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Les Québécois, sauf Zed (l'agent des milliardaires Al Qaida) et Martineau, ont tendance à se méfier des riches, dit le lieu commun. Peut-être ont-ils raison. La journaliste Linda McQuaig et le fiscaliste Neil Brooks soutiennent, dans Les milliardaires : comment les ultrariches nuisent à l'économie, la thèse que, plutôt que de créer de la richesse et de l'emploi, les ultrariches coûtent cher à la société et menacent la démocratie. Explications avec Alain Deneault, politologue et auteur de la préface du livre.
« Plutôt que de contribuer à la richesse collective, les milliardaires en vivent et la ponctionnent, dit Alain Deneault. On pourrait même dire que les vrais assistés sociaux, ce sont eux. » Et qu'en est-il de l'imposante contribution des riches aux recettes fiscales de l'État? On répète que les nantis y contribuent de manière disproportionnée. « La part des recettes fiscales assumée par les riches est certes de plus en plus substantielle, mais seulement parce qu'ils touchent une fraction de plus en plus importante de l'ensemble des revenus, accaparant ainsi une large part du pécule collectif. C'est encore pire lorsqu'ils s'adonnent à l'évasion fiscale, dit notre invité. Ces cas-là nuisent carrément à l'économie nationale en se soustrayant aux règles de droit. »
Audio-vidéo:
Les milliardaires et l'économie - Entrevue avec Alain Deneault
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Bits & Pieces... 14/4/2013, 00:24
QUI A MANGÉ DES LASAGNES ET DU BOUDIN DANS LES PYRÉNÉES-ORIENTALES ?
Le cannibalisme par intérim est français
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 14/4/2013, 15:04
Voilà qui intéressera certainement Ungern
Les bitcoin(coin)s me rendront-ils riches?
Farhad Manjoo est le chroniqueur high-tech de Slate.com.
Permettez-moi de débuter cette chronique par quelques explications. Un matin de la semaine dernière, je suis passé à ma banque, j'ai rempli un bordereau de retrait de 1.027,51dollars et je suis sorti de là avec une enveloppe bourrée de liquide. Ce montant bizarroïde était parfaitement délibéré; j'avais suivi les instruction de LocalTill au centime près.
LocalTill? Ne vous cassez pas à googler cette entreprise – son site internet à l'aspect plus que douteux ne vous donnera que de maigres indications, à savoir qu'elle permet «aux commerçants d'accepter des transactions sécurisées lorsqu'ils vendent des marchandises en ligne». Un peu comme PayPal, sauf que LocalTill n'est pas liée à votre compte en banque ni à votre carte de crédit et n'accepte que du liquide. Ainsi, les transactions sont moins traçables, moins réglementées et, comme j'allais vite le comprendre, plus définitives.
Spoiler:
L'étape suivante, selon les instructions de LocalTill, c'était de me rendre dans l'agence de Bank of America la plus proche et de demander un virement en dehors de l’Etat. J'ai donc griffonné le numéro de compte new-yorkais de LocalTill sur mon bordereau et j'ai tendu ma liasse de billets au guichetier. Le geste avait quelque chose de vertigineux: je suis sur Internet depuis toujours et je sais pertinemment que la plupart des fraudes commencent par ce genre d'instructions: «D'abord, transférez votre argent sur un compte en dehors de l’État...» Et voici précisément ce que j'étais en train de faire. Si LocalTill était une arnaque, je n'avais pas le moindre recours. Pourquoi accepter de prendre un tel risque?
A cause du Bitcoin, bien sûr. Le Bitcoin est une «monnaie électronique» inventée en 2009 par un spécialiste de cryptographie connu sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, mais dont la véritable identité demeure énigmatique. Elle n'existe que dans les ordinateurs, elle est émise à un rythme régulier par un réseau de machines connectées à travers le monde et sa valeur n'est régulée par aucun gouvernement.
A l'instar de son créateur, la monnaie se repaît de mystère. Les Bitcoins ressemblent à de l'argent liquide dans le sens où ils ne sont pas liés à votre identité et parce que les transactions faites avec cette monnaie sont irréversibles et intraçables. Mais ils ressemblent aussi à votre carte de crédit car ils ne sont pas physiques. Par le passé, si je voulais vous payer pour quelques pendables services, j'aurais dû remplir une mallette de billets et effectuer un long et dangereux périple avec mon butin pour vous le remettre dans un coin sombre.
Aujourd'hui, Bitcoin me permet de vous transférer de l'argent instantanément et gratuitement. C'est donc la monnaie parfaite du marché noir –voici quelques mois, Bitcoin est devenu un phénomène médiatique quand Gawker a publié un article expliquant comment la devise était la favorite du site Silk Road, qui vend quasiment toutes les drogues du monde.
Plus récemment, Bitcoin a aussi été glorifié pour son statut de nouveau placement refuge international, séduisant les Européens angoissés et autres paniqués de l'étalon-or cherchant à stocker leur fortune loin des regards indiscrets des régulateurs financiers.
L'évolution des devises internationales ne me panique pas trop et je ne cherche pas non plus à m'acheter de la drogue sur Internet. En réalité, l'intérêt de Bitcoin en tant que monnaie me passe par-dessus la tête. Si j'ai voulu acheter des Bitcoins, c'est purement et simplement pour spéculer. Pour avoir ma part du gâteau, la chance, moi aussi, de grimper dans la fusée. Car du fait de sa légitimité grandissante, mais surtout à cause de spéculateurs dans mon genre, la valeur de Bitcoin entre actuellement dans une phase bullière –son taux de change face aux monnaies IRL grimpe à un rythme effréné et très probablement insoutenable.
En 2011, au moment de l'article de Gawker sur Silk Road, vous pouviez acheter un Bitcoin pour environ 9$. Depuis, si le prix a connu de spectaculaires fluctuations, il a globalement augmenté. Au début de cette année, les Bitcoins valaient environ 20$ pièce. Et leur courbe de croissance est depuis passée en crosse de hockey – en mars, un Bitcoin valait 40$, et un mois plus tard, sa valeur avait encore doublé.
La bulle Bitcoin en un seul graphique. La courbe indique la hausse des prix en fonction du temps. (Les prix sont sur l'axe des ordonnées, à droite). Les barres indiquent les volumes des échanges quotidiens (les chiffres sont sur l'axe de gauche).
Il y a trois semaines, dès que je tournais la tête, on me parlait des Bitcoins. Un après-midi, je déjeunais avec un associé de Andreessen Horowitz, le gros cabinet de capital-risque de la Silicon Valley, qui m'expliquait qu'il n'arrêtait pas de voir passer des projets de start-up proposant des services liés au Bitcoin. Après ce déjeuner, j'ai reçu un mail de David Barrett, PDG d'Expensify, une merveilleuse start-up spécialisée en notes de frais.
Barrett voulait me faire savoir que son entreprise allait bientôt permettre à ses utilisateurs de soumettre leurs frais et d'être payés par leurs employeurs en Bitcoins. Et que cette fonctionnalité n'avait rien d'un gadget. Bitcoin allait faciliter la vie des gens qui travaillent et facturent leurs frais à l'international; d'autres services – comme Paypal – exigeant des frais conséquents si vous voulez transférer votre argent à l'étranger, tandis que les virements Bitcoin sont toujours gratuits.
C'est là que je me suis dit qu'il fallait que je creuse cette histoire de Bitcoin et de sa légitimité grandissante. Mais je n'avais pas encore écrit une seule ligne que le Bitcoin s'est emparé des médias. Pour Henry Blodget, le Bitcoin était «la bulle spéculative parfaite». Dans un long argumentaire, Felix Salmon expliquait pourquoi cette bulle allait forcément éclater. Dans le New Yorker, c'étaient les principaux partisans de la monnaie qui devisaient de son avenir. Et pendant ce temps là, les prix continuaient leur ascension: au début de la semaine dernière, le Bitcoin a dépassé les 100$. Cette semaine, 200$. Si vous voulez acheter du Bitcoin au moment où j'écris ces lignes, il vous en coûtera 235$ et si vous attendez demain, ce sera encore plus cher.
Voilà pour les éclaircissements. Personne ne sait vraiment ce qui explique la hausse spectaculaire des Bitcoins. L'une des principales théories, comme l'explique Zach Seward sur Quartz, relève d'une «crise de la demande». Le stock mondial de Bitcoins reste fondamentalement fixe, mais comme les gens des médias n'arrêtent pas d'en parler, la demande explose. D'où la hausse des prix – et vu que les prix augmentent, les possesseurs actuels de Bitcoins développent des attentes de plus en plus conséquentes pour cette monnaie. Ce qui incite les détenteurs de Bitcoins à thésauriser leur butin, ce qui diminue l'offre encore davantage, tout en boostant les prix et l'attention des médias – un cycle qui se perpétuera tant que la bulle n'aura pas explosé.
Dès lors, en écrivant sur Bitcoin, je contribue moi aussi, à ma petite mesure, à l'envolée des prix. Et depuis la semaine dernière, cela sert aussi mes propres intérêts. Heureusement, mon virement à LocalTill est arrivé à bon port: après le paiement d'une commission de 21,51$, l'entreprise a transféré mes 1000$ à Bitfloor, l'une des nombreuses bourses Bitcoin où les gens peuvent échanger des Bitcoins contre du cash.
J'ai immédiatement placé un ordre d'achat et quelques secondes plus tard, j'étais le fier détenteur de 7,23883 Bitcoins, achetés 138$ pièce. Si je vends aujourd'hui mes Bitcoins, mon investissement initial de 1.000$ vaudra 1.700$ – un retour plus qu'honorable en moins d'une semaine.
Mais je ne vais pas vendre tout de suite. Comme Blodget et Salmon, je pense que le marché Bitcoin est une bulle; un jour ou l'autre, comme dans toutes les bulles, les prix vont cesser d'augmenter et même certainement s'effondrer, et beaucoup de gens perdront tout un tas d'argent réel et imaginaire. Mais pour l'instant, c'est tout ce qu'on peut dire avec certitude sur ce marché.
Quand la bulle éclatera, à quel prix et pour quelle raison, personne ne peut le prévoir. Et en attendant, tant que les prix montent, cette sympathique monnaie électronique vous permet de vous faire pas mal d'argent.
Mon hypothèse personnelle, c'est que l'explosion de la bulle n'est pas imminente et que si les prix baissent, ils ne passeront pas sous la barre des 138$ de mon investissement d'origine. Je suis sûr de pouvoir le doubler, si ce n'est le tripler. (Au-delà, les conserver me donne des sueurs froides). Et pourquoi les prix iront aussi haut? Car pour l'instant, c'est un cauchemar logistique de changer des dollars en coins.
Vous devez faire confiance à plusieurs intermédiaires, vous fier à des sites qui semblent avoir été conçus par des adolescents. Au départ, j'ai essayé d'acheter des coins avec MtGox, la plus grosse bourse de Bitcoins, mais son système refusait les dépôts supérieurs à 500$. De plus, la semaine dernière, peu après le passage des 142$, le site a été victime d'une attaque par déni de service qui l'a planté pendant plusieurs heures.
Le site que j'utilise, Bitfloor, n'est pas vraiment plus sûr. L'automne dernier, il a été victime d'un piratage spectaculaire qui lui a volé au final 24.000 coins, soit 250.000 $ – une somme qui s'élève aujourd'hui, chose extraordinaire, à 5,6 millions de dollars (4,2 millions d'euros). (Depuis, Bitfloor affirme stocker le gros des coins de ses clients dans des machines qui ne sont pas reliées à Internet et s'est doté d'un système à authentification forte pour protéger les comptes de ses utilisateurs).
A l'heure actuelle, le côté un peu branlant du marché Bitcoin dissuade les investisseurs lambda. Et – comme nous l'avons vécu avec la bulle immobilière et la bulle Internet – il faut que les masses pénètrent les bulles pour qu'elles décollent réellement. Dans les prochains mois, je pense que des services plus sophistiqués et plus sûrs verront le jour et permettront davantage d'échanges dollars-Bitcoins. Vous pourrez alors instantanément transférer votre argent de votre compte en banque à MtGox, ou autre. Et c'est à ce moment-là – quand des gens ordinaires pourront s'acheter des Bitcoins comme ils se ruaient sur les actions Pets.com en 1999 – que l'argent coulera réellement à flot dans l'économie Bitcoin et que les prix s'affoleront.
Mais ce n'est qu'une théorie. Sans doute débile: Bitcoin peut s'effondrer demain. Et n'oubliez pas mon conflit d'intérêt: si cet article réussit à susciter chez vous une envie de Bitcoins, je serai plus riche. N'empêche qu'une semaine après mon achat de Bitcoins, je suis tout à fait satisfait de ma petite affaire.
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 14/4/2013, 16:58
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 15/4/2013, 11:45
Les paradis fiscaux sont notre enfer
Stéphane Laporte Collaboration spéciale La Presse
C'est mille fois plus scandaleux que la commission Charbonneau, mille fois plus révoltant que les frais des étudiants, et pourtant on en parle à peine; pourtant, le peuple ne s'empare pas de la rue pour manifester son écoeurement.
Spoiler:
Ça s'appelle les paradis fiscaux et c'est à cause d'eux que nous vivons en enfer.
Un paradis fiscal est un pays où les fortunés de ce monde cachent leur argent parce que les taux d'imposition y sont inexistants et que les autorités locales dissimulent l'identité des détenteurs de comptes.
Ce sont souvent des paradis tout court: la Barbade, les Bermudes, les îles Caïmans, les Îles Cook, Sainte-Lucie... Mais le soleil n'y luit pas pour tout le monde. Seulement pour les riches.
Chaque année, le Canada perd sept milliards de dollars en impôts non déclarés sur des avoirs à l'étranger.
7 milliards de dollars!
En ce moment, dans notre beau pays, il y a plein d'honnêtes travailleurs qui rédigent leur déclaration d'impôt. S'ils ont le malheur d'oublier un T-4 ou une facture de restaurant, ils vont se faire poursuivre, fouiller et déculotter par le fisc comme s'ils étaient Al Capone.
La plupart des Canadiens s'appliquent, conservent tous les papiers importants et versent à l'impôt la somme due à la cenne près.
Et c'est très bien ainsi. C'est cet argent qui permet à la société de fonctionner. Qui permet aux gens d'être soignés, éduqués, protégés, et de pouvoir se déplacer. Bref, c'est cet argent qui permet aux gens de vivre dans un endroit civilisé.
Payer l'impôt, ça s'appelle faire sa part. Contribuer à la communauté. Lier son destin à celui des autres citoyens.
L'existence de la nation dépend de ce geste, de cet investissement au projet commun. Ceux qui ne le posent pas sont des traîtres. Des profiteurs. Ils ne respectent pas les règles imposées (c'est le cas de le dire) à tout un chacun. Ils ne pensent qu'à eux, qu'à leur magot, et laissent les autres crever.
S'il y a tant d'injustice en ce monde, c'est avant tout à cause de ceux qui ne pensent pas à l'équipe, qui ne jouent que pour eux.
L'évasion fiscale existe depuis toujours: 2000 ans avant Jésus-Christ, des navigateurs négociaient leur cargaison au large pour éviter de payer la taxe portuaire sur leurs marchandises. Des croches, il y en a depuis toujours. Et il y en aura toujours. C'est pas ça, le problème. Le problème, c'est de ne rien faire pour les contrer.
Une enquête publiée par le Consortium international des journalistes d'enquête vient de révéler la manière dont les banques aident les richards à recourir aux paradis fiscaux. On retrouve dans ses données une liste de 450 Canadiens qui cachent leur argent sous les cocotiers.
Réaction du gouvernement fédéral et provincial: que Radio-Canada nous donne cette liste! Pour quoi faire? Pour la cacher? Pour la détruire? Ma gang d'hypocrites! Au lieu de vouloir vous emparer du travail des journalistes, faites donc le vôtre!
Les gouvernements savent bien que les grosses poches se sauvent de l'impôt aux îles Cache Cash. Mais ils ne font rien. C'est un privilège de grands seigneurs. Les prolétaires, on va les plumer jusqu'au sang pour qu'ils versent tout ce qu'ils doivent verser à l'État, mais les princes de la finance, on va les laisser tranquilles. Cette attitude est inacceptable!
Et il est temps qu'un Michel Chartrand se lève et explique aux gens l'ampleur du scandale des paradis fiscaux.
Il ne peut pas avoir de société juste si tout le monde ne paie pas ce qu'il doit à l'État. Sinon, les pays ne représentent plus rien, si ce n'est le regroupement des gens assujettis. La véritable carte du monde devrait être une carte où les pays sont remplacés par des banques. Ce sont elles qui possèdent la planète. Ce sont elles qui s'allient aux milliardaires pour engranger plus de profits, qui les aident dans leurs tours de passe-passe et qui saignent les petits épargnants pour qu'ils ne puissent surtout pas remettre quoi que ce soit en question.
Dans les paradis fiscaux, il n'y a pas d'Adam, pas d'Ève, juste des serpents. Quel dirigeant aura le courage de les chasser? Aucun. Ils leur doivent leurs élections.
Un jour, le peuple en aura assez des banques, comme il en a eu assez de la royauté. Y a pas juste Anarchopanda qui en perdra la tête.
Aux puissants d'avoir la sagesse de rééquilibrer le système avant qu'il ne soit trop tard. Ça presse.
On peut profiter du malheur des autres, mais tôt ou tard, il deviendra le nôtre.
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 15/4/2013, 13:12
Nues pour le féminisme
Elles manifestent seins nus pour défendre les droits des femmes, dénoncer le machisme des institutions occidentales et attirer l'attention sur la sexualisation et la conformité des corps féminin (en exhibant paradoxalement des corps parfaits). Les membres du mouvement Femen, qui pratiquent un féminisme spectaculaire, parfaitement adapté à nos sociétés hypermédiatisées, s'inscrivent en quelque sorte dans la troisième vague féministe : leur démarche s'apparente aux Slut walks des années 80. Mais leurs coups d'éclat sont-ils vraiment efficaces?
Selon Denyse Côté, professeure à l'Université du Québec en Outaouais et spécialiste des questions de genre, la démarche des Femen doit avant tout être lue comme un exercice de marketing ou comme un spectacle. Les féministes sont très divisées par rapport à leurs manifestations et, pour cette raison, il est difficile de considérer le mouvement comme étant réellement porté par le combat féministe ou motivé par une lutte sociale.
Par contre, la nudité n'a pas la même portée politique dans tous les pays. Dans une société musulmane, les manifestations des Femen sont extrêmement courageuses. Le geste de la jeune tunisienne Amina Tyler, qui a mis des photos d'elle sur Facebook avec des inscriptions sur ses seins nus (« mon corps m'appartient, mon honneur ne concerne que moi »), était très risqué dans le contexte de la montée de l'islamisme en Tunisie (le salafisme).
Spoiler:
Audio-vidéo Écouter l'entrevue avec Denyse Côté
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 16/4/2013, 14:08
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 16/4/2013, 15:00
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/4/2013, 14:19
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/4/2013, 14:39
money money. les animaux n'ont pas de voitures ni d'ordinateur.
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/4/2013, 14:43
Eric a écrit:
money money. les animaux n'ont pas de voitures ni d'ordinateur.
So?
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/4/2013, 14:47
So ? et bien les humains sont bien obligé de payer pour vivre.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/4/2013, 14:54
Pétard a écrit:
Eric a écrit:
money money. les animaux n'ont pas de voitures ni d'ordinateur.
So?
En tout cas c'est assez vrai pour le téléphone....
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/4/2013, 15:00
Commentaires de lombrics?
Même pas à la hauteur...
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/4/2013, 20:32
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/4/2013, 20:32
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/4/2013, 21:31
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 19/4/2013, 19:43
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 27/4/2013, 18:26
La liste des 100 Arabes les plus riches en 2013
Par Hassan Serraji, Journal Métro
Loin du printemps arabe et de ses tumultes, la revue Forbes, section Moyen-Orient, a publié la liste des 100 Arabes les plus riches en 2013. Ce recensement sélect nous offre des évidences, mais aussi plein de surprises.
Spoiler:
Pour préparer ce classement, en plus des milliardaires arabes susceptibles d’intégrer la liste du club sélect des plus riches au monde, les responsables de la revue ont adopté 100M$ comme seuil minimum de la fortune pour être considéré comme très riche. Pour évaluer la fortune des candidats, ils se sont appuyés sur la valeur nette sur le marché boursier arabe des actions détenues par les particuliers et les familles arabes.
Une évidence, l’Arabie Saoudite fournit 41 riches. À leur tête, l’homme le plus riche dans le monde arabe, le prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud avec une fortune de 20G$. Cette estimation a mis en colère le prince saoudien. Il revendique, quant à lui, 29,6G$ comme fortune personnelle.
Selon Forbes, 12 pays arabes sur un total de 22 peuvent se targuer de faire partie de cette prestigieuse liste, à savoir, l’Arabie Saoudite, le Liban, l’Égypte, les Émirats arabes unis, le Maroc, la Jordanie, l’Irak, la Syrie, le Koweït, le Soudan, le Qatar et Oman. Les 10 premiers pays parmi ce groupe comptent des milliardaires.
Si on se concentre juste sur les milliardaires, ce classement nous informe que le monde arabe en compte 41: 10 Saoudiens, 8 Libanais, 7 Égyptiens, 5 Koweitiens, 4 Émiratis, 3 Marocains et 1 représentant par pays de Jordanie, d’Irak, de Syrie et du Soudan.
10 pays ne figurent pas sur la liste: la Mauritanie, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, Djibouti, le Soudan, la Somalie, la Palestine, le Bahreïn et le Yémen.
Une des grosses surprises de cette liste est que trois Marocains y figurent, et les trois sont milliardaires, même si leur pays n’est pas producteur de pétrole.
L’autre grosse surprise: le Qatar. Ce petit État arabe qui fait les manchettes et est décrit comme un ogre qui achète tout ce qui se vend sur la planète – et qui risque de ravir au Canada le siège de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pour la déménager de Montréal à Doha –, eh bien, figurez-vous, ses deux seuls représentants dans cette liste ne sont pas milliardaires. Ils ne figurent qu’aux 43e et 47e positions. Certes, les deux représentants du Qatar peuvent se targuer d’être assis sur des fortunes de 561,7M$, dans le cas du président de la Fédération des hommes d’affaires qataris, Cheikh Fayçal Ben Kacem Al Thani, et de 452,6M$, dans celui de Hussain Ibrahim Al Fardan et de sa famille.
Pire, des pays aussi riches que le Bahreïn, l’un des plus importants centres financiers au monde, et l’Algérie, l’un des pays les plus riches en pétrole et en gaz naturel, n’auraient pas de représentants capables de revendiquer une fortune valant plus de 100M$. Bizarre!
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Bits & Pieces... 1/5/2013, 00:00
Joli clin d’œil a Coin Coin
Comme quoi, faut pas faire chier un canard
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 1/5/2013, 18:04
Zed a écrit:
Comme quoi, faut pas faire chier un canard
Pétard un canard? Faut vraiment être passé à côté du «BD Belge pour les Nuls» pour ne pas avoir compris que de tous les personnages cotoyant Achille Talon, Pétard est le seul que qui Greg a créé avec un minimum de cervelle et de comprenure...
Coincouiner à gauche, à droite et à travers n'est qu'affirmer la pauvreté culturelle affrigeante de certains des participants de LP...
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 1/5/2013, 18:24
Pétard a écrit:
Zed a écrit:
Comme quoi, faut pas faire chier un canard
Pétard un canard? Faut vraiment être passé à côté du «BD Belge pour les Nuls» pour ne pas avoir compris que de tous les personnages cotoyant Achille Talon, Pétard est le seul que qui Greg a créé avec un minimum de cervelle et de comprenure...
Coincouiner à gauche, à droite et à travers n'est qu'affirmer la pauvreté culturelle affrigeante de certains des participants de LP...
Je suis quasiment né avec un Achille Talon dans les mains ( mon Père ayant été abonné à Pilote, j'ai un souvenir du facteur lui donnant son journal remontant à 1973! ) . Pétard fait donc parti de ma culture. J'ai toujours aimé les canards je ne sais pas pourquoi, mais je les trouvent particulièrement sympathique .
Quand à notre camarade Pétard J'ai beaucoup de point communs avec lui et une certaine complicité "idéologique" il me semble.... Ce clin d’œil se voulait un hommage humoristique , pas une moquerie ni une critique , bien que des fois il gagnerait à faire plus le canard en laissant la pluie glisser sur lui avec indifférence et mépris pour ses contradicteurs!
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 1/5/2013, 18:34
Jonas. a écrit:
Ce clin d’œil se voulait un hommage humoristique , pas une moquerie ni une critique , bien que des fois il gagnerait à faire plus le canard en laissant la pluie glisser sur lui avec indifférence et mépris pour ses contradicteurs!
J'avais compris, Jonas/Younes. Je ne commentais pas ce clind'oeil mais les innombrables bêtises de ceux qui ne savent distinguer Donald, Daffy ou les canards jaunes de baignoires qu'on me sert à tout venant de ce personnage intriguant qu'est le Pétard d'Achille, son canard à lui tout seul....