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Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/6/2012, 21:20
Ca c'est un curé maronite, ça se voit tout de suite !
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/6/2012, 21:22
Biloulou a écrit:
Ca c'est un curé maronite, ça se voit tout de suite !
Un évèque à tout le moins!
Mais le répète pas trop fort, tu vas réveiller l'urticaire arabe de Zed!
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/6/2012, 21:32
Pétard a écrit:
Biloulou a écrit:
Ca c'est un curé maronite, ça se voit tout de suite !
Un évèque à tout le moins!
Mais le répète pas trop fort, tu vas réveiller l'urticaire arabe de Zed!
Oui mais moi mon urticaire n'est pas sélective et exclusivement anti-catholicisme, elle se gratte en grand
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/6/2012, 23:05
Zed a écrit:
Oui mais moi mon urticaire n'est pas sélective et exclusivement anti-catholicisme, elle se gratte en grand
Oublie-ça! Ton urticaire est raciste, arabe, islam et tout à fait dans la foulée Hérouxtiteville...
Mouton, larbin, et content!
Zed
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 17/6/2012, 23:59
Pétard a écrit:
Zed a écrit:
Oui mais moi mon urticaire n'est pas sélective et exclusivement anti-catholicisme, elle se gratte en grand
Oublie-ça! Ton urticaire est raciste, arabe, islam et tout à fait dans la foulée Hérouxtiteville...
Mouton, larbin, et content!
Je pourrais dire plein de chose, mais mon petit doigt me dit de me fermer la gueule, que c'est peine perdu, tu es un vendu a dilleux.
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/6/2012, 00:27
ICI LE VIDÉO
Zed
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/6/2012, 00:54
Pétard a écrit:
ICI LE VIDÉO
Un autre excellent reporter que ce magnifique Patrick Lagacé .
Moi qui avait toujours pensée que la Schtroumpfette était une folle des hommes, ben, des Schtroumpfs.
T'avais besoin de lui pour voir ça, c'est comme pour Tintin, faut pas être magicien pour voir le coté sombre du racisme qui y est même pas caché.
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/6/2012, 01:00
iCône, membres de l'iSecte prosternez-vous!
374 000 dollars aux enchères à New York
Un "Apple I", le tout premier ordinateur de la firme à la pomme, une pièce historique datant de 1976, a été vendu vendredi 374 000 dollars aux enchères chez Sotheby's à New York, deux fois plus que l'estimation haute des spécialistes, a annoncé la maison d'enchères.
Spoiler:
L'ordinateur du géant informatique a été remporté par un acheteur anonyme, qui a enchéri par téléphone, a indiqué Sotheby's.
L'Apple I avait été conçu par le cofondateur d'Apple Steve Wozniak, Steve Jobs, l'autre créateur d'Apple, s'assurant d'en faire la promotion. Il avait été commercialisé en juillet 1976 au prix de 666,66 dollars.
Cet ordinateur, à l'aspect nettement plus rustique que les derniers iPad ou iPhone au design léché du géant californien, est "exceptionnellement rare", selon Sotheby's. En état de marche, il est livré avec ses manuels et un lecteur à cassettes.
"En tant que premier ordinateur personnel, l'Apple I marquait le début d'une nouvelle ère dans laquelle les ordinateurs devenaient accessibles à tout un chacun", ajoute la maison d'enchères.
L'exemplaire vendu vendredi serait l'un des six encore en état de marche sur la cinquantaine encore en circulation.
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/6/2012, 01:03
Zed a écrit:
Un autre excellent reporter que ce magnifique Patrick Lagacé .
Magnifique? Amusant tout au plus. Un clown «I want to pogne» qui fait mouiller le pipeul.
Mais rigolo quand même!
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/6/2012, 01:11
Pétard a écrit:
iCône, membres de l'iSecte prosternez-vous!
374 000 dollars aux enchères à New York
Un "Apple I", le tout premier ordinateur de la firme à la pomme, une pièce historique datant de 1976, a été vendu vendredi 374 000 dollars aux enchères chez Sotheby's à New York, deux fois plus que l'estimation haute des spécialistes, a annoncé la maison d'enchères.
Spoiler:
L'ordinateur du géant informatique a été remporté par un acheteur anonyme, qui a enchéri par téléphone, a indiqué Sotheby's.
L'Apple I avait été conçu par le cofondateur d'Apple Steve Wozniak, Steve Jobs, l'autre créateur d'Apple, s'assurant d'en faire la promotion. Il avait été commercialisé en juillet 1976 au prix de 666,66 dollars.
Cet ordinateur, à l'aspect nettement plus rustique que les derniers iPad ou iPhone au design léché du géant californien, est "exceptionnellement rare", selon Sotheby's. En état de marche, il est livré avec ses manuels et un lecteur à cassettes.
"En tant que premier ordinateur personnel, l'Apple I marquait le début d'une nouvelle ère dans laquelle les ordinateurs devenaient accessibles à tout un chacun", ajoute la maison d'enchères.
L'exemplaire vendu vendredi serait l'un des six encore en état de marche sur la cinquantaine encore en circulation.
Moi j'ai un vieux apple de 50 octets.
J'en demande 10 millions (mais c'est négociable )
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/6/2012, 01:21
Zed a écrit:
Moi j'ai un vieux apple de 50 octets.
J'en demande 10 millions (mais c'est négociable)[/b]
T'as encore oublié de gober tes Ritalin?
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/6/2012, 01:43
Pétard a écrit:
Zed a écrit:
Moi j'ai un vieux apple de 50 octets.
J'en demande 10 millions (mais c'est négociable)[/b]
T'as encore oublié de gober tes Ritalin?
Bon ok, j'ai dis que c'était NÉGOCIABLE, je veux bien gonfler jusqu'a 12 millions
C'est pas mon dernier prix
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/6/2012, 01:49
Zed a écrit:
Bon ok, j'ai dis que c'était NÉGOCIABLE, je veux bien gonfler jusqu'a 12 millions
Mode d'emploi
L'ensemble des patchs de la gamme des Laboratoires Blogbo doivent être utilisés en respectant scrupuleusement le mode opératoire suivant.
1. Déchirer délicatement l'emballage du patch
2. Décoller les deux bouts de papier blancs
3. Appliquer le patch sur la bouche, conformément à la photo ci-dessous
Le patch doit être conservé en l'état durant toute la durée du traitement. Ne jamais essayer de le décoller sous peine de réduire à néant son efficacité.
Durée conseillée de traitement :
Blablafeuque : traitement permanent
Dernière édition par Pétard le 18/6/2012, 01:56, édité 1 fois
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/6/2012, 01:55
Pétard a écrit:
Zed a écrit:
Bon ok, j'ai dis que c'était NÉGOCIABLE, je veux bien gonfler jusqu'a 12 millions
té un comique toi, tu sais ça
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 18/6/2012, 03:42
Zed a écrit:
té un comique toi, tu sais ça
Tu crois? Les dents qui grincent, ça compte?
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 19/6/2012, 01:07
Illégalités et incompétences des services secrets: de Trudeau à Harper
Dans les années 70, le gouvernement Trudeau avait autorisé le Service de sécurité de la Gendarmerie royale à commettre des crimes afin de venir à bout du mouvement d'émancipation des Québécois. Étaient ciblés, la mouvance du FLQ, mais aussi le Parti Québécois, le Parti libéral du Québec et l’Union Nationale, victimes de plusieurs crimes qui demeurent à ce jour couverts par le secret d’État.
Spoiler:
Des agents du SS/GRC avaient notamment posé des micros au siège du PQ et y avait volé la liste de membres. D’autres gendarmes fédéraux s’étaient adonnés à l’incendie criminel, à l'écoute électronique illégale, au recrutement de sources par la menace et l’intimidation.
Quand la commission Keable a voulu remonter la filière jusqu’à Trudeau à l’origine de ces crimes, la Cour Suprême du Canada, en fidèle servante du pouvoir fédéral, avait statué qu’une commission d’enquête provinciale ne pouvait enquêter sur le gouvernement du Canada.
Pour faire oublier sa participation aux crimes de sa police, le gouvernement libéral avait accepté dans les années 80 de dissoudre le SS/GRC et de le remplacer par un organe de sécurité intérieure autonome: le Service canadien du renseignement de sécurité.
La loi sur le SCRS prévoyait la création du poste d'inspecteur général avec la responsabilité de surveiller les opérations secrètes et de garantir au gouvernement qu'elles étaient conformes aux lois. Parallèlement était constitué un Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS) chargé, lui, de faire chaque année un rapport similaire au Parlement.
Dans le cadre de la loi C-38, le ministre de la Sécurité publique, Vic Toews, a décidé d’abolir le poste d’Inspecteur général du SCRS pour sauver un million de dollars.
Toews explique que les fonctions de l'IG vont être assumées par le CSARS. Ce n’est pas rassurant. D’abord, ce comité est composé d’amateurs à temps partiel qui s’appuient sur une petite équipe d’une dizaine de personnes avec des ressources limitées. Depuis l’attentat du World Trade Center, en décembre 2001, le SCRS a connu une expansion phénoménale passant de quelques 2000 à plus de 3 000 agents avec un budget annuel de plus de 350 millions de dollars.
Ensuite, le rapport que le CSARS transmet au parlement chaque année est filtré par le ministre de la Sécurité publique. Les termes vagues et édulcorés utilisés dans le rapport font que les parlementaires sont incapables de savoir ce qui s’est vraiment passé. Un exemple d’une activité illégale que j’ai enquêté et qui l’avait aussi été par le CSARS dans les années 90. Un individu travaillant pour le SCRS avait proféré des menaces contre le juge antiterroriste français Jean-Louis Bruguière dans le cadre d’une opération d’infiltration d’un réseau islamiste à Montréal. Une énorme affaire. Pourtant, dans son rapport annuel, censuré par le ministre, le CSARS n’y avait fait qu’une référence vague et incompréhensible.
Les choses s'améliorent-elles dans les services secrets? Il semble que non. L’inspectrice générale du SCRS, Eva Plunkett - qui a récemment pris sa retraite, évoque dans son rapport 2012 un taux récurrent et élevé de non-conformité avec la politique gouvernementale, et un taux sans cesse croissant d'erreurs. La Presse Canadienne, qui a obtenu des sections du rapport Plunkett, constate que dans au moins 19 cas, le SCRS ne s’est pas conformé à ses propres politiques.
Ce qu’il faudrait, c’est une refonte complète du système de surveillance de l’ensemble des services secrets, avec un responsable doté de moyens conséquents qui se rapporterait directement au Parlement. En plus du SCRS, il surveillerait aussi le Centre de la sécurité des télécommunications, l’organe d’écoute électronique du gouvernement du Canada. Le budget du CST est supérieur à celui du SCRS et ses possibilités d’abus tout aussi importantes sinon plus.
Ça n’arrivera pas! Les gouvernements aiment mieux en savoir le moins possible sur ce que font leurs espions pourvu qu’ils leur fournissent les informations requises. Ils peuvent ainsi invoquer l’ignorance quand une opération dérape et cause un gâchis médiatique.
Notons en terminant qu’aucun des dizaines d’agents de la GRC qui ont commis des crimes dans le cadre de la répression antinationale au Québec dans les années 70 n’a été trouvé coupable de quoi que ce soit. Au contraire, ces agents ont poursuivi de belles carrières, marquées par des honneurs et des promotions jusqu’à une retraite dorée.
Quand à l’homme qui a autorisé et couvert leurs crimes, Pierre-Elliott Trudeau, les libéraux ont donné son nom à un aéroport… pour rappeler ses forfaitures à notre mémoire. Normand Lester, Yahoo!
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 20/6/2012, 21:09
Que contenaient les dossiers secrets de la GRC sur Diefenbaker, Pearson et Trudeau ?
John Diefenbaker, alors qu'il était chef de l'opposition en 1966.
La Presse Canadienne nous apprenait au début de la semaine que le SCRS avait détruit en 1988 les dossiers secrets constitués par la GRC sur deux anciens premiers ministres canadiens, John Diefenbaker et Lester Pearson. Le premier avait été élu premier ministre en 1957 à la tête du parti «progressiste-conservateur» et le second l’avait battu pour former un gouvernement libéral minoritaire en 1963. Pearson s’était d’abord illustré comme ministre des Affaires étrangères au début des années 50.
Spoiler:
La dépêche de la PC ne contient aucune explication sur les raisons qui ont porté le Service de sécurité de la GRC à ouvrir des dossiers sur ces deux hommes politiques éminents et sur leur contenu. J’ai été à même de travailler sur ces questions dans mes enquêtes sur les services secrets fédéraux. Voici mon appréciation.
Dans le cas de Diefenbaker, il y a deux raisons possibles. Au début de sa carrière dans les années 20, il était proche du Ku Klux Klan canadien. Il a même pris la parole en 1928 à Red Deer dans une réunion organisée par le KKK. Il y a ensuite l’Affaire Gerda Munsinger du nom d’une prostituée est-allemande soupçonnée d’espionnage qui couchait avec au moins deux membres de son cabinet dont son ministre associé de la défense, Pierre Sévigny. Une commission d’enquête conclura que la sécurité nationale n’avait pas été compromise par la concupiscence de ses ministres.
Le cas de Lester Pearson, joue dans les mêmes registres, mais en plus sombre et dramatique. Un ami intime du futur premier ministre, l’ambassadeur du Canada en Égypte E. Herbert Norman se suicide au Caire en avril 1957. Le Sénat américain s’apprêtait à rouvrir une enquête sur ses allégeances communistes alors qu’il était étudiant en Angleterre dans les années 30.
Né au Japon, fils d’un missionnaire protestant, spécialiste de la culture japonaise, il fait partie des services de contre-espionnage du Général McArthur à Tokyo en 1946. Le FBI et la GRC enquêtent une première fois sur les sympathies communistes de Norman en 1950. Son ami, Lester Pearson alors ministre des Affaires extérieures se porte à sa défense et le maintient en poste. Les deux organes de sécurité ont vent d’une rumeur de relation homosexuelle entre les deux hommes.
Des décennies après sa mort la question de la loyauté de Norman a continué à être soulevée par des députés aux Communes et par chercheurs. Le ministre des Affaires extérieures, Joe Clark, décide de vider la question et demande au professeur Peyton Lyon de l’université Carleton de revoir l’ensemble des dossiers secrets se rapportant à Norman. Son rapport de mars 1990 conclut que Norman n’a jamais espionné pour le compte de l’Union Soviétique, mais qu’il a menti pour dissimuler ses sympathies communistes de jeunesse.
Un autre ami de Pearson, l’ambassadeur canadien à la retraite John Watkins vivait une paisible retraite dans le sud de la France lorsqu’en septembre 1964, il est convoqué par des membres du service de sécurité de la GRC. Sa santé est frêle. Watkins est soupçonné d’avoir été piégé dans une relation homosexuelle 1958 par un agent du KGB alors qu’il était posté à Moscou.
La rencontre avec les enquêteurs de la GRC se déroule dans une chambre de motel de la Côte-de-Liesse près de l’aéroport de Dorval alors qu’il vient d’arriver de Paris. Watkins meurt durant l’interrogatoire incisif. La GRC intervient auprès de la police de Montréal pour qu’elle dissimule le fait que Watkins subissait un interrogatoire sans ménagement lorsqu’il est mort. L’affaire ne sera connue que dans les années 80 lorsque le gouvernement du PQ ordonnera une enquête sur le cover-up.
Ce qui me surprend dans les révélations de la PC, c’est qu’il n’y a absolument rien sur le fameux dossier de Pierre-Elliott Trudeau, sympathisant d’extrême droite durant la guerre devenu sympathisant d’extrême gauche avant de finir libéral. Un ancien du service m’a confié que son dossier considérable faisait entre autre état d’une amitié de Trudeau avec un jeune chinois considéré comme un agent de Pékin.
Selon lui, le dossier Trudeau aurait été détruit en 1968 dans les jours qui ont suivi son accession au poste de premier ministre du Canada sans que les procédures régulières soient respectées. Il serait intéressant que les Archives nationales du Canada ouvrent une enquête sur les circonstances de la disparition de ces documents.
Normand Lester, Yahoo!
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Bits & Pieces... 20/6/2012, 21:20
Pétard a écrit:
Que contenaient les dossiers secrets de la GRC sur Diefenbaker, Pearson et Trudeau ?
John Diefenbaker, alors qu'il était chef de l'opposition en 1966.
La Presse Canadienne nous apprenait au début de la semaine que le SCRS avait détruit en 1988 les dossiers secrets constitués par la GRC sur deux anciens premiers ministres canadiens, John Diefenbaker et Lester Pearson. Le premier avait été élu premier ministre en 1957 à la tête du parti «progressiste-conservateur» et le second l’avait battu pour former un gouvernement libéral minoritaire en 1963. Pearson s’était d’abord illustré comme ministre des Affaires étrangères au début des années 50.
Spoiler:
La dépêche de la PC ne contient aucune explication sur les raisons qui ont porté le Service de sécurité de la GRC à ouvrir des dossiers sur ces deux hommes politiques éminents et sur leur contenu. J’ai été à même de travailler sur ces questions dans mes enquêtes sur les services secrets fédéraux. Voici mon appréciation.
Dans le cas de Diefenbaker, il y a deux raisons possibles. Au début de sa carrière dans les années 20, il était proche du Ku Klux Klan canadien. Il a même pris la parole en 1928 à Red Deer dans une réunion organisée par le KKK. Il y a ensuite l’Affaire Gerda Munsinger du nom d’une prostituée est-allemande soupçonnée d’espionnage qui couchait avec au moins deux membres de son cabinet dont son ministre associé de la défense, Pierre Sévigny. Une commission d’enquête conclura que la sécurité nationale n’avait pas été compromise par la concupiscence de ses ministres.
Le cas de Lester Pearson, joue dans les mêmes registres, mais en plus sombre et dramatique. Un ami intime du futur premier ministre, l’ambassadeur du Canada en Égypte E. Herbert Norman se suicide au Caire en avril 1957. Le Sénat américain s’apprêtait à rouvrir une enquête sur ses allégeances communistes alors qu’il était étudiant en Angleterre dans les années 30.
Né au Japon, fils d’un missionnaire protestant, spécialiste de la culture japonaise, il fait partie des services de contre-espionnage du Général McArthur à Tokyo en 1946. Le FBI et la GRC enquêtent une première fois sur les sympathies communistes de Norman en 1950. Son ami, Lester Pearson alors ministre des Affaires extérieures se porte à sa défense et le maintient en poste. Les deux organes de sécurité ont vent d’une rumeur de relation homosexuelle entre les deux hommes.
Des décennies après sa mort la question de la loyauté de Norman a continué à être soulevée par des députés aux Communes et par chercheurs. Le ministre des Affaires extérieures, Joe Clark, décide de vider la question et demande au professeur Peyton Lyon de l’université Carleton de revoir l’ensemble des dossiers secrets se rapportant à Norman. Son rapport de mars 1990 conclut que Norman n’a jamais espionné pour le compte de l’Union Soviétique, mais qu’il a menti pour dissimuler ses sympathies communistes de jeunesse.
Un autre ami de Pearson, l’ambassadeur canadien à la retraite John Watkins vivait une paisible retraite dans le sud de la France lorsqu’en septembre 1964, il est convoqué par des membres du service de sécurité de la GRC. Sa santé est frêle. Watkins est soupçonné d’avoir été piégé dans une relation homosexuelle 1958 par un agent du KGB alors qu’il était posté à Moscou.
La rencontre avec les enquêteurs de la GRC se déroule dans une chambre de motel de la Côte-de-Liesse près de l’aéroport de Dorval alors qu’il vient d’arriver de Paris. Watkins meurt durant l’interrogatoire incisif. La GRC intervient auprès de la police de Montréal pour qu’elle dissimule le fait que Watkins subissait un interrogatoire sans ménagement lorsqu’il est mort. L’affaire ne sera connue que dans les années 80 lorsque le gouvernement du PQ ordonnera une enquête sur le cover-up.
Ce qui me surprend dans les révélations de la PC, c’est qu’il n’y a absolument rien sur le fameux dossier de Pierre-Elliott Trudeau, sympathisant d’extrême droite durant la guerre devenu sympathisant d’extrême gauche avant de finir libéral. Un ancien du service m’a confié que son dossier considérable faisait entre autre état d’une amitié de Trudeau avec un jeune chinois considéré comme un agent de Pékin.
Selon lui, le dossier Trudeau aurait été détruit en 1968 dans les jours qui ont suivi son accession au poste de premier ministre du Canada sans que les procédures régulières soient respectées. Il serait intéressant que les Archives nationales du Canada ouvrent une enquête sur les circonstances de la disparition de ces documents.
Normand Lester, Yahoo!
On s'en tape
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 20/6/2012, 21:27
Comme le reste de l'assemblée de tes culs bénis de saints nuls du jour!
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 22/6/2012, 16:02
La marijuana est-elle plus dangereuse que l’héroïne?
La marijuana cause-t-elle plus de tort aux individus et à la société que le crack, le crystal meth ou l’héroïne? Deux représentants démocrates en faveur de l’usage de la marijuana à des fins médicales ont posé la question à plusieurs reprises aujourd’hui à Michele Leonhart, responsable de l’Agence américaine de lutte contre le trafic de drogues (DEA). «Je crois que toutes les drogues illégales sont mauvaises», a-t-elle répété jusqu’à plus soif, au grand dam de ses interrogateurs. Sans doute une autre disciple de Bernays...
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 22/6/2012, 16:22
Évidemment, les grenouilles de bénitier en culotte courte et à la morve au nez s'en tapent, les adultes peut-être pas...
Le plongeon est-il un sport sexiste?
En croisant les affiches où l'on peut lire « Le féminisme? Plus actuel que jamais... » au cours des derniers mois, je me suis demandé si le domaine dans lequel j'évoluais offrait aux femmes et aux hommes des chances égales. Quelques secondes ont suffi pour réaliser que non seulement le plongeon était une discipline un peu sexiste, mais que trop nombreux sont les sports qui sont aussi pire, sinon plus!
Spoiler:
Afin d'illustrer la notion de sexisme en plongeon, je pourrais facilement vous parler de toutes les femmes qui ont subi les commentaires de ceux qui prétendaient qu'elles n'avaient pas leur place en tant qu'entraineures et qui ont été obligées d'obtenir de meilleurs résultats que ceux des hommes afin d'être considérées, mais j'ai plutôt envie de m'attaquer au phénomène à un autre niveau : celui de la réglementation des fédérations et des organisations qui devraient prêcher par l'exemple du respect, de l'équité et de l'éthique dans le sport.
Le meilleur exemple de dichotomie des règlements du plongeon masculin et féminin se résume à un élément bien simple: comment se fait-il que chez les plongeurs seniors, les hommes doivent faire six plongeons, alors que les femmes sont limitées à cinq? Est-ce dire que les plongeuses n'ont pas les capacités nécessaires pour apprendre la technique d'une nouvelle figure? Ou encore qu'elles ne possèdent pas l'énergie suffisante pour remonter sur le tremplin ou la plate-forme une fois de plus en compétition? Dans un sport où TOUT peut changer avec un seul plongeon, cette réglementation ne fait rien d'autre qu'handicaper les athlètes de sexe féminin.
De toute évidence, un parallèle peut être fait avec le monde du tennis, où les femmes doivent remporter deux manches sur un maximum de trois, alors que les hommes ont plutôt la commande d'en gagner trois sur cinq, dans les tournois du Grand Chelem (Open d'Australie, Roland Garros, Wimbledon, US Open). Rappelons-nous aussi les fameux courts de Roland Garros qui ont déjà été dotés d'une terre battue rose fuchsia, question de faire survivre les paradigmes archaïques des couleurs traditionnellement associées à la gent féminine.
Mentionnons également le sort des femmes en boxe - dont le statut professionnel a été créé en 1998 seulement - qui ont évité de justesse l'obligation de porter la jupette lors de la première participation de la boxe féminine aux Jeux olympiques de Londres. Avant de plier aux critiques de plusieurs de ses athlètes, l'Association internationale de boxe amateur voulait imposer le port de la jupe aux compétitrices afin de les DISTINGUER de leurs homologues masculins. Les boxeuses auront finalement la possibilité de porter un short ou une jupe, à leur préférence.
Même combat pour les joueuses de badminton, alors que la Fédération internationale a reçu plusieurs objections formulées par la Chine, l'Indonésie, l'Inde, le Danemark et la Suède, qui s'opposaient à ce que les femmes doivent porter des jupes ou des robes. Au moment de changer leur règlement, les responsables de la fédération se sont défendus d'avoir une position sexiste, affirmant que leur choix était un souci de «style et d'esthétique» afin d'attirer plus de public.
Situation similaire au volleyball de plage : le marketing entourant la pratique sportive imposait jusqu'à tout récemment de porter un bikini extra moulant, au lieu d'un short et d'un maillot à manches. Imaginez qu'une femme soit le moindrement pudique et qu'elle décide de quitter son sport en raison du costume qui fait d'elle un objet sexuel visant à vendre des billets.
Au softball, la distance entre la plaque du lanceur et le marbre est plus petite chez les femmes à partir de la catégorie midget, étant de 43 pieds au lieu de 46 chez les hommes. La distance des clôtures est elle aussi différente, alors qu'elles varient entre 220 et 235 pieds chez les femmes, au lieu de 225 à 265 pieds chez les hommes, afin d'augmenter les chances de circuits.
Attardons-nous également au nombre d'années qui séparent l'entrée des hommes et des femmes aux Jeux olympiques : 1896 pour les hommes et 1984 pour les femmes en cyclisme sur route, 1900 pour les hommes et 2000 pour les femmes en waterpolo, 1900 pour les hommes et 1976 pour les femmes en aviron, ainsi que 1934 pour les hommes et 1976 pour les femmes en basket-ball.
De son côté, le soccer féminin semble croire à la nécessité de casser l'image de « tomboy » de ses joueuses afin d'attirer davantage de spectateurs. Le meilleur exemple (lire ici : le plus désolant) : certaines joueuses de l'équipe féminine allemande de soccer ont posé pour Playboy afin de promouvoir la Coupe du monde 2011 et montrer « que les joueuses de soccer ne sont pas toutes des lesbiennes butch et laides ».
Avec les Jeux olympiques de Londres qui débutent dans près d'un mois, les yeux du monde entier seront tournés vers les différents sports d'été. L'occasion est donc offerte à ses dirigeants de laisser aux vestiaires la sinistre croyance voulant qu'il faille changer les règles pour les femmes. Par le fait même, peut-être pourront-ils prendre des notes afin d'uniformiser la pratique sportive lors des éditions futures.
Oh, aussi, avant de vous quitter, je m'en voudrais de ne pas vous lancer une autre question franchement préoccupante : à quand les hommes en gymnastique rythmique et en nage synchronisée?
Samuel Larochelle, texte publié sur TVGO
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 22/6/2012, 16:50
Des enfants et une pub anti-tabac…
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 24/6/2012, 20:33
La puissance des gentils
Dans une société telle que la nôtre, dévorée par l'individualisme et le cynisme, la gentillesse est une attitude méprisée, considérée comme l'attribut des faibles et des naïfs. Erreur, nous dit l'écrivain Emmanuel Jaffelin, auteur des essais Éloge de la gentillesse et Petit éloge de la gentillesse. Les vrais gentils sont capables d'abnégation, et leur caractère en est renforcé.
Parce qu'elle est fondée sur l'humilité et l'empathie et qu'elle implique de se défaire de soi pour se mettre au service de l'autre, la véritable gentillesse est une attitude profonde et engageante, qui anoblit l'être humain. Aucune mièvrerie, aucune crédulité là-dedans, assure Emmanuel Jaffelin : la gentillesse rend heureux ceux qui la pratiquent.
D'où vient alors la connotation péjorative de ce qui devrait être perçu comme une qualité? De l'individualisme ambiant, bien sûr. La gentillesse serait également une vertu antidémocratique. Le principe d'égalité qui sous-tend nos sociétés fait de chaque individu un roi tout-puissant et discrédite l'empathie et l'oubli de soi qui caractérisent la gentillesse.
AUDIO
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 24/6/2012, 23:13
Le principe d'égalité qui sous-tend nos sociétés fait de chaque individu un roi tout-puissant et discrédite l'empathie et l'oubli de soi qui caractérisent la gentillesse.
Je suis d'accord sauf avec la fin, parce que je ne comprends pas. Comment puis-je soutenir ce que je ne comprends pas ?
L'oubli de soi caractériserait la gentillesse ?
Je dois dire que j'en reviens quelque peu de la " gentillesse ". Car si, pour être gentil, il faut être approbant, je m'excuse et je m'exclus : pas ma tasse de thé. D'être recevable parce que je prends tout. Je ne sais pas tout prendre, même pas ce qui m'avantageait hier, qui m'interroge aujourd'hui, que je rejetterai sans doute demain matin, à l'heure des vidanges.
La gentillesse à tout prix, Pétard, voilà laquelle des gentillesses possibles je parle ici. En dialectique, il faut s'entendre sur les modalités et les silences aussi. Ce n'est pas facile, le dialogue. Ça se mérite. Comme la vieillesse. Ça se mérite en maudit de mourir nonagénaire, surtout dans cette Société stressante qui a conçu toutes les manières de crever, pas trop tard, les très-vieux ne sont pas payants. On leur préfère les malades jeunes, ils vont faire la richesse des pharmaceutiques pendant UNE VIE (et, on le sait tous, une vie se termine par la mort - mais tandis que nous mourrons, même agonisions, jour après jour, longtemps et lamentablement -, pendant ces temps difficiles, nous faisons la richesse des survivants. Hé ! Nous avons créé de l'avenir tout en agonisant !! Fuck. C'est donc ben vrai, la vita è bella !).
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 24/6/2012, 23:27
HugoLotte a écrit:
La gentillesse à tout prix, Pétard, voilà laquelle des gentillesses possibles je parle ici.
Personne, surtout pas Jaffelin, parle ou prône la gentillesse à tout prix. Écoute l'interview, ce n'est pas du tout ce qu'il soutient.
Il est question de gentillesse comme outil social, imbriqué et essentiel à la nature humaine mais qui est laissée fortement de côté par les intégristes de toutes natures, barbus de couleur ou barbus javellisés, et évidemment par une bonne partie des cyniques, excluant ce que nous comprenons et concevons comme ceux étant siniques.
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Sujet: Re: Bits & Pieces... 24/6/2012, 23:45
et évidemment par une bonne partie des cyniques, excluant ce que nous comprenons et concevons comme ceux étant siniques.
Ce qui différencie le CYnique du SInique est que le premier se croit sur parole, sans aucun doute constructif à l'horizon. Il sait. Point. Il sait surtout qu'il aura des oreilles pour le recevoir et des bouches pour l'honorer. Que lui demander de plus ? (Dans le même instant, le SInique écrit pour rien, ce que le CYnique disait pour quelque chose, recevant l'aval et l'intérêt composé.
Des fois, je me demande qui est le plus crétin des deux ? Celui qui a raison, et en pâtit tout seul, ou celui qui a faux et en tire bénéfice.
Après tout, nous n'avons qu'une vie à vivre. Après nous le déluge - que nous ayons aimé ou pas. Une fois enterrés (ou incinérés), nous n'avons plus de voix au chapitre, juste une petite, très petite place dans le souvenir de quelques gens qui ont besoin de se souvenir des morts pour savoir mieux vivre - n'y parvenant même pas.