lettres ouvertes à HugoLotte ...

Rappel du premier message :

Cher Hugo,

Nous autres esthètes (nous sommes si peu nombreux ici ... vous, moi, ...) regardons le monde avec exigence et sans perplexité.

C'est la raison pour laquelle, j'ai écrit ces quelques lignes à votre attention il y a quatre ou cinq jours alors qu'une légère brise de la savane caressait mon corps lassivement allongé au bord de l'hôtel Hilton d'Abuja ... corps fourbu par quelques heures de travail acharné et surtout par quelques autres aux côtés d'une Yoruba élancée et à forte poitrine, étudiante dans l'université voisine.

Si vous aviez été là peut-être vous aurais-je proposé de partager cette Yoruba et même de lui dermander d'aller rechercher une autre de ses amies pour troubler notre moment de détente sous cette légère brise ... à moins bien sûr que, comme il est de coutume ici, nous serions allés nous promener dans l'incontournable jardin de l'amour de ce lieux enchanteur ? Qui sait ?

Je vous laisse rêver ...

Très amicalement à vous.

Branmakmorn06 a écrit:

Ben, si elles sont ni rousses, ni pale de peau et qu'en plus elles n'ont pas de taches de rousseur, ca va pas le faire,Zora!!!!

Je vais donc me contenter de mes ancetres Celtes, d'un autre coté, ils me conviennent bien!


De tous les hommes nous fumes les premiers et de tous les temps nous resterons les derniers des hommes!

AINSI SOIT IL

« " Le métier des intellectuels est de chercher la vérité au milieu de l'erreur. "

Le métier des soi-disant intellectuels est d'emmerder les gens normaux et pratique avec des conneries qui leurs complique la vie.

Et dire qu'ils sont payé pour cela.

La chrétienne enseigne à faire confésse et comme le mensonge rongeaient les premiers hommes que vous etes , vous vous etes fait votre croix ...

JACKLELOUP a écrit:

« " Le métier des intellectuels est de chercher la vérité au milieu de l'erreur. "

Le métier des soi-disant intellectuels est d'emmerder les gens normaux et pratique avec des conneries qui leurs complique la vie.

Et dire qu'ils sont payé pour cela.

Ils sont payés pour ça *parceque c'est vous qui les payez* , tu ne serais pas un peu anarchiste Jack ?

Citation :

ET IL EN SERA TOUJOURS AINSI

L'athéisme à détermination variable!

« Le métier des soi-disant intellectuels est d'emmerder les gens normaux et pratique avec des conneries qui leurs complique la vie. »

Est-ce que les « gens normaux » n'auraient pas accès à l'« intellectuel » ?

Si oui, il existerait alors une manière d'être « intellectuel » sans faire chier les autres.

Les intellectuels dont parlait Romain Rolland étaient sans doute de cette lignée.

Les emmerdeurs sont plus caractériels qu'intellectuels, à mon avis. On les retrouve dans toutes les couches, chez le dernier comme chez le premier.

Ce n'est assurément pas une tare génétique d'être « intellectuel ». Ni d'être petit, ni d'être grand, maigre, gros, ou même femme !

Pétard a écrit:

Citation :

ET IL EN SERA TOUJOURS AINSI

L'athéisme à détermination variable!

T'es un véritable artiste David, y comprendras pas le bandhar parcequ'il refuse d'etre ce qu'il est !

Bravo Banhardiste, pour une fois une marque de bon goût de ta part! Maintenant t'auras toujours le Canard dans l'Avatar!

Branmakmorn06 a écrit:

Excellent graphisme, je l'adopte immediatement!!!!

C'est ton coté idolatre qui adopte le graphisme malheureusement à ton àge tu devrais plutot nous conter tes exploits d'antan preux chevalier célte qui combat pour la libérté des françaises musulmanes .

ça te plait ?

Dites, les copains, vous ne voudriez pas vous ouvrir un fil personnel pour vidanger votre trop-plein d'hormones ?

Si vous étiez un tant soit peu respectueux des autres, vous leur éviteriez de se taire pour faire place à vos chamailleries à plein volume. Hé, les ados ridés !

Si vous ne savez pas nous respecter pour ce que nous sommes, ce pourquoi nous nous retrouvons sur Libres Propos, pourquoi devrions-nous vous respecter en retour ?

Peut-être craignez-vous que votre petit carré de sable ne reçoive pas l'attention « médiatique » qui convient à vos humeurs belliqueuses ? Faites l'essai, vous verrez bien.

La pollution n'est pas qu'écologique, mais égologique aussi.

Sainte Misère, priez pour nous !

Hé ! ho !

Pourquoi TE sentais-tu visé en premier lieu ?

J'attendais, voyais-tu, une réaction des deux principales cibles. Et ce n'était pas ton plumage, mon Canard, que j'avais dans le collimateur !

Toi, je t'apostropherai en une autre occasion.

(De quel droit ? peut-il se demander.)

Du seul droit d'avoir la putain de paix quand je m'adresse à des gens d'intérêt, plutôt que de les agresser. Un peu amoureux déjà de leurs réponses.

Y en a marre de ces belliqueux qui infestent tous les fils avec leur compréhension restreinte et leurs humeurs grivoises, faute de réponses, jetant des cris qui font taire ceux qui ont à dire.

Voilà tout.

(Au fait, pourquoi cé toé qui as répondu à mon ras-le-bol, énergumène ? Tu es mon ami virtuel, si j'ai à t'engueuler, je le ferai en privé, comme nous conviait de le faire Saint Pierre. Chu rebelle seulement à l'imbécilité subjective, jamais à ce qui servit le groupe pour le bienêtre du groupe. Le groupe d'abord - l'individu peut crever, taboire ! Si tu veux crever, me fren, fais-le-moi savoir, un coup de téléphone et tu seras rôti sur la broche, à temps pour le Réveillon qui s'en vient.)

Citation :

pourquoi cé toé qui as répondu à mon ras-le-bol, énergumène ?

Parce qu'énergumène je suis, parce que la conversation je suivais et parce que te faire réagir je savais...

« Parce qu'énergumène je suis, parce que la conversation je suivais et parce que te faire réagir je savais... »

Précieuse indication qui ne tombe pas dans l'oeil d'un sourd.

Je te traiterai dorénavant en tant qu'énergumène. Ce fut écrit, de ta main même !

Le lectorat est témoin.

Dès lors, l'Énergumène, tel le joueur de flute d'Hamelin, popularisé par les frères Grimm, boute dehors les rats indigestes hors de nos rues tranquilles, qu'ils aillent jouer leur déconvenu ailleurs.

Si ce rôle te convient - je ne t'y oblige pas.

Après tout, ce me semble, ceux qui veulent converser dans une certaine paix d'esprit ont autant de droits que les chenapans qui n'ont de plaisir, un brin caractériel, que de s'haïr sans autre avenir que de se répéter fil après fil, avec une joie névrotique.

Même Saint Pierre comprendrait ça. S'il était providentiel.

Soyez vous-mêmes, vous en avez le droit, mais krissez-nous patience. Allez mesurer la longueur de vos pénis ou de vos jets urinaires ailleurs.

Me semble que c'est humain, comme demande.

Soyez vous-mêmes, mais entre vous, de grâce. Loin de nos oreilles (qui sont nos yeux, car nous sommes dans un Monde virtuel, qui se lit).

(Si tu te loges chez ceux-là, mon ami, c'est TON problème, pas le mien. Mon amitié m'interdit d'être subjectif pour complaire seulement.)

Citation :

Même Saint Pierre comprendrait ça. S'il était providentiel.

C'est qu'il n'a que de petites mains, ce Saint Serre...

Faut mesurer en conséquences vos espérances, camarade!

Citation :

Si tu te loges chez ceux-là, mon ami, c'est TON problème, pas le mien.

Je loge chez personne moi, M. Lotte. C'est là ma nature et ce n'est pas MON problème, c'est celui de... personne.

« C'est qu'il n'a que de petites mains, ce Saint Serre... »

Oh, « Saint Serre », noté-je en lisant une deuxième fois. Garnement, va !

Nous attendons tant de nos maitres à vivre, même nous décevant, cons que nous sommes, nous les élisons encore. Mais faut-il l'avouer, Saint Pierre (ton « Saint Serre », vlimeux que tu es) n'était pas apte aux suffrages. Il s'autoproclama en instituant ce service dont nous bénéficions. Âmes damnées que nous sommes !

« Faut mesurer en conséquences vos espérances, camarade! »

Mes « espérances », comme tu les appèles, sont des calculs d'une « occulté » à rendre caduc le mot « interlope ». Je vais faire grâce à notre lectorat de leur axiomatique, ça ferait jaser. Et pour rien.

« Citation:
Si tu te loges chez ceux-là, mon ami, c'est TON problème, pas le mien. »

Réplique :
Je loge chez personne moi, M. Lotte. C'est là ma nature et ce n'est pas MON problème, c'est celui de... personne. »

Tss-tss, mauvais joueur. Quand on se compromet devant public, on assume. Le public ici est lecteur. Voili-voilà.

Au fait, tu n'as pas répondu à ma question, ferais-tu ici de mauvaises lectures t'inspirant de te défiler. T'es-tu senti visé en première ligne pour être monté si vite aux barricades ?

Je ne dirai pas qui je visais, c'est d'un truisme certain. L'un est cousin des druides et l'autre des bousiers. J'ai tout dit sans avoir l'air de désigner.

Nous les « intellectuels », pour faire un clin d'oeil à notre « loup » local, on est des torrieux. Mais n'écrivant jamais pour ne rien dire - contrairement à ceux que je visais, bavards mais non informatifs. D'abord compulsifs - jusqu'à faire bayer les corneilles, quand on rêve de ce qu'on ne peut pas être (cf « bayer aux chimères » de Victor Hugo; pour ne pas être en reste, Villiers de l'Isle-Adam parlait de « bayer aux grues », c'est-à-dire d'être bouche bée, un peu interdit, voire sans parole. C'est ce que je souhaite aussi à nos deux bavards belliqueux.)

Citation :

T'es-tu senti visé en première ligne pour être monté si vite aux barricades ?

Sincèrement?

Non.

Mais je me sentais l'esprit taquin. Le taquin, c'est celui perché sur mon épaule gauche.

Celui de la droite, c'est l'esprit malin!

A André et HugoLotte
Tenez je vous offre cela pour la poésie de ce fil qui partait si bien.
Faites en un fil d'Ariane pour reprendre votre chemin
GIBET

Citation :

LES FEMMES SUR LA TERRE
Recueil: Les contemplations.



Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser ;
L'univers est un mystère
Que commente leur baiser.

C'est l'amour qui, pour ceinture,
A l'onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N'est, au fond, que l'ornement.

Tout ce qui brille, offre à l'âme
Son parfum ou sa couleur ;
Si Dieu n'avait fait la femme,
Il n'aurait pas fait la fleur.

A quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que des cailloux ;

Et, dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout,
Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout.

Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté ;
La perle blanche, sans Eve,
Sans toi, ma fière beauté,

Ressemblant, tout enlaidie,
A mon amour qui te fuit,
N'est plus que la maladie
D'une bête dans la nuit.

Victor Hugo.
(1802-1885)[/size]

L’amour, l’amour

Il n’y a pas de destin ni de fidélité
Mais des corps qui s’attirent
Sans nul attachement et surtout sans pitié,
On joue et on déchire.

Certains sont séduisants et partant très aimés ;
Ils connaîtront l’orgasme.
Mais tant d’autres sont las et n’ont rien à cacher,
Même plus de fantasmes ;

Juste une solitude aggravée par la joie
Impudique des femmes ;
Juste une certitude : « Cela n’est pas pour moi »,
Un obscur petit drame.

Ils mourront c’est certain un peu désabusés,
Sans illusions lyriques ;
Ils pratiqueront à fond l’art de se mépriser,
Ce sera mécanique.

Je m’adresse à tous ceux qu’on n’a jamais aimés,
Qui n’ont jamais su plaire ;
Je m’adresse aux absents du sexe libéré,
Du plaisir ordinaire.

Ne craignez rien, amis, votre perte est minime :
Nulle part l’amour n’existe.
C’est juste un jeu cruel dont vous êtes les victimes ;
Un jeu de spécialistes.

andre



Nombre de messages: 666

T'es repéré suppôt de Satan

Y'a un truc qui me laisse sur ma faim dans ton poème André:

est-ce l'amour qui est l'alibi du désir ou le désir qui est l'alibi de la jouissance ?

« est-ce l'amour qui est l'alibi du désir ou le désir qui est l'alibi de la jouissance ? »

Il y a dans l’esprit humain un bizarre mécanisme d’adaptation qui rend la femme dont on a rêvé toute sa vie aussi quotidienne que l’espoir qui rendit plausible la longue attente.

(Je ne connais pas le pendant féminin de cet aphorisme. Je pourrais l'imaginer. Voilà, l'imaginer.)

Il y a le Désir, dont s'envolent à la lumière montante les chauves-souris désirs.

Tu peux concevoir une jouissance qui n'a pas été tractée par le désir, Quantat ?

Plus le désir est entier et plus il ressemble à de l'amour, son volume et sa présence appèlent une meilleure définition (mais plus mensongère ?). On sait mieux ce qu'il en était quand le désir a été assouvi, retournant au purgatoire de l'attente astiquer son auréole ternie.

C'est à ce moment qu'on devrait tous versifier nos sentiments, on est encore seuls, introspectifs, on n'a rien encore à démontrer aux autres - de bons sentiments afin d'obtenir quelques fruits.

L'amour peut voler.