les bienfaits du raid sur Gaza pour les palestiniens

Rappel du premier message :

Meme si les les palestiniens, pleurent leurs morts, et pansent les plaies de leurs blessés, memes si les cœurs de millions de femmes et d'hommes justes sont déchirés :
-La réconciliations de toutes les factions ,face à l' envahisseur est établie, elles vont combattre cote à cote en cas d'invasion terrestre.
-Les régimes arabes complice (Moubarak, Abdallah, Seéoud) voient la colère de la rue , monter et leur pouvoir chanceler.
- Le régime égyptien vient de montrer son vrai visage en n'autorisant pas le transit de marchandises et médicament par le passage de Rafah. Moubarak a oublié l'histoire du roi Farouk qui avait fermer sa frontière à l'acheminement d'armes aux palestiniens en 1948 qui devaient faire face aux attaque des milice sionistes Aghana et Irgourn,
cela lui a couté son trone par le coup d'état des généraux

Un article en italien du Corriere della sera où des voix discordantes se font entendre parmi les palestiniens... qui n'acceptent pas tous la propagande du Hamas. Quand le monde comprendra-t-il à qui on a affaire là-bas, et pourquoi les palestiniens sont otages de ce groupe fanatique extrémiste qui utilise des méthodes dignes de la pire dictature (qu'elle soit nazie, soviétique ou islamiste tendance ayatolla).

http://www.corriere.it/esteri/09_gennaio_21/denuncia_hamas_cremonesi_ac41c6f4-e802-11dd-833f-00144f02aabc.shtml

Tsahal ne suit pas les dires de ce palestinien interrogé par le Corriere della sera et confirme de son côté son estimation des Palestiniens tués à un chiffre compris entre 1100 et 1200 (soit assez proche des chiffres de l'ONU), dont d'après Tsahal 2/3 d'hommes du Hamas (les adolescents armés de 15-17 ans enrolés par le Hamas et tués dans les combats sont compris dans ce nombre)

Le gynécologue palestinien, dont le témoignage concernant la mort de trois de ses filles et de sa nièce dans un bombardement israélien a bouleversé le public, a demandé mercredi des explications au ministre israélien de la Défense.

Parlant couramment hébreu, formé en Israël et travaillant dans le principal hôpital de Gaza, Ezzeldine Abou el-Aish, 55 ans, avait sangloté en évoquant la mort des quatre jeunes filles sur la chaîne israélienne Channel 10, vendredi dernier, peu après la chute d'un obus sur sa maison à Jebaliya, dans le nord de la Bande de Gaza.

Mercredi, ce pacifiste connu impliqué dans la promotion de projets israélo-palestiniens conjoints est revenu inspecter sa maison détruite et retrouver ses cinq enfants encore en vie. Sa femme est récemment décédée des suites d'un cancer.

"J'étais plus connu des Israéliens que des Palestiniens. Ils me connaissent. Pourquoi ont-ils tué mes enfants?", a-t-il lancé dans un entretien accordé à APTN en regardant des images de ses filles décédées dans les décombres de sa maison.

Il a exprimé le souhait de rencontrer le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak pour entendre pourquoi ses enfants ont été tuées. "Je veux qu'il ait le courage, le souci de me rencontrer pour dire pourquoi, sans falsification", a-t-il expliqué à Associated Press Television News, accusant par ailleurs la communauté internationale de fermer les yeux sur la situation dans la Bande de Gaza.

Ses trois filles, décédées dans le bombardement, avaient respectivement 14, 15 et 22 ans. Sa nièce, tuée elle aussi, était âgée de 14 ans. Fait rare dans le conflit, deux autres filles du médecin, blessées, ont pu être évacuées vers des hôpitaux israéliens. AP



Comment faire confiance aux Israéliens? Après ce qui vient de lui arriver il ne doit penser qu'à une chose rejoindre les feddayins des factions armées , et c'est ce que j'aurai fais aussi

Citation :

Après ce qui vient de lui arriver il ne doit penser qu'à une chose rejoindre les feddayins des factions armées , et c'est ce que j'aurai fais aussi

Heureusement, tout le monde ne réfléchit pas de manière aussi primaire que toi Chat noir... mais toi qui semble tant admirer les fous de dieu du Hamas et cie, tu devrais aller les rejoindre... et embrigader tes enfants dans leur djihad, en même temps (les hamassiens adorent les petits enfants, surtout ceux des autres...)

Jam nous disait que la seule solution au Moyen Orient etait un etat seul et unique. C'est egalement l'avis de MUAMMAR QADDAFI dans un article publie au NY Times. Le nom suggere du nouveau pays? mais, Isratine. (en anglais)

Alice Respirez doucement.

SHANSAA

- Vous avez connu OK alors pourquoi comparer.
- C'est vous qui avez commence avec la logique, je n'ai fait que vous suivre.
- Pour l'evangelisme cetainement, et avec raison, j'ai vu beaucoup d'armee combattre, et je n'ai jamais vu une si haute moralite et respect de l'ennemi que chex TSAHAL. parlez moi d'UN viol, d'UN pillage, d'UNE execution sommaire faient par cette armee.
- Le black out, milles excuses mais vous vous trompez. Je n'aurais pas la place ni le temps a vous decrire les omissions, quant'aux atttaques negatives ne vous genez pas, ouvrez n'importe quel journal.

Amicalement

L'évolution du terroriste du moyen orient nourrit par la communauté internationale.

A utiliser les couches Pampers pour ses soldats :https://www.dailymotion.com/video/x83rqk_les-soldats-disrael-portent-des-cou_news

c'est l'hôpital qui se fout de la charité.

Le Hamas se cache au milieu des familles Palestiniennes, ah ça c'est héroïque !!! ce sont de vrais hommes !!!!

hier soir sur F2 nous avons vu un reportage. il y avait (entre autres) une gamine Palestinienne, à l'hôpital, qui a perdu toute sa famille parce que sa maison a été bombardée. Elle disait qu'il y avait des hommes qui n'était pas de sa famille, qui tiraient des missiles depuis sa maison sur l'armée Israëlienne.

Ils sont chouettes les vrais hommes, les grands combattants qui se cachent parmi les civils pour tirer afin d'obtenir la compation de l'Ouest.

tout le monde demande la même chose. Là sur le coup il n'apporte rien de nouveau

Proche-Orient - Obama ménage Israéliens et Palestiniens
Le président américain a justifié jeudi l'offensive israélienne à Gaza, tout en demandant également l'ouverture des points de passage.

un blessé arrive, au début de l'entretien, le medecin dit que c'est un combattant du Hamas, et puis..............gros gros embarras, tout d'un coup ce n'est plus ça, ce jeune homme a été blessé par les tirs deschars Israëliens, pour le mensonge, ils sont costauds y a pas à dire.

C'est tout-a-fait ca Marieden Pour ce faire aimer et meme courtiser il faut ne pas paraitre prendre parti, il faut etre "juste". Mais bon, ca ne dure qu'un temps; eventuellement, il faudra prendre des decisions et descendre d'un cote du mur. Je ne pense pas que les Israeliens auront le meme soutien que celui apporte ces 8 dernieres annees.

Je me demande si, ca aussi ca a ete bien reconnu et bien apprecie, tant en Israel que dans la communaute juive americaine.

Nous verrons: Hillary a un envoye pret a faire le maximum. Pour le bien de tous, Democrate ou pas, ca m'est egal, j'espere qu'il reussira. Nous verrons, mais le Moyen Orient n'est pas l'Irlande.

LE GAVE a écrit:

SHANSAA

- Vous avez connu OK alors pourquoi comparer.
- C'est vous qui avez commence avec la logique, je n'ai fait que vous suivre.
- Pour l'evangelisme cetainement, et avec raison, j'ai vu beaucoup d'armee combattre, et je n'ai jamais vu une si haute moralite et respect de l'ennemi que chex TSAHAL. parlez moi d'UN viol, d'UN pillage, d'UNE execution sommaire faient par cette armee.
- Le black out, milles excuses mais vous vous trompez. Je n'aurais pas la place ni le temps a vous decrire les omissions, quant'aux atttaques negatives ne vous genez pas, ouvrez n'importe quel journal.

Amicalement

Le Gave,

Il n'y a pas que le viol et les pillages. Il ya aussi un comportement au quotidien fait d'humiliations, d'arrogance et de mepris, un comportement qui amene quelquefois des engueulades memorables entre soldats de Tsahal. J'ai fait d'innombrables voyages la bas, je sais tout autant que vous ce que j'y ai vu et ca ne m'incite pas a parler d'armee humaniste.
Quant au respect de l'ennemi, parlons-en. Je ne les comparerai pas au cingles du Hamas, mais je m'arreterai la. Je trouve assez dingue que l'on puisse regarder cette armee comme une armee "bonne et morale", au dessus des autres, alors que c'est une armee et qu'en tant que telle, elle se conduit comme toutes les autres armees du monde.

Arrêtez de vous justifier en critiquant les autres et admettez que votre religion vous situe au moyen âge . si vous continuez sur ce chemin vous reviendrez a l'âge de la pierre .

Par contre si vous suivez notre exemple vous pourrez vivre dans la paix avec vous et les autres car nous vous donnons l'exemple de l'intelligence et du progrès , chose que nous pouvons vous apprendre par un éducation appropriée a des peuples en retard dévolution.

Les deux grand maux destructeurs de l'humanité sont l'islamisme et le communisme.

Marieden j'ai vu comme toi envoyé spécial sur la 2 ,
à la différence que moi je comprends l'arabe, à aucun moment , tu entends ,
aucun moment je dis , la fille qui a tout perdu maison et famille , n'a évoqué
des hommes armés dans la maison et çà je suis formel, c'est une honte de déformer les paroles de cette malheureuse gamine par une traduction erronée, quant au jeune homme arrivé à l'hopital personne des membres de l'hopital n'a dit qu'il était un combattant, sauf le journaliste qui parle en off , comment a t il deviné qu'il était du Hamas? parce qu'il portait un collier de barbe?
quel travail d' investigations de la part des médias français !!!! alors là je suis

Effectivement dissiminés dans Gaza les combattants du Hamas ont bien compris que face à l'aviation la marine, et les chars dotés d'obus et de missiles au phosphore, la meilleur stratégie c'était d'attendre le combat au sol, ce que les israéliens redoutaient après la correction du sud Liban, et ce que l'état major de Tsahal a voulu éviter à tout prix.

271-

Exact et c'est dans ce sens là que j'avais bien souligné que le Hezbollah avait gagner la guerre du Liban en 2006.
Facile à comprendre dans le contexte local.
Déduction uniquement logique du problème à gérer....

chat noir a écrit:

Effectivement dissiminés dans Gaza les combattants du Hamas ont bien compris que face à l'aviation la marine, et les chars dotés d'obus et de missiles au phosphore, la meilleur stratégie c'était d'attendre le combat au sol, ce que les israéliens redoutaient après la correction du sud Liban, et ce que l'état major de Tsahal a voulu éviter à tout prix.

LAWRENCE ET CHAT NOIR (ca me fait mal cher Lawrwrence de vous associer a ...)

Vous vous trompez tout les deux. Le Hezbollah ou le Hamas n'ont pas gagne la guerre, Israel non plus. Ce qu'Israel a gagne c'est tout simplement ce qu'il desirait. La tranquilite, ce qu'il a toujours proclame. La preuve, durant la bataille de GAZA le Hezbollah c'est tenu tranquille, quelques petards, qu'il a de suite denigre. Misent a part quelque paroles de son grand et courageux chef encore terre dans son bunker. Le Hamas de son cote doit rendre des comptes a sa poupulation et cela n'a pas l'air de se passer dans la liesse "d'apres victoire" Vos fameux combatants ont avoue aux teles Arabes, qu'ils s'etaient noyes SANS ARMES dans la population, grande bravoure. Il a ete reconnu que le Hamas a empeche sous peine d'execution des blesses de se rendre a l'hopital de campagne de HERES. Que des convois de l'ONU ont ete interceptes et detournes de leur but initial. Longue et la liste de la couardise de vos proteges. Et une petite touche d'humanite Israelienne : les journaux Israeliens s'inquietent pour les blesse et les familles en deuil. Pas pecunierement, ils n'estiment pas le prix de leurs morts a 4000 Eu en le clamant sur touts les toits.

Israël se réveille groggy

Gaza. Israël découvre que sa démonstration de force n'a rien réglé.


De notre envoyée spéciale Mireille Duteil avec Danièle Kriegel (à Jérusalem)

Si le Likoud gagne les elections prochaines, on est bon pour recommencer la folie qui au fond ne profite a personne. On ne se debarrassera pas du Hamas par une guerre, ces cingles s'en nourrissent. Le jour ou Israel et l'Occident l'auront compris....


Israël se réveille groggy

Gaza. Israël découvre que sa démonstration de force n'a rien réglé.

De notre envoyée spéciale Mireille Duteil avec Danièle Kriegel (à Jérusalem)

Vendredi 16 au soir : la guerre devient soudain une réalité de sang et de larmes à la télévision israélienne. Lors d'un direct sur la chaîne 10, le journaliste Shlomi Eldar appelle sur son portable le docteur Ezzedine Abou Eich, médecin à Gaza, pour une interview. Il est connu en Israël. Il parle parfaitement l'hébreu et est souvent invité à témoigner sur la chaîne comme témoin du conflit israélo-palestinien. Il est membre, comme sa fille aînée, d'un groupe israélo-palestinien pour
la paix. Soudain, des cris mêlés de sanglots sortent du téléphone : « Mes filles ! Mes filles ! Elles sont touchées à la tête ! Mon Dieu ! Ils ont tué mes filles. On les a bombardées. Ils ont tué mes trois filles... J'ai deux autres filles qui sont gravement blessées. Je vous en prie, sauvez ce qui me reste. »
Le journaliste est blême, presque en larmes.

Dans le salon d'Armel et de Yaniv, un jeune couple de Tel-Aviv installé devant sa télévision, c'est la stupeur. Cette guerre, pourtant, ils la soutiennent. Ils s'efforcent de se convaincre qu'elle ne tue que des « terroristes » du Hamas. Le silence se fait dans la pièce.
A la télévision, le journaliste, bouleversé, lance un appel : « J'espère que ceux qui nous entendent, l'armée, la Croix-Rouge, pourront se rendre sur les lieux. »
Il donne l'adresse du médecin. Une ambulance réussira, plus tard, à évacuer les survivants de l'attaque. Shlomo Eldat et les médecins de Tel HaShomer, grand hôpital de Tel-Aviv où le docteur Abou Eich exerce depuis des années parallèlement à l'hôpital de Gaza, parviendront à faire admettre deux autres enfants blessés dans un état désespéré. Le lendemain, lorsque le docteur Abou Eich donnera une conférence de presse à l'hôpital, il sera pris à partie par une femme,
mère de parachutiste, qui dénoncera sa « propagande ». « Qui sait ce qu'il cachait dans sa maison ? » s'exclamera-t-elle.

Israël a vécu trois semaines d'anesthésie profonde. Un pays insensible au malheur qui se déroulait à sa porte. Une guerre dont on ne lui montrait que des destructions de murs, de casernes et de tunnels. Un territoire habité par des Palestiniens déshumanisés. Objet d'un spectacle pour ces habitants de Sderot qui, le jour du shabbat, munis de glacières, s'installaient comme pour un pique-nique sur un promontoire d'où la vue plonge sur Gaza et applaudissaient à chaque nouveau champignon de fumée qui montait dans le lointain. Circonstance atténuante ? Sderot subissait quotidiennement les tirs de missiles tirés depuis Gaza.
Une guerre sans images, donc. Sauf pour les curieux, peu nombreux, qui désertaient les chaînes israéliennes. « Ce fut une honte pour la presse », estime Reuven Pedatsur, professeur de stratégie à l'université de Tel-Aviv.«Le consensus était tel que même mes étudiants en master de communication ont trouvé normal que l'armée ne laisse pas les journalistes entrer dans Gaza. Tsahal a pu faire ce qu'elle a voulu, comme elle l'a voulu », ajoute cet ancien pilote de chasse.

« Bravo ! Continue ! Au nom de la minorité silencieuse », lance une longue jeune femme brune, jean rentré dans les bottes, en passant près de la table de Gideon Levy, un éditorialiste du quotidien Haaretz, dans un café de Tel-Aviv. Il est l'un des très rares journalistes qui osent s'opposer au consensus guerrier ambiant.
« Je suis presque toujours seul », reconnaît-il. «On a obligé les Palestiniens à vivre une vie impossible, minable. On les a déshumanisés, on a diabolisé le Hamas et on nous a effrayés avec sa puissance de feu. A la télévision, des généraux nous parlent de nos victoires héroïques, alors qu'il n'y a pas eu de bataille, juste des bombardements », constate-t-il. Un point de vue partagé par le professeur Reuven Pedatsur, ancien pilote de Tsahal. «Cela n'a pas été une guerre. L'armée s'est contentée de bombarder pourne pas avoir de pertes et le Hamas ne s'est pas battu. »

«Je suis très choquée par les morts et les destructions que nous avons causées dans Gaza. Lorsque j'étais jeune, j'étais fière de notre armée. C'était alors une armée de défense qui combattait contre des armées ennemies. Mais, durant les dernières guerres, elle s'est transformée en une armée cruelle qui combat des populations civiles d'une façon inhumaine. » A 53 ans, les cheveux courts, Penina, professeur d'hébreu, se présente comme une Israélienne ordinaire, née dans un kibboutz. Elle hésite entre la colère et le découragement. Comme tous les habitants d'Ash-dod, un port israélien au nord de la bande de Gaza, cette mère de trois enfants a eu peur, elle aussi, des roquettes du Hamas pendant ces trois longues semaines de guerre. Ses enfants sont restés à la maison et il n'était plus question de promener le chien dans un parc, de conduire l'esprit tranquille, ou d'écouter une autre radio que La Voix du Sud, celle qui diffuse l'appel des sirènes
d'alarme en temps réel. « Nous avons compris le quotidien des habitants de Sderot, qui vivent depuis plusieurs années sous la menace des roquettes, dit-elle.
Mais cela ne justifie pas l'entrée de l'armée dans Gaza. Ce n'était pas la solution ! Cela ne règle rien. »

Une partie d'Israël se réveille groggy, maintenant qu'un fragile cessez-le-feu, proposé unilatéralement par Israël le 17 janvier, a été confirmé le lendemain par le Hamas. Les langues commencent à se délier. Les images arrivent dans les foyers. Des femmes, des enfants, des hommes de chair et de sang sont morts. 1 300 morts en vingt-deux jours, dont 410 enfants et 108 femmes, plus de 5 300 blessés, selon l'ONG Ocha, à Jérusalem. 80 % des morts sont des civils, estime le directeur d'Ocha. Les Israéliens considèrent que 400 ou 500 combattants du Hamas ont été tués, dont deux hauts responsables.

« Nous n'avons atteint aucun des objectifs fixés lors du déclenchement des opérations le 27 décembre. Il ne fallait pas arrêter les hostilités », s'enflamme Silvan Shalom, le numéro deux du Likoud, le parti de droite qui tient la corde pour les législatives du 10 février et qui espère tirer profit de cette opération aux résultats pour le moins mitigés. Car la vie politique a repris son cours en Israël et si Tzipi Livni, la très va-t-en-guerre ministre des Affaires étrangères, chef du parti
centriste Kadima, a gagné des voix dans les sondages depuis l'opération « Plomb durci », Benyamin Netanyahou, le chef du Likoud, fait toujours la course en tête.

Tout va dépendre du respect du cessez-le-feu. De Damas, l'aile militaire du Hamas, celle inféodée à Téhéran, dit-on en Israël, a donné une semaine à Tsahal pour se retirer de la bande de Gaza. Sinon, il reprendra les tirs de missiles. L'Etat hébreu n'a pas l'intention de s'attarder à Gaza et a commencé à replier ses soldats.
Mais rien n'est réglé. Israël va-t-il accepter d'ouvrir sa frontière avec Gaza pour mettre fin au blocus du million et demi de Palestiniens qui attendent des secours ? Ehoud Olmert, le Premier ministre, veut négocier la réouverture des points de passage en contrepartie de la libération de Gilad Shalit, ce jeune soldat franco-israélien enlevé pendant l'été 2006, dont Nicolas Sarkozy se préoccupe activement. Le président français a demandé, via les Syriens, que le Hamas fournisse
une preuve qu'il était encore en vie.

Malgré cette débauche de haine, une relance de vraies négociations de paix est-elle possible ? Les Européens et Nicolas Sarkozy veulent y croire. « L'occupation israélienne qui a commencé en 1967 doit cesser », a déclaré Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'Onu. Israël y est-il prêt ?

La guerre de Gaza a été une victoire politique pour le Hamas, qui a gagné ses galons d'interlocuteur incontournable en Palestine. Au Koweït, lundi, Mahmoud Abbas, l'impuissant président de l'Autorité palestinienne, a proposé un gouvernement d' « entente nationale » avec le Hamas. Et lors de son passage à Jérusalem, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'un gouvernement d'union ne serait plus boycotté par l'Europe comme en 2006. Une manière de parler à l'infréquentable Hamas ?