lettres ouvertes à HugoLotte ...

Rappel du premier message :

Cher Hugo,

Nous autres esthètes (nous sommes si peu nombreux ici ... vous, moi, ...) regardons le monde avec exigence et sans perplexité.

C'est la raison pour laquelle, j'ai écrit ces quelques lignes à votre attention il y a quatre ou cinq jours alors qu'une légère brise de la savane caressait mon corps lassivement allongé au bord de l'hôtel Hilton d'Abuja ... corps fourbu par quelques heures de travail acharné et surtout par quelques autres aux côtés d'une Yoruba élancée et à forte poitrine, étudiante dans l'université voisine.

Si vous aviez été là peut-être vous aurais-je proposé de partager cette Yoruba et même de lui dermander d'aller rechercher une autre de ses amies pour troubler notre moment de détente sous cette légère brise ... à moins bien sûr que, comme il est de coutume ici, nous serions allés nous promener dans l'incontournable jardin de l'amour de ce lieux enchanteur ? Qui sait ?

Je vous laisse rêver ...

Très amicalement à vous.

Cette main perdue est-elle à l'origine du talent de Cendrars ?

Je ne connais définitivement pas assez la vie de Blaise pour le déterminer. Qu'a-t-il produit avant ? Il était relativement âgé quand ce fatalisme lui tomba dessus, comme la lame sur le guillotiné... Je crois savoir que cette amputation fut un des grands traumatismes de sa vie - aussi a-t-il écrit un roman sur la main coupée (excellente catharsis).

Peut-être après tout ... même si Féla (quel magnifique prénom ...), sa première femme, lui reprocha souvent de manquer de doigté dans les instants décisifs.

Décisifs ?.................................... Sois plus explicite, mécréant ! (Non, non, Celtibère, je n'encourage pas le Loup, mais l'auteur. S'il en fait trop, ce sera bien sûr de sa faute. Vois, je m'en ponce-pilate les mains. Tu connais mon esprit hygiénique...) Oui, Loup, c'est un sapré prénom. L'assumait-elle bien ? Oh ! tout à coup, la diode s'est allumée in the socket. Fela -- fellation. Moi, j'avais fait la projection fela - féline. L'un de nous deux est un sapré pervers. Mais lequel ?

Il apprit au contact de son ami Miller, l'immense échangiste ... Il aimaient, l'un et l'autre, observer Anaïs Nin et ses jeunes amies se doigter sans retenue devant eux ...

Que tu en sais de ces choses qui ont échappées à ma curiosité, pourtant proverbiale. (Finalement, le pervers de nous deux, ce ne serait pas moi. C'est sans doute dommage.)

Diable de moignon ! ... En ces instants, Blaise se le faisait stimuler délicieusement à la recherche de nouvelles sensations. " Mon moignon est un organe génital ! " se plaisait-il à dire. Son membre fantôme s'expliquait bien sûr par l'existence de son corps éthérique.

Semble-t-il, oui. Il ne manque pas de membre, néanmoins, ici et là, aux heures creuses, je devine des absences sans savoir cartographier cette incomplétude, ça me fout l'âme de guingois. J'ouvre l'encrier et le sang littéraire est diabétique. Kekun m'en veut. Et il m'habite. Je suis possédé d'ignorance

Quel bel hommage à celui qui ne put se caresser la verge d'une main un verre de rhum dans l'autre ...

Peut-être l'expérimenta-t-il avant que la guerre ne l'ampute ? Sois positif et croyant, Dragon ! (Prière de ne pas me retourner le sort maléfique, j'en aurais le mauvais oeil !)

Pour ne rien te cacher, j'ai déjà essayé de lire Cendrars. Et plusieurs autres. Je ne devais pas être dans le bon « mood » pour apprécier. Il y a une heure pour chaque chose, et seulement des minutes pour tout le reste - voilà expliqué pourquoi nous les loupons, nous qui n'avons même pas assez de toute sa vie pour la remplir, avant que le croquemort nous vide. Soupir.

J'approche du 666e message, Loup ! On dirait que tu m'y prépares occultement. Qu'essaie-t-il de me faire écrire ? me demandé-je durant les minutes des heures dont je parlais tantôt (car je me targue d'être cohérent).

Mon message est plus long. Si tu lis ces phrases, c'est parce que je suis passé par NotePad++ plutôt que par le décevant traitement de texte fourni par ForumActif, celui qui a l'« ascenseur » débridé, il rue dans les brancards dépassé un certain nombre de lignes. Un étalon frustré, m'est avis - qu'en penses-tu, le mécréant ?

Citation :

Mon message est plus long. Si tu lis ces phrases, c'est parce que je suis passé par NotePad++ plutôt que par le décevant traitement de texte fourni par ForumActif, celui qui a l'« ascenseur » débridé, il rue dans les brancards dépassé un certain nombre de lignes. Un étalon frustré, m'est avis - qu'en penses-tu, le mécréant ?

Ce que je pense ? ... voyons, voyons, ...

Mon côté franchouillard (50 % de mon auguste personne donc) m'oblige, à l'instar d'une de nos grands hommes, à croire aux "forces de l'esprit" ... autrement dit, la technique (dont celle des traitement de texte) doit me rester étrangère sauf s'il s'agit de faire jouir une compagne un soir de pleine lune ...

... mais je crois avoir cerné le problème : le traitement de texte de LP n'est pas fait pour de belles plumes comme les deux nôtres. Nos admiratrices, celles qui nous lisent en silence avec délectation, le savent : nous leur procurerons de puissants orgasmes par delà nos échanges intercontinentaux.

Nous devons l'admettre : nous sommes des séducteurs ! ... " Non, non " lancent-elles parfois pour mieux conjurer la pulsion démoniaque (666 ?) que nous leur procurerons ... nous les doigtons avec notre plume soudain changée en verge magnifique.

Les forces de l'esprit et la puissance de la verge ... elles se rendent, elles se couchent, elles nous attendent ! ...

Mon côté franchouillard (50 % de mon auguste personne donc)

La demie restante est louée par quel « individu » plus ou moins louche, sans être sartriste encore ?

m'oblige, à l'instar d'une de nos grands hommes, à croire aux "forces de l'esprit" ... autrement dit, la technique (dont celle des traitement de texte) doit me rester étrangère sauf s'il s'agit de faire jouir une compagne un soir de pleine lune ...

Si j'attendais ce moment propice pour trafiquer avec la technologie, je ne te dis pas comme je serais moyenâgeux ! J'utilise donc la technique pour me faire jouir, l'occasion m'étant plus souvent offerte, je suis au Monde la personne la plus facile à fréquenter. C'est commode, l'égocentrisme, tu sais. Ou accommodant ? C'est plus précis ainsi. (Pourtant ne connais-je pas d'ennemi plus embarrassant que moi ; c'est celui qui connait le plus mes faiblesses.)

mais je crois avoir cerné le problème : le traitement de texte de LP n'est pas fait pour de belles plumes comme les deux nôtres. Nos admiratrices, celles qui nous lisent en silence avec délectation, le savent : nous leur procurerons de puissants orgasmes par delà nos échanges intercontinentaux.

Que je réfléchisse cela. Nous serions, sur les sept Mères (hum !), ce vent qui souffle impénitent et presque avec désinvolture créant de vaguelette anodine en vaguelette inoffensive de ces tsunamis construits pour démolir les havres côtiers chapeautés d'un ciel immaculé et vacancier ? Nous aurions inventé l'effet papillon en butinant des fleurs du mal, poètes à notre façon ? Me voilà confondu, sinon gêné. Toi, je ne sais pas, mais moi, je suis un garçon discret, qui ne prend pas plus de place que celle son volume corporel - ce que d'aucuns appèlent l'espace vital (quand on déborde sur les autres, on prend de l'espace viral - échange du thé pour un verre, on devine aussitôt le changement d'intention).

Nous devons l'admettre : nous sommes des séducteurs ! ... " Non, non " lancent-elles parfois pour mieux conjurer la pulsion démoniaque (666 ?) que nous leur procurerons ... nous les doigtons avec notre plume soudain changée en verge magnifique.[/b]

Bon prince (consort le moins possible !), j'ai lu « verbe », ça me semblait plus adéquat. L'adéquation me ressemblait davantage - sauf quand je vis dans ma tête, là où le prince est noir. Serais-je un sapré hypocrite ? Peut-être tout simplement bien timide. Bah, peu importe le dedans, c'est l'étiquette que les gens voient d'abord, souvent ne fouillant pas plus loin. Pourquoi s'évertuer à exhiber ce dont les autres n'auront pas usage ?

Les forces de l'esprit et la puissance de la verge ... elles se rendent, elles se couchent, elles nous attendent !

Ça me rappèle ce majordome qui vint toquer à la porte de l'étude du maitre : « Monsieur, une femme est à la porte, quémandant votre présence. » Le maitre de céans de demander : « Elles sont combien ? » Il importait en gros. Je veux bien me croire toujours nanti de « forces », quant à la « puissance », surtout d'icelle, je suis interrogateur, et doublement : l'ai-je encore en ma faveur, et l'ayant, je gagnerais quoi ? Tu vois, Dragon, l'attribut de la puissance nous reconduit à performer. J'ai horreur de cette contrainte. Elle m'attache à un devoir, sur lequel je serai jugé. Quand on attend de toi, tu es un préjugé. Du préjugé à l'opinion, il n'y a qu'un glissement d'intention - et un sourire en coin qui se dessine déjà. Je n'ai rien contre le jugement, quand il est une conclusion plutôt qu'un préambule. Quand on met la charrue devant les boeufs, c'est le paysan qui tracte, puisque les boeufs n'ont pas appris à pousser.

Voilà, à ma prochaine intervention, je serai BÊTE ! (Je vois Biloulou sortir son goupillon... Quel diable d'homme !

Faut-il mettre les charnues avant les boeufs ?

C'est effectivement une bonne question Cher Ours ... mais les boeufs ont-ils les moyens d'apprécier les formes généreuses de ces charnues ? ... Peuvent-elles être une motivation à avancer pour eux puisqu'ils sont dépourvus de noeuds ?

... nos plumes papillonnent avec beaucoup d'effets ... et comme l'écrivit un jour Baudelaire : " Comme de longs échos qui de loin se confondent dans une ténébreuse et profonde unité, vaste comme la nuit et comme la clarté ... Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. "

[quote="andreNous devons l'admettre : nous sommes des séducteurs ! ... " Non, non " lancent-elles parfois pour mieux conjurer la pulsion démoniaque (666 ?) que nous leur procurerons ... nous les doigtons avec notre plume soudain changée en verge magnifique.

Les forces de l'esprit et la puissance de la verge ... elles se rendent, elles se couchent, elles nous attendent ! ...
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Morte de rire

Malba a écrit:

Morte de rire

Hi hi hi ! J'imagine !

666, ça va exorciser dans les chaumières !!

mais les boeufs ont-ils les moyens d'apprécier les formes généreuses de ces charnues ?

Le propre du boeuf, une fois retraité des labours, est de garnir l'assiette dans le recueillement et les borborygmes. Quand le foie a préséance sur la foi, chaque fois qu'il est plus urgent de vivre maintenant que d'exister éternellement, mort de privations, l'âme affamée.

Peuvent-elles être une motivation à avancer pour eux puisqu'ils sont dépourvus de noeuds ?

À moins de transformer les charrues en péripatéticiennes (cf l'étymologie et non la sémantique populaire), les boeufs ne poussant pas, ils doivent être attirés. Ces mâles bourrus n'ont de sens esthétique que l'attrait phéromonique, le galbe femelle de leur espèce doit les laisser sans inspiration, comme une clé abandonnée devant la serrure. Il faut avoir des loisirs pour se consacrer à la méta--physique des formes, de l'esprit pour reconnaitre la lettre.

nos plumes papillonnent avec beaucoup d'effets ... et comme l'écrivit un jour Baudelaire : " Comme de longs échos qui de loin se confondent dans une ténébreuse et profonde unité, vaste comme la nuit et comme la clarté ... Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. "

Certains ont des labeurs et de la sueur, d'autres des labours et des amours en graine. Ils sèment. À qui profitent les récoltes ? Nous bourgeonnons, ce qui fait rire les oiseaux. Il en est passé un couple ce matin. S'il s'en trouve pour nous découvrir futiles, nous ne sommes pas encore inutiles.

Signé : la Bête apprivoisée.

Tiens, en relisant quelques parchemins jaunis par le temps... il y a longtemps qu'on a plus eu de nouvelles de Malba !
En tout cas... bonjour Malba !

Tu vois Hugo, notre ami Bilou se plait à relire les plus pages de son site ... il apprend !

Tu vois Hugo, notre ami Bilou se plait à relire les plus pages de son site ... il apprend !

Ne le crie pas du haut des toits, il n'a retenu qu'une absence lors de cette lecture nostalgique.

Une femme.

Celle qui a salué nos prouesses plumitives. (Le savait-il, le foutu Celtibère ? Il serait fonctionnaire d'Echelon ? Vois comme il nous regarde de haut !)

Armés de nos crayons, nous lui plûmes.

C'est bien naturel Ours ! ... Nos oeuvres ne sont-ils pas un hommage permanent à la Femme ?

... Nos plumes commes nos verges sont les instruments de cet hommage ! La femme nous inspire en inspirant notre suc, nous nous y épanchons ... à quoi serviraient donc nos glandes sans elle ?

Biloulou a écrit:

Tiens, en relisant quelques parchemins jaunis par le temps... il y a longtemps qu'on a plus eu de nouvelles de Malba !
En tout cas... bonjour Malba !

Bonjour Biloulou, bonjour à tous !

Et bien je n'ai pas trop le temps de m'agacer avec les politiques dernièrement. Ce n'est pourtant pas l'envie qui me manque

Cependant, tôt le matin, à l'heure ou blanchi la campagne, euhhhhhhh, nan, je délire là, je vous lis toujours avec plaisir (pas le plaisir qu'imagine André )

Emy va bien, tout va bien et donc à bientôt, je me sauve pour ne pas poluer d'avantage ce topic d'une haute qualité.

Bonjour Malba !

Ahhh.... quel plaisir de lire votre style poétique qui n'a rien à envier aux envolées lyriques bon enfant de Hugo et d'André (envolées ?), bien que sur un autre registre.
Passez une excellente journée et la bise à Emy !

Malba a écrit:

Biloulou a écrit:

Tiens, en relisant quelques parchemins jaunis par le temps... il y a longtemps qu'on a plus eu de nouvelles de Malba !
En tout cas... bonjour Malba !

Bonjour Biloulou, bonjour à tous !

Et bien je n'ai pas trop le temps de m'agacer avec les politiques dernièrement. Ce n'est pourtant pas l'envie qui me manque

Cependant, tôt le matin, à l'heure ou blanchi la campagne, euhhhhhhh, nan, je délire là, je vous lis toujours avec plaisir (pas le plaisir qu'imagine André )

Emy va bien, tout va bien et donc à bientôt, je me sauve pour ne pas poluer d'avantage ce topic d'une haute qualité.

Ne vous sauvez pas Malba car sur ce fil de grande qualité certes, Hugo et moi accueillons toutes celles qui se donnent du plaisir à l'heure où la rosée arrive sur le gazon !

Cher Hugo,

Encore une semaine passée à Londres, je suis fourbu. L'ours que tu es, a bien de la chance de rester dans sa tanière !

J'ai bien failli céder aux avances d'une jeune tadjike, étudiante en langues rares. Elle voulait que nous prolongions la semaine par un weekend à Covent Garden et j'ai eu toutes les peines du monde à la quitter ce matin. Ces jeunes étudiantes aux cuisses graciles et aux lèvres purpurines ignorent que des hommes murs comme nous ont aussi besoin de repos et de quiétude. Il n'y a pas que le plaisir des sens dans nos vies !!!!

Nous devons nous ménager !

Cher Ours,

Je viens de mettre le nez dans un ouvrage exceptionnel ... Une nouvelle dont le style ne pourra que te convaincre de façon inconditionnelle : " The help " de Kathryn Stockett !!!!

... Sors de ta tanière et fonce pour en faire l'acquisition ! (Il doit être traduit en français).


Ton ami Dragon.

Encore une semaine passée à Londres, je suis fourbu. L'ours que tu es, a bien de la chance de rester dans sa tanière !

Oui et non, me fren. De ma thébaïde (tanière ! je vais t'inviter dans une ruelle sale et transversale, Cousin, un soir de lune loup-gourouesque !), c'est l'endroit parfait de rater des occasions de sortir de soi-même pour découvrir le véritable en-soi - sans cette découverte, l'analyse du Monde est polluée, même s'il est dit par d'aucuns, par exemple Spinoza et Nietzsche, que le regard n'est pas le référentiel qu'il s'enivre d'être - bref ! il faut sortir et tenter les aléas. N'est-ce pas que les relations valent tous les diplômes du Monde ?

J'ai bien failli céder aux avances d'une jeune tadjike, étudiante en langues rares.

La rareté est précieuse. Ne me dis pas qu'elle a appris le cunéiforme ? Il y a encore des tablettes à déchiffrer, et les spécialistes des langues mortes sont en sous-nombre - mais pire que tout, les collectionneurs de ces tablettes (à déchiffrer) ont développé une certaine jalousie qui les empêche de recourir à de l'aide pourtant essentielle. On ne sait pas compter les tablettes et autres manuscrits qui s'impatientent d'être traduits en langues vivantes, afin d'en faire de gros bouquins qui ne risqueront pas de devenir des best-sellers. (C'est peut-être ici que le bât blesse.) Tu t'es essayé à la lecture de L'Épopée de Gilgamesh ? Djézusse kraïzusse, faut en avoir envie comme d'un vrai péché mortel ! Tautologie, redondance, répétition et bégaiement, la totale ! Et les noms des personnages, je ne te dis pas ! On reconnais bien l'onde porteuse du message, celle-là n'a pas varié au fil du temps et de l'espace, c'est toujours aussi humain, trop humain.

Elle voulait que nous prolongions la semaine par un weekend à Covent Garden

Que de souvenirs, Covent Garden ! (Mais rien d'érotique, c'était à peine exotique.) Double souvenir, le premier datant de 1978 (ça ne nous rajeunit pas) et je faisais marcher mes pieds ; le second date de 2008 et fait marcher mes doigts. Un certain Canard parlerait ici du « Gameboy » puisqu'il s'agit du FPS Hellgate London (faut bien se distraire de la littérature, n'est-il pas ?). Dans ce jeu apocalyptique, quand l'Enfer n'est plus sartrien mais sulfureux, à délecter Lovecraft, il y a certes de ces créatures (fatalement féminines) que tu décris ici (alléché, sembles-tu, je te soupçonne de passer la langue sur la pointe de ta plume, tss-tss) : « Ces jeunes étudiantes aux cuisses graciles et aux lèvres purpurines » Oui, il y en a à Covent Garden, le troisième « chapitre » de cette longue saga guerrière. Hélas, mille fois hélas, elles n'entendent pas à rigoler, les Portes de l'Enfer ont été ouvertes, on compte sur ma bonne foi (ris pas !!!) pour sauver Londres et son âme - en nettoyant ses rues de l'Engeance mautadite (un peu semblable à la Saoudite, si tu vois ce que je veux dire sans avoir à l'écrire).

(les demoiselles en question)... ignorent que des hommes murs comme nous ont aussi besoin de repos et de quiétude. Il n'y a pas que le plaisir des sens dans nos vies !!!!

Comme tu dis vrai, mon sybarite ! Georges Bataille (coqueluche de Quantat) aurait dit ça autrement et Lord Byron ajouterait quelques rimettes lubriques, mais ton message est explicite, on dirait un peu le cri d'un loup pourchassé dont l'hallali résonnerait en vue de l'alcôve. Deviendrais-tu sage au long de l'âge ou pusillanime tout à coup, l'étalon s'interrogeant sur la bonté de ses saillies à venir ? (Considère cette question à mi-chemin du rire rabelaisien et d'une jalousie qui se camoufle derrière une vertu trouée.)

Nous devons nous ménager !

Pour ne pas emménager trop vite dans le dernier lit de nos jours expurgés ! Mourir, c'est purifier le Monde de sa présence. Après moi le Déluge ! (À noter que cette expression n'est semble-t-il pas de Louis XV ou de sa fulgurante favorite Mame de Pompadour, entendu qu'on ne prête qu'aux riches. L'attestation écrite de cette formule est postérieure aux règnes des deux manants monarchiques. Un flagorneur a pitêt associé de ses idoles à ce mot déjà digne d'être historique. Te dis jusqu'à te le répéter : on ne prête qu'aux riches !)

Je viens de mettre le nez dans un ouvrage exceptionnel ... Une nouvelle dont le style ne pourra que te convaincre de façon inconditionnelle : " The help " de Kathryn Stockett !!!!

Qu'il dit !

Aussi exceptionnelle que Joyce Carol ? Tu sais que j'en suis encore à la lire, cette BAVARDE ! T'aurais dû me la faire découvrir il y a 20 ans passés, je pourrais escompter arriver au bout de son oeuvre !

Non, cet ouvrage n'a pas été traduit encore - 42 bibliothèques en réseau consultées. C'est dire !

... Sors de ta tanière et fonce pour en faire l'acquisition ! (Il doit être traduit en français).

C'est bête (donc c'est humain), je t'ai répondu ci-haut. Où ai-je la tête ? (Non, pas entre deux cuisses, au confluent du désir et du devoir.

Mais je sors de ma « tanière », Loup ! Je mets souvent le pied (et l'autre, je suis ambidextre) sur le seuil de cette « tanière ». C'est un commencement ! Bereshit ! Vois comme je suis de bonne volonté ! Aller plus loin n'est-ce pas risquer de découvrir plus d'ennui que d'appétit ?

Je te laisse à la réponse, je dois retourner à Covent Garden (en fait suis-je rendu à Oxford Station, mais je retourne au Garden pour acheter des trucs belliqueux mais surtout à Charing Cross Station car la vendeuse t'a un look, mes aïeux !, rien ne transpire de la froideur british dans ce look-là, look-moi ça ! belle à manger, la torrieuse !). Mais avant de retourner à Londres, explorer mes terres intérieures pour labourer quelques images et faire lever les corbeaux chapardeurs faute d'épis blonds et bucoliques.

Ma tanière, qu'il s'obstine à écrire. M'a le renvoyer au houppier du Baobab, ce Dragon insolent ! (Tu te souviens de nos délires anciens concernant le Baobab ? Malba en aurait déliré !)

Citation :

(Tu te souviens de nos délires anciens concernant le Baobab ? Malba en aurait déliré !)

Je m'en souviens comme si c'était hier (les années 2003/2005 !) ... Après mes ballades en brousse, je m'installais au bord de ma piscine que Mamadou, mon fidèle Mamadou, astiquait soigneusement après avoir nettoyé mon 4*4 pour la troisième fois de la journée.

C'était le bon temps ! ... J'aimais juste avant le crépuscule aller sur les plateaux car j'y trouvais toujours pour de furtives saillies à l'ombre des baobabs de jeunes moricauds à gros seins. Leurs lèvres goulues étaient si habiles lorsqu'elles s'essayaient sur ma flûte à en tirer des râles magnifiques de plaisir !

Envoûtante Afrique ! Terres de contrastes, Terres de plaisirs, Terres de sensualités ... où les jeunes bergers peuls savaient, eux aussi et comme leurs soeurs, satisfaire les verges occidentales les plus exigentes ...

Le feu était sous le boubou ! ...

Qu'est devenu Mamadou ? Que sont devenues Aminata et sa jeune soeur, mes fidèles servantes ? ...

Ours, tu réveilles en moi de bien doux souvenirs ... ceux de ma période africaine de l'ouest ... le chaud soleil, la douceur des lunes, la brousse, la jungle, ...

Quelle poésie dans tout cela ...

218 -

André, pied sur le frein, a écrit:

Ces jeunes étudiantes aux cuisses graciles et aux lèvres purpurines ignorent que des hommes murs comme nous ont aussi besoin de repos et de quiétude.

Evidemment un différentiel d'âge en défaveur du chevalier servant compromet complètement la position de sigisbée... Lord Byron avait su garder la bonne distance.

Zed a écrit:

Mais le jour ou je vois une fille avec un panache ou une queue d'écureuil ou pire, déguisée en mille pattes

Zed, il fait chaud au Quebec, en ce moment ?



Mab

Cette référence de Zed réveille de doux souvenirs ... au milieu de la brousse quelque part entre Segou et Mopti, je venais d'extraire une bière de la glacière du 4 * 4 quand soudain une jeune bozo à la peau très foncée se campa devant moi avec un magnifique sourire. Cette bozo avait les seins nus et très fermes (un peu comme celle ici bas sur la photo) et mon sang ne fit qu'un tour et je me suis donc décidé à l'honorer à l'ombre d'un buisson. Je repris ensuite la route très satisfait par ce stop inopiné non sans lui avoir offert bien sûr, comme le veut l'usage, 1000 CFA.

Zed a écrit:

Mais le jour ou je vois une fille avec un panache ou une queue d'écureuil ou pire, déguisée en mille pattes

Môssieur Zed, apprenez à compter, siouplait : quand c'est moi, sur les 1000 membres il n'y a que 999 pattes.

(Faut tout lui apprendre à çui-là... )

andre a écrit:

Cette référence de Zed réveille de doux souvenirs ... au milieu de la brousse quelque part entre Segou et Mopti, je venais d'extraire une bière de la glacière du 4 * 4 quand soudain une jeune bozo à la peau très foncée se campa devant moi avec un magnifique sourire. Cette bozo avait les seins nus et très fermes (un peu comme celle ici bas sur la photo) et mon sang ne fit qu'un tour et je me suis donc décidé à l'honorer à l'ombre d'un buisson. Je repris ensuite la route très satisfait par ce stop inopiné non sans lui avoir offert bien sûr, comme le veut l'usage, 1000 CFA.

Qu'est ce qu'elle est belle !