LE PAKISTAN Nouveau Combat.....

Rappel du premier message :

Le Pakistan a connu samedi une nouvelle journée de violence, marquée par la mort de 13 personnes dans le tir d'un drone américain, et un attentat suicide à Islamabad qui a coûté la vie à huit paramilitaires.

Réagissant à ce bilan, Barack Obama a répété qu'il souhaitait apporter toute l'aide possible au gouvernement pakistanais, mais que ce dernier devait aussi faire la preuve de sa capacité à endiguer la menace islamiste.

"J'ai informé nos alliés qu'en dépit de conditions difficiles nous allions débloquer plus d'argent pour le Pakistan, à condition que les initiatives antiterroristes soient à la hauteur de la menace", a déclaré le président américain lors du sommet de l'Otan.

"Nous voulons déployer tous nos moyens, à la fois diplomatiques et dans l'aide au développement, afin de renforcer le Pakistan, notamment parce qu'il doit pouvoir disposer des moyens de combattre Al Qaïda à l'intérieur de ses frontières", a-t-il ajouté.

Richard Holbrooke, l'émissaire nommé par Obama pour le Pakistan et l'Afghanistan, est attendu à Islamabad dans les jours qui viennent.

L'attentat suicide de samedi, qui a fait également cinq blessés, s'est produit en plein centre de la capitale. Les taliban pakistanais, dont la tête de leur chef Baitullah Mehsud a été mise à prix cinq millions de dollars par les Etats-Unis, ont juré de porter le combat à Islamabad, en Afghanistan et aux Etats-Unis.

RAIDS CONTRE-PRODUCTIFS

La revendication par Mehsud de la fusillade meurtrière dans un centre pour immigrés aux Etats-Unis vendredi est toutefois jugée fantaisiste par les services de sécurité américains comme pakistanais.

Reste que, pour Islamabad, l'intensification des raids d'avions sans pilote contre les sanctuaires taliban du nord-ouest du Pakistan est contre-productive et alimente de sentiment anti-américain.

Quelques heures après le raid du drone, un kamikaze a été tué par les forces de sécurité alors qu'il s'approchait d'un convoi militaire près de Miranshah, à une trentaine de km du lieu du bombardement. Sa ceinture bourrée d'explosifs a explosé, tuant trois passants.



L'insurrection afghane s'intensifiant, les Etats-Unis ont commencé l'an dernier à lancer de plus en plus d'attaques au moyen de drones du côté pakistanais de la frontière.

Depuis, quelque 35 frappes aériennes américaines ont fait environ 350 morts, dont des membres de rang moyen d'Al Qaïda, selon des informations données par les responsables pakistanais, des habitants et des activistes.

La dernière en date, samedi, a fait 13 morts. Elle s'est produite dans la région du Nord-Waziristan, place-forte d'Al Qaïda et des taliban à la frontière afghane.

Le Pakistan a exprimé son désaccord face à ces frappes. Il estime qu'elles constituent une violation de sa souveraineté.

Une frappe sur six menées sur l'année écoulée ont causé la mort de civils sans tuer aucun activiste, selon des chiffres fournis par des responsables, ce qui nourrit le sentiment anti-américain.

De nombreux activistes d'Al Qaïda et ainsi que de nombreux taliban ont quitté l'Afghanistan pour les régions du Nord-Ouest pakistanais frontalières avec l'Afghanistan, telles que le Nord-Waziristan, après l'éviction des taliban du pouvoir par les forces américaines fin 2001.

A partir de ces régions d'ethnies pachtounes dites tribales qui n'ont jamais pu être soumises à l'autorité d'aucun gouvernement pakistanais, les activistes dirigent la guerre en Afghanistan et intensifient leur action contre le gouvernement d'Islamabad.

Citation :

"Attaque dans un hôtel de Peshawar: cinq morts"



Des activistes ont attaqué mardi un hôtel de Peshawar fréquenté par des étrangers en ouvrant le feu et en faisant exploser un véhicule piégé, et l'on déplore cinq morts et 70 blessés, ont annoncé des responsables pakistanais.

Les activistes ont pénétré de force, en ouvrant le feu, dans l'hôtel Pearl Continental et un kamikaze présumé a fait exploser un camion piégé devant le hall d'entrée, ont indiqué des responsables de la sécurité.

Quelque 70 personnes ont été blessées, dont une Allemande travaillant pour le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), ainsi qu'un Britannique et un Nigérian.

Les vitres de l'hôtel ont été soufflées et des dizaines de voitures ont été détruites. La police a estimé que la bombe contenait 500 kilos d'explosifs, une puissance similaire au camion piégé qui a fait 55 morts à l'hôtel Marriott d'Islamabad.

L'attentat de Peshawar n'a pas été revendiqué dans l'immédiat mais les taliban ont annoncé des représailles pour l'offensive dans la vallée de Swat.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/cinq-morts-dans-l-attaque-d-un-hotel-de-peshawar-au-pakistan_766461.html

Récits de déplacés pakistanais : la vie sous le joug des talibans dans la vallée de Swat

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/06/10/recits-de-deplaces-pakistanais-la-vie-sous-le-joug-des-talibans-dans-la-vallee-de-swat_1205075_3216.html#ens_id=1162505

Nous n'étions pas heureux, ils tuaient les gens qui refusaient d'obéir à leurs ordres." Ainsi parle Mohammed Akram des talibans. A partir de l'été 2007, les fidèles du mollah Fazlullah, affiliés au Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), ont imposé leur loi implacable dans la vallée de Swat, au nord-ouest du Pakistan, qui fut naguère un paradis touristique cerné de massifs boisés himalayens. "De temps en temps,se souvient-il, on voyait en bord de rue les cadavres de gens qu'ils avaient exécutés." Contraints de quitter la région de Swat face à l'armée, les talibans ripostent par des attaques-suicides comme celle qui a détruit, mardi 9 juin, l'hôtel Pearl Continental à Peshawar (nord-ouest). Dès leur conquête d'une localité, les activistes armés du TTP liquidaient les employés du gouvernement - fonctionnaires, policiers ou militaires - ou autres "espions", souvent décapités. Ils interdisaient aux femmes de sortir au marché sans être accompagnées d'un homme, et aux filles d'aller à l'école au-delà du "grade 5" (soit entre 8 et 10 ans). Les femmes ont fort mal vécu cet enfermement. Les nouveaux maîtres prohibaient la vente d'enregistrements de musique ou de films. Les contrevenants voyaient alors leur boutique détruite à l'explosif. Le cricket, sport très populaire en Asie du Sud, était aussi proscrit. "Ils disaient qu'au lieu de tenir une batte de cricket, on ferait mieux de s'entraîner à la kalachnikov", se souvient un déplacé de Mingora rencontré dans une école de Mardan. Par contre, le football était autorisé. "Ils devaient considérer que cela servait d'entraînement physique pour les futurs combats". Si les déplacés de Mardan gardent un souvenir terrifié des talibans, ils évoquent avec indulgence le personnage du mollah Sufi Mohammed, le chef du Tehrik Nifaz shariat-e-Mohammadi (TNSM), ou Mouvement pour l'implantation de la charia (loi islamique). Son combat en faveur de l'application de la charia lui a valu les sympathies d'une population dégoûtée par l'incurie du système judiciaire officiel, lent et corrompu. "Quand les talibans sont arrivés, ils ont réglé en quelques jours des affaires enlisées depuis des années". Le problème est que cette nouvelle "efficacité" a dû se payer au prix fort d'une violence générale. "En fait, ce qu'on voudrait,précise le vieil homme au calot et à la barbe banche, c'est la charia appliquée par le gouvernement et non par les talibans."

Pakistan - THE NATION
(Courrier International - 15/06/2009)

Islamabad lance l'offensive contre le chef taliban Mehsud

Owais Ahmad Ghani, gouverneur de la Province-de-la-Frontière-du-Nord-Ouest, a annoncé le 14 juin que le gouvernement pakistanais s’était finalement résolu à lancer l’assaut contre Baitullah Mehsud et ses partisans. Le chef du Mouvement des talibans du Pakistan, soupçonné d’être à l’origine de multiples attentats dans les Zones tribales, à la frontière avec l’Afghanistan, a fait du Waziristan-Sud son bastion.

“Les opérations se poursuivront jusqu’à l’élimination des combattants”, a ajouté Ghani.

Citation :

“Les opérations se poursuivront jusqu’à l’élimination des combattants”,

"Cidérant" ! Il est donc vrai que dans une lutte à mort avec des Maures le combat cesse faute de combattants.

Pour mémoire : Le Cid (1636), IV, 3, Rodrigue
Citations de Pierre Corneille

EddieCochran a écrit:

[...]

Pour mémoire : Le Cid (1636), IV, 3, Rodrigue
Citations de Pierre Corneille

[...]

Pour mémoire, dit-il ? Mais quelle mémoire !

HUM,

PAS TRÈS SYMPAS LES SERVICES SPÉCIAUX PAKISTANAIS EN 2002 !

11 morts pour la raison connerie d'état......

Evidemment Al-Qaïda n'avait rien à voir avec cet attentat.........

Derrière les onze morts de Karachi, le duel Chirac-Balladur



Selon les juges, le versement d'une commission occulte promis par Balladur et non versée par Chirac serait à l'origine de l'attentat.

http://www.rue89.com/explicateur/2009/06/19/derriere-les-onze-morts-de-karachi-le-duel-chirac-balladur

Sept ans après l'attentat de Karachi, qui a tué onze Français au Pakistan, les juges antiterroristes changent de piste : ils mettent en cause le versement de commissions en marge d'une vente d'armes. Les familles accusent. En ligne de mire : Edouard Balladur, Nicolas Bazire et… Nicolas Sarkozy.

Rien de bien particuliers à ajouter mais.........

J'essayes en vain d'expilquer sur LP que, depuis bien longtemps pour parler simple, les bons et les méchants n'existent pas et que seuls les intérêts de chacun priment, alors subissons les conséquences et les inconvénients des systèmes, oublions les querelles de bas étages et respirons à pleins poumons notre humble vie..... ou ce qu'il en reste...............

Lawrence a écrit:

Rien de bien particuliers à ajouter mais.........

J'essayes en vain d'expilquer sur LP que, depuis bien longtemps pour parler simple, les bons et les méchants n'existent pas et que seuls les intérêts de chacun priment, alors subissons les conséquences et les inconvénients des systèmes, oublions les querelles de bas étages et respirons à pleins poumons notre humble vie..... ou ce qu'il en reste...............

Bonjour Lawrence !

Bon, d'accord, tu essayes de nous démontrer qu'i n'y a pas de bons ou de mauvais musulmans, que les musulmans pakistanais ou les islamistes d'Al-Qaïda c'est du pareil au même, que respecter la vie - humaine, de surcroït - c'est une "querelle de bas étage" et que nous devons être heureux de pouvoir encore respirer.

Je sais que tu as pour toi une connaissance profonde du vaste monde et de ses peuples, mais bon, tu apprendras un jour qu'il y a aussi de braves musulmans (et bouddhistes, et hindouistes, et juifs, et chrétiens, et athées invétérés...) qui professent une morale qui place le respect de la vie humaine à un niveau que tu ne peux même pas soupçonner - aujourd'hui.

Mais un jour, peut-être...

ALLAH UAKBAR.....


"Qu'il y a aussi de braves musulmans qui professent une morale qui place le respect de la vie humaine à un niveau que tu ne peux même pas soupçonner aujourd'hui".

Lawrence a écrit:

ALLAH UAKBAR.....


"Qu'il y a aussi de braves musulmans qui professent une morale qui place le respect de la vie humaine à un niveau que tu ne peux même pas soupçonner aujourd'hui".

Et pour me citer honnêtement il faut écrire "... qu'il y a aussi de braves musulmans (et bouddhistes, et hindouistes, et juifs, et chrétiens, et athées invétérés...) qui professent une morale qui place le respect de la vie humaine à un niveau que tu ne peux même pas soupçonner - aujourd'hui."

À voir ton étonnement proclamé à grand cris, je parie que tu viens de faire une grande découverte...

POURQUOI LAISSER CROIRE PENDANT 7 ANS QUE BEN LADEN ÉTAIT LE COUPABLE ???



Les magistrats chargés de l'enquête sur l'attentat anti-français de Karachi en mai 2002 suspectent les services secrets français d'avoir déjà conduit une opération de représailles au Pakistan, apprend-on de source proche du dossier.


Des agents français ont mené une action armée contre des militaires pakistanais tenus pour responsables de l'attentat qui a tué 14 personnes, dont 11 ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN), selon au moins un témoignage et un document versés au dossier.

Citant des sources non identifiées, le journal Libération affirme samedi que les agents français de la DGSE ont "cassé les jambes" de trois amiraux pakistanais et tué un officier de rang inférieur.

Ce bilan supposé ne figure cependant pas au dossier judiciaire. Le ministère de la Défense français ne commente pas "tout ce qui de près ou de loin, vrai ou faux, concerne une procédure judiciaire en cours", a dit un porte-parole.

Selon les pièces du dossier, l'action de la DGSE semble avoir été menée après l'attentat, mais elle pourrait aussi l'avoir précédé, les militaires pakistanais menaçant déjà à ce moment les autorités françaises pour qu'elles paient des sommes estimées dues sur un contrat d'armement.

Pour Me Olivier Morice, avocat des familles de victimes, l'existence d'une action, si elle se confirme, démontre que l'Etat savait dès le départ que l'attaque de Karachi ne pouvait pas être imputée à des activistes islamistes.

"C'est invraisemblable que les familles n'aient pas été prévenues", a-t-il dit à Reuters samedi.

"Si l'action a été menée avant l'attentat, on aurait pu prendre des mesures pour protéger nos ressortissants. Si c'est après, l'Etat français savait que l'attaque n'était pas un attentat terroriste", a-t-il ajouté.

DEMANDES D'AUDITION

Me Morice entend demander dès la semaine prochaine aux magistrats des auditions dans le milieu de la défense nationale et veut qu'ils entendent aussi des responsables politiques.

La version d'un attentat mené par des activités islamistes a été soutenue officiellement par la France et le Pakistan pendant sept ans. Deux islamistes condamnés à mort en 2003 au Pakistan ont cependant été acquittés en appel en mai.

Les deux juges d'instruction chargés de l'affaire, Yves Jannier et Marc Trévidic, ont officiellement informé les victimes jeudi qu'ils privilégiaient le scénario d'une implication des services pakistanais.

Selon des participants à la réunion, le juge Marc Trévidic leur a déclaré que la piste d'une opération commanditée par des militaires pakistanais était "cruellement logique".

Les juges disposent d'éléments matériels démontrant que le paiement de commissions, légal à l'époque, avait été convenu au moment de la signature en 1994 entre la DCN et le Pakistan d'un contrat sur la livraison de sous-marins Agosta.

D'autres pièces du dossier montrent que le paiement de ces commissions a été interrompu en 1996 sur ordre de Jacques Chirac, devenu alors chef de l'Etat.

Enfin, les juges ont obtenu la transmission à leur procédure des documents d'une autre enquête visant la DCN, où est soupçonné un financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 via les marchés d'armement, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.

L'hypothèse est donc que l'arrêt des paiements de commissions au Pakistan serait lié au fait que Jacques Chirac avait découvert un retour d'argent ayant profité à Edouard Balladur, son rival malheureux à la présidentielle de 1995.

En 2000, le versement de commissions a été rendu illégal après la signature par la France d'une convention internationale, ce qui pourrait être l'origine du litige avec le Pakistan.

Ministre du Budget en 1993-1995, et directeur de la campagne d'Edouard Balladur, le président Nicolas Sarkozy a déclaré vendredi à Bruxelles que le scénario retenu par les juges était fantaisiste.

"Ecoutez, franchement, c'est ridicule", a-t-il dit "C'est grotesque, voilà. Respectons la douleur des victimes. Qui peut croire à une fable pareille ?".


AU NOM DE LA VÉRITÉ !!!!

Ce texte que Lawrence nous a concocté m'inspire quelques commentaires d'un premier jet...

Si c'est Lawrence qui en est l'auteur comme il est légitime de penser et que les évènements qu'il nous cite lui sont inspirés par sa profonde connaissance du monde et des peuples, j'émets certaines réserves (c'est un euphémisme).

Autrement, la partie concernant les supposées commissions non payées a été révélée par des magistrats, il y donc de fortes chances qu'il y ait un fond de vérité, probablement en rapport avec des détails passés sous silence qui modéreraient cette notion de dette...

Pour l'expédition punitive des services français... si elle a été révélée par des journalistes il y a des fortes chances que ce soit une fabulation.

Enfin, il ne faut pas se laisser détourner du principal : que ce soit Al-Qaïda ou les Pakistanais qui ont assassiné ces 14 civils, et qu'elle qu'en ait été la raison, il y a eu crime.

A mon avis, c'est encore une affaire menée par les services secrets français en NZ (Rainbow Warrior) ... c'est-à-dire menée comme des noeuds par des noeuds ...

Bonjour Bertrand !

Humm... quand même avec une différence de taille : l'opération Rainbow Warrior a réussi à faire couler le bateau mais au beau milieu d'un ratage complet ; l'opération Pakistan, si elle a vraiment eu lieu, elle aurait réussi.. si elle a eu lieu, il faut le répéter.
Il aurait été utile que Lawrence nous parle de ses sources, mais bon...

Ce qui est certain c'est ce qui l'aurait précédé : l'assassinat de 14 hommes dont 7 techniciens français.

Beurk ... je suis allé deux fois à Islamabad et j'en ai gardé un peu la même impression que celle qui fut la mienne quand je suis allé deux ou trois fois au Soudan : si l'enfer devait être installé quelque part, ça pourrait être dans cette ville ou à Karthoum ...

Au moins de là, on est content de rejoindre le check out ! ... C'est à chier ! ... et en plus, c'est dégueulasse.

24-06-2009 - Charles Millon reconnait avoir bloqué des commissions

L’ancien président de la région Rhône-Alpes le déclare dans un entretien au site internet de Paris Match, mercredi.

Charles Millon a été interrogé sur le versement de commissions destinées à des intermédiaires pour la vente de trois sous-marins de la Direction des Constructions Navales (DCN) au Pakistan, quand il occupait le poste de ministre de la Défense au milieu des années 90.

Jacques Chirac, alors président de la République, et Charles Millon voulaient mettre fin à la pratique des rétrocommissions : des pourcentages supplémentaires que s’octroyaient des intermédiaires.

La justice française s’intéresse à un possible lien entre la décision de Jacques Chirac et Charles Millon d’empêcher ces commissions et un attentat commis en 2002 au Pakistan. Celui-ci avait fait quatorze morts dont onze ingénieurs français de la DCN. Mais le parquet affirme que l'enquête antiterroriste n'a pas apporté à ce jour "d'élément objectif" pour le relier à un contentieux franco-pakistanais sur ce dossier.

Il faut remarquer qu'on est pas ici dans une rumeur de journalistes désoeuvrés mais dans un dossier qui est entre les mains de la justice.
Et à partir du moment que le ministre de la Défense à l'époque le confirme...

Bon, que de surprises allons-nous encore avoir ?

(N'oublions quand même pas que, mêmes si des indélicatesses (présumées) en affaires ont été commises par les autorités françaises, les meurtiers supposés et inexcusables restent des Pakistanais !)

WOW!

De mieux en mieux...

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Jusqu'en 2000 cette pratique de bakchich, couramment utilisée par les États pour décrocher des contrats de vente d'armement, était parfaitement légale.

Mais les rétro-commissions, c'est-à-dire l'argent versé par les bénéficiaires de ces commissions à des intermédiaires, en échange de leurs bons offices, elles, ne l'étaient pas. Et une enquête portant sur des sociétés suspectées d'avoir servi d'écran pour des retro-commissions avait montré que celles liées à la vente de sous-marins au Pakistan auraient servi à financer la campagne électorale d'Edouard Balladur en 1995.

Celui-ci, soutenu par son ministre du Budget d'alors, un certain Nicolas Sarkozy, se présentait en rival de Jacques Chirac pour la présidence de la République. Un fois élu, Chirac aurait donc décidé de mettre fin au versement de commissions au Pakistan.

[...]

(Marianne LAMIRAL)

"Jusqu'en 2000 cette pratique de bakchich, couramment utilisée par les États pour décrocher des contrats de vente d'armement, était parfaitement légale".

Biloulou tu as un siècle de retard.........

Et pourquoi parles tu à l'imparfait ?

Citation :

Et pourquoi parles tu à l'imparfait ?

Bilou plaisante bien sûr ... il voulait utiliser le passé, le présent et le futur bien sûr.

Bonjour Lawrence, bonjour Bertrand !

Je serais bien en mal de répondre à vos questions et observations à la place de Marianne Lamiral mais, sachant qu'elle collabore à "Lutte Ouvrière Hébdo" et "Protection Palestine" je vous laisse deviner avec quelles lunettes elle voit le monde.

Peut-être faut-il considérer que "bakchich" ce sont des "commissions" quand les bénéficiaires ne sont pas de son bord ; que "traficants d'armes" ce sont des "négociants et mandataires" des fabricants d'armes ou de leurs pays ; et ainsi de suite.

Je pense qu'en écrivant à la rédaction de "Lutte Ouvrière Hébdo" à son attention vous aurez de plus amples explications sur ses écrits.

(Et si vous leur envoyez une petite obole... ou une invitation au Flore... alors là... )

Lawrence a écrit:

POURQUOI LAISSER CROIRE PENDANT 7 ANS QUE BEN LADEN ÉTAIT LE COUPABLE ???

Hummm... qui a laissé croire ça ?

Al-Qaïda est en général très empressée à revendiquer ses attentats pour des raisons publicitaires, ici aucune revendication n'a eu lieu.
D'autre part l'enquête judiciaire est toute récente...

Donc, qui a laissé croire ça ?

Pakistan : une école pour filles détruite par une bombe rebelle

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-39700176@7-60,0.html

ne école pour filles a été en partie détruite par une bombe vendredi dans le nord-ouest du Pakistan, la quatrième attaque contre une école, toutes attribuées aux rebelles islamistes, dans cette région depuis le début de la semaine. Les rebelles islamistes de la vallée de Swat ont détruit au moins 191 écoles, dont 122 pour filles, depuis leur montée en puissance à l'été 2007, privant de classes quelque 62.000 élèves, selon les responsables locaux. Les écoles mixtes pour les enfants de plus de 10 ans, un principe dénoncé par les extrémistes islamistes, ont depuis disparu à Swat. Lundi, deux écoles avaient été détruites par les rebelles, l'une à Peshawar et l'autre dans le district tribal de Bajaur.

Bizarre pas de commentaires sur obama qui commence a casser du muslim.