QUEBEC Actualités

très mal documenté !!!!!!

Quelle confusion, cette vue panoramique...

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Pétard a écrit:

Mai 68 s'est terminé comment? Les guili-guilis de Charly s'achèvent sur un raz-de-marée électoral pour les gaullistes, dont le groupe emporte la majorité absolue à l'Assemblée, situation sans précédent.

Pathétique!

Je vous crois révérencieusement sur paroles. De ces temps anciens seuls les
sexagénaires et plus si pas trop soupe à l'oignón y croutón du côté des
synapses ont un souvenir vécu.

Mais kékun me dira enfin ce qu'est ce binz de carré rouge.
Je connais les carrés Hermès, les carrés des officiers, les carrés où je pense,
mais pas ces carrés rouges-là ! Et pourquoi en rouge ? Comme la feuille
d'érable du pavillon canayen ?

Ça me turlupine de cheval aiguise ma curiosité naturelle de vouloir savoir.

Le monde ne tourne pas rond en ce moment. Les gens gueulent mais ne me
disent pas tout !

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Je vous remercie, vous méritez le carton rouge avé votre non réponse.

Heureusement que Mme Nathalie Pétrowski - c'est pas français comme blaze ! - de La Presse est plus secourable que vous, et je la remercie du fond du cœur.

Ceci intéressant tous les pingouins de ce côté-ci de la mare aux grenouilles je fais le kk qui va bien :

Citation :

Bref, voilà un petit bout d'étoffe qui n'a l'air de rien, mais qui, loin de s'user et de rétrécir au lavage, ne cesse de monter en popularité et de gagner de nouveaux marchés (sic).


La simplicité du symbole et le fait qu'on puisse s'en bricoler un pour trois sous y est pour beaucoup. Simplicité, efficacité, ingéniosité; c'est à croire qu'une armée d'esprits créatifs de Sid Lee ont planché pendant des mois pour accoucher du concept. Il n'en est rien. Le carré rouge est apparu chez nous il y a huit ans. J'ai bien dit chez nous.


En France, le Carré rouge a d'abord été un collectif anticapitaliste, fondé en 1995 par une bande de militants communistes, trotskystes, socialistes et autres «istes». Le collectif publie encore une revue qui a son propre site sous le nom Carré Rouge. Reste que chez nous, le carré rouge a fait son apparition à l'automne 2004 comme un cheval de Troie glissé en douce à l'Assemblée nationale par le Collectif pour un Québec sans pauvreté. Venus protester contre le projet de loi 57 sur l'aide sociale, les membres de la délégation arboraient tous un carré rouge en duct tape comme une grosse lumière rouge visant à freiner une loi qui allait mettre tout le monde dans le rouge. L'année suivante, les étudiants en grève ont pris le relais du carré rouge, mais en abandonnant le duct tape pour un matériau plus créatif. Le reste, comme on dit, appartient à l'Histoire.

http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/nathalie-petrowski/201205/23/01-4527731-petit-carre-rouge-qui-ira-loin.php

Et suivez mon regard pas du tout genre dying duck je comprends votre embarras à me répondre car vous êtes actionnaire de la firme capitaliste qui produit ce ruban adhésif spécial :

Citation :

Le Duct Tape est un type de ruban adhésif. Il est imperméable, souple, inextensible et possède un fort pouvoir adhésif. Il résiste à l'humidité et est déchirable à la main. Généralement, on le trouve en argent et en noir mais d'autres couleurs sont disponibles. Son caractère multifonction lui permet d'être utilisé aussi bien pour le bricolage, la rénovation ou la construction que pour l'art. Il est souvent appelé « Duck Tape » (« ruban à/de conduits de ventilation »), est une antonomase provenant du nom de marque de l'une des variantes les plus connues du produit, vendue par la société américaine Duck Products. Il est aussi à noter que le terme "Duct" en Anglais sert à illustrer les conduits de ventilation dont la forme rappelle celle d'un bec de canard.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Duct_tape

Vous allez répondre que j'aurais pu gougler avant de vous demander un service, mais je suis pour le rapprochement des peuples par le contact direct entre les gens.

Bravo, les étudiants !




Moi, je suis bien prêt à payer vos études de mes taxes. Je n’ai pas de problème à ce que vous soyez ceux qui, au Canada et en Amérique, paient le moins cher pour aller puiser le savoir. Ça me va. Et, vous avez raison.

Si ce gouvernement et les précédents avaient su contrôler leurs dépenses, leur gaspillage et leur administration nulle, on n’en serait pas là.

D’ailleurs, cette confrontation étudiants-gouvernement, pour moi, est très symbolique. Elle illustre clairement un écœurement général d’être dirigés de façon incompétente et vous, les étudiants, vous aurez été les premiers à descendre dans la rue pour le dire.

La façon aura été parfois discutable, mais vous allez faire bouger les choses et je vous en félicite. Dans la dernière négo, le simple fait que le gouvernement, suite à votre suggestion, ait accepté de former un comité de surveillance des dépenses dans les bureaux des dirigeants scolaires, c’est un maudit pas en avant.

Si on pouvait faire la même chose dans les domaines de la santé, des transports, de la construction, ce serait tout un élan dans la bonne direction. Tannés de se faire arnaquer, nous devrions prendre exemple sur ce que vous venez d’accomplir et je suis content que la loi 78 ne vous ait pas éteints.

MAIS…

Toutefois, il y a contradiction philosophique qui me grafignent comme un bât. La loi 78, elle me pue au nez parce qu’elle bafoue le droit d’expression. Elle est malsaine, maladroite et étouffante. Elle brime le droit de dire. Elle utilise la force, l’intimidation, la menace.

Et ma blessure vient du fait que des manifestants prennent la même voie que la loi 78 pour écœurer Richard Martineau. Si on a le droit de dire carré rouge dans cette société, on a le droit de dire carré d’une autre couleur aussi. L’intimidation et la menace d’utiliser la force autour d’une maison familiale où habitent femme et enfants dont un garçonnet de quatre ans, c’est plus répressif que la loi 78.

Comme vous, étudiants, Martineau a des gens qui sont en accord avec lui et d’autres non. Il ne fait pas l’unanimité et vous non plus.

Au fil du temps et avec des couilles d’acier trempé, Richard Martineau dénonce l’intégrisme, la corruption, l’injustice sociale, les abus, l’incompétence. Il se peut qu’en cours de route vous ayez des divergences, mais ne tirez pas sur un messager aussi important. Tous les jours, Richard Martineau va au bâton et ne met jamais de masque.

Michel Beaudry

Journal de Montréal, Publié le: jeudi 24 mai 2012

Gâtés pourris

Nos étudiants contestataires sont peut-être un peu des enfants gâtés, c’est vrai, oui… mais ce sont nos dirigeants qui sont pourris !

C’est probablement la première fois depuis 1998, depuis la catastrophique et photogénique crise du verglas, que nous faisons les manchettes internationales… pour la grande gloire du Grand Bâtisseur Jean Charest !

Depuis le mardi 22 mai dernier, les manifestations ne sont plus seulement le fait d’étudiants préoccupés par leur tour de taille. La contestation du gouvernement a pris une tournure plus générale, plus profonde, plus sérieuse.

Imaginez-vous donc que je reviens d’un voyage en Allemagne et en Pologne, deux pays admirablement bien organisés et disciplinés. (On ne peut pas revenir de ces pays sans se dire que, décidément, la discipline est une immense qualité chez un peuple puisqu’elle est la première garantie de sa prospérité. Lucien Bouchard a raison de nous le répéter.)

Très tôt tous les matins, j’observais, à des cafés-terrasses, les gens habillés impeccablement en train de lire leur journal avant d’aller travailler. Dans les manchettes, le mot « Québec » revenait fréquemment. J’ignore ce que ces articles en polonais ou en allemand disaient de nous, mais j’ai pu saisir que les manifestations ont débordé les frontières québécoises pour atteindre le monde.

De retour sur le sol québécois, j’ai pu constater qu’il y a quelque chose de nouveau et de bon dans la protestation qui n’est plus seulement celles des étudiants. La manifestation du 22 mai nous a révélé que Michelle Courchesne n’est pas une femme très franche, pour ne pas dire « menteuse » (un mot interdit à l’Assemblée nationale), lorsqu’elle a dit qu’elle n’a pu rejoindre les représentants étudiants – on a bien de la misère à avaler ça…

La manifestation du 22 mai nous a révélé que Jean Charest n’est pas un premier ministre puisqu’il se comporte en président de république bananière, promulgateur de lois spéciales radicales et transformateur du Québec inc. en Banana inc.

Élections et boyaux

Elle nous a révélé qu’on est capable de déplacer 100 000 ou 200 000 personnes, ce qui constitue un sérieux signal au petit gouvernement probablement plus corrompu que celui – libéral aussi – d’Alexandre Taschereau.

Cette manifestation dépassait la question des frais de scolarité. Elle nous rappelait qu’il y a bien d’autres problèmes chez nous, notamment des scandales dans la construction, des accointances avec la pègre et des questions touchant le Plan Nord.

Quand j’écoute les tribunes téléphoniques populaires à la radio, j’entends beaucoup de gens préconiser des méthodes policières plus coriaces avec les foules. Pourtant, nos amis les policiers semblent résolus à pulvériser les records de la Crise d’Octobre en arrêtant des 400 ou 500 personnes d’un coup – méchante récolte !

Panier à salade

S’est-on demandé pourquoi les corps de polices du Québec sont les seuls à ne pas avoir de « panier à salade » comme toute grande ville civilisée ? Ah oui ! C’est parce qu’ils utilisent les autobus de la STM dont le slogan n’est pas sans raison l’expression « mouvement collectif » !

S’est-on demandé pourquoi on préfère utiliser des balles de plastique, le gaz lacrymogène et les grenades assourdissantes plutôt que des boyaux d’arrosage pour refroidir les têtes trop chaudes ? Est-ce que ça ne serait pas moins dangereux ?

Enfin, je doute que la police puisse faire quoi que ce soit pour arrêter les manifestations dont la cause principale est l’incurie gouvernementale… Donc, je vous entends me dire : pourquoi ne pas déclencher des élections comme le souhaite François Legault ? En effet, Jean Charest, il est peut-être temps que vous ôtiez vos mains du volant et que vous tourniez la clef : pour éteindre le moteur.

Gilles Proulx

Journal de Montréal, Publié le: jeudi 24 mai 2012

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Pétard a écrit:

Cent rires: Le PLQ a rebâti la confiance envers l’État

N'est-ce pas le fameux carré rouge ?

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Citation :

«Anonymous a été particulièrement choqué et horrifié par l'extrême violence de la répression des manifestations pacifiques organisées par les étudiants québécois», indique l'enregistrement. «Nous tenons à exprimer notre solidarité et notre compassion pour les blessés et leur famille.»

A quel saint ceint d'objectivité faut-il se fier ?

Voici ce qui a pu se lire dans un canard de bonne audience au Québec :

Citation :

« Les Québécois en faveur de la ligne dure », affiche la Une de La Presse samedi 19 mai. « 66 % appuient la loi spéciale ; 67 % croient que les policiers devraient être plus sévères envers les manifestants ; 65 % jugent l’attitude des étudiants injustifiée », peut-on lire.

Le commentaire journalistique associé aux résultats de ce sondage est sans appel : « La population appuie massivement la décision du gouvernement Charest [1] de recourir à une loi spéciale pour stopper l’affrontement avec les étudiants sur la hausse des droits de scolarité. »

L’analyse de Youri Rivest, vice-président de CROP, l’institut en charge du sondage, finit de nous convaincre : « Les gens sont inquiets, ils ne reconnaissent plus leur Québec, leur société consensuelle. Ils veulent retrouver la sécurité et l’ordre, aussi ils se rallient très nettement au gouvernement [2] »


Mais au lendemain de l’adoption de la loi liberticide proposée par Jean Charest, réprimant de façon drastique le droit de manifester et la liberté d’expression, le lecteur est en droit d’être surpris. Et pour cause, en y regardant bien, ce sondage est aussi sérieux que Jean Charest est libertaire…
(...)
Source : http://www.acrimed.org/article3831.html

On désinforme aussi au québec ?! Qué misère !

Le mythe du nègre blanc d'amérique


De 1 c'est pas un mythe, r'appel toé juste le temps de Maurice Richard.