Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension.
L'ex-gouverneur de l'Utah candidat à l'investiture républicaine
L'ancien gouverneur de l'Utah, Jon Huntsman lancera officiellement le 21 juin sa candidature à l'investiture du Parti républicain (opposition) en vue de l'élection présidentielle de novembre 2012 aux Etats-Unis.
Jusqu’à tout récemment, Jon Huntsman travaillait pour Barack Obama à titre d’ambassadeur des États-Unis en Chine. À compter du 21 juin, l’ex-gouverneur de l’Utah tentera officiellement de déloger son ancien patron de la Maison-Blanche. Ce jour-là, le républicain deviendra officiellement candidat à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2012, comme on peut le lire dans cet article.
Considéré comme un modéré, Huntsman est le fils du fondateur milliardaire de la société Huntsman, un groupe international spécialisé dans la fabrication et la distribution de produits chimiques et pétrochimiques. Âgé de 50 ans, il est le deuxième mormon après Mitt Romney à se lancer dans la campagne présidentielle de 2012.
Huntsman annoncera sa candidature au parc de la Statue de la Liberté, le même endroit où Ronald Reagan avait lancé sa campagne présidentielle de 1980.
Un sondage donne une large avance à Mitt Romney (Le Monde.fr | par Luc Vinogradoff 18.10.2012 à 21h48• Mis à jour le 19.10.2012 à 07h04)
L'étude quotidienne de l'institut Gallup continue de montrer un écart grandissant en faveur de Mitt Romney dans les intentions de vote au niveau national. Jeudi 18 octobre, ce sondage donnait 7 points d'avance au républicain face à Barack Obama – 52 % à 45 % – chez les électeurs potentiels ("likely voters"), avec une marge d'erreur de 2 points.
Est-ce à dire que le président sortant est définitivement distancé et n'a pas profité du deuxième débat pour rebondir ? Non, car le sondage Gallup est réalisé sur une période de sept jours – du 11 au 17 octobre pour le dernier – ce qui ne permet pas encore de prendre en compte les effets éventuels du deuxième débat, duquel Obama serait sorti vainqueur.
David Plouffe, proche conseiller de M. Obama, a également critiqué la méthodologie de l'institut Gallup, estimant que cet écart était artificiel et ne correspondait pas à la réalité. "Gallup a une méthodologie épouvantable pour les électeurs potentiels, a-t-il dit, jeudi. Gallup a été inégal tout au long de l'année. Même quand c'était à notre avantage, c'était trop haut." M. Plouffe a assuré que selon les données de l'état-major démocrate, Mitt Romney a avant tout convaincu "des indépendants qui étaient déjà proches des républicains". "Il ne prend pas les votes du président."
Bien sûr, à ce stade les sondages ne sont que des... sondages, mais ça m'amuse d'entendre nos télé et micro-journalistes continuer à annoncer que Mitt Romney talonne Barak Obama... Ah, c'est vrai, les tendances révélées par Gallup n'ont été contredites que 3 fois sur 19 élections.
Ah, c'est vrai, les tendances révélées par Gallup n'ont été contredites que 3 fois sur 19 élections.
Heureux pour ta pomme si ça te fait jouir! Si ça se khonfirme on te retrouvera sur Kolob d'ici quatre ans, juste après la charge des quatre Cavaliers de l'Apocalypse et la fin espérée de la juiverie espérée par ta fraterie...
Personnellement, je m'en contrefiche, Obama n'est qu'un moindre mal.
Il n'y a que les fanatiques intégristes comme ceux des Vraies Foies pour appuyer le Mormon et son faux-frère qui fait semblant dans les soupes populaires.
Comme je l'ai écrit auparavant tes sympathies constantes pour les ordures, les crapules et les menteurs est absolument distrayante.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Merci pour tes messages de sympathie, je t'aime bien aussi !
Éh! Personne n'est coulé tout d'un bloc. Mitou j'ai de l'affection pour toi mais moins pour l'aspect sombre de ta philosophie socio-religio-politico-sociale.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Éh! Personne n'est coulé tout d'un bloc. Mitou j'ai de l'affection pour toi mais moins pour l'aspect sombre de ta philosophie socio-religio-politico-sociale.
T'a pas oublié agro-chimico-pharmaco-phyto-métro-boulot-dodo ?
Une petite leçon de politique électorale américaine pour notre Biloulou chéri qui semble bien être le dernier des suppoteurs du futur Kolobien à part quelques vestiges sionistes d'une époque révolue:
Vers une répétition de l’élection de 2000?
Au milieu de la semaine, Gallup a publié des données permettant de mesurer l’appui des candidats présidentiels dans chacune des régions des États-Unis. Comme on peut le voir dans le graphique ci-dessus, Mitt Romney doit son avance considérable dans les sondages de Gallup aux intentions de vote des électeurs du Sud, la seule région où le candidat républicain domine (son avance y est de 22 points).
Évidemment, les baromètres de Gallup divergent des études réalisées par les autres sondeurs, comme l’indique la moyenne des sondages recensés par le site Real Clear Politics. Mais ces baromètres soulèvent une possibilité que Frank Newport, directeur de Gallup, a abordée dans une interview accordée au blogueur Ezra Klein du Washington Post : le vote massif du Sud pour Mitt Romney pourrait lui permettre de récolter le plus grand nombre de suffrages à l’échelle nationale tout en lui faisant perdre l’élection.
Suivant ce scénario, Barack Obama serait réélu grâce au Collège électoral, comme l’a été George W. Bush, qui a perdu le vote populaire lors de l’élection de 2000. Un tel verdict ne manquerait pas d’ironie puisque le démocrate a déjà appelé à l’abolition du Collège électoral en 2004 :
Après Barack Obama, dépeint à la une du New Yorker comme une chaise vide lors du premier débat présidentiel, c’est au tour de Mitt Romney d’être «tatoué» sur la couverture du prochain numéro du prestigieux hebdomadaire américain :
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Éh! Personne n'est coulé tout d'un bloc. Mitou j'ai de l'affection pour toi mais moins pour l'aspect sombre de ta philosophie socio-religio-politico-sociale.
Je conçois que les intrégristes s'opposent à ce qu'ils croient être "ma" philosophie socio-religio-politico-sociale, c'est dans la nature même de l'intégrisme...
Dernière édition par Biloulou le 22/10/2012, 13:19, édité 1 fois
jam
Nombre de messages : 1404 Age : 69 Localisation : saint-nectaire land Date d'inscription : 02/11/2008
Obama et Romney croisent le fer sur la politique étrangère
de 20min.ch
Barack Obama et Mitt Romney ont débattu intensément sur la puissance militaire américaine, la situation au Proche-Orient ou encore le programme nucléaire iranien lors de leur ultime débat lundi soir.
Le président démocrate, qui a vu son adversaire républicain revenir à sa hauteur dans les intentions de vote, est rapidement passé à l'offensive Lors de ce face-à-face vif, parfois tendu. Le débat s'est déroulé sur le campus de l'université Lynn de Boca Raton à 75 km au nord de Miami. Le scrutin se tiendra le 6 novembre.
Barack Obama, arrivé avec l'avantage de son statut de commandant en chef au cours des quatre dernières années, a accusé Mitt Romney d'avoir une vision datée du monde et de faire preuve d'incohérence dans ses déclarations en matière de politique étrangère.
Moins de chevaux
Mitt Romney a ainsi reçu une réplique cinglante du président sortant à propos des dépenses militaires. Le républicain a pris l'exemple de l'état de l'US Navy pour justifier les 2000 milliards de dollars de plus qu'il entend allouer sur 10 ans à l'armée.
«Notre marine n'a jamais été aussi réduite depuis 1917. Elle dit qu'elle veut 313 navires pour mener ses missions. Nous en sommes à 285», a plaidé M. Romney. Une argumentation qui dénote un manque de connaissance sur les forces armées, s'est moqué M. Obama. «Vous avez mentionné le nombre inférieur de navires par rapport à 1916. Eh bien, gouverneur, nous avons également moins de chevaux et de baïonnettes.»
Faiblesse
Le candidat républicain a lui reproché au président démocrate de faire preuve de faiblesse sur la scène internationale.
Il a affirmé que la politique de Barack Obama à l'égard du Moyen- Orient et du l'Afrique du Nord n'avait pas empêché la résurgence de la menace d'Al Qaïda dans la région. Il a ainsi félicité son adversaire démocrate «d'avoir éliminé Oussama ben Laden et avoir combattu la direction d'Al-Qaïda. Mais ce n'est pas seulement en tuant qu'on s'en sortira».
«En matière de politique étrangère, on dirait que vous voulez importer les politiques des années 1980», a encore ironisé M. Obama, en relevant que M. Romney avait qualifié la Russie de plus grand ennemi des Etats-Unis, une survivance de la Guerre froide selon le président.
Barack Obama a aussi eu recours à l'émotion en racontant sa conversation avec une orpheline du 11-Septembre après l'élimination d'Oussama ben Laden.
Points d'accord
A plusieurs reprises, les deux candidats ont trouvé des points d'accord comme lorsqu'ils se sont érigés en défenseurs d'Israël et ont mis en garde l'Iran au sujet de son programme nucléaire. L'Europe n'a en revanche jamais été abordée lors de ce débat de 90 minutes.
«En tombant d'accord (avec Obama) sur des points importants de politique étrangère, Romney a joué le prudence ce soir et a essayé de déplacer la conversation vers des sujets économiques sur lesquels il pense être plus fort», a estimé Dotty Lynch, professeur de communication à l'American University (Washington DC).
La politique étrangère, contrairement à l'économie, n'est pas considérée comme un facteur décisif dans le choix des électeurs américains, sauf situation grave.
Les candidats reprendront mardi matin leur campagne. Le président a notamment prévu de se rendre dans six Etats entre mardi et jeudi, de la Floride à l'Ohio en passant par le Colorado, le Nevada, la Virginie et l'Illinois où il votera en avance jeudi. Mitt Romney se rend dans le Nevada et le Colorado mardi, et l'Iowa mercredi.
Je conçois que les intrégristes s'opposent à ce qu'ils croient être "ma" philosophie socio-religio-politico-sociale, c'est dans la nature même de l'intégrisme...
Bien sûr que les intégristes s"opposent à ce qu'ils croient opposé au leur dans le tien alors que celui-ci n'est qu'une copie-conforme du leur. Partager la haine, la misogynie, le capital, la guerre et la torture voilà ce que les tiens et les ceusses des madrassas avez en commun, le titanesque des moyens en moins et le portefeuille des autres autant...
L'intégrisme est le lot de ceux qui baissent la tête et s,agenouillent devant un lot de certitudes, de mythes et de mystifications assorties pour faire d'eux des larbins.
Essaies donc de faire croire tes propos démontrent ta liberté envers celle d'un ou des maîtres à penser?
Mitt Romney peut se consoler : une pluralité de Pakistanais (14%) le préfèrent à Barack Obama (11%). Les citoyens de 21 autres pays, dont le Canada, voteraient cependant pour le président sortant, selon un sondage de la BBC diffusé aujourd’hui :
Et ça continue! Un autre intégriste fanatique, apôtre des Vraies Foies...
Grossesses résultant d’un viol = plan divin
«Je me suis questionné pendant longtemps, mais je suis arrivé à la conclusion que la vie est un don de Dieu. Et même quand cette vie commence dans cette situation horrible qu’est le viol, c’est quelque chose que Dieu a voulu.»
Ainsi s’est exprimé ce soir Richard Mourdock, candidat au Sénat des États-Unis dans l’Indiana, lors d’un débat télévisé. Après avoir battu le sénateur modéré Richard Lugar dans une primaire républicaine, Mourdock, un favori du Tea Party, fait face au démocrate Joe Donnelly et au libertarien Andrew Horning.
Contrairement à ses adversaires, Mourdock est opposé à l’avortement même en cas d’inceste ou de viol. Il n’a cependant pas répété l’assertion de Todd Akin, candidat républicain au Sénat des États-Unis dans le Missouri, selon laquelle les grossesses résultant d’un viol sont rares.
Pourquoi le républicain Colin Powell appuie-t-il pour la deuxième élection d’affilée le démocrate Barack Obama? Parce que l’ancien secrétaire d’État sous George W. Bush a la même couleur de peau que le président sortant, a laissé entendre John Sununu, ex-gouverneur du New Hampshire et supporteur important de Mitt Romney, lors d’une entrevue sur CNN hier soir.
«Je ne sais pas exactement quel type de gouverneur Romney nous aurions pour ce qui est de la politique étrangère », avait déclaré Powell hier matin en expliquant sa décision de ne pas endosser le candidat de son parti. Il a notamment fait allusion aux positions changeantes sur la question afghane de Mitt Romney qui «un jour, exprime sa volonté de rester en Afghanistan mais qui, ensuite, lundi soir (lors du dernier débat présidentiel), est d’accord pour un retrait.»
Ces patrons qui disent à leurs employés comment voter
David Siegel a écrit à ses employés que la réélection de Barack Obama le forcerait à réduire la taille de sa compagnie. (Photo The New York Times)
Citation :
«L’économie ne représente pas présentement une menace pour votre emploi. Ce qui menace votre emploi, cependant, c’est quatre autres années de la même administration présidentielle. Si ma compagnie ou moi sommes soumis à de nouveaux impôts, comme le prévoit notre président actuel, je n’aurai pas d’autres choix que de réduire la taille de cette compagnie.»
David Siegel, pdg de Westgate Resorts, une entreprise de biens à temps partagé, a écrit le paragraphe ci-dessus dans une lettre envoyée à ses 7 000 employés. Selon cet article du New York Times, Siegel et plusieurs autres patrons américains ont profité ainsi de la décision de la Cour suprême dans la cause Citizens United contre FEC pour «recommander» à leurs employés un vote pour un des candidats à la présidence, en l’occurrence Mitt Romney dans l’immense majorité des cas.
Plusieurs chefs d’entreprise justifient leur action en évoquant les campagnes des syndicats en faveur des candidats démocrates. Certains employés se sont cependant plaints des lettres de leurs patrons, y voyant bien plus que des recommandations. Dans plusieurs États américains, la loi interdit aux patrons de menacer leurs employés de représailles s’ils ne votent pas de la bonne façon.
Lors d’une conférence téléphonique en juin, Mitt Romney avait lui-même encouragé les patrons à qui il s’adressait d’expliquer à leurs employés les conséquences de leur vote à l’occasion du scrutin présidentiel.
Jusqu’à la décision Citizens United, les entreprises américaines n’avaient pas le droit de mettre à profit leurs propres moyens financiers pour appuyer ou faire campagne en faveur d’un candidat, y compris encourager leurs employés à voter pour tel ou tel candidat par le biais de lettres ou autres documents.
P.S. : Dans cet article, le Huffington Post fait état du «guide» électoral que le milliardaire Sheldon Adelson a fait parvenir aux employés de ses casinos de Las Vegas.
Barack Obama récolte 51% des intentions de vote en Virginie contre 47% pour Mitt Romney, selon un nouveau sondage publié ce soir par le Washington Post et réalisé auprès d’électeurs «probables».
Après la Floride et l’Ohio, la Virginie est le plus important des États-clés où se joue l’élection présidentielle. Le président sortant jouit d’une avance modeste mais stable en Ohio, alors que son rival se retrouve dans une situation comparable en Floride.
À huit jours du scrutin présidentiel, l’avantage publicitaire dont Mitt Romney devait jouir en raison de l’émergence des Super PAC ne s’est pas encore matérialisé, selon ce reportage du New York Times.
En fait, Barack Obama et ses alliés ont diffusé un plus grand nombre de pubs télévisées et ont rejoint grosso modo le même nombre d’électeurs que le camp républicain au cours du dernier mois.
Le président sortant peut tenir tête aux républicains sur le plan publicitaire en raison des millions de petits dons qui ont été versés directement à sa campagne. Or, selon le Times, les campagnes présidentielles profitent de tarifs publicitaires préférentiels en vertu de la loi fédérale.
De leur côté, les républicains ont été beaucoup plus nombreux à verser de gros montants à leur parti et à leurs Super PAC, qui ne jouissent pas des tarifs préférentiels offerts aux campagnes.
Autrement dit, Mitt Romney et ses alliés ont dû dépenser beaucoup plus d’argent pour leurs publicités télévisées que Barack Obama et ses alliés, ce qui a permis à ces derniers d’avoir au moins autant d’impact avec moins de moyens.
Un partisan de Barack Obama en Ohio ne cache pas ses préférences. (Photo The New York Times)
L’élan dont a joui Mitt Romney après le premier débat présidentiel semble s’être arrêté, s’il faut se fier à de nouveaux sondages Quinnipiac/New York Times/CBS News réalisés dans les trois États clés les plus importants de l’élection présidentielle. Voici les résultats:
Citation :
Ohio
Obama 50 Romney 45
Virginie
Obama 49 Romney 47
Floride
Obama 48 Romney 47
Ces sondages indiquent non seulement que l’avance du président sortant en Ohio, État baromètre par excellence, reste stable mais aussi que la partie est encore loin d’être gagnée pour son rival en Floride et en Virginie, deux États qui semblaient le favoriser il y a deux semaines.
Victoire de Romney: 5 raisons pour lesquelles il peut gagner l'élection américaine (L'Expresse - par Marie Simon, publié le 02/11/2012 à 11:59)
ELECTIONS AMERICAINES - Mitt Romney délogera-t-il Barack Obama de la Maison-Blanche? Réponse dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 novembre prochains. REUTERS/Brian Snyder
Mitt Romney pourrait l'emporter face à Barack Obama lors de l'élection présidentielle du mardi 6 novembre prochain. Si tel est le cas, il devra sa victoire à au moins cinq éléments.
Romney a été sous-estimé
Trop modéré au début des primaires républicaines, Mitt Romney a droitisé son discours au point de sembler trop extrême au début du duel qui l'oppose depuis des mois à Barack Obama pour l'élection présidentielle américaine. Résumé à sa fortune, à ses changements de position intempestifs, à ses gaffes, le challenger républicain semblait un adversaire facile pour le président démocrate aguerri. Il ne l'a pas été.
Au contraire, il a montré qu'il était fin tacticien en surprenant Barack Obama lors des débats télévisés et en tenant des propos recentrés, susceptibles de toucher les électeurs indécis ou indépendants, ceux qu'il faut encore convaincre justement. L'équipe démocrate l'avait sans doute sous-estimé. Mitt Romney a même pris l'ascendant sur Barack Obama dans les sondages en octobre.
Obama sans mania
2012 n'est pas 2008. Obamagirl a rangé son bikini et les militants les plus fervents de Barack Obama pourraient manquer à l'appel en nombre, alors que les républicains surfent, assez classiquement, sur le rejet du président en place. La démobilisation des Obamaniaques est proportionnelle à la vague d'espoir suscitée par la campagne du fringuant candidat démocrate il y a 4 ans. Il est devenu président, il a exercé le pouvoir pendant un mandat, il a mené certaines des politiques promises, il a échoué dans d'autres projets. L'espoir a fondu, l'enthousiasme avec.
>> Lire aussi :Cinq raisons pour lesquelles c'est Barack Obama qui pourrait gagner mardi prochain
It's the economy, stupid!
Certes l'économie se relève, le chômage ralentit et les derniers chiffres de l'emploi sont moins catastrophiques de mois en mois. Mais l'état de l'économie américaine n'est toujours pas réjouissant. Et le camp républicain accuse même le camp démocrate de manipuler les derniers chiffres publiés pour ne pas trop plomber le bilan de Barack Obama. "Nous nous pouvons pas nous permettre quatre années de plus de ce président": le slogan de Mitt Romney ne concerne pas que l'économie mais il pourrait toucher une classe moyenne qui a la sensation de regresser, ces dernières années.
L'argent des spots télévisés
Mitt Romney va inonder les écrans des Etats-clés jusqu'au dernier jour de la campagne électorale. Il a de quoi. Il a amassé des sommes considérables au fil des mois et il lui restait quelque 200 millions de dollars à dépenser début octobre. Soit un peu moins que sa fortune personnelle estimée à 250 millions de dollars. Mais plus que le magot de Barack Obama au même moment: il disposerait de 150 millions de dollars levés pour sa campagne mais pourraient les utiliser davantage pour ses meetings que pour être présent dans les petits écrans. Un calcul peut-être risqué.
Un scénario tordu
Notre dernier ingrédient est un peu complexe. D'avance, veuillez nous excuser. Ou plutôt non, veuillez excuser le système américain labyrinthique. Suivez-nous: si aucun des deux candidats n'obtient les 270 grands électeurs désignés Etat par Etat, soit la moitié du collège électoral, si les deux candidats obtiennent une égalité à 269-269 par exemple, ni Barack Obama ni Mitt Romney ne peut se proclamer vainqueur de l'élection présidentielle américaine.
>> Retrouvez aussi :notre mode d'emploi de l'élection présidentielle américaine
Comment sortir de l'impasse? La Constitution prévoit un subterfuge. La Chambre des représentants, renouvelée à 100%, serait alors chargée de désigner le président. Et le Sénat, dont un tiers est renouvelé le mardi 6 novembre aussi, serait alors chargé de désigner le vice-président. Particularité de 2012: la Chambre des représentants devraient être républicaine et le Sénat démocrate. Résultat, les Etats-Unis se retrouveraient avec Mitt Romney président... et Joe Biden vice-président. Oui, ce scénario est tordu, mais pas impossible.
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Les six signes étranges qui prédisent le vainqueur du scrutin
Par: Annabel Claix
2/11/12 - 16h20
Amis du mystique et de l'horoscope, bonjour! Ceux qui croient aux prévisions insolites de feu Paul le Poulpe et autres voyants vont se régaler: certains signes infaillibles prédiraient l'issue du scrutin présidentiel américain, si l'on en croit le Huffington Post. Selon Jacopo della Quercia, six événements précis annoncent toujours si le parti au pouvoir va garder la main ou non. Explications:
1. La règle des Redskins Les Washington Redskins (équipe de football américain, NDLR) ont une pression particulière lors de leur dernier match à domicile avant le jour de l'élection. En effet, il s'avère qu'à chaque fois que l'équipe remporte la partie, le parti qui occupe la Maison Blanche garde la main elle aussi. Si les Redskins sont battus, l'opposition prend la main. Cette théorie est exacte à chaque fin de mandat et ce depuis 1940.
Autant dire que Barack Obama, s'il est superstitieux, aura un oeil sur le match en question entre deux visites de victimes de l'ouragan Sandy. Réponse dimanche 4 novembre: les Reds jouent contre Carolina.
2. Les masques d'Halloween Halloween n'est pas qu'une tradition qui détend l'atmosphère tristoune de novembre, c'est aussi l'occasion pour beaucoup de porter le fameux masque caricatural à l'effigie de leur candidat favori ou du favori tout court. Dans une sorte d'élan publicitaire collégial, les votants enfilent volontiers le masque du candidat qu'ils aimeraient voir élu. Ou celui du candidat duquel ils se moquent, direz-vous.
Mais à en croire CNN Money, les ventes de ces déguisements humoristiques reflètent avec exactitude la prépondérance d'un candidat, et donc de son élection prochaine. Pas de chiffres officiels, mais plusieurs responsables de magasins annoncent un meilleur écoulement des masques caricaturant l'actuel président.
3. Le vote des enfants Voilà bien mieux que les micro-trottoirs et autres sondages subventionnés par l'un ou l'autre camp que l'on accusera d'avoir ciblé tel ou tel public. Le vote des enfants, ces "blanches colombes" qui votent quelques semaines avant chaque élection présidentielle aux Etats-Unis, éducation politique et patriotisme obligent, est le troisième signe annonciateur de victoire ou de défaite pour les candidats.
Car les enfants, invités à se prononcer pour leur futur président favori, ont apparemment le compas dans l'oeil. Voilà pas moins de 17 élections présidentielles que le système du Scholastic News Election Poll fait ses preuves: à 15 reprises, le vote des enfants correspondait au vote réel des électeurs quelques semaines plus tard. Les deux exceptions remontant à 1948, quand les enfants avaient élu Dewey au lieu de Truman et à 1960 lorsque selon eux, Kennedy l'emporterait sur Nixon (et encore, Kennedy avait remporté le vote populaire...). Et en toute logique, le vote reflète le candidat que leurs parents souhaitent voir élu et dont ils parlent sans doute - en bien - à la maison. Et si l'on en croit cette théorie, cette fois, c'est Barack Obama qui l'emporte 51% contre 45% pour Mitt Romney.
4. Le vote du comté de Vigo, dans l'Indiana Si vous vous y connaissez un minimum en politique américaine, et en particulier si vous connaissez les mécanismes du scrutin, vous savez que la victoire du candidat repose sur les "grands électeurs" (en général les états usent de la règle du Winner-takes-all) que ce dernier aura acquis à sa cause. Evidemment, certains états sont traditionnellement républicains ou démocrates, et ne réservent jamais de surprise. C'est le cas de la Californie, toujours pro-Démocrates ou du Texas, toujours républicain. On se souviendra du fief de George W. Bush. L'avenir du résident de la Maison Blanche se dispute donc toujours dans les quelques états qui se "tâtent" toujours entre les deux courants politiques. C'est là que les campagnes font rage.
Dans ces Etats, les analystes ont noté que le vote d'un petit comté de l'Indiana, Vigo, a toujours opté pour le futur président et ce depuis 1956. Comment l'expliquer? Selon les mêmes observateurs, ce petit comté se situe au beau milieu d'une ceinture géographique réputée pour être habitée par l'Américain lambda. Celui qui est donc le mieux représentatif de la moyenne nationale. Avec sa population très éclectique, ses universités, usines, populations urbaines et agricoles, pauvres et moins pauvres, Vigo serait un microcosme qui reflète l'électorat américain dans son ensemble. Malheureusement, aucun résultat sur les intentions de vote du comté de Vigo n'est actuellement disponible. Le mystère ne sera donc pas percé tout de suite.
5. Les jeux d'été Les JO d'été ont également lieu tous les quatre ans et le lieu où ils se déroulent influencerait - ou du moins serait à chaque fois lié - lui aussi le résultat de l'élection présidentielle suivante. De la sorte, on notera que quand les JO ont lieu dans un pays qui a déjà hébergé la compétition auparavant, le parti au pouvoir rempile pour un nouveau mandat présidentiel. À l'inverse, si les Jeux se déroulent dans untel pays pour la première fois de leur histoire, c'est le parti d'opposition qui rafle Washington.
Dans douze cas sur treize, cette thèse s'est confirmée. On ne vous apprend pas que c'est à Londres que les JO ont eu lieu cet été, et il s'agissait de la 3e expérience de pays hôte pour les Britanniques. De bonne augure pour Obama cette fois encore.
6. Le vainqueur des Oscars En s'appuyant sur les grands vainqueurs des Oscars l'année précédant l'élection présidentielle, une sixième constante - plus alambiquée cette fois - a été découverte. Si le long-métrage qui remporte l'Oscar du meilleur film se termine sur une fin qui met le doigt sur une faille du système, le parti au pouvoir perdra l'élection. À fortiori, si le film met en avant le bon fonctionnement du système en place (un enfant est sauvé, un criminel finit devant les tribunaux, l'effort du héros est payant), alors le parti au pouvoir reste à la Maison Blanche. En cause: la confiance de l'électeur en le bien-fondé du pouvoir. Le système fonctionne, on continue sur la même voie. Il défaille, un changement est nécessaire: un président du parti opposé peut sans doute mieux faire. Mais attention, la corrélation n'est pas à faire entre la fin du film elle-même et le sentiment qu'il induit chez le cinéphile. Cette thèse veut plutôt que le film (et donc sa morale, sa logique, sa fin) traduise une atmosphère générale de confiance ou défiance envers le gouvernement.
Quelques exemples: En 1979, Kramer contre Kramer fait un tabac. Dans le film, c'est le système judiciaire américain qui est remis en question et déçoit le spectateur. L'année suivante, les Démocrates sont déchus de la présidence, les Républicains l'emportent.
En 1991, c'est le Silence des Agneaux qui décroche la floche. L'héroïne sauve une victime des griffes d'Hanibal Lecter, mais le cannibale parvient à échapper à la justice et à continuer ses activités en toute quiétude au soleil. Le méchant gagne, il faut que l'exécutif soit plus efficace, le parti au pouvoir perd l'année suivante.
En 1999, American Beauty est le grand gagnant. Dans le chef d'oeuvre de Sam Mendes, Kevin Spacey est assassiné par une voisine psychopathe. La face malsaine et bien cachée des protagonistes appparait au grand jour. Le modèle familial américain est brisé. Sans surprise, c'est le parti d'opposition qui hérite de la Maison Blanche.
En 2007, dans No Country for Old Men, le bain de sang perpétré par l'auteur ne lui vaudra pas d'être puni. Faille du système, le parti au pouvoir perd. Obama est élu. Pour le coup, le changement est radical. Presque autant que le film...
Voilà une thèse sociétale solide, direz-vous soudain convaincus par la magie des prédictions. N'y a-t-il plus qu'à...? Oui, sauf qu'aux Oscars l'an dernier, c'est The Artist qui a remporté la timbale. Notre voisin Jean Dujardin y campe un personnage qui voit l'univers du cinéma muet basculer. Hum, il faudra attendre l'issue du scrutin pour déterminer en quoi le fil rouge de l'histoire peut être associé à une victoire ou une défaillance du système. Zut, ce n'est finalement pas aujourd'hui qu'on saura qui d'Obama ou de Romney sera le prochain visage des USA.