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L'ex-gouverneur de l'Utah candidat à l'investiture républicaine
L'ancien gouverneur de l'Utah, Jon Huntsman lancera officiellement le 21 juin sa candidature à l'investiture du Parti républicain (opposition) en vue de l'élection présidentielle de novembre 2012 aux Etats-Unis.
Jusqu’à tout récemment, Jon Huntsman travaillait pour Barack Obama à titre d’ambassadeur des États-Unis en Chine. À compter du 21 juin, l’ex-gouverneur de l’Utah tentera officiellement de déloger son ancien patron de la Maison-Blanche. Ce jour-là, le républicain deviendra officiellement candidat à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2012, comme on peut le lire dans cet article.
Considéré comme un modéré, Huntsman est le fils du fondateur milliardaire de la société Huntsman, un groupe international spécialisé dans la fabrication et la distribution de produits chimiques et pétrochimiques. Âgé de 50 ans, il est le deuxième mormon après Mitt Romney à se lancer dans la campagne présidentielle de 2012.
Huntsman annoncera sa candidature au parc de la Statue de la Liberté, le même endroit où Ronald Reagan avait lancé sa campagne présidentielle de 1980.
Mitt Romney ne se formalise pas de la conviction de Donald Trump selon laquelle Barack Obama est né au Kenya.
Mitt Romney a confirmé hier qu’il n’a pas l’intention de larguer Donald Trump, même si ce dernier a de nouveau soutenu la semaine dernière que Barack Obama est né au Kenya. À vous de juger si la réponse que l’ancien gouverneur du Massachusetts a donnée hier à une question sur le sujet tient la route :
Citation :
«Vous savez, je ne suis pas d’accord avec tous les gens qui m’appuient et je suppose qu’ils ne sont pas d’accord avec tout ce que je crois. Mais j’ai besoin d’obtenir 50,1% ou plus (des suffrages) et j’apprécie d’avoir l’aide de plusieurs bonnes personnes.»
Romney et Trump doivent participer ce soir à une activité de collecte de fonds à Las Vegas. L’équipe du prétendant républicain organise en outre auprès de ceux qui verseront 3$ à sa campagne un tirage au sort dont le gros lot est un souper avec Romney et Trump.
P.S. : N’en déplaise aux partisans de Ron Paul, Romney sera en mesure ce soir de revendiquer l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de novembre, la primaire ayant lieu aujourd’hui au Texas devant lui permettre d’atteindre le chiffre magique de 1 144 délégués nécessaire pour devenir l’adversaire de Barack Obama.
Après s’être assuré l’investiture républicaine pour la présidence en enlevant la primaire du Texas, Mitt Romney a lancé hier soir une application pour iPhone contenant une faute gênante dans le nom du pays dont il veut prendre les rênes :
La gaffe a inspiré plusieurs internautes, comme on peut le constater dans ce montage de Mashable qui met en évidence une des fonctions de l’app (celle qui permet de superposer le slogan de Romney sur une image) :
Pour chaque dollar que les groupes démocrates dépenseront, les groupes républicains en dépenseront trois en 2012.
Les Super PAC et autres groupes favorables à Mitt Romney et au Parti républicain prévoient de dépenser environ un milliard de dollars pour prendre le contrôle de la Maison-Blanche et des deux chambres du Congrès, selon cet article du journal Politico.
Spoiler:
À elles seules, les organisations affiliées aux frères Koch, des industriels vigoureusement opposés aux programmes de Barack Obama, ont l’intention de consacrer la somme totale de 400 millions de dollars en vue du scrutin de novembre, soit deux fois plus que le montant prévu et 40 millions de dollars de plus que John McCain n’en a récoltés durant la durée de sa campagne présidentielle en 2007-2008.
American Crossroads et Crossroads GPS, deux Super PAC fondés par les stratèges républicains Karl Rove et Ed Gillepsie, entendent pour leur part amasser et dépenser jusqu’à 300 millions de dollars.
Ces sommes d’argent s’ajouteront à un montant minimal de 800 millions de dollars que Romney et le Parti républicain comptent avoir à leur disposition d’ici novembre.
Les objectifs financiers républicains n’ont pas de précédent dans l’histoire politique des États-Unis, où Barack Obama a fracassé les records du financement électoral en 2008 avec une collecte de fonds de 750 millions de dollars.
En 2012, les groupes pro-démocrates ne devraient même pas approcher le financement de l’opposition républicain. Priorities USA Action, principal Super PAC favorable à Obama, peine à récolter de l’argent et espère pouvoir disposer de 100 millions de dollars en vue de l’élection présidentielle.
Les grands syndicats pourraient de leur côté investir entre 200 et 400 millions de dollars dans la campagne.
La supériorité des moyens financiers des groupes favorables à Mitt Romney et au Parti républicain découle en grande partie des décisions récentes des tribunaux américains, dont l’arrêt de la Cour suprême United Citizens contre FEC qui autorise les entreprises, les syndicats et les individus à financer – sans limite aucune – des PAC (comités d’action politique), qui appuient le candidat de leur choix.
La preuve que Jeb Bush ne sera pas le colistier de Romney
Il n'y aurait pas de place pour Ronald Reagan dans le GOP d'aujourd'hui, selon Jeb Bush.
Jeb Bush répète souvent qu’il ne veut pas être le colistier de Mitt Romney en 2012, mais des journalistes continuent à lui poser des questions à ce sujet. Ce matin, lors d’une rencontre avec des journalistes à New York, l’ancien gouverneur de Floride a prouvé sa sincérité en exprimant une opinion que Romney ne saurait endosser sans se mettre à dos une bonne partie des militants du Parti républicain : il n’y aurait pas de place aujourd’hui dans cette formation politique pour Ronald Reagan et George Bush père.
Je cite dans le texte la déclaration de Jeb Bush, dont les circonlocutions sont au-dessus de mes moyens de traducteur (le message demeure clair : les compromis auxquels Reagan et Bush père se sont prêtés feraient d’eux des parias dans le GOP d’aujourd’hui) :
Citation :
“Ronald Reagan would have, based on his record of finding accommodation, finding some degree of common ground, as would my dad — they would have a hard time if you define the Republican party — and I don’t — as having an orthodoxy that doesn’t allow for disagreement, doesn’t allow for finding some common ground. Back to my dad’s time and Ronald Reagan’s time – they got a lot of stuff done with a lot of bipartisan support.”
À noter que Jeb Bush a qualifié de «temporaire» l’intransigeance qui caractérise le Parti républicain d’aujourd’hui.
Certainement un grand copain de notre roi des spinneurs locaux!
Le nouvel ami milliardaire de Mitt Romney
Sheldon Adelson versera 10 millions dans un «super PAC» favorable à Mitt Romney.
«Je suis contre les gens très riches qui essaient d’influer sur les élections ou qui influent sur elles. Mais tant que c’est faisable, je vais continuer.»
Ainsi parlait Sheldon Adelson, le magnat des casinos de Las Vegas, en annonçant son intention de dépenser jusqu’à 100 millions de dollars pour aider Newt Gingrich à remporter l’investiture républicaine pour la présidence.
Le multimilliardaire et sa famille auront versé «seulement» 25 millions de dollars à un «super PAC» favorable à l’ancien président de la Chambre des représentants avant que ce dernier ne mette fin à sa campagne.
Mais Adelson finira peut-être par dépenser 100 millions de dollars en 2012 pour atteindre son objectif ultime : déloger Barack Obama de la Maison-Blanche. Au cours des derniers jours, lui et sa femme Miriam ont versé 10 millions de dollars dans l’un des «super PAC» favorables à Mitt Romney, le même candidat qu’ils ont attaqué lors des primaires par le biais de pubs féroces.
Les 35 millions des Adelson constituent un record dans les annales politiques américaines et surpassent les sommes totales récoltées à ce jour par les trois «super PAC» mis sur pied pour aider la cause de Barack Obama, selon cet article du New York Times.
La générosité des Adelson aura été rendue possible par la décision de la Cour suprême des États-Unis autorisant les entreprises, les syndicats et les individus à financer – sans limite aucune – des PAC (comités d’action politique), qui appuient le candidat de leur choix.
Adelson est un personnage influent non seulement aux États-Unis mais également en Israël, la terre natale de sa femme, où son journal gratuit défend sans relâche le premier ministre Benjamin Netanyahu.
Un donateur de Mitt Romney est arrivé à la résidence de David Koch hier à bord d'une Rolls Royce.
Plusieurs riches supporteurs de Mitt Romney ont participé ce weekend dans les Hamptons, le secteur le plus chic de Long Island, à trois activités de collecte de fonds qui ont ajouté la somme de trois millions de dollars à la caisse électorale de l’ancien gouverneur du Massachusetts.
Parmi les millionnaires qui faisaient la file hier devant la somptueuse résidence de l’industriel milliardaire David Koch (celle du milieu dans la photo ci-dessous), un journaliste du Los Angeles Times a interrogé une donatrice de New York qui a déploré les difficultés de Romney à transmettre son message aux gens ordinaires. Je cite la déclaration de la dame dans le texte pour ne rien perdre de sa saveur :
Citation :
«I don’t think the common person is getting it. Nobody understands why Obama is hurting them. We’ve got the message. But my college kid, the baby sitters, the nails ladies — everybody who’s got the right to vote — they don’t understand what’s going on. I just think if you’re lower income — one, you’re not as educated, two, they don’t understand how it works, they don’t understand how the systems work, they don’t understand the impact.»
S’il faut se fier aux sondages, Mitt Romney devrait récolter tout au plus 10% des suffrages de l’électorat afro-américain en novembre. L’ancien gouverneur du Massachusetts doit trouver cela d’autant plus désolant que cet électorat ne se rend pas compte à son avis qu’il est beaucoup plus apte que Barack Obama, le premier président de couleur, à améliorer le sort des familles afro-américaines.
Je cite un extrait du discours que le probable candidat républicain à la présidence a prononcé ce matin devant la NAACP, la plus importante organisation américaine de défense des droits des Noirs, réunie à Houston à l’occasion de sa conférence annuelle :
Citation :
«Je crois que si vous compreniez qui je suis vraiment dans mon coeur, et s’il était possible de communiquer pleinement que ce que je crois est dans le meilleur et le vrai intérêt des familles afro-américaines, vous voteriez pour moi à la présidence. Je veux que vous sachiez que si je ne croyais pas que mes politiques et mon leadership n’étaient pas susceptibles d’aider les familles de couleur – les familles de toute couleur – davantage que les politiques et le leadership du président Obama, je ne briguerais pas la présidence.»
Accueilli poliment par les membres de l’auditoire, Romney a été hué à deux reprises lors de son discours. Sa promesse d’abroger la réforme de la santé d’Obama a suscité la réaction la plus négative. Je cite sa déclaration :
Citation :
«Si notre objectif est la création d’emplois, nous devons cesser de dépenser plus de 1 000 milliards de dollars de plus que nous recevons. Pour y parvenir, j’éliminerai des programmes non essentiels comme l’Obamacare.»
Jack Gilchrist, héros d’une nouvelle pub du camp Romney dénonçant une déclaration de Barack Obama citée hors contexte («Si vous avez une entreprise, vous n’avez pas bâti ça»), pratique commune du camp Biloulouien,admet avoir reçu des millions de dollars d’aide gouvernementale sous forme de prêts ou de contrats, comme on peut le lire dans cet article.
Cette aide gouvernementale n’est évidemment pas mentionnée dans cette pub où Gilchrist explique que lui et les membres de sa famille ont bâti leur entreprise de leurs propres mains.
Hier encore et probablement encouragé par notre concierge émérite, Mitt Romney a ramené sur le tapis la déclaration du président pour critiquer sa philosophie. Rappelons que le «ça» d’Obama faisait référence non pas aux entreprises mais aux infrastructures nécessaires au succès des entrepreneurs.
Pour la première fois hier soir, Obama a accusé Romney, et ses larbins, d’avoir «dénaturé mes mots pour faire accroire que je n’attache pas une grande valeur aux PME». Le camp démocrate a également lancé une nouvelle pub sur le sujet :
Même dans ses pires cauchemars, Mitt Romney n’aurait pas pu imaginer que ses débuts sur la scène internationale commenceraient de façon aussi désastreuse. Entamant en Grande-Bretagne une tournée de six jours dans trois pays, il a réussi l’exploit de se faire rabrouer par le premier ministre britannique David Cameron et ridiculiser par le maire de Londres Boris Johnson, qui n’ont pas apprécié ses propos critiques sur les préparatifs des Jeux olympiques et l’attitude des Britanniques à l’égard de cet événement.
Suite à la réaction du premier ministre Cameron voici celle du maire Johnson, qui s’adressait à 60 000 personnes (voir le clip qui coiffe ce billet)
«Les gens viennent du monde entier et ils nous regardent et ils voient la plus belle ville du monde. Il y a un mec qui s’appelle Mitt Romney qui veut savoir si nous sommes prêts? Sommes-nous prêts? Oui nous le sommes!»
La presse londonienne n’a évidemment pas manqué de faire ses choux gras de la gaffe de Mitt Romney (ce n’était pas la seule, cela dit). En commençant par un topo de la BBC, je donne ci-dessous quelques exemples de ce que les Britanniques ont pu entendre et lire dans leurs médias au cours des dernières heures :
Et sur le compte Twitter du journaliste conservateur James Chapman, qui fait référence aux réactions entendues à Whitehall, siège du gouvernement britannique :
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
mon système n'est plus opérationnel pour l'instant. même les paires de cuisses n’arrivent plus a me faire bouger la zigounette. j'ose espérer que ce soit une fatigue passagère.