne,-le-Peuple-Francais-vous-crache-a-la-gueule_a189789.html Les scores du Front national ont partout progressé entre le premier tour et le deuxième tour, alors qu’en temps normal, lors d’une triangulaire, le score de la troisième liste baisse, au profit du vote utile. Quant à Georges Frêche, malgré une triangulaire, il dépasse les 50 %, ridiculisant l’ensemble de la gauche qui le considère comme un "raciste populiste xénophobe", voire un "Le Pen de gauche", et administrant une fessée mémorable à Martine Aubry, grande prêtresse des basses manoeuvres locales pour s’en débarrasser. Pourquoi cette débâcle de l’UMP ? Certainement pas, malgré ce que racontent les caciques du PS, grâce au charisme de Martine Aubry ! Tout simplement parce que les Français ne sont pas idiots, et constatent, chaque jour, le décalage abyssal entre les propos de campagne de Nicolas Sarkozy, et notamment les discours d’Henri Guaino, dans lesquels beaucoup se sont reconnus, et la réalité de sa politique. Ce qu’ils reprochent au président de la République, et par ricochet à l’UMP, ce n’est pas l’utilisation du mot "karcher" (repris depuis par Fadela Amara), mais de ne pas l’avoir passé, depuis près de 3 ans de pouvoir, et de constater que le gouvernement est de plus en plus incapable de faire respecter l’ordre dans les Territoires perdus de la République. Ce qu’ils reprochent à Nicolas Sarkozy, c’est de tolérer qu’en France des voyous se permettent de tenir tête à la police, et le plus souvent de bénéficier d’une impunité insupportable, quand les automobilistes se font racketter pour le moindre excès de vitesse. Ce qu’ils reprochent à Nicolas Sarkozy, au-delà des effets d’annonce de 30.000 expulsions par an, c’est qu’en période de chômage de masse, l’immigration continue à progresser, même si la majorité des démographes en cachent la réalité. Comment ce gouvernement peut-il expliquer aux Français que la population a pu progresser, en 8 ans, de 5 millions d’habitants, alors que la différence entre les naissances et les décès ne représente que 2 millions d’habitants ? Comment peut-il ne pas voir que cette nouvelle immigration, issue essentiellement de pays musulmans, empêche l’intégration des derniers arrivés, souvent les plus frappés par le chômage ? Comment peut-il ne pas voir qu’elle renforce l’offensive de l’islam en France ? Ce qu’ils reprochent à Nicolas Sarkozy, qui avait parlé des Français qui se lèvent tôt, et de la feuille de paie, lors de sa campagne, c’est que, dans une période où les caisses sont vides, où le déficit s’accroît, la solidarité nationale profite beaucoup plus à une politique de l’assistanat qu’aux travailleurs, qui, notamment dans le privé, subissent la menace des délocalisations, la pression du chômage de masse, et, dans certains secteurs, la concurrence de travailleurs immigrés qui contribuent à tirer les salaires vers le bas. Ce qu’ils reprochent à Nicolas Sarkozy, c’est que des secteurs clés de notre pays, comme l’école et l’hôpital partent à la dérive, pour le plus grand bonheur du secteur privé, réservé à ceux qui ont les moyens de payer. Ce qu’ils reprochent à Nicolas Sarkozy, c’est d’avoir, lors de sa campagne électorale, récité de superbes discours d’Henri Guaino, et de promouvoir des Yazid Sabeg, de la discrimination positive, de la Halde, de la société multiculturelle et du métissage obligatoire ( !), tournant le dos aux principes républicains de notre pays. https://www.youtube.com/watch ?v=UCs4ZcsDo4E Ce qu’ils reprochent à Nicolas Sarkozy, c’est de démontrer qu’au-delà de discours de circonstance, la politique, en France, se montre aujourd’hui impuissante face à un ensemble de lobbies, et à des structures supra-nationales. Pour autant, si les Français devaient voter aujourd’hui, ils éliraient très probablement le président de la République, par réflexe de défense, face à la gauche. Christine Tasin explique fort bien ce que serait une France dirigée par le PS et les Verts. Un véritable cauchemar, un repoussoir dont les Français ont raison de ne pas vouloir ! http://www.ripostelaique.com/Le-cauchemar-d-une-societe-qui.html L’absence dramatique d’une alternative républicaine, laïque et sociale ne leur laisse guère le choix. Comment pourraient-ils faire confiance à une gauche qui a abandonné le peuple, le monde du travail, et qui se bat pour la régularisation des clandestins, et pour une politique immigrationniste sans intégration, contribuant à enfoncer le pays ? Comment pourraient-ils faire confiance à une gauche qui qualifie le débat sur l’identité nationale de "pétainiste" ? Comment pourraient-ils faire confiance à une gauche qui s’oppose à une loi contre la burqa ? Comment pourraient-ils faire confiance à un Parti socialiste qui a deux de ses principaux dirigeants à la tête des structures capitalistes mondiales, Dominique Strauss-Kahn, et Pascal Lamy ? Comment pourraient-ils oublier que c’est à la « gauche plurielle » et à Jospin que l’on doit ( entre autres choses) le traité d’Amsterdam, la mise en place de l’euro, le protocole de Lisbonne qui « détruit » la notion de service public ? Comment pourraient-ils faire confiance à une gauche qui a toujours un discours victimaire sur les délinquants, et pas un mot sur les agressions, parfois mortelles, subies par les policiers ? Comment pourraient-ils faire confiance à une gauche où une Ségolène Royal ose demander pardon, au nom du peuple français, en Afrique, montrant de manière caricaturale des dégâts de la politique de repentance si présente dans ce camp ? Comment pourraient-il faire confiance à une gauche qui, comme l’UMP, ferme les yeux sur la réalité de l’offensive islamique, et ses conséquences ? Comment pourraient-ils faire confiance à une gauche qui crie au loup sur les réformes que la droite envisage, comme les retraites, alors que chacun sait qu’une fois au pouvoir, elle les appliquera ? Nous n’avons pas oublié les cris entendus, en 1993, lorsque Balladur a fait passer les salariés du privé de 37,5 années à 40 années, et imposé un nouveau calcul intégrant les 25 meilleures années, au lieu des 10. La gauche plurielle, revenue au pouvoir en 1997, a eu 5 ans pour remettre en cause ce qu’elle avait critiqué... elle n’en a rien fait. Comment pourraient-ils faire confiance à une gauche dont certains discours post-soixantehuitards ont contribué à la casse de ce merveilleux outil qu’était l’école républicaine ? Comment pourrions-nous faire confiance aux adeptes de l’enfant-roi, et de toute l’idéologie bobo gauchisante ? Nous pourrions multiplier les exemples. 7 Français sur 10 ne voient aucune différence entre une politique de gauche et une politique de droite. Et 7 Français sur 10 se refusent de choisir entre l’UMP et le PS, se réfugiant dans l’abstention, le vote FN, ou un vote Frêche dès que l’opportunité se présente. L’UMPS nous a embarqués dans une Europe qui est en train de couler, la faillite de la Grèce ne fait que l’accélérer. La question nationale demeure un gros mot pour l’UMPS, engluée dans un européisme béat. Que cela soit sur la réaffirmation des principes républicains, sur la souveraineté nationale, sur la réindustrialisation d’un pays où on redevienne fier d’être travailleur, sur la maîtrise de l’immigration, sur l’affirmation d’une laïcité de combat, face au péril islamiste, sur la défense des services publics, sur une gestion sans clientélisme du bien public, le Respublica, les Français savent qu’ils n’ont rien à attendre de l’UMP. Et pas davantage d’une gauche où le rôle néfaste, réactionnaire et obscurantiste des communautaristes Verts, alliés à des régionalistes rêvant du démembrement de la France (voir carte ci-dessous), présage le pire pour notre pays et son unité. On peut s’attendre, cette semaine, à une fronde des élus UMP, qui commencent à trembler pour leurs postes, et vont forcément s’interroger sur les vertus de l’ouverture, et de la politique sarkozyste. Dominique de Villepin va obligatoirement se positionner en recours à Nicolas Sarkozy, dans une posture gaulliste qu’il affectionne. Un schisme guette l’UMP, inévitablement. Pendant ce temps, loin des discours édulcorants de la classe politique, et de la bien-pensance médiatique, la peur, sociale et physique, progresse dans ce pays, et les citoyens comprennent qu’ils n’ont rien à attendre, pour les défendre, de ceux qui sont heureux de se partager les postes de pouvoir, dans les ministères, dans les régions et dans les communes... ce qui fait bien vivre les appareils, et aussi les clans familiaux qui se distribuent emplois, logements, prébendes diverses, tout en se préservant des problèmes posés par l’insécurité et l’immigration sous toutes ses formes. Ce genre de vide politique peut déboucher sur n’importe quoi, de totalement imprévisible. Le pire, des soulèvements ethniques et communautaristes, orchestrés par l’extrême gauche, comme le meilleur, un sursaut républicain du peuple français... Pendant ce temps là, Eric Zemmour, soutenu par la majorité des citoyens de ce pays, est l’objet d’une campagne de dénigrement de la part des compagnons de route de cette gauche qui monopolisent les médias, et bien des postes stratégiques. Son crime : oser tenir un discours de vérité qui remet en cause tous les discours relativistes qu’on nous tient sur les plateaux de télévision. Une raison supplémentaire pour refuser cette gauche, et ses tristes compagnons de route que sont le Mrap, la Licra ou Sos Racisme, ceux qu’Alain Finkielkraut appelle les nouveaux totalitaires du XXI° siècle. Riposte Laïque subit le même genre de procès, où la grossièreté des calomnies remplace l’argumentation. Le but de nos détracteurs : nous rendre infréquentables, et intimider ceux qui osent encore nous fréquenter, nous inviter à des conférences, ou à des débats télévisés ou radiophoniques. Comme l’écrit remarquablement Maurice Vidal, "Ce n’est pas en taxant de « racistes » des propos, des écrits ou des affiches qu’un contradicteur convainc : c’est en prouvant que ces propos, ces écrits ou ces affiches sont « racistes ». Mais quand les preuves commencent par la fraude des mots, la tâche est vouée à l’échec, et la rage triomphe !"Nous soumettons au jugement de nos lecteurs la dernière conférence de RL, et surtout le débat qui a suivi. http://rutube.ru/tracks/3053437.html Pendant ce temps là, ce samedi, l’équipe de France de rugby a réussi le grand chelem, contre l’Angleterre. Aucune Marseillaise sifflée, aucune voiture incendiée, aucune bagarre de supporters, aucune déclaration de supporters basques qui ethnicisent cette victoire, à l’instar des "djeunes" disant que quand la France gagnait, au football, c’est grâce à Zizou (autrement dit grâce à l’Algérie), aucun drapeau français brûlé, un public qui chante "La Marseillaise" à pleins poumons, des joueurs qui la chantent du fond de leur coeur, une France qu’on aime, une France populaire que méprisent les élites et les médias, une France que son peuple ne veut pas voir disparaître... Une France dont l’historien britannique Théodore Zeldin disait, dans son "Histoire des passions françaises", "Aucune nation, aucune démocratie, ne peut écrire sa propre histoire sans reconnaître à la France une dette ou une influence directe. L’histoire de France aura toujours un sens pour l’histoire universelle".Cela ne vaut-il pas tous les discours sur l’identité nationale ? |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: riposte laique | |
| |
| | | | riposte laique | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|