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Sujet: Journal des intérêts gastronomiques 23/2/2009, 23:55
Rappel du premier message :
Archives gastronomiques, recettes, menus de saison. Guide du dîneur, conseiller des estomacs, dialogues de table, variétés apéritives, poésies relevées, etc.
(Almanach des gourmands, Grimod de la Reynière.)
Dernière édition par emma le 24/2/2009, 18:19, édité 3 fois
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emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 30/10/2010, 00:37
Monica Luciani a commencé la cuisine dès 20 ans en Toscane. Elle est arrivée en France en 1997 à la Casa Bini, qui est l’un des meilleurs restaurants italiens de Paris. Elle supervise également celle du Primo Piano, le restaurant italien du Bon marché et L’Œnosteria, le nouveau bar à vin de la Casa Bini. Monica s’efforce de donner des recettes simples, gourmandes, réalisables par tous.
Extraits du livre :
: cliquez ici : cliquez ici
Quelques recettes de pâtes typiquement italiennes :
Tagliolini à la crème de citron Tagliolini courgettes et menthe Tagliatelle aux cèpes Ravioli ricota et épinards au beurre de sauge Penette « alla Norma » Lasagne aux légumes Spagetthi à l’encre de seiche Linguine au tourteau Orecchiette aux brocolis et palourdes Tagliatelle aux oignons et jambon Salade de fusili verdi Gnocchi aux quatre fromages…
GIBET
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 30/10/2010, 01:37
L'hiver arrive. Une cuisine bretonne qui tient au ventre arrosé d'un cidre doux. N'hésitez pas à finir par un chouchen pour dégraisser hardiment!
Recette du kig ha farz:
AVERTISSEMENT La recette du kig ha farz n'existe pas et ne peut pas exister, car il y a autant de recettes qu'il y a de Léonards. Chacun vous donnera la sienne qui est forcément la meilleure. Matériel minimum requis : Un fait-tout Une source de chaleur disponible au moins 4 heures Un sac de toile épaisse pas neuf (usagé) Un bout de ficelle Temps de préparation : Pour le far une quinzaine de minutes selon la musculature Pour les pluches prévoir un temps variable en fonction du sujet de conversation Pour la cuisson, quelques heures (peut varier selon la partie de dominos) Pour le tour de main, prévoir quelques générations. Ingrédients obligatoires : De l'eau, tant que tant. Farine de blé noir. Du beurre salé ou du saindoux ou de la crème fraîche ou de la margarine ou tout en même temps (dans ce cas prévoir un temps de digestion plus long !) Un bout de viande de cochon (ou de porc si vous n'avez pas mieux !) Des oignons et des légumes. Ingrédients facultatifs : Farine de froment et sucre, un œuf, raisins secs, viande de bœuf avec os à moelle, saucisson à cuire ou saucisse (dans ce cas prévoir un jumelage avec une zone de production : Morteau c'est déjà pris !) Ingrédients proscrits : Merguez, ail, riz, bouillons divers, mauvaise humeur, nuoc mam et ketchup. Au boulot : Préparez le far ou les fars. Pour le far noir mélanger la farine avec de l'eau et du gras. Il faut que la pâte soit onctueuse mais pas collante. Mettez-la dans le sac de toile que vous aurez pris soin de faire tremper dans un peu de bouillon. Chassez l'air (important !) et fermez (plus important !) avec la ficelle prévue ci-dessus. Pour le far blanc c'est pareil mais avec la farine de froment ! Épluchez soigneusement les légumes mais ne les coupez pas en trop petits morceaux. Mettez-les dans le fait-tout, à feu doux, avec la viande sans oublier de recouvrir le tout d'eau. Au bout d'une demi-heure de cuisson, plongez délicatement (attention c'est chaud !) le ou les sacs dans le bouillon frissonnant (c'est beau !) couvrez et laissez cuire doucement pendant quelques heures. Attention : si vos convives sont en retard n'arrêtez pas la cuisson pour la reprendre pendant l'apéro ! Votre far partira alors en bouillie et la honte sera sur vous et sur votre descendance pendant quelques siècles. Pour servir plusieurs solutions s'offrent à vous : Avant de sortir le far du sac, si vous roulez le tout avec les paumes de la main, vous aurez le far dit : «bruzunog» c'est à dire en miettes. C'est une école ! Si vous le sortez et le coupez en tranches vous aurez le far dit : «farz a-bezh» ou far entier. Ce qui est une autre école ! Il en va de même pour le far blanc (que vous pouvez consommer froid plus tard en dessert !) Quid du fameux «lipig» ? : C'est du beurre fondu dans lequel vous délayez un peu de bouillon de cuisson et que vous agrémentez d'oignons (de Roscoff evel just !). Vous laissez confire le tout et vous le servez en accompagnement. Cet élément ne fait pas l'unanimité surtout dans le corps médical qui essaie vainement de le faire classer comme huitième pêché capital ! Le rituel : C'est le niveau de cuisson qui détermine l'horaire du repas et non pas le contraire. Au bon moment les convives se placent derrière l'assiette qui leur a été attribuée, on sert la soupe et après l'ingestion de celle-ci, les légumes, la ou les viandes, le ou les fars sont mis sur la table et chacun se sert comme il l'entend. Pour qu'un kig ha farz soit déclaré réussi il faut qu'à la fin du repas, votre grand mère, décédée il y a une quarantaine d'années, entre par la porte de la cuisine en vous demandant : diskenn a ra ? (ça descend?). Si ce n'est pas le cas c'est que vous n'avez pas respecté scrupuleusement sa recette ! Vous n'avez plus qu'à recommencer.
Voilà donc la recette improbable du kig ha farz ! PS et re PS : Une : ne demandez jamais à un breton où on trouve le meilleur kig ha farz. Le meilleur c'est celui de Mémé, voire de maman, voire de la belle mère !
Deux : si vous n'avez pas de Mémé bretonne demandez à un breton (ou à une bretonne !) de vous prêter les siennes (il en a généralement deux !). Chez nous on se prête les grands-mères, à condition de les restituer après usage.
Invité Invité
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 2/11/2010, 09:20
Suisse: de rares bouteilles de vin Cheval Blanc 1947 en vente le 16 novembre
Afp | 01 Novembre 2010 18h00
De rares bouteilles de vin du grand cru de Bordeaux Cheval blanc datant de 1947 seront mises en vente le 16 novembre à Genève, en même temps qu'une collection exceptionnelle de 460 bouteilles du domaine de la Romanée-Conti, a annoncé lundi la maison d'enchères Christie's. Concernant le millésime recherché de Saint-Emilion, Christie's met en vente quatre bouteilles de format très rares, dont un Impérial (6 litres), un Jéroboam (4,5 litres), une Marie-Jeanne (2,25 litres, format qui n'existe plus) ainsi qu'un Magnum (1,5 litre), a expliqué à l'AFP l'expert du département vin de la maison de vente, Michael Ganne. Selon ce dernier, il s'agit "sans aucun doute d'un des plus grands Bordeaux de tous les temps, non seulement par sa qualité rare mais aussi par sa longévité, dans la mesure où il peut encore être conservé 50 ans sans aucun problème". De fait, le vin qui appartenait à un collectionneur suisse souhaitant garder l'anonymat, a été totalement reconditionné au château du Cheval blanc, avec de nouvelles bouteilles et bouchons, a précisé M. Ganne qui a pu le goûter. "1947 a été une année très chaude", a-t-il ajouté, ce qui fait que les vins de cette année "sont très concentrés avec des arômes de fruits très murs". Surtout, le tannin du Cheval blanc de cette année-là "est très soyeux", avec "un équilibre extraordinaire", a insisté M. Ganne. Selon lui, les prix estimés de 20.000 dollars pour le Magnum et de 250.000 dollars maximum pour l'Imperial pourraient être dépassés. Christie's propose le même jour un deuxième lot de bouteilles issu d'un autre collectionneur suisse comptant plus de 460 bouteilles, dont 280 Magnum et 15 Jéroboam de 1937 à 2007 du domaine de Bourgogne très recherché La Romanée-Conti. "Cette collection est importante par son volume", a encore souligné M. Ganne précisant qu'il est très rare de voir autant de bouteilles d'un domaine aussi petit en vente en une fois. Christie's espère récolter quelque 3,6 millions de dollars (2,6 millions d'euros) de l'ensemble, a-t-il ajouté.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 4/11/2010, 21:38
Un joueur suspendu pour "blasphème", la Sampdoria fait appel
La Sampdoria Gênes a fait appel de la suspension pour "blasphème" de son attaquant Nicola Pozzi. Pozzi a été suspendu un match "pour avoir, à la fin du match (contre Cesena dimanche en Championnat), proféré une expression blasphématoire. Le joueur aurait dit : "Porco Dio!" (littéralement : "cochon de Dieu"), selon de nombreux sites internet italiens. "C'est absurde, a commenté Di Carlo. Il aurait dit quelque chose vingt minutes après la rencontre dans un couloir, en discutant avec un coéquipier et en mangeant un sandwich au jambon. Il faudrait avoir un peu plus de bon sens." La Sampdoria est d'autant plus indignée que le même jour le joueur de Palerme Cesare Bovo a crié : "Porco Dio" à un arbitre assistant -un juron entendu par les caméras de télé- sans encourir de suspension. Si la suspension était confirmée, Pozzi manquerait la réception de Catane dimanche en Championnat.
Nicola Pozzi
Le sandwich au jambon, champion incontesté de la boîte à lunch
C'est indéniable, le sandwich au jambon est le grand favori à l'heure du midi. Mais lorsqu'il revient au menu jour après jour, il est normal de s'en lasser. Pour éviter de vous lasser de votre sandwich préféré, l'idéal est de varier. Alternez entre les sandwichs à la dinde, au rôti de porc ou de boeuf, à la salade de poulet, au thon ou aux oeufs. Mais si le sandwich au jambon occupe une place toute spéciale dans votre coeur, réinventez-le, jour après jour, pour qu'il sorte toujours de l'ordinaire. Faites un arrêt à la boulangerie du quartier. Des pains croûtés, des baguettes, des pains ciabatta, aux herbes, aux olives, au fromage, des fougasses et des petits pains ronds... il y en a pour tous les goûts. Vous en trouverez aussi un éventail fort appréciable à l'épicerie. Il y a des tortillas, disponibles en plusieurs variétés : au blé entier, au pesto, aux tomates séchées, aux piments jalapeno... Sinon, allez-y pour les pains pitas, les pains naan ou les gros pains portugais, dodus à souhait. Le simple fait de changer le pain changera le look de votre sandwich.
Ensuite, laissez de côté la moutarde «jaune» et la mayonnaise et laissez-vous tenter par d'autres condiments, aux saveurs plus relevées. Les moutardes de Dijon se déclinent maintenant en plusieurs variétés : à l'estragon, à l'orange, au miel, aux herbes de Provence, au poivre vert... Essayez aussi le pesto de basilic ou de tomate séchée et la tapenade d'olive. Ou même un peu de vinaigrette maison. Finalement, passez aux ligues majeures en troquant la laitue iceberg pour des feuilles de bébé épinards, de la roquette, du cresson ou du mesclun (jeunes pousses de laitues mélangées). Ajoutez aussi d'autres garnitures comme des tranches de concombre, des carottes râpées, des tranches de champignons ou même des tranches de pomme. Vous pouvez aussi donner un peu de tonus à votre laitue en y dissimulant des feuilles de basilic ou d'origan. Votre sandwich au jambon ne sera plus jamais un simple et banal sandwich au jambon !
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 4/11/2010, 21:53
Japon : une pizzeria paie l'heure de travail ... 22.000 euros
Domino's pizza marque le 25e anniversaire de son arrivée au Japon en offrant ce salaire de rêve : 2,5 millions de yens (22 000 euros) pour une heure de «travail» seulement en décembre.
Offre d'emploi à temps partiel : recherche employé pour une heure de travail seulement. Rémunération : 22 000 euros. Domino's Pizza a décidé de marquer le 25e anniversaire de son arrivée au Japon en offrant ce salaire de rêve : 2,5 millions de yens (22 000 euros) pour une heure de «travail» seulement en décembre. Aucune expérience, ni qualification n'est exigée pour cet «emploi», qui est ouvert à toute personne âgée de plus de 18 ans et autorisée à travailler au Japon. Des informations supplémentaires doivent être publiées le 10 novembre, selon le site. Les travailleurs à temps partiel au Japon gagnent environ 1.000 yens (8,7 euros) de l'heure en moyenne.
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 8/11/2010, 15:05
Têtes de cèpes farcies
Ingrédients
12 petits cèpes ou 8 cèpes moyens
3 c à s d'huile d'olive
4 tranches de jambon cru (type parme, aoste, ganda)
1 c à s de persil plat haché
1 c à s de parmesan râpé
2 jaunes d'oeufs
1 brin de thym frais haché
50 g de chapelure
Sel, poivre
Elaboration
Brossez les cèpes, séparez les pieds du chapeau. Réservez les chapeaux et coupez les pieds en petits morceaux. Faites-les sauter, 5 mn, à la poêle dans 1 c à s d'huile.
Hachez le jambon et le persil
Préchauffez le four sur 220 °C, position gril.
Mélangez les morceaux de cèpes sautés, le jambon, le parmesan, les jaunes d'oeufs, le persil, le thym, l'huile d'olive restante, 40 g de chapelure, du sel (peu) et du poivre en tassant: la farce doit être bien compacte.
Garnissez-en les têtes des cèpes, saupoudrez du reste de chapelure, et faites dorer, 10 mn, sous le gril.
C'est un régal Avec une salade mesclun relevée d'une vinaigrette à l'échalote.
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 8/11/2010, 17:49
Christophe Hardiquest, du restaurant bruxellois Bon-Bon, désigné chef de l'année
Le Liégeois Christophe Hardiquest, du restaurant bruxellois Bon-Bon, a été désigné lundi chef de l'année par le guide GaultMillau Belux. L'édition 2011 du guide, présentée lundi, introduit quelques changements, dont un nouveau système de cotation et l'apparition d'une 5e toque.
Christophe Hardiquest a été récompensé car il est "en phase totale avec les tendances actuelles de la gastronomie: un produit roi et des atours teintés de modernité sans dénaturer le goût et l'équilibre", selon Philippe Limbourg, directeur de GaultMillau Benelux. Les différents prix annuels ont par ailleurs été remis lundi.
Du côté des grands de demain, c'est Maxime Collard (La Table de Maxime, Paliseul) pour la Wallonie et Gaëtan Colin (Jaloa, Bruxelles) qui ont été sacrés. Notons encore que Stéphanie Volkaerts (L'Amandier, Genval) a été désignée l'hôte de l'année, la terrasse de l'Eau Vive (Arbre), la plus belle de l'année, Nadia Zioui (L'Eveil des sens, Montigny-le-Tilleul), la sommelière 2010 et La table du boucher (Mons), la meilleure brasserie.
L'édition 2011, qui sort mercredi en librairie, introduit quelques changements. La cotation et les textes descriptifs des restaurants auparavant classés 10, 11 et 12 disparaissent. Ces établissements ne seront plus référencés que comme des "maisons recommandées", sans afficher de cote.
Une 5e toque est également introduite et elle n'est attribuée qu'à un seul chef au Benelux cette année, Peter Goossens, qui obtient encore 19,5/20. Le contenu du guide sera mis à jour sur le site www.gaultmillau.be et une version mobile pour Iphone et Ipad fait son apparition. (belga)
08/11/10 15h48
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/11/2010, 00:19
C'est bientôt la fin de la saison des champignons, mais il y a encore quelques trompettes de la mort et autres chanterelles d'automne à aller cueillir. Pour les débutants, pensez bien à ramasser le champignon en entier, sans le couper. Un autre conseil: le sac plastique est à proscrire pour réussir une bonne cueillette. Les champignons y fermentent rapidement. Il vaut mieux mettre ce que l'on ramasse dans un panier, voire même dans de petites boîtes pour les séparer.
Omelette aux champignons (pour quatre)
12 oeufs 1 oignon 300 g de champignons de votre choix 1 cuillère à soupe de crème fraîche 5 cl d'huile d'olive Sel Poivre
Faites revenir l'oignon coupé en morceaux dans une poêle avec l'huile d'olive, ajoutez les champignons lavés et coupés en lamelles, laissez cuire à feu moyen en mélangeant de temps en temps pendant environ 5 minutes jusqu'à ce qu'ils soient dorés. Battez les oeufs dans un saladier, ajoutez la crème, 1/2 verre d'eau et poivrez généreusement, salez. Haussez le feu et versez votre mélange (crème / oeufs) dans la poêle contenant les champignons, au bout de 2 minutes, baissez le feu et laissez mijoter l'omelette aux champignons pendant 2 à 4 minutes.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/11/2010, 02:18
Dans les cuisines du Goncourt pendant la délibération. L'équipe du restaurant le Drouant attend l'annonce du prix littéraire pour cuire le homard. Surprise, Michel Houellebecq le lauréat passe par là pour échapper aux journalistes. Il est 13h 20, premières déclarations entre la porte de service et l'ascenseur.
Homard au calvados
Ingrédients pour 4 personnes
2 homards 1 échalote 1 gousse d’ail 15 cl de calvados 40 cl de cidre 4 cuil à soupe de purée de tomate Persil frais Estragon frais Saindoux Beurre Huile Sel et poivre
Préparation :
Découper les homards en morceaux, pas trop gros, et les jeter dans une poêle contenant du beurre et de l’huile brulants. Faire revenir jusqu'à coloration de la carapace. Ajouter une cuillère d’échalotes hachées puis 1min après l’ail écrasé. Versez le calvados et flamber. Quand la flamme est éteinte, mouiller les homards avec le cidre et ajouter la purée de tomates. Saler et poivrer et laisser cuire 20 min. Retirer et les mettre au chaud. Ajouter le saindoux ( 1 cuil a soupe bombée) , le persil et l’estragon hachés ainsi que le liquide qui s’est écoulé du homard en le découpant, et les parties crémeuses qui était dans le coffre des homards revenue avec le beurre. Mélanger, faire bouillir quelques secondes puis ajouter l’assaisonnement . Versez sur les homards, saupoudrez de persil et servir.
GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/11/2010, 02:48
Quelques champignons bretons de le forêt du Huelgoat (Finistère) (recette non fournies mais quelques œufs suffisent au plaisir de la fraicheur)
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/11/2010, 12:29
Pour aider les plus démunis à traverser la crise économique sévère que connaît le pays, le gouvernement irlandais a décidé de distribuer gratuitement du fromage. Plus de cinquante tonnes de cheddar seront ainsi données aux familles en difficulté avant Noël avec l’aide de fonds de l’Union européenne. Alors que Dublin vient d’annoncer des coupes budgétaires supplémentaires de 6 milliards d’euros, cette mesure déclenche la polémique.
GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/11/2010, 12:34
"Apprenez que tout flatteur vit au dépends de celui qui l'écoute. Cette leçon vaut bien un fromage sans doute" (la fontaine - Le Corbeau et le renard)
GIBET
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/11/2010, 12:37
Ton mariage ? Ça se passe comme ça chez McDonald’s
Hong Kong est sur le point de lancer le mariage Big Mac – le repas de noces version McDo. A partir du 1er janvier, certains McDonald’s proposeront en effet un service de banquet de mariage. Au lieu des traditionnels et coûteux plats de fête, comme la soupe aux ailerons de requin ou la couenne de porc grillée, la chaîne servira pour l’occasion des frites, des crèmes glacées et des milk-shakes. Pas d’alcool : on trinquera au soda sur fond de musique préenregistrée McDo. Les invités auront du mal à résister au gâteau de mariage maison, à la tarte aux pommes, au hamburger de leur choix ou même au poisson du Filet-O-Fish. “La tradition veut que les jeunes mariés échangent un baiser en grignotant des cerises. Chez nous, ils s’embrasseront avec des frites”, précise Helen Cheung Yuen-ling, responsable des relations extérieures de McDonald’s Hong Kong.
Cette formule devrait coûter quelques milliers de dollars de Hong Kong [quelques centaines d’euros] tout compris, avec nourriture, gâteau et cadeaux McDo, contre 200 000 à 400 000 dollars [18 000 à 36 000 euros] dans certains hôtels. Ils pourront composer leur menu à l’avance mais, recommande Mme Cheung, “il vaut mieux choisir sur place, comme pour les anniversaires”. A priori, les mariés ne pourront pas réserver le McDo pour leur réception : le restaurant continuera à servir les clients habituels. Mme Cheung ne veut pas qu’on associe les mariages McDo à la pauvreté. “[Mais] je n’exclus pas que certains viennent chez nous parce qu’ils n’ont pas d’argent pour un grand repas de fête.”
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 12/11/2010, 20:27
Les bières belges se dinstinguent
Neuf bières belges sont reparties des European Beer Star Awards, organisés à Nuremberg, avec une médaille. Six brasseries ont été récompensées, peut-on lire sur le site internet de l'événement auquel participaient près de 1.000 bières issues de 34 pays différents.
Comme de coutume, nos bières se sont essentiellement distinguées dans les catégories "de style belge" (Belgian Style).
Trois brasseries ont empoché deux médailles. Het Anker à Malines remporte l'or pour sa Gouden Carolus Tripel (Catégorie Triple) et l'argent pour la Gouden Carolus Classic (Catégorie Double). Lefebvre, à Quenast, prend le bronze pour sa Hopus (Catégorie Strong Ale) et l'argent pour son produit-phare, la Barbar (Catégorie Spéciale au miel).
Enfin, coup double pour les deux Brugse Zot, de la brasserie brugeoise De Halve Maan. Tant la blonde que la brune ont remporté la médaille d'or dans leurs catégories respectives (Ale et Double). Une autre brasserie est repartie couverte d'or.
Il s'agit de Roman (Audenarde) qui a terminé en tête dans la catégorie Strong Ale avec sa Adriaen Brouwer Dark Gold. Dans la catégorie Triple, Huyghe (Melle) empoche l'argent pour sa Guillotine et dans la section Double, la troisième place est revenue à la Petrus Dubbel produite par Bavik (Harelbeke). (belga)
12/11/10 19h42
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 16/11/2010, 15:11
La gastronomie française, patrimoine de l'Humanité
Au même titre que le Mont-Saint-Michel ou le château de Versailles, le «repas gastronomique des Français» appartient désormais au patrimoine de l'Humanité. Le comité intergouvernemental de l'Unesco réuni à Nairobi a décidé de l'y inscrire mardi. C'est la première fois qu'une gastronomie figure au patrimoine de l'Humanité. La gastronomie française est inscrite dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Humanité, une catégorie instituée par une Convention signée en 2003, ratifiée à ce jour par 132 pays, et visant à protéger les cultures et traditions populaires. Cette liste comprend 178 patriques culturelles ou savoir-faire traditionnels. Le repas gastronomique à la française inclut les mets mais aussi les rituels et la présentation qui les entourent. Dans un des attendus de leur décision, le comité note que la gastronomie française relève d'une «pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes, qui s'attache à une représentation commune du bien manger plutôt qu'à des mets particuliers». La France souligne que cette pratique a un sens et des rituels bien précis, de la recherche de bons produits à l'esthétisme de la table et aux conversations. Paris voit même cette habitude comme une ouverture "à la connaissance de l'autre, au dialogue interculturel, à l'amitié entre les peuples".
Rappel : rapport parlementaire destiné à apporter un éclairage sur la candidature française et défendu par la sénatrice de Paris Catherine Dumas, intitulé ”Les arts culinaires : patrimoine culturel de la France” (juillet 2008).
Un patrimoine répond à la définition suivante : “les processus acquis par les peuples ainsi que les savoirs, les compétences et la créativité dont ils sont les héritiers et qu’ils développent, les produits qu’ils créent et les ressources, espaces et autres dimensions du cadre social et naturel nécessaires à leur durabilité ; ces processus inspirent aux communautés vivantes un sentiment de continuité par rapport aux générations qui les ont précédées et revêtent une importance cruciale pour l’identité culturelle ainsi que la sauvegarde de la diversité culturelle et de la créativité de l’humanité”. L’ambassadrice de France auprès de l’Unesco, Catherine Colonna, s’est félicitée de cette décision qui “contribue à la diversité culturelle”.
emma
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 16/11/2010, 23:27
La gastronomie française au patrimoine mondial, un atout économique
Les Français ne mangent pas comme les autres. Un repas, surtout de fête, est toute une affaire, avec une préparation et des rituels, inscrits dans la culture populaire. C'est ce qu'a reconnu mardi l'Unesco en classant le "repas gastronomique des Français" au patrimoine immatériel de l'humanité. Une décision qui devrait avoir des retombées économiques positives. Les ministres de l'Agriculture Bruno Le Maire et de la Culture Frédéric Mitterrand ont d'ores et déjà affirmé qu'ils allaient se servir de ce levier "pour valoriser les produits alimentaires et les savoir-faire culinaires, encourager le tourisme gastronomique sur nos territoires et développer la promotion du patrimoine alimentaire français à l'international". "Nous avons eu une longue discussion sur ce dossier spécifique", a ainsi rapporté sa présidente, Kristin Kuutma. En séance, un délégué japonais s'est ému de savoir si les restaurants français de luxe installés au Japon pourraient désormais afficher sur leur vitrine l'emblème de l'institution internationale... "Il reviendra au comité de maintenir une surveillance de l'usage du logo" de l'Unesco, a-t-elle alors répondu.
Le poulet basquaise
Préparation : 20 min Cuisson : 1 h
Ingrédients (pour 6 personnes) : - 1 beau poulet coupé en 6 morceaux - 1 kg de tomates - 700 g de poivrons (verts et rouges) - 3 oignons émincés - 3 gousses d'ail - 1 verre de vin blanc - 1 bouquet garni, huile d'olive, poivre, sel
Préparation :
Faire chauffer 4 cuillères à soupe d'huile dans une cocotte. Y faire dorer les oignons, l'ail pressé, les poivrons taillés en lanières. Laisser cuire 5 min. Laver, éplucher et couper les tomates en morceaux, les ajouter à la cocotte, sel, poivre. Couvrir et laisser mijoter 20 min. Dans une sauteuse, faire dorer dans l'huile d'olive les morceaux de poulet salés et poivrés. les ajouter aux légumes, couvrir, ajouter le bouquet garni et le vin blanc et c'est parti pour 35 min.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 18/11/2010, 20:44
Les éléments gastronomiques ajoutés en 2010 au patrimoine immatériel de l'UNESCO
Le patrimoine culturel immatériel mondial de l’Humanité compte désormais 213 éléments qui représentent des pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire de différentes communautés et Etats.
Au pays de Rabelais et Gargantua, le repas gastronomie français se devait une reconnaissance mondiale. Depuis près d'un demi-siècle et l'idée lancée par un grand cuisinier français, l'idée faisait son chemin avec l'envie avant tout de préserver cet élément emblématique de la culture nationale. C'est désormais chose faite avec une inscription au patrimoine vivant de l'UNESCO. Mais loin d'être un livre de recette, c'est avant tout le rituel qui est reconnu. Soutenue par de nombreuses personnalités, la candidature portait avant tout sur le repas festif où les convives s'adonnent à l'art du "bien manger" et du "bien boire". Une notion totalement immatérielle qui consiste à bien choisir ses mets et ses vins, acheter les bons produits. La décoration de la table est également prise en compte.
Le Comité intergouvernemental de l’UNESCO a classé au patrimoine immatériel le régime méditerranéen, une candidature conjointe de la Grèce, l'Espagne, le Maroc et l'Italie. "La diète méditerranéenne (...) est considérée comme le régime le plus sain et a acquis le statut d'une philosophie et d'un mode de vie", a indiqué le ministre grec de l'Agriculture Costas Skandalidis. Ce régime, à base d'huile d'olive, de poisson, de céréales, de légumes et généralement accompagné d'une petite quantité de vin rouge, est loué pour son influence positive sur la santé cardiaque et vasculaire. C’est au début des années 1990 que l’UNESCO se penche vers une notion "immatérielle" du patrimoine mondial afin de protéger les cultures traditionnelles. Une contrepoids au traditionnel patrimoine mondial qui regroupait davantage des aspects matériels de la culture sous forme de monuments. Défini comme les "chefs d'œuvre du patrimoine oral de l'Humanité" à préserver et à mettre en valeur, ce patrimoine immatériel s'enrichit depuis 2001, date de sa création officielle. Pour entrer au patrimoine vivant de l'Humanité, ils doivent être une expression culturelle vivante ou menacée et faire l’objet de programmes de préservation et de promotion. La liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente est composée d'éléments pour lesquels les communautés et Etats estiment que des mesures de sauvegarde urgentes pour assurer leur transmission sont nécessaires.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 19/11/2010, 22:40
Pour plus de 9 Français sur 10, manger "est un plaisir". Le "bon moment" passé à table est d'abord lié à la qualité des personnes présentes, avant celle de la nourriture. C'est sans doute pour prendre le temps de converser, en plus de se nourrir, qu'un repas familial traditionnel doit, selon les Français interrogés, durer en moyenne un peu plus d'une heure et demie. 78 % d'entre eux affirment ainsi que "c'est autour de la table que l'on partage les meilleurs moments de la journée", et 89 % considèrent que "le vrai moment d'échange dans la famille, c'est lorsque celle-ci est réunie autour d'une table". D'autre part, 82 % des Français préfèrent faire un "vrai" repas plutôt que de manger "sur le pouce", et 78 % des Français préfèrent se restaurer en compagnie d'autres personnes. Par ailleurs, il leur semble incongru de se consacrer à d'autres activités lors de ce moment particulier : 96 % souhaitent manger sans téléphoner, 88 % sans consulter leurs e-mails ou Internet, 84 % sans lire le journal... Néanmoins, un tiers des Français apprécient de regarder la télévision, et un peu plus d'un quart aiment écouter la radio au cours du repas. Enfin, plus de la moitié des Français sondés pensent que notre alimentation est de meilleure qualité que celle des autres pays. Mais, pour eux, le "bien manger à la française" se caractérise aussi bien par le plaisir que par la façon de cuisiner les différents produits, la qualité des produits utilisés et la convivialité. Autant de traditions qu'ils cherchent à transmettre à leurs enfants. En plus de leur donner leurs meilleures recettes de cuisine, ils veulent leur enseigner "les bonnes manières" de se tenir à table et le fait qu'il est important d'y consacrer du temps. C'est tout cela l'art de bien se nourrir à la française.
«Nous devons défendre notre diversité culinaire et son avenir»
Yannick Alléno (Le Meurice à Paris) commente l'inscription au patrimoine de l'Unesco de la cuisine française : "Le fait de se retrouver autour d'une table pour manger : c'est une habitude sociale typiquement française. Pour moi, il s'agit d'un instant à part, plutôt qu'un rituel avec apéritif, entrée, plat, dessert, voire digestif. Si l'on est capable de défendre notre diversité culinaire, on peut défendre notre futur. La cuisine évolue et continuera à évoluer sous l'impulsion des chefs étoilés ou non, sous celle du monde agricole soucieux d'améliorer la qualité, des gourmets qui, depuis 1789, se sont mis à fréquenter les restaurants… Reste néanmoins que la force de la grande cuisine française est d'avoir su intégrer les influences venues d'ailleurs. Elle s'en est nourrie au fil du temps, elle, qui est la Reine dans l'art des sauces ! Dans nos hôtels, les clients du monde souhaitent un club sandwich, un hamburger… On se doit de leur proposer. Le tout, c'est de choisir les meilleurs produits et la meilleure façon de les préparer. Vis-à-vis de la jeune génération, la solution consiste tout simplement à leur montrer qu'il existe autre chose, comme par exemple, un bon pot-au-feu, plat traditionnel par excellence de notre belle cuisine française."
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 20/11/2010, 10:57
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 22/11/2010, 18:07
La patronne d'un resto étoilé pointait au chômage
photo news Christiane K., patronne du restaurant Le Postay à Wegnez, une étoile au Michelin, a été condamnée à 18 mois de prison, dont 6 mois ferme, et à une amende de 2.750 euros pour fraude au chômage, annoncent La Meuse Verviers et la Dernière Heure dans leurs éditions de vendredi.
Les contrôleurs de l'Onem avaient contrôlé cet établissement le 14 décembre 2008 car ils avaient découvert sur le site internet du restaurant que la prévenue, au chômage depuis 2002, y assurait l'accueil et le service.
Interrogée sur sa présence en cuisine le jour des faits, la prévenue avait répondu qu'elle était tout simplement venue saluer son fils, le chef cuistot, totalement étranger au dossier, précise encore le quotidien verviétois. L'enquête a finalement démontré qu'elle dirigeait le personnel qui l'appelait "patronne", qu'elle servait en salle, montait les déjeuners dans les chambres et était même administratrice au sein de la SPRL.
La prévenue avait été licenciée par son ancien employeur, la FGTB, où elle était secrétaire lorsqu'une enquête avait mis à jour, en 2000, le détournement de 900.000 euros dans la caisse chômage par le comptable condamné depuis à 4 ans avec sursis partiel.
Soupçonnée de complicité, Christiane K. avait été acquittée dans ce dossier mais avait néanmoins été licenciée. (belga)
19/11/10 13h28
Et les plats sont succulents,je connais!!!
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 22/11/2010, 20:57
La diète méditerranéenne : reconnue par l’Unesco, oubliée par la France
Cuisine du Sud et candidature solo de la France
On a un peu oublié une raison de se réjouir pour les Provençaux : parmi les 46 nouveaux éléments inscrits sur la liste de l’Unesco figure la diète méditerranéenne. Avec des lignes qui font chaud au coeur des amateurs de la cuisine du Sud, avec «l’huile d’olive, les céréales, les fruits et légumes frais ou séchés, une proportion limitée de poisson, produits laitiers et viande, et de nombreux condiments et épices, le tout accompagné de vin ou d’infusions». L’Unesco écrit même que cette diète «recouvre beaucoup plus que la seule nourriture. Elle favorise les contacts sociaux, les repas collectifs étant la clé de voûte des coutumes sociales et des événements festifs. Elle a donné naissance à un formidable corpus de savoirs, chants, maximes, récits et légendes. Elle s’enracine dans le respect du territoire et de la biodiversité, et assure la conservation et le développement des activités traditionnelles et de l’artisanat liés à la pêche et à l’agriculture dans les communautés méditerranéennes». Pourtant, pas de pleines pages dans les journaux, y compris locaux. Peut-être parce que « la France, pourtant co-présidente de l’Union pour la Méditerranée, est venue présenter la candidature de la seule gastronomie hexagonale au patrimoine immatériel de l’Humanité au moment même où quatre pays méditerranéens défendaient eux, collectivement, l’inscription de la diète méditerranéenne », comme le note Sébastien Abis, administrateur au secrétariat général du Centre International des hautes études agronomiques (CIHEAM). Dans une très complète analyse de cette «géopolitique au bout de la fourchette », publiée sur le site Affaires Stratégiques, il déplore que « tout se passe comme si l’économie mondialisée prenait à la Méditerranée ce qu’elle avait d’universel ; mais au lieu de la renforcer, cela a plutôt tendance à mettre en lumière les divisions de cette Méditerranée. Si rien ne change, tendanciellement, les Méditerranéens demain seront orphelins d’une diète alimentaire qui partout contribue à faire exister mondialement et positivement cette région.» Il constate par exemple que sur la rive Sud, «la plupart des ensembles hôteliers situés sur les côtes s’approvisionnent sur le marché mondial». Et d’appeler à miser sur les circuits courts pour «reconquérir l’estomac des méditerranéens avec des produits traditionnels et de qualité». Côté français, on n’en prend en tout cas pas le chemin.
Le site de la candidature méditerranéenne.
http://www.regime-mediterraneen.fr/
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 22/11/2010, 21:07
Diète méditerranéenne : une géopolitique au bout de la fourchette
Premièrement, cette diète méditerranéenne constitue un puissant vecteur du dialogue interculturel. Mieux, elle aide parfois à façonner le discours politique sur cette région. C’est en effet toujours vers le régime crétois, aussi appelé donc diète méditerranéenne, que l’on situe l’une des unités socioculturelles les plus prégnantes de la zone. Il est certain que dans l’imaginaire méditerranéen, l’importance de l’alimentation, le respect des aliments et le plaisir de la table représentent des caractéristiques communes fortes. Même si cet art de vivre évolue, il n’en demeure pas moins une réalité tenace dans la région : les sentiments de convivialité et de familiarité qui animent les rencontres en Méditerranée puisent souvent leurs sources dans les assiettes. L’emblème de la diète méditerranéenne est donc désormais brandi jusqu’aux couloirs de l’Unesco, pour une inscription au patrimoine immatériel de l’Humanité, sur la base d’un travail promotionnel, mixant diplomatie et sciences, mené par l’Italie, l’Espagne, le Maroc et la Grèce. Outre la dimension culturelle, c’est une bataille pour la préservation d’un système alimentaire typique, embrassant tout à la fois des objets, des espaces et des pratiques, qu’il s’agit ici de mener. Cette campagne, déployée initialement sur le front de la culture, s’est connotée d’une dimension politique, aux relents diplomatiques, quand la France, pourtant co-présidente de l’Union pour la Méditerranée, est venue présenter la candidature de la seule gastronomie hexagonale au patrimoine immatériel de l’Humanité au moment même où quatre pays méditerranéens défendaient eux, collectivement, l’inscription de la diète méditerranéenne auprès de l’Unesco. Incohérence ou contradiction, on ne peut s’empêcher d’être étonné par ces démarches parallèles qui ne s’agrègeront pas.
Deuxièmement, s’il est vrai que l’espace méditerranéen offre une relative convergence de ses modes alimentaires, il faut cependant relativiser l’idée d’une unité gastronomique et souligner les disparités grandissantes qui paraissent aujourd’hui se profiler. Dissemblances liées à des écarts de richesse toujours considérables, mais également disparités avec des préférences alimentaires qui sont différemment dictées en milieu urbain et parfois abandonnées en milieu rural. Mais l’opposition existe aussi entre les pays du pourtour méditerranéen. Sur la rive Nord, on a une dérive alimentaire avec davantage de lipides consommés (produits laitiers, huile végétale...), plus de sucres aussi. Les plats méditerranéens, qui réclament fraîcheur et préparation, sont quelque peu délaissés. Sur la rive Sud, les disponibilités alimentaires ont progressé, mais on s’éloigne de plus en plus du modèle méditerranéen type, surtout dans les villes où les fast-food et la grande distribution ont fait une apparition récente mais très rapide désormais. Dans ces pays du Sud, on a donc visiblement une diminution globale dans la consommation des produits traditionnels, bien que l’intérêt pour ceux-ci reste manifeste. Les problèmes de stockage et les retards en matière de normes sanitaires et phytosanitaires expliquent en partie cette insécurité. Mais les indices sur la qualité alimentaire des rations baissent et traduisent en outre le développement d’un phénomène de malnutrition dans la plupart des pays de la région, qui après des années passées à veiller à la sécurité des quantités, en oublient aujourd’hui les risques sur la santé d’une alimentation désordonnée car déséquilibrée. L’accès aux produits favorables à la santé demeure difficile, comme l’atteste l’exemple de l’huile d’olive remplacée dans bon nombre de cuisines méditerranéennes par des huiles végétales comme le tournesol, car économiquement plus intéressantes.
Troisièmement, cette diète méditerranéenne revêt un caractère stratégique par l’ampleur des enjeux sociaux et sanitaires qu’elle recouvre. C’est le corollaire des tendances de consommation décrites précédemment. On oublie souvent de préciser que cette diète est tout autant gastronomique que physique, car le Crétois développait autant d’ingéniosité pour se procurer de la nourriture que de sagesse dans la composition de son menu. Ce style de vie équilibré ne saurait dissocier pratiques alimentaires et activités physiques. Plusieurs études ont montré que le régime alimentaire méditerranéen permettait de diminuer la mortalité, la morbidité par maladies cardio-vasculaires et l’incidence au syndrome d’Alzheimer. C’est pour ces raisons que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère depuis 1996 que la diète méditerranéenne est le modèle de consommation alimentaire de référence sur les plans nutritionnel et sanitaire. La communauté scientifique et médicale plaide donc pour une alimentation de type méditerranéen, notamment pour faire face aux maladies de surcharge qui explosent partout sur la planète. Le surpoids et l’obésité, phénomènes majeurs de ces dérives alimentaires, progressent. L’expansion du surpoids et de l’obésité contribue à l’explosion du nombre des cas de cancer et de diabète, à l’hypertension, ou encore à des maladies d’ordre psychologique. Toutes ces affections sont en augmentation continue dans les pays méditerranéens. La pauvreté, l’insécurité sanitaire des aliments, l’arrivée de produits industrialisés, l’essor des fast-foods, l’urbanisation, les mutations sociodémographiques (dont la féminisation du travail) sont autant de facteurs qui peuvent expliquer l’essor de la malnutrition et de mauvaises pratiques alimentaires dans ces sociétés.
Quatrièmement, la diète méditerranéenne et son érosion questionnent l’organisation de la filière agricole et la mise en marché des produits traditionnels. La fracture territoriale qui persiste, voire s’accentue sous l’effet de la mondialisation, entre d’un côté des villes littorales ouvertes sur l’extérieur et les échanges et de l’autre des zones rurales enclavées et délaissées, handicape l’instauration d’un système agro-alimentaire national capable de mettre en valeur les produits typiques régionaux et locaux. Dans les pays de la rive Sud, le « terroir » méditerranéen s’invite rarement dans les assiettes des consommateurs urbains…touristes compris ! Et c’est là aussi un profond inconvénient vu le potentiel dégagé par la manne touristique, qui, concentrée sur le littoral, privilégie souvent la dimension bleue et balnéaire des pays méditerranéens et néglige encore les richesses vertes et rurales de ces territoires. Le tourisme gastronomique en milieu rural émerge très lentement et malheureusement, prendre à revers cette tendance s’avère délicat vu que la plupart des ensembles hôteliers situés sur les côtes s’approvisionnent sur le marché mondial. Le touriste moyen méditerranéen mange donc souvent global et non local, avec toutes les questions sociales, économiques et environnementales que cela soulève. En Méditerranée, on assiste à une dérive alimentaire, une croissance de la malnutrition. De plus en plus, les pratiques de consommation s’éloignent de la diète crétoise. A travers la problématique de la diète méditerranéenne, considérée dans une approche holistique, ce sont donc bel et bien des enjeux socio-démographiques, économiques et écologiques qui s’expriment. Mais ce sont aussi des choix de politiques publiques qui s’invitent sur la table, car l’on sait qu’une partie de notre avenir dépend de notre alimentation.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 22/11/2010, 21:30
- Faudrait encore des sandwichs à la purée d'anchois, ils partent bien ceux-là. - On n'est quand même pas venu beurrer les sandwichs ? - Pourquoi pas ? Les tâches ménagères ne sont pas sans noblesse...
Anchoïade 5 à 6 parts Temps recette 10 mn Temps dessalage 2 h Ingrédients de l'Anchoiade 20 anchois au sel 3 gousses d' ail 1 verre d' huile d' olive Vinaigre Moulin à poivre 1 Mortier
Préparer la véritable Anchoïade Provençale de Saint-Tropez
Commencer par dessaler les anchois sous l' eau froide et vive, laisser dessaler les anchois environ 1 heure 30. Hacher l'ail et les anchois. Écraser en pommade si possible dans un mortier Poivrer et ajouter l' huile d' olive en filet fin afin de bien la diluer dans la pâte Selon les goûts ajouter un léger trait de vinaigre Servir en tartine sur du pain de campagne grillées ou préparer une fine tranche de pain, recouvrir d'anchoïade et passer au grill quelques instants.
Conseil dégustation de l' Anchoïade
Servir en tartine sur du pain de campagne grillées ou préparer une fine tranche de pain, recouvrir d'anchoïade et passer au grill quelques instants.
L' Anchois est bon pour la santé : l' anchois est un produit riche en calcium, en vitamine D qui donne de l' énergie et en huile omega 3 qui régule le cholestérol.
Invité Invité
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 4/12/2010, 10:19
Une nuit d’ivresse avec Dita Von Teese !
Le nouveau « My private Cointreau Coffret » @import url("http://estc.msn.com/br/csl/css/38742CDE2D315FB67F7A0AF2CBE04B3B/fbutility.css");
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Une nuit d’ivresse avec Dita Von Teese !
Nommée directrice artistique chez Cointreau, Dita Von Teese travaille depuis trois ans en collaboration avec Cointreau International. S’inspirant de son univers burlesque à souhait Miss Von Teese a confectionné pour les fêtes de fin d’année le cadeau idéal ! Un coffret dans les tons roses esprit boudoir, contenant une bouteille de Cointreau, deux verres à cocktail et un shaker. A la fois raffiné et élégant « My private Cointreau Coffret » est également composé de nombreux tiroirs afin d’y déposer ses objets les plus précieux ! Le coffret sera en vente en édition limitée à partir du 8 décembre au prix de 250 euros, exclusivement en Belgique chez Baby Beluga (Anvers) et Mademoiselle Jean (Bruxelles).Découvrez plus de nouveautés sur etvonweb.be
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 13/12/2010, 13:38
Volailles de Bresse : Montrevel, la belle des Glorieuses (LePoint.fr, publié le 13.12.2010 02h01)
Les jours de Glorieuses, la volaille de Bresse rappelle qu’elle reste la meilleure du monde / Photo DR
Demain mardi, le concours de volailles de Montrevel lancera la série des Glorieuses. Le roi Max Cormarèche y défendra son titre, mais tous les éleveurs seront aussi à la fête
Cette matinée-là, elle fait toujours du bien. Le gris, le froid en décor forment le cadre obligé d’un concours où l’entrée dans la salle polyvalente de Montrevel sonne les retrouvailles de la Bresse et de ses racines.
Ce 52 e concours, le plus « jeune » de la série est pourtant celui qui va attirer les Lyonnais, les pressés, ceux aussi qui se feront la totale ne serait-ce que pour savoir qui lancera le palmarès.
La recette du succès de Montrevel ne changera jamais. Y participer n’oblige qu’à une chose : se lever pour pouvoir dès potron-minet savourer le pot-au-feu dans un restaurant du canton. Quitte à remettre ça après le concours en lui-même et la remise des prix.
Pas de stars du show-biz, les éleveurs exceptés. À Montrevel-en-Bresse, que des officiels, des producteurs, des restaurateurs, puisque c’est bien dans ce canton que le nerf de la « machine commerciale », de l’appellation Bresse existe.
Évidemment, ici on est solidaire. Du beurre et de la crème d’Étrez qui doivent suivre l’appellation de notre fleuron sur le chemin de l’AOP.
Cette AOP, pas facile à porter avec les obligations des marchés, celles de l’Europe, on n’en reparlera pas. Ni dans ces colonnes, ni à Montrevel.
Parce que ce jour-là, la volaille de Bresse rappelle qu’elle reste la meilleure du monde.
Demain, elle séduira les foules, les gastronomes, les épicuriens.
Et même ceux qui n’y connaissent rien et qui resteront ébahis devant les rubans tricolores, les coupes et les diplômes. La première Glorieuse, c’est un peu comme la remise des prix en fin d’année scolaire.
Les meilleurs élèves sont récompensés, mais comme toute la classe fait dans l’excellence, même les simples figurants sont à la fête.
Peu importe finalement si le grand favori sera encore Max Cormarèche. On attend demain mardi, comme une balise qui donne aux visiteurs l’impression de ne pas vieillir, que le terroir est solide, que la volaille de Bresse reste indétrônable.
Et on ne voudrait jamais plus en douter.
Olivier Leroy
Invité Invité
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 13/12/2010, 16:49