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| Athéisme et libre pensée | |
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Invité Invité
| Sujet: Atheisme et moralité 29/11/2008, 11:30 | |
| Les athées sont des êtres pourvus de morale
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« Les athées savent que le ciel est quelque chose pour lequel il faut travailler maintenant et ici sur terre. »
Mordecai Richler
« Le monde sera toujours nouveau. »
Hervé Fischer, essayiste québécois
L'athéisme fut longtemps percu par un nombre important de non athées comme un immoralisme. L'athée était à leurs yeux celui ou celle qui refuse de s'astreindre à une discipline de vie, qui prime sa liberté individuelle plus que tout, qui ne répond en rien de ses propres actes, qui est individualiste, amoureux de lui-même, auto complaisant. Si dieu n'existait pas, tout serait permis, disaient-ils (pas tous heureusement), en se conjurant des images apocalyptiques de société athée qui ne puisse être que décadente. La cité athée ne serait-elle que rangées de chaumières déchues, de vomitoria débordants ? Ensuite arriva la société communiste. Dans l'État soviétique, la doctrine officielle était officiellement athée. Pas de chaumières déchues ni de vomitoria. Il fallut aux non athées de nouvelles représentations réprobatrices des athées ou de l'athéisme. On pensa que les méchants soviétiques, du moins les athées parmi eux, mangeaient les bébés, que c'étaient d'horribles barbares meurtriers, et que l'ensemble de la population languissant sous ce joug, se mourait d'abord et avant tout de retrouver la liberté de conscience, et surtout la liberté de culte. Encore aujourd'hui, dans les pays dont la doctrine officielle est religieuse (le Canada en est un, puisque la suprématie de dieu est bel et bien inscrite en toutes lettres dans le préambule de sa constitution), les gens continuent à croire que les athées sont immoraux et s'inventent de fantastiques histoires pour les vilipender.
Rien ne justifie cette mentalité à l'égard des athées, sauf l'ignorance. Comme je l'ai déjà expliqué, dans des pays comme le nôtre (États Unis, par exemple) la déchéance est corrélée, selon les recherches scientifiques sur la question, avec l'intensité des croyances religieuses et non l'inverse.
Comment est-il possible que les croyants se comportent objectivement de façon moins morale que les athées ? C'est tout simple à comprendre. Les plus grands chercheurs sur le développement moral furent sans conteste les deux psychologues Jean Piaget, le précurseur, et ensuite Lawrence Kohlberg. Nul besoin d'insister sur le fait que ce furent deux athées. Piaget a fait l'observation suivante, contestée par personne. Le jeune enfant présente d'abord un raisonnement moral à caractère hétéronome. Si on lui demande « pourquoi ne faut-il pas voler des biscuits ? » Il répond « parce que maman ne veut pas » ou « parce que si on le fait on sera puni »...Le principe d'action est donc externe à l'identité de l'enfant, d'où le qualificatif « hétéronome » pour décrire le raisonnement. Le petit d'enfant n'a pas de proprium moral. Il n'a pas encore créé pour lui-même de repères identitaires lui permettant de repousser certaines de ses pulsions. Le tout petit enfant ne se comporte de façon socialement acceptable que pour obtenir des récompenses et pour éviter des punitions, ou moins bêtement pour assurer l'affection de ses parents et éviter leur opprobre. C'est ce que tous les spécialistes du développement moral s'accordent pour nommer le stade le plus primitif du développement moral, le stade d'hétéronomie.
Rendu à l'âge adulte la personne à qui on demande « Pourquoi ne faut-il pas voler des biscuits ? » invoquera tout sauf l'éventualité d'une punition. Elle invoquera un principe qu'elle fait sien, un principe auquel elle adhère, un acte de volonté personnelle. Elle dira qu'il est injuste de voler, qu'il est souhaitable de partager équitablement, etc. Elle dira qu'il faut traiter les possessions des autres comme on voudrait que les autres traitent nos possessions, et ainsi de suite. Je vous passe les genres de remarques idiotes que peuvent faire un petit nombre d'adultes écervelés dans ces genres d'études faites par les psychologues. Piaget a bien observé cette mutation radicale des raisonnements moraux que font les gens lorsqu'ils passent à l'âge adulte. Il a dénommé ce type de raisonnement, autonome, et il a décrété qu'il apartient au stade de développement de l'autonomie morale. Personne n'a jamais contesté l'existence de ces deux stades de développement décrits par Piaget. Ce qu'a fait le successeur de Piaget, Lawrence Kohlberg, a consisté à raffiner les observations faites par Piaget. Il en est arrivé à proposer une demi-douzaine de stades de développement du raisonnement moral. Toutefois, les deux catégories d'hétéronomie et d'autonomie n'ont jamais été remises en question : le passage du premier au second stade représente la grande mutation du développement du raisonnement moral.
Or pensons maintenant à ce que serait une éthique purement limitée à ce qui se trouve dans des textes de révélation religieuse. Les textes de révélation religieuse (bible, coran, thorah) comportent de longues listes de ce qui doit être fait et de ce qui ne doit pas être fait, et assortissent ces actions à des listes de récompenses et punitions correspondantes). Par ailleurs, tous les systèmes de lois de tous les pays comportent des listes de ce type aussi. Ces systèmes prescriptifs sont de même nature, ils s'occupent de la gestion des capacités éthiques minimales des populations. Ils opèrent au niveau du stade de développement hétéronome de l'être humain. Ils répondent à la fonction morale infantile qui se trouve en nous tous. La moralité de révélation, ainsi que celle des lois, sont des moralités qui ne sollicitent mentalement que le tout petit enfant en nous.
« La religion fait du reste vivre la relation père-enfant dans ce qu'elle a d'inachevé. C'est pourquoi toute religion est essentiellement infantilisante. Car on oublie que le rôle du père est de se nier comme père... Dans toutes les religions théistes, cette relation au père est explicite... On y observe le réflexe enfantin bien connu : 'Mon père est plus fort que le tien.' »
Yves Lever, jésuite québécois défroqué et athée
Les deux plus importantes différences entre la moralité religieuse et la moralité légale sont que 1) les morales religieuses sont aussi archaïques que le sont leurs dates d'édition, et évidemment elles ne peuvent évoluer, contrairement aux codes de loi, qui eux, sont en évolution constante); 2) les récompenses et punitions divines vont jusqu'au ciel et à l'enfer, et sont donc plus impressionnantes que les récompenses et punitions civiles. Ces dernières peuvent aller du droit à la liberté civile jusqu'à la peine capitale, mais cela n'est rien à côté de l'éventualité de la damnation ou paradis éternels. Pas étonnant donc que ceux qui ne vivent que pour la religion, pour qui la religion est toute leur vie, qui vont à la messe tous les jours, soient moralement comme de tous petits enfants, c'est à dire donc, évidemment, moralement sous développés. Heureusement, la vaste majorité des gens ne sont pas hyper-religieux.
Il existe, bien entendu, un deuxième degré de la morale religieuse, plus élevé, plus raffiné. Ce sont les textes religieux moraux plus contemporains, inspirés des textes d'origine, les modernisations, les interprétations, les systématisations. Au deuxième degré donc, la morale religieuse devient une scolastique. Que de rationalisation stérile et obsessionnelle (ex. : St Thomas). L'interprétation de la morale comme une liste de vertus et une liste de vices est une absurdité. C'est une morale de machine, inventée pas des moines totalement déconnectés de la vraie vie, avec pour seuls compagnons une plume et une feuille de papier au fond de leurs sinistres monastères. On a codifié l'éthique en une très « didactique » hiérarchie de valeurs au sommet de laquelle on retrouve les vertus « théogoniques » (foi, charité, espérance). Ensuite, on s'est affairé à déterminer la liste des péchés « capitaux » (avarice, colère, envie, gourmandise, luxure, orgueil, paresse). Franchement, ne faut-il pas être simpliste pour croire de telles sottises manichéennes ?
Plutôt, chaque vertu forme une paire dynamique avec son vice antonymique. Tout vice à petite dose peut être autant vu comme une vertu. Chaque vertu poussée à l'extrême peut être conçue comme un vice. À avarice s'oppose mentalité dépensière, à colère s'oppose à-plat-ventrisme, à envie s'oppose suffisance, à gourmandise s'oppose anhédonie, à luxure s'oppose pudibonderie, à orgueil s'oppose pusillanimité, à paresse s'oppose épuisement. Le bonheur est dans l'équilibre et la flexibilité de tous les traits humains. Ne sera-t-on pas une meilleure personne si en plus d'être capables de saisir une occasion pour son plus grand plaisir, on sache s'en tenir fermement à des principes de discipline personnelle, le moment venu ? Le désir déluré n'est-il pas tout aussi nocif que l'indifférence ? L'excès de chasteté n'est-il pas le pire ennemi de l'amour romantique ? Tout ceci avait pourtant été parfaitement compris par Aristote quatre siècles avant la naissance de Jésus (voir son Éthique à Nichomaque). L'enseignement de la morale par la catéchèse, au Québec, pendant plus d'un siècle, a donc représenté une régression d'au moins 2 400 ans. Le risque de telles régressions n'est jamais bien loin d'ailleurs. À preuve, le gouvernement du Québec ayant récemment sécularisé ses commissions scolaires et son ministère de l'éducation, sous la pression des théistes enragés, s'apprête en 2006 à créer un programme d'enseignement « fusionné » d'enseignement des cultures religieuses et de la morale...
« On vend de la drogue dure à des adolescents, on fraude l'État, on viole ses enfants ? Bah, deux dizaines de chapelet, Dieu pardonne tout et le chemin vers le ciel reste ouvert ! D'ailleurs la gravité du geste ne réside pas dans le mal fait au prochain, mais dans l'offense à l'amour de Dieu. Il faut réparer le mal commis ? Oui, certes, mais une petite aumône à l'Église fera très bien l'affaire ! La confession aussi infantilise. »
Yves Lever, jésuite québécois, défroqué et athée
L'histoire nous montre que la haine et la misanthropie trouvent aisément leur place dans les religions pourvues de dieux agressifs, guerriers, punitifs, controlants, rétributeurs. À ce point de vue, le christianisme est la pire de toutes les religions, et l'islam arrive deuxième. L'athée reprochera au judaïsme sioniste la notion répugnante, raciste et cochonne de « peuple choisi et de terre promise ». L'athée reprochera à l'islam et au christianisme leurs doctrines d'infériorité de la femme. Le Coran place la femme au niveau de l'animal domestique, tandis que le christianisme fait de la femme la première pécheresse, la cause de la fin du paradis terrestre, etc. L'athée reproche aux religions leurs obstructions de la liberté de conscience. Simplement du fait de ne pas connaître le dieu chrétien suffit à exclure l'homme du paradis (ciel) et le condamner à poiroter aux limbes pendant l'éternité. Il y a nombre de belles prescriptions dans chacun des textes sacrés des principales religions monothéistes, mais tout de même ! Lisez la bible, le coran ou le torah avec l'oeil d'un rationaliste. Si cela vous est trop pénible, lisez l'Athéologie de Michel Onfray (2005) qui a fait pour notre bénéfice cet exercice incroyablement fastidieux. Si vous ne vous y retrouvez plus, lisez donc autre chose de plus positif pour votre plus grand bonheur...
Pour mettre les pendules à l'heure, comprenons que ce sont les athées qui ont largement le plus contribué au développement de la pensée morale, et ils ont commencé à le faire longtemps avant la naissance de Jésus et de Mahomet. Contrairement à l'idée reçue, l'athéisme n'est pas une mentalité qui fait le vide d'humanité. C'est le contraire. L'athéisme est riche d'idées morales, comme il est riche de tout l'acumen humain. Les croyants et les athées n'ont ni un ni l'autre le monopole de la bonté, ni la recette du bonheur. Mais en matière de réflexion éthique, il n'y a aucun doute dans mon esprit que ce sont les athées qui y ont le plus contribué, ainsi que je vais le démontrer dans les pages qui suivent. La raison en est fort simple : contrairement aux croyants qui cherchent et trouvent dans un petit bouquin poussiéreux les réponses à tout, les athées n'ont pas ce loisir. Ils sont condamnés à réfléchir à la condition humaine et à développer les solutions éthiques qui correspondent aux conditions de leur vie telles qu'elles se déploient dans un monde changeant. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 29/11/2008, 11:30 | |
| Définitions, déiste,athée,agnostique,etc... 18-11-2008 @ 16:17:31
Le théisme (du grec theos, dieu) est une croyance ou une doctrine qui affirme l'existence d'un Dieu (ou de dieux) et son influence dans l'univers, tant dans sa création que dans son fonctionnement. Selon le théisme religieux, la relation de l'homme avec Dieu passe par des intermédiaires (la religion). Selon le théisme philosophique, Dieu régit l'univers directement. Le théisme est opposé à l'athéisme. Parmi les formes de théisme, on peut citer le panthéisme, le monothéisme et le polythéisme
Le déisme, du latin deus (dieu) est une croyance ou une doctrine qui affirme l'existence d'un Dieu et son influence dans l'univers, tant dans la création que dans le fonctionnement de ce dernier. Pour la pensée déiste, certaines caractéristiques de Dieu peuvent être comprises par les facultés intellectuelles de l'homme. La relation de l'homme avec Dieu est directe (notamment par la prière spontanée ou la réflexion). Le Déisme prône une "religion naturelle" qui se vit par l'expérience individuelle et qui ne repose pas sur une tradition particulière.
Voltaire et Jean-Jacques Rousseau sont des représentants du déisme.
L’athéisme est une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit, contrairement, par exemple, au déisme et au théisme qui soutiennent ces existences. Elle diffère aussi de l’agnosticisme qui considère qu’on ne peut répondre à ces questions.
L'agnosticisme est la position philosophique selon laquelle la vérité de certaines propositions (le plus souvent théologiques, concernant l'existence de Dieu, des dieux, etc.) est inconnaissable. C’est une pensée fondée sur le doute. La vérité absolue est incertaine.
À l'origine, l'agnosticisme est le contraire du dogmatisme (il existe des Vérités parfaites et absolues).
source wikipedia
Je nage souvent entre agnosticisme et athéisme. Je ne sais si Dieu existe, je doute. Je ne peux pas prouver son existence comme je ne peux pas prouver son non existence. Mais il m’arrive bien souvent de douter de son existence bien plus que de son non existence…..
Un beau livre : l'athéisme expliqué aux croyants.
Paul Deslamand. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Auto dérision 29/11/2008, 11:32 | |
| Blagues
"Si vous preniez les mêmes excuses employées par les gens qui ne veulent pas croire, vous réaliseriez combien elles peuvent être inconsistantes dans leur logique. 10 raisons de ne pas se laver : Par exemple : Les raisons de ne pas se laver. 1. J'y étais forcé quand j'étais enfant. 2. Les gens qui font du savon veulent seulement votre argent. 3. Je me lave lors des occasions spéciales, comme Noël et Pâques. 4. Les gens qui se lavent sont hypocrites - ils pensent qu'ils sont plus propres que tous les autres. 5. Il y a tellement de sortes de savon, je ne peux pas me décider sur laquelle est la meilleure. 6. J'avais l'habitude de me laver, mais c'est devenu si ennuyant que j'ai arrêté. 7. Aucun de mes amis ne se lavent. 8. La salle de bain n'est jamais assez chaude en hiver ou assez froide en été. 9. Je commencerai à me laver quand je serai plus vieux et plus sale. 10. Je ne trouve pas le temps de me laver" (Transmis par Crovax / 14/09/05 - 21h47)
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Un athée c'est un mec qui passe beaucoup de temps à parler d'un machin qui n'existe pas ! (AM / 28/08/05 - 10h45 / Auteur : Un déiste) |
| | | Invité Invité
| Sujet: humour 29/11/2008, 11:34 | |
| C'est l'histoire d'un mécréant, athée, anticlérical qui a un accident de voiture. Son ame se sépare de son corps et s'élève dans les cieux.Il découvre stupéfait un soleil radieux qui tourne autour d'une terre plate. Il arrive devant une grande porte où il est accueilli par d'accortes jeunes filles éternellement vierges,souriantes et très avenantes qui le conduisent dans une sorte de salle de tribunal. Là, un immense barbu à la voix terrible lui demande de quelle église il dépend. Notre héros est très embêté de constater que le dernier jugement, dont il a toute sa vie entendu parler, est en cours. Il tente une manoeuvre désespérée de rachat de sa conduite sur terre,se confond en excuses et en demandes d'indulgence, reconnait qu'il s'est trompé toute sa vie, mais que, n'ayant pas fait que du MAL, il fait appel à la miséricorde de son juge. Celui ci, peu à peu, semble se laisser convaicre... ... Et alors le réveil se met à sonner !!!
Charles est un vieux chercheur athée. Il a travaillé toute sa vie à résoudre la grande équation de la vie et de l’univers. A quelques jours de son départ à la retraite, il est presque au bout de ses peines. Il en est convaincu. Jours et nuits, il travaille pour essayer de trouver avant de quitter son laboratoire. Une nuit, à moitié endormi, après avoir rempli plusieurs tableaux de formules mathématiques, une étincelle jaillit dans son esprit. C’est une idée de génie ! Il écrit la dernière égalité et laisse éclater sa joie : - Jai trouvé !!!!!" Mais, soudain une lumière aveuglante envahit la pièce, des chœurs d’enfants descendent du plafond. Une voix d’outre-tombe, qui fait trembler les murs, s’adresse à lui. - Ah !! Tu m’as découvert. Cela faisait des siècles que je me cachais, dit Dieu. Maintenant, c'est à toi de te cacher. Je compte jusqu’à 1 000 000 et je pars à ta recherche. Si je te trouve, tu iras griller en enfer, pendant au moins trois éternités.
C'est un chrétien qui meurt. A son arrivée dans le lieu qui n'a pas de nom, il est accueilli, comme il se doit, par le Christ. Celui-ci lui dit : - Bonjour, bienvenue. Nous allons nous rendre dans votre nouveau lieu de résidence. Mais il faut un peu marcher. Faites bien attention à ne pas faire de bruit tout du long de ce mur, là, à gauche. Le gars fait ce qu'on lui a demandé. Pris de curiosité, après avoir dépassé le fameux mur, il demande au Christ : - Pourquoi cette consigne de silence ? Et Jésus lui répond : - Derrière le mur, il y a tous les athées, et il ne faut pas les vexer, ils croient que Dieu n'existe pas. Il faut leur laisser ça quand même...
"Un étudiant en philosophie dans une grande faculté de Grande Bretagne écrivit en grosse lettre sur un des murs : - Dieu est mort... signé F. Nietzsche ! Un autre étudiant (chrétien) qui passait par là fut scandalisé par cette phrase et il écrivit juste en dessous: - Nietzche est mort... signé Dieu !
Un athée est assis sur un banc dans un jardin public. Un curé vient s'asseoir à côté de lui sur le banc. L'athée dit: - Comment pouvez-vous croire en Dieu? Vous pensez bien qu'une telle chose ne peut exister! Le prêtre répond: - Comment pouvez-vous dire une telle chose mon fils? Bien sûr que Dieu existe! Regardez tout autour de vous: tout cela est son oeuvre! L'athée reprend: - Allez, vous voyez bien ce que je veux dire, le monde est tellement... incongru. Il est impossible que tout cela ait été créé par un Dieu. Prenez le colibri: Toute sa vie, il butine de fleur en fleur et il n'a pas besoin d'aller très loin pour trouver du nectar. Il passe toute sa vie dans un très petit endroit et pourtant, il pourrait voler partout dans le monde! Et maintenant, prenez l'hippopotame. Gros, lourd, pataud... il a besoin d'une centaine de kilos de nourriture par jour et pourtant, il ne peut pas se déplacer très loin pour la trouver. Oui, cet hippopotame devrait pouvoir se déplacer plus librement de manière à trouver plus facilement sa nourriture. Pourquoi donc est-ce que les hippopotames ne volent pas? Et à ce moment là, une mouette qui passait au dessus du parc lâche son bol fécal juste entre les deux yeux de l'athée! Et le prêtre dit en souriant: - Je pense que vous avez votre réponse, et elle vient d'en haut!
Une jeune fille revient tristement d'un souper en amoureux avec son petit ami. Elle va chez sa mère pour lui parler de ses malheurs. " Tu as l'air bien triste, " demande sa mère, " que se passe-t-il? " " Pierre m'a demandé en mariage il y a à peine une heure. " " Mais, je croyais que tu l'aimais, c'est merveilleux, non? " " Tu ne comprends pas, maman! Il est athée! " " Je ne vois pas où est le problème. Ça ne t'empêche pas d'avoir tes propres croyances. " " Mais... c'est absurde! Il ne croit même pas que le ciel et l'enfer existent! " La mère regarde sa fille avec un sourire en coin. " Ne t'en fais pas. Pour le ciel, il verra lorsqu'il sera mort et pour l'enfer, nous allons nous charger toutes les deux de lui prouver qu'il existe! "
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Quelle est la différence entre un athée et un bigot ? Aucune: le bigot passe des heures à discuter sur Dieu et l'athée passe des heures à discuter sur les bigots. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Les faux atheismes 29/11/2008, 11:36 | |
| Les faux athéismes
ou les idéologies de resacralisation
Une des principales critiques faites à l'athéisme est, qu'en l'absence de Dieu, donc de religion, l'homme recherche la satisfaction, sous une autre forme, de besoins profonds et puissants. Ces besoins peuvent être des liens forts au sein d'une communauté (sécurité, sentiment d'appartenance, confort…), la recherche de cet "enchantement" perdu dont le matérialisme du monde moderne le prive, l'idolâtrie ou le fétichisme. Des "systèmes" qui réintroduisent des formes de sacré, se mettent alors en place, souvent de manière inconsciente. Leurs adeptes sont souvent victimes de formes insidieuses de manipulation qui détournent leurs besoins vers la satisfaction d'autres objectifs : politique, volonté de domination, égocentrique, économique…. Nous verrons quelques exemples de ces systèmes que sont le nationalisme, le nazisme, les dictatures communistes, le capitalisme, la société de consommation, le "star système".
Il serait trop facile d'appeler "religions" ces "systèmes", même s'ils présentent avec elles de grandes similitudes. Ce serait faire un amalgame et donner ainsi prise à la récupération de ces déviances de société par les religions classiques. En effet, celles-ci ne manqueraient pas d'affirmer que l'athéisme est une impasse conduisant à d'autres formes de religions et que le salut (de l'humanité) ne se trouve que dans leurs bras. Il semble donc préférable de garder le mot "religion" pour ce qui se rapporte à la croyance en un ou plusieurs dieux.
Faute de terme plus adapté, appelons donc ces "pseudo- ou crypto-religions" des "idéologies de resacralisation" ou du "faux athéisme". Cette dernière expression a l'inconvénient d'être une définition par la négative, mais elle a cependant le mérite de dire clairement ce que l'athéisme n'est pas. Sacré : Etymologiquement, qui ne peut être souillé. Le sacré est ce qui concerne la religion, les dieux ou les relations des hommes avec les dieux. Les relations entre les hommes sont dites profanes. Par extension, le sacré peut s'appliquer à tout ce qui dépasse l'homme en suscitant le plus grand respect, la plus grande admiration ou ferveur. Le sacré s'accompagne de sentiments de crainte, de mystère et de fascination devant une puissance supranaturelle. [b] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 29/11/2008, 11:36 | |
| Le nationalisme
Le nationalisme est l'exemple type du transfert sur l'histoire politique et sociale de la logique du sacré. Il s'est surtout développé à la fin du XIXème siècle (Allemagne, Italie, France, Serbie…) en partie à cause de l'inachèvement de l'unification des "nationalités" laissant des fractions de population à l'écart (Sudètes, Trieste et Trentin, Alsace-Lorraine, imbroglio ethnique des Balkans…). Lorsqu'il n'y a plus de Dieu ou que Dieu est relégué au second plan, la tentation est forte de sacralisation de la nation qui devient alors une personnalité historique. Sur des bases essentiellement ethniques ou linguistiques, la nation joue un rôle d'unification entre les groupes et les communautés. Le nationalisme est une forme agressive du patriotisme, des rapports à la nation et entre les nations. Appartenir à la nation requiert une culture nationale, des qualités "naturelles" qui conduisent rapidement à la xénophobie. Puis viennent le culte de la personnalité, la pyramide du parti unique, la propagande… La désignation d'un ennemi commun, l'attente quasi "messianique" d'un sauveur ou d'une "revanche sur l'histoire", conduisent à l'opposition entre les nations et finalement à la guerre.
"… l'avenir de la nation ne résulte pas essentiellement d'un projet rationnel, mais se confond avec une mission sacrée, inscrite depuis ses origines dans un héritage à défendre, un ensemble de valeurs à reproduire fidèlement. L'explosion des nationalismes a donc permis l'extension à l'échelle planétaire de véritables religions séculières, dans laquelle la nation sert de foyer de transmutation de la symbolique religieuse." (Jean Plumyene / Les nations romantiques, 1979)
Sacré Religions Nationalisme Divinités Dieu, Allah, Yahvé La patrie, le sanctuaire national Mythes Bible, Evangiles, Coran L'histoire de l'édification de la nation Symbole, totem Croix, Croissant, Etoile juive Le drapeau national Prophètes Moïse, Jésus, Mahomet… Ce ne sont pas des nationalistes en tant que tels, mais ils ont été "élus" pour leur rôle dans la constitution de la nation ou en tant que "visionnaire" des desseins de celle-ci : Clovis, Charlemagne, Jeanne d'Arc, Louis XIV, Napoléon. Déesse mère La Vierge Marie Marianne Les élus parmi les élus Les saints Le panthéon des grands hommes (la patrie reconnaissante); le soldat inconnu Rites La messe, les chemins de croix, les processions Les défilés militaires; les cérémonies aux morts Les martyrs Les saints persécutés Les morts pour la patrie Les boucs émissaires Les hérétiques, les infidèles, les athées L'étranger, l'immigré, le juif Cérémonies initiatiques Le baptême, le catéchisme, le scoutisme Les mouvements de jeunesse |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 29/11/2008, 11:37 | |
| Le nazisme Une forme dégénérée et sanguinaire du nationalisme et du racisme.
Sacré Religions Nazisme Divinités Dieu, Allah, Yahvé La race aryenne Mythes Bible, Evangiles, Coran La mythologie des origines raciales; le mythe aryen; Mein Kampf Symbole, totem Croix, Croissant, Etoile juive La croix gammée; le salut nazi Prophètes Moïse, Jésus, Mahomet… Hitler Le règne de Dieu L'Apocalypse et le règne de Jésus pendant mille ans La guerre totale, l'épuration, les camps de la mort et le triomphe de la race aryenne Rites La messe, les chemins de croix, les processions Les défilés militaires. Les congrès du parti (Berlin, Nuremberg). L'exaltation des forces de la nature, du sang, de la mort. Les boucs émissaires Les hérétiques, les infidèles, les athées Les juifs les tziganes, les communistes, les francs-maçons Cérémonies initiatiques Le baptême, le catéchisme, le scoutisme Les jeunesses hitlériennes |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 29/11/2008, 11:37 | |
| Le stalinisme, le maoïsme
Sacré Religions Stalinisme Divinités Dieu, Allah, Yahvé Le prolétariat Mythes Bible, Evangiles, Coran Le prolétariat est la classe sociale élue Symbole, totem Croix, Croissant, Etoile juive L'emblème du parti Prophètes Moïse, Jésus, Mahomet… Karl Marx, Engels, Lénine Les élus parmi les élus Les saints Les grands hommes des mausolées, les dignitaires du régime Le règne de Dieu L'Apocalypse et le règne de Jésus pendant mille ans La lutte des classes, KGB, Goulag. Le royaume messianique est la société communiste, où l'Etat, devenu inutile, disparaît. Rites La messe, les chemins de croix, les processions Les défilés militaires; les congrès du parti unique Le repentir La confession Les séances d'autocritique Les boucs émissaires Les hérétiques, les infidèles, les athées Les dissidents, les révisionnistes, les intellectuels Les boucs émissaires (suite) L'Inquisition et les procès contre les hérétiques Les procès, les internements ou exécutions de dissidents. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 29/11/2008, 11:37 | |
| Le capitalisme
Sacré Religions Capitalisme Divinités Dieu, Allah, Yahvé L'argent, le profit, la propriété, le marché des marchandises et des valeurs boursières Mythes Bible, Evangiles, Coran La régulation de l'offre et de la demande par le marché (la fameuse "main invisible" d'Adam Smith), le self-made man, la libre entreprise, le libéralisme Symbole, totem Croix, Croissant, Etoile juive Dollar, les logos des grandes entreprises capitalistes Les oracles Les analystes boursiers, les indicateurs économiques Les élus parmi les élus Les saints Les PDG du Dow Jones ou du CAC 40, les banquiers Le règne de Dieu L'Apocalypse et le règne de Jésus pendant mille ans La mondialisation, le libre échange, être le leader dans son domaine d'activité Rites La messe, les chemins de croix, les processions La présentation des résultats aux analystes financiers. Les plans de restructuration Les martyrs Les saints persécutés Les licenciés sur l'autel du profit, les petits porteurs ruinés. Les boucs émissaires Les hérétiques, les infidèles, les athées Les concurrents, les impôts, les syndicats, l'état (sauf quand tout va mal) Cérémonies initiatiques Le baptême, le catéchisme, le scoutisme Harvard, HEC, Ecoles de Commerce |
| | | Invité Invité
| Sujet: LES ARGUMENTS 29/11/2008, 11:38 | |
| Les arguments des athées
Quelques arguments en faveur de l'athéisme
Page entièrement réécrite le 12/12/05
Cette page rassemble les principaux arguments avancés par les athées pour expliquer pourquoi ils ne croient pas en Dieu, que ce soit le Dieu des religions ou le Dieu des philosophes. Il est utile de préciser que ce ne sont pas des preuves de l'inexistence de Dieu, mais uniquement des arguments. Il est en effet impossible de démontrer l'inexistence de quelque chose qui, par définition déroge aux lois de la nature. C'est à celui qui avance une telle existence de le prouver et non à celui qui n'y croit pas.
Ces arguments sont illustrés avec : - des propos d'internautes postés sur le livre d'or - des commentaires dans les réponses au sondage (sans pseudonyme) - des citations (nom de l'auteur en gras)
Partons du constat : l'athée est insensible, imperméable au concept de Dieu. L'idée de Dieu glisse sur lui comme une goutte d'eau sur une paroi de verre. Il est réfractaire à toutes les belles histoires de Paradis, de Dieu Amour ou vengeur, que l'on voudrait lui faire croire.
"Je ne sais pas de quels signes [de Dieu] tu parles mais il doit me manquer un organe : je n'en vois aucun." (Guardigan / 24/11/05 - 21h37)
"Comme le disait Pierre Dac "je préfère le vin d'ici à l'au-delà". Depuis 60 ans j'ai la chance d'avoir un cerveau indépendant et la colère de dieu me laisse aussi froid que mon congélateur!" (Homard Simpson / 17/11/05 - 21h23)
"Notre "cougourde" est étanche au simple CONCEPT de dieu. Et malgré la permanente et constante pression que nous subissons de la part des Eglises (de toutes les Eglises et de leurs complices des pouvoirs politiques) ça ne rentre pas. C'est terrible non ?" (Marius / 28/10/05 - 17h46)
La raison Par les incohérences qu'elle révèle et le scepticisme qu'elle génère, la raison conduit à ne pas croire à des phénomènes supranaturels. Elle contribue certainement pour une grande part à l'imperméabilité au concept de Dieu. Pour elle, Dieu n'est qu'un constat d'ignorance. Comment ce qui est incompréhensible, inexplicable (Dieu), pourrait-il expliquer ce que nous ne connaissons pas ou qui se trouve au-delà de notre perception du réel ? Les dogmes religieux sont en contradiction avec le réel, avec ce que l'on constate tous les jours (les miracles, la mort, inefficacité des prières...) Nota : L'usage de la raison est implicitement présent dans la plupart des autres arguments présentés sur cette page.
"Les gens doués de raison ne prennent pas les contes de fées pour des vérités. Les gens doués de raison n'ont pas besoin d'un créateur invisible dictant un code moral sur une montagne perdue et de la menace d'une punition éternelle pour savoir comment vivre avec les autres." (janus / 26/11/05 - 21h44)
"Quand vous parlez de votre dieu, vous vous référez à des livres soi disant saints. Tous ces livres ne tiennent pas la route devant l'histoire, l'archéologie, la science donc je choisis la raison pour conclure que dieu n'existe pas." (BFD / 25/10/05 - 17h54)
Le Dieu des religions La multiplicité des religions La religion de ses parents Les handicaps de naissance, la souffrance ou la mort d'enfants L'absurdité des notions de paradis et d'éternité Les mensonges des religions Trop beau pour être vrai, trop humain Le contenu des "Saintes Ecritures" L'opium du peuple Une autre conception de la vie Le mauvais exemple et l'hypocrisie L'absence de Dieu, l'absence de preuve
Le Dieu des philosophes L'incohérence de la cause première L'absence de dessein, de volonté à l'origine de l'univers et de la vie Le principe d'économie ou de parcimonie Le matérialisme, une vision rationnelle du monde Le Dieu bouche trou Dieu est l'expression d'un sentiment intérieur Croire en Dieu correspond à un besoin Le dieu des philosophes est inutile |
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| Sujet: ARGUMENTS SUITE 29/11/2008, 11:39 | |
| Le Dieu des religions
La multiplicité des religions
Il a existé et il existe depuis l'origine de l'homme des centaines, des milliers de religions. Pourquoi telle religion serait-elle davantage dans le vrai que telle autre ?
"Comment voulez vous départager deux groupes d'individus qui vous disent "J'étais là avant l'autre car mon Dieu est le plus fort. Le dieu de l'autre n'existe pas, mais le mien existe, car c'est écrit dans... Dieu m'a dit de tuer celui qui ne croit pas en lui. Il m'a dit --sous ce signe tu vaincras". Résoudre le problème, ce serait poser la question "Dieu existe-t-il ? Si oui, quel camp a-t-il choisi ?"" (Adri / 01/10/05 - 23h01)
"D'origine espagnole, j'ai été élevée dans la foi catholique apostolique romaine. Puis, je suis allée à l'école et j'ai appris que les hommes ont différentes croyances, à travers la géographie, mais aussi à travers l'histoire! Pourquoi croire en l'une plutôt qu'en l'autre? simplement parce que mes parents croient? Inacceptable pour moi." (31 août 2005 - 10:51)
"Partant du principe évident qu'il n'y a qu'une seule vérité, et étant donné le nombre impressionnant de religions toutes différentes les unes des autres, dans le monde prétendant la connaître ; il est facilement démontré que toutes à l'exception d'une ont tort !" (Valentindu30 / 02/09/05 - 18h00)
"De nos jours encore, il existe de nombreuses religions qui s'excluent mutuellement, sans parler du déisme : bouddhisme, zoroastrisme, taoïsme, islam, judaïsme, christianisme, animisme, etc. Or nous savons que la réalité n'est qu'une ; en conséquence, au minimum toutes les religions sauf une ont tort. Comment alors ne pas penser que faire confiance à notre envie de croire ne risquerait pas de nous égarer ?" (Crovax - 26/05/05)
"La multiplicité des formes de croyances montre bien que l'extérieur même ne se soit prononcé sur aucune en particulier, la vérité est à l'intérieur de l'homme et donc subjective ; avec toutes les erreurs commises, comment donc se fier à tant de vérités incontrôlables ?" (20 juillet 2005 - 14:10)
La religion de ses parents
En très grande majorité, les croyants ont la religion qu'on leur a inculquée durant leur enfance, c'est-à-dire qu'ils croient au Dieu de leurs parents ou du milieu dans lequel ils sont nés. Ce qui est bien la preuve qu'il s'agit là d'un phénomène culturel au mieux, ou d'endoctrinement précoce, au pire.
"Petit, on forge son opinion à partir de celle de nos parents. Plus tard, les deuils et les problèmes de la vie courante, nous font douter." (20 septembre 2005 - 16:22)
"Plutôt que le baptême, j'ai choisi pour ma fille l'option du parrainage républicain à la mairie de mon village. Je l'informe des différences entre les religions, et je l'emmène en visite dans des églises, des temples, des mosquées, et nous assistons ensemble quelquefois à certains rituels... Pour le moment, elle n'y a vu que des objets d'art, et pas de concept divin ! Mais si plus tard, elle sent le besoin de se trouver un guide, ça me décevra, mais je n'y mettrai aucune objection. Elle sera libre de ne pas être libre." (Bernard / 18/02/05 - 14h54)
"La religion s'hérite, ne se choisit que (très) rarement... bel exemple de lucidité !" (10 février 2004)
"Catholique par mère, musulman par mon père, un peu juif par mon fils... et athée grâce à Dieu." (Marcel Mouloudji / 1922-1994 / Autoportrait)
"Une des erreurs de logique les plus ordinaires est celle-ci : quelqu'un est envers nous véridique et sincère, donc il dit la vérité. C'est ainsi que l'enfant croit aux jugements de ses parents, le chrétien aux affirmations du fondateur de l'Église." (Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879) |
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| Sujet: ARGUMENTS SUITE 2 29/11/2008, 11:39 | |
| handicaps de naissance, la souffrance ou la mort d'enfants
La souffrance ou la mort d'enfants, par définition innocents, est profondément choquante et ne répond à aucune logique. Pourquoi le malheur s'est-il abattu sur celui-ci et pas sur l'autre ? Dieu serait témoin, passif... ou impuissant. On ne peut donc croire au dieu tel qu'il est présenté par les religions révélées.
"Après la mort de mon enfant comment peut-on croire en Dieu ?" (3 décembre 2005 - 18:17)
"Comment un dieu de miséricorde et de compassion peut-il tuer des enfants, permettre des guerres en son nom, etc... s'il existait et était tout puissant comme on nous l'affirme, ces événements n'existeraient pas...." (21 novembre 2005 - 11:22)
"Née handicapée physique, j'attends que dieu face un miracle! Je ne supporte pas que ceux qui sont nés normaux pensent que ceci a été la volonté d'un dieu. (et mon handicap aussi!)" (17 mai 2005 - 18:44)
"Si ce dieu était parfait, comment expliquer un pape, son représentant, qui ne peut même plus se tenir debout, le représentant de dieu. De plus nous voyons des malformations humaines comme les soeurs siamoises qui doivent passer leur vie accrochées à cause d une imperfection de la création." (19 juin 2004 - 10:07)
"Je dois refuser d'admettre la possibilité de la légitimité du supplice des enfants. Or croire en l'existence d'un Dieu créateur du monde serait admettre la possibilité de cette légitimité. Ainsi, d'un point de vue moral, je n'ai pas le droit de croire, je ne puis croire en Dieu. Il est donc moralement nécessaire de nier l'existence de Dieu. (...) Il est indubitable, en effet, que le supplice des enfants a été et ne devait pas être, et que Dieu pouvait faire qu'il ne soit pas. Comme Dieu ne s'est pas manifesté dans des circonstances où, moralement, il l'aurait dû, s'il existait, il serait coupable. La notion d'un Dieu coupable et méchant apparaissant contradictoire, il faut conclure que Dieu n'est pas." (Marcel Conche / né en 1922 / Orientation philosophique)
L'absurdité des notions de paradis et d'éternité
Prenez quelques minutes pour essayer d'imaginer ce que peut être une journée en paradis. N'oubliez pas, car c'est le plus important, que le lendemain, il restera toujours la même infinité de journées à "vivre". Vous percevrez vite combien le paradis peut être mortel... d'ennui et qu'on ne peut le souhaiter à son pire ennemi. En effet, comme le dit très justement Woody Allen, "L'éternité c'est long, surtout vers la fin."
"Les religions dites révélées nous promettent la résurrection, en clair, nous allons retrouver notre enveloppe charnelle. Au cours de notre vie notre corps change constamment, fœtus d'abord, puis enfant, ado, adulte, enfin vieillard, sénile, malade, handicapé, etc... (Je ne le souhaite à personne) Alors se pose la question : Quel corps vais-je récupérer ? Mon corps de jeune homme m'intéresse vivement, ainsi je pourrai parfaire mon éducation sexuelle au paradis, s'il est mixte, et si les filles portent des jupettes et pas de collants! Par contre, si je me retrouve au stade ultime en fauteuil roulant avec Alzheimer, les questions seront tout autres: Les accès au paradis sont-ils aménagés pour handicapés ? Mon fauteuil roulant va-t-il "résurrectionner" avec moi ? Et mon ami Alzheimer vais-je le retrouver ? Ces questions hautement existentielles me taraudent l'esprit ces derniers temps, et vous ?" (André Burger. / 14/11/05 - 15h18)
"Que faire de l'éternité : Priez tous les jours ou nuits, être à genoux devant ce concept [Dieu] qui n'a même pas été capable de donner le même message à tous les Etres Humains (au fait, il a oublié les Asiatiques). Et l'âme qu'est-ce que c'est ? De l'énergie, du vide, de la matière ? Ou se trouve-t-elle après notre mort ? Le paradis c'est quoi c'est l'envers de l'enfer?" (BFD / 25/10/05 - 17h54)
"Il peut être intéressant de voir ce que promettent les différentes croyances pour l'au-delà. Pour les chrétiens ayant retrouvé leur enveloppe charnelle, ils pourront s'asseoir à la droite du père et le louer éternellement. Comme les anges n'ont pas de sexe cela risque très rapidement de devenir un ennui mortel. Je ne sais pas trop, mais pour les Juifs cela ne doit pas trop différer du Paradis chrétien. Après réflexion, je préfère le Paradis musulman, tout ce qui était interdit sur terre est maintenant autorisé, manger du cochon, boire de l'alcool, baiser tant qu'on veut avec des filles de plus en plus belles, jeunes, et toujours vierges, ceci sans conséquence aucune. Tout ceci dans un paysage de rêve, parfumé, où l'eau coule à flots, à l'opposé des pays désertiques terrestres. Mais je me dis, bouffer, baiser éternellement, même dans un paysage idyllique doit devenir lassant, mortel." (André Burger. / 09/10/05 - 11h54)
"Au paradis on est censé atteindre un bonheur parfait pour l'éternité et être délivré de toute souffrance, mais si l'on ne souffre plus, le bonheur n'a plus de saveur et surtout plus de sens... En tout cas moi, à choisir, je préfère Charon que Saint-Pierre comme portier." (Dernier des Hommes / 09/04/05 - 01h33)
"Le paradis, tel qu'il est habituellement décrit, est un endroit si inepte, si ennuyeux, si inutile, si triste, que personne ne s'est jamais hasardé à en décrire une journée entière, bien que beaucoup aient raconté une journée au bord de la mer." (George Bernard Shaw / 1856-1950) |
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| Sujet: ARGUMENTS SUITE 3 29/11/2008, 11:40 | |
| Les mensonges des religions
Les progrès de la science apportent chaque jour une explication plus complète aux phénomènes que l'homme attribuait autrefois aux divinités. Dieu est repoussé aux confins de l'Univers. Ainsi, nombreuses sont les erreurs avérées parmi tout ce que les religions ont affirmé par le passé (La Genèse, La Terre est plate, au centre du monde...). Pourquoi les croire dans ce qu'elles affirment aujourd'hui ?
"L'histoire nous montre que l'Eglise s'est souvent trompée, d'ailleurs il suffit de voir tous les discours actuels qui contredisent des encycliques écrites par des papes réputés infaillibles. Et pas la peine de rappeler l'affaire Galilée, ou la liste de l'Index (ah une belle chose que l'Eglise a faite là) qui renferme nombreux savants et écrivains illustres du XVIe au XIXe siècle." (janus / 30/10/05 - 06h32)
"La science et la logique ne prouvent pas l'existence de Dieu, encore faudrait-il savoir de quoi on parle en parlant de Dieu avec une majuscule. Par contre, la science permet de réfuter facilement de nombreuses affirmations des religions dont certains concernent leur dieu." (janus / 27/10/05 - 19h56)
"Même si Dieu existe personne ne peut savoir ce qu'il veut, ce qu'il est. Toute théologie, tout discours concernant Dieu (à part "il existe ou pas quelque chose qui a créé l'univers et qu'on appelle Dieu", chacun son avis là dessus), tout discours sur Dieu donc est incontestablement sans valeur et sans fondement. Conclusion, la Bible et le Coran ne peuvent être autre chose que des tissus de mensonges." (Dernier des hommes / 30/01/05 - 13h06)
"Ce qui m'a empêché d'être croyant malgré mon éducation religieuse c'est que la religion n'a pas fait évoluer la croyance de façon à s'adapter aux connaissances de notre siècle, trop empreinte de superstitions et de mythes. Comment puis-je écouter quelqu'un qui dit que la théorie de l'évolution n'est qu'une "hypothèse", pour un scientifique comme moi...?" (18 juin 2004 - 17:15)
Trop beau pour être vrai, trop humain
Les promesses des religions répondent trop facilement à nos aspirations (éternité, revoir les êtres chers disparus, pardon, "70 vierges" ...). Elles correspondent trop aux désirs profonds de l'homme pour ne pas avoir été imaginées par lui. Il en est de même pour le dieu des Ecritures qui ressemble beaucoup à l'homme. Il apparaît au gré des versets belliqueux, impitoyable, mesquin, irascible, moralisateur, jaloux, orgueilleux...
"Savez-vous qui a crée Dieu? Réponse: l'Homme. Pourquoi, à votre humble avis, est-il guerrier, sanglant, méchant, pervers, sadique, anthropomorphe, égoïste, terrible... et à la fois miséricordieux, bon, doux, généreux, barbu, beau, grand, fort, parfait, blanc, masculin, omnipotent, omniprésent, omniscient? A votre avis, tous ces qualificatifs, les emploie-je pour Dieu ou pour son inventeur? Pour les deux peut être? Oui c'est vrai, car Dieu ressemble étrangement à l'image que son inventeur se donne de lui-même, ainsi qu'à l'ensemble des attributs dont il aimerait se voir doté. Hegel affirmait que l'Homme avait un besoin viscéral d'étendre son moi-intime sur l'exterieur, comme un enfant. Alors, Dieu ne serait-il pas ce débordement sur l'exterieur, cette pulsion expansionniste de l'esprit humain, indéfiniment mégalomane? A réfléchir, mais c'est un avis personnel." (Adri / 14/12/05 - 20:13)
"Ce qui m'empêche de croire en Dieu, c'est que, malgré toutes ses qualités (contradictoires, souvent), il ne me semble jamais avoir aidé l'homme à construire un monde meilleur. De plus, l'ethnocentrisme des concepts monothéistes me sidère." (12 septembre 2005 - 08:39)
"Dieu est paternaliste, les Hommes sont des enfants!" (2 septembre 2005 - 23:39)
"Les religions sont en effet marquées par de nombreuses traces d'infantilisme et, plus généralement, d'anthropomorphisme. Dans l'incapacité de concevoir Dieu, nous nous réfugions dans des représentations caricaturales, en l'affublant d'attributs humains, par exemple en le regardant comme un père, donc comme un mâle." (Albert Jacquard / né en 1925 / Petite philosophie à l'usage des non-philosophes / 1997)
"La théologie n'est rien d'autre que l'anthropologie; la connaissance de Dieu n'est rien d'autre que la connaissance de l'homme." (Ludwig Feuerbach / 1804-1872 / L'Essence du christianisme)
"Le prétendu Dieu des hommes n'est que l'assemblage de tous les êtres, de toutes les propriétés, de toutes les puissances ; il est la cause immanente et non distincte de tous les effets de la nature ; c'est parce qu'on s'est abusé sur les qualités de cet être chimérique, c'est parce qu'on l'a vu tour à tour bon, méchant, jaloux, vindicatif, qu'on a supposé de là qu'il devait punir ou récompenser. Mais Dieu n'est que la nature et tout égal à la nature : tous les êtres qu'elle produit sont indifférents à ses yeux, puisqu'il ne lui coûte pas plus à créer l'un que l'autre." (Marquis de Sade / 1740-1814 / L'Histoire de Juliette / 1797) |
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| Sujet: ARGUMENTS SUITE 4 29/11/2008, 11:40 | |
| Le contenu des "Saintes Ecritures"
Les erreurs, les contradictions, les incohérences des "Saintes Ecriture" foisonnent quand on les confronte à la logique ou la réalité. Exemple : Est-il raisonnable de croire en un Dieu que l'on dit miséricordieux et qui condamne tous les hommes à cause du péché originel d'un seul (injuste), qu'il a lui-même créé et soumis à la tentation (pervers), ... et pour une histoire de pomme (mesquin) ou pire d'arbre de la connaissance (obscurantiste) ?
"Oui il y a des mythes dans la Bible, rien que le début : le monde aurait été créé en 7 jours (enfin 6), or cela est faux, car des millions, voire des milliards d'années séparent des créations qui n'ont que quelques jours d'écart dans la bible (par exemple la formation de la Terre et l'apparition de la vie). On dira peut-être qu'il ne faut pas prendre les choses au pied de la lettre, etc. Deux objections : - Ceux qui ont écrit cela prenaient les choses au pied de la lettre (exemple dans le calendrier juif nous sommes en 5800 et quelques après la création du monde) - Si ce qui est écrit n'est pas pris au pied de la lettre, s'il faut y voir une allégorie, désolé de le dire mais cela nous mène à considérer qu'il s'agit... d'un mythe. Désolé pour le style et l'inexactitude mais je pense que tu me comprendras." (JimM / 02/12/05 - 21:51)
"Certains historiens et linguistes ont étudié cet ouvrage mensonger [La Bible], et ont ainsi découvert des anormalités linguistiques, des tournures grammaticales inexistantes à l'époque du Christ et apparues 100 ans plus tard... Et Nazareth... cette ville n'existait pas à la naissance de JC. Elle ne fut dressée que 3 ou 4 siècles après. C'est con... surtout pour quelqu'un censé naître là-bas! Et saint Paul.... Sacré Saint Paul... c'est peu de le dire! Impuissant, épileptique, hystérique (de façon psychiatrique, évidemment)... c'est lui qui a établi l'ensemble des règles générales de chasteté et de refus du corps! Psychiatriquement, c'est tout à fait normal pour quelqu'un comme lui : un névrosé, afin de mieux s'insérer dans la société, transpose toutes ses névroses sur les autres. Quel beau livre que cette Bible, à l'origine composée de 60 évangiles, et non pas seulement 4! Certains relatent l'enfant Jésus comme un gosse qui assassinait des petits oiseaux afin de pouvoir les ressusciter! Mais une image de gosse capricieux et sadique n'était pas assez bonne pour l'image de bonté..." (le mécréant / 30/11/05 - 03:08)
"Il suffit de lire la Genèse et le dernier livre, l'Apocalypse, pour se rendre compte que la Bible est un recueil de mythes, donc pas de différence avec les autres, et je te signale que Aphrodite s'est adressée aussi à l'humanité au travers de ses prêtresses et que de nombreux textes témoignent autant d'elle que la Bible de ton dieu. D'ailleurs "l'Iliade et l'Odyssée" contient aussi des détails historiques et temporels, donc vu qu'elles parlent d'Aphrodite, il faudrait donc considérer qu'elle existe.... La Bible raconte beaucoup de choses qui n'ont jamais existé et qui sont du domaine du mythe et de la légende, comme le déluge biblique et l'arche de Noé (copie conforme d'un mythe sumérien), la tour de Babel ou le soleil qui s'arrête pour José pendant qu'il extermine tranquillement sous le regard approbateur de ton dieu infiniment bon, femmes et enfants. Et cet épisode montre que la Bible ne peut être une référence morale. Et je ne parle même pas du délire mystique de l'Apocalypse. Si je devais considérer la Bible je devrais considérer n'importe quel livre mystique car sur le fond c'est la même chose." (janus / 29/11/05 - 07:59)
"Les dogmes des 3 monothéismes sont bourrés de contradictions et de non-sens. Un exemple, la notion d'INFINI : si Dieu est infini, c'est à dire sans limite, c'est qu'il est tout, alors il est aussi chaque homme, donc il est également pécheur et athée. Il y a finalement contradiction entre l'idée de "CREATION" et l'idée d'"INFINI". Ce raisonnement vaut d'ailleurs pour la création du monde : Dieu a créé le monde, mais il n'est pas le monde, alors il n'est pas infini. Aucun théologien, aucun croyant n'arrive à sortir de cette contradiction entre INFINI et CREATION." (27 novembre 2005 - 12:20)
"Tu dis que "Dieu" a tout créé et envoyé son fils unique pour racheter l'humanité... D'après les croyants "Dieu" est infaillible, ce qu'il a créé devrait donc être parfait et n'avoir nullement besoin d'être racheté. En voulant nous racheter, il admettrait donc son erreur et remettrait en cause le dogme d'infaillibilité et se vouant ainsi lui-même à la destruction et par la même occasion sa soi-disant "création"... 2000 piges après, on en est toujours là !" (Fier d'être athée / 24/11/05 - 22h57)
"Bon, admettons que considérer les histoires que raconte la Bible comme vraies soit un manque d'analyse, disons donc qu'il faut s'imprégner du sens profond de ces métaphores pour comprendre le message de Dieu. Mais alors, Dieu lui-même est une métaphore, une autre métaphore de l'auteur humain pour faire mieux comprendre ses messages aux autres Hommes. Voilà ce que je rétorque aux croyants qui disent que la Bible est un recueil de métaphores devant nous inspirer: mais si ses propres manifestations sont fictives et n'ont qu'un but éducatif, alors Dieu c'est La Fontaine et chacune de ses Fables est un verset." (Guardigan / 25/09/05 - 21h23)
"Nous savons que le monde, dans son intégralité, et surtout les hommes et les sociétés, évoluent. Comment peut-on alors croire que ce qui est dit dans un livre vieux de plusieurs siècles est vrai et sera vrai pour toujours et qu'il contient toutes les réponses à nos problèmes ? Ce serait se montrer conservateur, contre le progrès, avoir peur de l'avenir, du changement qui s'avère souvent nécessaire. Ce serait se priver de changement donc se priver de l'adaptation, ce qui est une insulte à l'intelligence, dont la définition est précisément la capacité à s'adapter." (Crovax - 26/05/05)
"Dieu est par définition tout amour et omnipotent. Or, cette utopie tombe à l'eau lorsqu'on la confronte à la réalité, car comme le pensait Albert Camus, soit nous ne sommes pas libres et Dieu exerçant sa toute puissance sur ses créations est responsable du mal [Ce Dieu là serait donc pervers et cruel, donc pas tout-amour]. Ou nous sommes libres et responsables, mais dans ce cas ci Dieu n'est pas tout-puissant." (Crovax - 26/05/05)
"J'ai lu attentivement la Bible et le Coran. J'y ai lu des passages révoltants sur la femme, l'esclavagisme, l'intolérance, le racisme, des apologies de meurtres, et j'en passe, sans parler de références historiques impossibles. Comment un dieu miséricordieux et sage aurait-il pu écrire, ou dicter des horreurs pareilles ? Ou alors est-ce un dieu de haine ?" (Bernard / 23/02/05 - 16h05)
"Avec le principe de l'évolution des espèces, l'histoire d'Adam et Eve est reléguée au pur mythe, le péché originel également. Le christianisme étant fondé (par Saint-Paul), basé, sur l'idée que Jésus est le rédempteur d'Adam et nous délivre du péché originel... le christianisme est dissous d'un coup d'un seul... sauf que bien sûr, les chrétiens trouvent toujours un moyen (pas que les chrétiens d'ailleurs) d'affirmer qu'ils ont raison quand même, quelles que soient les circonstances. Les athées n'ont pas ce genre de problèmes puisqu'ils n'avancent rien (ils critiquent ce qui est déjà avancé)." (Dernier des Hommes / 13/02/05 - 15h41)
"Foulard, kippa, turban, porc, viande halal... Ayant l'éternité derrière eux et devant eux, les dieux s'ennuient. On les comprend. Alors ils s'occupent comme ils peuvent, ... en régentant la façon de s'habiller ou de manger de leurs ouailles, par exemple." (11 janvier 2005)
"La Bible elle-même ne cesse de se contredire. petits exemples amusants: - l'homme juste sera à la droite de Dieu, or Dieu est partout, bah c'est où la droite de partout? - Dieu est parfait, il a créé le monde en 6 jours, ensuite il s'est reposé, euh s'il est parfait, il a pas besoin de se reposer. - Vanité des vanités, tout est vanité (l'ecclésiaste), si tout est vanité, Dieu aussi! Plus sérieusement, le problème des textes sacrés c'est justement qu'on leur fait dire ce qu'on veut et qu'il y a matière aux extrémismes les plus dangereux. Un peu de relativisme et de perspectivisme ne fait pas de mal." (YHWH / 19/09/04 - 20h37) |
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| Sujet: ARGUMENTS SUITE 5 29/11/2008, 11:41 | |
| L'opium du peuple
S'agenouiller ou se prosterner devant quelque chose dont on ne pourra jamais prouver l'existence, est indigne de l'homme. En outre, la religion déresponsabilise l'homme. Le peuple est séduit, endormi (l'opium du peuple) par des paroles réconfortantes et la promesse d'un bonheur futur. Il ne se pose plus les questions relatives à ses conditions de vie, celles sur lesquelles il peut agir et perd ainsi toute envie de remise en question de l'organisation et du fonctionnement de la société. D'où la complicité explicite ou implicite du pouvoir et de la religion. Et Dieu dans tout cela ? Un placebo qui se prend à genoux ou prosterné sur un tapis de prière ?
"Les religions, en prônant la vie éternelle, que ce soit au travers d'un enfer, d'un paradis ou de quoi que ce soit d'autre... insultent la vie. La vie n'est-elle pas précieuse, la vie n'est-elle pas magnifique par sa précarité, sa fragilité ? Nier la mort, c'est cracher sur la vie, c'est affirmer "qu'il meure ; il est plus heureux là où il est ; peu importe qu'il soit mort." (Guardigan / 05/12/05 - 20:00)
"Les religions ont toujours été les alliées des pouvoirs. Elles ont un rôle primordial à jouer dans l'affaire : anesthésie du peuple, promesse d'une vie éternelle de béatitude en compensation d'une vie terrestre d'esclave, abrutissement par la prière, glorification de l'obéissance et de la soumission." (Soye / 19/11/05 - 22h33)
"La simple considération d'une institution religieuse comme alternative viable aux divers problèmes de l'humanité est une déresponsabilisation des hommes et des femmes de ce monde, par le retrait de l'humaine pensée au profit de la génuflexion, de la soumission, au profit de l'ordre, par peur du chaos, par peur du vide, par peur d'avoir à trouver soi-même sa voie. Il n'y a, dans le monde, aucun chemin tracé. L'accepter, c'est devenir adulte, c'est s'affranchir de sa foi et ainsi comprendre que l'homme n'est pas une oeuvre de dieu et que ses méfaits ne sont pas l'oeuvre du diable. Moi, humain, par refus de cette condition d'esclave, décide de devenir homme et de me retirer de ma condition de bête soumise en refusant tout dogme, toute abnégation de ma personne." (le mécréant / 19/11/05 - 15h53)
"Ma définition de ce que, par un raccourci de facilité, je désigne sous le vocable de RELIGION embrasse bien plus que le christianisme: Tout ce qui procède à partir d'un dogme, d'un a priori non vérifiable et imposé par la contrainte ou la pression : Christianisme, Islam, Judaïsme. Tous les systèmes sociaux imposés par une minorité puissante à une majorité moutonnière sont, pour nous, de nature politique. Nous ne sommes pas les ennemis DU chrétien, DU musulman ou DU juif. Nous demeurons les sentinelles lucides et éveillées devant les structures artificielles et manipulatrices, qui ont INSTRUMENTALISE ce besoin de croire, et qui se sont mises au service du pouvoir de quelques-uns." (Marius / 06/10/05 - 17h16)
"Il faut se demander si Dieu n'a pas été mis en place pour contrôler les populations. Dieu se révélerait alors n'être qu'un mot, rien de plus. Mais dans cette hypothèse, ce mot aurait servi à dissimuler la cruauté des hommes, trop vaniteux pour reconnaître leurs responsabilités." (Adri / 05/10/05 - 20h15)
"Il ne faut pas être esclave d'un Dieu si vous vous voulez être libre." (Cornelius / 01/10/05 - 09h59)
"Les religieux ont toujours été au service du pouvoir et de la puissance qu'eux-mêmes exerçaient sur les moutons et veaux bêlants. Je suis inquiet pour l'avenir car la politique du 16 n'est pas la protection de ses ouailles contre une autre ânerie religieuse mais bien la récupération du pognon pour augmenter sa richesse déjà incommensurable..." (gral / 21/09/05 - 21h24)
"Les religieux ont toujours compris que la connaissance et l'écriture étaient la base de leur pouvoir sur des peuplades de bergers incultes et superstitieux. Naïveté et croyance ont toujours fait bon ménage et l'obscurantisme a encore de beaux jours devant lui." (26 septembre 2005 - 20:06)
"Nous vivons depuis plus de 4000 ans avec des Dieux de toutes natures qui s'aiment, se détestent, sont chastes, pédophiles, partouzeurs ou zoophiles et je mets quiconque au défi de trouver une seule religion gérée uniquement par le bas peuple. Ce qui prouve bien qu'elles sont toutes une invention politique encore plus fiable que la meilleure des polices pour que les plus humbles ne se dressent pas devant une tyrannie; en ce sens, Torquemada et sa très sainte inquisition ont fait un boulot formidable pendant des siècles." (D.J / 06/06/04 - 10h41)
"Je pense que la religion était le seul moyen il y a très longtemps de guider un peuple, c'est-à-dire avoir le moindre plus petit pouvoir sur une foule en délire, sans ordre, sans justice. La religion a été cette sorte de loi qui rassure les gens et leur fait peur la fois, et donc les contrôle. On explique ce qu'on n'arrive pas à expliquer par du surnaturel, on fait passer au peuple des principes de vie qui régulent l'ordre etc." (MS / 07/05/04 13h33)
... sans oublier :
"La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans coeur, comme elle est l'esprit des conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple." (Karl Marx / 1818-1883 / avec Engels, Critique de "La philosophie du droit" de Hegel, 1844)
"Car tout sentiment religieux est un sentiment servile et quiconque s'agenouille devant Dieu se façonne à se prosterner devant un roi." (Joseph Joubert / 1754-1824 / Carnets tome 1)
Voir également la page de citations sur l'"opium du peuple". |
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| Sujet: ARGUMENTS SUITE 6 29/11/2008, 11:41 | |
| Une autre conception de la vie
Etre athée permet de se sentir plus libre, de ne plus être sous l'emprise d'illusions, de solutions toutes faites ou d'un quelconque dogme. On est ainsi moins sensible à toute forme de manipulations, pas uniquement celles des religions ou des sectes. Le salut promis par l'espérance d'un au-delà qui nous serait réservé empêche d'apprécier notre seule, unique et courte vie. Dieu n'a pas d'utilité pratique, il n'est pas nécessaire au bonheur. Les athées vivent très bien sans Dieu.
"Les athées ne professent aucune idéologie, aucune contre idéologie, ne se livrent à aucune propagande. Les athées vivent, sans religion, sans doctrine, sans maîtres à penser: INTELLECTUELLEMENT LIBRES. Les athées vivent dans le respect de leurs prochains, dans le respect des lois de leurs pays, dans le respect de la nature humaine, dans le respect de la liberté de chacun telle que définie par les constitutions des Droits de l'Homme. Les athées n'ont aucune leçon de morale à recevoir de quiconque et surtout pas des suppôts des églises." (Ramuncho / 30/11/05 - 20:20)
"J'aime la vie avant d'aimer Dieu, parce que j'aime le plaisir avant d'aimer l'ascétisme religieux, parce que j'aime manger de la viande le vendredi si j'en ai envie, parce que j'aime faire des cadeaux à mes amis sans être obligé d'attendre Noël, parce que j'aimais mon ami handicapé pour qui je priais d'une fervente prière d'enfant en vue de son rétablissement (effectué dès lors que la mort l'a surpris à l'âge de 15 ans), parce que j'aimais mes cousins et mes cousines morts sous les bombes de Dieu au Liban pendant la minable guerre de pouvoirs religieux, parce que j'aime le porc bien cuisiné et les fruits de mer bien frais (interdits par la torah sous prétexte qu'ils OSENT exhiber leur squelette à l'extérieur, ce qui a comme conséquence de provoquer le courroux de dieu!!!), parce que j'aime dormir le dimanche matin, parce que j'aime l'architecture des cathédrales et des mosquées avant d'aimer les conneries que l'on y raconte à l'intérieur, parce que j'aime les produits dérivés de la fermentation du raisin, parce que j'aime le savoir et la connaissance avant d'aimer la mythologie, parce que j'aime le respect de la vie humaine avant d'aimer le refus des sensations du corps, parce que j'aime le sexe avant d'aimer le mariage à l'église, parce que j'aime aussi tous les membres de ma famille malgré leur religion fondamentale, parce que j'aime les libres penseurs avant qu'ils ne meurent, tués par une infâme main d'archevêque..." (Le mécréant / 17/11/05 - 14h41)
"Si on part du principe qu'il n'existe pas de paradis, la vie prend toute son importance, et soit l'on choisit le progrès social et humain, soit on sombre dans la pire des déprimes. Personnellement j'ai choisi la première option, hédoniste et humaine." (Ni dieu ni maître / 14/11/05 - 15h42)
"Et si derrière l'athéisme, il y avait un nouveau point de départ ? Plus rien n'entraverait le développement des sciences. Alors que trop de monde sombre dans une vie de pure consommation, il est peut être temps de repenser aux Lumières d'hier pour éclairer notre chemin. L'humanité en vaut bien la peine. Pas de temps à perdre sur la question de Dieu. Que ce dernier offre la paix au monde au lieu de se planquer !" (Adri / 02/10/05 - 22h36)
"Mes aînés affirmaient: "Croire c'est Ignorer". Et, à leur exemple, je vis paisiblement sans croire (tu devrais essayer, c'est enrichissant). Je m'efforce tous les jours d'accroître le champ de mes connaissances... vaste programme. Essaye de te poser différemment les questions; au lieu de dire "je crois", demande-toi "je sais" ou "je ne sais pas", "c'est vrai" ou ce n'est pas vrai" (et sauf pour ce qui concerne ta foi, bannis CROIRE de ton vocabulaire)" (Un Vert Solidaire / 23/02/05 - 18h22)
Le mauvais exemple et l'hypocrisie
Le non-respect par certains membres du clergé, de toutes religions, des règles de morale qu'il enseigne ou des engagements pris en entrant dans leur sacerdoce, décrédibilise l'ensemble de leur discours. Cela montre aussi que plusieurs de ses règles sont contre nature. Les libertés que prennent les croyants avec la morale "divine" prêchée par la religion, morale d'une autre époque, montre le relativisme de celle-ci. En outre, où est la sincérité quand la carotte associée à cette morale divine est une vie meilleure dans l'au-delà.
"Tous ces curés morts en épectase ne me gênent pas. Au moins auront-ils effleuré quelques instants la vraie vie et peut-être brièvement oublié leur utopie. Par contre, je n'accepte pas qu'ils aient auparavant donné des leçons de comportement, des directives morales, guidé des faibles d'esprit dans une direction qu'ils n'ont pas eux-mêmes suivie. Pour dire aux autres le bien et le mal, il faut avoir soi-même les cuisses propres." (Soye / 11/11/05 - 22h37)
"[En disant] "On n'a plus de morale" tu parles sans doute de la corporation (les professionnels de l'église) qui compte la plus grande proportion de pédophiles..." (Marius / 18/06/05 - 01h44)
"Quant à l'honnêteté, l'intégrité, la loyauté, la moralité, la sincérité, la bonté, l'altruisme, la bienfaisance et le désintéressement, ils doivent être le fait du for intérieur de chacun et non une conduite intéressée et hypocrite. On peut trouver d'autres accroches à la vie que la religion... exemple? l'Art." (Nawel / 18/04/05 - 00h36)
"Voyez donc ces éloges interminables sur la mort d'un saint homme [Jean-Paul II] qui a oeuvré toute sa vie pour la paix.... ou bien ouvrez les yeux et découvrez ce qui se cache derrière le masque de la bienveillance, voyez comme les belles paroles s'envolent et comment les moutons se rendent à la messe pour une hypocrisie généralisée, voyez ceux qui se parent de la morale et se confessent pour recommencer après. Voyez donc ce qu'est le catholicisme en réalité: "ON AIME SON PROCHAIN TOUS LES DIMANCHES MATIN !"" (Dernier des Hommes / 09/04/05 - 01h28)
"On a dépassé le stade des gamineries "reste sage, je t'offre un bonbon" la religion nous ordonne de faire le bien pour accéder au paradis, alors la contre partie est bien réelle.... Donc les gestes les propos de la majorité des croyants a un aspect ................... HYPOCRITE.........." (LOGOS / 03/12/04 - 17h20)
"L'amour du prochain, beaucoup de chrétiens se servent de cet argument, mais les chrétiens sont rarement plus moraux (ni moins d'ailleurs) que les autres. Beaucoup parlent de morale, très peu y souscrivent vraiment. La morale est basée sur l'image de soi de toute façon!" (YHWH / 01/10/04 - 19h29)
"Mais l'immense majorité des prêtres catholiques et protestants qui, par métier, ont prêché et prêchent la doctrine de la chasteté, de l'abstinence et de la renonciation, ont démenti généralement leur doctrine par leur exemple. Ce n'est pas en vain, c'est à la suite d'une expérience de plusieurs siècles que chez les peuples de tous les pays se sont formés ces dictons : "Libertin comme un prêtre ; gourmand comme un prêtre ; ambitieux comme un prêtre ; avide, intéressé et cupide comme un prêtre". Il est donc constaté que les professeurs des vertus chrétiennes, consacrés par l'Église, les prêtres, dans leur immense majorité, ont fait tout le contraire de ce qu'ils ont prêché." (Mikhaïl Bakounine / 1814-1876 / Dieu et l'Etat / 1882)
L'absence de Dieu, l'absence de preuve
Les religions existent depuis des milliers d'années et n'ont jamais réussi à apporter la moindre preuve de l'existence de Dieu. Mieux, partout où elles voyaient un signe de la présence divine, l'homme a fini par y trouver une explication rationnelle et tangible. Pourquoi donc continuer à y croire ?
"Ton dieu a des yeux mais il ne voit pas, il a des oreilles mais il n'écoute pas, il a une bouche mais il ne parle pas" ton dieu est si puissant mais il n'agit pas... la conclusion est : c'est parce que ton dieu n'existe pas! Continue à rêver à ta vie éternelle, mange tes hosties, c'est le corps du Christ, ne bois pas le vin ; il est réservé au curé!, rêve donc cela te soulagera de cette dure mais bien réelle vie terrestre." (Descartes et Alessandro di Giacomo / 14/10/05 - 13h01)
"Mais c'est étrange que les dieux tout puissants soient invisibles à des foules de gens mais qu'ils se montrent à quelques illuminés pour transmettre leur parole. Soit Dieu laisse le choix, pourtant son message est clair "je suis mort pour vous tous", "je suis la vérité" qu'il affirme à plusieurs brebis pour convertir tout le troupeau. Soit dieu n'a pas les moyens de prévenir tout le monde. Dans les deux cas, c'est aussi incohérent que suspect." (Guardigan / 23/11/05 - 13h58)
"Je voudrais bien parler à Dieu comme le font les croyants, mais j'ai horreur qu'on ne m'écoute pas." (YHWH / 10/10/04 - 02h38) |
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| Sujet: ARGUMENTS SUITE 7 29/11/2008, 11:42 | |
| Le Dieu des philosophes
L'incohérence de la cause première
Si on remonte la série des causes (à partir de la cause de la vie, par exemple) pour s'arrêter à une cause dite première (Dieu pour ne pas le nommer), le principe de causalité n'est pas respecté puisqu'il y a une cause, la cause première qui ne respecte pas ce principe. Si l'interlocuteur précise que cette cause est la cause d'elle-même, c'est-à-dire qu'elle se crée elle-même, on sort alors des limites de la raison. L'argument ne peut alors être utilisé comme une preuve rationnelle.
Dit autrement : Si Dieu existe, qui a créé Dieu ? Est-il l'unique représentant d'une génération spontanée ?
"Pourquoi les croyants impressionnés devant les capacités de Dieu, ne croient-ils pas qu'il a été créé aussi comme l'univers ? S'il faut attribuer un créateur surnaturel à tout ce qui semble parfait et complexe, alors Dieu doit être la première chose à avoir un créateur intelligent, avant l'univers, puisqu'il est défini comme étant parfait et posséder à l'infini de nombreuses qualités, là où l'univers ne les possède que de façon limitée. (ce qui pose bien sûr le problème du créateur de Dieu)" (janus / 29/10/05 - 00h19)
"Ce n'est pas parce que le monde existe que Dieu existe, ça n'est pas une preuve de l'existence de Dieu : Ton point de départ c'est Dieu, tu pars du fait qu'il existe et tu le confirmes en disant que le monde est sa création et que puisque sa création existe, il existe. Prenons les choses autrement, partons du simple fait que le monde existe, il y a bien une cause à cette existence mais la cause première défie l'entendement et on peut tout spéculer... Enfin, quoiqu'il en soit, SI (notez la supposition) il y a une entité qui a créé le monde(ou l'univers enfin tout quoi), les croyants peuvent l'appeler Dieu si ça les chante, cela ne donne pas raison aux religions pour autant." (Dernier des Hommes / 25/03/05 - 22h11)
L'absence de dessein, de volonté à l'origine de l'univers et de la vie
Dire qu'il existe un dessein, un programme, une finalité (sous-entendue divine) à l'existence de l'univers à l'apparition de la vie n'est donc qu'une spéculation intellectuelle. Un raisonnement logique, à partir d'éléments du réel, perceptibles par nos sens, ne peut pas conduire à la conclusion de l'existence d'une entité supranaturelle non perceptible par nos sens, donc pas accessible à la raison.
"Poser la question du pourquoi de l'existence présuppose qu'elle est la conséquence d'une finalité, d'un but, d'un dessein, d'une volonté inconnue. Or l'existence, la vie, l'univers peuvent très bien n'avoir aucun sens, ce que je considère comme étant de très loin le plus plausible. Plus modestement, l'homme serait plus avisé de se poser des questions concrètes, à sa portée, c'est-à-dire à la portée de la science, par exemple "Comment fonctionne la vie ?", "Comment se sont formées les étoiles ?". Le reste n'est que pure spéculation." (8 juin 2004)
"N'y a-t-il pas quelque chose d'un peu absurde dans le spectacle d'êtres humains qui tiennent devant eux un miroir et qui pensent que ce qu'ils y voient est tellement excellent que cela prouve qu'il doit y avoir une Intention Cosmique qui, depuis toujours, visait ce but... Si j'étais tout-puissant et si je disposais de millions d'années pour me livrer à des expériences, dont le résultat final serait l'Homme, je ne considérerais pas que j'aurais beaucoup de raisons de me vanter." (Bertrand Russell / 1872-1970 / Religion et Science / 1957) |
| | | Invité Invité
| Sujet: ARGUMENTS SUITE 8 29/11/2008, 11:42 | |
| Le principe d'économie ou de parcimonie
Appelé aussi "Rasoir d'Occam", il affirme qu'il ne faut pas multiplier les entités sans nécessité? Il rejette les concepts de substance, de cause efficiente, de puissance..., c'est-à-dire tout ce qui, sous prétexte de mieux comprendre la réalité, ne fait que l'obscurcir sous un voile métaphysique.
"Croire en Dieu est fondamentalement absurde, car l'hypothèse Dieu, en plus d'être inutile, complexifie les choses et est invérifiable." (Crovax / 08/11/05 - 22h37)
"Tu sembles bien connaître Dieu. Tant mieux pour toi. Mais moi, je ne le connais pas, et je ne sais pas ce qu'il peut bien penser ou ressentir à notre égard. Et dans le fond, je m'en contre-fiche. N'ayant pas de preuves de l'existence de Dieu, je peux très bien m'en passer. C'est un principe qu'on appelle le rasoir d'Occam et qui est très efficace pour garder les idées claires et dépourvues de tout ballast inutile." (Raskolnikov / 24/01/05 - 18h41)
Le matérialisme, une vision rationnelle du monde
Celui qui sait utiliser avec discernement et de manière rationnelle ce que ses sens lui montrent et qui s'en tient pour l'interprétation du monde à ce que la science lui apprend, a toutes les chances d'être matérialiste. Il considère alors qu'il n'y a pas d'autre substance que la matière, pour lui, la pensée et la conscience sont des produits secondaires de cette matière. La conséquence directe est qu'on ne peut plus croire ni l'âme indépendante du corps, ni en l'au-delà, ni en Dieu.
"La vision matérialiste est la première vision du monde à donner une vision rationnelle du monde. L'atomisme définissait la matière comme composée d'atomes qui interagissaient entre eux de façon précise et donc de façon rationnelle. Depuis la chimie nous donne la même vision de façon plus détaillée et approfondie. Tous les spiritualistes, dont Aristote qui a dominé la physique/chimie ancienne jusqu'à la renaissance, n'ont jamais pu donner une vision plus proche que ce qu'en donne la science moderne de la matière. Et je trouve plus rationnel et logique de postuler que c'est l'univers avec ses données limitées qui existe tout seul plutôt qu'un dieu ayant beaucoup de qualités que ne possédait pas l'univers à son commencement, comme des dimensions infinies, l'ordre, l'intelligence, la conscience, la volonté etc... Cela prend beaucoup plus de sens dans une vision matérialiste, justement parce qu'il n'y a pas de scénariste, et que l'univers n'est que le théâtre des interactions de ses composants jusqu'à épuisement de toutes les possibilités." (janus / 07/11/05 - 17h20)
"Je me suis posé toutes ces questions existentielles depuis bien longtemps. D'où mon immense incompréhension vis à vis de ceux qui croient en une transcendance quelconque. J'assume parfaitement le fait d'être mortel et de vivre dans un univers mécanique et matérialiste. L'absurdité de la condition humaine ne m'effraie pas. La raison triomphera." (Homo Sapiens Sapiens / 20/10/04 - 20h07)
"Peut-être le matérialisme fait-il erreur quand il affirme le néant, mais on concédera qu'il a de bonnes excuses à la noirceur de son pronostic." (Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)
Le Dieu bouche trou
Avec les progrès de la science, Dieu est repoussé aux confins de l'Univers. Les croyants continuent de l'invoquer chaque fois que l'on ne sait pas répondre à une question que les savants n'ont pas encore élucidée. Voir les pages La science et Dieu ou Revue de presse / Science.
"Je suis impressionné, je ne comprends pas, donc c'est Dieu. Mais c'est pas comme ça que la science avance. Cela a toujours été en mettant de côté leur croyance que les savants croyants ont pu faire leurs découvertes. Car si les chercheurs de culture judéo-chrétienne ne laissaient pas leur croyance au vestiaire de leur labo, la science n'aurait pas avancé comme elle l'a fait." (janus / 29/10/05 - 00h19)
"Fonder une foi sur les insuffisances de la science actuelle, c'est laisser les croyants avec rien de plus qu'un Dieu des lacunes [...] La solution raisonnable, même si elle est ennuyeuse, c'est de s'en tenir à l'idée que la science et la religion sont des sphères de compréhension bien différentes et qu'il est faux de chercher à expliquer ou à réfuter l'une par l'autre." (Article de "New scientist", Royaume Uni, mars 2003) |
| | | Invité Invité
| Sujet: ARGUMENTS SUITE 9 29/11/2008, 11:43 | |
| Dieu est l'expression d'un sentiment intérieur "Je m'étonne parfois moi-même de mon parcours : il y a 25 ans, j'étais un jeune prêtre ardent, idéaliste et hyperémotif. Effectivement, lorsque je me sentais bien ou mal, sécurisé ou culpabilisé, je parlais à Jésus que j'appelais Seigneur, mon confident, mon hôte intérieur, mon sublime alter ego. Je n'ai pas mis longtemps à comprendre que j'étais en fait devenu le ventriloque d'une sorte de réalité abstraite et sentimentale que j'appelais "Dieu". "Dieu" était le satellite artificiel de mon mental et de mon moral. Du coup, j'ai jeté mon froc aux orties et, dégrisé pour de bon, suis devenu un athée paisible. [...] Bref, ma réaction est parfois ambivalente : nostalgie d'une drogue qui fut douce et en même temps frénésie de hurler aux naïfs : "n'y succombez pas, n'y touchez pas, c'est subtil mais pernicieux, vous en serez dépendants"." (Michel Bellin / 19/10/05 - 19h18)
Croire en Dieu correspond à un besoin "Je crois que la première cause de l'existence de la religion, au sens spirituel du terme, c'est parce que cela répond à un/des besoin(s). On dirait presque du marketing !!! Je trouve ce constat, aussi simple soit-il, tellement puissant. Mieux : c'est pour moi une approche intuitive intéressante de la religion (j'ai juste dit approche, hein? Je n'ai pas dit qu'avec cela on a tout compris, n'est ce pas?)" (agnostique radicaliste / 21/10/05 - 01h27)
"Les athées ne trouvent pas sens à leur vie dans la négation de l'existence de Dieu, il le trouve ailleurs que dans la religion ou pas du tout. Ce qui doit rapprocher l'athée et l'agnostique c'est la critique des religions, que "Dieu" existe ou pas, les religions se trompent." (Dernier des Hommes / 13/02/05 - 15h35)
Le Dieu des philosophes est inutile "Mais, à supposer que Dieu existe, qu'est-ce qu'on en a à foutre? On ne sait qui il est, ce qu'il veut, et on n'a aucun moyen de le savoir, donc, ça revient au même, du point de vue concret, que s'il existe pas. Donc la question de l'existence de Dieu est totalement dénuée d'intérêt! En revanche la question de l'honnêteté des prophètes autoproclamés, celle-là, oui, elle est intéressante! (ces messieurs qui affirment sans preuve que Dieu leur a adressé la parole, et qui prétendent nous imposer nos pensées et notre mode de vie sur la foi de leurs seules allégations)." (29 juillet 2005 - 17:28)
A Napoléon lui demandant pourquoi il ne parlait pas une seule fois de l'existence de Dieu dans ses travaux sur la mécanique céleste, Laplace (1749-1827) répondit : "Sire, je n'avais pas besoin de cette hypothèse." |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Pas de doute 29/11/2008, 12:38 | |
| Bonjour Bran ! Pas de doute. Avec tous ces témoignages, s'il s'était agi d'une tisane pour maigrir, ou d'un traitement pour faire repousser les cheveux ou cesser de fumer, j'aurais délié les cordons de ma bourse. Mais... Mais je suis infiniment plus curieux de savoir ce que ces différents courants philophiques pensent d'une lecture de la Genèse sans coup de pouce religieux et qui pourrait alors nous dire : - Les élohim ont fait dissiper les denses brouillards qui recouvraient la Terre, à l'instar de Vénus aujourd'hui.
- Aux hommes sortis des cavernes ils ont demandé quel nom ils donnaient aux animaux qui retrouvaient la lumière du soleil et aux plantes qui repoussaient de nouveau.
- Puis ils ont isolé quelques hommes dans un lieu où tout était facile, où ils ne devaient pas lutter pour vivre... et où ils étaient probablement soumis aussi à quelques expériences biologiques et autres...
Leur opinion sur ce qui précède me semble tellement plus important que les effets psychologiques de l'athéisme sur leur bien-être personnel... | |
| | | Alice
Nombre de messages : 729 Age : 48 Localisation : Brüsel Date d'inscription : 04/11/2008
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 29/11/2008, 20:45 | |
| - Citation :
- Ceux qui ont écrit cela prenaient les choses au pied de la lettre (exemple dans le calendrier juif nous sommes en 5800 et quelques après la création du monde)
Pour être exact, nous sommes en 5769... de la Création de l'Homme (pas de la création du monde). Prendre au pied de la lettre, oui, encore faut-il bien choisir quelle lettre... La Genèse commence par un "beth", deuxième lettre de l'alphabet, graphiquement tournée et ouverte sur l'avenir, mais fermée sur ses trois autres côtés. Ce n'est pas un hasard. | |
| | | Alice
Nombre de messages : 729 Age : 48 Localisation : Brüsel Date d'inscription : 04/11/2008
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 29/11/2008, 20:50 | |
| Par rapport à la résurrection, quand on voit aujourd'hui les scientifiques capables de créer un "double" d'être vivant à partir de son ADN, je ne vois pas en quoi ce serait idiot d'envisager une résurrection voulue par D.ieu. Dans le judaisme, celle-ci n'est possible que s'il reste un certain ossement du mort - os situé à la base du crâne et réputé imputrécible. (c'est pour cela entre autres que l'incinération est formellement rejetée dans le judaisme). Qui dit os, dit trace ADN, donc, tout est possible. Non ? | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 29/11/2008, 22:46 | |
| Ma mère n'existe pas, elle a mit au monde un handicapé, donc selon la logique des arguments plaintifs, ma mère n'existe pas.
Le courage – la force de caractère – est-il désirable ? Alors il faut que l'homme soit élevé dans un environnement qui l'oblige à s'attaquer à de dures épreuves et à réagir aux désappointements.
L'altruisme – le service du prochain – est-il désirable ? Alors il faut que l'expérience de la vie fasse rencontrer des situations d'inégalité sociale.
L'espoir – la noblesse de la confiance – est-il désirable ? Alors il faut que l'existence humaine soit sans cesse confrontée aux incertitudes renouvelées et aux insécurités.
La foi – l'affirmation suprême de la pensée humaine – est-elle désirable ? Alors il faut que le mental de l'homme se retrouve dans cette situation embarrassante où il en sait toujours moins que ce qu'il peut croire.
L'amour de la vérité – avec l'acceptation de la suivre où qu'elle vous conduise – est-il désirable ? Alors il faut que l'homme croisse dans un monde où l'erreur est présente et la fausseté toujours possible.
L'idéalisme – l'émergence du concept du divin – est-il désirable ? Alors il faut que l'homme lutte dans un environnement de bonté et de beauté relatives, dans un cadre qui stimule la tendance irrépressible vers des choses meilleures.
La loyauté – la dévotion au devoir supérieur – est-elle désirable ? Alors il faut que l'homme poursuive son chemin parmi les possibilités de trahison et de désertion. La valeur de la dévotion au devoir implique le danger qui résulterait d'une défaillance.
Le désintéressement – l'esprit d'oubli de soi – est-il désirable ? Alors il faut que l'homme mortel vive face à face avec les clameurs incessantes d'un moi qui demande inéluctablement reconnaissance et honneur. L'homme ne pourrait choisir dynamiquement la vie divine s'il n'y avait pas une vie du moi à délaisser. L'homme ne pourrait jamais faire jouer la droiture pour son salut s'il n'y avait pas de mal potentiel pour exalter et différencier le bien par contraste.
Le plaisir – la satisfaction du bonheur – est-il désirable ? Alors il faut que l'homme vive dans un monde où l'alternative de la douleur et la probabilité de la souffrance soient des possibilités d'expérience toujours présentes.
Comment pourrions nous être libre si notre monde n'était pas a construire? La liberté implique inélutablement la possibilité de faire des erreurs.
Je suis fils de Dieu en ceci que je suis fils de l'Homme, mais il est vrai que n'existe pas puisque ma mère n'existe pas | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| | | | jam
Nombre de messages : 1404 Age : 69 Localisation : saint-nectaire land Date d'inscription : 02/11/2008
| Sujet: hasard, humanité 30/11/2008, 09:53 | |
| - Alice a écrit:
-
- Citation :
- Ceux qui ont écrit cela prenaient les choses au pied de la lettre (exemple dans le calendrier juif nous sommes en 5800 et quelques après la création du monde)
Pour être exact, nous sommes en 5769... de la Création de l'Homme (pas de la création du monde).
Prendre au pied de la lettre, oui, encore faut-il bien choisir quelle lettre... La Genèse commence par un "beth", deuxième lettre de l'alphabet, graphiquement tournée et ouverte sur l'avenir, mais fermée sur ses trois autres côtés. Ce n'est pas un hasard. d'un point de vue rationnel et scientifique, la création de l'homme c'est la naissance d'adam mais il existe au moins deux questions à son sujet d'une part de savoir ce qu'on entend par "homme" en l'occurrence, nous sommes descendants de cromagnon mais son cousin néanderthal était aussi un être humain dans ce cas, la genèse ne parle que d'un seul homme... pourquoi? d'autre part en ce qui concerne la datation à 5769 il y a dans le massif central, une grotte peinte appelée "chauvet" que tous les systèmes de datation utilisés font remonter aux environs de 30 000 ans sachant qu'aucun "animal" n'est capable de peindre un cheval ou un ours, il s'agit donc forcément de la preuve d'une présence humaine mais laquelle alors? en ce qui concerne la présence du "beth" en première lettre de la genèse, s'il ne s'agit pas d'un hasard, ça ne prouve rien de plus que cela la genèse a été écrite par un humain avec une écriture "évoluée" (dans le sens qu'il ne s'agit pas de la plus ancienne existante), il y a donc un non-hasard total que cette lettre soit la seconde ou la dixième, qu'elle ait 2 ou 3 côtés, tout cela n'est pas un hasard non plus mais si elle avait été la dixième avec deux côtés, on aurait aussi bien pu en déduire autre chose le non-hasard, c'est juste la déduction qu'on en fait l'interprétation le non-hasard, c'est que tu t'appelles alice et que tu n'as pas encore osé manger le champignon qui te fera découvrir ce qui est caché | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée 30/11/2008, 10:15 | |
| Ce "style" de raisonnement par l'interprétation taendancieuse, me rapelle les élucubrations de Nostradamus. Un style littéraire qui pour etre reconnu, n'apporte nullement la ou les preuves désirées tout autant par les athées que par les divers croyants.
Que les hommes ou plutot que certains hommes ressentent le besoin de s'inventer des dieux, ne doit pas permettre d'oublier que l'homme pa lui meme se voit déja souvent comme un dieu pour ses semblables et pour ses frères du règne "animal"! |
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| Sujet: Re: Athéisme et libre pensée | |
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