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L'ex-gouverneur de l'Utah candidat à l'investiture républicaine
L'ancien gouverneur de l'Utah, Jon Huntsman lancera officiellement le 21 juin sa candidature à l'investiture du Parti républicain (opposition) en vue de l'élection présidentielle de novembre 2012 aux Etats-Unis.
Jusqu’à tout récemment, Jon Huntsman travaillait pour Barack Obama à titre d’ambassadeur des États-Unis en Chine. À compter du 21 juin, l’ex-gouverneur de l’Utah tentera officiellement de déloger son ancien patron de la Maison-Blanche. Ce jour-là, le républicain deviendra officiellement candidat à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2012, comme on peut le lire dans cet article.
Considéré comme un modéré, Huntsman est le fils du fondateur milliardaire de la société Huntsman, un groupe international spécialisé dans la fabrication et la distribution de produits chimiques et pétrochimiques. Âgé de 50 ans, il est le deuxième mormon après Mitt Romney à se lancer dans la campagne présidentielle de 2012.
Huntsman annoncera sa candidature au parc de la Statue de la Liberté, le même endroit où Ronald Reagan avait lancé sa campagne présidentielle de 1980.
Parait que pour quelques temps encore, la France est toujours un pays libre bien que sur le point de tomber sous la férule de la charia.
Ca, ça m'etonnerait. Les salafistes en France aimeraient bien vivre ailleurs. Pas de burka, le halal fait froncer les sourcils, les passe-droits pour question de religion (canine, sport...) ont de moins en moins la côte -oui, on prefere desormais le bio et le local pour nos chers petits-, on leut pourrit la vie à ces pauvres abrutis.
Bon, il y a bien encore des profs d'histoire qui mouille un peu leur pantalon en abordant certains chapitres, mais les baffes sur enseignants ne sont pas en augmentation.
Contrairement à Kog, j'ai le sentiment que l'islam se debat plus qu'il ne convainc. Les intellectuels musulmans sont de leur epoque, ils ne souffrent que de l'ignorance de leurs freres en religion, pas d'une maladie de proselytisme. Par contre, côté politique, le monde musulman propose une sacrée brochettes de tarés qui ne connaissent de valable que leur religion... Ils sont horriblement mal vus en Europe.
Alors effectivement, la gauche ne rassure pas les gens du cru, mais on l'ecoute fort peu, on ets surtout content de ne plus avoir le Petit Nicolas matin midi et soir à la radio, la télé, sur le net et dans les journaux; il faut dire que lorsqu'elle -la gauche au pouvoir et qui ne sait visiblement qu'en faire...- pretend qu'un journal satirique devrait se taire pour ne pas exciter trois imbéciles et deux tordus, elle oublie qu'en proposant le vote des etrangers, elle secoue au moins autant la société française, et que celle ci le possede dejà... le droit de vote.
Par contre, côté politique, le monde musulman propose une sacrée brochettes de tarés qui ne connaissent de valable que leur religion... Ils sont horriblement mal vus en Europe.
Hélas, c'est le Monde politique (acoquiné serré au Monde économique) qui tient le bâton de pouvoir, pas les apparatchiks de la résistance intellectuelle, celle-là n'a de l'avenir qu'en philosophie (et seulement celle qui a de l'avenir, comme le platonisme et l'aristotélisme, qui sont utilisé par tout un chacun en pure ignorance de le faire : mais c'est bien le comble de l'efficacité que de faire commettre sans le laisser paraitre).
Par contre, côté politique, le monde musulman propose une sacrée brochettes de tarés qui ne connaissent de valable que leur religion... Ils sont horriblement mal vus en Europe.
L'histoire l'a démontré, c'est cyclique et toujours et sans exception, comme le sous-entend probablement Kog, on a trouvé ailleurs à qui profitait le crime.
Et elle serait préoccupante pour qui ? Les Islandais ?
Mais on s'en fout !!
Pour les Français ?
Bof.
Non, pour les Américains, ceux qui votent pour leur Prizze.
Comprends-tu mieux pourquoi j'ai tout ramené aux Américains ? (Tu pensais que c'était par américanophobie ? Tss-tss.)
Mais elle me preoccupe, moi. Cela fait quatre ans que je bondis chaque fois que j'entends "Un noir à la Maison Blanche", parce que : a) Il n'est pas noir, il est métis. b) Est ce qu'auparavant, on disait "Un blanc à la Maison Blanche" ?
Encore une ou deux comme ca, ce serait genial ! Une autre partie de la video qui m'a frappee : Celle ou il parle de sa femme Ann, et de la facon dont on va "l'utiliser" pendant cette campagne. Avec parcimonie, afin qu'elle ne fatigue pas les electeurs...
No comment !
Shansaa
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 02/11/2008
Je suis intuitivement plutot d'accord avec vous, Shansaa, mais alors quelque chose me frappe : Obama n'est pas noir. Il est bronzé -une demi-heure au four, mais pas plus. Quelque part, les genes honteux de sa maman se manifestent sans vergogne.
Alors une question me taraude : est-il assez foncé pour les noirs ?
Mab -oui oui, parfois j'ai un peu honte...-
Ooooh Mab pas de honte entre nous. Voui, il a du sang noir donc il est noir (et un peu blanc a l'occasion) pour eux. Qu'il soit cafe au lait ou pas completement cuit ne change rien.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Lorsque Jimmy Carter a débarqué à la Maison-Blanche, en 1976, il ne connaissait rien à la politique étrangère. Mais l’ancien gouverneur de Géorgie était toutefois armé de quelques convictions solides, par exemple sur la primauté du droit dans les relations internationales, sur la mission incombant aux Etats-Unis en matière de promotion des droits de l’homme à travers le monde ou encore sur la nécessité d’apaiser les relations houleuses entre Washington et Moscou. Las ! l’opposition républicaine a eu tôt fait de railler ces bons sentiments. Et la prise en otages, en novembre 1979, de 66 employés de l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran acheva de discréditer un président jugé trop faible, qui dut quelques mois plus tard laisser sa place à un ancien acteur hollywoodien, symbole du renouveau de la puissance américaine. Trente ans plus tard, Barack Obama subit les mêmes attaques. Celles-ci sont loin d’être infondées : peu de temps après son accession à la Maison-Blanche, le président avait joué son petit air de flûte charmeur à l’intention du monde musulman, une première fois au Caire en 2009, puis, en novembre 2010, à Jakarta. Promis, l’heure était à la réconciliation. Après les années de plomb de Bush le tonton flingueur, le monde découvrait Obama le séducteur, l’homme du “Yes we can”. Mais la réalité, c’est qu’au Proche-Orient le président américain n’a pas pu. Pas pu prévoir le déclenchement des “printemps arabes” (mais qui l’avait envisagé ?), pas pu concrétiser la “nouvelle ère” promise entre les pays arabes et les Etats-Unis, pas pu faire avancer le processus de paix entre Israël et la Palestine (en 1978, Jimmy Carter avait réussi, lui, à sceller les accords de Camp David), pas pu faire oublier l’image du “Grand Satan” américain qui tourne en boucle sur les chaînes salafistes depuis quelques jours. Ce fiasco doit-il se solder par son renvoi de la Maison-Blanche, sonnant comme un bis repetita ? Ce serait oublier les réactions imprévisibles de son rival Mitt Romney en matière de politique étrangère et ses déclarations belliqueuses. A Barack Obama de rattraper le temps perdu. Une façon de rendre justice à son lointain prédécesseur, Jimmy Carter.
Eric Chol
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
WISCONSIN - Les 47 % d'assistés qui perdront Mitt Romney
de Courrier International.com
Les propos du candidat républicain sur les Américains qui ne paient pas d'impôts, vivent des subsides de l'Etat et ne se prennent pas en main sont "stupides et arrogants". Il n'empêche : le pays mériterait une réforme fiscale et une rationalisation des aides publiques.
Pauvre Mitt Romney, toujours incompris. Il ne se passe apparemment pas un jour sans que le candidat républicain à la présidence ne dise quelque chose que les méchants de la presse s'empressent de déformer.
Sauf que ce qui suit – c'est ce que Romney a vraiment déclaré à ses partisans lors d'une collecte de fonds : "Il y a 47 % des gens qui voteront pour le président quoi qu'il arrive. Bon d'accord, il y a 47 % des gens qui sont avec lui, qui dépendent du gouvernement, qui sont convaincus d'être des victimes, qui sont convaincus que le gouvernement a la responsabilité de s'occuper d'eux, qui sont convaincus d'avoir le droit d'être soignés, nourris, logés, tout ce que vous voulez. Tout, c'est un droit. Et le gouvernement doit leur donner tout ça. Et ils voteront pour le président quoi qu'il arrive…
"Ces gens ne paient pas d'impôts sur le revenu. 47% des Américains ne paient pas d'impôts sur le revenu. Du coup, notre message sur la baisse des impôts ne les touche pas. L'autre [Obama], il va raconter que les baisses d'impôts servent les riches. C'est ce qu'ils nous sortent tous les quatre ans. Mon boulot c'est donc de ne pas m'inquiéter de ces gens-là. Je ne les convaincrai jamais de devenir responsables et de prendre leur vie en main."
Romney a factuellement tort
Les médias auraient du mal à déformer ces propos même si c'est le magazine de gauche Mother Jones qui a divulgué cette vidéo. En fait, c'est le discours de Romney qui est déformé. Ses commentaires ne sont pas seulement politiquement incorrects, ils sont incorrects tout court.
Dans le monde décrit par Romney, il est apparemment impossible de convaincre la moitié du pays parce que ces gens sont "dépendants" et ne sont pas "personnellement responsables" de leur vie. Ce qu'il faut entendre par ces gens, ce sont les pauvres, les handicapés et beaucoup de ceux qui sont âgés.
Les faits : 46 % des Américains n'étaient pas imposables sur le revenu l'année dernière mais nombre d'entre eux ont payé d'autres impôts. Nombre de personnes âgées, 16 millions, ne paient pas d'impôts sur le revenu parce qu'elles bénéficient d'exemptions réservées aux seniors, d'après le Tax Policy Center, un organisme apolitique.
William Kristol, rédacteur en chef de l'hebdomadaire conservateur Weekly Standard, a qualifié les propos de Romney d'"arrogants et stupides". Les démocrates ont réagi comme on pouvait s'y attendre.
Quant à Romney, il a déclaré par la suite : "Ce n'est pas dit de façon très élégante, laissez-moi reformuler les choses. Je suis sûr que je pourrais les présenter de façon plus efficace que je ne l'ai fait dans ce cadre-là." On avait compris dès la première fois. Et, à notre avis, Romney ne comprend pas grand-chose aux Américains moyens.
Cela dit, ses propos recouvrent de vraies préoccupations qu'aucun des candidats n'aborde correctement. Le pays dépense beaucoup trop pour la santé. D'après une étude publiée par l'Institute of Medicine au début du mois, un tiers des dépenses de santé est gaspillé. Le code des impôts est byzantin et inefficace, truffé d'exemptions et de niches qui minent les priorités nationales et alimentent l'augmentation rapide du déficit budgétaire.
Romney ne comprend pas la vie des Américains moyens
On peut s'inquiéter à juste titre de la dépendance vis-à-vis de l'aide publique et de son impact sur la mentalité du pays. D'après des chiffres du Census Bureau [l'Insee américain], 49 % des Américains vivent dans un foyer dont au moins l'un des membres perçoit des aides publiques. Ils n'étaient que 30 % dans ce cas dans les années 1980. On peut légitimement s'inquiéter de la santé budgétaire du pays.
Qui sait ? Peut-être que les propos spontanés de Romney révèlent le vrai Mitt Romney, peut-être que non. Romney est un républicain modéré qui essaie de se faire passer pour ce qu'il n'est pas, il est donc difficile de dire ce en quoi il croit vraiment.
Ses propos divisent le pays – pense-t-il réellement que celui-ci est composé de deux moitiés irréconciliables ? Et ils démontrent une méconnaissance des Américains moyens, qui sont pour la plupart honnêtes et travailleurs et souhaitent premièrement que les hommes politiques les traitent comme des adultes et deuxièmement qu'ils accomplissent la tâche difficile qui leur incombe.
Dans le fracas de cette campagne consternante, ni Romney ni Obama ne laissent penser qu'ils feront l'un ou l'autre.
LE GAVE
Nombre de messages : 1722 Age : 108 Localisation : LOURDES - EILAT - NOUEBA Date d'inscription : 30/11/2008
Comme vient de l'annoncer le president des projets atomiques Iraniens : ON S'EST BIEN FOUTU DE VOTRE GUEULE CHER OBAMA. Ou peut-etre serait-il lui aussi complice ?
Les quelque 5% d’électeurs indécis sont traités avec le plus grand respect par les candidats à la présidence et les médias, au grand dam de l’animateur de Real Time Bill Maher, qui les a qualifiés hier soir de «connards» (dipshits) et d’«imbéciles» (nincompoops) lors de son émission.
Homer Simpson ne votera pas pour Barack Obama. «J’ai déjà une femme qui me dit de manger sainement. En plus, il m’a promis un panel de la mort et grand-père est encore vivant», dit-il dans un clip diffusé avant le début de la 24e saison des Simpson:
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Obama creuse l'écart dans les sondages nationaux et surtout dans les Etats-clés...
Mitt Romney n'a pas encore course perdue. Mais sa mission se complique un peu plus à mesure que les semaines passent et que Barack Obama continue de faire la course en tête, à un peu plus d'un mois de la présidentielle.
Les sondages nationaux
Comme le montre la moyenne des études agrégées par RealClearPolitics, après avoir recollé fin août, Mitt Romney décroche en septembre. Selon Nate Silver, expert statistiques du New York Times, le rebond post-convention de Barack Obama semble durer: trois semaines plus tard, il compte 3,8 points d'avance sur son rival républicain dans les sondages nationaux.
Surtout, les courses passées ne donnent pas beaucoup d'espoirs à Mitt Romney. Depuis les années 50, seuls deux présidents sortants n'ont pas été réélus: George Bush père face à Bill Clinton et Jimmy Carter face à Ronald Reagan (Gerald Ford, devenu président après la démission de Nixon, ne compte pas vraiment). Lundi, Paul Ryan a encore comparé la course actuelle à celle de 1980 entre Carter et Reagan, notant que le républicain était à la traîne dans les sondages avant de coiffer son adversaire au poteau. C'était vrai dans les études du printemps mais Reagan avait pris la tête dès la fin mai, profitant notamment d'une économie catastrophique et de la crise des otages en Iran. De tous les candidats devant fin septembre, seul Al Gore a fini par s'incliner d'un cheveu.
Les sondages dans les Etats-clés
Les études nationales ne donnent que de grandes tendances. Ce qui compte vraiment, c'est la course Etat par Etat, avec le but d'arriver au chiffre magique de 270 grands électeurs. En 2008, Obama en avait obtenu 365 contre 173 à John McCain. Mitt Romney doit donc mathématiquement «piquer» au moins six Etats à son adversaire, expliquait l'ancien conseiller de George W. Bush, Karl Rove, en mai dernier, en dévoilant sa stratégie 3-2-1.
Déjà compliqué à l'époque, le scénario semble aujourd’hui, à moins d'un changement brutal, presque mission impossible:
3: le nombre d'Etat traditionnellement républicains que Mitt Romney doit reprendre: Indiana, Caroline du nord et Virginie. L'Indiana est dans la poche, la Caroline du nord au coude-à-coude (+1 Obama) mais la Virginie s'éloigne (+4,5 Obama)
2: deux Etats remportés par George W. Bush mais perdus par McCain, la Floride et l'Ohio. Le premier reste serré (+2,2 Obama) mais le second, qui compte de nombreux ouvriers, penche en faveur du président (+4,4), surtout depuis la gaffe de Romney sur les «47%» d'Américains vivant aux crochets du gouvernement.
1: n'importe quel autre Etat. Obama est pour l'instant devant partout, mais le New Hampshire (+1% pour le président) amènerait Romney au chiffre magique de 270.
Une défaite en Virginie ou dans l'Ohio obligerait Romney à remporter au moins deux autres Etats pour compenser, ce que beaucoup d'experts républicains jugent hors d'atteinte. Ce n'est pas pour rien que le candidat se trouvait près de Cleveland, mardi, et qu'il se rendra dans la région plus que dans n'importe quel autre Etat. Depuis 1856, aucun républicain n'a remporté l'élection sans l'Ohio. Pour inverser la tendance, Romney n'a plus beaucoup de cartouches. La principale, ce sera le 3 octobre lors du premier des trois débats entre les deux candidats.
«J’ai déjà pensé qu’être riche et célèbre me rendrait heureux. Dieu que j’avais raison!» a lancé l’ancien gouverneur du Massachusetts lors d’une fête de la St-Patrick à Boston en 2005
Pendant qu'il chie sur la tête de ces 47% qu'il méprise tant, le Atlantic Cities publie une intéressante carte géographique montrant d'où proviennent ces horribles paresseux composant cette misérable engeance:
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Bill Clinton peut-il être élu président en France? Oui, en se faisant naturaliser. Mais pas en bénéficiant d'un «passe-droit» en tant que natif de l'Arkansas, partie de l'ancienne Louisiane française, comme il l'a affirmé sur CNN. (Slate.fr - Par Jean-Marie Pottier | publié le 27/09/2012 à 13h57)
Bill Clinton et Nicolas Sarkozy au Forum de Davos, le 27 janvier 2010. REUTERS/Philippe Wojazer.
Elu président des Etats-Unis en 1992 et 1996, Bill Clinton ne pourra jamais solliciter un troisième mandat, à cause du 22e amendement à la Constitution américaine. Heureusement, il a trouvé une solution de remplacement: se faire élire Président ailleurs.
Interviewé sur CNN, mardi 25 septembre, l’ancien président démocrate a cité en souriant deux pays où il pourrait nourrir des ambitions:
«Il n’y a que deux pays où je suis éligible à me présenter à la tête de l’Etat. Si je déménage en Irlande et que j’y achète une maison, je peux être candidat à la présidence, à cause de mes racines irlandaises. Et je suis né dans l’Arkansas, qui fait partie de l’ancienne Louisiane: n’importe quelle personne dans le monde née dans un endroit qui a fait partie à un moment des possessions françaises, vit en France pendant six mois et parle français peut s’y présenter à la présidence.»
Bill Clinton dit-il vrai? Peut-il vraiment postuler à la présidence de la République?
Oui, en se faisant naturaliser –mais pas en bénéficiant du «passe-droit» dont il croit pouvoir profiter pour échapper à la condition de résidence normale, qui est de cinq ans.
Un candidat naturalisé peut se présenter
L’article 22 du Code civil dispose que «la personne qui a acquis la nationalité française jouit de tous les droits et est tenue à toutes les obligations attachées à la qualité de Français», dont le droit de vote. L’éligibilité à l’élection présidentielle est elle définie à l’article L44 du Code électoral, applicable à l’élection des députés et, par extension, du président:
«Tout Français et toute Française ayant la qualité d'électeur peut faire acte de candidature et être élu, sous réserve des cas d'incapacité ou d'inéligibilité prévus par la loi.»
Une telle réserve existait jusqu’en 1983: un Français naturalisé ne devenait éligible à la présidentielle qu’après un délai de dix ans. Cette disposition a depuis été supprimée.
Alors que Bill Clinton devait être né américain pour se présenter à la présidence des Etats-Unis (seul un «natural born citizen» peut être candidat), il peut donc se présenter à la présidence de la République sans être né français. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé pour la première fois cette année avec Eva Joly, naturalisée en 1967 par mariage.
Un alinéa concernait l'Arkansas
En revanche, la voie rapide évoquée par Clinton –être originaire d’une ancienne possession française– n’existe plus. Elle avait été évoquée pour la première fois dix jours avant son départ du Bureau ovale en 2001, dans une lettre ouverte publiée par le spécialiste de l'immigration Patrick Weil dans le New York Times:
«J’ai une bonne nouvelle pour vous: vous pourriez avoir l’occasion d’être président en France. […] Si vous êtes élu, vous vous rendrez compte que la présidence française offre de nombreux avantages. […] Vous pouvez à votre convenance dissoudre l’Assemblée nationale et convoquer de nouvelles élections. […] Et vous pouvez être réélu pour cinq ans sans limite.»
Depuis, il n’est plus possible d’être élu plus de deux fois consécutives et, plus gênant pour Clinton, la disposition sur laquelle se fondait Patrick Weil a été supprimée. Il s’agissait de l’article 21-19 alinéa 5 du Code civil, introduit en 1961, qui disposait que «peut être naturalisé sans condition de stage [les cinq ans de résidence, NDLR] le ressortissant ou ancien ressortissant des territoires et des Etats sur lesquels la France a exercé soit la souveraineté, soit un protectorat, un mandat ou une tutelle».
Dans un premier temps, cet alinéa ne devait s’appliquer qu’aux territoires sur lesquels la France avait exercé son autorité après 1930, mais la disposition avait été élargie dans le temps lors des débats parlementaires. L’Arkansas ayant fait partie, de même que de quatorze autres Etats américains, de la Louisiane française, vendue par Napoléon en 1803 aux Etats-Unis, Bill Clinton pouvait effectivement utiliser cette disposition en 2001.
Supprimé en 2006
Mais déjà, dans son livre Qu’est qu’un Français? (Grasset, 2002), Patrick Weil notait qu’elle restait «peu connue» peut-être parce que l’administration semblait «avoir reçu pour consigne de ne pas l’appliquer». Finalement, cette disposition a été abrogée par la loi du 24 juillet 2006 sur l’immigration et l’intégration, défendue par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur.
Le gouvernement estimait qu’elle ne se justifiait plus, les personnes potentiellement concernées ayant «été élevées dans ces pays après leur indépendance». L’opposition avait tenté de la maintenir mais ses amendements avaient été rejetés.
Clinton 2017, c’est donc compromis: s’il adopte la voie normale, l’ancien président devra résider en France pendant cinq ans pour acquérir la nationalité, ce qui nous amène bien après le printemps 2017. Sauf s’il épouse une Française (mais on ne voudrait pas faire de peine à Hillary) ou passe un diplôme en France, auquel cas ce délai sera raccourci à deux ans.
Ou encore si les autorités estiment qu’il «a rendu ou […] peut rendre par ses capacités et ses talents des services importants à la France» (là encore, deux ans de délai) voire que sa naturalisation présente un intérêt «exceptionnel» (pas de délai). Mais le gouvernement voudra-t-il naturaliser un candidat potentiellement redoutable, que les Français eux-mêmes soutenaient lors de sa réélection en 1996 ou lors de l’affaire Lewinsky?
Voici les principales déclarations du premier duel télévisé entre le président Barack Obama et son adversaire républicain à la présidentielle Mitt Romney.
DEPENSES
-OBAMA:
«Vous allez tailler à la hache dans nos investissements dans les écoles et l'éducation». «Concrètement, cela signifie une coupe de 30% dans les programmes pour les personnes âgées dans les maisons de retraite, pour les enfants handicapés, et ce n'est pas la bonne stratégie».
-ROMNEY:
«Le président a une vision très similaire à celle qu'il avait quand il s'est présenté il y a quatre ans, celle d'un gouvernement plus important, avec plus de dépenses, plus d'impôts, plus de régulations».
DEFICITS
-ROMNEY:
«Pour certaines lois adoptées pendant le mandat du président, nous avons vu la régulation être excessive et l'économie en a souffert».
-OBAMA:
«Quand je suis entré dans le Bureau ovale, j'avais un déficit de plus de 1000 milliards qui m'attendait. Et nous savons d'où il venait» avec «deux guerres payées à crédit, deux dispositifs de cadeaux fiscaux qui n'étaient pas financés».
IMPOTS
-ROMNEY:
«Pratiquement tout ce qu'il (Obama) a dit à propos de mon projet fiscal est inexact. (...) Je ne cherche pas à baisser les impôts de 5.000 milliards de dollars».
«Je ne veux pas emprunter le chemin de l'Espagne».
-OBAMA:
«Pendant 18 mois, il (Romney) a fait campagne sur son projet fiscal et maintenant, à cinq semaines de l'élection, il dit oubliez ça à propos de sa grande idée».
«Le fait est que si vous baissez les taux d'imposition de la façon que vous décrivez, Monsieur le gouverneur, il ne serait pas possible d'identifier suffisament d'abattements et de niches fiscales qui affectent seulement les individus aux hauts revenus pour empêcher d'augmenter le déficit».
«Est-ce que quelqu'un pense que ExxonMobil a besoin d'argent en plus, lorsqu'ils font de l'argent à chaque fois que quelqu'un va prendre de l'essence?»
SANTE
-OBAMA:
«L'ironie, c'est que nous avons vu ce modèle (d'assurance-maladie, ndlr) fonctionner vraiment bien au Massachusetts» (nord-est), un Etat gouverné par Mitt Romney de 2003 à 2007.
«Il dit maintenant qu'il remplacera l'Obamacare et assure que toutes les bonnes choses qu'elle contient demeureront, qu'il ne faut pas qu'on s'inquiète».
-ROMNEY:
«Ne pas laisser le gouvernement fédéral dire (aux Etats) quel programme ils doivent suivre. Laisser les Etats faire».
EMPLOI
-OBAMA:
«Cinq millions d'emplois créés dans le secteur privé» depuis 2009.
-ROMNEY:
«Si le président est réélu, (...) vous aurez un chômage chronique --43 mois d'affilée avec un taux de chômage supérieur à 8%. Si je suis président, j'aiderai à la création de 12 millions d'emplois».
ANNIVERSAIRE
-OBAMA:
A Michelle, sa femme: «Je veux te souhaiter un joyeux anniversaire; dans un an, nous ne le célébrerons pas devant 40 millions de personnes».
-ROMNEY:
«Je suis sûr que c'est l'endroit le plus romantique que vous pouviez imaginer, ici avec moi».
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
-OBAMA: A Michelle, sa femme: «Je veux te souhaiter un joyeux anniversaire; dans un an, nous ne le célébrerons pas devant 40 millions de personnes». -ROMNEY:«Je suis sûr que c'est l'endroit le plus romantique que vous pouviez imaginer, ici avec moi».
Ca c'est le genre de choses qui peut faire pencher la balance sans pitié... (Échange qui a dû laisser Shansaa en proie à des rêveries inavouables...)
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À Alande, quand il passera par ici :
Citation :
ROMNEY : «Ne pas laisser le gouvernement fédéral dire (aux Etats) quel programme ils doivent suivre. Laisser les Etats faire».
Je ne suis par un partisan acharné de l'intégration européenne, mais si les bons aspects qu'elle présente l'emportent et la rendent inéluctable, c'est ainsi que je la souhaiterais : un grand respect pour la personnalité propre de chaque État, la préservation de leurs racines et héritage culturel et leur autonomie dans chaque domaine possible.
Dernière édition par Biloulou le 5/10/2012, 08:05, édité 1 fois