Les Cohortes Célestes ont le devoir et le regret de vous informer que Libres Propos est entré en sommeil. Ce forum convivial et sympathique reste uniquement accessible en lecture seule. Prenez plaisir à le consulter.
Merci de votre compréhension.
Messe Kopp est un scénariste Israélien qui a écrit Forward, une vidéo tournée en une seule fois où l'un homme marche à l'envers tout en effectuant toutes sortes de choses. La vidéo à été ensuite inversée pour que l'homme au chapeau se retrouve à marcher dans le bon sens et les passants eux se retrouvent donc à reculer.
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 23/3/2013, 15:53
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 24/3/2013, 17:07
P-6 partout, démocratie nulle part
Marie-Christine Lemieux-Couture, Essais de néantologie appliquée
Chaque fois que j’entends quelqu’un parler de « démocratie » pour décrire le système dans lequel on vit, j’ai envie de m’arracher les tympans. On ne vit pas dans une démocratie. On vit dans une monarchie constitutionnelle qui, par la répartition des pouvoirs, véhicule une forme dégénérée du sens du mot « démocratie ». En faisant semblant de donner un morceau de pouvoir au peuple, le véritable pouvoir s’assure que le bon peuple se sustente du peu qu’on lui octroie. Dans les faits, il s’agit d’un mépris total de ce peuple que le véritable pouvoir croit bourré d’imbéciles incapables de prendre des décisions par et pour lui-même.
Spoiler:
La démocratie (à laquelle on ajoute aujourd’hui l’épithète « directe »), celle par laquelle toutes les citoyennes et tous les citoyens participent collectivement au processus décisionnel sans le filtre de la représentation, fait trembler l’élite au pouvoir parce qu’à leurs yeux, elle ne peut aboutir qu’à la « tyrannie des pauvres ». Et, c’est bien connu, en temps de politiques d’austérité comme en périodes fastes, les pauvres, ça sert à ce que les riches puissent continuer de s’enrichir. Au diable les services publics, le problème ce n’est pas la corruption, c’est les bénéficiaires de l’aide sociale. Au diable l’accessibilité universelle aux soins de santé et à l’éducation, le problème ce n’est pas le faible taux d’imposition des banques et des entreprises, c’est les pauvres, les étudiantes et étudiants, les familles monoparentales qui n’en paient pas. Au diable le droit de manifester et d’exprimer son mécontentement, le problème ce n’est pas la violence de la répression policière, c’est que les manifestantes et manifestants ont un sérieux problème de gestion de leur colère, illes ont besoin d’un psychologue, ce sont des bébés gâtés et des anarchistes de banlieue : qu’illes mangent leur Kraft Diner.
Dans une monarchie constitutionnelle, les seuls pouvoirs attribués au peuple sont celui de se choisir un représentant et celui de manifester. Manifester est la façon qu’a le peuple d’établir un rapport de force avec le gouvernement pour lui exprimer son mécontentement et le forcer à revoir sa position sur une politique. Il n’est donc pas surprenant que ce droit soit fortement mis à mal. D’une part, il est dénigré par bon nombre de chroniqueurs et d’éditorialistes à la solde (plus ou moins consciente) de l’élite dirigeante. D’autre part, il est solidement réprimé par les forces policières. Le message de nos dirigeants est clair : nous n’avons plus le droit d’exprimer notre désaccord à son endroit. Toute manifestation sera étouffée dans l’œuf.
Rapportés dans La Presse, les propos du porte-parole du SPVM ont de quoi inquiéter : «Depuis les trois dernières manifestations, nous intervenons plus rapidement, a confirmé le sergent Jean-Bruno Latour, porte-parole du SPVM. Il ne faut pas prendre en otage les citoyens qui veulent venir au centre-ville de Montréal. Le Charte [des droits et libertés] protège le droit d’expression, mais il n’y pas de droit de manifestation». [1] Ces propos font échos à ceux tenus par le policier qui m’a remis ma contravention hier.
Après m’être jointe en retard à la manifestation, je n’ai pu marcher qu’un coin de rue avant de constater que ladite manifestation était déclarée illégale et que les forces de l’ordre procédaient déjà à des arrestations de masse. J’ai donc tenté de quitter les lieux, découragée par cette démonstration de l’abolition de nos droits. Je me disais que le mieux que je puisse faire, dans les circonstances, c’était encore d’écrire. Je n’ai jamais pu quitter à temps cette manifestation avortée, puisque je me suis faite prendre en souricière dans le détour. Après nous avoir fait crever de froid pendant trois heures et demie — je suis certaine qu’on nous a fait souffrir par le froid volontairement (call me paranoid) —, encerclés de poussins, eux-mêmes entourés d’anti-émeutes, eux-mêmes soutenus par la police-montée, elle-même encadrée par trois autobus de la STM remplis d’autres flics, le rapport de force était incontestable. Il faut dire que ça grouillait de dangereux hippies qui jouaient du tambour et chantaient en se dandinant en cercle, d’un farouche panda, d’un frénétique lapin et de crottés d’anarchistes. Toujours est-il qu’une fois infectée par la grippe porcine, j’ai finalement pu obtenir mon ticket de sortie, 637$ pour ne pas avoir fourni d’itinéraire, paraît-il. Je n’ai pas pu m’empêcher de demander au policier s’il n’avait pas honte de participer à l’exercice de la répression du droit de manifester. La réponse que j’ai entendu était la suivante : « Le droit de manifester, on a réglé ça, vous n’avez plus le droit. » Je me suis donc identifiée en mentionnant que je suis blogueuse à Voir.ca et je lui ai demandé s’il maintenait ses propos. Il m’a alors dit : « Vous m’avez mal compris, vous avez le droit de manifester, tant que vous respectez le règlement. » Ah. Ça change tout, hein. Quand une liberté fait l’objet d’un contrôle par un règlement, est-ce encore une liberté?
Si on ose voir là un mépris palpable du peuple et qu’on monte aux barricades, on se fera dire qu’on n’a pas de raison de le faire, qu’on vit en « démocratie », qu’il y a bien pire ailleurs. Autant l’argument de la « démocratie » me donne envie de vomir sur quiconque me le sert, autant le prétexte du moins pire me donne envie de défenestrer des chatons. Les deux reviennent à se contenter de la soumission et de l’exploitation tout en en tirant une fierté absurde.
[1] Hugo Pilon-Larose, « Intervention policière rapide à la manifestation du 22 » in La Presse, Montréal, 22 mars 2013
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 24/3/2013, 17:16
Blâmer les anarchistes, c’est simple, pratique et utile
Marie-Christine Lemieux-Couture, Essais de néantologie appliquée
Citation :
« We will be safest from the right hand of repression and the left hand of recuperation when everyone is thoroughly confused as to whether we are frightening or loveable. » – A.G. Schwarz
Chez les chroniqueurEs de foutaises en tout genre de nos mass médias, le soleil se lève tous les 15 mars sous le sigle du règne du chaos et de l’anarchie de banlieue. Le festival de la violence et de l’intimidation contre ces pauvres agents de la paix étouffés sous le poids de leur riot suit s’ouvre pour ceux et celles qui préfèrent les rapports de force aux négociations. Les commerçantEs barricadent leurs boutiques dès l’aube, terroriséEs, éprouvéEs par les pertes de profits dues aux strates les plus pauvres de la société, et par conséquent, des non-consommateurs et non-consommatrices, sans pouvoir d’achat, qui foutent le bordel dans l’économie en tordant le bras de la main invisible du marché. Les citoyens et les citoyennes, écœuréEs de payer, doivent rivaliser d’imagination pour éviter de croiser les marcheurEs, manifestantEs, protestataires, casseurEs, enfin, tous ceux et celles qui ne sont pas des citoyenNEs-payeurEs-de-taxes-et-impôts-clientèle-cible-des-cochonneries-made-in-Taiwan-family-sized-pis-toute qui, comble de malheur, ont l’indécence de ne même pas donner leur itinéraire. En tout état de cause, le 15 mars, c’est l’Apocalypse, la fin de la démocratie et de la paix sociale, le jour où les boules de billard, cocktails Molotov, couteaux, balles de neige, roches, feux d’artifices et toutes autres armes de destruction massive sont dissimulées dans des poussettes, où bébés et vieilles madames se transforment en boucliers humains, où la loi et l’ordre disparaissent mystérieusement par combustion spontanée : bref, le 15 mars, tout est mis en place pour une charmante partie d’étalement urbain.
Spoiler:
Mais qui sont donc les putains de Babylone de cette journée apocalyptique, s’il en est une?
À écouter les dires de notre élite bien pensante, force est de constater que ce ne sont que des anarchistes qui se rendent à cette manifestation dans le cadre de la Journée Internationale contre la Brutalité Policière. De toute évidence, personne n’a jamais souffert d’avoir perdu unE proche, victime de violence policière; aucunE étudiantE ne s’est fait poivrer, matraquer ou arrêter aléatoirement; personne n’a perdu un œil ou des dents pour s’être trouvé au mauvais endroit au mauvais moment; personne ne se fait harceler, marginaliser, criminaliser par les agents de la paix parce qu’ils n’ont pas la bonne couleur de peau, parce qu’ils n’ont nulle part où aller ou parce qu’ils n’ont pas un look répondant aux critères de la bienséance normative; etc. C’est bien simple, la brutalité policière, ça n’existe pas : c’est un mythe créé par les anarchistes afin de provoquer leur propre répression de manière à hurler que le fascisme existe toujours.
Mais qui sont donc ces vilains vilains anarchistes?
C’est à croire que nos joyeux, joyeuses, chroniqueurEs n’ont même pas les capacités intellectuelles nécessaires pour lire une page Wikipédia. S’il est vrai que l’utilisation péjorative du terme « anarchie » ne date pas d’hier, cette utilisation vise à préserver les préjugés que l’organisation hiérarchique capitaliste se complaît à entretenir, ne serait-ce que pour s’assurer de la pérennité de son pouvoir. L’anarchie a peu à voir avec le chaos, c’est plutôt une manière d’affirmer qu’une société peut se structurer autrement que par une hiérarchie verticale où une poignée de personnes domine les autres. Une façon de repenser l’organisation d’une communauté d’individus sans rapport de force ou de domination d’un individu sur le groupe par l’autogestion et la démocratie directe, par exemple. N’en déplaise aux Ravary, Martineau, Duhaime et autres, nous ne sommes pas des groupies de Castro, de Chavez ou de tout autre homme ou femme d’État. En fait, nous sommes par définition opposéEs à l’État et au gouvernement : nous avons en horreur l’autorité et la hiérarchie. Nous croyons au potentiel de chaque être humain, il est donc clair que nous méprisons les cultes de la personnalité et l’héroïsation de certains individus, comme d’autres le feraient, assis devant leur télé à regarder des reality shows merdiques, entrecoupés de publicités où Quebecor ne cesse de se mettre en abîme.
Nous sommes peu, et pourtant, on nous craint. Ce n’est pas surprenant puisque nous préférons l’éthique aux lois, et que l’absence de lois arbitraires, inutiles et répressives, est invariablement synonyme de chaos dans l’esprit infiniment manipulable du « citoyen moyen ». Les lois, on le sait tous et toutes, sont un mal nécessaire, puisque si le meurtre n’était pas interdit, tout le monde s’y adonnerait à cœur joie. Toutes nos pulsions éclateraient au grand jour si elles n’étaient pas sauvagement réprimées par l’autorité suprême du « système », ce grand mot fourre-tout qui permet de nous accoler l’étiquette de théoriciens du complot, puisque, faute de vouloir le renverser — ainsi que le suggère la rumeur à notre endroit — nous cherchons à le repenser entièrement et totalement.
Dans l’ignorance parfaite de ce qu’est l’anarchie, nous, les anarchistes, sommes les boucs émissaires parfaits pour justifier les arrestations de masse, la brutalité policière, la répression préventive, l’interdiction de manifester et tout ce qui peut métamorphoser la journée du 15 mars en coït interrompu.
Blâmez les anarchistes. Profitez même de cette offre exclusive qu’est le 18 mars, journée de l’anniversaire de la Commune de Paris, pour les blâmer un peu plus. N’allez surtout pas à leur salon du livre, évitez leurs événements comme la peste, ne mangez pas la nourriture qu’ils et qu’elles partagent gratuitement, ne lisez rien de ce qu’ils et qu’elles écrivent, ne leur adressez surtout pas la parole, changez de bord de rue si vous en croisez un ou une, continuez d’avoir peur pour les vitrines, exigez qu’ils et qu’elles soient tous et toutes lapidéEs sur ce qu’il vous reste de place publique. Ne vous éloignez surtout pas deux secondes du gros confort de vos préjugés.
Parce que, c’est dit, blâmer les anarchistes, c’est simple, pratique et utile.
*Écrit avec la collaboration de David Chabot
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Bits & Pieces... 24/3/2013, 17:43
C'est vrai que nous ne sommes pas en démocratie, je le chante depuis des Lunes.
Mais nous l'appelons ainsi pour le différencier des systèmes totalitaires sans espoirs d'évolution.
Personne n'est dupe, tout le monde le sait.
Pour moi le commencement de la démocratie c'est l'établissement de la Synarchie comme mode opératoire d'une véritable démocratie.
M'enfin, il y aurait tant a dire, je ne suis pas sûr que mon clavier ait assez d'encre
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 24/3/2013, 17:46
Zed a écrit:
Pour moi le commencement de la démocratie c'est l'établissement de la Synarchie comme mode opératoire d'une véritable démocratie.
Une oligarchie définie en tant que «démocrassie»? T'en a fumé du bon à matin!
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 25/3/2013, 17:16
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 26/3/2013, 16:15
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 27/3/2013, 17:25
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 27/3/2013, 17:37
En réponse au billet subitement disparu et à son auteur:
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 27/3/2013, 17:49
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 27/3/2013, 17:54
Enfin, ton vrai visage!
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 27/3/2013, 18:11
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 28/3/2013, 17:56
Encore? Et les foufounes, elles, c'est pour quand?
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 28/3/2013, 18:43
Les 33 plus beaux sites abandonnés de la planète.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Bits & Pieces... 28/3/2013, 18:52
Beau ou troublant, peut-être les deux à la fois...
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 29/3/2013, 03:51
pour une fois que Canard ne poste pas des âneries ça va peut-être faire pleuvoir.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Bits & Pieces... 29/3/2013, 06:49
Bonjour Eric !
Tu vois, toute créature du bon Dieu a sa raison d'être sur terre...
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 29/3/2013, 16:22
Eric a écrit:
pour une fois que Canard ne poste pas des âneries ça va peut-être faire pleuvoir.
J'imagine que tu voulais écrire «faire pleurer le colosse» pour rester dans le ton de tes délires coutumiers au lieu de «pleuvoir» mais que t'as eu une petite gène?
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 29/3/2013, 16:31
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 29/3/2013, 16:33
De l'art partout !
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 29/3/2013, 16:39
Cette histoire vous réchauffera peut-être mieux qu'un café par un petit matin frisquet de printemps:
«Nous entrons dans un petit café avec un ami et lancons notre commande. Alors que nous nous approchons de notre table deux personnes entrent à leur tour et vont vers le comptoir : «Cinq cafés, s'il vous plaît. Deux pour nous et trois « en attente » » Ils paient pour leur commande, prennent les deux cafés et partent. Je demande à mon ami: «C'est quoi ces cafés « en attente » ?? «Attends et tu verras » me répond-il
D'autres personnes entrent. Deux filles demandent chacune un café , payent et partent. Ensuite trois avocats entrent, ils commandent 7 cafés - trois pour boire de suite et quatre «en attente».
Alors que je me demande encore à quoi riment ces cafés « en attente », je me laisse aller à profiter beau temps dehors et de la belle vue sur la place en face du café. Soudain, un homme vêtu d'habits râpés vient à la porte et demande : «Avez-vous un café en attente? »
C'est simple - les gens paient à l'avance pour prendre un café destiné à quelqu'un qui ne peut pas se permettre une boisson chaude. La tradition des cafés « en attente » (suspended coffee) a commencé à Naples, mais il s'est répandu partout dans le monde et dans certains endroits, vous pouvez commander non seulement un café, mais aussi un sandwich ou un repas complet. »
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 29/3/2013, 16:46
Eric a écrit:
... rien...
Ça te les coupe, hein, mon choux?
Les cordes vocales et le clavier,. Certainement pas ce qui t'obsède le neurone et qui te ballote en dessous du lombric!
Dernière édition par Pétard le 29/3/2013, 17:05, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 29/3/2013, 16:53
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 29/3/2013, 17:04
Tiens mon choux, voilà de quoi t'exciter en masse. Rince-toi l'oeil:
Spoiler:
Invité Invité
Sujet: Re: Bits & Pieces... 29/3/2013, 17:24
Pétard a écrit:
Cette histoire vous réchauffera peut-être mieux qu'un café par un petit matin frisquet de printemps:
«Nous entrons dans un petit café avec un ami et lancons notre commande. Alors que nous nous approchons de notre table deux personnes entrent à leur tour et vont vers le comptoir : «Cinq cafés, s'il vous plaît. Deux pour nous et trois « en attente » » Ils paient pour leur commande, prennent les deux cafés et partent. Je demande à mon ami: «C'est quoi ces cafés « en attente » ?? «Attends et tu verras » me répond-il
D'autres personnes entrent. Deux filles demandent chacune un café , payent et partent. Ensuite trois avocats entrent, ils commandent 7 cafés - trois pour boire de suite et quatre «en attente».
Alors que je me demande encore à quoi riment ces cafés « en attente », je me laisse aller à profiter beau temps dehors et de la belle vue sur la place en face du café. Soudain, un homme vêtu d'habits râpés vient à la porte et demande : «Avez-vous un café en attente? »
C'est simple - les gens paient à l'avance pour prendre un café destiné à quelqu'un qui ne peut pas se permettre une boisson chaude. La tradition des cafés « en attente » (suspended coffee) a commencé à Naples, mais il s'est répandu partout dans le monde et dans certains endroits, vous pouvez commander non seulement un café, mais aussi un sandwich ou un repas complet. »
Une amie tenait un petit magasin de fringues et voyait souvent un SDF faire la manche pas loin . Toujours elle lui disait bonjour échangeait quelques mots. Elle a voulu lui payer un resto et aller voir un à proximité où elle cassait la croute à l'occase . Elle a voulu payer un repas d'avance , mais la patronne n'a jamais voulu , lui signifiant clairement qu'elle ne voulait pas recevoir cette personne dans son établissement ...Trop mauvais pour son standing ( plat du jour à 12 euro à midi c'est dire le niveau!) .
Spoiler:
La vieille dame et le bol de soupe Un soir, une vieille dame s'arrête dans un restaurant d'autoroute. Au comptoir du self, elle achète un bol de soupe chaude, puis s'installe seule à une table. En posant son plateau, celle-ci s'aperçoit alors qu'elle a oublié de prendre une cuillère.
Elle se lève et repart aussitôt en direction du comptoir, puis retourne s'asseoir à sa table. Revenant à sa place, elle trouve alors un jeune noir installé devant le bol qui trempe négligemment sa cuillère dans la soupe. « Quel sans-gène ce type ! » pense-t-elle alors. « Mais il n'a pas l'air méchant, alors ne le brusquons pas... »
« Vous permettez ? » lui dit-elle en tirant le bol de son côté. Son interlocuteur ne répond que par un large sourire. La vieille dame plonge alors sa cuillère dans la soupe et commence à manger.
Le jeune noir retire ensuite un peu le bol vers lui et le laisse au milieu de la table. À son tour, il plonge sa cuillère et mange, mais avec tant d'amabilité dans le geste et le regard qu'elle le laisse faire, désarmée. Ils mangent ainsi à tour de rôle pendant de longues minutes. La vieille dame est totalement décontenancée.
La soupe terminée, le jeune noir se lève, lui fait signe de ne pas bouger, et revient avec une abondante portion de frites qu'il pose au milieu de la table avant de l'inviter généreusement à se servir. Elle accepte et ils partagent les frites. Puis il se lève pour prendre congé avec un grand salut de la tête et prononce son premier mot : « Merci ! »
La vieille dame reste un moment pensive puis songe à s'en aller. Lorsqu'elle reprend enfin ses esprits et qu'elle veut attraper son sac à main pour partir, elle découvre alors qu'il n'est plus accroché au dossier de sa chaise. « Ah voilà ! J'aurais bien dû me méfier de ce noir ! » hurle-t-elle avant de crier au voleur dans tout le restaurant.
Mais lorsque la vieille dame s'apprête à demander qu'on le poursuive, ses yeux tombent sur un bol de soupe intact et froid, posé sur une table voisine, devant la chaise où est accroché le sac. Sur le plateau, elle constate alors qu'il manque juste une cuillère...
Dernière édition par Jonas. le 29/3/2013, 17:33, édité 1 fois