AFGHANISTAN: le combat continue !

Rappel du premier message :




Ces deux brigades s'ajouteront ainsi à celle qui sera déployée en janvier dans les provinces environnant Kaboul.

Au départ, le commandant des forces internationales dans le secteur, le général américain David McKiernan, avait demandé l'envoi de quatre brigades et de divers éléments de soutien logistique, soit un effectif de plus de 20000 hommes.

Mais Robert Gates a préféré se montrer raisonnable et a mis en garde contre l'envoi d'un trop grand nombre de soldats dans un pays en proie aux guerres civiles et insurrections contre des forces étrangères.

Il a rappelé, à juste titre, que l'histoire des des forces étrangères en Afghanistan n'a jamais été très positive. Et qu'elles sont toujours considérées par les Afghans comme des occupants venus dans leur propre intérêt.

Aussi, l'important, aujourd'hui, c'est d'accélérer la formation de l'armée afghane parce que, pour les Afghans, le combat contre les talibans c'est aussi leur avenir.

Il est urgent d'établir un "vrai partenariat", estime Robert Gates qui a déclaré que jusqu'à présent, c'est surtout la guerre en Irak qui a empêché le déploiement de nouvelles troupes en Afghanistan.

Mais les choses vont changer avec l'amélioration de la sécurité et la récente signature d'un accord avec Bagdad prévoyant le départ des troupes de combat américaines des villes irakiennes d'ici juin 2009 et du pays d'ici 2011.

Le frère du journaliste afghan tué dénonce une opération "irréfléchie"












Monde - International 14:47
Le frère du journaliste afghan tué lors d'un raid des commandos britannique, destiné à libérer un journaliste britannique des mains des talibans, a dénoncé vendredi une opération "irréfléchie" et estimé que la mort de son frère était évitable.
Sultan Munadi a été tué lors de l'opération menée mercredi pour libérer son collègue du New York Times, Stephen Farrell, journaliste britannique qui n'a pas été blessé.
Le corps criblé de balles de M. Munadi a été abandonné sur place par les soldats. Sa famille a dû venir le chercher dans la campagne de la dangereuse province de Kunduz pour le ramener à Kaboul et l'enterrer.
Un soldat britannique, une femme et un enfant afghans ont également péri dans cette opération controversée.
"Il n'y avait absolument aucune raison de mener cette opération", a déclaré à l'AFP Mohammad Osman, frère du journaliste tué.
"Le Comité international de la Croix-Rouge, les Nations Unies, des chefs tribaux étaient tous impliqués dans des négociations qui se passaient bien pour les faire libérer, lorsque soudain il y a eu cette opération", explique M. Osman.
"Ce raid était totalement irréfléchi, qui a eu pour résultat la mort de Sultan", déplore-t-il.
"Je ne peux pas blâmer une personne en particulier pour cela, c'est la faute à tout le monde - le gouvernement, le New York Times, les talibans et au final, la plus grande responsabilité pour sa mort repose sur les soldats britanniques qui ont lancé cette opération inutile", assure le frère du défunt.
Stephen Farrell, 46 ans, et Sultan Munadi, 34 ans, avaient été capturés par les talibans samedi alors qu'ils interrogeaient des habitants de la province de Kunduz à propos d'une frappe aérienne de l'Otan qui, selon les autorités afghanes, a tué des dizaines de personnes dont des civils.
Selon les médias afghans, les habitants avaient prévenu Farrell et Munadi qu'il valait mieux qu'ils partent à cause de la présence de talibans dans le secteur.
Alors que Farrell a une longue expérience du travail en zone de conflit, Munadi venait de passer plus d'un an en Allemagne à étudier. Il était revenu à Kaboul pour l'été, pour voir sa famille, dont sa femme et ses deux enfants.
"Le New York Times est responsable car (...) ils envoient leurs employés dans des endroits dangereux et bien sûr, ce n'est pas la première fois", a estimé Mohammad Osman.
Un autre journaliste du New York Times, David Rhode, avait déjà été kidnappé en Afghanistan l'an dernier. Il était resté en captivité des mois avant de s'échapper en juin.

Mort du journaliste afghan: son cadavre abandonné à cause d'un feu nourri, selon l'Otan






An Afghan man and boy visit the grave of Afghan journalist Sultan Munadi Les commandos britanniques qui ont libéré un journaliste occidental des mains des talibans ont abandonné le cadavre de son collègue afghan parce qu'ils étaient pris sous le feu nourri des insurgés, a affirmé l'Otan samedi.








Monde - International 8:17
Les commandos britanniques qui ont libéré un journaliste occidental des mains des talibans ont abandonné le cadavre de son collègue afghan parce qu'ils étaient pris sous le feu nourri des insurgés, a affirmé l'Otan samedi.
Le journaliste irlando-britannique Stephen Farrell, du New York Times, est sorti indemne de l'opération de libération mercredi, mais son collègue Sultan Munadi a été criblé de balles dans l'échange de coups de feu. Un soldat britannique, une femme et un enfant afghans ont également été tués.
Dans un communiqué, la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan a expliqué samedi que dès le début de l'opération de libération, très tôt mercredi, "un échange de coups de feu nourri a eu lieu entre les insurgés et les soldats", et rapidement "un soldat britannique a été tué près de l'hélicoptère avec lequel il était arrivé".
"Une fois que M. Farrell a été récupéré par nos forces, la mort de M. Munadi a été confirmée", ajoute l'Isaf. "Sous un feu constant des insurgés et pour éviter de nouvelles victimes, les forces militaires ont quitté le site", selon le communiqué.
L'abandon du corps criblé de balles de M. Munadi a provoqué la colère de sa famille, obligée d'aller elle-même le chercher pour l'enterrer, et parmi les journalistes afghans, qui ont dénoncé une différence de traitement entre Occidentaux et Afghans.
Au moment de leur enlèvement, les deux journalistes se trouvaient dans la province de Kunduz (nord) pour réaliser un reportage sur le site d'un bombardement aérien de l'Otan contre deux camions citernes volés par les talibans. Des dizaines de personnes, dont des civils, se trouvaient autour des camions au moment de la frappe.
M. Farrell travaille pour le New York Times et M. Munadi, ancien journaliste du quotidien américain et poursuivant des études en Allemagne, était revenu pour des vacances en Afghanistan.
Le Royaume-Unis a défendu sa décision de lancer l'opération, rejetant les appels à ordonner une enquête officielle, alors que la polémique enfle sur le sujet.
Le ministre des Affaires étrangères britannique David Miliband a indiqué que M. Farrell avait ignoré des avertissements "très insistants" de ne pas se rendre à Kunduz, où les attaques de talibans se multiplient depuis plusieurs mois.
La famille de M. Munadi a dit vendredi que les négociations visant à faire libérer les journalistes, impliquant notamment la Croix-Rouge et les Nations Unies, étaient bien engagées avant le raid. Une source impliquée dans les négociations a confirmé cette version. Le frère de M. Munadi, Mohammad Osman, a estimé que l'opération n'était pas nécessaire et que la mort de son frère aurait pu être évitée.

Celle des autres civils et du soldat britannique egalement. Manque de communication?

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Al-Qaïda - Ben Laden s'adresse aux Américains

Ben Laden s'adresse aux Américains

Dans un message diffusé sur Internet dimanche, Ben Laden les invite à faire pression sur Obama pour qu'il mette fin aux guerres en Irak et en Afghanistan.

L.D. (Avec agence) - le 14/09/2009 - 09h26
Mis à jour le 14/09/2009 - 09h34

C'est devenu une habitude, le chef d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, diffuse régulièrement ses messages sur Internet. Le dernier en date remontait au 3 juin, dans lequel il rejetait l'ouverture du président américain Barack Obama envers le monde musulman. Dimanche, soit deux jours après l'anniversaire des attaques du 11-septembre, l'icône des islamistes s'est cette fois-ci adressé directement au peuple américain. Il les invite à faire pression sur la Maison Blanche pour qu'elle mette fin aux guerres en Irak et en Afghanistan, dans son message diffusé par le site As-Sahab, selon le centre américain de recherche sur le terrorisme Intel Center. Sans quoi, "nous poursuivrons une guerre d'usure contre vous de toutes les façons possibles" menace Ben Laden.

"La vidéo montre une image fixe de Ben Laden, tandis que défile l'enregistrement audio. Il n'y a pas d'image vidéo de Ben Laden", fait savoir Intel Center. Selon la transcription, le dirigeant du réseau islamiste demande également aux Américains de se prononcer contre le soutien à Israël de la part de l'administration américaine plutôt que de succomber au "terrorisme idéologique" des néo-conservateurs. Ben Laden affirme que "parmi d'autres injustices" c'est le soutien des Etats-Unis à Israël qui a conduit Al-Qaïda à lancer les attaques du 11 septembre 2001. Les guerres en Irak et en Afghanistan ont été déclenchées par le lobby pro-israélien de la Maison Blanche et les défenseurs des intérêts des entreprises, et non par des militants islamistes, indique-t-il. "Si vous réflechissez à votre situation correctement, vous saurez que la Maison Blanche est occupée par des groupes de pression", ajoute-t-il, selon Intel Center.

Selon Ben Laden, le président Barack Obama n'a pas le pouvoir de changer le cours des guerres et le fait qu'il ait conservé le Secrétaire à la défense Robert Gates et d'autres responsables de la précédente administration de George W Bush confirme sa faiblesse. "L'amère vérité est que les néo-conservateurs continuent à projeter leur ombre pesante sur vous", affirme-t-il. S'il n'est pas mis fin aux guerres "tout ce que nous ferons sera de poursuivre la guerre d'usure contre vous de toutes les façons possibles, de la même manière que nous avons épuisé l'Union soviétique pendant dix ans jusqu'à ce qu'elle s'effondre par la grâce d'Allah le tout-puissant et devienne un souvenir du passé", ajoute-t-il.

Ben, il est toujours en vie, lui? et surtout toujours pas attrape?

mais pourtant quand Bush 43 etait a la Maison Blanche, n'est-ce pas ce qui lui etait reproche par les Democrates?

Le dilemme des Occidentaux devant la perspective d'une réélection suspecte

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/09/14/le-dilemme-des-occidentaux-devant-la-perspective-d-une-reelection-suspecte_1240133_3216.html

Le scrutin présidentiel du 20 août, qui était censé impulser un nouvel élan à une "reconstruction" mal en point, a été entaché de fraudes massives. Même les observateurs les plus cyniques du théâtre afghan ont été surpris par l'ampleur des irrégularités imputées à l'administration du président sortant, Hamid Karzaï, qui se savait menacé par la montée en puissance de son rival, Abdullah Abdullah, un ancien proche du commandant Ahmad Shah Massoud. Près d'un million de bulletins - soit près de 15 % des suffrages exprimés - sont suspects. Or la loi électorale afghane est formelle : une commission des plaintes va devoir se saisir de tous ces votes litigieux. La purge prendra du temps, plaçant la communauté internationale, qui avait tant espéré de ce ressourcement électoral, devant un pénible dilemme. A partir de la mi-octobre, les neiges commenceront à tomber sur ce pays montagneux, rendant impossible tout nouvel exercice électoral. Si un deuxième tour devait s'avérer nécessaire, il faudrait donc l'annoncer au plus vite. Faute de quoi, il sera reporté au printemps 2010, imposant la mise en place entre-temps d'un gouvernement de transition, forcément fragile et volatile. Les talibans ne pourraient qu'en tirer parti. Mais un excès de précipitation aboutissant à un traitement superficiel des plaintes, et donc à une réélection suspecte de M. Karzaï, comporte un autre risque, tout aussi périlleux : celui de voir une opposition, s'estimant trahie, entrer en dissidence. Au front armé taliban - principalement ancré dans les zones pachtounes - s'ajouterait un nouveau pôle oppositionnel, nourri des frustrations des communautés tadjikes, hazara (chiites) et d'une partie de la jeunesse urbaine ayant voté contre M. Karzaï. La communauté internationale a deux autres bonnes raisons de se porter garante d'une irréprochable légalité du scrutin. La première tient à la nécessité de légitimer l'intervention militaire en Afghanistan auprès des opinions publiques des pays de l'OTAN gagnées par la lassitude. La seconde touche aussi à la légitimité de sa présence en Afghanistan, mais auprès de l'opinion afghane cette fois. "Si la communauté internationale cautionne les fraudes de Karzaï, met en garde Fahim Dashty, le rédacteur en chef de Kabul Weekly, alors les Afghans penseront : "Quelle est la raison de sa présence ici ? Pourquoi ne la combattrions-nous pas ?""

Citation :

"Hamid Karzaï crédité de 54,6% des suffrages en Afghanistan"



Le président sortant Hamid Karzaï a recueilli 54,6% des voix au premier tour de l'élection présidentielle du 20 août en Afghanistan, selon les résultats globaux publiés par la commission électorale.

Le principal adversaire de Karzaï, l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, crédité de 27,8% des voix, a d'ores et déjà dénoncé des fraudes.

La commission des plaintes électorales (ECC), en partie nommée par les Nations unies, a ordonné de recompter les bulletins dans plus de 10% des bureaux de vote. Ce n'est qu'après ce recomptage que les résultats seront considérés comme définitifs.

http://fr.news.yahoo.com/4/20090916/tts-afghanistan-election-resultats-urgen-ca02f96.html

Attentat de Kaboul: au moins 6 soldats italiens et dix civils afghans tués


Au moins dix civils afghans ont péri jeudi à Kaboul et 55 ont été blessés, selon le ministre de l'Intérieur, dans l'attentat suicide à la voiture piégée qui a également tué six soldats italiens de la force de l'Otan à bord de leur véhicule blindé.











Monde - International 13:03
"Dix civils ont péri et 55 autres ont été blessés", a déclaré le ministre afghan de l'Intérieur, Mohammad Hanif Atmar, cité par son porte-parole Zemaraï Bashary. Un peu plus tôt, Rome avait confirmé la mort de six de ses parachutistes qui opéraient au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan.
"21 boutiques ont été détruites et huit véhicules (...), c'était un attentat suicide à la voiture piégée visant les forces internationales", a précisé M. Bashary.

Verrons-nous bientôt la Commission des droits de l'homme de l'ONU sermonner les terroristes islamistes et les enjoindre de n'assassiner que des militaires ?

+ 1




Il fut un temps ou les forces de la nature dominaient ce monde, il semblerait qu'un coup de foudre ou un certain déluge ne détrônent les monstrueux Talibans ou disciples d'un Ben Laden très quelconque....


Adios Amigos....................

431 -
Lawrence
Sujet: Re: AFGHANISTAN: le combat continue ! Dim 27 Sep 2009 à 16:15

Citation :

(...)Il fut un temps ou les forces de la nature dominaient ce monde(...)

Hum j'apprécie le lyrisme dramatique du posé-comme-il-peut Lawrence que je salue d'entre tous les Marbelliens ! Il sait placer le décor aussi habilement que sa serviette de plage.

L'Âge hyborien est de retour, ça commence en voix off comme la saga sponsorisée par Dino De Laurentis lorsque le héros cimmérien enfanté par Robert. E. Howard part en quête du décolleteur de sa mère l'immonde Thulsa Doom voleur du secret de l'acier auquel il fait sauter la cafetière d'un coup de cutter géant vengeur avant de délivrer la princesse fille du roi Osric et la pourfendre de ses attributs puissants pour sa plus grande joie.

En moderne ça donnerait un Conard le Barbant, héros ukulélé-djembé, armé comme un porte-avion de l'US Navy s'introduisant furtivement dans les grottes du Waziristân qui abritent l'université permanente des étudiants en dispersion de tripoux fanatisés par l'horrible Benny Doom, pour lui tailler le kiki au ras des moustaches avec une force spéciale ; ensuite il délivrerait sa secrétaire dans tous ses états, la princesse Hallyra tombée aux mains des sectaires avant de s'échapper en Harley et lui faire l'amour comme un ouragan dans le side-car avant de passer le col de Brokeback mountain et retrouver ses virils amis du Marinade Corps. Le tout avec effets spéciaux grandioses et compensation carbone.

C'est sur, ça en jetterait un max.

BRAVO,

TOUJOURS ÉGAL À VOUS MÊME CHER AMI....

EddieCochran a écrit:

431 -
Lawrence
Sujet: Re: AFGHANISTAN: le combat continue ! Dim 27 Sep 2009 à 16:15

Citation :

(...)Il fut un temps ou les forces de la nature dominaient ce monde(...)

Hum j'apprécie le lyrisme dramatique du posé-comme-il-peut Lawrence que je salue d'entre tous les Marbelliens ! Il sait placer le décor aussi habilement que sa serviette de plage.

L'Âge hyborien est de retour, ça commence en voix off comme la saga sponsorisée par Dino De Laurentis lorsque le héros cimmérien enfanté par Robert. E. Howard part en quête du décolleteur de sa mère l'immonde Thulsa Doom voleur du secret de l'acier auquel il fait sauter la cafetière d'un coup de cutter géant vengeur avant de délivrer la princesse fille du roi Osric et la pourfendre de ses attributs puissants pour sa plus grande joie.

En moderne ça donnerait un Conard le Barbant, héros ukulélé-djembé, armé comme un porte-avion de l'US Navy s'introduisant furtivement dans les grottes du Waziristân qui abritent l'université permanente des étudiants en dispersion de tripoux fanatisés par l'horrible Benny Doom, pour lui tailler le kiki au ras des moustaches avec une force spéciale ; ensuite il délivrerait sa secrétaire dans tous ses états, la princesse Hallyra tombée aux mains des sectaires avant de s'échapper en Harley et lui faire l'amour comme un ouragan dans le side-car avant de passer le col de Brokeback mountain et retrouver ses virils amis du Marinade Corps. Le tout avec effets spéciaux grandioses et compensation carbone.

C'est sur, ça en jetterait un max.

Canaille ! Tu veux éliminer ceux qui te font de l'ombre, hein ?

(Pas de fausse modestie, les musulmans ne sont pas tous meilleurs que toi, voyons... )

Quatre militaires français décédés en Afghanistan

Les trois militaires décédés accidentellement dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 septembre en Afghanistan ont été victimes d'un violent orage, l'un d'eux étant foudroyé et les deux autres s'étant noyés dans une rivière en crue. Un quatrième soldat français est décédé quand un blindé a plongé dans un ravin

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2394651&rubId=1094

Mais que diable allaient-ils faire dans cette galère ?

Plutôt ce déluge !!!

Ungern a écrit:

Mais que diable allaient-ils faire dans cette galère ?

BRANMAKMORN06 a écrit:

SERVIR LA REPUBLIQUE, mais bon je peut admettre,difficilment quand meme, que certains ne puisse le comprendre!

Moi justement ce que j'ai pas compris c'est en quoi ils allaient "servir la république" .

Maitenant,si tu sais m'expliquer ....

Ca doit t'être facile, puisque tu sembles trouver que c'est "évident" ...

Citation :

McChrystal : «Comment nous allons gagner en Afghanistan»



LE FIGARO. - Les Occidentaux ont désormais plus de 100 000 soldats en Afghanistan. Pouvons-nous gagner cette guerre ?

GénéralMcCHRYSTAL. - Oui, nous le pouvons.

Comment ?

C'est le peuple afghan qui décidera qui gagnera cette guerre. L'État afghan et l'armée afghane sont les forces qui, en fin de compte, emporteront la décision. Nous, les Occidentaux, nous devons être leurs loyaux partenaires. Nous pouvons gagner car les talibans et les autres groupes d'insurgés ne constituent pas une force politique irrésistible. Ils ne sont que le résultat de la faiblesse de l'État afghan. À nous de convaincre la population de ne pas soutenir l'insurrection.

Vous avez demandé des renforts. L'ambassadeur russe à Kaboul, Zamir Kaboulov, dit que lorsque les Soviétiques avaient «5 000 hommes, pas de problème ; 140 000 hommes, beaucoup de problèmes». Y a-t-il une loi mathématique Kaboulov en Afghanistan?

Je connais personnellement Zamir, c'est l'un des hommes qui connaissent le mieux l'Afghanistan, pour avoir passé 17 années ici. Il m'a livré ses réflexions, qui m'ont été très utiles. Je ne pense pas que sa loi s'applique à la situation actuelle. L'Armée rouge était considérée comme une force d'occupation, cherchant à transformer brutalement la société afghane. Quand le roi Amanullah a essayé de moderniser le pays pendant les années 1920, il s'est heurté à une révolution en 1929. Les Soviétiques étant vus comme un corps étranger, ils ont cimenté contre eux toutes les tribus afghanes. Je ne crois pas que la population afghane nous perçoive comme elle considérait les Soviétiques.

Vous parlez d'afghaniser la guerre. Ce sont les Russes qui avaient inventé le concept d'«afghanisation de la guerre». Qu'est-ce qui vous différencie d'eux ?

En réalité les Soviétiques et l'armée afghane qu'ils avaient formée ont été rejetés par la population comme illégitimes. Ils ont provoqué un soulèvement en masse contre eux. Nous, c'est différent...

http://www.lefigaro.fr/international/2009/09/29/01003-20090929ARTFIG00017-mcchrystal-comment-nous-allons-gagner-en-afghanistan-.php

Ca me rappelle la fin de la guerre du Vietnam ;
les américains se retirent,mais laissent leur "parapluie aérien" .

Lequel n'a pas fort résisté à la pluie ....
Puisque la déroute finale c'est faite sans aucun appui aérien US ...

On avait "vietnamisé" le conflit ,
Et les USA c'étaient retiré en tous les cas pour ce qui estd es troupes au sol, après crié urbi et orbi "victoire" .

On va assisté en Afghanistan à la même débandade dans quelques temps .
L'histoire est écrite .
Il ne reste plus qu'à mettre les dates .

Une tres courte interruption aura suffit, zut, je recommence:

Il faut bien l'admettre, pour beaucoup quelque soit la decision prise par les Etats Unis elle ne peut qu'etre mauvaise, a la limite pire s'il s'agit d'un Republicain, neocon de surcroit!

(L'anti-americanisme est generalement assez virulent, il explose litteralement lorsqu'il s'agit de la droite americaine: Sans doute parce qu'elle a tendance a etre plus crainte, Bush, que la gauche qui semble plus approchable et moins solide, notre POTUS actuel, Carter, ou plus relaxe et marrante, Clinton).

La gauche americaine et la majorite des populations ont insiste pendant des annees pour un retrait des forces coalisees d'Irak, nous faisons face a meme scenario maintenant avec l'Afghanistan.

Les raisons en sont variees et franchement, elles n'ont pas vraiment a voir avec le bien-etre de nos soldats, meme si c'est souvent l'excuse donnee. La partie la plus a gauche chez les Democrates etant parfaitement anti-militariste (quoi qu'il ne faille tout de meme pas oublier non plus qu'en automne 2001 plus de 70% des Americains etaient pour l'entree en guerre et que presque tous les elus Democrates ont vote POUR cette guerre). En ce qui concerne beaucoup d'Americains et presque tous les Europeens (dont l'armee fait partie des forces l'OTAN), leur seul souhait a l'heure actuelle est de tourner la page (ils ont deja bien assez de soucis: leur vie de tous les jours. Qui peut leur reprocher, tant de New Yorkais disent le souhaiter egalement.)

Un probleme existe donc pour les politiques, bon des problemes existent, mais un en particulier.

Ce n'est pas parce que le temps passe que le danger des extremistes islamistes diminue loin de la, (en fait, nous tenant sous la menace d'actions terroristes, ils se positionnent en sourdine sur bien des fronts dans les pays europeens avec: la charia, parfaitement legale et de plus en plus utilisee en Grande Bretagne; le financement islamique: dans les grandes villes financieres comme Londres, etc... et la modification des lois locales: leur vision de l'insertion musulmane dans les pays europeens) et pourtant, difficile, donc pour les gouvernements de rappeler a leurs constituants les dangers courus par les pays de l'ouest et la necessite de gagner la guerre en Afghanistan, sans etre qualifies d'islamophobes et de soulever un enorme mouvement de revolte par diverses organisations. Ca ne devrait pas etre, la majorite des Musulmans souhaitant vivre en paix et securiser un futur a leurs enfants, (je le pense sincerement ), mais ca l'est quand meme. Ceci dit, si des sondages aupres des Musulmans sont effectues, je n'en ai jamais vu et j'aimerais tout-de-meme bien connaitre leur position reelle en ce qui concerne l'al quaida, l'Afghanistan, l'existence meme d'Israel, le Moyen Orient, etc...)

Pour des raisons electorales aidees par une ideologie, il faut tout de meme le reconnaitre, notre POTUS risque donc de ceder. Mais s'est-il reellement investi? On apprenait hier, qu'il n'avait parle hier a son dirigeant militaire sur le terrain, Gen. McChrystal, qu'une fois, et par telephone en 70 jours!

Ceci dit, si des sondages aupres des Musulmans sont effectues, je n'en ai jamais vu et j'aimerais tout-de-meme bien connaitre leur position reelle en ce qui concerne l'al quaida,

Le problème Nenette est que nos médias ne se font pas le relai des grands mouvements de contestation en dehors du monde occidental...
Pourtant la plus grande manifestation mondiale contre l'intégrisme s'est déroulée au Maroc, suite à divers attentats dont celui de Casablanca... Je n'ai été informé de cela que parce que je connais quelqu'un qui va régulièrement au Maroc (école de psychanalyse) ... j'ai attendu en vain qu'on en parle sur nos chaînes
Nous ignorons en général que ce pays est la cible quasi quotidienne des intégristes, parce qu'ils effectuent un travail de fourmis, qui consiste à éliminer un à un les imams soufis...

De même je possède quelques ouvrages de musulmans contre l'intégrisme (dont certains sont toutefois assez douteux) et dont les auteurs sont "condamnés à mort"... mais là encore, ça n'intéresse pas nos médias...

Mon bled ( ) n'a eu a souffrir d'attentat (minable d'ailleurs) qu'une seule fois: le quartier visé, qui accueille un grand marché deux fois par semaine, concentre une importante population musulmane... dont certains ont été interviewés par la télévision régionale: les personnes témoignaient de la plus complète incompréhension.. et de la plus vive réprobation...

Toutefois on peut craindre néanmoins une subtile et rampante substitution d'imams verreux aux imams "traditionnels" (dont certains poussaient la "souplesse" jusqu'à tolérer que leurs ouailles cèdent aux péchés de chair homosexuels, ou à la consommation d'alcool - c'était le cas à Mons en Baroeul; ils disparaissent peu à peu)...

se pourrait-il, Quantat , que les rares qui se soulevent ou objectent a l'islamisme le fassent parce que celui-ci est deja bien installe et que les Musulmans qui vivent en Europe, se sentent, eux, proteges, pour le moment dans une zone mediane entre un extrmisme de regles musulmanes dont ils ne veulent pas vraiment et un autre extremisme, qu'ils trouvent difficile a comprendre ou a supporter, notre occidentalisme?

Votre dernier paragraphe, s'il ne me surprend pas vraiment, est assez effrayant.

Difficile de dire à quel point l'islamisme est implanté ici ou ailleurs (au Maroc le roi veille)

Pour la question des musulmans en France, il m'est impossible de généraliser. Néanmoins je peux te dire que ceux de mes amis qui sont musulmans ne se sentent pas tranquilles dans certains quartiers ... où ils ont peur ... (quartier de l'Alma à Roubaix par exemple)
Il ya aussi pas mal de femmes qui se bagarrent, souvent contre leurs propres enfants qui ont été séduits par l'islamisme

Dans les années 80 la très grande majorité des "musulmans" (pas mal de mes copains n'ont su qu'ils étaient musulman que le jour où ils sont revenus de la cantine et où leurs parents leur ont expliqué qu'ils ne devaient plus manger de porc) voulaient mener une vie occidentale; beaucoup ont d'ailleurs "francisé" leur prénom (Ali en Alain par exemple)

Deux choses ont conduit là où nous sommes:
- la difficulté de s'intégrer; et c'était, à l'époque, du fait des "français de souche" qui étaient ouvertement racistes
- La venue d'imams formés à l'université de Médine


Oui mon dernier paragraphe est effrayant mais pas surprenant; et c'est pourquoi je juge fondamental pour nous de bien distinguer les intégristes des autres... parce que tout n'est pas encore joué fort heureusement... et je sais d'expérience (quotidienne) qu'on peut vivre sans problème avec ces derniers, parce qu'ils sont musulmans comme ma soeur est catholique (c'est à dire pas tout à fait comme notre ami Moussa )