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| Athéisme et libre pensée | |
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Invité Invité
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Biloulou
Nombre de messages : 54566 Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 30/11/2008, 16:28 | |
| Voilà, voilà, à ta santé, hein ?
http://www.collection-grandes-marques.com/whisky/chivas.php | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| | | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Omniscience 30/11/2008, 16:35 | |
| Et ce soir je suis invité à une "caldeirada" Une sorte de bouillabaisse en nettement meilleur, évidemment.
Comme c'est un mets à base de poisson, symbole des premiers chrétiens, j'aurais une pensée émue pour Bran. | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| | | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 30/11/2008, 16:41 | |
| - Biloulou a écrit:
- Et ce soir je suis invité à une "caldeirada"
Une sorte de bouillabaisse en nettement meilleur, évidemment.
Comme c'est un mets à base de poisson, symbole des premiers chrétiens, j'aurais une pensée émue pour Bran. Ah bon, Bran est chrétien? C'est quand même pas commun pour un athée de son envergure. Comme disait l'autre, les voies de Dieu sont impénétrables. | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| | | | Invité Invité
| | | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| | | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 30/11/2008, 17:18 | |
| Moi je suis un mécréant, par ce que moi allah et son pro-faite (sur la fumette) je me torche avec. Ho! Quelle poésie avec tant d'hérésie, laisse moi toucher a ton vagin (fuck ça rime pu) avec zizi ça rimait mieux, MAIS BORDEL CHU UN HOMME CALVAIRE
Ah pis, fuck les rimes. | |
| | | Jean-Luc
Nombre de messages : 184 Localisation : En bordure de la morne plaine. Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 30/11/2008, 18:32 | |
| Bran,
Dur! dur! de se penser libre penseur quant toutes ses pensées sont erigées par un dogme inébranlable meme si branlant!
Ca me chipote cette phrase. J'ai assez difficile à la comprendre en fait. Si tu estimes avoir difficile de penser en libre penseur parce que tes propres pensées sont érigées par un dogme inébranlable, j'avoue qu'il y a une contradiction dans ta phrase. Le véritable libre penseur accepte la libre pensée, mais celle de l'autre, pas la sienne !!! Je crois, à mon humble avis, que tu l'oublies un peu...
Et puis, le "dogme" qui semble te chatouiller particulièrement, as tu déjà essayer de le comprendre ? Dans la manière de la libre pensée justement, en écoutant l'autre et en acceptant qu'il peut avoir d'autre pensées que les tiennes...
Il y a tant de chose à dire dans cette libre pensée malheureusement elle-même édictée bien souvent en un dogme... | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 30/11/2008, 20:25 | |
| Une bonne manière d'éviter les dogmes, boire beaucoup de chivas, mais encore la, faut pas en faire un dogme. | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 30/11/2008, 20:32 | |
| Deux canards sur un lac.
Coin coin coin
L'autre. J'allais justement le dire. | |
| | | jam
Nombre de messages : 1404 Age : 69 Localisation : saint-nectaire land Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: adam et eve 30/11/2008, 22:52 | |
| - BRANMAKMORN06 a écrit:
- d'un point de vue rationnel et scientifique, la création de l'homme c'est la naissance d'adam
mais il existe au moins deux questions à son sujet [u]
La,Jam, je vais avoir besoin de quelques eclaircissements,a moins qu'on ai modifié les théories de l'évolution a l'insu de mon plein grè, il me semble que le créationnisme basé sur la légende d'Adam et Eve, écarte de facto toutes bases rationelles et/ou scientifiques de ses élucubrations.
La question du Néanrderthal est un autre sujet propre a aux conjonctures aussi diverses que polémiques. lorsque je parle d'adam, ça n'a rien à faire avec le créationnisme d'ailleurs le créationnisme n'est pas déductible de la genèse non plus c'est simplement une interprétation mais dans le processus de l'évolution, il est clair que "adam" a eu des parents (le fait de le nommer "adam" n'est qu'une question de facilité) et que le premier cromagnon si tu préfères, avait deux parents qui n'étaient pas cromagnons eux mêmes forcément c'est comme l'oeuf et la poule le premier oeuf de poule n'a pas été pondu par une poule ben le premier cromagnon n'est pas né d'une "cromagnone" (trop mignone!) mais d'un ancètre préhumain du genre australopitécus-auvergnaticus qui s'est croisé avec une australopitécus-hollandicus qu'il avait rencontrée sur une plage de la côte d'azur la genèse ne dit pas ce que signifient les choses qui y sont racontées mais adam est né un jour, c'est certain et il était bébé et il a grandit et il a appri le point de départ, c'est donc une naissance mais ce n'est que plus tard qu'il a conscience d'être "homme" à ce moment là, si on considère que genèse commence à la naissance et que "faire" la lumière c'est juste inventer le mot qui permet de la distinguer avec ténèbres alors les choses prennent un tout autre point de vue parce que avant l'homme il y avait les choses, mais elles n'avaient pas de nom aucun singe ne sait ce que c'est la terre ni le ciel il s'en fiche complètement il ne sait pas nommer les choses | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Rappeler Dieu à l'ordre, quand il le faut, c'est le devoir de l'Homme. 1/12/2008, 23:16 | |
| Dieu fait peur
Qu'Ils viennent du Moyen-Orient ou qu'Ils viennent des États-Unis d'Amérique, ceux qu'on appelle Dieu font peur. Ces Dieux qui encouragent la guerre, les assassinats, l'intolérance et la vengeance, ces Dieux fous qui montent les hommes les uns contre les autres ne sont pas les bienvenus chez nous. Ces Dieux qui se prétendent tous uniques devront cohabiter dans la paix et le respect ou disparaître.
Il n'y a pas que le Dieu de l'Islam qui prend beaucoup de place. Celui de nos voisins du Sud a repris du poil de la bête. Si nous le sentons moins, c'est parce que les Américains ne viennent pas chercher refuge au Québec comme les peuples du Moyen-Orient et que pour le moment, leurs preachers et leur Dieu restent de leur côté de la frontière. Mais le ton des prières monte aussi et les interdits se font de plus en plus nombreux. La noirceur s'épaissit.
Là, comme au Moyen-Orient, la religion et la politique vont la main dans la main. On commence à remplir le crâne des enfants de religion dès qu'ils sont à l'école, comme on le faisait avec nous autrefois. On mêle Dieu à toutes les sauces, se réclamant de son appui pour tout le mal qu'on accomplit en son nom. Toutes les destructions sont permises, allant du World Trade Center à la guerre d'Irak en criant : mon Dieu est plus fort que le tien !
Le rêve du Québec
Au Québec, on ne veut plus jouer à ces jeux de guerre et de haine. Collectivement, on cherche une autre voie, celle du coeur, celle du partage, celle de la paix entre les hommes et les femmes de bonne volonté.
On cherche une façon de devenir la Suisse des guerres religieuses comme la Suisse a été la terre d'accueil durant la dernière guerre mondiale. Nous préférons sans doute choisir la neutralité face à la folie destructrice qui semble s'emparer des humains quand Dieu prend trop de place et qu'Il exige toujours davantage.
Il ne faut pas chercher à nous imposer des dieux dont nous ne voulons pas. Chaque citoyen a le droit de croire à ce qu'il veut.
Nous lui serions reconnaissants de garder son Dieu dans son coeur et de ne pas l'imposer aux autres.
Rappeler Dieu à l'ordre, quand il le faut, c'est le devoir de l'Homme. | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 1/12/2008, 23:19 | |
| Forcément, nous comprenons mal pourquoi les musulmans, arrivés chez nous avec un Dieu qui ressemble terriblement à Celui que nous avons chassé il n'y a pas si longtemps, ne profitent pas de la liberté qu'ils trouvent ici (au Québec) pour faire la même chose? Visiblement, nous n'en sommes pas là. | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 1/12/2008, 23:43 | |
| J'ai volé cette petite histoire quelque part dans un autre groupe Un professeur universitaire a défié ses étudiants avec cette question.
Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe?
Un étudiant a bravement répondu, oui, Il l'a fait!
Le professeur a dit, Dieu a tout créé?
Oui, monsieur, a répliqué l'étudiant.
Le professeur a répondu, « si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais. »
L'étudiant était silencieux devant une telle réponse. Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait aux étudiants qu'il avait prouvé encore une fois que la foi était un mythe.
Un autre étudiant a levé sa main et a dit, « Puis-je vous poser une question professeur ? » Bien sûr, a répondu le professeur
L'étudiant a répliqué, « Professeur, le froid existe-t-il? » « Quel genre de question est-ce, cela ? Bien sûr qu'il existe. Vous n'avez jamais eu froid ? » a répliqué le professeur.
Le jeune homme a répondu, « En fait monsieur, le froid n'existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons le froid, est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l'énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l'énergie. Le zéro Absolu (-460°F) est l'absence totale de chaleur ; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le Froid n'existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n'avons aucune chaleur.
L'étudiant a continué. « Professeur, l'obscurité existe-t-elle? » Le professeur a répondu, « Bien sûr qu'elle existe ! » L'étudiant a répondu, "Vous avez encore tort Monsieur, l'obscurité n'existe pas non plus. L'obscurité est en réalité l'absence de lumière. Nous pouvons étudié la Lumière, mais pas l'obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'onde de chaque couleur. Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d'obscurité et l'illuminer. Comment pouvez-vous savoir l'espace qu'occupe l'obscurité ? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N'est-ce pas vrai ? L'obscurité est un terme utilisé par l'homme pour décrire ce qui arrive quand il n'y a pas de lumière. »
Finalement, le jeune homme a demandé au professeur, « Monsieur, le mal existe-t-il? »
Maintenant incertain, le professeur a répondu, « Bien sûr comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C'est dans les exemples quotidiens de l'inhumanité de l'homme envers l'homme. C'est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d'autre que du mal! »
L'étudiant a répondu, « le Mal n'existe pas Monsieur, ou au moins il n'existe pas de lui-même. Le Mal est simplement l'absence de Dieu. Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de Dieu. Dieu n'a pas créé le mal. Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur. Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'amour de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune lumière. » Le professeur s'est assis.
(pour finir l'histoire : le nom du jeune homme? Albert Einstein...) | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Les religions contre les femmes 2/12/2008, 00:07 | |
| S'il est un domaine où semble crédible l'œcuménisme tant prôné, hypocritement, par le pape, c'est bien celui du mépris de la femme et de la restriction de sa personnalité à la seule fonction procréatrice. Monothéismes comme polythéismes n'ont jamais accepté que la femme occupe un rang égal au mâle dans leurs sociétés, l'accuser sournoisement des perversions masculines est un meilleur rempart contre l'aspiration à ses droits légitimes. Mais les démocraties ont été bien lentes elles aussi à reconnaître l'importance qui leur était due.
Le christianisme et le Nouveau Testament Le Nouveau Testament est composé des quatre évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean et d'une collection de textes relatant les premiers pas de l'évangélisation du pourtour de la mer méditerranée par Paul principalement mais aussi Jacques, Pierre, Jean et Jude. Confondre les épîtres de Paul avec des lettres effectivement écrites par Paul serait une grande naïveté étant donné les nombreuses réécritures et retouches apportées aux textes dans les premiers siècles de la chrétienté. Les quatre évangiles ne doivent leur célébrité qu'à la sélection, effectuée progressivement par les évêques des premiers siècles, des quatre versions les moins contradictoires de la vie de JC parmi une soixantaine de textes. Ces derniers, malchanceux, reçurent le nom d'apocryphes. Les actes des apôtres, diverses épîtres et l'apocalypse sont analysés en détachant le mépris pour les femmes intrinsèque aux textes et pas seulement à leur interprétation par les croyants.
La femme chrétienne n'est qu'un ventre. Destinée à procréer, elle reste soumise à son mari comme son mari est le sujet du Christ, lui-même fils de Dieu. Le christianisme est très fervent de ce genre de classement rapide des personnes et des valeurs. L'ordre est donné en (1 Cor 11, 3) : "Le Christ est le chef de tout homme, l'homme est le chef de la femme, et Dieu le chef du Christ". Afin que le message soit bien entendu, le Nouveau Testament réaffirme ces vues scandaleuses en (Ephé 6, 21-24) : "Dans la crainte du Christ, soyez tout dévouement les uns aux autres, les femmes pour leur mari comme au Seigneur, car leur mari est la tête de la femme comme le christ est la tête de l'église, son corps, dont il est le sauveur. L'église est tout dévouement au Christ, qu'il en soit toujours de même pour les femmes vis à vis de leur mari." La femme est au service de l'homme (Colo 3, 18) : "Femmes, soyez tout dévouement pour vos maris comme il convient à des personnes unies au Seigneur".
Charlie Hebdo 11 août 2004 La relégation de la femme au rang de servante prend des accents musulmans en (1 Cor 11, 5-6) lorsque le port du voile s'impose comme unique solution à la perversité féminine : "Toute femme qui prie ou parle sous l'inspiration de Dieu sans voile sur la tête, commet une faute identique, comme si elle avait la tête rasée. Si donc une femme ne porte pas de voile, qu'elle se tonde; ou plutôt, qu'elle mette un voile puisque c'est une faute pour une femme d'avoir les cheveux tondus ou rasés." Et plus loin, en (1 Cor 11, 10) : "C'est pourquoi la femme doit avoir la tête couverte, signe de sa dépendance par respect des messagers de Dieu". C'est donc au nom du respect que les femmes chrétiennes, comme les musulmanes, se voient imposer le port d'un torchon infamant, signe du machisme intrinsèque à toute religion. La masculinité des mythes, en dehors de l'oppression des femmes, trouve aussi sa pleine expression dans la violence requise à l'imposition des dogmes. La pudeur vestimentaire ne se limite pas au voile mais est définie en (1 Pier 3, 3) : "Votre parure ne sera pas extérieure: ondulations des cheveux, bijoux d'or, élégance des toilettes; elle sera toute intérieure: une âme douce et paisible en son secret. Voila ce qui est précieux au regard de Dieu.". Toutes au couvent! L'adultère féminin est condamné en (Rom 7, 3 ) mais rien n'est dit sur un comportement similaire de la part du mari. Même situation pour le veuvage où aucune exigence n'est assénée au veuf alors que la veuve est destinée à l'adoration de son dieu (1 Tim 5, 5-7).
Le mépris de la femme ne se limite pas au rapport hiérarchique qui l'attache à son mari mais s'étend à ses capacités intellectuelles (1 Cor 14, 34-35) : "Que les femmes se taisent pendant les assemblées; il ne leur est pas permis d'y parler, elle doivent obtempérer comme le veut la loi. Si elles souhaitent une explication sur quelque point particulier, qu'elles interrogent leur mari chez elles, car il n'est pas convenable à une femme de parler dans une assemblée". Une fois encore, la Bible fait preuve d'une remarquable clarté.
Et pour couper court à toute critique, l'énervement prend le rédacteur de (1 Tim 2, 12-14) : "Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de faire la loi à l'homme, qu'elle se tienne tranquille. C'est Adam en effet qui fut formé le premier, Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui séduite, a désobéi.". La misogynie chrétienne n'est que l'expression de la faute originelle, un artifice pratique pour désigner le bouc émissaire. Mais le salut existe (1 Tim 2, 15) : "Néanmoins, elle sera sauvée par la maternité". Un ventre, tel est l'unique rôle de la femme dans une société chrétienne.
Le mépris de la femme assure à la religion chrétienne un pouvoir renforcé dans la mesure où la moitié de la population est privée du droit de parole et maintenue dans une position subalterne. Mais, paradoxalement, les penchants mystiques sont plus fréquents chez les femmes que chez les hommes. Il s'agit donc d'une situation absurde où la population féminine alimente une foi qui l'opprime et cherche son salut dans sa soumission. Plus que jamais, la Bible reste la meilleure lecture pour se libérer d'une religion méconnue par ses adeptes.
A suivre... | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Les religions contre les femmes 2/12/2008, 00:08 | |
| L'islam et le Coran La condition féminine fait partie des plus grands scandales générés par le Coran. La hiérarchie entre femmes et hommes doit obéir à la règle machiste fort répandue (II, 228) : "Les maris sont supérieurs à leurs femmes". La femme idéale est plus proche de l'esclave soumis que d'une personne apte à décider de sa vie (IV, 38) : "Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises." Ou encore, sur la servitude à laquelle la femme est assignée (VII, 188) : "C'est lui qui vous a créés tous d'un seul homme, qui en a produit son épouse afin qu'il habitât avec elle, elle porta d'abord un fardeau léger et marchait sans peine.".
La femme est une possession du mâle dont il peut disposer comme bon lui semble, tant en ce qui concerne l'épouse (II, 223) : "Les femmes sont votre champ. Cultivez-le de la manière que vous l'entendrez, ayant fait auparavant quelque acte de piété.", que les filles (II, 220) : "Ne donnez point vos filles aux idolâtres tant qu'ils n'auront pas cru.". Et comme tout bien de consommation est jeté lorsqu'il n'a plus les faveurs de l'utilisateur, la femme peut être répudiée avec facilité et la procédure est précisée en (II, 229 à 233) et (LXV, 1 à 4). Le mépris dans lequel sont tenues les femmes éclate dans l'équivalence "1 homme = 2 femmes" lors de la recherche de témoins dans le règlement d'un litige (II, 282) : "Appelez deux témoins choisis parmi vous; si vous ne trouvez pas deux hommes, appelez-en un seul et deux femmes parmi les personnes habiles à témoigner; afin que, si l'une oublie, l'autre puisse rappeler le fait.". Cette même inégalité de traitement prévaut aussi dans les droits de succession (IV, 12) : "Dieu vous commande, dans le partage de vos biens entre vos enfants, de donner au fils mâle la portion de deux filles; s'il n'y a que des filles, et qu'elles soient plus de deux, elles auront les deux tiers de la succession; s'il n'y en a qu'une seule, elle recevra la moitié." ; voir aussi (IV, 175). La primauté de l'homme provient de son apparition première (III, 193) : "Les femmes sont issues des hommes.", et (IV, 1) : "O hommes! craignez votre seigneur qui vous a créés tous d'un seul homme; de l'homme il forma sa compagne.". La polygamie est officiellement acceptée en (IV, 3) : "Si vous craignez d'être injustes envers les orphelins, n'épousez que peu de femmes, deux, trois ou quatre parmi celles qui vous auront plu.", et Mahomet montre l'exemple (XXXIII, 6) : "Le prophète aime les croyants plus qu'ils ne s'aiment eux-mêmes; ses femmes sont leurs mères." et (XXXIII, 27) ainsi que (XXXIII, 47) : "O prophète! il t'est permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives que Dieu a fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui livrera son coeur au Prophète, si le Prophète veut l'épouser.".
Le machisme musulman ne se limite pas à établir une supériorité homme - femme mais prévoit aussi la réprimande violente et l'exprime avec la plus grande clarté (IV, 38) : "Vous [les hommes] réprimanderez celles dont vous avez à craindre l'inobéissance; vous les relèguerez dans des lits à part, vous les battrez; mais aussitôt qu'elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand.". Le Coran montre ici son vrai visage de religion rétrograde et agressive, qui ne survit que par la terreur qu'il inspire aux unes et par l'attribution d'une supériorité factice à des hommes dépourvus de raison. De même en (IV, 19) : "Si vos femmes commettent l'action infâme (l'adultère), appelez quatre témoins. Si leurs témoignages se réunissent contre elles, enfermez-les dans des maisons jusqu'à ce que la mort les visite ou que Dieu leur procure un moyen de salut.". La mort pour les femmes adultères, seul remède pour un islam brutal qui, par contre, n'envisage pas le cas de l'homme adultère. Autre exemple d'infidélité conjugale à la charge des épouses en (LXVI, 10), avec toujours la mort comme issue pour une religion de la domination masculine. Appeler à la mort de l'autre, de celui qui est différent, n'est pas la marque d'une réflexion particulièrement élaborée comme voudraient nous en persuader les théologiens.
La psychose musulmane sur la nocivité de toute forme de coquetterie féminine trouve son origine en (XXIV, 31) et a, depuis, donné lieu à une généralisation délirante. Le point culminant en est le port du voile, prescrit dans le cas d'une conversation avec les femmes de Mahomet (XXXIII, 51) : "Si vous avez quelque demande à faire à ses femmes, faites-la à travers un voile; c'est ainsi que vos coeurs et les leurs se conserveront en pureté." De même en (XXXIII, 57) : "O prophète! prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants, d'abaisser un voile sur leur visage. Il sera la marque de leur vertu et un frein contre les propos des hommes.". Remarquer que le port du voile par les hommes aurait le même effet "protecteur", mais cette suggestion n'est probablement que blasphème. La femme soumise et devant fuir les regards masculins n'a pas à espérer d'émancipation au paradis (XXXVII, 52) : "Auprès d'eux [les justes au paradis] seront des femmes au regard modeste, et leurs égales en âge.". Enfin, les femmes ne sont qu'une marchandise dont la valeur dépend de leur soumission à l'islam (LX, 10).
Le Coran réduit donc la femme au rang de spectatrice et domestique de l'homme. Elle peut être échangée ou rejetée comme pour tout produit de consommation courante; elle est à la charge du mari au même titre que le bétail. Le maître peut disposer d'elle comme il l'entend et user de la force à son encontre. L'adultère semble être une exclusivité féminine, le mâle n'étant pas redevable envers son sujet. Parler ici de misogynie est trop faible pour exprimer le mépris et la soumission dont les femmes sont l'objet. On ne peut que constater que le monde musulman actuel est resté fidèle à ces préceptes préhistoriques. L'Iran l'a rappelé en 1995 à la conférence de Pékin sur la condition féminine (même attitude inacceptable de la part du Vatican). Le port du voile, commandé par le Coran, est adopté à des degrés divers: foulard qui se limite à la couverture de la chevelure, tissu qui ne laisse que les yeux comme unique appel au secours, grilles infligées par les Talibans, ou encore couverture complète du visage. Officiellement un rempart contre les regards masculins déplacés, ce voile protège plus efficacement les sociétés musulmanes contre leur propre barbarie en soumettant au silence la moitié de leur population.
A suivre... | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Les religions contre les femmes 2/12/2008, 00:11 | |
| Le judaïsme et la Genèse "Sois béni, Seigneur notre Dieu, Roi de l'Univers, qui ne m'as pas fait femme", une des prières que tout bon juif doit prononcer chaque matin.
Pure invention de quelques mâles qui auraient détourné le message biblique ? Pas vraiment car dans la Bible, qui s'ouvre par le livre de la Genèse, il ne faut pas attendre longtemps pour apprendre que l'homme n'a effectivement fauté que parce que la femme l'y a entraîné. La pomme dégustée dans le Jardin d'Eden par la gourmandise féminine propulse l'humanité dans le Mal. Ce dieu, qui paraît-il n'est qu'amour, condamne alors la femme a enfanter dans la souffrance et l'assigne à l'obéissance perpétuelle à son mari (Genèse 3, 16) : "Le Seigneur dit ensuite à la femme: « Je rendrai tes grossesses pénibles, tu souffriras pour mettre au monde tes enfants. Tu te sentiras attirée par ton mari, mais il dominera sur toi »". La version biblique de "Qui aime bien châtie bien"...
Après l'épisode de Caïn et Abel, fils d'Adam et Eve dans cette fable multimillénaire, suit la longue énumération de la descendance d'Adam jusqu'à Noé où seuls les enfants mâles se voient nommés; une dynastie n'a que faire des filles dans sa transmission. Idem pour la liste de la filiation de Sem, fils de Noé, jusqu'à Abraham. Avec ce dernier patriarche, les femmes commencent à faire parler d'elles, ou plus exactement c'est leur ventre qui entre en scène. Mais toutes n'ont pas un rôle de premier plan. Sara, épouse d'Abraham, est stérile. La cause n'est pas précisée mais aucun croyant n'osera exiger de son dieu qu'il lui en donne une justification. Abraham en serait-il alors réduit à un amour uniquement charnel avec son épouse légitime? La perpétuation d'une race soumise à son dieu oppresseur exige au contraire son tribut de nouveaux nés afin de mieux le célébrer et le servir. Il est donc permis à Abraham de s'acoquiner avec Agar, l'esclave de Sara, et Ismaël viendra au monde peu de temps après. Abraham, père d'un enfant hors mariage... Sara, retrouvant sa fécondité, put alors accoucher d'un fils, Isaac. Enfin, après le décès de Sara et parce qu'il ne sert à rien de se morfondre dans le veuvage, Abraham prit une troisième femme qui porta à huit le nombre de ses enfants, tous des garçons naturellement. Aurait-on idée d'assurer une lignée par le sexe fautif?
Si Abraham a montré une réelle virtuosité dans la reproduction divinement assistée, Jacob, son petit fils, en suivit les préceptes avec encore plus de succès. Jacob sut exploiter toutes les ressources de la polygamie que son grand père n'aurait certainement pas dénigrées. Et le bilan est éloquent: un père, Jacob, quatre femme dont deux légitimes, treize enfants. Les esprits mauvais imagineront immédiatement que ces treize rejetons furent exclusivement des fils mais la mansuétude divine prendra en défaut ces blasphémateurs: le treizième enfant est une fille, résidu inutile d'une procréation abondante dont la finalité était uniquement la création d'Israël. Les douze garçons seront les chefs des douze tribus d'Israël. Objets de consommation épisodique, les quatre femmes de Jacob ne sont que des utérus dont les souhaits, les angoisses, les personnalités n'intéressent pas les rédacteurs multiples de la Genèse. Il est à noter qu'une femme est mentionnée d'autant plus longtemps qu'elle est fertile; le sort des épouses stériles étant expédié en quelques lignes (jamais il n'est question de stérilité masculine ce qui participe précisément de la culpabilisation systématique de la femme).
Pourtant, certaines d'entre elles ont droit à quelque apparition sans rôle reproductif. La condamnation n'en est que plus ferme où les seuls traits féminins se résument au commerce de leur sexualité (Genèse 19, 6) et à la séduction perfide comme compagne du mensonge (Genèse 39, 7-20).
Mais la perversité féminine éclate aussi dans la seule fonction reproductrice que lui reconnaît la Bible, preuve que la nocivité intrinsèque de la femme s'insinue même dans ce qui devrait la grandir. Loth, neveu d'Abraham, a deux filles célibataires. Soucieuses de procréer, elles enivrent leur père et, par l'inceste, parviennent à leurs fins.
La Bible n'est donc qu'un ouvrage abject et répugnant, incarnation d'un machisme religieux pour lequel une femme ne reçoit de statut que dans la maternité.
A suivre | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Les religions contre les femmes 2/12/2008, 00:13 | |
| L'hindouisme Si une femme ne vaut pas grand chose, une veuve en vaut encore moins. Sachant qu'une femme ne voit son existence acceptée que pour la survie de la race ou l'assistance du mari, le décès de ce dernier rend alors son existence superflue. L'hindouisme propose une solution dont l'horreur le dispute à l'animalité : le bûcher! Dénommée le sati, la crémation d'une veuve, vivante, sur le bûcher de son mari défunt signifie à l'épouse son inutilité.
Il serait naïf de supposer cette tradition barbare enterrée dans les profondeurs de l'histoire, un cas a été observé en août 2002 près de Bhopal en Inde. Une femme est morte dans les flammes du bûcher funéraire de son mari âgé de 70 ans, mais bien qu'il y ait eu plus d'un millier de témoins oculaires, les conditions exactes semblent assez difficiles à déterminer. Que la veuve se soit précipitée dans le feu d'elle-même enjointe par une foule extatique ou qu'elle y ait été poussée par des parents pressés de récupérer ses terres, il s'agit bien d'une mort commise au nom de sa future divinisation.
Des cérémonies de recueillement ont eu lieu peu de temps après dans les temples voisins pour célébrer la déesse Sati Devi qu'elle était devenue et pas pour s'apitoyer sur cette fin barbare et insensée. Les hindous ont plus soif de nouveaux sacrifices et d'idoles supplémentaires que de justice sociale. Il faut que noter que ce village, situé dans une région pauvre de l'Inde, a connu cinq sati en 150 ans.
La société hindoue réserve un traitement extrêmement cruel aux veuves. Elles sont souvent victimes de crimes sociaux, violées et punies par le rejet social. Le sati peut être demandé par la belle famille qui tire profit de l'élimination de l'héritière des biens du mari. Des lois existent comme celle sur le remariage des veuves afin de garantir les acquis des jeunes veuves, mais l'hostilité sociale contre les veuves demeure encore actuellement bien réelle.
En 1987, le sati d'une femme âgée de 27 ans était devenu une affaire nationale. Bien que morte elle aussi devant des milliers de témoins, il n'a pas été possible d'établir si elle avait sauté dans le feu ou si elle y avait été jetée par ses gendres. Et là encore, des célébrations religieuses perpétuent toujours le "sacrifice".
Le bouddhisme Bien qu'il aime à se parer d'oripeaux exotiques, le bouddhisme n'a pas plus de considération pour les femmes que ses collègues mono ou polythéistes. Seule sa distance des sociétés européennes semble lui conférer une aura de respectabilité, la lecture des textes ne la justifiant pas.
Raoul Vaneigem rappelle dans son livre De l'inhumanité de la religion (page 113) :
"Enfin à ceux qui verraient dans le bouddhisme une religion moins brutale et plus ouverte au sentiment d'émancipation, il n'est pas inutile de rappeler quelques préceptes de la Précieuse Guirlande des avis au roi, que le Dalaï Lama ne dédaigne pas de citer et d'approuver dans son ouvrage, Comme la lumière avec la flamme:
L'attirance pour une femme vient surtout De la pensée que son corps est pur Mais il n'y a rien de pur Dans le corps d'une femme
De même qu'un vase décoré rempli d'ordures Peut plaire aux idiots De même l'ignorant, l'insensé Et le mondain désirent les femmes
La cité abjecte du corps Avec ses trous excrétant les éléments, Est appelée par les stupides Un objet de plaisir".
Un des textes fondamentaux du bouddhisme, le canon pali, exprime lui aussi sans ambiguïté cette misogynie (cité dans Le bouddha, Henri Arvon, PUF, 1972) :
"Aussi le bouddha ne cesse-t-il de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse exercée par la femme: «Il faut se méfier des femmes, leur recommande-t-il. Pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l'eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu'elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j'ai conseillé aux disciples d'éviter les femmes.»"
Ce n'est qu'à contrecoeur que le bouddha accepta des nonnes dans sa communauté, en leur imposant toutefois huit règles très contraignantes pour les maintenir dans un état d'infériorité. J'ai trouver ces lettres sur un forum et elles défendent les mêmes valeurs qui me font rejeter toute les religions , si les mentries a propos de Dieu nous sont toujours excusable par des soi-disantes mauvaises interprètations , comment excuserons nous ce mépris de la femme? | |
| | | Alice
Nombre de messages : 729 Age : 48 Localisation : Brüsel Date d'inscription : 04/11/2008
| Sujet: Femmes, femmes, femmes... 2/12/2008, 10:01 | |
| Ben oui, je n'allais quand même pas rester sans réagir... ! - Citation :
- Sois béni, Seigneur notre Dieu, Roi de l'Univers, qui ne m'as pas fait femme", une des prières que tout bon juif doit prononcer chaque matin.
J'avais déjà expliqué le sens de cette bénédiction faisant partie de la prière du matin, mais bon, récapelpetons pour les ceusses qui n'avaient pas suivis : Cette bénédiction fait partie d'une série de bénédictions cohérentes faisant référence à la pratique des mitsvoth ("commandements"), où le juif remercie D.ieu de lui donner l'opportunité d'accomplir le projet divin par des actes (mitsvoth) que D.ieu lui a donné. L'essence du judaisme, c'est la pratique (servir D.ieu par l'action... et l'étude permettant de comprendre et d'accomplir cette action) : + on a de mistvoth à accomplir, plus on peut remercier D.ieu. C'est pour cela qu'on voit une gradation dans les bénédictions : on commence par remercier D.ieu de ne pas nous avoir fait idolâtre, ensuite on le remercie de ne pas nous avoir fait esclave et enfin les hommes le remercie de ne pas l'avoir fait femme. Cette gradation est liée aux nombres de mitsvoth à accomplir : l'idolâtre ne respecte aucune mitsvah, l'esclave, de par son statut de non-autonomie n'est pas tenu de respecter un certains nombres de mitsvoth (que seul un Homme libre peut accomplir de son propre chef), et la femme n'a pas d'obligation à accomplir les mitsvoth "liées à un temps précis" (comme la mise des phylactères, l'étude quotidienne, etc...). Rien à voir ici avec une quelconque "supériorité intrinsèque" de l'un sur l'autre. Ceci est d'ailleurs vérifié par le terme utilisé en hébreu pour "faire". Le texte hébraique ne dit pas "qui ne m'a pas fait femme" dans le sens de "qui ne m'a pas créé femme". Le mot utilisé vient du verbe "la'assot" qui signifie faire dans le sens d'une "construction sociale", immatérielle. Pour comparer, on peut dire que les parents "créent" leur enfant (physiquement), mais qu'il le font (devenir ce qu'il sera, par l'éducation, l'amour, la relation qu'ils entretiendront avec lui). L'homme (mâle) remercie D.ieu de la relation spécifique qu'Il lui a donnée à travers l'obligation des mitsvoth qu'il doit accomplir... et dont la femme est en partie dispensée. Le femme dit à la place la bénédiction : Sois béni, Seigneur notre Dieu, Roi de l'Univers, qui m'a fait selon Sa volonté", remerciant ainsi D.ieu de la relation particulière qu'elle a avec Lui, de par sa capacité à créer, en donnant la vie (c'est cette spécificité qui nous dispense d'une série de mitsvoth qui nous sont "inutiles" de par le fait que nous vivons une relation beaucoup plus directe avec D.ieu que les hommes, le potentiel spirituel des femmes étant plus élevé par nature que celui des hommes qui ont eu besoin d'être "travaillés au corps" par le biais de commandements supplémentaires à accomplir. | |
| | | Alice
Nombre de messages : 729 Age : 48 Localisation : Brüsel Date d'inscription : 04/11/2008
| Sujet: La Genèse, VC (Version Chrétienne) 2/12/2008, 10:14 | |
| Le problème quand on veut "lire la Genèse" (pour la critiquer bien sûr), c'est que trop souvent, on se base sur une lecture littérale de ce texte, comme si celui-ci n'existait que tel quel.
Rien n'est plus étranger au judaisme que ce type de lecture. Le judaisme est fondé sur la Loi écrite (le Texte de la Torah) et la Loi orale (tous les commentaires interprétatifs du Texte, à l'origine transmis oralement puis mis par écrit, mais toujours transmis dans une relation d'étude orale, entre maître et élèves).
L'interprétation que Zed donne du texte de la Genèse omet complètement la Loi orale juive qui donne tout son sens et la manière dont il faut comprendre le texte. Dans ce sens, elle ne correspond pas du tout aux sens qui ont cours dans le judaisme.
Il s'agit d'une lecture littérale - adoptée par les Chrétiens qui ont de tout temps tourné en dérision la Loi orale juive - d'une lecture au pied de la lettre qui omet totalement la mise en perspective par le commentaire. Un comble non ? Le christianisme a toujours eu comme leitmotiv que le judaisme s'attachait uniquement à la lettre plutôt qu'à l'esprit de la lettre (et que dans ce sens bien sur, le christianisme venait rendre au texte sa "pureté" et son humanité), alors que dans les faits, le judaisme attache de l'importance aux deux à la fois : à la lettre et à son esprit (qui s'exprime par la Loi orale). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: POUR ALICE 2/12/2008, 11:14 | |
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| | | Alice
Nombre de messages : 729 Age : 48 Localisation : Brüsel Date d'inscription : 04/11/2008
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 2/12/2008, 12:08 | |
| Bonjour Lawrence, Vidéo illisible. | |
| | | Invité Invité
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