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Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Journal des intérêts gastronomiques 23/2/2009, 23:55
Rappel du premier message :
Archives gastronomiques, recettes, menus de saison. Guide du dîneur, conseiller des estomacs, dialogues de table, variétés apéritives, poésies relevées, etc.
(Almanach des gourmands, Grimod de la Reynière.)
Dernière édition par emma le 24/2/2009, 18:19, édité 3 fois
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emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/4/2010, 22:00
Il faut que je précise quand même que les photos des têtes et pieds de mon précédent message viennent de la fameuse boulangerie tenue par Kittiwat Unarrom, à Ratchaburi, en Thailande.
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/4/2010, 22:50
Une boulangerie vous dites, alors c'est sûrement le pain de vie
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 17/4/2010, 00:33
La direction des services vétérinaires de Paris (DDSV 75) a reçu une demande d'une société belge souhaitant commercialiser de la viande de crocodile surgelé. Outre le crocodile, l'entreprise voulait également savoir si elle pouvait vendre, dans la capitale, du chameau, du zèbre, du caïman ou encore du python, demandant à chaque fois quels sont les morceaux autorisés.
Crocodile au curry en boîte
Scorpions préparés en boîte
Cheeseburger en boîte
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 22/4/2010, 21:56
PAKISTAN : Les dernières à manger
Les femmes et les filles ont souvent moins à manger, car on considère qu’elles ont besoin de moins de nourriture que les hommes et les garçons.
«Nous, les filles, et nos mères, nous mangeons une fois que mes cinq frères, mon cousin et nos pères ont fini de manger. Parfois il ne reste presque plus rien à manger - mais nous avons l’habitude», a dit Nasreena Bibi, 12 ans, originaire de la région tribale de Bajaur, dans le nord-ouest du Pakistan. Avec sa mère, Nasreena aide sa tante à cuisiner pour les 14 personnes qui vivent dans la maison de quatre pièces. Mais comme les autres filles et femmes, elle ne mange qu’une minuscule portion de ce qu’elle prépare. «Ce schéma est courant dans beaucoup de foyers. Les femmes et les filles ont moins à manger parce qu’on considère qu’elles ont besoin de moins de nourriture que les hommes», a dit Aisha Bibi, 40 ans, travailleuse de la santé. Quelque 12 pour cent des enfants examinés chez les familles déplacées et leurs hôtes souffrent de malnutrition modérée ou aiguë, les filles représentant 58 pour cent des enfants affectés. «Je sais que j’ai besoin de bien manger. Les médecins que j’ai vus au camp de Jalozai à Nowshera, où nous avons vécu pendant une courte période, m’ont dit que j’avais besoin d’une meilleure alimentation. Mais où la trouver ? Dès que nous avons un œuf ou deux sous la main, je les cuisine pour mon mari, parce qu’il doit travailler dur», a dit Haseeba Bibi, 35 ans, déplacée de la région d’Orakzai, qui a récemment donné naissance à un troisième enfant. «Nous sommes trop pauvres pour nous soucier de notre bien-être, et les gens qui sont restés chez eux, dans la zone du conflit, sont encore plus à plaindre.».
Le saag
La majeure partie de la cuisine pakistanaise a des racines Afghan-Turkic-Iraniennes. Il y a une très grande l'utilisation d' épices; particulièrement chez les Punjabis, les Sindhis et les Muhajirs pakistanais. La teneur des épices peut s'étendre très de fort à doux, bien que les épices fortes semblent plus populaire.
http://ejaz.free.fr/cuisine.html
Ingrédients
Feuilles de moutarde - 1 kilogramme
Piments rouges - 6 (entier)
Oignon - 1 petite taille, coupe en 4 morceaux
Clous de girofle d'ail - 6 Gingermbre- 1 petit morceau
Piments verts - 4 grammes
flour/cornmeal - tasse de ½
Sel
Huile - 1 tasse
Préparation
Laver complètement et couper finement les feuilles de moutarde.
Mettez dans une casserole les feuilles de moutarde découpé avec toute les épices puis porté les jusqu'a ébullition.
Quand toute l' eau est évaporée, laissez refroidir.
Refroidissez-légèrement.Chauffez l'huile ou le banaspati et ajoutez la pâte.
Remuez pendant quelques minutes et ajoutez graduellement la farine de gramme ou la farine d'avoine et laisser pendant 5 minutes.
Avant de servir, garnissez avec du beurre et l'ail fondus.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 24/4/2010, 21:47
Pain des Phéniciens : quand la culture rejoint la gastronomie
Astarté
Du miel, de l'huile d'olive, des figues et de la farine d'épeautre, tels étaient les ingrédients maniés par les élèves de BTS Hôtellerie-Restauration dans les cuisines du lycée hôtelier. Afin de découvrir la route des «Phéniciens», les professeurs de langues ont animé l'atelier de recherche archéo-gastronomique visant à connaître et à réaliser le pain des Phéniciens dédié à Astarté, déesse de la fécondité.
C'est avec peu d'éléments que les élèves ont entrepris le travail en cuisine, aucune recette exacte n'est connue pour ce pain d'offrande. Armés d'un rouleau à pâtisserie, Sophie et Sylvain, 18 ans étalent la pâte, rajoutent de la farine d'épeautre puis enfournent les petits pains ornés de lunes et de soleils. La mise au point et la réalisation de ces «galettes» ont pu s'effectuer grâce à des documents archéologiques qui ont permis d'identifier sa forme et certains de ses ingrédients. Par exemple, la levure n'a pas été utilisée tout simplement pour garder le côté identitaire et ancestral de la fabrication. Pour les futurs professionnels de la restauration c'est une manière de s'immerger dans les origines de la civilisation méditerranéenne et de mettre au goût du jour des pratiques ancestrales comme la fabrication du pain. Les ateliers archéo-gastronomiques ont de beaux jours devant eux.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 28/4/2010, 17:46
Le «Noma», du jeune chef René Redzepi, a été désigné lundi «meilleure table de la planète» par la revue britannique Restaurant Magazine. Il détrône «El Bulli» de l'Espagnol Ferran Adria, vainqueur des quatre précédentes éditions. Situé dans un entrepôt maritime rénové du port de Copenhague, le «Noma», qui détenait déjà la troisième place en 2009, est consacré pour la première fois en tête de cette liste des 50 meilleurs restaurants du monde, établie par 800 critiques et experts gastronomiques internationaux. Ce succès couronne la créativité du Danois René Redzepi, 32 ans, ambassadeur de la «cuisine nordique», composée d'ingrédients locaux et de saison. Le jeune chef compose et crée avec des huîtres, moules, oursins, Saint-Jacques, couteaux de mer, bulots, crabe royal et langoustines des Îles Féroé... pour la version marine. Et pour les viandes et volailles, il chine au paradis des grives, pigeons, cerfs, biches, boeufs musqués. Ses secrets les plus précieux ? Les algues, les baies comestibles, l’eau minérale du Groenland et toutes les bières nordiques. A déguster dans un décor d'alcôves et de poutres, dans les reflets du verre ou dans la lumière bleue du jour. «Noma» devance «El Bulli», le restaurant de Ferran Adria qui a reçu le titre de «chef de la décennie», décerné pour la première fois cette année. L'Espagne classe quatre restaurants dans ce palmarès: outre «El Bulli», «El Celler de Can Roca» est 4e, «Mugaritz» 5e et «Arzak» 9e. Les Etats-Unis ont trois tables dans les dix premières: «Alinea» 7e, «Daniel» 8e, et «Per Se» 10e. Le restaurant parisien du beau chef Inaki Aizpitarte surgit en 11e position. Le restaurant parisien «Pierre Gagnaire» du chef français du même nom, perd à nouveau quatre places (13e). Une autre table parisienne «L'Astrance» est 16e. Joël Robuchon avec son «Atelier de Joël Robuchon» (29e) n'est pas oublié. Alain Ducasse au «Plaza Athénée» (41e) et «La Maison Troisgros» (44e) font eux leur réapparition dans ce classement.
Invité Invité
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 1/5/2010, 21:08
1950, ...Wépion, Belgique d'un prix peu élevé les fraises environ 10 F. B. le Kg donc 25 c 00€
Aujourd'hui 14.00€ donc 560 FB le Kg
emma
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 3/5/2010, 22:23
«Quand on a goûté à la crème Chantilly, c’est vrai que la crème fraîche vous paraît fade.» (Laurent Blanc, entraîneur des Girondins de Bordeaux).
La crème chantilly
Ingrédients pour Crème chantilly :
-200 g de sucre glace -1 litre de crème fleurette -1 gousse de vanille ou quelques gouttes de vanille liquide
Phases techniques pour Crème chantilly :
Pour réussir une crème chantilly, trois critères sont importants :
-Une crème liquide à plus de 30% de matière grasse. -Le fouet, le récipient et la crème devront être très froids ! -Bien fouetter pour incorporer l'air à la crème. -Dans la cuve du batteur ou dans un récipient très froid (cul de poule), verser la crème fleurette froide. Si elle n'est pas assez froide, placer le récipient dans un autre plus grand, rempli de glaçons. -Fouetter en donnant un mouvement rotatif afin d'incorporer de l'air dans la crème. -Fouetter jusqu'à ce que la crème soit transformée en crème fouettée (chantilly). il est possible de la sucrer avant de la fouetter ou alors juste après. -Il est préférable d'utiliser du sucre glace afin de ne pas sentir les grains de sucre sous la dent. La vanille s'incorpore au même moment que le sucre. -Réserver le crème chantilly au frais. Attention, elle ne se conservera que quelques heures. -La crème chantilly peut être réalisée avec un siphon à chantilly qui impulsera le gaz dans la crème et la rendra parfaitement onctueuse.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 5/5/2010, 20:37
Criminels dans la cuisine
Une "pomme au caramel ensorcelante" de la belle-mère de Blanche-Neige.
Hannibal Lecter et son ris de veau, Fantomas et ses oeufs à la truffe, Dracula et son poulet au paprika à la sauce roumaine, le grand méchant loup et ses "cochons au chaud sous l'édredon"... On s'imagine de suite dans les cuisines des bad guys de la littérature, aussi assoiffés de sang que de bonne chère. Chaque recette est précédée d'une présentation du méchant en vedette et d'un savoureux extrait du bouquin.
Les criminels passent à table, Trente recettes vraiment mortelles des criminels de la littérature, texte Estérelle Payany, illustrations Jean-Fracois Martin, Édition Flammarion.
Extraits du livre à consulter :http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=37881&levelCode=home
emma
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/5/2010, 21:34
Après le houmous, le Liban décroche le record du plus grand plat de falafel
Plus de 300 cuisiniers libanais ont établi dimanche le record Guinness du plus grand plat de falafel, boulettes à base de pois chiches et de fèves frits, dans le cadre d'une série de "batailles" culinaires avec Israël sur la paternité de mets populaires au Proche-Orient. Les "chefs" ont mélangé une tonne de pois chiches et une tonne de fèves frits, le tout assaisonné de plusieurs kilos de cumin, d'ail, de coriandre, de piment et d'oignon dans un plat gigantesque pour donner 5,173 kilos de falafel, un chiffre certifié par un émissaire du "Guinness World Records". Les falafels, tout comme le houmous (purée de pois chiches) et le taboulé (salade de blé concassé, de persil, d'oignons, de tomates hachées), sont l'objet d'une querelle culturelle entre Israël et le Liban sur leur origine. Les falafels sont très populaires au Liban, en Syrie et en Egypte -où la variante s'appelle "taamiyah", à base de fèves frites uniquement- mais aussi en Israël. Samedi, un nouvel épisode de la bataille gastronomique entre le Liban et Israël -deux voisins techniquement en guerre- a abouti à un nouveau record libanais de la plus grande platée de houmous (plus de dix tonnes). Israël exporte ces mets, notamment le houmous, partout dans le monde au point d'être accusé de s'être approprié le patrimoine culinaire arabe. Le Liban avait établi le record du plus grand plat de taboulé en 2009 et réclame que le houmous soit une spécialité labellisée comme un plat spécifiquement libanais.
emma
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/5/2010, 21:41
Ils veulent tous devenir chefs
Dans les cuisines du restaurant d’application de l’école Grégoire-Ferrandi, les élèves s’activent afin de servir à l’heure le menu qu’ils ont concocté pour une soixantaine de clients.
Les centres de formation pour devenir cuisinier font le plein. hénomène nouveau, ils recrutent même des jeunes à bac + 3. Leurs modèles : les grands chefs, stars de la télévision.
Thierry Marx, Cyril Lignac, Pierre Hermé, Christophe Michalak… Ils posent dans les magazines, font des succès d’édition avec leurs recettes et squattent les meilleures audiences de la télé avec des émissions dans la veine de « Top chef » sur M 6… Les chefs cuisiniers ou pâtissiers sont devenus des stars… Devenir un des leurs est aujourd’hui le rêve de bien des jeunes. Il est loin le temps où atterrir en CAP ou en bac pro cuisine n’était le lot que des élèves médiocres. Aujourd’hui, dès la classe de 3e , c’est un choix assumé. Plus étonnant encore, de nombreux étudiants se tournent vers la cuisine au sortir d’une maîtrise de droit ou d’une école de commerce… hissant l’ancienne voie de garage au rang des formations professionnelles les plus demandées. Avec un plébiscite total pour la pâtisserie. Du coup, les écoles sont prises d’assaut, notamment par des filles, ce qui est également nouveau. La médiatisation actuelle des chefs y est certainement pour beaucoup.
emma
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 10/5/2010, 18:11
Gastronomie : la première édition française de «Tous au restaurant»
Du lundi 7 juin au dimanche 13 juin 2010, 800 restaurants participent déjà à l'opération.
«Tous au restaurant» est un événement initié par Alain Ducasse Entreprise, dont la première édition française aura lieu en juin prochain. L'objectif de cette opération qui connaît un grand succès à l'étranger (Madrid, Londres, New-York,...) sous le nom de «Restaurant Week» est de permettre au grand public d'accéder aux meilleures tables à des prix compétitifs. Pendant une semaine, du lundi 7 juin au dimanche 13 juin 2010, les restaurants participants à l'opération proposent un menu (entrée - plat – dessert) à 20,10 € le midi et 35 € maximum le soir. A Paris et en province, du bistro gastronomique à la table étoilée, tous les Chefs et restaurateurs de France sont invités à rejoindre cet événement qui a pour ambition de devenir une fête annuelle, pour le plus grand plaisir des gourmands !
http://www.tousaurestaurant.com/
Alain Ducasse.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 12/5/2010, 22:41
Les peintures gourmandes du peintre américain Will Cotton (45 ans), aux bains de barbe à papa, de crèmes glacées fondantes, et de Chantilly sont exposées à la Galerie Daniel Templon, Impasse Beaubourg, Paris 3e, jusqu'au 19 juin.
http://www.danieltemplon.com/
emma
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 18/5/2010, 02:20
Une bonne recette pour se faire aimer
La meilleure façon pour les androïdes de conquérir le cœur des hommes, c’est de leur faire la cuisine.
Dans un couloir vide éclairé au néon du deuxième étage de l'université Carnegie Mellon, à Pittsburgh (Etats-Unis), le professeur Paul Rybski et deux de ses étudiants exposent leur création la plus avancée. Fruit de deux années de recherches du Human Robot Interaction Group, auquel collaborent dix-sept enseignants et étudiants, ce robot est équipé d'un système de navigation au laser coûtant la bagatelle de 20.000 dollars, de capteurs sonar et d'une caméra stéréo. "Bonjour, je suis Snackbot", dit-il d'une voix qui n'est pas sans rappeler celle de l'ordinateur HAL 9000, dans le film 2001, l'odyssée de l'espace. "Je viens apporter des snacks à Ian. Voici votre commande. Je crois que vous vouliez une barre de céréales, c'est bien cela ?Vous pouvez prendre votre snack. Je pense qu'il est très bon, mais je ne peux pas vraiment le savoir. Moi, je préférerais une petite ration d'électricité." Le Snackbot n'est qu'un soldat parmi d'autres dans l'armée de nouveaux robots conçus pour cuisiner et servir de la nourriture, et qui jouent également le rôle d'ambassadeurs et de promoteurs pour un avenir où l'automatisation sera plus poussée.
En 2006, après quatre années de recherches et plus de 250 000 dollars d'investissement, la société Fanxing Science and Technology, établie à Shenzhen, en Chine, a dévoilé le "premier robot cuisinier au monde", baptisé AIC-AI Cooking Robot. Il suffit de presser un bouton pour qu'il prépare un des milliers de plats chinois, de plusieurs régions gastronomiques, qu'il est capable de concocter - à la poêle, au four, à l'eau ou à la vapeur.
En 2008, des scientifiques du Laboratoire d'algorithmes et systèmes d'apprentissage, à Lausanne, en Suisse, ont présenté leur cuisinier à eux, le Chief Cook Robot, qui fait des omelettes (les premières étaient des jambon-gruyère !).
Au mois de juin 2009, lors de l'International Food Machinery and Technology Expo, à Tokyo, un automate du nom de Motoman SDA-10, qui possède des spatules en lieu et place de bras, a préparé pour le public des okonomiyaki, de petites crêpes japonaises. Le restaurant Famen a été inauguré un mois plus tard, à Nagoya, au Japon. Deux automates jaunes géants y préparent jusqu'à 800 bols de ramen [soupe de nouilles] par jour. Et, en période de faible affluence, ils jouent la petite comédie pour laquelle ils ont été programmés : ils se bagarrent amicalement avec des couteaux.
S'il est tout à fait possible de développer et de former des robots pour qu'ils fassent la cuisine, certains mets sont cependant si fins et si anciens, si vénérés et si sacralisés que même les créateurs de ce type de machines ne confieraient jamais la préparation de tels plats à des mains non humaines. Mais le véritable obstacle qui nous sépare encore d'un monde truffé de chefs automatiques robotisés est encore plus difficile à surmonter : l'absence du sens du goût - car aucun de ces robots n'est encore capable de goûter ses propres préparations.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 29/5/2010, 21:13
Gâteau d'un magasin de la chaîne Breaux Mart Supermarkets à la Nouvelle-Orléans, un mois après l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon, exploitée par BP.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 30/5/2010, 21:58
Un scientifique australien produit de l'électricité avec des bananes avariées
Un scientifique australien a créé un générateur électrique alimenté par des bananes en décomposition et travaille à un projet de centrale écologique fonctionnant avec des fruits avariés. Bill Clarke, professeur en ingénierie à l'université de Queensland, a laissé les bananes se décomposer dans des cuves hermétiques et a utilisé le méthane produit par le pourrissement pour alimenter une turbine électrique. Il a déclaré avoir eu l'idée quand l'association australienne des producteurs de bananes lui a demandé des idées pour recycler les bananes invendables, parce que trop petites ou abimées. Pour se faire, il va lui falloir écraser, presser, réduire des bananes pour découvrir quel est le moyen de décomposition le plus efficace et leur ajouter des enzymes pour accélérer le processus. Clark a estimé qu'en février prochain, il pourrait dire si les bananes sont une source d'énergie viable. Si tel est le cas, l'industrie bananière envisage de construire une centrale électrique alternative capable de fournir de l'énergie à environ 500 maisons. Cependant, les applications de ces recherches seront forcement limitées, puisqu'il lui a déjà fallu quelque 60 kilos de bananes pour faire fonctionner un ventilateur domestique pendant 30 heures.
Banana Split
Ingrédients de la recette pour 4 :
4 bananes pas trop mûres 1/4 litre de glace à la fraise 1/4 litre de glace à la vanille 1/4 litre de glace au chocolat 2 cs de crème fraîche épaisse 200g de chocolat noir La moitié d’un citron Amandes grillées en lamelles et des cerises confites (facultatif)
Recette Banana Split : Casser le chocolat en morceaux dans une jatte placée dans un bain-marie à feu très doux. Ajouter la crème fraîche et laisser fondre en remuant doucement, jusqu’à ce que la sauce soit lisse. Laisser au chaud. Couper les bananes en deux dans le sens de la longueur et les arroser de jus de citron. Les disposer dans les assiettes, ajouter une boule de glace de chaque parfum et napper de la sauce chocolat. Parsemer d’amandes grillées; poser les cerises, et servir aussitôt.
Quelque soit la recette, le chocolat doit toujours fondre à feu très doux. La technique conseillée est celle du bain-marie. Boisson conseillée : une flute de champagne.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 1/6/2010, 00:45
Les militaires possèdent une nouvelle arme pour lutter contre le terrorisme : le piment le plus fort au monde. Après plusieurs essais, l’armée [indienne] a décidé d’utiliser le piment fantôme, ou “bhut jolokia” – un piment de la taille du pouce – pour en faire des grenades lacrymogènes destinées à immobiliser les suspects. Le bhut jolokia a été officiellement inscrit au Livre Guinness des records en 2007 comme le piment le plus piquant au monde. Il contient plus de 1 million d’unités sur l’échelle de Scoville, qui permet de mesurer l’intensité d’un piment [à titre d’exemple, le Tabasco n’en contient que 5 000]. “Cette arme non toxique a toutes les chances d’être efficace : son odeur piquante permettra de faire suffoquer les terroristes”, a ajouté R.B. Srivastava, directeur du département des sciences de la vie au quartier général de la DRDO à New Delhi.
La grenade lacrymogène fabriquée à base de piment permet d'immobiliser les ennemis sans leur causer de dommages à long terme. Les scientifiques sont d'ailleurs en train de décliner cette bombe en une version spray pour les femmes.
1 - chauffer un peu d'huile dans une poêle. Ajouter la moitié des graines de cumin quand l'huile est chaude. Ajouter l'ail, le gingembre et l'oignon.
2 - Une fois que l'oignon est roussi, ajouter les petits pois, le curcuma et le curry. Comme les noix de cajou sont grillées, les ajouter à la fin.
3 - Ajouter les pommes de terre. Les écraser et mélanger. Mettre les feuilles de coriandre fraîche, le sel et le jus de citron (mélanger). Si vous aimez le piment vous pouvez en ajouter un en petits morceaux.
4 - Remplir les poivrons avec la farce à l'aide d'une cuillère. Appuyer sur les extrémités pour l'ouvrir. Une fois rempli, redonner sa forme au poivron et enlever ce qui dépasse.
5 - Faire chauffer un peu d'huile dans une poêle. Ajouter les graines de cumin quand l'huile est chaude. Mettre les poivrons.
6 - Ajouter le sel, couvrir et laisser cuire pendant 10 minutes. Si les poivrons ne sont pas tendres, ajouter un peu d'eau. Laisser cuire 10 minutes de plus (20 minutes en tout) en les retournant de temps en temps.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 4/6/2010, 18:48
Une idée pour le petit-déjeuner : le pain brodé.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 4/6/2010, 20:07
Les insectes, bifteck de l'avenir
Substituer des larves à la viande ou au poisson est une des pistes envisagées par les Nations unies pour nourrir 9 milliards de personnes à l'horizon 2050.
Brochettes de sauterelles, criquets sauce piquante, purée de punaises d'eau géantes, larves frites, scorpions au chocolat... Le menu n'est a priori pas très ragoûtant, mais il faudra peut-être vite s'y habituer. Le développement de la consommation d'insectes comme substitut de la viande ou du poisson fait partie des pistes étudiées très sérieusement par plusieurs experts, dont ceux de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), pour assurer la sécurité alimentaire mondiale dans les décennies à venir. La FAO est en train d'élaborer des recommandations, et devrait, avant la fin 2010, encourager officiellement ses Etats membres à "maintenir et développer" leur consommation. Les qualités nutritionnelles des insectes sont grandes. Ils contiennent des protéines, des lipides, des minéraux (zinc, fer), des vitamines, parfois plus que la viande ou le poisson. Et ils ont un bien meilleur rendement que le bétail traditionnel. "Il faut 10 kg de nourriture végétale pour produire 1 kg de boeuf, explique Arnold Van Huis, entomologiste à l'université de Wageningen (Pays-Bas). Alors qu'il en faut seulement un ou deux pour les insectes comestibles." Ils ont également besoin de beaucoup moins d'eau. Reste à lever l'obstacle du dégoût irrépressible qui s'empare du mangeur à la perspective de croquer une tarentule, même frite. Cette répulsion est d'ailleurs loin d'être universellement partagée. Quelque 1 400 espèces sont consommées en Afrique, en Asie, et en Amérique latine : larves de coléoptères, fourmis, chenilles, criquets, chrysalides des vers à soie, punaises, cigales, grillons, araignées, scorpions... (Avis aux amateurs, cependant, comme pour les champignons ou les végétaux, tous les insectes ne sont pas comestibles.) La Chine, le Japon, la Thaïlande, l'Afrique du Sud, le Mexique figurent parmi les plus importants consommateurs. Les spécialistes espèrent aussi progresser dans les pays occidentaux. Tout est selon eux une question de "psychologie". "Il suffit de goûter pour recommencer", disent les amateurs. Pourquoi délaisser les insectes quand on consomme du miel, des escargots, des grenouilles ou des huîtres ? Aux Pays-Bas, la petite société Bugs Organic Food commercialise des barres de müesli aux vers de farine (larves de coléoptère), ainsi que des boulettes et des nuggets au poulet et aux vers, dans lesquels l'insecte "disparaît". Les produits respectent les normes sanitaires du pays. Un premier congrès international consacré à l'entomophagie pourrait avoir lieu en 2012.
Plat d'insectes au Cambodge. Avec plus de 1 400 espèces consommées par l’homme dans le monde entier, les insectes représentent un créneau prometteur tant sur le plan commercial que nutritionnel, a déclaré l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Au Japon, sauterelles et larves au menu depuis longtemps
C'est un expert qui l'affirme : "Les meilleures larves sont celles que vous prenez directement du nid, quand elles bougent encore. Elles sont douces et crémeuses." Après, il suffit de les faire blanchir puis de les déguster froides en les trempant dans un mélange de sauce soja et de wasabi, la moutarde japonaise. Cette recette à base de larves de frelon fait partie des 80 décrites dans l'ouvrage "L'amusante cuisine des insectes" (non traduit). Son auteur, Shoichi Uchiyama - autoproclamé "chercheur en cuisine des insectes" - adore mitonner des petits plats à base de cafards, de vers à soie ou encore d'araignées. "Les sauterelles étaient fréquemment servies pendant la guerre", se souvient une septuagénaire de la région. "La meilleure période pour les ramasser, précise-t-elle, c'est à l'automne, au moment de la récolte de riz. Elles pullulent dans les rizières." Les sauterelles bouillies puis passées dans un mélange de sucre, sauce soja et mirin (saké doux utilisé pour la cuisine), représentaient, et représentent encore, un excellent accompagnement du riz blanc, voire du thé vert. Car, aujourd'hui, le plat reste produit dans la région de Nagano. Quant aux larves d'abeille, elles sont le plus souvent vendues mélangées à du miel. Il s'agit d'un mets recherché pour ses vertus médicinales, plutôt onéreux puisque proposé autour de 2 000 yens (18 euros) les 80 grammes. L'insecte n'est donc pas absent de la tradition culinaire nippone, même si sa consommation reste marginale et souvent le fait de personnes âgées.
Dernière édition par emma le 6/6/2010, 13:07, édité 1 fois
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 4/6/2010, 20:18
Beurk beurk beurk...
Invité Invité
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 4/6/2010, 21:06
Pas d'inquietude a avoir, c'est une projection de l'ONU!
emma
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 8/6/2010, 22:15
Le cuisinier danois Rasmus Kofoed élu Bocuse d'or Europe 2010
Le chef danois Rasmus Kofoed, 35 ans, a été élu mardi Bocuse d'or Europe 2010, à l'issue du concours organisé au salon Gourmet de Genève. Le cuisinier danois avait préparé un "flétan demi-sel au beurre noisette, morilles et fleurs de ciboule". Pour la viande, il a servi un "rôti de veau au jambon de Skagen, greffillons soufflés, airelles et pain noir, servi avec des ris de veau croustillants, asperges blanches, ail des ours et raifort". Le vainqueur, qui est chef-propriétaire du restaurant Geranium à Kovenhavn (Danemark), avait prédécemment remporté le bronze en 2005 puis l'argent en 2007 lors des finales du concours international. Ce Bocuse d'or Europe, obtenu mardi, lui ouvre la voie pour la finale mondiale du concours, qui aura lieu fin janvier à Lyon. L'argent a été décerné au Norvégien Gunnar Hvarnes, 33 ans, tandis que le bronze est revenu au Français Jérôme Jaeglé, 31 ans.
emma
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/6/2010, 23:53
A voir et à manger
Par jeu ou par rituel, ou pour se souvenir de bons moments, de plus en plus d’amateurs photographient leurs assiettes. Tout le temps ou de temps en temps. Dis-moi ce que tu manges…
Une habitude de plus en plus partagée, grâce aux blocs-notes visuels que sont aujour­d’hui les appareils numériques ou les téléphones portables. Des sashimis arrangés avec soin sur une planchette de bois, un hamburger si chargé en calories qu’il en paraît menaçant ou un reste de tarte aux pommes qui évoque un «tableau-piège» de Daniel Spoerri: tout est nourriture à un objectif gourmand, bien décidé à tenir le journal de ses aventures gustatives. Le New York Times le notait récemment: le nombre des photos répertoriées sous «nourriture» dans le site communautaire Flickr a décuplé ces deux dernières années, dépassant au­jour­d’hui six millions d’images. L’un des groupes de Flickr, intitulé «I ate this» («J’ai mangé ceci»), accueille désormais 350 000 photos en provenance de 20 000 membres, chacun d’en­tre eux étant limité à 50 envois par mois. Le phénomène est aussi à l’œuvre sur Twitter, Facebook, MySpace ou des blogs innombrables. Toujours à l’affût de tendances susceptibles de doper leurs ventes, les fabricants d’appareils photo numériques ont vite réagi à la tendance. Un nombre croissant de modèles compacts propose des programmes automatiques de prise de vue «cuisine», «gourmet» ou «food» symbolisés avec des pictogrammes en forme d’assiette, voire de couteau et fourchette. Sans se prendre pour un photographe comme Martin Parr ou Stephen Shore, qui ont souvent flashé des plats banals aux couleurs vives, mettre un œuf au plat dans son viseur peut effectivement être une expérience artistique. Surtout si elle se transforme en séries thématiques, ou au contraire en patch­works de cuisines du monde, le tofu de Kyoto côtoyant le tajine de Marrakech. Cette quête visuelle est aussi un moyen de se transformer en aventurier de la gastronomie. Et de rechercher des plats originaux parce qu’ils sont à la fois photogéniques et inconnus des papilles gustatives.
Martin Parr
Stephen Shore
emma
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 10/6/2010, 17:19
84% des Français s'adonnent à la cuisine "fait maison
Quelque 84% des Français pratiquent régulièrement ou occasionnellement la cuisine maison pour des raisons d'abord de santé et de plaisir, mais aussi pour des raisons économiques. Est considérée comme "fait maison" toute préparation alimentaire qui aurait soit pu être achetée toute faite ou préparée par un professionnel. Seuls 16% ne mangent que des produits tout faits. Ce sont presque exclusivement des hommes, des plus de 50 ans et des jeunes. Les Français qui cuisinent le font à 74% par souci de maîtriser leur alimentation et préserver leur santé, à 73% pour se faire plaisir et à 45% pour faire des économies. Les plats faits maison sont à 85% des plats de résistance, à 76% des soupes et purées et à 65% des gâteaux.
Invité Invité
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 12/6/2010, 22:05
La Maison des Maîtres chocolatiers belges récompensée
Belgique - Société ven 11 juin, 13:43 La Maison des Maîtres chocolatiers belges a reçu deux distinctions internationales, selon un communiqué de l'un de ses créateurs, l'agence de design "Minale design strategy". L'une a récompensé les réponses novatrices apportées aux attentes des consommateurs; l'autre, la force de son design. Située sur la Grand-Place à Bruxelles, la Maison des Maîtres chocolatiers belges s'est vue attribuer le "Janus du Commerce". Créé en 2005 par l'Institut français du design, celui-ci récompense les enseignes qui cherchent à humaniser le commerce et à améliorer le quotidien du consommateur, souligne le communiqué. Cette vitrine du chocolat belge a également décroché le "Web design award". Ce prix est décerné par le site Internet "Design Licks" qui récompense les sites les plus créatifs et les plus "design" à travers le monde. A cette occasion, le site web de la Maison des Maîtres chocolatiers belges sera mis à l'honneur le samedi 12 juin comme "site du jour" sur www.designlicks.com. "Ces deux récompenses témoignent de l'importance du design dans la consommation moderne", a déclaré Gwenaël Hanquet, managing director de "Minale Design Strategy". La Maison des Maîtres chocolatiers belges est une initiative de l'asbl "Best belgian chocolate of the world" et de l'agence "Minale design strategy". Inaugurée en novembre 2009, l'enseigne offre une vitrine à dix maîtres chocolatiers belges. (VIM)
emma
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 16/6/2010, 21:55