Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension. |
|
| Journal des intérêts gastronomiques | |
|
+14Lawrence andre Zora232 GIBET Malba quantat Ungern EddieCochran OmbreBlanche jam Gaïa Armelle Biloulou emma 18 participants | |
Auteur | Message |
---|
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Journal des intérêts gastronomiques 23/2/2009, 23:55 | |
| Rappel du premier message :Archives gastronomiques, recettes, menus de saison. Guide du dîneur, conseiller des estomacs, dialogues de table, variétés apéritives, poésies relevées, etc. (Almanach des gourmands, Grimod de la Reynière.)
Dernière édition par emma le 24/2/2009, 18:19, édité 3 fois | |
| | |
Auteur | Message |
---|
jam
Nombre de messages : 1404 Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 22/8/2009, 22:52 | |
| - Biloulou a écrit:
- Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer... tu serais bien capable de la passer au fil de l'épee comme un vulgaire saint nectaire, hein ?
D'ici là tu lui murmures des mots doux à l'oreille ?
(Elle mange des vers, mouches, poux, morpions, tiques, iules et autres biloulous de rencontre ? ) regarde comme elle a l'air heureuse (elle a des copains et copines) elle cherche par terre si elle voit pas un truc à bouffer, c'est sûr que quelques chenilles ont dû y passer l'enclos est rempli de merisiers et de sapins, il y a des trucs qui tombent de temps en temps, ça donne bon gout en plus d'un peu de blé et de soupe d'épluchures pour équilibrer jam, | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 23/8/2009, 14:14 | |
| Venezuela: du fromage à 200 euros le kilo ou la folie des prix Monde - International 11:11 Le kilo de brie à près de 200 euros est l'un des exemples les plus caricaturaux de la folie des prix qui s'est emparée du Venezuela, à cause des restrictions de devises et du contrôle des changes en vigueur dans le pays, premier exportateur de pétrole latino-américain. Dans une épicerie fine de Caracas, tout est à l'avenant: le beurre importé coûte 12 dollars, le jambon serrano 100 dollars (70 euros) le kilo, le vinaigre balsamique 25 dollars. Quant au champagne, la bouteille la moins cher vaut plus de 160 dollars. Même les courses de base sont devenues hors de prix dans un pays qui, malgré la richesse de ses ressources pétrolières, importe la grande majorité de ses marchandises. Pour une famille de quatre personnes, il faut compter au minimum 1.000 bolivars (325 dollars) pour un ravitaillement hebdomadaire dans un supermarché, soit plus que le salaire mensuel minimum (959 bolivars). "Quand je vais au supermarché et que je vois l'addition, j'ai l'impression qu'il y a une erreur. Les produits d'entretien ménager, ceux d'hygiène personnelle, les légumes... Tout a trop augmenté," affirme Maria de Sousa, qui travaille comme concierge. A l'origine de cette folie des prix, le système monétaire particulier en vigueur dans le pays, dirigé par le chef de file de la gauche antilibérale en Amérique latine, Hugo Chavez. Le gouvernement fixe le taux de change et contrôle la distribution des dollars aux particuliers et aux entreprises. Or, avec la chute du prix du pétrole, principale ressource du pays, le gouvernement a vu fondre ses réserves de dollars en fin d'année dernière et a établi un ordre de priorités dans les importations à qui il accordait des devises. Tous les produits jugés de luxe ont été écartés de la liste. Du coup, les entreprises qui n'obtiennent pas de dollars au cours officiel de 2,15 bolivars se tournent vers un marché parallèle toléré pour acheter à un taux nettement plus élevé les devises nécessaires au paiement des produits importés... et leurs prix grimpent en flèche. Et comme le Venezuela importe la majorité de ses marchandises, énormément de produits sont concernés. Selon le patronat, 80% des importations sont payées en dollars achetés au marché noir. "Les produits importés sont devenus inaccessibles. Un cosmétique que j'achetais 12 bolivars en vaut désormais 46 et la viande est passée de 180 bolivars le mois dernier à 300 cette semaine", se lamente une autre Vénézuélienne, Coromoto Bautista. La hausse des prix des produits importés et les pénuries de certains autres ont provoqué une inflation de 30,9% l'an dernier et les prix ont encore augmenté de 13,1% de janvier à juillet. Selon l'indice du coût de la vie du cabinet Mercer, Caracas est la 15e ville la plus chère au monde. Dans un magasin de prêt-à-porter espagnol, de nombreuses clientes grattent les étiquettes pour voir quel est le prix des articles en euros à Madrid et constatent que des chaussures qui leur sont vendues plus de 400 bolivars à Caracas (133 euros) n'en valent que 24,99 en Espagne. "A ce prix, mieux vaut acheter un billet d'avion et faire ses course en Europe", ironise Sofia Hernandez, administratrice d'une entreprise vénézuélienne. Sauf que la quantité annuelle de dollars accordée au taux officiel aux Vénézuéliens qui partent à l'étranger est elle aussi limitée et a baissé l'an dernier de 5.000 à 2.500 dollars. Pour tenter de remédier à cette folie des prix, le gouvernement a prévu d'annoncer des mesures dans les prochains jours pour "rétablir l'équilibre" entre les taux de change officiel et parallèle. Il a cependant écarté l'idée d'une dévaluation. |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 23/8/2009, 15:57 | |
| QUELLE IDÉE D'ALLER AU VENEZUELA DÉGUSTER DU BRIE ALORS QU'IL EST SI BON À BRIE !!!! - JACKLELOUP a écrit:
- Venezuela: du fromage à 200 euros le kilo ou la folie des prix
Monde - International 11:11 Le kilo de brie à près de 200 euros est l'un des exemples les plus caricaturaux de la folie des prix qui s'est emparée du Venezuela, à cause des restrictions de devises et du contrôle des changes en vigueur dans le pays, premier exportateur de pétrole latino-américain. Dans une épicerie fine de Caracas, tout est à l'avenant: le beurre importé coûte 12 dollars, le jambon serrano 100 dollars (70 euros) le kilo, le vinaigre balsamique 25 dollars. Quant au champagne, la bouteille la moins cher vaut plus de 160 dollars. Même les courses de base sont devenues hors de prix dans un pays qui, malgré la richesse de ses ressources pétrolières, importe la grande majorité de ses marchandises. Pour une famille de quatre personnes, il faut compter au minimum 1.000 bolivars (325 dollars) pour un ravitaillement hebdomadaire dans un supermarché, soit plus que le salaire mensuel minimum (959 bolivars). "Quand je vais au supermarché et que je vois l'addition, j'ai l'impression qu'il y a une erreur. Les produits d'entretien ménager, ceux d'hygiène personnelle, les légumes... Tout a trop augmenté," affirme Maria de Sousa, qui travaille comme concierge. A l'origine de cette folie des prix, le système monétaire particulier en vigueur dans le pays, dirigé par le chef de file de la gauche antilibérale en Amérique latine, Hugo Chavez. Le gouvernement fixe le taux de change et contrôle la distribution des dollars aux particuliers et aux entreprises. Or, avec la chute du prix du pétrole, principale ressource du pays, le gouvernement a vu fondre ses réserves de dollars en fin d'année dernière et a établi un ordre de priorités dans les importations à qui il accordait des devises. Tous les produits jugés de luxe ont été écartés de la liste. Du coup, les entreprises qui n'obtiennent pas de dollars au cours officiel de 2,15 bolivars se tournent vers un marché parallèle toléré pour acheter à un taux nettement plus élevé les devises nécessaires au paiement des produits importés... et leurs prix grimpent en flèche. Et comme le Venezuela importe la majorité de ses marchandises, énormément de produits sont concernés. Selon le patronat, 80% des importations sont payées en dollars achetés au marché noir. "Les produits importés sont devenus inaccessibles. Un cosmétique que j'achetais 12 bolivars en vaut désormais 46 et la viande est passée de 180 bolivars le mois dernier à 300 cette semaine", se lamente une autre Vénézuélienne, Coromoto Bautista. La hausse des prix des produits importés et les pénuries de certains autres ont provoqué une inflation de 30,9% l'an dernier et les prix ont encore augmenté de 13,1% de janvier à juillet. Selon l'indice du coût de la vie du cabinet Mercer, Caracas est la 15e ville la plus chère au monde. Dans un magasin de prêt-à-porter espagnol, de nombreuses clientes grattent les étiquettes pour voir quel est le prix des articles en euros à Madrid et constatent que des chaussures qui leur sont vendues plus de 400 bolivars à Caracas (133 euros) n'en valent que 24,99 en Espagne. "A ce prix, mieux vaut acheter un billet d'avion et faire ses course en Europe", ironise Sofia Hernandez, administratrice d'une entreprise vénézuélienne. Sauf que la quantité annuelle de dollars accordée au taux officiel aux Vénézuéliens qui partent à l'étranger est elle aussi limitée et a baissé l'an dernier de 5.000 à 2.500 dollars. Pour tenter de remédier à cette folie des prix, le gouvernement a prévu d'annoncer des mesures dans les prochains jours pour "rétablir l'équilibre" entre les taux de change officiel et parallèle. Il a cependant écarté l'idée d'une dévaluation. |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 23/8/2009, 18:25 | |
| Pour du Saint Nectaire fermier ça se justifierait, mais pour du Brie... | |
| | | Invité Invité
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 25/8/2009, 10:23 | |
| Comment pour les non-pratiquants ? À moi ça me va très bien ! Ca va pas, non ? | |
| | | jam
Nombre de messages : 1404 Age : 69 Localisation : saint-nectaire land Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 29/8/2009, 19:47 | |
| - Biloulou a écrit:
- jam a écrit:
regarde comme elle a l'air heureuse (elle a des copains et copines) elle cherche par terre si elle voit pas un truc à bouffer, c'est sûr que quelques chenilles ont dû y passer l'enclos est rempli de merisiers et de sapins, il y a des trucs qui tombent de temps en temps, ça donne bon gout en plus d'un peu de blé et de soupe d'épluchures pour équilibrer
jam,
Quelle hypocrisie ! Quel cynisme ! De la barbarie islamiste pur jus !
(Comment penses-tu la préparer ? ) d'abord faut le tuer, le plumer, le vider ... (en lozère on récupère le sang pour faire la sanquèto) rôti au four bien sûr ! le principe: on met du gras (du beurre c'est bon), du sel et des herbes comme on aime (mettons échalote ou ail ou laurier, peu importe) on commence four chaud (une premier tiers de cuisson) puis on baisse un peu total : 25 min par livre, retourner et arroser toutes les 20 minutes après on sort et on laisse un peu refroidir avant de servir si on veut, on récupère le jus et le chaud de la gamelle pour y passer quelques patates | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 29/8/2009, 21:09 | |
| Tant d'égards, tant de délicatesses... je reconnais là ton bon coeur. Comme elle doit se sentir bien à ta table ! | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 2/9/2009, 18:55 | |
| Pizza pepperoni-souris: un Pizza Hut fermé pour des raisons d'hygiène http://www.liberation.fr/societe/0101588193-pizza-pepperoni-souris-un-pizza-hut-ferme-pour-des-raisons-d-hygiene Un magasin parisien de la chaîne Pizza Hut, dont un client avait trouvé une souris morte sur sa pizza en mai dernier, a été fermé lundi pour des problèmes d'hygiène persistants par la préfecture. D'après un délégué syndical, ce magasin de l'avenue Ledru-Rollin (XIIe arrondissement) avait été fermé une première fois en mai pour une remise aux normes d'hygiène après qu'un client avait eu la désagréable surprise de trouver une souris morte sur la pizza pepperoni qu'on lui avait livrée. La direction avait alors affirmé qu'il s'agissait d'un «acte de malveillance» d'un salarié. Un inspecteur des services vétérinaires s'est rendu vendredi de façon impromptue dans le restaurant et a constaté «la très forte présence de souris». | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 5/9/2009, 01:03 | |
| | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 5/9/2009, 01:07 | |
| Des aveugles en cuisinehttp://bonnenouvelle.blog.lemonde.fr/2009/09/04/des-aveugles-en-cuisine-faut-voir/ L’association Epicure, qui inaugure en cette rentrée le premier lycée hôtelier pour malvoyants. Avec une “méthodologie éducative appropriée”, ils pourraient donc devenir chefs cuisiniers et viser l’excellence dans ce domaine. Epicure entend optimiser l’usage des sens « compensatoires » (odorat, toucher, goût, ouïe). Ce lycée Hôtelier est gratuit, grâce au financement de partenaires privés, s’engageant à des embauches futures. Il ouvre à Saint-Gaudens, en Haute-Garonne. http://www.epicure.asso.fr | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 5/9/2009, 01:17 | |
| Des lunettes pour éplucher les oignons http://bonnenouvelle.blog.lemonde.fr/2009/08/28/des-lunettes-pour-eplucher-les-oignons/ On peut remercier le formidable inventeur : le japonais Kenji Kawakami. Ce vénérable sexagénaire est le chef du file du rafraichissant mouvement Chindogu, ou l’art de créer des objets étranges et inutiles. Des objets qui, voulant résoudre un vrai problème quotidien, proposent une solution encore plus complexe. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 12/9/2009, 01:41 | |
| Si vous vous demandiez à quoi sert la Villa Médicis à Rome... A Rome, un banquet-spectacle de l'Antiquité corrigé à la sauce contemporaineTêtes de cochon farci-farceur, mousses zodiacales et boucher nu au milieu d'une piscine: un pensionnaire de la prestigieuse Villa Médicis à Rome a réinterprété dans la nuit de samedi à dimanche un banquet spectaculaire et décadent de l'Antiquité pour douze convives.http://actu.orange.fr/articles/a-la-une/A-Rome-un-banquet-spectacle-de-l-Antiquite-corrige-a-la-sauce-contemporaine.html "On a préparé une tête de cochon en argile. Les invités pensent manger un cochon, mais la tête est farcie de homard avec une sauce au boudin", détaille l'artiste et critique gastronomique français Emmanuel Giraud, en présentant un des douze plats de son banquet réinterprété à la sauce contemporaine. Résidant de la Villa depuis un an, ce spécialiste de l'art culinaire de 35 ans a voulu remettre au goût du jour le "Festin de Trimalchion", décrit dans le Satyricon de Pétrone (IIe siècle après J.C.), dans une version "épurée et minimalisée" de la lourde cuisine antique mais en restituant "l'esprit de surprise, d'étonnement" du banquet spectaculaire. "C'est Trimalchion à Ibiza", plaisante l'un des autres convives triés sur le volet, un verre de vin centenaire à la main, étendu sur un des douze bicliniums - les lits romains - disposés en cercle autour de la piscine. "Je ne suis pas vraiment chef, je ne suis pas cuisinier. Je suis plutôt un artiste, qui utilise la cuisine dans ses installations et qui travaille sur le souvenir culinaire. Parce que le but ce n'est pas de nourrir les gens avec du homard, des huîtres ou des blettes, c'est de leur donner matière à fabriquer du souvenir", explique l'artiste Emmanuel Giraud, qui a déjà à son actif une vidéo sur la reconstitution d'un "dîner funèbre" donné en 1783. "Cela fait un an que je travaille sérieusement sur la restitution de l'esprit spectaculaire du festin", qui a nécessité l'aide de 30 bénévoles assurant le service dans les différentes salles à manger dispersées dans les sept hectares de jardin de l'Académie de France à Rome. | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 12/9/2009, 08:01 | |
| - emma a écrit:
- Si vous vous demandiez à quoi sert la Villa Médicis à Rome...
Ca tombe bien, c'est une question que je me suis toujours posée, mais bon, comme c'est culturel je n'ai pas insisté... - Citation :
- Têtes de cochon farci-farceur, mousses zodiacales et boucher nu au milieu d'une piscine: un pensionnaire de la prestigieuse Villa Médicis à Rome a réinterprété dans la nuit de samedi à dimanche un banquet spectaculaire et décadent de l'Antiquité pour douze convives.
Je j'avais eu le bonheur de compter parmi les convives j'aurais refusé le boudin... - Citation :
- "On a préparé une tête de cochon en argile. Les invités pensent manger un cochon, mais la tête est farcie de homard avec une sauce au boudin", détaille l'artiste et critique gastronomique français Emmanuel Giraud, en présentant un des douze plats de son banquet réinterprété à la sauce contemporaine. Résidant de la Villa depuis un an, ce spécialiste de l'art culinaire de 35 ans a voulu remettre au goût du jour le "Festin de Trimalchion", décrit dans le Satyricon de Pétrone (IIe siècle après J.C.), dans une version "épurée et minimalisée" de la lourde cuisine antique mais en restituant "l'esprit de surprise, d'étonnement" du banquet spectaculaire. "C'est Trimalchion à Ibiza", plaisante l'un des autres convives triés sur le volet, un verre de vin centenaire à la main, étendu sur un des douze bicliniums - les lits romains - disposés en cercle autour de la piscine. "Je ne suis pas vraiment chef, je ne suis pas cuisinier. Je suis plutôt un artiste, qui utilise la cuisine dans ses installations et qui travaille sur le souvenir culinaire. Parce que le but ce n'est pas de nourrir les gens avec du homard, des huîtres ou des blettes, c'est de leur donner matière à fabriquer du souvenir", explique l'artiste Emmanuel Giraud, qui a déjà à son actif une vidéo sur la reconstitution d'un "dîner funèbre" donné en 1783. "Cela fait un an que je travaille sérieusement sur la restitution de l'esprit spectaculaire du festin", qui a nécessité l'aide de 30 bénévoles assurant le service dans les différentes salles à manger dispersées dans les sept hectares de jardin de l'Académie de France à Rome.
Matière à fabriquer du souvenir... voilà une manière très artistique de parler de ces choses-là. Ainsi donc c'est Emmanuel Giraud qui succède à Frédéric Mitterrand en la matière ? | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 12/9/2009, 12:28 | |
| C'est ce monsieur, Eric de Chassey, le nouveau directeur de la Villa Médicis. C'est un historien d'art et surtout un pistonné. La grande cuisine au-dessus de tout Onze des meilleurs chefs ont accepté de relever le défi : servir 22 convives sur une table perchée à 28 m au-dessus du jardin des Tuileries.http://www.leparisien.fr/paris-75/la-grande-cuisine-au-dessus-de-tout-12-09-2009-635871.php Les cheveux dans le vent, le chef étoilé Pierre Gagnaire a servi hier midi ses 22 convives accrochés à une nacelle, à… 28 m au-dessus du jardin des Tuileries. Une expérience exceptionnelle réalisée à l’invitation de Bruno Hameur, directeur de la publication du magazine trimestriel «Cuisine créative». Hier soir, trois services devaient suivre au-dessus de la cime des arbres. Au total, 550 privilégiés à 924 € le voyage au sommet de la cuisine vont pouvoir profiter de ces agapes de luxe dans un décor unique. Jusqu’au 15 septembre, Marc Veyrat (l’Auberge de l’Eridan), Guy Martin (le Grand Véfour) et même les chefs de l’Elysée sont au menu… A ce prix-là, il reste encore des places ! Des entreprises ont déjà réservé. Des particuliers aussi, pour fêter des anniversaires sur ce petit nuage culinaire. Chaque chef touche 3 000 € par repas (théoriquement de 22 convives). Et les frais sont très élevés, de l’assurance aux infrastructures (grue, tente, gardiennage…). Sur les 924 €, 100 € sont reversés à la Fédération des maladies orphelines. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 12/9/2009, 17:41 | |
| Le critique gastronomique François Simon faisait donc partie des invités triés sur le volet. Il raconte : ROME : L'orgie est elle soluble dans le minimalisme culinaire ?Un pensionnaire à la Villa Medicis, Emmanuel Giraud s’est lancé dans une interprétation du célèbre banquet de Trimalchion, du Satyricon de Pétrone.http://francoissimon.typepad.fr/simonsays/2009/09/lorgie.html#comments Il devait être minuit, lorsque deux vestales, hélas sobrement vétues, ont massé, lavé et oint les pieds des douze invités de ce banquet tres spécial. Depuis un an, Emmanuel Giraud, gastronome éclairé, a travaillé dans le cadre de la Villa Medicis, sur le fameux banquet de Trimalchion, en se proposant de sortir de "l’archéologie culinaire" et tenter une voie minimal, ou si vous préférez une représentation ironique de l’exces. Il s’agissait d’une démonstration très sérieuse de cuisine à travers des saynetes culinaires, espacées sadiquement de demi heure en demi heure aux rythmes de plats élyptiques, et de boissons chichement mesurées. Il fut donc impossible de s’ennivrer, de rouler dans l’herbe, agonir son prochain, éventrer votre hote, jouir de Rome. Une bonne compagnie en quelque sorte, sage et lâche, cornaquée par un maitre de cérémonie insuportable et odieux, glissé subrepticment à dessein par Emmanuel Giraud, pour rappeler que ce festin est un repas en trompe l’œil, dédié au travestissement, à la falsification. Vétus de toge, nous étions donc douze à déambuler dans les jardins divins de la Villa Medicis, sous le l’œil de quelques caméras et une cinquantaine de spectateurs invités à suivre ce diner expérimental divisé en douze plats. La table ne manquait d’allure pourtant et les astuces culinaires avaient de quoi détendre plus d’un grincheux : homard et boudin en croûte d’argile et peau de cochon croustillante, lièvre au cacao épicé, tête de veau et huître en gelée de thé fumé, sanglier fumé aux aiguilles de pin, granité au sirop de laurier de la villa Médicis… Que l’on était loin de la démesure, du rire et de l’orgie, des tétines et des matrices de truie, des prunes de Syrie et des grains de Grenade, des gitons et des gredines. A sept heures du matin ( !) On aurait presque voulu renverser la table, réclamer des œufs sur le plat servis par une diablesse en gorge, rire, rôter mais l’arythmie de la soirée avait eu raison de notre fougue ; le désir était en quenouille, l’appétit en vrac. Pétrone s’était vengé, les jardins de la villa Medicis pouvaient savourer ce désastre savant. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 26/9/2009, 11:09 | |
| | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 3/10/2009, 09:42 | |
| Le meilleur fromage du monde est québécoisLe fromage de chèvre Le Cendrillon de La Maison Alexis de Portneuf sacré meilleur fromage au monde !http://www.saputo.com/investors-and-medias/press-releases/detail.aspx?id=3280&langType=3084 Le Cendrillon de La Maison Alexis de Portneuf inc. a été couronné Grand champion, toutes catégories confondues, du prestigieux et influent World Cheese Awards 2009. Le Cendrillon est ainsi sacré meilleur fromage au monde après s’être mesuré à 2 440 fromages provenant de 34 différents pays. Le dévoilement des gagnants a eu lieu hier soir aux Îles Canaries, lors d’un gala réunissant près de 300 des plus grands experts en fromage au monde. Fabriqué à St-Raymond-de-Portneuf , Le Cendrillon est un fromage de chèvre cendré à pâte molle affiné en surface. Il est offert à travers le Canada dans les fromageries et les chaines d’alimentation. | |
| | | jam
Nombre de messages : 1404 Age : 69 Localisation : saint-nectaire land Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 7/10/2009, 00:26 | |
| oui, bon le "world cheese award" c'est un truc anglais qui s'organise aux canaries si j'ai bien compris je pose la question quel rapport entre "cheese" et "fromage"? ce sont deux produits différents le cheese ça sert à faire fondre dans/sur les hamburgers alors que le fromage ça se mange en fin de repas | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/10/2009, 02:57 | |
| - jam a écrit:
- oui, bon
le "world cheese award" c'est un truc anglais qui s'organise aux canaries si j'ai bien compris je pose la question quel rapport entre "cheese" et "fromage"? ce sont deux produits différents le cheese ça sert à faire fondre dans/sur les hamburgers alors que le fromage ça se mange en fin de repas Le "cheese", ça ne sonne pas très québécois, ça. surtout pour Cendrillon. Faut pas casser l'ambiance, ils sont tout contents, au Québec. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/10/2009, 03:02 | |
| Licenciée pour une boulette...de viandeMagdalene a été surpise en train de chiper une Frikadelle.http://www.lefigaro.fr/international/2009/10/08/01003-20091008ARTFIG00580-licenciee-pour-une-boulettede-viande-.php Après trente-quatre ans de bons et loyaux services, Magdalene H a commis une faute impardonnable : elle a «volé» un morceau de pain et une boulette de viande à son patron. Magdalene a 59 ans. Secrétaire de direction, elle a renoncé à sa pause déjeuner pour préparer un buffet à son chef et à ses invités. Quand son estomac commence à gargouiller, elle ne résiste pas à la tentation de se concocter un en-cas, en grappillant quelques restes abandonnés par les convives. Surprise par son patron, elle avoue sur le champ. La sanction tombe immédiatement : la porte. «Elle avait le sentiment de n'avoir rien fait de répréhensible», explique son avocat. Une tentative de conciliation devant le tribunal des prud'hommes de Dortmund a échoué mardi. "Lorsque vous ne faites plus confiance à quelqu'un cela entraîne un mauvais sentiment", argumente le patron de l'entreprise de construction pour justifier son refus. | |
| | | emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 10/10/2009, 00:34 | |
| La semaine du goût fête ses 20 ans ! Du 10 au 18 octobre, c'est la Semaine du Goût ! http://www.topsante.com/actualite/view/127341/Actus/Semaine-du-gout-20-ans-deja-! Quelque 500 restaurateurs renommés, installés dans toute la France et souvent classés dans les plus grands guides gastronomiques, serviront des menus spéciaux au public à l'occasion de la Semaine du Goût. "La Semaine du Goût sera un moteur pour de nombreux restaurateurs en cette période morose. C'est motivant, cela peut dynamiser leur activité. Une bouffée d'air frais", a déclaré Michel Roth, chef de l'Espadon, restaurant du Ritz (Paris, 1er) qui participera cette année encore à l'événement. http://www.legout.com/ http://www.balade-du-gout.fr/2009/index.php | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 15/10/2009, 10:31 | |
| Le chocolat résiste à la crise et tient salon(Par Reuters, publié le 13/10/2009 à 22:39)Produit festif, cadeau ou petit plaisir quotidien, le chocolat ne connaît pas la crise et prend des airs d'opéra cette semaine pour son 15e Salon, qui s'ouvre mercredi à Paris. (Reuters/Benoît Tessier)PARIS - Produit festif, cadeau ou petit plaisir quotidien, le chocolat ne connaît pas la crise et prend des airs d'opéra cette semaine pour son 15e Salon à Paris.Quelque 400 participants accueilleront professionnels et grand public sur 14.000 m2 à la Porte de Versailles à partir de mercredi pour ce rendez-vous annuel qui s'exporte dans le monde entier, des Etats-Unis au Japon en passant par la Russie, la Chine ou, nouveauté cette année, Le Caire et Madrid. Le grand chef Alain Ducasse sera l'invité d'honneur de la 15e édition, qui aura pour principales animations un défilé de robes en chocolat sur le thème de l'art lyrique et la confection, par la maison Dalloyau, d'un gâteau "opéra" géant et inédit. Le salon est aussi l'occasion, pour les chocolatiers, de présenter les dernières tendances qui cette année se déclinent en vert avec le développement des chocolats de terroir, des produits issus du commerce équitable ou de l'agriculture biologique. "On approche de la période de Noël, un moment important pour la profession, et le salon sert à promouvoir le chocolat auprès du grand public et à montrer les nouveautés", explique Florence Pradier, secrétaire générale du Syndicat du chocolat qui regroupe 55 adhérents représentant 85% de la profession. "Il y a beaucoup de création et d'innovation sur la forme, les emballages, les goût et les associations de saveurs. Les artisans et les grandes entreprises débordent d'imagination et le chocolat est un produit qui s'y prête particulièrement bien".LA TABLETTE EN TÊTEMême s'il se prête à toutes les fantaisies, c'est en bonne vieille tablette que le chocolat se déguste avant tout en France - un tiers des achats en volume - et le consommateur n'est pas près d'y renoncer. Après des années de croissance modérée mais régulière, la consommation dans l'Hexagone a diminué de 0,8% en 2008 à 379.100 tonnes, dont 33.700 écoulées pour la période de Noël et 12.700 à Pâques, les deux grands pics de l'année pour la profession. Le chiffre d'affaires du marché a néanmoins augmenté à 2,9 millions d'euros contre 2,8 millions l'année précédente, sous l'effet de la hausse des prix. "On a eu très peur au début de la crise parce que le chocolat n'est pas un produit de première nécessité et avec les problèmes de pouvoir d'achat on s'attendait à ce que ce soit bien pire que ça n'a été ", raconte Florence Pradier. "Finalement le chocolat s'est maintenu et n'a pas souffert comme d'autres catégories de produits alimentaires. Le consommateur n'a pas abandonné son carré de chocolat".C'est que le précieux aliment bénéficie de plusieurs atouts: gourmandise appréciée des petits comme des grands, cadeau qui fait toujours plaisir, accompagnateur du café quotidien et même antidépresseur, soutiennent les scientifiques. La crise a pourtant changé certains comportements. Si le haut de gamme a gardé son public d'inconditionnels, les consommateurs de moyenne gamme ont pu basculer sur des produits moins chers, constate Florence Pradier. En volume, les ventes de bonbons de chocolat, bouchées et rochers ainsi que de cacao en poudre ont baissé l'an dernier (104.000 tonnes) mais celles de barres (40.300 tonnes), de pâte à tartiner (64.300 tonnes) et surtout de tablettes (126.000 tonnes) ont augmenté. LE CHOCOLAT NOIR, SPÉCIFICITÉ FRANÇAISEAvec une consommation moyenne de 6,95 kilos par an et par habitant, la France est dans la moyenne de l'Union européenne (6,7 kilos) mais ne se classe qu'au septième rang, loin derrière les Irlandais (12,4 kilos) et les Allemands (11,4), champions d'Europe du chocolat devant les Britanniques, Belges, Autrichiens et Danois. La France est en revanche en tête pour la consommation de chocolat noir, qui représente 30% des ventes dans l'Hexagone contre environ 5% dans les autres pays. "Les Français aiment les chocolats aromatiques, typés, et ne sont pas effrayés par l'amertume de certains produits. Les chocolats à plus de 70% qu'on voit chez nous sont vraiment une spécificité française", souligne Florence Pradier. L'industrie française de la chocolaterie représente près de 70 entreprises, dont 90% de PME, et emploie plus de 12.500 salariés. Les Français réalisent 85% de leurs achats de chocolat en grande et moyenne surfaces et 15% dans des boutiques spécialisées ou boulangeries. Le site officiel du Salon du chocolat : www.salonduchocolat.fr/ | |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 15/10/2009, 10:56 | |
| ôtez-moi d'un doute:le string est en chocolat aussi? | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 15/10/2009, 11:08 | |
| Je l'espère, le plaisir sera ainsi assuré jusqu'à la dernière bouchée ! Mais bon, que dire de "Le chocolat noir, spécifité française" ? Pfffttt, n'importe quoi !.... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques | |
| |
| | | | Journal des intérêts gastronomiques | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|