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Nombre de messages : 3845 Date d'inscription : 08/12/2008
Sujet: Journal des intérêts gastronomiques 23/2/2009, 23:55
Rappel du premier message :
Archives gastronomiques, recettes, menus de saison. Guide du dîneur, conseiller des estomacs, dialogues de table, variétés apéritives, poésies relevées, etc.
(Almanach des gourmands, Grimod de la Reynière.)
Dernière édition par emma le 24/2/2009, 18:19, édité 3 fois
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Biloulou
Nombre de messages : 54566 Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 7/9/2011, 01:07
De la viande synthétique bientôt dans les assiettes? (Smartplanet.fr, par Thierry Noisette | 6 septembre 2011)
image soyculto sur Flickr, sous licence Creative Commons CC
De la viande a été créée en laboratoire à partir de cellules de porc, mais plusieurs obstacles restent à résoudre, en particulier le coût, de 250.000 euros pour le premier hamburger, promis d’ici un an.
Nourrir les neuf milliards d’humains prévus sur Terre d’ici 2050 avec de la viande animale, est-ce raisonnable? Surtout compte tenu de l’énorme consommation de ressources (terres, eau…) que nécessite sa production et de son impact sur le réchauffement climatique?* C’est un des arguments employés par les chercheurs en quête de viande in vitro pour la vanter comme une future solution.
Des scientifiques néerlandais de l’université de Maastricht ont annoncé au Telegraph qu’à partir de cellules de cochon ils pourront produire des saucisses synthétiques d’ici six mois, et avec des cellules de boeuf la viande d’un hamburger d’ici environ un an.
Avant de passer du laboratoire aux cuisines, il reste cependant du chemin à parcourir. Le prix tout d’abord, puisque la production du premier hamburger coûtera environ 250.000 euros, indique Mark Post, qui dirige la recherche. Mais il affirme que le passage à une production à plus grande échelle abaissera rapidement les coûts.
Des tissus gris au goût encore inconnu
Actuellement, les tissus de viande in vitro déjà obtenus mesurent 2,5 centimètres de long et moins d’un centimètre de largeur. Ils ont été fabriqués avec des cellules de porc et du sérum de foetus de cheval (le sérum est l’élément liquide du sang, débarrassé de ses cellules). La viande obtenue est grise, ce qui est assez peu appétissant (le rouge de la viande animale vient du sang), mais les chercheurs affirment pouvoir corriger ce point.
Le goût reste pour le moment la grande inconnue, les lois n’autorisant pas à consommer ces tissus, indique le Telegraph.
Dans Les Echos, qui ont publié cet été une passionnante série sur les grandes utopies technologiques, un article a justement été consacré le 25 août à la viande de synthèse.
La journaliste Chantal Houzelle y note que « depuis une quinzaine d’années, la viande artificielle alimente pas mal de programmes de recherches menés assez discrètement dans le monde, notamment aux États-Unis, en Norvège ou aux Pays-Bas, où les travaux scientifiques seraient les plus avancés ».
« Irréaliste »
Mais la suite de son article laisse peu de chances à un avenir culinaire de ces recherches. Elle cite notamment Jean-François Hocquette, directeur de l’unité de recherches sur les herbivores de l’Inra, à Clermont-Ferrand, qui estime que « C’est irréaliste et non pertinent d’un point de vue économique et social. Nous menons évidemment des recherches sur les cultures de cellules, mais uniquement à des fins médicales, pas pour la production de viande in vitro. Nous sommes capables de cultiver des cellules de muscle, et seulement à petite échelle, mais pas du muscle entier et encore moins de la viande. »
Le goût délicieux d’un steak de charolais reconstitué en labo pour nos futurs astronautes interstellaires, ce ne serait alors pas si imminent que l’annoncent les chercheurs néerlandais…
Ces derniers peuvent pourtant se hâter: l’association de défense des animaux PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) propose depuis avril 2008, un prix de 1 million de dollars à ceux qui parviendront à synthétiser de la viande de poulet d’ici le 30 juin 2012 – à condition qu’ils la commercialisent et que son aspect et son goût ne soient pas discernables de la viande « copiée ».
Six protéines végétales pour en produire une animale
Ce concours étant mal parti pour être remporté dans les temps, les amateurs de viande croiseront les doigts. Ou méditeront sur l’impact environnemental de cette nourriture, dont le journaliste Fabrice Nicolino, qui a consacré en 2009 un livre, « Bidoche« , à l’industrie de la viande, observe que « Pour fabriquer une protéine animale il faut six à sept protéines d’origine végétale, car le rendement énergétique d’un animal est très faible. S’il faut toujours plus de céréales pour nourrir les animaux, ce sera au détriment des humains alors qu’un milliard de personnes ne se nourrissent déjà pas à leur faim. »
* Selon un rapport de la FAO en 2009, « L’ombre portée de l’élevage» , 18% des gaz à effet de serre produits par les humains résulteraient de l’élevage.
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 22/9/2011, 11:07
Mardi dernier mon bon dentiste m'a invité dans un petit restaurant italien près de chez lui. Au dessert un somptuex carpaccio d'ananas que vous invite à essayer.
Sur une assiette en verre laissée au freezer quelques dizaines de minutes, disposez des tranches d'ananas ultra-fines coupées dans un fruit tout aussi froid. Si vous êtes médecin légiste n'hésitez pas, utilisez votre microtome. Arrosez d'un mince filet de caramel assez liquide qui va devenir cassant avec le froid, une boule de glace vanille au millieu et dégustez tant que c'est froid.
Vous m'en direz des nouvelles !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 29/9/2011, 11:04
Emma, tu que tu as fini de manger tu redescends, oui ? On t'attend...
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 29/9/2011, 12:24
Biloulou a écrit:
Mardi dernier mon bon dentiste m'a invité dans un petit restaurant italien près de chez lui. Au dessert un somptuex carpaccio d'ananas que vous invite à essayer.
Sur une assiette en verre laissée au freezer quelques dizaines de minutes, disposez des tranches d'ananas ultra-fines coupées dans un fruit tout aussi froid. Si vous êtes médecin légiste n'hésitez pas, utilisez votre microtome. Arrosez d'un mince filet de caramel assez liquide qui va devenir cassant avec le froid, une boule de glace vanille au millieu et dégustez tant que c'est froid.
Vous m'en direz des nouvelles !
C'est pour les hommes chauds !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 16/12/2011, 08:25
Des vins chinois surclassent des bordeaux dans un concours à Pékin (RTL, le 15 Décembre 2011 09h27)
Le prestigieux Bordelais a subi mercredi une leçon de modestie au pays de l'alcool de riz, quand dix experts en vin de Chine et de France ont attribué leurs meilleures notes à des bouteilles chinoises à l'issue d'une dégustation à l'aveugle.
Ce résultat surprise, témoignant de l'amélioration de la qualité vinicole en Chine, est venu sanctionner un concours baptisé "Bordeaux contre Ningxia", du nom de cette région du nord considérée par les spécialistes comme la plus prometteuse de grands crus.
La bouteille préférée par le jury a été un cabernet sauvignon Grace Vineyard Chairman's reserve (Ningxia), suivie par un Silver Heights The Summit 2009 (Ningxia), un JiaBeiLan 2009 (Ningxia), un Deep Blue Grace Vineyard 2009 (Ningxia) et enfin, en cinquième position, un Lafite Saga 2009 (Médoc).
Parmi les vins non retenus dans ce haut de classement figurent un Saint-Emilion Kressmann 2008, un Medoc Calvet réserve de l'Estey 2009, un Bordeaux Cordier 2008 et un Médoc Mouton Cadet 2009.
Les dix bouteilles millésimées 2008 ou 2009 sont vendues en Chine à un prix de détail compris entre 200 et 400 yuans (24 à 48 euros).
Les cuvées françaises sont toutefois pénalisées par une forte taxe d'importation de 48%, a expliqué à l'AFP l'un des organisateurs de la dégustation, Jim Boyce, fondateur du site grapewallofchina.com.
Mais, malgré ce handicap incontestable, le résultat est venu illustrer la récente bonification des vins chinois, ont convenu les membres du jury interrogés par l'AFP.
"Les Chinois s'en sortent très, très bien", a commenté Nathalie Sibille, oenologue et spécialiste des bordeaux. "Cette région (du Ningxia) a d'énormes potentiels".
"Les gens doivent changer d'opinion sur les vins chinois", a prévenu Fiona Sun, autre membre du jury et rédactrice de la Revue du vin de France.
Elle a dressé un parallèle avec le Jugement de Paris, ainsi qu'a été surnommée une dégustation à l'aveugle organisée en 1976 dans la capitale française qui a fait date en consacrant des vins du Nouveau monde, en l'espèce californiens.
Pour le duel sino-français, les deux régions n'avaient pas été choisies par hasard. "Les bordeaux représentent le summum du prestige en Chine", a souligné M. Boyce.
Tandis que les vins du Ningxia "sont en train d'acquérir une reconnaissance internationale et la reconnaissance de l'industrie viticole, même si les consommateurs chinois ne les connaissent que très peu", a expliqué Steve Han, patron du site tasteV.com, qui se propose d'éduquer les palais chinois aux plaisirs de Bacchus.
En septembre dernier, un vin rouge du Ningxia avait déjà créé la sensation à Londres et remportant un des prix les plus importants aux Decanter World Wine Awards.
Comment expliquer les progrès fulgurants de cette région reculée et largement aride, où la plupart des vignes n'ont été plantées qu'au début des années 2000?
"Au niveau de la topographie il y a énormément de graves dans le sol. C'est un environnement parfait pour la vigne. Il y a beaucoup de vignerons qui ont fait des études dans le Bordelais. Ils utilisent des fûts en bois français de qualité. Et on est sur des petits volumes, des vins de garage", détaille Nicolas Carré, un consultant vivant en Chine, ex-sommelier diplômé de luniversité du vin de Suze-la-Rousse.
Frankie Zhao, un des cinq membres chinois du jury, ne doute pas que les vins chinois vont de plus en plus faire parler d'eux à l'étranger. Avec une production pour l'heure concentrée sur le rouge, la couleur de la Chine.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Mais où va-t-on ?
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 17/12/2011, 14:15
Faut pas trop t'en faire Biloulou, tu sais bien qu'ils étaient probablement tous saoul et disaient n'importe quoi
andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 17/12/2011, 14:52
Biloulou a écrit:
Des vins chinois surclassent des bordeaux dans un concours à Pékin (RTL, le 15 Décembre 2011 09h27)
Le prestigieux Bordelais a subi mercredi une leçon de modestie au pays de l'alcool de riz, quand dix experts en vin de Chine et de France ont attribué leurs meilleures notes à des bouteilles chinoises à l'issue d'une dégustation à l'aveugle.
Ce résultat surprise, témoignant de l'amélioration de la qualité vinicole en Chine, est venu sanctionner un concours baptisé "Bordeaux contre Ningxia", du nom de cette région du nord considérée par les spécialistes comme la plus prometteuse de grands crus.
La bouteille préférée par le jury a été un cabernet sauvignon Grace Vineyard Chairman's reserve (Ningxia), suivie par un Silver Heights The Summit 2009 (Ningxia), un JiaBeiLan 2009 (Ningxia), un Deep Blue Grace Vineyard 2009 (Ningxia) et enfin, en cinquième position, un Lafite Saga 2009 (Médoc).
Parmi les vins non retenus dans ce haut de classement figurent un Saint-Emilion Kressmann 2008, un Medoc Calvet réserve de l'Estey 2009, un Bordeaux Cordier 2008 et un Médoc Mouton Cadet 2009.
Les dix bouteilles millésimées 2008 ou 2009 sont vendues en Chine à un prix de détail compris entre 200 et 400 yuans (24 à 48 euros).
Les cuvées françaises sont toutefois pénalisées par une forte taxe d'importation de 48%, a expliqué à l'AFP l'un des organisateurs de la dégustation, Jim Boyce, fondateur du site grapewallofchina.com.
Mais, malgré ce handicap incontestable, le résultat est venu illustrer la récente bonification des vins chinois, ont convenu les membres du jury interrogés par l'AFP.
"Les Chinois s'en sortent très, très bien", a commenté Nathalie Sibille, oenologue et spécialiste des bordeaux. "Cette région (du Ningxia) a d'énormes potentiels".
"Les gens doivent changer d'opinion sur les vins chinois", a prévenu Fiona Sun, autre membre du jury et rédactrice de la Revue du vin de France.
Elle a dressé un parallèle avec le Jugement de Paris, ainsi qu'a été surnommée une dégustation à l'aveugle organisée en 1976 dans la capitale française qui a fait date en consacrant des vins du Nouveau monde, en l'espèce californiens.
Pour le duel sino-français, les deux régions n'avaient pas été choisies par hasard. "Les bordeaux représentent le summum du prestige en Chine", a souligné M. Boyce.
Tandis que les vins du Ningxia "sont en train d'acquérir une reconnaissance internationale et la reconnaissance de l'industrie viticole, même si les consommateurs chinois ne les connaissent que très peu", a expliqué Steve Han, patron du site tasteV.com, qui se propose d'éduquer les palais chinois aux plaisirs de Bacchus.
En septembre dernier, un vin rouge du Ningxia avait déjà créé la sensation à Londres et remportant un des prix les plus importants aux Decanter World Wine Awards.
Comment expliquer les progrès fulgurants de cette région reculée et largement aride, où la plupart des vignes n'ont été plantées qu'au début des années 2000?
"Au niveau de la topographie il y a énormément de graves dans le sol. C'est un environnement parfait pour la vigne. Il y a beaucoup de vignerons qui ont fait des études dans le Bordelais. Ils utilisent des fûts en bois français de qualité. Et on est sur des petits volumes, des vins de garage", détaille Nicolas Carré, un consultant vivant en Chine, ex-sommelier diplômé de luniversité du vin de Suze-la-Rousse.
Frankie Zhao, un des cinq membres chinois du jury, ne doute pas que les vins chinois vont de plus en plus faire parler d'eux à l'étranger. Avec une production pour l'heure concentrée sur le rouge, la couleur de la Chine.
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Mais où va-t-on ?
C'est peut-être parce que les crus français ont trop de slip ? ...
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 17/12/2011, 17:45
"Je ne vendrai plus de Grimbergen"
"Grimbergen possède une excellente bière mais une très mauvaise bourgmestre. La Grimbergen chez moi c'est terminé ! ", a déclaré Francis Probst, patron de plusieurs établissements horeca à Liège, dans les journaux du groupe Sud Presse.
Le patron liégeois a réagi à la demande de la bourgmestre de dénoncer des commerçants de Grimbergen qui s'exprimait en français. Francis Probst a appelé la brasserie et a indiqué qu'il ne voulait plus de Grimbergen qu'il a remplacée par une bière wallonne, la Ciney. Il espère que d'autres patrons suivront son exemple. (belga/mb)
16/12/11 07h24
Lire aussi: Les délations linguistiques à Grimbergen vivement critiquées
Lire aussi: Délation linguistique à Grimbergen: Ries écrit à Barroso
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 28/5/2012, 17:53
Pour Ungern, connaisseur émérite et esthète du palais...
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Vin d’Israël: Baselet HaGolan (Le 20 mai 2012, par Alain Horowitz)
Nous retrouvons avec plaisir le Docteur Alain Horowitz pour un sixième billet dans la rubrique Vins d’Israël de Kef Israël.
Le dynamisme du vignoble israélien n’a pas fini de nous surprendre. Il ne passe pas une semaine où je ne découvre une cave ou un négociant-éleveur. La bonne nouvelle de la semaine a été la dégustation d’un Cabernet Sauvignon de la cave « Baselet Hagolan » - basalte du Golan dont mon palais a encore en mémoire les arômes et la rondeur incomparables.
Jusqu’il y a peu considéré comme une cave boutique, connue uniquement des initiés, Bazelet Hagolan fait son apparition sur la carte des bonnes tables et brasseries, et figure désormais au catalogue de nombreux négociants.
Il ne faut que quelques minutes à partir de Katzrin (Yekev Ramat Hagolan) en prenant la direction Nord-Est sur la petite départementale 9098 pour atteindre le moshav de Kidmat-Tzvi. Yoav Levi élevait se vignes depuis 20 ans et vendait son raisin à plusieurs viticulteurs de la region, jusqu’au jour où il a franchi le Rubicon et entamé des études d’oenologie. Cabernet Sauvignon et Merlot sont les seuls cépages produits à Baselet Hagolan. Ses vignes se trouvent à une altitude très appreciable de 500 à 700 mètres. La vendange, traditionnelle, manuelle et méticuleuse se fait relativement tard, ce qui se traduit par des vins d’un titre alcoolique trés elevé. A l’image des fêtes de Dionysos, dieu du vin et de la tragédie grecque, dont l’emblème orne les étiquettes de tous les vins de Baselet.
Nous allons déguster le Cabernet Sauvignon, à l’emblème couleur bronze, se vendant autour des 100 a 110 shekels. Ne pas confondre avec le Cabernet Reserve, à l’emblème argenté, vin de garde se vendant autour des 150 shekels.
Notre Cabernet millésime 2010 titre à 15.1 degrés. C’est corsé. Le vin est vieilli huit mois en fût de chêne, sans filtrage aucun. La robe est d’un rouge sombre et plein. Les arômes de fruits noirs dominent au premier nez. En bouche, nous retrouvons les baies sauvages, et plus particulièrement la groseille ou le cassis. Comme un cabernet à maturité nous livrant toutes se promesses, nous retrouvons des arômes de café, de chocolat, de vanille et de pain grillé, avec un fond minéral. Et quelle surprise devant la rondeur, la douceur veloutée, le caractère plein, l’équilibre presque parfait entre acidité discrète et tanins presque fondus, la longueur en bouche étant très appréciable.
Le Cabernet Sauvignon de Baselet Hagolan ira tres bien avec les fromages, à pâte cuite essentiellement. Mais il est aussi le parfait compagnon des daubes, des côtes d’agneau ou du gibier.
Consécration cette année pour Yoav Levi et Baselet Hagolan puisque le Cabernet Reserve a obtenu une médaille d’or aux Vinalies de Paris 2012. ..Les vins de Baselet Hagolan sont casher.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 21/6/2012, 20:21
À l'attention particulière de nos camarades Lawrence et Ungern...
Shlomo et Doron, une bonne adresse de houmous à Tel Aviv (rachelsamoul, le juin 11, 2012 /A table /foul, Houmous, Kerem Hateimanim, Tel Aviv )
Le houmous Shlomo et Doron existe dans le Kerem HaTeimanim, le vignoble des Yéménites depuis 1937. Doron est le petit-fils du fondateur. Ils se trouvent au 29 rue Yichkon, une rue qui relie la rue du Shouk à la rue HaCovshim.
Ce n’est pas loin de chez moi et si je passe par là suffisamment de bonne heure, je peux les voir trier les pois chiche ou rincer le persil. Ils ouvrent le matin assez tôt, vers 7h00 et ferme lorsqu’ils ont vidé leurs immenses marmites. Entre 15 heures et 16 heures, suivant le nombre et l’appétit des clients.
Je prends toujours le houmous/foul/oeuf. Le foul est une pâte de fèves. Il est servi tiède accompagné de pita, de quartiers de citrons et d’oignons, de shoug, le piquant yéménite. Il est étonnament léger, fluide, trés coloré, et épicé avec beaucoup de paprika.
Les anciens Yéménites du quartier témoignent qu’il a toujours le même goût depuis la création en 1937.
Non loin, dans une rue parallèle se trouve aussi l’excellent Houmous du Syrien
Invité Invité
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 21/6/2012, 21:00
Charly a écrit:
"Je ne vendrai plus de Grimbergen"
On s'en crisse comme de l'an quarante de ta bibine, chose!
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 21/6/2012, 21:42
Biloulou a écrit:
À l'attention particulière de nos camarades Lawrence et Ungern...
Shlomo et Doron, une bonne adresse de houmous à Tel Aviv (rachelsamoul, le juin 11, 2012 /A table /foul, Houmous, Kerem Hateimanim, Tel Aviv )
Le houmous Shlomo et Doron existe dans le Kerem HaTeimanim, le vignoble des Yéménites depuis 1937. Doron est le petit-fils du fondateur. Ils se trouvent au 29 rue Yichkon, une rue qui relie la rue du Shouk à la rue HaCovshim.
Ce n’est pas loin de chez moi et si je passe par là suffisamment de bonne heure, je peux les voir trier les pois chiche ou rincer le persil. Ils ouvrent le matin assez tôt, vers 7h00 et ferme lorsqu’ils ont vidé leurs immenses marmites. Entre 15 heures et 16 heures, suivant le nombre et l’appétit des clients.
Je prends toujours le houmous/foul/oeuf. Le foul est une pâte de fèves. Il est servi tiède accompagné de pita, de quartiers de citrons et d’oignons, de shoug, le piquant yéménite. Il est étonnament léger, fluide, trés coloré, et épicé avec beaucoup de paprika.
Les anciens Yéménites du quartier témoignent qu’il a toujours le même goût depuis la création en 1937.
Non loin, dans une rue parallèle se trouve aussi l’excellent Houmous du Syrien
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 29/6/2012, 19:06
Un restaurant taxe les clients qui ne finissent pas leur assiette ! (RTL.info - Créé le 29/06/2012 à 13h43)
Le restaurant japonais en avait marre de gaspiller / AFP
La chasse au gaspillage a le vent en poupe, mais n'avait pas encore franchi les portes des restaurants. C'est chose faite avec cet établissement de Louviers, dans l'Eure, qui impose une taxe de 5 € sur la note pour tous les clients qui ne rendent pas assiette blanche.
"Un supplément de 5 € sera appliqué pour tout repas non fini". L'affichette accrochée au-dessus du buffet à volonté du "Fujiyama"est claire. Les clients de ce restaurant japonais n'ont pas le droit de gaspiller!
La patronne de l'établissement explique que "les gens se servent trop et ne finissent pas". "On jette tout à la poubelle, c'est du gaspillage. On préfère que les gens prennent ce qu'ils veulent, mais au fur et à mesure, quand on pense qu'il y a des endroits où les enfants n'ont pas de quoi manger".
"C'est une excellente idée", explique une cliente, plutôt séduite. "C'est dommage que les gens jettent, alors que ce sont souvent des légumes frais. A leur place, j'aurais même mis 10 €!"
C'est bien fait ! Jeter de la bonne nourriture alors qu'il y a dans ce monde cruel tant de petits chats et petits chiens qui crèvent de faim...
GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 29/6/2012, 20:37
Ingrédients (pour 4 personnes au moins... Ne pas tenter d'en faire pour 2, il ne serait pas réussi) : - 500 g de Plat de côte - 500 g de Jarret de boeuf - 1 Jarret de porc demi-sel - 300 g de lard demi-sel - 1 chou - 5 carottes - 3 navets - 3 poireaux - 1 petit kg de pommes de terre - 3 gros oignons - 300 g de beurre demi-sel
Far blanc : - 100 gr de sucre semoule - 250 g de farine - 2 oeufs - 3/4 Litre de lait
Far noir : - 250 gr de farine de blé noir - 1 oeuf - 1 pincée de sel - 1/2 litre de bouillon - 50 gr de beurre ou de saindoux
Préparation :
Faire chauffer 5 Litre d'eau dans une grande marmite. Ajouter la viande quand l'eau est chaude.
Après une heure à petit bouillon, écumer. Ajouter les légumes, en gardant 2 oignons.
Le LIPPIK : mettre les 300 gr de beurre à fondre, puis ajouter les 2 oignons émincés et laisser cuire très doucement ...
Vous avez 1 heure pour faire la pâte à farz.
Mélanger les ingrédients pour le farz blanc.
Verser dans un sac. Attention, le sac ne doit être rempli qu'aux 2/3. Mettre aussitôt dans le pot qui est toujours à petit bouillon.
Pour le farz noir, sortir du pot le bouillon, et y ajouter le beurre pour qu'il fonde. Quand ce bouillon amélioré est refroidi (disons tiède, pas plus), mélanger les ingrédients du farz noir.
Mettre dans un sac rempli aux 2/3 et hop, dans le pot.
Maintenant, vous avez droit au repos, pendant que le tout cuit, 2 bonnes heures.
En tout, pour la cuisson, plus de 3 heures, c'est l'idéal pour le jarret de porc. Si le farz noir est brujunned, c'est à dire qu'il s'effrite, c'est qu'il est réussi. Vous avez droit au diplôme.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 29/6/2012, 20:43
Gibet - blurps - a écrit:
"Aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie"'
Après de telles agapes ça risque d'être aussi le dernier !
GIBET
Nombre de messages : 1730 Age : 77 Localisation : Finistère Date d'inscription : 03/09/2010
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 29/6/2012, 21:07
Biloulou a écrit:
Gibet - blurps - a écrit:
"Aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie"'
Après de telles agapes ça risque d'être aussi le dernier !
Oh non j'ai déjà résisté à plusieurs ... si tu viens je connais une bonne adresse à Quimper. Je te jure que çà remet sur pieds...le cidre aidant!
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 29/6/2012, 21:16
J'ai ton adresse... je n'y manquerai pas !
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 5/7/2012, 11:22
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 6/9/2012, 18:47
Comment séparer facilement le jaune et le blanc d'un oeuf !
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 6/9/2012, 21:24
Biloulou a écrit:
Comment séparer facilement le jaune et le blanc d'un oeuf !
Dans la centrifugeuse à salade,çà fonctionne mieux et c'est bio.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 6/9/2012, 21:35
Charly a écrit:
Biloulou a écrit:
Comment séparer facilement le jaune et le blanc d'un oeuf !
Dans la centrifugeuse à salade,çà fonctionne mieux et c'est bio.
En plastique au bisphénol A, ta centrifugeuse ?
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 7/9/2012, 07:19
Le whisky liégeois espère quadrupler sa production
Etienne Bouillon, propriétaire de la marque de whisky belge Belgian Owl, veut quadrupler sa production de whisky pour répondre à la demande. Il espère passer de 20.000 à 80.000 bouteilles par an, lit-on vendredi dans La Meuse. Lancé en 2004, le whisky fabriqué entre Fexhe-le-Haut-Clocher et Grâce-Hollogne a remporté un franc succès auprès des connaisseurs. Actuellement, 20.000 bouteilles sont produites chaque années. Grâce à l'achat de deux alambics vénérables datant de 1897 et 1898, la production devrait passer d'ici 3 à 4 ans à 80.000 bouteilles. Le Belgian Owl a été plusieurs fois récompensé par des prix. Il atteint une cote de 95,5% dans la "bible du whisky" de Jim Murray.
Charly
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 25/10/2012, 19:24
Armageddon, la bière la plus forte du monde
Par: Manon Le Boulengé 25/10/12 - 19h19
"Sink The Bismarck!" n'est plus la bière la plus forte du monde. La bière à 41% vient d'être détrônée par "Armageddon", 65%. Le brevage, brassé en Ecosse, tire peut-être son nom de la sensation de fin du monde qui habitera la tête de son consommateur le lendemain au réveil. Cette bière à 65% doit être bue avec parcimonie, "comme un bon whisky", annoncent ses brasseurs, la firme Brewmeister.
"Armageddon" connait déjà un sacré succès dans sa contrée d'origine: ceux qui désirent la goûter doivent pour le moment patienter pas moins de deux semaines avant d'être livrés, relate Metro UK.
En ce qui concerne la saveur de cette bière, Brewmeister assure que malgré son haut degré d'alcool elle garde un goût relevé et intéressant, mais qu'encore une fois, il faut y goûter avec précaution.
"Faites tout de même attention, l'odeur est probablement suffisante pour vous faire dépasser vos limites!", affirment les brasseurs.
Charly
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 15/11/2012, 20:36
Un repas aux truffes à 5000 euros le couvert
Un restaurant italien basé à Philadelphie propose un repas composé de neuf plats aux truffes pour la modique somme de 5000 euros par couvert pour un minimum de quatre couverts (un total donc de 26.000 dollars, soit 20.300 euros).
Le directeur du Le Castagne, Anthony Masapollo, explique au Huffington Post qu'ils espèrent attirer les stars avec cette proposition hors de prix. "Evidemment, ce n'est pas un menu pour tout le monde. Mais c'est ce que nous voulions faire."
Il précise: "Le timing est très important à la fois pour la cuisson de la truffe et aussi pour sa récolte. La truffe italienne est la nourriture la plus chère du monde".
Le menu inclut donc une purée de potiron, d'amandes, d'huile de courge et de truffe blanche; un tartare de boeuf aux champignons marinés, copeaux de parmesan, oeuf de caille et mousse à la ricotta et à la truffe blanche ou encore un gâteau au chocolat avec de la truffe en gelée et du miel. Bref, il faut aimer la truffe.
Biloulou
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Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 15/11/2012, 21:08
Quand on pense qu'il y a de par le vaste monde tant et tant de petits chiens et chats qui meurent de faim....
Invité Invité
Sujet: Re: Journal des intérêts gastronomiques 16/11/2012, 18:54
Je ne sais pas si ceci a sa place dans le "Journal des Interets Gastronomiques"...