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Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Journal des intérêts gastronomiques 23/2/2009, 23:55
Rappel du premier message :
Archives gastronomiques, recettes, menus de saison. Guide du dîneur, conseiller des estomacs, dialogues de table, variétés apéritives, poésies relevées, etc.
(Almanach des gourmands, Grimod de la Reynière.)
Dernière édition par emma le 24/2/2009, 18:19, édité 3 fois
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Invité Invité
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 13/12/2010, 16:49
Pétard participe?
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 15/12/2010, 20:33
Même lorsqu'il tâtait de la prison, Balzac bâfrait. Le 27 avril 1836, à la veille de ses 37 ans, le voici incarcéré, ça ne s'invente pas, à l'hôtel des Haricots. En général, il soudoie les représentants de la loi venus le quérir en leur offrant du vin de Vouvray Mais ce jour-là il ne peut plus y couper. A peine jeté dans une cellule, il fait porter un billet à son éditeur et lui réclame de l'argent. Edmond Werdet débarque à la prison avec 200 francs. Aussitôt, Balzac commande un repas pantagruélique chez Véfour et invite l'éditeur à dîner. La cellule, où il va écrire du matin au soir, se remplit de pâtés, volailles truffées, gibiers glacés, confitures, vins fins et liqueurs rares. Le déserteur calme par la boulimie la contrariété d'être enfermé et pisse de la copie en buvant beaucoup.
Quand il était attelé à un roman, et à raison de dix-huit heures par jour, il se contentait de fruits, d'oeufs à la coque, de sardines grillées, buvait de l'eau et surtout du café. Un café très noir qu'il assimilait à une potion magique et fabriquait lui-même avec deux récipients séparés par un filtre et des grains achetés dans trois boutiques différentes : le bourbon, rue de l'actuelle Chaussée-d'Antin, le martinique, rue des Vieilles- Audriettes, et le moka, rue de l'Université. Avec le mot «fin» venait enfin la libération tant attendue. Le bon à tirer sonnait l'heure de la goinfrerie : Balzac se précipitait alors au restaurant. Anka Muhlstein raconte : «Il avalait une centaine d'huîtres en hors-d'oeuvre, arrosées par quatre bouteilles de vin blanc, puis commandait le reste du repas. Douze côtelettes de pré-salé au naturel, un caneton aux navets, une paire de perdreaux rôtis, une sole normande, sans compter les fantaisies telles qu'entremets, fruits, poires de doyenneté, dont il avalait plus d'une douzaine.» Après quoi, sans prendre le temps de digérer, celui qui se flattait d'être «un coûteux convive» adressait la note à son éditeur.
On dévore des rillettes et des rillons de Tours dans «le Lys dans la vallée». Chez le baron James de Rothschild de «la Cousine Bette», c'est poulet tous les soirs. Chez les Thuillier des «Petits Bourgeois», le bouillon blanc est flanqué de canards aux olives, d'une oie aux marrons, d'un fricandeau sur de la chicorée, d'une tourte aux quenelles et d'une anguille à la tartare. Dans «le Médecin de campagne», on découvre les vertus roboratives du bouillon d'escargots mêlés aux cuisses de grenouille et on apprend, dans «la Rabouilleuse», comment réussir une omelette «délicate» en se servant d'un cagnard en porcelaine. En revanche, dans la pension Vauquer du «Père Goriot», on se contente, en guise de haricot de mouton, de quelques bas morceaux accompagnés de carottes et de navets. Le plus souvent, dans «la Comédie humaine », on mange chez soi. Mais il arrive qu'on aille au restaurant. Le Lucien des «Illusions perdues» entre ainsi chez Véry pour s'offrir des huîtres d'Ostende, un poisson, une perdrix, un macaroni et du vin de Bordeaux. Balzac est en effet le contemporain de l'essor du restaurant, qui est né après la Révolution et compte, trente ans plus tard, trois mille enseignes à Paris. Une quarantaine sont citées dans «la Comédie humaine», parmi lesquelles le fameux Véry du Palais-Royal et le Rocher de Cancale, situé aux Halles, mais aussi le Cadran Bleu, le Boeuf à la Mode, le Cheval Rouge ou le Veau qui tète.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 19/12/2010, 11:38
Le hamburger hypercalorique arrive
Le Tepakap va être lancé d’ici à quelques jours. Un hamburger nouvelle génération constitué de… quatre steaks hachés !
Dès janvier, la chaîne de restauration rapide française Speed Burger va distribuer un spécimen géant et hypercalorique : le Tepakap, constitué de quatre steaks hachés pur bœuf, soit 420 g, deux tranches de cheddar, mayonnaise, ketchup et deux tranches de pain de mie, le tout servi avec 180 g de frites et une boisson de 33 cl pour 10,50 €. Produit saisonnier, le Tepakap ne sera vendu que durant un peu plus d’un mois. Testé l’an passé à la même période en France, il avait été vendu à 15 000 unités.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 19/12/2010, 11:50
Le hamburger au foie gras de Quick «testé» par deux experts béarnais
Attablés hier au Quick Université de Pau, Pierre Laguilhon et Pierre Biraben ont goûté le hamburger au foie gras en vente jusqu'à demain. Verdict : foie gras excellent, préparation un peu trop «sucrée».
Sollicité par Pyrénées Presse pour « tester » le hamburger foie gras de Quick, nos experts, deux très grands noms du foie gras depuis une soixantaine d'années, attablés devant la boîte de carton noir estampillée «Suprême foie gras. Bloc de foie gras du Sud-ouest» au Quick Université à Pau. «Comme le hamburger 100 % bio ou halal, le Suprême foie gras est dans notre logique d'innovation» précise Thierry Samuel, directeur de Quick à Pau. Le foie gras dans un hamburger a déjà été tenté par Speedburger, mais pas à l'échelle nationale. Les spécialistes trouvent le hamburger trop sucré. «C'est une bonne idée de Quick, pour faire connaître le foie gras à beaucoup de gens, notamment aux jeunes, premiers clients de ces restaurants», souligne Pierre Biraben. «L'idée est bonne, la préparation aurait pu être différente. Le foie gras se déguste pour le plaisir du palais, pas pour satisfaire l'appétit», conclut Pierre Laguilhon.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 19/12/2010, 18:37
Georges Pompidou : la grandeur de la cuisine française
Joel Normand, cuisinier de l’Elysée sous cinq présidents français, se souvient que Pompidou prend ses repas à peu près comme de Gaulle : le déjeuner – à une heure de l’après-midi, le dîner – à huit heures dans ses appartements particuliers. Initialement ils se trouvent, comme à l’époque de de Gaulle, de l’autre côté du Palais. Ayant travaillé pendant longtemps avec de Gaulle, Pompidou sait tous les points faibles du bâtiment. Il sait, par exemple, que la cantine dans les appartements présidentiels n’a pas de cuisine. C’est pour ça qu’il mange son dîner froid. Devenu président, Pompidou décide de réaménager la résidence présidentielle : la cuisine est maintenant près de la cantine et le président ne mange plus une soupe froide ou un soufflé affaissé. Pompidou a un appétit excessif. Gourmé et fin connaisseur de vins, le président marque parfois au menu ceux qu’il préfère. Selon son cuisinier, les goûts gastronomiques du président Pompidou se distinguent un peu de ceux de Charles de Gaulle. Ainsi, un sandwich au jambon ou au fromage ou des légumes frais assortis et des tranches de jambon fumé qu’aimait Charles de Gaulle sont évincés par des mets plus recherchés. Pompidou aime bien des mets à la sauce, du veau aux carottes, du boeuf bourguignon, toutes sortes de mets de canard ou de veau cuits à l’étouffée, du poulet cuit. Cela ne l’empêche pas, d’ailleurs, d’apprécier le poisson : merlan rôti, salades au poisson, saida froid aux champignons de forêt ou au chou fleur. On y a ajoute aussi des artichauts et des primeurs et ces mets sont servis refroidis. A l’époque de Georges Pompidou une très grande importance est attribuée à la cuisine. Le chef cuisinier et son équipe accompagnent toujours le président à l’étranger. Pour Pompidou la cuisine française incarne la grandeur de la France, écrit dans ses mémoires Joel Normand. Pompidou se rend début 1970 en visite en Union soviétique. Un mois avant la visite de Pompidou à Moscou, son chef cuisinier prend l’avion pour l’URSS et compose le menu deux jours après son retour : homards à l’américaine, foie gras et du mouton. Les Français décident de prendre tous les ingrédients avec eux. Même le sel et le poivre sont envoyés à Moscou 24 heures avant le départ du président. Les homards gelés ont perdu, dit-on, leur arôme pendant le vol. Quoi qu’il en soit, le repas réussit à merveille.
Joël Normand.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 23/12/2010, 19:12
Un membre présumé de la mafia sicilienne a eu la mauvaise surprise d'être arrêté par un policier déguisé en Père Noël, aujourd'hui à Catane, alors qu'il venait de racketter un commerçant. Dès que Salvatore Politini est sorti du magasin, le "Père Noël", aux aguets depuis plusieurs jours devant l'établissement, a lâché le paquet de bonbons qu'il distribuait pour procéder à son arrestation. Politini, 37 ans, est soupçonné d'appartenir au clan mafieux des Santapaola. Le commerçant était contraint de lui payer 260 euros par mois depuis dix ans pour bénéficier de sa "protection". L'homme arrêté était également en possession d'un plat en porcelaine et d'un panettone - gâteau italien typique de Noël - qui seraient le fruit d'autres actes d'extorsion.
Le Panettone
Ingrédients :
600g de farine 150g de raisins de Corinthe 100g de sucre en poudre 100g de fruits confits ou de fruits secs de votre choix 200g de beurre fondu 100g d'amandes effilées 12cl de lait 3 oeufs Une pincée de sel 1 zeste de citron 30g de levure de boulanger
Faites tiédir le lait. Hors du feu, faites-y fondre la levure de boulanger et 250g de farine. Remuez et laissez reposer 25 à 30 mn pour faire lever. Sur le plan de travail, posez le reste de la farine en formant une fontaine. Incorporez successivement au centre le beurre fondu, le sel, le sucre en poudre et les oeufs un par un. Puis ajoutez la préparation lait, farine levure. Travaillez bien cette pâte un bon moment en la pétrissant pour lui donner toute sa souplesse. Ajoutez ensuite les raisins secs, les fruits confits ou secs et les amandes. Beurrez le moule à Panettone. Formez une boule avec la pâte et placez-là au centre. Dessiner une croix au milieu de la pâte, couvrez d'un ligne humide et laissez reposer au moins 3 heures dans un endroit sec et chaud pour que la pâte lève. Préchauffez le four à 180°C. Enduisez le dessus de la pâte de beurre fondu. Enfournez pour 45mn. Le Panettone est prêt lorsque la couleur est bien dorée.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 5/1/2011, 15:28
Meilleurs voeux gastronomiques.
GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 5/1/2011, 15:46
Bonne année et vive la gastronomie (recette décommandée pour les diabétiques) GIBET
Recette Kouign-aman
19 avis - Note : 3/5
Recette proposée par Michaël Sévrain Le gâteau breton qui signifie "gâteau au beurre". Facile
Pour 6 personnes : 25 g de levure 2 dl d'eau tiède 250 g de sucre en poudre 500 g de farine 250 g de beurre demi-sel 1 oeuf battu Préparation : 30 mn - Cuisson : 25 mn - Repos : 0 mn - Temps total : 55 mn -
Préparation: 1- Faites tiédir l'eau avec une pincée de sucre et la levure. Incorporez ensuite la farine et pétrissez jusqu'à obtenir une pâte bien lisse et homogène. Laissez la pâte lever pendant une heure à l'abri de l'air et dans un endroit tiède.
2 - Préchauffez votre four à 200°C. Etalez une première fois la pâte et répartissez le beurre en parcelles sur toute sa surface. Saupoudrez de sucre et pliez en quatre tout en faisant pivoter l'ensemble d'un demi-tour comme pour une pâte feuilletée. Rabaissez de nouveau la pâte et recommencez l'opération 4 fois.
3 - Placez la pâte dans un moule bien beurré, badigeonnez la surface avec l'oeuf battu et mettez au four pour 25 minutes.
4 - Laissez refroidir le "gâteau au beurre" (signification de Kouign-aman en breton) de manière à ce qu'il soit tiède et dégustez-le...
Pour finir... A déguster tiède.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 8/1/2011, 17:24
Quels sont les insectes les plus savoureux ?
Au menu, brochettes de criquets grillés, kebab de scorpions ou macédoine de fourmis. Voici les insectes comestibles et la manière la plus délicieuse de les accommoder.
La récolte des fourmis au Brésil est en baisse. Sans doute à cause des pesticides que les agriculteurs vaporisent dans les champs d’eucalyptus. Aussi surprenant que cela puisse paraître aux yeux du reste du monde, les Brésiliens sont scandalisés par cet état de fait. Chaque année, ils viennent en masse chasser les fourmis femelles, un mets très populaire dans ce pays sud-américain. Selon ceux qui pratiquent l’entomophagie (la consommation d’insectes par l’homme), les orthoptères, notamment les grillons, les sauterelles et les criquets, font figures de favoris. Servis comme hors d’œuvre, ils ont l’avantage d’être plus charnus que des insectes de plus petite taille, tels que les fourmis ou les moustiques. Ils ont aussi un goût neutre: les orthoptères sont le tofu du monde des insectes, plutôt insipides en soi, mais s’imprégnant facilement de la saveur du plat qui les contient. Grillades et autres méthodes de cuisson à forte chaleur sont donc adaptées. En les faisant d’abord mariner, cependant, vous attendrirez leur structure croustillante. Les criquets, en particulier les nymphes dont le squelette externe est plus fin, font de bons ragoûts. Vous pouvez aussi les broyer pour les utiliser en remplacement de la farine. Les plus téméraires pourront s’attaquer à certaines espèces de guêpes (qui rappellent le goût des pignons de pin), de chenilles (qui ont un goût de cire d’abeille) ou à un type particulier de punaises (au goût de pomme). Plus de 1.400 espèces d’insectes peuvent être consommées sans danger. Même la consommation d’insectes venimeux ne comporte pas de risque si vous les faites cuire. En règle générale, il faut éviter les insectes très colorés. S’ils n’ont pas besoin de se fondre dans la nature pour survivre, c’est parce qu’ils ont un goût tellement amer qu’aucun prédateur ne les chassent, même si ce sont des proies faciles. Ainsi, les coccinelles ne raviront pas vos papilles... La plupart des spécialistes de l’entomophagie déconseillent aux néophytes d’aller à la chasse aux insectes dans leur jardin pour se concocter un bon petit plat. Fournissez-vous chez l’un des sites de vente en ligne qui proposent un large choix d’insectes très gouteux.
Dernière édition par emma le 8/1/2011, 18:05, édité 2 fois
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 8/1/2011, 17:34
Si on veut éviter la famine, il n'y a pas 36 solutions :
a) il faut commencer par trouver un moyen d'accomoder la merde, b) obliger les pauvres à manger de la merde (ça ils font déjà) . c) et ensuite persuader les gens qu'il est bon pour leur santé de manger du pauvre .
Plus on mange de pauvres,et moins il y a de pauvres !
Pour ce qui reste des "classes moyenes", il y a surement des morceaux de pauvre meilleurs que les autres ....
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 9/1/2011, 08:08
Ungern a écrit:
Si on veut éviter la famine, il n'y a pas 36 solutions :
a) il faut commencer par trouver un moyen d'accomoder la merde, b) obliger les pauvres à manger de la merde (ça ils font déjà) . c) et ensuite persuader les gens qu'il est bon pour leur santé de manger du pauvre .
Plus on mange de pauvres,et moins il y a de pauvres !
Pour ce qui reste des "classes moyenes", il y a surement des morceaux de pauvre meilleurs que les autres ....
Bahhhh, a ce qu'on dit, la viande de pauvre c'est pas très riche en protéine. Faut aussi éviter la viande de clown, elle a un drole de gout
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 12/1/2011, 23:36
Gateaux Mania
Christophe Roussel a conçu en 2005, la «religieuse pas très catholique», avec trois pâtes à choux et non deux comme le veut la tradition. Le chocolat ou le café s'effacent pour laisser place au cassis, à la violette. Ou l'art et la manière de rendre un classique flashy et tendances.
Depuis sa création en 1989, la Coupe du Monde de la Pâtisserie a été remportée à six reprises par la France sur un total de onze éditions. Preuve que l'Hexagone reste un pays référent sur l'échiquier mondial des gourmandises et que la pâtisserie est devenue une discipline majeure de la gastronomie notamment depuis l'avènement d'une nouvelle génération de trentenaires décomplexés et ouverts sur le monde.
Dans les années 80, le pâtissier en restauration est un illustre inconnu qui crée des desserts dans l'ombre de son chef de cuisine peu enclin à partager la vedette. La pâtisserie française ronronne malgré le travail audacieux de Gaston Lenôtre qui incite ses confrères à privilégier la légèreté et les saveurs nouvelles. Il faudra attendre l'éclosion du talentueux Pierre Hermé dans les années 90 pour voir la pâtisserie française relever la tête. Pour Pierre Hermé, Gaston Lenôtre est sans aucun doute l'un des premiers pâtissiers à avoir utilisé les médias pour faire connaître son métier. Grâce à lui, le public découvre sur papier glacé des créations plus allégées en sucre et en alcool. Pour Gilles Marchal, ancien pâtissier dans la restauration, passé par Le Crillon et le Bristol, aujourd'hui à La Maison du Chocolat «La pâtisserie française a atteint un tel niveau qu'il est normal que les médias s'y intéressent de plus en plus et que nos créations soient autant mises en avant car elles participent au rayonnement de la France à travers le monde». Paradoxalement, alors que les pâtissiers français sont considérés comme les plus pointus dans leur domaine, ils reconnaissent ne pas avoir inventé grand chose. La dernière gourmandise aujourd'hui connue et appréciée internationalement est l'opéra créé par Cyriaque Gavillon de la maison Dalloyau en 1955. Deux créations de Pierre Hermé pourraient un jour postuler pour entrer dans la catégorie grands classiques, sa «tarte infiniment vanille», une pâte sablée, une ganache au chocolat blanc à la vanille et une crème de mascarpone à la vanille réalisée à partir d'un assemblage de différentes vanilles du Mexique, de Tahiti et de Madagascar, et son «gâteau ispahan» un biscuit macaron à la rose, crème aux pétales de rose, framboises entières et letchis. Autre oeuvre qui pourrait passer à la postérité : les litchis en neige meringués et glacés aux parfums de rose, poire et citron de Laurent Jeannin, le gâteau signature du chef pâtissier du Bristol. L'ancien pâtissier de Guy Savoy, Hugues Pouget, dans son cabinet de curiosités sucrées s'est demandé comment manger une part de tarte dans la rue sans qu'une partie de son contenu ne finisse sur le trottoir. La solution, border la compotée et les raisins frais du muscat du Ventoux, de pâte sablée des trois côtés. On l'appelle la «Street Food». Chez Fauchon, Christophe Adam s'amuse avec les tartes qu'il présente désormais carrées ou les éclairs qui mettent une multitude de fruits en respectant les saisons, abricot au thé vert en été, mûres ou chocolat blanc au début de l'automne, banane et mangue associées à un chocolat aux notes caramélisées aux premiers frimas de l'hiver. De cette frénésie de goûts et de parfums, est né le «Week-end Eclair», pendant lequel les amateurs choisissent entre 40 à 50 déclinaisons possibles, salé, sucré, rayé, bariolé. Lors de l'édition 2009, Fauchon a écoulé 8 000 éclairs avec un succès fou pour «l'éclair Joconde», désormais connu pour le regard de Mona Lisa posé sur le glaçage. Décomplexés, ces professionnels sont convaincus que la création de demain passe par la mondialisation. Les voyages qu'ils effectuent les incitent à travailler des produits méconnus. Pierre Hermé travaille l'association wasabi-fraise ou tente de percer les secrets du poivre depuis qu'il a découvert le rouge du Pérou.
Les macarons sont les desserts en verrines mis au goût du jour il y a plus de quinze ans par Philippe Conticini. «Flagrant délice» est l'un d'entre eux. Une compotée pommes poires au fond de la verrine, surmontée d'un caramel aux épices, d'un mousseux caramel, d'un coulis chocolat, d'un croustillant chocolat noir, miel en paillettes et enfin d'un glaçage caramel et feuilles de chocolat.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 12/1/2011, 23:47
Voyage au bout de la littérature et de la cuisine : rencontre avec François Desgrandchamps autour de son ouvrage "Lettres gourmandes des terres lointaines et d'Outre-mer".
François Desgrandchamps, responsable du service d'Urologie de l'hôpital Saint-Louis : "Il s'agit d'un ouvrage associant des textes de grands auteurs à des plats et recettes de cuisine. Le sujet est très particulier puisqu'il s'agit d'extraits de textes littéraires de romanciers contemporains de la période coloniale française, Daudet, Dumas, Kessel, Duras, Baudelaire, Lamartine, Gide, etc…, dans lesquels je repère un plat cité dont nous réinventons la recette, "poke de sardine et de crevette", "aloko, sauce feuille et pâte de gari", "oija aux rognons d'agneau", "petits fours de fruits tropicaux"….. Mon ambition a été de faire revivre la vie de cette période à travers les sensations de la cuisine. Pour moi, les dictionnaires et encyclopédies écrivent l'Histoire, les romans racontent des histoires, et il n'y a pas mieux qu'un plat, un repas, pour revivre des émotions liées à une époque. Pour ces ouvrages, je travaille en collaboration avec un cuisinier, qui écrit la recette. Le photographe met en scène le plat, et un directeur artistique redonne vie au texte littéraire en recherchant des photographies inédites de l'époque et des lieux, afin d'apporter au travers des images un éclairage sur l'ambiance dans lequel le texte fut écrit. Par exemple, dans "Voyage au Congo", André Gide, n'ayant plus mal au ventre sur son bateau, se décide à manger ce qu'il y a à bord, du riz, de la compote d'abricot et du champagne! Bien sûr nous faisons une recette d'un magnifique gâteau de riz aux abricots avec du champagne, mais le directeur artistique retrouve la photo d'André Gide sur le fameux bateau, l'Uses, et nous remet dans le contexte. Pour le "Grand Socco" de Joseph Kessel, une description de petites brochettes d'agneau est l'occasion pour nous de faire une recette de petites brochettes bien sûr, mais aussi pour le directeur artistique de l'illustrer par une photographie du grand marché du Socco de 1950.
Riz au lait, abricots safranés
Cette recette accompagne le texte d’André Gide Voyage au Congo (1927)
Pour 4 personnes
Le riz au lait
200g de riz rond pour desserts, 1 litre de lait, 7 gousses de cardamome verte, écrasées avec le plat de la lame d’un gros couteau, 100g de sucre, sel.
La compote d’abricots
250g d’abricots secs moelleux, 100g de sucre, ½ cuillérée à café de filaments de safran, 3 cuillérées à soupe d’amades grossièrement hachées.
Dans une casserole, faites bouillir de l’eau légèrement salée et faites-y blanchir le riz pendant 4 minutes. Egouttez. Faites-le ensuite cuire dans le lait avec les gousses de cardamome écrasées, sur feu très doux, en remuant de temps en temps. Au bout de 30 minutes, ajoutez le sucre et continuez la cuisson 30 minutes environ, jusqu’à ce que le riz ait presque absorbé le lait et qu’une crème épaisse se soit formée. Versez dans un moule, laissez refroidir et gardez 6 heures au réfrigérateur.
Rincez légèrement les abricots secs, mettez-les dans une casserole avec le sucre et quelques cuillérées à soupe d’eau. Ajoutez le safran et les amandes. Portez à ébullition, remuez pour bien dissoudre le sucre et faites cuire 1 heure sur feu très doux, jusqu’à ce que les abricots soient confits dans un sirop épais et doré. Laissez refroidir et gardez au frais.
Servez le riz démoulé accompagné des abricots safranés.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 16/1/2011, 18:42
L'incident du foie gras
Les végétaliens de la Ottawa Animal Defence League ont ciblé le foie gras comme l'une des grands crimes de l'humanité contre les animaux. Ils ont multiplié les pressions auprès de la CCN contre la présence du chef Martin Picard, reconnu pour mettre du foie gras de canard dans plusieurs de ses plats - il serait l'inventeur de la poutine au foie gras.
Le Bal des neiges d'Ottawa, sous la pression des amis des canards et des oies, a décidé d'interdire le foie gras dans la portion gastronomique de ses activités.
Le chef montréalais Martin Picard, du Pied de cochon devait être la vedette des activités culinaires du Bal des neiges. Il s'est finalement retiré parce qu'il ne pouvait pas utiliser le produit qui a fait sa réputation. Les autres victimes sont les 450 personnes qui avaient raflé en quelques heures les billets à 125$. Cet incident est d'abord une fable sur le Canada. Il nous rappelle que, dans un État binational comme le Canada, les deux nations qui le composent sont souvent deux solitudes. Il serait inconcevable que l'équivalent québécois de ce Bal des neiges, Montréal en lumière, ait l'idée de bannir le foie gras. La guerre au foie gras a en effet quelque chose de terriblement anglo-saxon. Ce mouvement s'est surtout développé aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Plusieurs villes américaines, comme Chicago, interdisent ce produit dans les restaurants de leur territoire. Et ce geste a des racines politiques et culturelles. Le mouvement anti-foie gras a pu se nourrir du courant de francophobie qui s'est développé aux États-Unis après l'attentat du 11 septembre, quand la France a refusé de suivre les États-Unis dans sa croisade contre «l'axe du mal». Le geste patriotique se doublait d'un réflexe culturel. Il est en général plus facile de boycotter ce qu'on ne consomme pas. Ce qui est agaçant, c'est que la Commission de la capitale nationale, la CCN, un organisme fédéral, qui organise le Bal des neiges, ait repris le mouvement. Ce devrait d'abord être gênant pour la société anglo-canadienne qui déploie de considérables énergies à montrer que sa culture se distingue de celle de ses voisins du sud. Et c'est agaçant pour les francophones, qui se voient imposer des stéréotypes culturels anglo-saxons dans un événement qui devrait être inclusif. La Capitale nationale, en principe, se doit d'être non seulement bilingue, mais aussi biculturelle. Mais derrière cette décision bête se profile un autre fait de société. Si la CCN a agi ainsi, c'est pour ne pas avoir de problèmes, pour offrir, comme elle le dit, «une expérience positive à tous les participants». Une façon de dire qu'on ne voulait pas avoir d'ennuis avec les groupes militants de protection des animaux. Une autre manifestation de la dictature des groupes de pression, qui peuvent paralyser des institutions, imposer leurs vues, souvent puritaines, souvent suintantes de rectitude, à ceux qui ne les partagent pas.
Au Pied de cochon - l'Album est le livre de recettes officiel du Pied de cochon publié par Martin Picard à compte d'auteur et entièrement produit par les employés et les amis du restaurant.
http://www.restaurantaupieddecochon.ca/
L'Album célèbre le cinquième anniversaire du Pied de Cochon en chroniquant une année dans la vie du restaurant. 55 recettes originales y sont présentées, illustrées en détail avec de nombreuses photos. Le DVD inclu contient plus de deux heures de matériel inédit incluant des recettes avec des personnalités et des petits documentaires sur le restaurant et les amis du PDC.
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 16/1/2011, 20:54
Si on veut éviter la famine, il n'y a pas 36 solutions :
b) obliger les pauvres à manger de la merde (ça ils font déjà) .
Plus on mange de pauvres,et moins il y a de pauvres !
Vous accuser l'occident judéochrétien là !!!
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 17/1/2011, 17:53
Finlande: découverte dans une épave du plus vieux champagne Heidsieck lundi 17 janvier 2011, 17:36
Du champagne Heidsieck a été trouvé parmi les bouteilles découvertes en juillet dans une épave au fond de la mer Baltique, et constituent les plus anciens millésimes existant de cette maison champenoise, ont annoncé lundi les autorités de l’archipel autonome finlandais d’Aaland. Les flacons Heidsieck faisaient partie de la cargaison de plus de 150 bouteilles découvertes à bord d’un bâtiment ayant fait naufrage entre 1825 et 1830. En novembre, les oenologues avaient annoncé que la cargaison recelait les plus anciennes bouteilles de Juglar, une maison champenoise aujourd’hui disparue, et de Veuve Cliquot. .
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 17/1/2011, 20:10
C'est vrai ?
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 24/1/2011, 18:47
L'Hotel de la Marine deviendra-t-il une Cité de la gastronomie ?
C'est l'un des projets les plus sérieux pour la reprise de l'Hotel de la Marine. Il s'agirait de transformer le prestigieux bâtiment de la place de la Concorde en une Cité de la Gastronomie. L'idée est celle du géographe Jean-Robert Pitte, ancien président de la Sorbonne et défenseur insatiable du bien-manger et du bien-boire. Il a été l'un des maîtres d'oeuvre du récent classement de la gastronomie française au patrimoine mondial de l'Unesco. A la tête de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires, Jean-Robert Pitte s'est assuré le soutien de la société Altarea-Cogedim, de l'architecte Jean-Michel Wilmotte et du cuisinier Guy Savoy. Ce lieu serait la vitrine du savoir-faire français, "qui attire de nombreux étrangers dans notre pays. La gastronomie rassemble les Français et elle est aussi une filière économique qui emploie des millions de personnes, de l'agriculteur au restaurateur" explique Jean-Robert Pitte. Les sous-sols de l'Hotel seraient consacrés au vin, le rez-de-chaussée aux produits alimentaires, l'entre-sol à l'éducation et à la formation aux métiers de la bouche. Les grands salons seraient des lieux de muséographie et de réception. Plusieurs restaurants ouvriraient leurs portes sur toute la gamme des prix, "du sandwich de qualité à dix euros au restaurant trois étoiles", assure Jean-Robert Pitte.
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 24/1/2011, 18:51
Le Sirha, salon international de la restauration et de l'hôtellerie, se déroule du 22 au 26 janvier à Lyon - Eurexpo. Près de 10 000 chefs de 136 pays sont présents. Au programme, de nouveaux concepts, de l'innovation, des nouvelles tendances sucrées et salées... et de prestigieux concours : le Bocuse d'or et la Coupe du monde de pâtisserie.
http://www.sirha.com
Le Bocuse d'Or concluera les joutes culinaires et gastronomiques du Sirha en élisant le meilleur chef au monde
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 24/1/2011, 19:12
Il existe mille et une manières d’augmenter sa puissance d’attraction. Surtout dans une cuisine. En touillant des plats mitonnés, par exemple. En pelotant la pâte à tarte. Ou en épluchant une banane. Les gastrosexuels parle de ces “nouveaux prédateurs sexuels” qui seraient apparus dans les medias vers 2009, revêtus de leurs armes de séduction : un tablier de cuisine et une écumoire.
“Après les métrosexuels (un homme qui aime la mode et qui prend soin de son grain de peau), les übersexuels (un homme à l’apparence virile), voici les gastrosexuels (un homme qui fait souvent la cuisine pour séduire)” annoncent les présentateurs, qui s’interrogent: le gastrosexuel a-t-il vraiment plus de séduction que l’hétérosexuel de base?
Pour tester, ils utilisent une banane.
: http://www.kwad9.ca/buzz/les-gastrosexuels
Il est curieux de constater que la banane n’est mentionnée ni dans le Dictionnaire des fantasmes et des plaisirs (Brenda B Love), ni dans le Florilège des mots de l’amour (Pierre Merle). Quant à l’ouvrage 69 aphrodisiaques, il l’a écarté de la liste. Il y a donc un blanc entre le mot “asperge” et “Bec d’Eider”.
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 25/1/2011, 08:23
La Belgique 3e au championnat du monde de pâtisserie
La Belgique a remporté lundi la médaille de bronze au championnat du monde de pâtisserie organisé à Lyon. L'Espagne s'est imposée pour la première fois, l'Italie a pris la deuxième place.
Dix-neuf pays participaient à la douzième édition de la Coupe du Monde de la Pâtisserie. Pendant dix heures, chaque équipe composée d'un pâtissier, d'un chocolatier et d'un glacier, doit réaliser différents entremets ainsi que trois sculptures aériennes, en glace, en chocolat et en sucre filé. Le jury juge les créations en fonction du goût, de la présentation, de la technique et de l'originalité.
"Le grand critère, c'est la dégustation qui compte pour 60% des points, après viennent le côté artistique et le travail. La pâtisserie, c'est technique, c'est un réglage au gramme près", a expliqué Gabriel Paillasson, créateur de cette compétition en 1989.
"La pâtisserie progresse depuis longtemps et les concours ont toujours permis de faire évoluer le métier. C'est le but: créer l'émulation pour assurer la relève", a-t-il poursuivi. Et pour le lauréat, "gagner une notoriété internationale".
Cette année, la Belgique était représentée par Pascal De Deyne, Dieter Charels et Marijn Coertjens, qui ont suivi une préparation intensive de deux ans sous la conduite de Herman Van Dender. (belga)
25/01/11 08h04
emma
Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 28/1/2011, 21:44
Bocuse d’or : un podium gastronomique 100% nordique
Rasmus Kofoed, le visage marqué par l'effort, savoure après sa quatrième tentative son Bocuse d'or
Le Sirha (Salon international de la restauration, de l'hôtellerie et de l'alimentation) qui s'est déroulé à Eurexpo, du 22 au 26 janvier, a accueilli cette année plus de 160 000 visiteurs de 140 pays.
Défilé de haute-gastronomie à Lyon, à l’occasion du Bocuse d’Or. Cette compétition a lieu tous les deux ans et se veut le plus prestigieux concours mondial de cuisine. Le podium est constitué de Gunnar HVARNES, représentant la Norvège (Bocuse de Bronze), Tommy MYLLYMÄKI, représentant la Suède (Bocuse d’Argent) et Rasmus KOFOED, représentant le Danemark (Bocuse d’Or). Dans les gradins : des supporters déchaînés. Dans les box : des chefs sur-entraînés venus du monde entier. Le tout sous l’oeil avide et omniprésent des caméras. Depuis la création des Bocuse d’or en 1987, la France et les pays nordiques s’adjugent les premières places. Pour hisser leur pays sur la plus haute marche de la gastronomie mondiale, outre le talent des chefs, il faut des moyens et une volonté politique, reconnaît Yannick Alléno, président d’honneur du jury : “il y a la France évidemment en tête de palmarès et il y a aussi les pays nordiques, le Danemark, la Norvège qui sont très présents sur les podiums pour une raison simple. Ils ont compris à un moment donné qu’il fallait unir leurs forces derrière leur candidat. Donc ils mettent tous les moyens en oeuvre pour que leur candidat réussisse. On a vu monter des cuisines identiques à celles que l’on voit sur la zone concours et le candidat s’extrait de l’entreprise et travaille pour le Bocuse d’Or pendant 6 mois sans arrêt.” Chaque plat est goûté et noté par un jury de 24 chefs également. Le goût, la présentation et l’originalité sont pris en compte. Le Danois Rasmus Kofoed était déjà Bocuse de bronze en 2007, et Bocuse d’argent en 2009. C’est donc une consécration pour ce chef, propriétaire du restaurant Geranium, à Kovenhavn. Le lauréat avait concocté un rôti d'agneau avec du thym et des airelles séchées, une épaule d'agneau aux petits oignons et une gelée de jus de champignons garnie de pommes de terre et de ris d'agneau, de citron, de poireau et de raifort. Côté poisson, il a imaginé sa lotte avec du foin brûlé, du thym, des légumes croustillants et des langoustines en gelée. La Suède et la Norvège complètent le podium. Un grand chelem nordique qui conclut ce grand show culinaire.
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 18/2/2011, 13:17
Milk-shake de sperme de cheval au menu
Amateurs de sports extrêmes, comme le saut à l'élastique, les Néo-Zélandais prouvent qu'ils n'ont pas non plus froid aux yeux en matière de gastronomie et inventent le milk-shake au sperme de cheval, au menu d'un festival culinaire le mois prochain.
Cette gourmandise équine figure au menu des curiosités, qui seront présentées au festival Wildfoods de Hokitika, dans l'île du Sud. Le visiteur pourra également déguster des scorpions vivants, des scarabées au chocolat ou encore des larves en friture.
"Après ça, vous serez aussi vigoureux qu'un étalon", a déclaré vendredi à Fairfax Media, Lindsay Kerslake, éleveur de chevaux de course, auteur du breuvage.
Le sperme qu'il proposera le 12 mars au festival, aura un goût de milk-shake, parfumé à la vanille, au chocolat ou à la fraise, a-t-il ajouté. Entre deux lampées, l'éleveur conseille de boire une boisson énergisante.
Mike Keenan, organisateur du salon Wildfoods, s'attend à ce que de nombreux visiteurs soient tentés de goûter cette préparation. Lui-même compte bien mettre son estomac à l'épreuve, a-t-il déclaré. Créé il y a 22 ans, ce festival s'est donné pour mission d'ouvrir les papilles des citadins à des expériences gustatives rustiques et insolites.
La plupart des mets, comme le sanglier sauvage ou la venaison, sont tout à fait appétissants mais chaque année, des plats beaucoup plus originaux viennent pimenter l'événement. Par le passé, les visiteurs ont ainsi pu se délecter de testicules de béliers ou de pénis de taureaux. (belga)
18/02/11 08h14
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 27/2/2011, 15:11
Des sucres en forme de briques Tetris, ce n’est encore qu’un concept imaginé par Danil Zdorov mais cela pourrait bien devenir une réalité, car rien ne l’empêche !
(Journal du Geek)
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 27/2/2011, 15:54
Biloulou a écrit:
Des sucres en forme de briques Tetris, ce n’est encore qu’un concept imaginé par Danil Zdorov mais cela pourrait bien devenir une réalité, car rien ne l’empêche !
(Journal du Geek)
Cà occupera au moins les diabétiques
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 2/3/2011, 09:20
Michelin décerne une étoile à un restaurant qui a fermé Mercredi 2 Mars 2011 | 2 h. | powered by
(AgencePol) Il y a de quoi avaler son plat de travers. Le célèbre guide rouge 2011 pour la France attribue une étoile à un établissement qui a fermé ses portes. Il est frais, mon poisson!
Si vous partez en France avec votre guide Michelin 2011 sous le bras, méfiez-vous. L'édition comporte en effet une solide erreur. Les dégustateurs du guide ont attribué une étoile au restaurant Les Hêtres, situé à Ingouville, dans le département de la Seine-Maritime. L'établissement est récompensé par sa cuisine "au goût du jour". Le hic, c'est que le goût du jour en question n'est plus très frais, puisque le restaurant a fermé ses portes le 30 décembre 2010 faute de clients, rapporte Ouest-France. L'ancien patron du restaurant s'est déclaré content de la distinction du Michelin, mais il a regretté qu'elle arrive un peu tard. Cette distinction posthume ne l'incitera d'ailleurs pas à réouvrir un établissement. Ou alors, par alliance : "J'ai la chance d'être tombé amoureux d'une femme qui a un restaurant de fruits de mer à Yport, 'La Sirène', entre Fécamp et Etretat. Je vais aider en cuisine, sans stress", explique t-il. Toujours est-il que cette étoile délivrée par Michelin a un restaurant qui a fermé, cela fait un peu désordre. L'incident en rappelle d'ailleurs un autre, qui s'était produit en Belgique en 2005. Avant même son ouverture, le restaurant Ostend Queen avait reçu deux fourchettes et un bib gourmand au Michelin, parce qu'il était patronné par Pierre Wynants, chef du Comme chez soi à l'époque. Cette bévue avait occasionné le retrait immédiat du Michelin Benelux 2005 des librairies et le pilonnage des 50.000 exemplaires. (L.M. / Picture: Photo news)